Le sport au service de la paix : jouer fair-play pour la paix

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Israel
Date de début 01.12.2020
Date de fin 30.11.2021
Coût du projet EUR 79 500
Investissement de la Fondation EUR 35 000
Identifiant du projet 20200724
Partenaires Peres Center for Peace and Innovation
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

En Israël, les relations entre les citoyens arabes et juifs pâtissent du conflit persistant, qui est source de discrimination, de peur et de xénophobie dans les deux camps. Beaucoup de municipalités et d’institutions israéliennes, notamment les écoles, sont monoculturelles, ce qui implique que rares sont les moments qui permettraient aux enfants juifs et arabes de remettre en question leurs préjugés, d’apprendre à se faire confiance et de jeter les bases d’une existence commune. Ce manque de mixité a été accentué par le confinement mis en place pour faire face au COVID-19.

Contenu du projet

Le projet du Peres Center, intitulé Sport in the Service of Peace: Playing Fair, Leading Peace (Le sport au service de la paix : jouer fair-play pour la paix), met le football au service du maintien de la paix. Dans ce cadre, de jeunes leaders d’exception, en âge de poursuivre des études universitaires, sont invités à suivre une formation axée sur la lutte contre la discrimination, l’éducation à la paix et le leadership. Ces jeunes organisent, en outre, des activités liées au football à l’intention de classes « jumelées » d’enfants juifs et arabes. Ils utilisent une méthode éducative primée, qui met le sport au service de la paix. Ces activités comprennent des échanges interculturels, des cours d’hébreu et d’arabe, ainsi que des matches de football mixtes organisés selon la méthode FairPlay. Il s’agit d’une méthode novatrice où les joueurs déterminent les règles du jeu, assurent l’arbitrage eux-mêmes et résolvent, par le dialogue, les conflits qui surgissent sur le terrain. Par ailleurs, le projet fournit aux éducateurs des outils pour soutenir les droits et le développement des enfants grâce à l’accès au sport.

Objectifs

  • Favoriser l’intégration, la non-discrimination et le dialogue chez les enfants et les jeunes des communautés juives et arabes d’Israël.
  • Former de jeunes leaders juifs et arabes à jouer le rôle de chefs de file, à gérer les conflits et à mettre le football au service de l’éducation à la paix.
  • Induire des changements de perception positifs et œuvrer à l’élimination des stéréotypes grâce à des matches de football et à des activités d’éducation à la paix réunissant des enfants juifs et arabes.
  • Faire connaître la boîte à outils sur les droits des enfants conçue à l’intention des éducateurs et soutenir la création d’un réseau national d’éducateurs juifs et arabes se servant du football à des fins pédagogiques.

Activités du projet

  • Recruter et former 17 jeunes leaders d’exception en Israël (en respectant la parité entre juifs et arabes et entre filles et garçons).
  • Mettre en place des duos judéo-arabes de jeunes leaders ayant pour mission de s’adresser à un public scolaire composé de classes d’enfants arabes et juifs de 8 à 12 ans.
  • Fournir aux enseignants, contraints d’assurer des cours à distance en raison du COVID-19, des supports didactiques qui permettront aux élèves de suivre sans risque des activités virtuelles de qualité sur les thèmes de la diversité, de la tolérance et de l’inclusivité.

Résultats attendus

  • Renforcement des compétences personnelles et professionnelles de leadership de 17 jeunes leaders juifs et arabes et amélioration de la compréhension et la confiance mutuelles.
  • Amélioration de la coopération, de la confiance et de la compréhension chez 240 élèves juifs et arabes grâce aux matches de football et aux activités d’éducation à la paix qui les réunissent.
  • Intégration de la question de la lutte contre la discrimination dans les programmes scolaires (dispensés en ligne et en classe) des huit écoles arabes et juives participantes en Israël.

Partenaires

Ligue des voisins Hapoel Katamon

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Israel, Jerusalem
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 304 000
Investissement de la Fondation EUR 100 000
Identifiant du projet 2020349
Partenaires Hapoel Katamon Jerusalem FC
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Victimes de conflits

Contexte

Ville la plus pauvre d’Israël, Jérusalem est un microcosme du conflit israélo-palestinien, où les contacts constructifs entre les deux populations sont peu nombreux. Les enfants arabes de Jérusalem ont désespérément besoin d’une meilleure éducation formelle et informelle, ainsi que d’activités de loisirs et d’installations adéquates. La plupart des enfants juifs participant au programme viennent également de quartiers pauvres. Le projet de Ligue des voisins du Hapoel Katamon Jerusalem FC (HKJFC) vise à montrer aux enfants juifs et arabes marginalisés de l’est et de l’ouest de Jérusalem une réalité différente, empreinte de force, de professionnalisme, d’optimisme, de joie et d’espoir.

Contenu du projet

La Ligue des voisins comporte des équipes de football d'écoles venant de tout Jérusalem. Le HKJFC accorde une grande importance à l’inclusion des enfants de tous horizons et à l’égalité des chances. Chaque école souhaitant inscrire son équipe masculine à la Ligue des voisins est obligée de créer également une équipe féminine.

Objectifs

  • Rassembler des enfants de religions, de nationalités et de milieux différents afin de briser les obstacles et les préjugés.
  • Utiliser le football pour promouvoir des valeurs telles que la tolérance, la non-violence, l’antiracisme et l’émancipation des femmes.
  • Donner aux enfants issus de milieux défavorisés une meilleure éducation et proposer des activités sportives de haute qualité.
  • Promouvoir le football féminin à Jérusalem.

Activités du projet

Centres d’apprentissage dans les écoles : la Ligue des voisins dispense des cours chaque semaine avant l’entraînement. Le personnel et les bénévoles du centre d’apprentissage aident les enfants à étudier. Le centre propose également des activités sociales pour permettre aux enfants d’apprendre à travailler en groupe, de devenir amis et de surmonter les problèmes qui surviennent à l’entraînement.

Entraînement de football : deux entraînements de football destinés aux enfants de 9 à 14 ans ont lieu chaque semaine durant l’année scolaire. Les enfants peuvent jouer au football, faire des exercices, renforcer leur forme physique et développer leurs compétences sociales. Il n’y a aucune sélection : tous les enfants sont les bienvenus.

Tournois : toutes les équipes féminines et masculines participent à des tournois mensuels en équipes mixtes, ce qui permet aux enfants de différents milieux, cultures et religions de se retrouver. Les matches sont disputés simultanément sans arbitre. C’est aux joueurs de régler eux-mêmes les différends.

Résultats attendus

  • 750 enfants, 30 entraîneurs, 20 bénévoles et 10 tuteurs sont formés aux méthodes d’atténuation et de gestion des conflits.
  • Créer une « bulle » sans conflit qui rayonnera sur l’ensemble de la communauté.
  • Permettre aux jeunes de participer à une activité positive et signifiante, quelles que soient leurs capacités financières.
  • Renforcer le dialogue grâce au football et à l’éducation.
  • Permettre aux filles de Jérusalem de jouer au football.

Partenaire

Youth Sports Games 2021

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Croatie, Bosnie-Herzegovine et Serbie
Date de début 02.02.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 4 634 393
Investissement de la Fondation EUR 150 000
Identifiant du projet 20200528
Partenaires Association for Sport, Recreation and Education – Youth Games
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres

Contexte

Les Youth Sports Games ont vu le jour en 1996 à Split, en Croatie, avec pour principal objectif de permettre aux enfants de participer à des événements sportifs organisés et à d’autres activités gratuites. Depuis, les Youth Sports Games sont devenus l’événement sportif amateur junior le plus important d’Europe. Plus de deux millions d’enfants ont participé à ce festival en 25 ans d’histoire.

Les tournois sont organisés dans trois pays : Bosnie-Herzégovine, Croatie et Serbie. Des élèves du primaire et du secondaire participent gratuitement à des rencontres dans dix disciplines sportives, et les meilleurs ont la chance de partir pour Split afin de participer à la phase finale internationale.

Outre ces tournois, l’association organise des activités sportives et récréatives pour les enfants afin de promouvoir un mode de vie sain, la tolérance et des valeurs éthiques. L’association encourage l’adoption d’un style de vie sain reposant sur la bienveillance, l’amitié, la solidarité et le fair-play, dans l’espoir de remplacer l’addiction et les comportements déviants.

Contenu du projet

Le sport sert de moyen de communication avec les participants âgés de 7 à 18 ans à l’occasion de tournois organisés dans plus de 280 villes de Croatie, de Bosnie-Herzégovine et de Serbie. Les Youth Sports Games sont l’occasion de promouvoir un style de vie sain et de démocratiser la pratique de dix sports (football, streetball, handball, volleyball, beach volleyball, tennis, ping-pong, échecs, dodgeball et athlétisme), ainsi que d’enseigner les valeurs du développement durable.

Objectifs

En 2020, 186 474 enfants ont participé à ce festival. L’objectif de 2021 serait d’accueillir 220 000 participants, à raison de 80 000 en Croatie, 50 000 en Bosnie-Herzégovine et 90 000 en Serbie, dont 30 % de filles. L’association espère également continuer à développer les tournois de football pour les filles pour ainsi devenir le premier choix des joueuses de 12 à 15 ans.

Activités du projet

Des tournois régionaux seront organisés de janvier à août 2021 dans les trois pays, suivis par la phase finale nationale puis par la phase finale internationale à Split, en Croatie. Par ailleurs, chaque pays proposera des activités marketing : campagnes promotionnelles, activités numériques, activités de relations publiques, diffusions en direct et émission TV.

Résultats attendus

  • 35 tournois de football féminin pour 11 000 participantes dans les trois pays, avec recrutement de jeunes joueuses âgées de 12 à 15 ans.
  • Tournois de football Youth Sports Games accueillant 110 000 participants dans les trois pays.
  • Tournois Youth Sports Games dans les neuf autres sports (streetball, handball, volleyball, beach volleyball, tennis, ping-pong, échecs, dodgeball et athlétisme) pour 110 000 participants dans les trois pays.

Partenaire

Football for Unity

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Allemagne; Danemark; Hongrie; Italie; Pays-Bas; République d'Ireland; Royaume-Uni
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.08.2021
Coût du projet EUR 669 092
Investissement de la Fondation EUR 69 100
Identifiant du projet EURO2020_1
Partenaires Fonds « Asile, migration et intégration » de l’Union européenne; streetfootballworld GmbH; European Football for Development Network
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Sponsors - Victimes de conflits

Contexte

Différents facteurs, comme les différences culturelles, la barrière de la langue ou encore la stigmatisation sociale, peuvent compliquer l’intégration des ressortissants de pays tiers (les immigrés de pays hors de l’Union européenne [UE]) dans leurs nouvelles sociétés européennes.

Au cours des dix dernières années, l’UE a reconnu de plus en plus le pouvoir d’intégration du sport. Ainsi, le Conseil de l’UE observe que « le sport est un outil social puissant dans de nombreux domaines, notamment pour faire face à l’augmentation du nombre de migrants, pour combattre l’exclusion sociale ou encore pour renforcer la solidarité entre les générations ». Les valeurs du sport telles que le travail d’équipe, le respect, la diversité, l’égalité des chances et le fair-play sont également des valeurs européennes.

L’UEFA EURO 2020 est idéal pour sensibiliser le public européen au sujet de l’inclusion sociale des ressortissants de pays tiers. C’est l’occasion de célébrer l’unité dans la diversité, de faire tomber les barrières pour renforcer l’inclusion sociale, de transformer des vies et d’inspirer les communautés. Cofinancé par le Fonds Asile, migration et intégration (FAMI) de la Commission européenne et coordonné par streetfootballworld, le projet « Football for Unity » (Le football pour l’Unité) se servira du tournoi pour projeter une image positive de la migration et ainsi mettre en place des méthodes stimulantes qui permettront d’établir un dialogue plus constructif sur la migration au sein des communautés européennes hôtes.

Contenu du projet

Poussé par une collaboration à l’échelle européenne, des échanges internationaux et un apprentissage de pair à pair, le projet Football for Unity a pour vœu de rassembler les parties prenantes européennes concernées qui souhaitent améliorer leurs programmes sportifs d’inclusion sociale et de développer leurs compétences afin d’obtenir des résultats plus positifs pour les ressortissants de pays tiers au sein de leurs communautés locales.

L’objectif consiste à rassembler les différents groupes de parties prenantes locales et à leur fournir les outils nécessaires pour planifier, organiser et mettre en œuvre, à l’échelle locale, leurs propres programmes sportifs durables et des événements marquants dans le contexte de l’UEFA EURO 2020. Le projet permettra de réunir de jeunes ressortissants de pays tiers et de jeunes Européens dans sept capitales du continent dans le cadre de plusieurs programmes locaux tournant autour du football, de forums de la jeunesse, d’activités d’intégration et de tournois de football pour l’inclusion (à l’aide de méthodes particulières comme football3). Au bout du compte, les jeunes pourront profiter de la capacité unique du football à encourager l’égalité et l’inclusion sociale. Les jeunes participants seront en mesure de communiquer entre eux, d’apprendre les uns des autres, d’acquérir des compétences de vie, et de devenir des agents du changement et du développement dans leurs communautés.

Objectifs

  • Se servir de l’UEFA EURO 2020 pour porter à l’attention du grand public européen le pouvoir que revêt le football en matière d’inclusion sociale des ressortissants de pays tiers.
  • Renforcer les compétences des groupes de parties prenantes locales afin qu’elles organisent sept festivals de sensibilisation (cinq grands festivals et deux plus petits) pendant l’UEFA EURO 2020, dans sept villes stratégiques :
    1. Amsterdam (Pays-Bas) avec la Fondation Johan Cruyff
    2. Munich (Allemagne) avec KICKFAIR
    3. Budapest (Hongrie) avec l’association sportive Oltalom
    4. Dublin (République d’Irlande) avec Sports Against Racism Ireland
    5. Londres (Royaume-Uni) avec Street Child United
    6. Rome (Italie) avec Liberi Nantes ASD
    7. Copenhague (Danemark) avec le FC Nordsjælland
  • Renforcer de façon durable l’inclusion sociale de jeunes ressortissants de pays tiers dans les villes hôtes de l’UEFA EURO 2020 grâce à des possibilités de participation active, d’échange et d’apprentissage informel.
  • Assurer un impact maximal et la durabilité de l’approche collaborative à plusieurs parties prenantes au-delà de l’UEFA EURO 2020.

 

Activitiés du projet

Des groupes de parties prenantes locales seront créés dans chacune des sept villes hôtes de l’UEFA EURO 2020 afin qu’elles organisent les festivals. Chaque groupe sera composé de partenaires locaux, notamment d’organisations de la société civile, des autorités publiques, d’acteurs du monde du football et d’experts locaux de l’inclusion sociale.

Les groupes organiseront des programmes sportifs faits pour durer, avec des contraintes d’admission réduites au minimum, pour s’assurer que les activités sportives dont l’objectif est d’encourager l’inclusion sociale des jeunes ressortissants de pays tiers se poursuivent une fois les festivals de sensibilisation de l’UEFA EURO 2020 terminés.

Ils devront également créer des plans d’action pour veiller à ce que les activités d’intégration communes continuent, afin que les ressortissants de pays tiers aient réellement la possibilité de s’intégrer dans la société.

Ainsi, un plan d’action sera établi pour assurer la continuité et la durabilité de la coopération entre les nombreuses parties prenantes. Les ressortissants de pays tiers poursuivront aussi la mise en œuvre d’activités d’intégration afin de prendre une part active à la société et de renforcer les compétences de la communauté à l’échelle locale.

 

Resultats attendus

  • Les festivals permettront de sensibiliser le public à l’inclusion sociale des ressortissants de pays tiers dans sept pays organisateurs de l’UEFA EURO 2020.
  • Des groupes de parties prenantes locales (c’est-à-dire des organisations de la société civile, les autorités publiques, des acteurs du monde du football et des experts locaux de l’inclusion sociale) développeront et mettront en œuvre des activités communes à l’échelle locale ou régionale.
  • Les ressortissants de pays tiers participeront à des activités d’intégration à travers lesquelles ils pourront acquérir des compétences de vie (communication, résolution des conflits, leadership et connaissances interculturelles) et ainsi défendre les valeurs européennes sur le terrain et en dehors.
  • Des groupes de parties prenantes locales élaboreront et mettront en œuvre des activités communes, et établiront des plans d’action afin de se servir du football comme outil d’inclusion sociale.

Partenaires

Empate for Argentina

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Argentine, Córdoba
Date de début 01.02.2021
Date de fin 31.12.2023
Coût du projet EUR 60 000
Investissement de la Fondation EUR 54 000
Identifiant du projet 20200136
Partenaires Fundación Empate
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Infrastructure et équipement

Contexte

Fundación Empate est une organisation non gouvernementale (ONG) qui met gracieusement en place des activités et propose des espaces qui stimulent le développement social et holistique des personnes atteintes du syndrome de Down. Depuis 2016, elle propose des activités telles que des ateliers de football, de tennis, de musique, d’art et de formation professionnelle.

Ces activités sont propices aux rencontres entre personnes en situation de handicap et personnes non handicapées. La fondation entend favoriser l’inclusion dans tous les contextes (social, culturel et sportif) et accorde, à cette fin, une grande importance au développement cognitif et psychomoteur. Dans ce cadre d’apprentissage continu, les personnes atteintes du syndrome de Down s’épanouissent grâce au sport, à la culture et aux jeux, ce qui contribue à améliorer leur qualité de vie et les aide à trouver leur place dans la société. L’objectif est qu’elles apprennent à se connaître afin de mieux comprendre le monde qui les entoure.

Contenu du projet

En Argentine, rares sont les endroits où les personnes atteintes du syndrome de Down peuvent s’initier à un sport, s’amuser et s’épanouir. Empate for Argentina se donne pour mission de combler ce manque en aménageant des lieux inclusifs de qualité où l’on peut plus facilement pratiquer une activité sportive. À cette fin, Fundación Empate met en place un programme de franchises sociales gratuites afin de présenter son expérience, sa méthode, ses principes directeurs et ses réussites dans d’autres lieux.

Objectifs

  • Améliorer la santé des participants
  • Développer leurs capacités d’apprentissage grâce à la pratique du sport
  • Faire progresser la reconnaissance sociale et individuelle dans le cadre des activités sportives aux fins de l’inclusion sociale
  • Stimuler la socialisation pour que les participants puissent tisser de nouveaux liens et se faire des amis
  • Favoriser l’estime de soi, le développement personnel, la maîtrise de soi, la courtoisie, les capacités sociales, le respect et la coopération
  • Contribuer à l’organisation d’activités récréatives et de rencontres sportives avec d’autres écoles et institutions
  • Instaurer un dialogue citoyen afin de pouvoir mobiliser toutes les personnes désireuses de s’investir dans le projet

Activitiés du projet

  • Élaborer un modèle de franchise dans trois provinces d’Argentine (Buenos Aires, Tucumán et Mendoza)
  • Mettre sur pied des programmes de formation pour partager l’expérience et les connaissances acquises par Fundación Empate au cours des quatre dernières années
  • Sélectionner les trois institutions qui seront franchisées
  • Soutenir et guider les franchises pendant leurs premières années d’activité
  • Recueillir les commentaires et avis des utilisateurs et perfectionner la méthode afin de pouvoir étendre ultérieurement le réseau de franchises dans davantage de provinces

Resultats attendus

  • Toucher un public de 500 personnes atteintes du syndrome de Down (110 à Córdoba et 100 par province)
  • Créer des espaces sportifs gratuits de qualité à destination des personnes atteintes du syndrome de Down
  • Porter haut les valeurs de Fundación Empate dans les trois franchises : respect, empathie, égalité et équité, détermination et confiance
  • Concevoir des outils qui permettent de faciliter l’intégration sociale des personnes atteintes du syndrome de Down, notamment dans les cadres scolaire, associatif, familial et professionnel

Partenaire

Cup of Trust (Coupe de la confiance)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ukraine
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2022
Coût du projet EUR 235 799
Investissement de la Fondation EUR 199 870
Identifiant du projet 20200601
Partenaires Development of Football in Ukraine
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres

Contexte

En 2019 et 2020, l’association caritative Développement du football en Ukraine a mis en place le projet Cup of Trust (Coupe de la confiance) avec la collaboration du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) Ukraine, la police nationale d’Ukraine, l’Association ukrainienne de football et le ministère ukrainien de l’Éducation et des Sciences. Dans le cadre de ce projet de prévention de la criminalité, financé à l’aide d’une bourse de l’UNICEF, des agents de police organisent des activités de sport au service du développement avec des enfants et y participent.

En 2020, le projet a reçu des aides supplémentaires puisqu’un accord de bourse a été signé avec le programme des Nations Unies pour le maintien de la paix, avec le soutien financier des gouvernements danois, suisse et suédois. Le projet poursuit sa route en 2021 avec la collaboration de la police nationale de la région de Louhansk, l’Association ukrainienne de football et le conseil régional de Louhansk.

Contenu du projet

En 2021 et 2022, 100 agents de police et 100 professeurs d’éducation physique participeront à un atelier de sport au service du développement. Ils apprendront ainsi à se servir du sport, et notamment du football, pour instaurer des relations de confiance, dissuader les jeunes d’enfreindre la loi, mettre en place des habitudes saines et montrer aux jeunes comment vivre une vie saine.

Le sport au service du développement est une initiative mondiale de l’UNICEF dont l’objectif est d’aider les enfants à véhiculer des valeurs comme l’effort collectif, la confiance, le respect mutuel et encore la participation plutôt que la victoire, de sorte à ce qu’ils puissent réaliser pleinement leur potentiel.

Objectifs

  • Enseigner aux agents de police et aux professeurs d’éducation physique à se servir du sport comme moyen de protection des enfants
  • Encourager les relations amicales et de confiance entre les enfants et les autorités
  • Encourager les filles à jouer au football
  • Mettre en place un environnement sûr grâce à des présentations de sensibilisation publiques sur les sujets suivants :
    • Mener un style de vie sain
    • Rues sûres et règles de circulation
    • Empêcher la fraude sur Internet et la fraude téléphonique
    • Empêcher et combattre les violences domestiques et la maltraitance des enfants
    • Conscience environnementale (recyclage et réduction de la consommation)

Activités du projet

  • Accroître les compétences éducatives des agents de police et des professeurs d’éducation physique par l’intermédiaire de cinq ateliers organisés sur deux jours sur la méthode de sport au service du développement et grâce au cours en ligne de l’UEFA sur la protection de l’enfance
  • Permettre la création d’équipes mixtes d’enfants et leur formation par les agents de police en collaboration avec les professeurs d’éducation physique
  • Organiser des activités de sensibilisation publiques, menées par les agents de police, auprès des enfants participants et d’autres élèves
  • Organiser des matches et tournois régionaux, une conférence de presse, une finale et un dernier sondage

Résultats attendus

  • 100 agents de police et 100 professeurs d’éducation physique participeront à l’atelier sur le sport au service du développement et au cours en ligne sur la protection de l’enfance.
  • 202 éléments d’équipement sportif et de football seront distribués aux agents de police, professeurs d’éducation physique et formateurs.
  • Les agents de police, en collaboration avec les professeurs d’éducation physique, créeront 100 équipes mixtes d’enfants âgés de 13 et 14 ans, soit 1200 enfants au total (600 filles et 600 garçons).
  • Les activités de sensibilisation publiques toucheront 60 000 enfants.
  • Chaque année, 50 équipes participeront à des compétitions régionales, et les cinq meilleures équipes se qualifieront pour la phase finale.

Partenaire

Un lieu sûr où jouer pour les enfants de Cabreúva

Situation géographique et informations générales

En cours
Emplacement Cabreùva, Brésil
Date de début 01.03.2021
Date de fin 01.03.2022
Coût du projet EUR 271 950
Investissement de la Fondation EUR 177 950
Identifiant du projet 20200768
Partenaires Cruyff Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Infrastructure et équipement

Contexte

La communauté de Novo Bonfim à Cabreúva, au Brésil, est la plus vulnérable de la région. La grande pauvreté, les grossesses précoces, la toxicomanie et le trafic de drogues sont des fléaux qui touchent les enfants et les jeunes. Là-bas, les enfants ne disposent d’aucun espace sportif sûr.

Contenu du projet

La Fondation Johan Cruyff bâtira un court Cruyff pour cette communauté afin que les enfants disposent d’un espace sûr pour jouer au football et à d’autres sports. Il sera situé à côté du groupe scolaire comprenant une école primaire, un collège et un centre d’accueil de jour. Partenaire local de la Fondation Johan Cruyff, l’Instituto Plataforma Brasil (IPB) organisera des sessions quotidiennes de football basées sur les 14 règles de Johan Cruyff.

Objectifs

  • Créer d’excellentes installations pour les enfants en s’appuyant sur les vingt ans d’expérience de la Fondation Johan Cruyff en matière de projets sportifs destinés aux enfants et sur les dix ans d’expérience de l’IPB dans l’organisation d’activités sur un court Cruyff à São Paulo.
  • Organiser des sessions quotidiennes encadrées par des entraîneurs expérimentés de l’IPB, et veiller à ce que l’espace reste sûr.
  • Faire découvrir la philosophie et la vision de la Fondation Johan Cruyff aux enseignants et aux entraîneurs locaux.
  • Faire participer les jeunes de la communauté aux activités, afin qu’ils deviennent des exemples pour leurs pairs et pour les générations à venir.

Activitiés du projet

  • Sessions quotidiennes de football animées par les entraîneurs professionnels de l’IPB.
  • Formation destinée aux entraîneurs, organisée sur trois jours et proposée par la Fondation Johan Cruyff.
  • Organisation d’au moins un événement par an, assurée par les jeunes (« héros »), et ce par le biais d’un projet de deux mois les aidant à développer leurs compétences et à agir en tant qu’exemples.
  • Utilisation du court Cruyff par les écoles pour les cours d’éducation physique et sportive.
  • Échange (virtuel) entre courts Cruyff au Brésil.
  • Événements communautaires impliquant la participation des parents/membres de la communauté locale.

Resultats attendus

  • Un lieu sûr où les enfants pourront jouer.
  • 15 à 20 entraîneurs seront formés en tant qu’entraîneurs de la Fondation Johan Cruyff.
  • 300 enfants participeront chaque semaine à des sessions de football sur le court Cruyff, soit plus de 4000 enfants sur une période de cinq à dix ans.
  • 1250 enfants des écoles utiliseront également le court Cruyff.
  • 30 % des participants seront des filles.

Partenaires

Adopt a Ball for All (Adopte un ballon pour tous)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Grèce et plus de 170 pays sur les cinq continents
Date de début 01.01.2021
Date de fin 01.01.2021
Coût du projet EUR 100 000
Investissement de la Fondation EUR 95 000
Identifiant du projet 20200573
Partenaires Youthorama
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Dans le monde entier, les élèves atteints de déficience visuelle rencontrent des difficultés à participer aux cours d’éducation physique et sportive des écoles primaires conventionnelles. Il n’y a généralement qu’un seul type de cours de sport pour tous les élèves, et peu d’équipement sportif inclusif. Par conséquent, les élèves atteints de déficience visuelle ne peuvent pas participer aux cours de sport au même titre que leurs camarades n’ayant pas de déficience visuelle. Le projet vise donc à combler cette lacune présente à l’échelle mondiale en fournissant une solution durable. Il soutient le droit des enfants à l’éducation et au jeu, et correspond aux Objectifs de développement durable 4 (éducation de qualité) et 10 (réduction des inégalités).

 

Contenu du projet

Le fondateur de Youthorama a inventé un ballon léger et innovant qui fait du bruit. Ce mini-ballon unique destiné à tous les enfants n’est pas disponible à la vente, il ne peut être que donné. En Grèce, un programme éducatif utilisant ce mini-ballon a été approuvé par le ministère de l’Éducation pour toutes les écoles, conventionnelles et spécialisées, et tous les niveaux. Le projet a pour but d’établir à travers le monde un réseau d’écoles qui feront la promotion des sports inclusifs par le biais de ce nouveau kit de formation.

 

     

Sierra Leone                                                         Inde

Objectifs

  • Produire et donner jusqu’à 2000 mini-ballons de football sonores pour les enfants
  • Créer une société plus inclusive grâce à l’utilisation de ces ballons comme outil d’enseignement informel
  • Sensibiliser les écoles maternelles et primaires conventionnelles, les ONG et les institutions publiques au sport inclusif
  • Créer un manuel comportant jusqu’à 40 bonnes pratiques
  • Lancer une initiative pilote Adopt a Ball (Adopte un ballon) destinée aux écoles afin de sensibiliser le public au sport pour tous
  • Mettre en place un réseau de football inclusif dans le monde entier (couvrant actuellement 172 pays)

Activitiés du projet

  • Don des mini-ballons sonores innovants – les seuls disponibles à l’échelle mondiale et non commercialisés – aux enfants en ayant besoin et à leurs écoles sur les cinq continents
  • Conception d’un kit d’éducation inclusive
  • Jusqu’à 200 ateliers de sport offerts dans les écoles maternelles et primaires conventionnelles et spécialisées afin de promouvoir le développement personnel, l’empathie et l’inclusion
  • Évaluation du succès du projet en fonction de la réalisation de ses objectifs
  • Lancement de la campagne Adopt a Ball (Adopte un ballon) et promotion d’événements ouverts de football à quatre

 

Resultats attendus

  • 100 écoles de quartiers défavorisés mettront en œuvre le programme éducatif
  • 25 000 élèves atteints de déficience visuelle ou non, dans des classes mixtes
  • 500 écoles inscrites au réseau Adopt a Ball (Adopte un ballon)
  • 2500 questionnaires
  • 500 professeurs de sport et bénévoles utilisant la plateforme de formation en ligne
  • 3000 participants aux événements ouverts de football à quatre
  • Don de 2000 mini-ballons sonores
  • 1 documentaire télévisé transmettant un message social

Notre vision : que le son du ballon résonne dans tous les foyers et écoles d’enfants atteints de déficience visuelle à travers le monde !

Partenaire

Sport en faveur de l’inclusion : le football contre le racisme

Situation géographique et informations générales

En cours
Emplacement Algérie, Maroc et Tunisie
Date de début 06.11.2020
Date de fin 06.11.2022
Coût du projet EUR 199 662
Investissement de la Fondation EUR more than 50% financed by the Foundation for Children
Identifiant du projet 2019519
Partenaires International Organization for Migration (IOM)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

En 2020, on estimait le nombre de migrants en Tunisie à 60 145 personnes, qui ont décidé de migrer pour des raisons très diverses. Certains d’entre eux sont victimes de discrimination raciale de la part des populations locales. Nourrie par les préjugés et les stéréotypes sur le statut et les origines des migrants, cette discrimination s’accentue et exacerbe des formes d’exclusion sociale qui peuvent avoir de graves conséquences pour ces derniers, comme la ghettoïsation, les violences physiques et les violations des droits de l’homme. L’exclusion sociale des migrants a cependant aussi des effets négatifs sur les sociétés d’accueil, puisqu’elle provoque une dégradation de la cohésion sociale, une hausse de la violence, une instabilité sociale et politique et une sous-utilisation de la main-d’œuvre migrante.

Contenu du projet

À travers ce projet, l’OIM cherche à résoudre ou à atténuer diverses causes délétères résultant du manque de cohésion sociale entre les communautés de migrants et la communauté hôte. Ces causes sont facilement identifiables : tensions entre les communautés, manque d’accès aux sports amateurs ou professionnels pour les migrants, absence de sport pour les femmes migrantes, manque d’activités sportives pour les enfants des quartiers vulnérables, pratiques discriminatoires dans le football amateur et professionnel.

Plutôt que de se limiter à des événements sporadiques destinés à sensibiliser l’esprit collectif, le projet entend souligner la nécessité de programmes sportifs impliquant les deux groupes bénéficiaires, en vue d’instaurer un esprit d’intégration (familiarité) allant au-delà de la simple tolérance (acceptation imposée).

Objectifs

L’OIM mènera des activités sportives visant à unir différents acteurs sociaux, publics et privés, dans le but de lutter contre la discrimination et la marginalisation de la population migrante en Tunisie et, en fin de compte, de l’intégrer à la société tunisienne.

Ce projet repose sur quatre piliers : (1) la création ou la rénovation de terrains de football ou d’espaces sportifs, (2) l’achat de matériel sportif pour les communautés vulnérables, (3) la formation des entraîneurs dans le domaine de l’inclusion et de la lutte contre la discrimination, et (4) la promotion de l’inclusion des migrants dans les ligues et tournois actuels et futurs.

 

Activitiés du projet

Les activités à réaliser sur la période d’août 2021 à novembre 2022 sont les suivantes :

  • Formation de moniteurs appelés à enseigner le football en tant que jeu
  • Séminaire de formation sur l’inclusion sociale et la lutte contre le racisme destiné aux entraîneurs, aux arbitres et aux journalistes sportifs
  • Tournoi de football féminin
  • Tournoi de football masculin
  • Journées sportives pour enfants
  • Journées sportives pour femmes
  • Fourniture d’équipements sportifs visant à soutenir les équipes de football amateur

Resultats attendus

Ce projet devrait permettre d’atteindre les résultats suivants :

  • Mise à la disposition des personnes migrantes et de la population locale de quatre espaces sportifs équipés pour la pratique du sport
  • Préparation de 60 moniteurs appelés à enseigner le football en tant que jeu à plus de 400 enfants tunisiens et migrants
  • Activités d’initiation sportive pour plus de 100 femmes tunisiennes et migrantes
  • Soutien à quatre championnats ou tournois amateurs regroupant plus de 400 participants tunisiens et migrants
  • Formation de plus de 80 entraîneurs, arbitres et journalistes sportifs à la lutte contre le racisme.
  • Organisation de deux tournois de football amateur, masculin et féminin, regroupant des Tunisiens et des migrants, afin de promouvoir la cohésion sociale.

Partenaire

Objectif santé à Liverpool

Situation géographique et informations générales

to be started
Emplacement Royaume-Uni
Date de début 06.11.2020
Date de fin 06.11.2021
Coût du projet EUR 211 428
Investissement de la Fondation EUR 80 000
Identifiant du projet 2019708
Partenaires Liverpool School of Tropical Medicine
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Le football est souvent utilisé afin de promouvoir la santé sexuelle et reproductive dans les pays à revenu faible et intermédiaire. De fait, la Fondation Liverpool Football Club (Fondation LFC) et la Liverpool School of Tropical Medicine (LSTM) ont entamé la deuxième année de leur projet « Health Goals Malawi », qui se déroule sur deux an et demi. L’objectif de ce projet est de réduire les incidences du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST) sur les adolescents et les jeunes hommes au Malawi.

La Fondation LFC et la LSTM ont décidé de créer un projet similaire dans les quartiers défavorisés de Liverpool, la ville affichant le deuxième taux le plus élevé de nouveaux cas d’IST dans le nord-ouest de l’Angleterre. Le taux de grossesse précoce se situe également au-dessus de la moyenne nationale. Il existe une forte corrélation entre les grossesses précoces et le dénuement socioéconomique, et ces dernières peuvent être à la fois une cause et une conséquence des inégalités en matière de santé et d’éducation. Dès lors, une éducation sexuelle et relationnelle de qualité est essentielle afin d’y remédier.

Les principales causes de ces inégalités sont :

  • l’absence scolaire durable avant la 9e année (élèves âgé·e·s de 13 ou 14 ans) ;
  • les progrès académiques relativement lents ; et
  • la pauvreté.

Le football est utilisé pour trois raisons :

  • L’image de marque dont jouit le Liverpool FC dans la ville permet de susciter l’intérêt des enfants socialement vulnérables âgés de 11 à 16 ans.
  • Le football étant le sport le plus populaire à Liverpool, les participant·e·s sont très motivé·e·s à participer au programme afin de développer leurs compétences.
  • Les exercices et les matches de football peuvent donner lieu à des discussions portant sur des sujets clés.

Contenu du projet

Le projet sera axé sur :

  • des programmes d’éducation relationnelle et sexuelle dans les écoles et les universités, avec une prévention ciblée sur les jeunes à risques des deux sexes ;
  • des formations en matière de relations et de santé sexuelle pour l’ensemble des professionnels, qu’ils évoluent dans le domaine de la santé ou non, par exemple les entraîneurs ;
  • l’utilisation de l’influence des entraîneurs locaux et de la marque de la Fondation LFC pour interagir avec les jeunes, en insistant sur l’importance de modèles masculins et féminins positifs ;
  • le développement d’une méthode novatrice pour l’éducation relationnelle et sexuelle, avec un accent particulier sur la lutte contre les inégalités en matière de santé et d’éducation, en s’adressant aux jeunes les plus à risque.

Objectifs

Un programme clair et complet sera élaboré avec du matériel et des ressources d’encadrement. Si ce projet est concluant, le programme sera intégré aux activités courantes de la Fondation LFC en collaboration avec les écoles de Liverpool.

En outre, si cette approche s’avère efficace, le taux de grossesse chez les adolescentes pourrait diminuer.

Activitiés du projet

  • Six semaines de préparation et d’entraînement à la pratique du football organisées dans différentes écoles
  • Tournois de football
  • Évaluation du projet avec les enfants et les entraîneur·e·s concerné·e·s
  • Sondage annuel auprès des participant·e·s

Resultats attendus

Près de 300 enfants âgé·e·s de 11 à 16 ans prendront part au projet, dont 50 % de filles. Des enfants en situation de handicap et ayant une santé mentale fragile figureront également parmi les participant·e·s.

 

Partenaire

Marquer pour l’éducation

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Albanie
Date de début 01.10.2020
Date de fin 30.09.2022
Coût du projet EUR 268 883
Investissement de la Fondation EUR 225 588
Identifiant du projet 2019623
Partenaires Save the Children
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

En Albanie, les enfants scolarisés font face à des problèmes complexes qui reflètent la longue et difficile transition politique du pays au début des années 1990. Conjointement aux programmes en cours de Save the Children, ce projet aborde principalement deux problématiques :

  • les modes de vie peu sains et l’exclusion ;
  • la discrimination envers les enfants les plus défavorisés, notamment les enfants en situation de handicap, les filles, les enfants issus de minorités et ceux qui subissent des violences.

De nombreux écoliers albanais présentent des facteurs de risques liés à la santé du fait d’une mauvaise nutrition, d’une alimentation peu saine, de mauvaises habitudes alimentaires et d’un manque d'activité physique. Certaines écoles ne remplissent toujours pas l’obligation des trois heures hebdomadaires d’éducation physique, principalement en raison du manque d’infrastructures. Un tiers seulement des 37 écoles sondées disposent d’enseignants ayant suivi une formation en éducation physique, et 60 % n’évaluent pas les aptitudes physiques des élèves.

Le harcèlement est fréquent parmi les écoliers et constitue l’une des formes de violence les plus manifestes à leur égard. Les enseignants ont rapporté qu’environ 70 %des enfants en âge de scolarité et des adolescents ont été harcelés par leurs pairs en raison de leur physique, de leur poids ou de leurs vêtements (selon une étude nationale sur le harcèlement et l’extrémisme violent dans le système éducatif en Albanie, réalisée par le Conseil de l’Europe en 2017).

Une stratégie en faveur du développement et de la promotion de l’enseignement – L’école en tant que centre communautaire – a été introduite pour la période 2014-20. Elle a pour objectif d’avoir des écoles conviviales pour tous. Les écoles devraient devenir des lieux où des partenariats sont créés entre les familles, les écoles et les communautés dans le but de développer le plein potentiel de chaque élève.

Ce concept est toutefois difficile à mettre en place, car les enseignants et les administrateurs admettent que le manque d’équipements et d’infrastructures est souvent un obstacle à la réalisation de leur travail et à la transformation de leurs écoles en centres communautaires.

Contenu du projet

Le but de ce concept est de contribuer à la mise en place d’un meilleur cadre scolaire, qui encourage et soutienne des modes de vie sains permettant aux enfants de développer leur plein potentiel. Il se base sur l’idée que le sport en général, et le football en particulier, joue un rôle crucial en aidant les personnes à développer des pratiques et des attitudes saines et an améliorant la prise en charge des enfants les plus défavorisés.

Objectifs

L’objectif global du projet est de promouvoir et de soutenir des modes de vie sains dans les contextes scolaires en Albanie. Il vise à offrir des chances égales d’accès aux installations sportives et une enfance saine à des enfants âgés de 6 à 14 ans dans trois régions d’Albanie.

Activitiés du projet

Le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance contribuera à améliorer l’accessibilité et la qualité des installations sportives pour les enfants en Albanie. Des séances de formation supplémentaires sur les pratiques saines, les régimes alimentaires et l’activité physique amélioreront les compétences des enseignants et des éducateurs ainsi que leurs méthodologies d’enseignement. Le projet se concentrera également sur la participation des enfants à des activités sportives et sur la promotion de l’inclusion et de l’acceptation sociale dans les communautés à travers le sport. Le projet prévoit également :

  • du soutien pour les clubs de sports qui offrent des activités pour les enfants dans plusieurs disciplines ;
  • le développement des capacités afin de donner aux professeurs de sport des manières de promouvoir les compétences de vie grâce au sport ;
  • des ateliers avec les parents et les enfants sur les bienfaits du sport pour un mode de vie sain.

Resultats attendus

Amélioration de la situation sanitaire, académique et sociale des enfants en âge de scolarité. D’autres résultats sont attendus, notamment :

  • un événement sur une semaine afin de promouvoir l’importance du sport pour le bien-être des enfants ;
  • des sessions d’information des parents afin de les sensibiliser à l’importance de l’éducation et de l’activité physique ;
  • amélioration des terrains de jeu et des installations de gymnastique et de sport ;
  • un championnat de football.

Partenaire

Wash and Learn Initiative (Laver et apprendre)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Texas (United States)
Date de début 01.08.2019
Date de fin 01.06.2021
Coût du projet EUR 225 000
Investissement de la Fondation EUR 100 000
Identifiant du projet 2019999
Partenaires Libraries Without Borders United States (BSF-US)
Catégories Développement personnel

Contexte

Bibliothèques Sans Frontières (BSF) est une organisation à but non lucratif qui s’engage pour favoriser l’accès à l’information des personnes dans le besoin en allant à leur rencontre, que ce soit dans une laverie automatique du Bronx ou un camp de réfugiés en Jordanie. BSF-États-Unis (BSF-US) s’associe avec des organisations locales pour transformer des laveries automatiques, des halls d’immeubles résidentiels, des parcs et des centres de loisirs en espaces accueillants pour l’éducation des enfants et le développement communautaire. Dans le monde entier, BSF est intervenue dans plus de 30 pays, menant des programmes innovants qui proposent des bibliothèques à des réfugiés, des villages isolés et des zones sinistrées où une aide humanitaire est mise en place.

Contenu du projet

En moyenne, les usagers des laveries automatiques y passent jusqu’à deux heures et demie par semaine. En allant à la rencontre des familles là où elles se trouvent, lorsqu’elles sont disponibles, la Wash and Learn Initiative (initiative Laver pour apprendre, ci-après « WALI ») rend l’alphabétisation accessible à des familles défavorisées qui n’ont pas nécessairement le temps ni l’argent pour bénéficier d’autres services. L’initiative WALI est aujourd’hui présente dans huit États, où elle équipe des laveries d’ordinateurs, de logiciels spécialisés, de bornes Wi-Fi, de livres, de meubles spécialement conçus et d’autres ressources éducatives afin de créer des espaces ludiques et propices à l’apprentissage pour les enfants et les familles. BSF-US travaille avec des bibliothèques et des organisations locales pour faire correspondre leurs besoins et leurs intérêts à ceux des clients des laveries. En collaboration avec ses partenaires, BSF-US propose des séances de lecture bilingues aux enfants, des ateliers sur la nutrition ou la santé maternelle, ainsi que des jeux et des activités favorisant les interactions parent-enfant. Des chercheurs de l’Université de New York ont mis en évidence que l’implication des enfants dans les activités d’alphabétisation est significativement plus soutenue (en comparaison avec les enfants dans les laveries non-WALI) lorsqu’un bibliothécaire est présent dans la laverie.

WALI San Antonio met spécifiquement l’accent sur la communauté des migrants hispaniques à faibles revenus. Dans la ville, un tiers de la population est né à l’étranger, et quelque 100 000 personnes sont sans papiers. Grâce au soutien de Google Fiber et de bibliothèques et organisations locales, BSF-US a lancé WALI dans deux laveries automatiques de la ville, proposant ainsi une offre dynamique d’éducation dès la petite enfance, de culture numérique et de développement communautaire.

Objectifs

Avec l’appui de la Fondation UEFA pour l’enfance, BSF-US étend WALI San Antonio pour améliorer son soutien aux migrants nouvellement arrivés. Nos principaux objectifs sont les suivants :

  • apporter du savoir et de l’information aux personnes qui en ont le plus besoin. Les bibliothèques sont des lieux privilégiés pour le développement aussi bien personnel que communautaire ;
  • atteindre les personnes là où elles se trouvent. Les bibliothécaires et les professionnels de la petite enfance proposent des cours présentiels et plusieurs autres activités dans la laverie, rendant ces services accessibles à tous ;
  • assurer une égalité d’accès à l’information, un élément important pour parvenir à l’équité. Les laveries WALI mettent la technologie à la disposition des résidents et contribuent à diffuser des informations dans des domaines clés tels que l’éducation, la santé, l’emploi, la citoyenneté, l’environnement, le développement durable et les outils technologiques.

 

Activitiés du projet

Pour atteindre ces objectifs, nous menons les activités suivantes :

  • Extension de l’initiative Wash and Learn à San Antonio, pour passer de deux à quatre laveries.
  • Collaboration avec des agences gouvernementales et des organisations non lucratives locales pour ajouter de nouveaux services aux programmes d’alphabétisation existants. Ces nouveaux services comprendront notamment des services juridiques dans le domaine de l’immigration, des informations sanitaires culturellement adaptées et un enseignement en anglais, le tout à la laverie.
  • Collecte et diffusion d’un ensemble de programmes et d’études de cas pour que d’autres organisations non lucratives et publiques puissent reproduire de manière indépendante le travail de WALI à San Antonio et à travers les États-Unis.
  • Création d’occasions pour les parents d’observer des modèles idéaux de lecture interactive et d’activités mettant le langage à l’honneur.

Resultats attendus

Entre octobre 2019 et février 2020, la San Antonio Wash and Learn Initiative a :

  • supervisé plus de 100 heures de programmes réalisés par ses partenaires, dont l’éventail allait des séances de lecture à l’inscription sur les listes électorales ;
  • interagi avec 252 personnes de toutes classes d’âge, des plus jeunes aux seniors ;
  • collaboré avec 6 organisations différentes, pour mieux servir la communauté ;
  • mis en place 29 programmes de bibliothèque, dans le cadre desquels les bibliothécaires présents dans la laverie ont aidé les participants à télécharger des livres électroniques, à utiliser leurs appareils mobiles et à trouver des ressources en ligne.

Nos objectifs pour l’avenir sont les suivants :

  • faire fonctionner quatre laveries WALI servant de centres pour l’apprentissage et l’équité numérique gérés par la communauté ;
  • proposer plus de 300 heures de programmes réalisés par des partenaires qui touchent plus de 1000 personnes de tous âges et de tous horizons ;
  • nous associer avec 10 organisations au total pour mieux servir les communautés dans lesquelles nous intervenons, en particulier concernant les questions en lien avec l’accès au système juridique et le soutien social pour les migrants nouvellement arrivés ;
  • aider la Digital Inclusion Alliance de San Antonio et d’autres fournisseurs de services d’alphabétisation numérique à aller à la rencontre des gens là où ils se trouvent, lorsqu’ils sont disponibles, et de faire de San Antonio une ville plus équitable.

Partenaire

Gagner du terrain dans l’égalité des genres

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Santa Cruz Department (Municipality: El Torno), La Paz Department (Municipality: Pucarani) and Chuquisaca Department (Municipalities: Incahuasi, Culpina and Villa Charcas), Bolivia
Date de début 01.02.2020
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 106 060
Investissement de la Fondation EUR 87 380
Identifiant du projet 2019984
Partenaires Plan International Belgique
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Parmi les nombreux traités internationaux relatifs aux droits de l’homme ratifiés par la Bolivie, deux sont particulièrement pertinents pour le travail de Plan International : la Convention relative aux droits de l’enfant et la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. En dépit de progrès sur le plan législatif en matière de promotion des droits des enfants et des jeunes, les violations perdurent, notamment au sein des populations rurales et indigènes. Les filles, surtout, sont confrontées à des obstacles spécifiques dans l’exercice de leurs droits, en particulier dans les trois domaines suivants.

  • Formation :

Selon le ministère de l’Éducation, seuls 11 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans sont inscrits à l’université ou dans un centre de formation technique. Les jeunes femmes sont moins représentées que les hommes, surtout en raison de l’accès limité à une formation alternative ou post-secondaire dans les zones rurales et d’un faible soutien accordé par la famille et la communauté.

  • Droits en matière de sexualité et de reproduction :

Une grande proportion de la population bolivienne a moins de 18 ans, mais certains jeunes sont déjà actifs sexuellement. Cependant, ni leurs droits en matière de sexualité et de reproduction, ni leur droit à être protégés contre les violences sexuelles ne sont reconnus. En outre, 25 % des adolescentes sont mères à l’âge de 19 ans déjà (Plan national visant à prévenir les grossesses précoces), et ce pourcentage est souvent plus élevé dans les zones rurales. Par ailleurs, les grossesses non désirées représentent un facteur important de morbidité et de mortalité maternelle et infantile.

  • Violences à caractère sexiste :

D’après le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), la Bolivie se classait, en 2014, parmi les pays où les filles et les femmes sont le plus exposées aux violences.

Contenu du projet

Le projet repose sur la méthodologie du football social, qui se déroule en trois étapes.

  • Les équipes mixtes sont formées au cours de la première étape, et filles et garçons conviennent des règles et du temps de jeu. Cette étape permet aux participants d’engager le dialogue et de parvenir à un accord en faisant des compromis.
  • Pendant la deuxième étape, les jeunes jouent au football en respectant les règles précédemment acceptées.
  • La troisième étape offre aux participants le temps de réfléchir à leur comportement durant le match et à celui de leurs coéquipiers. Dans le football social, le respect des règles convenues est plus important que le score.

Objectifs

  • Modifier les comportements à l’égard des filles et des femmes et mettre un terme à tous les types de violence, y compris la violence sexuelle
  • Promouvoir l’égalité des sexes
  • Garantir aux enfants et aux adolescents l’exercice de leurs droits en matière de sexualité et de reproduction

Activitiés du projet

  • Plans de travail pour les conseils des étudiants (40) et les conseils communautaires d’éducation sociale (40) incluant la méthodologie du football social
  • Ateliers d’entraînement à la méthodologie de football social pour les étudiants et les conseils des étudiants (3), pour les conseils communautaires d’éducation sociale (2), et pour les directeurs de districts, les directeurs d’unités éducatives et les enseignants du secondaire (3)
  • Cartes de football social et supports audiovisuels (600)
  • 80 rencontres sportives pour étudiants appliquant la méthodologie du football social et axées sur l’égalité des sexes, la prévention de la violence et l’exercice des droits en matière de sexualité et de reproduction
  • Évaluations des terrains de sport des unités éducatives
  • 40 terrains de sport rénovés et améliorés (un par unité éducative)
  • 80 prix pour les vainqueurs des événements sportifs

Résultats attendus

  • Les conseils des étudiants améliorent leur capacité organisationnelle et leur représentativité par le biais de la méthodologie du football social ; elles valorisent la participation des femmes et influencent positivement leurs droits en matière de sexualité et de reproduction, l’égalité des sexes, et la prévention des violences à caractère sexiste.
  • Les conseils communautaires d’éducation sociale renforcent leur participation et leur soutien au développement du football social en mettant l’accent sur l’égalité des sexes, la prévention des violences à caractère sexiste et l’exercice des droits en matière de sexualité et de reproduction des filles, des garçons et des adolescents, et en particulier des femmes vivant dans les municipalités où le projet est mis en place.
  • Les directeurs de districts, les directeurs d’unités éducatives et les enseignants de degré secondaire améliorent la gestion des sports dans les unités éducatives en promouvant l’égalité des sexes, les droits en matière de sexualité et de reproduction, et la prévention des violences à caractère sexiste.

Partenaire

Play Proud (Joue avec fierté)

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Europe, Asie, Afrique
Date de début 01.03.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 100 463
Investissement de la Fondation EUR 100 463
Identifiant du projet 2019524
Partenaires streetfootballworld
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres

Contexte

Involontaires ou intentionnels, les comportements discriminatoires contre la communauté LGBTQ+ sont monnaie courante dans le milieu sportif. Par conséquent, le pouvoir inégalé du sport de faire participer les jeunes et de créer un sentiment de compréhension mutuelle ne s’exerce pas sur les enfants et les adolescents qui s’identifient comme faisant partie de cette communauté, alors que ce sont eux qui en auraient le plus besoin.

Une étude révèle que 63 % des personnes LGBTQ+ sondées ont déjà été victimes d’homophobie dans le milieu sportif ; et 57 % d’entre elles ont déclaré qu’elles seraient plus enclines à prendre part à des activités sportives si ces dernières étaient plus adaptées à leur communauté. Les jeunes LGBTQ+ ont deux fois plus de risques d’être harcelés ou agressés physiquement. La menace continue qui pèse sur leur sécurité mentale et physique implique que la majorité d’entre eux n’affichent pas ouvertement leur identité de genre ni leur identité sexuelle. En outre, de nombreux entraîneurs peinent à relever le défi consistant à intégrer ces enfants et ces adolescents et à prendre en compte leurs besoins, principalement en raison d’un manque de compétences, de formation et de connaissances.

Contenu du projet

Play Proud est un réseau d'échange axé sur l’entraîneur dont l’objectif est de rendre le sport de base plus inclusif envers la communauté LGBTQ+ (lesbienne, gay, bisexuelle, trans, queer, intersexe et assimilée), en particulier envers les enfants et les adolescents qui ont été exclus de tels programmes par le passé. Les bénéficiaires directs des activités de ce programme sont les entraîneurs qui travaillent auprès d’organisations communautaires dans le monde entier. Ces entraîneurs s’engagent auprès d'enfants et d’adolescents défavorisés en leur offrant un environnement sécurisé sur le terrain de football, afin que ceux-ci puissent former des amitiés et développer des compétences de vie ainsi qu’un sentiment d’acceptation.

Play Proud cible aussi bien les organisations que les programmes en recommandant des politiques explicites et des activités sportives favorisant des procédures plus inclusives, en identifiant et en formant des entraîneurs qui mettront en avant une approche ne faisant pas de différences entre les genres, ce qui bénéficiera à des milliers de jeunes.

Cette année, le programme est composé d'organisations d'Afrique subsaharienne, d'Europe et d'Inde. Deux représentants de chaque organisation participeront à des échanges virtuels, de 5 jours en Afrique du Sud et de 5 jours en Inde, ainsi qu'un mentorat et un soutien continus.

 

Objectifs

Play Proud peut sauver des vies. En 2020 et après, le réseau poursuivra son objectif, à savoir former davantage d’entraîneurs en utilisant une méthode basée sur des faits. Cela permettra de promouvoir Play Proud à travers le monde de façon stratégique. Play Proud aspire à la création d’un réseau mondial constitué des sports de base et des associations LGBTQ+ qui applique sa méthode afin de compter chaque année plus d’entraîneurs et de jeunes.

Nous sommes convaincus que Play Proud peut devenir le principal programme d’inclusion de la communauté LGBTQ+ dans le sport. Davantage d’entraîneurs et d’organisations seront formés pour mettre en œuvre et partager Play Proud, l’objectif étant de poursuivre la création d’un mouvement au sein des communautés locales du monde entier et de veiller à ce que les jeunes LGBTQ+ se sentent en sécurité, représentés et inclus, aussi bien sur le terrain qu'en dehors.

Activitiés du projet

  • Les entraîneurs de football suivent au minimum 100 heures de formation sous la direction d'experts du domaine, participent à des ateliers de renforcement des compétences et à un mentorat virtuel, et observent des programmes sportifs menés par des associations locales.
  • Les entraîneurs de football élaborent des plans d'action sur la question de l’inclusion de la communauté LGBTQ+ dans leurs propres organisations et communautés.
  • Les entraîneurs de football mènent des programmes inclusifs LGBTQ+ à l’intention des enfants et des adolescents, et contribuent avec leurs organisations à l’amélioration des politiques de sauvegarde internes et externes.
  • Les organisations de sport de base renforcent l’inclusion des jeunes LGBTQ+ et améliorent leurs politiques de sauvegarde internes et externes.

 

Resultats attendus

  • Trois organisations de sport de base en Europe et en Asie rejoignent le programme Play Proud.
  • Les entraîneurs des organisations participantes suivent au minimum 100 heures de formation sous la direction d'experts du domaine et participent à des ateliers de renforcement des compétences et à un mentorat virtuel.
  • Le projet a des effets positifs sur la vie de 250 enfants et adolescents défavorisés dans des communautés marginalisées d’Europe et d’Asie.

Partenaires

Un espace sûr pour les jeunes Yézidis déplacés

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Sharya, Duhok Governorate, Iraq
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 619 085
Investissement de la Fondation EUR 120 000
Identifiant du projet 2019558
Partenaires Jesuit Refugee Service Iraq
Catégories Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

À cause de plusieurs décennies de conflits, de violence à grande échelle, de déplacements dus à l’État islamique autoproclamé (ISIS), d’une corruption endémique et d’une instabilité politique permanente, plus de quatre millions de personnes en Iraq ont besoin d’une assistance humanitaire. Selon les Nations Unies, 1,46 million de personnes, dont 46 % de jeunes de moins de 18 ans, sont dans une situation des plus précaires et font face à des « difficultés critiques quant à leur bien-être physique et mental ». Bien que plus de quatre des six millions de personnes déplacées en raison du conflit post-2014 ont pu retourner dans leur région d’origine, les familles qui reviennent dans des zones touchées par les conflits font face à un accès restreint aux services de base et à des risques sécuritaires. Elles sont confrontées à des propriétés détruites, à des infrastructures dans un état critique ainsi qu’à un manque de moyens de subsistance et de ressources financières. Dans certains cas, cette situation entraîne un « déplacement secondaire ».

Plus d’1,4 millions de personnes continuent d’être déplacées, y compris des centaines de milliers de Yézidis ayant survécu au génocide d’août 2014 à Sinjar dans leur sixième année de déplacement dans la province de Dohuk (Kurdistan iraquien). Fin 2019, le nombre de personnes déplacée dans la province de Dohuk était de 319 584, le plus grand nombre après la province de Ninive[1]. En outre, Dohuk accueille plus de 80 000 réfugiés syriens. Près de la moitié des déplacés internes vivent dans l’un des dix-sept camps pour déplacés internes de la province.[3] La majorité d'entre eux vivent dans différents types d’habitations hors des camps, allant d’hébergements loués à des constructions inachevées, en passant par des abris de fortune, comme des tentes. Les déplacés internes vivant hors des camps dans des logements provisoires constituent le groupe le plus vulnérable.

Si les centres urbains comme les villes de Dohuk et de Zakho abritent un plus grand mélange de groupes ethniques et religieux ayant fui les zones de conflits, la grande majorité des déplacés internes vivant dans les camps et en dehors sur le territoire de la province de Dohuk sont des survivants du génocide des Yézidis, qui a été perpétré dans le district de Sinjar, dans la province de Ninive. À ce jour, la ville de Sharya (aussi connue sous le nom de collectivité de Sharya) et les villages environnants abritent le plus grand nombre de déplacés internes (23 940) vivant hors des camps de toute la province de Dohuk, et l’une des plus grandes concentrations à l’échelle du pays.

[1] Voir la Matrice de suivi des déplacements en Iraq de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), disponible sur le site http://iraqdtm.iom.int.

[2] Voir Registered IDPs and Refugees in Kurdistan Region – Iraq for January 2019 (Déplacés internes et réfugiés dans la région du Kurdistan iraquien [janvier 2019]) (en anglais uniquement) sur http://jcc.gov.krd/contents/reports/19-02-2019/1550569468.Total%20No.%20IDPs%20%20Refugees%20for%20January%20in%20Kurdistan%20Region.pdf

[3] Voir Humanitarian Situational Report (SitRep), No. (2-20) for February 2020 (Rapport sur la situation humanitaire, n° (2-20) pour février 2020 (en anglais uniquement) sur le site du ministère de l’Intérieur de la région du Kurdistan iraquien  :  http://jcc.gov.krd/contents/files/25-02-2020/1582612800.Humanitarian%20Situational%20Report%20(2-20)%20for%20February%20%20Kurdistan%20Region%20of%20Iraq.pdf.

[4] Voir Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires : Iraq Humanitarian Needs Overview (HNO) 2020 (Aperçu des besoins humanitaires en Iraq, 2020) (en anglais uniquement) https://reliefweb.int/report/iraq/iraq-humanitarian-needs-overview-2020-november-2019-enarku

[5] Voir la Matrice de suivi des déplacements en Iraq de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 31 décembre 2019, disponible sur http://iraqdtm.iom.int/

Contenu du projet

Outre des activités spécifiques, Jesuit Refugee Service Iraq adopte un modèle de projet unifié « multicouches » qui promeut la compréhension mutuelle, la cohésion sociale et la paix.

Les différents modules et programmes du projet seront complétés par la construction d’un terrain multisports entouré de barrières et d’une annexe avec différents équipements et infrastructures. Ce complexe offrira aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes déplacés internes ou provenant des communautés d’accueil des activités sportives et récréatives supervisées, en toute sécurité. En promouvant l’intégration, il permettra aux jeunes issus de cette population minoritaire de développer leurs compétences sociales, des valeurs fondamentales sur le plan personnel et communautaire et leur esprit d'équipe. Le sport promouvra le bien-être physique et mental des jeunes déplacés, renforcera la cohésion sociale et facilitera la gestion des conflits. Le terrain multisports, infrastructure très attendue, constituera et un espace sécurisé pour aider ces jeunes à entreprendre des activités positives et saines et pour stimuler leur bien-être général, tout en prévenant l’automutilation liée à l’idée de n'avoir aucun avenir.

Les activités éducatives de Jesuit Refugee Service Iraq, la diffusion au sein de la communauté et les services de santé mentale et de soutien psychosocial et côtoieront des séances de sensibilisation ciblées et les efforts déployés sans relâche par les membres de Jesuit Refugee Service Iraq pour rendre visite aux familles déplacées internes. Le terrain multisports et ses infrastructures connexes représentent une réponse combinée au besoin de soigner les traumatismes profondément enfouis dans l’âme personnelle et collective de la population yézidie.

Objectifs

  1. Améliorer le bien-être psychosocial des déplacés internes faisant face à des déplacements prolongés et l'accès de ceux-ci aux services, à l’aide d’urgence et aux réseaux de protection.
  2. Soutenir le droit à l’éducation des enfants et des jeunes adultes en déplacement prolongé en offrant l’accès à une éducation et à un soutien psychosocial de qualité.
  3. Renforcer les capacités de résilience des déplacés internes et améliorer leurs connaissances au moyen d’un accès à des espaces sécurisés, à la formation pour adultes et à des activités de

Activitiés du projet

Les projets et programmes de Jesuit Refugee Service Iraq à Sharya sont axés sur le bien-être des enfants, des adolescents et jeunes adultes traumatisés ayant survécu à un génocide, en les considérant comme une catégorie de déplacés internes à risque. Le terrain multisports proposé et les infrastructures auxiliaires renforceront la capacité de Jesuit Refugee Service Iraq à servir, de façon proactive et globale, la population touchée. Les enfants, adolescents et jeunes adultes déplacés internes vivant hors des camps bénéficieront d’un accès au terrain multisports, ce qui leur permettra de prendre part à des activités récréatives positives et saines. Les interventions à plusieurs niveaux de Jesuit Refugee Service Iraq comprendront :

  • un soutien systématique apporté par les équipes rendant visite aux familles aux survivants du génocide déplacés de façon prolongée ; une assistance de base en argent et en nature, et des dons de denrées alimentaires et non alimentaires ; des soins psychologiques et psychiatriques spécialisés ainsi que psychotropes pour les familles et les individus les plus vulnérables ;
  • un programme d’éducation multisectoriel composé de cours de soutien au cours de l'année scolaire à l’intention de 540 jeunes adultes âgés de 12, 15 et 18 ans ; un programme d’été pour 140 enfants et adolescents, qui inclut des cours de théâtre et de travaux manuels, des séances de sensibilisation à des thèmes importants, ainsi que des activités récréatives ; un jardin d'enfants officiel pour 220 enfants âgés de 4 ou 5 ans, répartis en deux groupes ; des formations pour les enseignants, y compris une formation intensive conduisant à un diplôme universitaire, ainsi que des séminaires sur la protection de l’enfance et les premiers secours psychologiques ;
  • une formation pour adultes et des cours de renforcement des compétences, afin de développer les possibilités d’emploi et de revenus, ainsi que des activités de protection complémentaires afin de contribuer à un meilleur sentiment de bien-être ; des séances de sensibilisation sur des sujets tels que la santé, l’hygiène, la gestion du stress et les compétences parentales, ce qui permettra aux déplacés internes de mieux gérer le déplacement de longue durée ;
  • un service juridique afin que les survivants du génocide sans papiers puissent obtenir une pièce d’identité civile ;
  • un service de soins de base proposé deux fois par semaine par le centre communautaire de Jesuit Refugee Service Iraq à Sharya, en collaboration avec une organisation partenaire ;
  • des mesures de protection, normalisées dans tous les programmes ; et
  • une palette de solutions de transport pour permettre à la population concernée d'accéder aux différents services mentionnés ci-dessus.

Resultats attendus

Le terrain et les infrastructures multisports proposés sont basés sur les meilleures pratiques et les leçons tirées d’un projet de Jesuit Refugee Service Iraq mené précédemment dans la ville d’Ozal (Kasnazan), de 2015 à 2018. Le centre communautaire de Jesuit Refugee Service Iraq à Ozal comprend un terrain de sport qui attire aujourd’hui des centaines d’enfants et de jeunes adultes de plus de 2000 familles déplacées, de différentes origines ethniques, religieuses et sociales. Pendant les heures d’école, le terrain de sport faisait partie intégrante d’un programme éducatif organisé (pour les enfants et les jeunes âgés de 4 à 18 ans) qui complétait l’offre sportive limitée dans les écoles publiques à l’intention des déplacés internes. En outre, le terrain de sport constituait un lieu de socialisation pour les personnes de différentes origines, et un instrument efficace de consolidation de la paix et de cohésion sociale.

Les bénéficiaires immédiats et quantifiables du terrain multisports proposé sont notamment :

  • 220 enfants de l’école maternelle (4-5 ans) pendant les heures d’école
  • 540 enfants du programme éducatif à l’intention des jeunes (12, 15 et 18 ans)
  • 140 enfants du programme d’été de trois mois
  • d’autres enfants et jeunes participant à des activités ponctuelles ou régulières organisées par Jesuit Refugee Service Iraq

Le complexe sera en outre ouvert (sous surveillance) aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes déplacés internes ou des communautés d’accueil. Les utilisateurs seront principalement des déplacés internes vivant hors des camps ainsi que des membres de la communauté d’accueil.

La salle multifonctions adjacente permettra d'accueillir une large palette d'activités, des sports d'intérieur aux projections cinématographiques, en passant par le théâtre, le fitness, les ateliers de sensibilisation et les événements visant à souder la communauté. Elle constituera un environnement sûr et dépourvu d'alcool. La combinaison de zones intérieures et extérieures permettra une utilisation des infrastructures par tous les temps et, surtout, offrira un accès égal aux femmes et aux hommes.

Partenaire

Apporter le changement dans le camp de réfugiés de Palabek

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ouganda
Date de début 01.02.2020
Date de fin 01.04.2021
Coût du projet EUR 34 168
Investissement de la Fondation EUR 34 168
Identifiant du projet 20199933
Partenaires Street Child
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Palabek est l’un des camps de réfugiés les plus récents en Ouganda. Il accueille plus de 50 000 réfugiés venus principalement du Soudan du Sud. Selon le Rapport sur le développement humain 2019 du Programme des Nations Unies pour le développement, 85 % des arrivants sont des femmes et des enfants. En raison du conflit, de nombreux enfants dans le camp ont été traumatisés par la violence et utilisés comme enfants soldats, et ont perdu des êtres chers. Les femmes et les enfants en particulier doivent faire face à la violence et à la discrimination fondées sur le genre. En 2018, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a rapporté 4822 incidents de violence sexuelle et sexiste. La menstruation constitue un tabou culturel qui fait que les filles sèchent les cours, voire abandonnent l’école. En limitant leurs opportunités éducatives et financières, cette discrimination augmente le risque de mariage, d’abus et de grossesse à l'adolescence.

La situation s’est encore aggravée avec la crise de la COVID-19. La fermeture des écoles pendant plus de 9 mois et les 3 mois de confinement ont eu un effet dévastateur pour les familles les plus vulnérables.

 

Contenu du projet

Alors qu’un rapatriement n’est pas envisageable dans un proche avenir et comme les camps de réfugiés accueillent de plus en plus de personnes chaque jour, il est nécessaire de renforcer la cohésion sociale et de tisser des liens plus étroits entre les différentes communautés. Street Child et  African Women and Youth Action for Development (AWYAD)utilisent le sport et des ateliers éducatifs pour promouvoir le bien-être, l'engagement communautaire, la protection de l’enfance et la cohésion sociale, et pour lutter contre les stéréotypes fondés sur le genre. Les deux associations offrent aux enfants l’opportunité d’échapper aux expériences traumatisantes et leur fournissent des espaces sécurisés où s’épanouir. Dans ce projet, le sport ne sera pas limité au cadre scolaire, mais sera aussi proposé sous la forme d’activités extrascolaires, afin de créer un cadre éducatif plus large.

 

Objectifs

  • Inspirer par le sport aussi bien les enfants réfugiés que les enfants de la communauté d’accueil
  • Remédier aux inégalités en matière de participation active des filles au sport
  • Mettre à disposition des espaces sûrs à l’intention des enfants marginalisés
  • Permettre aux écoles de participer davantage à des compétitions inter-/intraclasses locales et régionales
  • Proposer des activités sportives inclusives aux filles et aux garçons, en situation de handicap ou non
  • Former des entraîneurs locaux pour garantir la poursuite du projet à long terme
  • Introduire et développer quatre disciplines sportives dans le camp : le football, le netball, le volleyball et l’athlétisme
  • Construire des infrastructures sportives

Activitiés du projet

  • Former des entraîneurs au sein de la communauté afin qu’ils puissent identifier les risques psychosociaux courus par les enfants et comprendre les moyens d’intervention dans le camp
  • Former des entraîneurs au sein de la communauté sur l’importance de l’inclusion, en particulier pour les filles et les enfants en situation de handicap
  • Former des entraîneurs au sein de la communauté pour qu’ils promeuvent le fair-play, la collaboration, le partage et le respect dans le sport
  • Nouer le dialogue avec les communautés dans dix écoles au sujet de la santé, de l’éducation et de l'inclusion, parallèlement aux activités sportives
  • Equiper 10 écoles avec du matériel sportif pour permettre aux enfants inscrits de pratiquer le football et de volleyball.
  • Organiser des entrainements hebdomadaires dans 10 écoles du camp de réfugiés de Palabek afin de promouvoir le bien-être psychosocial de 8 000 enfants réfugiés et de la communauté d'accueil.

Resultats attendus

  • Cibler 11 000 bénéficiaires, dont 8000 enfants âgés de 6 à 13 ans (60 % de filles et 40 % de garçons), et 3000 membres de la communauté ;
  • 10 % des bénéficiaires sont des enfants en situation de handicap ;
  • comme les habitants de Palabek doivent faire face à des degrés extrêmes de pauvreté et ont autant besoin d'aide que les réfugiés, 30 % des enfants proviennent de la communauté d’accueil.

 

Résultats intermédiaires

  • 10 écoles ont été équipées de matériel sportif
  • 1050 enfants sont inscrits aux activités sportives
  • 6 coachs communautaires ont été recrutés et formés

Partenaire