Apporter le changement dans le camp de réfugiés de Palabek

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ouganda
Date de début 01.02.2020
Date de fin 01.04.2021
Coût du projet EUR 34 168
Investissement de la Fondation EUR 34 168
Identifiant du projet 20199933
Partenaires Street Child
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Palabek est l’un des camps de réfugiés les plus récents en Ouganda. Il accueille plus de 50 000 réfugiés venus principalement du Soudan du Sud. Selon le Rapport sur le développement humain 2019 du Programme des Nations Unies pour le développement, 85 % des arrivants sont des femmes et des enfants. En raison du conflit, de nombreux enfants dans le camp ont été traumatisés par la violence et utilisés comme enfants soldats, et ont perdu des êtres chers. Les femmes et les enfants en particulier doivent faire face à la violence et à la discrimination fondées sur le genre. En 2018, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a rapporté 4822 incidents de violence sexuelle et sexiste. La menstruation constitue un tabou culturel qui fait que les filles sèchent les cours, voire abandonnent l’école. En limitant leurs opportunités éducatives et financières, cette discrimination augmente le risque de mariage, d’abus et de grossesse à l'adolescence.

La situation s’est encore aggravée avec la crise de la COVID-19. La fermeture des écoles pendant plus de 9 mois et les 3 mois de confinement ont eu un effet dévastateur pour les familles les plus vulnérables.

 

Contenu du projet

Alors qu’un rapatriement n’est pas envisageable dans un proche avenir et comme les camps de réfugiés accueillent de plus en plus de personnes chaque jour, il est nécessaire de renforcer la cohésion sociale et de tisser des liens plus étroits entre les différentes communautés. Street Child et  African Women and Youth Action for Development (AWYAD)utilisent le sport et des ateliers éducatifs pour promouvoir le bien-être, l'engagement communautaire, la protection de l’enfance et la cohésion sociale, et pour lutter contre les stéréotypes fondés sur le genre. Les deux associations offrent aux enfants l’opportunité d’échapper aux expériences traumatisantes et leur fournissent des espaces sécurisés où s’épanouir. Dans ce projet, le sport ne sera pas limité au cadre scolaire, mais sera aussi proposé sous la forme d’activités extrascolaires, afin de créer un cadre éducatif plus large.

 

Objectifs

  • Inspirer par le sport aussi bien les enfants réfugiés que les enfants de la communauté d’accueil
  • Remédier aux inégalités en matière de participation active des filles au sport
  • Mettre à disposition des espaces sûrs à l’intention des enfants marginalisés
  • Permettre aux écoles de participer davantage à des compétitions inter-/intraclasses locales et régionales
  • Proposer des activités sportives inclusives aux filles et aux garçons, en situation de handicap ou non
  • Former des entraîneurs locaux pour garantir la poursuite du projet à long terme
  • Introduire et développer quatre disciplines sportives dans le camp : le football, le netball, le volleyball et l’athlétisme
  • Construire des infrastructures sportives

Activitiés du projet

  • Former des entraîneurs au sein de la communauté afin qu’ils puissent identifier les risques psychosociaux courus par les enfants et comprendre les moyens d’intervention dans le camp
  • Former des entraîneurs au sein de la communauté sur l’importance de l’inclusion, en particulier pour les filles et les enfants en situation de handicap
  • Former des entraîneurs au sein de la communauté pour qu’ils promeuvent le fair-play, la collaboration, le partage et le respect dans le sport
  • Nouer le dialogue avec les communautés dans dix écoles au sujet de la santé, de l’éducation et de l'inclusion, parallèlement aux activités sportives
  • Equiper 10 écoles avec du matériel sportif pour permettre aux enfants inscrits de pratiquer le football et de volleyball.
  • Organiser des entrainements hebdomadaires dans 10 écoles du camp de réfugiés de Palabek afin de promouvoir le bien-être psychosocial de 8 000 enfants réfugiés et de la communauté d'accueil.

Resultats attendus

  • Cibler 11 000 bénéficiaires, dont 8000 enfants âgés de 6 à 13 ans (60 % de filles et 40 % de garçons), et 3000 membres de la communauté ;
  • 10 % des bénéficiaires sont des enfants en situation de handicap ;
  • comme les habitants de Palabek doivent faire face à des degrés extrêmes de pauvreté et ont autant besoin d'aide que les réfugiés, 30 % des enfants proviennent de la communauté d’accueil.

 

Résultats intermédiaires

  • 10 écoles ont été équipées de matériel sportif
  • 1050 enfants sont inscrits aux activités sportives
  • 6 coachs communautaires ont été recrutés et formés

Partenaire

Living Together (Vivre ensemble) – Grèce

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Grèce
Date de début 16.09.2019
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 467 500
Investissement de la Fondation EUR 300 000
Identifiant du projet 2019023
Partenaires Aiolikos FC, Cosmos FC, the Barça Foundation, Movement on the Ground, Iliaktida, Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés - HCR
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Plus de 45 % des réfugiés et des migrants arrivés en Grèce en 2019 ont débarqué sur Lesbos, une île grecque séparée de la Turquie par un canal de 10 km qui compte 88 000 habitants. En hiver, des incidents en mer surviennent presque tous les jours. De nombreuses personnes perdent la vie suite à des naufrages au large des côtes.

L’afflux croissant de nouveaux arrivants a exercé une pression extrême sur l’île, où l’on recense plus de 40 000 réfugiés et migrants, malgré une capacité d’accueil officielle limitée à 2800 places. Environ 18 000 personnes sont regroupées dans le camp de Mória (d’une capacité de 2300 places) et 2500 dans celui de Kara Tepe. Ces sites officiels d’accueil et d’enregistrement sont saturés, si bien que des abris de fortune ont été construits dans une oliveraie jonchée de détritus autour du camp.

Le nombre de réfugiés et de migrants sur les îles est extrêmement élevé, et le manque criant d’abris, d’installations sanitaires et d’une gestion de site appropriés les expose à des risques majeurs. Les réfugiés et les migrants sont majoritairement des familles, et un tiers de la population est constitué d’enfants, la plupart âgés de moins de 12 ans. Des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants vivent actuellement dans de petites tentes, exposés au froid et à la pluie, avec un accès limité, voire inexistant, à du chauffage, de l’électricité ou de l’eau chaude.

Les conditions d’hygiène et d’assainissement sont déplorables. De plus, les retards dans les enregistrements à Mória et à Kara Tepe et le surpeuplement des installations d’accueil ont entraîné des tensions entre les groupes de réfugiés ainsi qu’entre les réfugiés et la police. Vers la fin de l’année 2019, les communautés locales ont également commencé à protester et à réclamer que des mesures urgentes soient prises pour soulager la pression sur l’île. Les tensions s’exacerbent entre les locaux et les demandeurs d’asile qui arrivent de Turquie en bateau. L’hostilité à l’égard des migrants s’est accrue, et les organisations non gouvernementales sont également ciblées.

 

Le projet Live Together est constitué de trois sous-projets

1) Two teams, one world (Deux équipes, un monde)

  • Coût du sous-projet : EUR 119 000
  • Financement de la Fondation : EUR 119 000
  • Partenaires : Aiolikos FC et Cosmos FC

Contexte

Le Cosmos FC, un club de football de réfugiés, a été fondé en septembre 2016 à l’initiative d’un natif de Lesbos, un ancien footballeur qui a vu le potentiel du sport pour atténuer les tensions générées par la crise des réfugiés sur l’île. Le football peut être bien plus qu’un simple sport. Depuis 2016, le club a accueilli plus de 400 adultes et mineurs – y compris des filles, et sans distinction de religion et d’origine ethnique – issus de 17 pays.

Au cours des deux années et demie passées, le Cosmos FC a constitué un refuge pour les personnes arrivées à Lesbos (l’île qui compte la plus grande population de réfugiés en Grèce) sur leur route vers la « terre promise ». Les entraînements réguliers et les matches amicaux contre des clubs locaux leur apportent un semblant de normalité. Dans le même temps, le club a gagné l’estime et le respect de la population locale de Lesbos.

En janvier 2019, Francis Kalombo, un jeune Congolais de 15 ans membre du Cosmos FC, est devenu le premier réfugié à obtenir une licence officielle pour jouer dans un club européen, l’Aiolikos FC. Son histoire est tout de suite devenue virale et s’est propagée dans toute la Grèce et au-delà, aidant ainsi les locaux et les réfugiés à attirer ensemble l'attention sur les difficultés des réfugiés pour accéder au sport. Par la suite, le Parlement grec a adopté une loi accordant le droit de participer à des matches de championnat et de coupe amateurs non seulement aux réfugiés statutaires, mais aussi aux demandeurs d’asile, aux personnes apatrides et aux migrants détenteurs d’un permis de séjour ou qui en ont fait la demande.

Contenu du projet

À travers le projet « Two teams, one world », l’Aiolikos FC et le Cosmos FC collaborent avec la Fondation UEFA pour l’enfance en vue de soutenir un plus grand nombre de jeunes réfugiés, y compris des mineurs non accompagnés, des adolescents et de jeunes adultes.

Le projet permettra à 250 à 300 mineurs non accompagnés et autres réfugiés âgés de 13 à 18 ans d’en apprendre davantage sur le football grâce à des séances d’entraînement régulières. La pratique suivie d’une activité physique contribuera à améliorer leur santé physique et mentale, et le football, en tant que sport d’équipe, leur permettra de développer un sentiment d’appartenance, de découvrir le travail d’équipe et de renforcer leur confiance en eux.

Les matches amicaux contre des clubs locaux seront associés à des sorties pédagogiques pour faire connaître aux réfugiés les sociétés et les modes de vie grecs et européens dans le but de les aider à s’adapter et à s’intégrer plus facilement. Des réfugiés et des Grecs de toutes origines joueront ensemble, indépendamment de toute considération politique, religieuse ou ethnique, brisant ainsi les clivages éventuels entre les réfugiés et les locaux, et leur offrant une occasion idéale pour apprendre à se connaître.

Un tournoi annuel (la Cosmos Cup) sera également organisé, auquel participeront des clubs nationaux ou locaux, selon les fonds disponibles, dans le but de lutter contre l’exclusion sociale et les préjugés négatifs sur les réfugiés au sein de la société.

Objectifs

  • Améliorer les conditions de vie des réfugiés et garantir leur droit fondamental au développement personnel par le sport et les interactions sociales.
  • Créer un environnement stable dans lequel les jeunes réfugiés puissent surmonter leurs troubles psychologiques et développer leur confiance en eux.
  • Cultiver un esprit d’équipe et de solidarité.
  • Intégrer les réfugiés dans une société européenne et le football grand public.
  • Atteindre les femmes et les filles réfugiées, dont la plupart n’ont pas eu la possibilité de jouer au football ni à aucun autre sport dans leur pays d’origine en raison du contexte culturel et/ou religieux.
  • Lutter contre l’exclusion sociale et l’hostilité vis-à-vis des réfugiés dans la société.
  • Utiliser les séances d’entraînement régulières et les tournois pour offrir aux réfugiés et aux locaux des occasions de jouer ensemble.
  • Servir de programme pilote, sensibiliser le public à la question, encourager et aider d’autres clubs à lancer des programmes similaires, en particulier sur les autres îles du nord de la mer Égée (Samos, Chíos) qui hébergent un grand nombre de réfugiés.

Activités du projet

  • Partage de connaissances entre le Cosmos FC et l’Aiolikos FC, le seul club de football professionnel sur Lesbos.
  • Séances régulières d’entraînement de football pour 300 mineurs non accompagnés et adolescents réfugiés de 13 à 18 ans.
  • Sorties pédagogiques combinées avec des matches amicaux contre des équipes locales.
  • Tournoi de la Cosmos Cup.
  • Encouragement d’autres clubs et camps de réfugiés à lancer des projets similaires, en particulier sur les autres îles du nord de la mer Égée (Samos, Chíos) qui hébergent également un grand nombre de réfugiés.

Résultats attendus

  • Séances régulières d’entraînement de football pour au moins 300 mineurs non accompagnés et adolescents réfugiés de 13 à 18 ans.
  • Un tournoi annuel de la Cosmos Cup.
  • Chaque année, au moins quatre sorties pédagogiques combinées avec des matches amicaux contre des équipes locales.
  • Participation accrue des filles.
  • Mise en place de programmes similaires dans d’autres clubs de football.

 

2) FutbolNet: du sport, des compétences de vie et des valeurs pour les mineurs réfugiés non accompagnés

  • Coût du sous-projet : EUR 167 500
  • Financement de la Fondation : EUR 45 400
  • Partenaires : Fondation du Barça, Movement on the Ground et Iliaktida

Contexte

Dans le contexte des réfugiés, les mineurs non accompagnés sont des enfants et des jeunes de moins de 18 ans qui se rendent en Europe sans famille ni réseaux de soutien social. En 2019, le nombre d’enfants réfugiés présents dans les centres d’accueil et d’identification ainsi que sur les sites d’hébergement en Grèce était estimé à 21 000, dont quelque 3500 mineurs non accompagnés. Ces enfants languissent dans ces centres, sous garde protectrice ou en détention protectrice, dans des refuges pour mineurs non accompagnés ou sur des listes d’attente pour un refuge. Ils sont confrontés à un ensemble unique de difficultés et sont de ce fait considérés comme les plus vulnérables de tous les réfugiés.

Ce projet FutbolNet propose d’intervenir auprès de mineurs non accompagnés sur l’île grecque de Lesbos.

Contenu du projet

Avec le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance, la Fondation du Barça proposera une initiative sportive socio-éducative d’une année à l’intention de mineurs réfugiés non accompagnés sur l’île de Lesbos. Cette initiative a pour but de créer des espaces sécurisés pour améliorer le bien-être physique et émotionnel des mineurs non accompagnés ainsi que pour favoriser leurs interactions sociales et leur inclusion. Elle s’articule autour du programme FutbolNet, qui inculque les valeurs du FC Barcelone et des compétences de vie grâce au sport et à des jeux coopératifs.

Ce projet s’appuie sur un projet existant par lequel Movement on the Ground propose un entraînement FutbolNet quotidien aux enfants du camp de réfugiés de Kara Tepe et à une école locale. La Fondation UEFA pour l’enfance apportera son soutien à Movement on the Ground en vue d’accueillir 150 mineurs non accompagnés de Mória dans son programme. Elle apportera aussi son aide à une nouvelle ONG, Iliaktida, qui souhaite commencer à proposer le programme FutbolNet à 45 mineurs non accompagnés de ses centres. À cette fin, 40 entraîneurs et éducateurs grecs et réfugiés seront formés à la méthodologie afin qu’ils disposent des connaissances, compétences et outils nécessaires pour proposer le programme dans son intégralité.

Objectifs

  • Créer des espaces sécurisés et adaptés pour permettre à 195 mineurs non accompagnés d’apprendre, de jouer et de partager leurs expériences.
  • Améliorer le bien-être physique et émotionnel des mineurs non accompagnés en développant leur confiance en eux et leur estime d’eux-mêmes, et en réduisant leur peur et leur stress.
  • Favoriser les interactions sociales positives et l’inclusion sociale chez les mineurs non accompagnés.

Activités du projet

  • Séminaires de formation FutbolNet en présence de collaborateurs et de bénévoles de Movement on the Ground et d’Iliaktida afin de transmettre les connaissances, compétences et outils nécessaires pour proposer la méthodologie FutbolNet.
  • Mise en œuvre du programme FutbolNet auprès de mineurs non accompagnés de Mória au sein de la Spanos Academy (Movement on the Ground).
  • Mise en œuvre du programme FutbolNet auprès de mineurs non accompagnés hébergés dans des foyers d’Iliaktida à Mytilène et au sein de la Spanos Academy (Iliaktida).

Résultats attendus

  • Des espaces sécurisés, accessibles et régulièrement disponibles pour apprendre, jouer et échanger.
  • Un renforcement des compétences du personnel et des entraîneurs travaillant avec des mineurs non accompagnés.
  • Les mineurs non accompagnés ont acquis et renforcé leurs capacités de communication, leur estime d’eux-mêmes et leur confiance en eux, et développé des valeurs.
  • Les mineurs non accompagnés participent à la vie de leur communauté et s’y sentent à l’aise.

 

3) Soutien en faveur des écoles: rénovation d'installations sportives

  • Coût du sous-projet : EUR 73 000
  • Financement de la Fondation : EUR 73 000
  • Partenaires : Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR)

 

La Fondation UEFA pour l’enfance a en outre choisi de soutenir le pays d’accueil, saturé face à la situation, et d’aider ses écoles par les mesures suivantes :

  • fourniture d’équipements sportifs et de matériel pour des activités de football et autres, y compris des ballons, des dossards, des cônes, des sifflets, des chronomètres, des pompes à ballon et des buts pliables ;
  • rénovation d’installations sportives afin d’offrir aux enfants des infrastructures fiables et sûres.

Les écoles ciblées par ce dernier volet du projet sont des écoles primaires qui accueillent des enfants locaux et des enfants réfugiés, et le but poursuivi est de contribuer à la cohésion sociale chez les jeunes.

 

Partenaires

Logo - aio

Futurs leaders du RDC

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Kalebuka, République démocratique du Congo
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 76 740
Investissement de la Fondation EUR 18 000
Identifiant du projet 2019997
Partenaires Fondation Georges Malaika
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Malgré le fait que la République démocratique du Congo (RDC) soit l’un des pays les plus riches du monde du fait de ses ressources naturelles, une grande majorité de sa population vit dans l’extrême pauvreté. Cette situation concerne notamment la région de Kalebuka (Lubumbashi), dans la partie sud-est de la RDC, dans laquelle de nombreux services font défaut. Le quartier de Munama, dans lequel se trouve le Centre communautaire Football for Hope de Kalebuka, présente l’un taux d’alphabétisation les plus bas du pays (source : Fondation Georges Malaïka). De plus, les décennies de conflits en RDC ont entraîné le déplacement de nombreux Congolais dans cette région, où des familles manquent souvent d’argent pour satisfaire leurs besoins de base, comme l’éducation et la santé. Cette situation a également conduit à des problèmes de santé, comme la malaria, les problèmes liés à la santé reproductive, le VIH/SIDA et d’autres maladies sexuellement transmissibles (MST). Les membres de la communauté manquent d’éducation et d’occasions pour s’épanouir, ce qui ne leur permet pas d’apporter des changements significatifs dans leur communauté.

Contenu du projet

La Fondation Georges Malaïka croit à l’énorme potentiel de la population congolaise pour apporter des changements à leurs conditions de vie. Elle soutient les jeunes de Kalebuka à devenir les futurs leaders qui amèneront des changements positifs dans leur communauté. Pour remplir cette mission, la fondation offre l’accès à de nombreux sports, dont le football, le basketball, le tennis et le volleyball. Grâce au centre communautaire, les jeunes de Kalebuka ont accès à des programmes sportifs qui n’étaient pas à leur disposition auparavant. Le centre permet aux filles et aux garçons de jouer au football et d’assister à des matches et à des tournois. Ils bénéficient d’entraînements de football mixtes avec des pairs, sous la direction d’un entraîneur, ce qui leur offre un terrain commun pour établir des rapports et des liens de confiance avec les autres. La fondation a aussi développé des jeux et des activités sportives qui abordent des sujets en rapport avec les enfants, comme la résolution de conflit, la santé et le bien-être, et l’égalité des sexes.

Objectifs

  • Aider les jeunes vivant à Kalebuka à accéder à des possibilités éducatives et à devenir financièrement autonomes afin qu’ils puissent apporter un changement positif dans leur communauté
  • Utiliser les activités sportives pour contribuer à changer les convictions et les pratiques intériorisées des membres de la communauté, comme l’inégalité des sexes et les conflits ethniques
  • Améliorer les questions sanitaires en donnant aux jeunes les moyens de rester actifs et en bonne santé

Activitiés du projet

Les activités de la Fondation Georges Malaïka se concentrent sur trois domaines principaux :

  • Leadership et compétences de vie :

La fondation forme les participants à devenir des entraîneurs et les aide à développer des capacités de leadership grâce au sport. Elle attache de l’importance à faire participer des garçons et des filles aux activités afin de promouvoir l’égalité des sexes.

 

  • Santé :

La fondation a développé un programme divertissant qui donne aux participants l’occasion d’avoir des discussions ouvertes et franches sur des sujets de santé actuels, comme le VIH/SIDA, la malaria et le bien-être général. Les entraîneurs sont formés pour animer des ateliers sur ces sujets, et les activités de football sont utilisées pour véhiculer les messages sociaux.

  • Amélioration du parcours de vie :

De nombreux bénéficiaires de la fondation viennent de familles touchées par la maltraitance des enfants et la violence domestique. En fournissant des informations et des outils permettant aux jeunes d’exprimer ce qu’ils ressentent et de résoudre calmement un conflit, la fondation entend mettre en route des changements qui vont influencer leur avenir de manière positive, et conduire à une diminution des conflits et des cas de violence dans toute la communauté.

Resultats attendus

RÉSULTAT/OBJECTIF

BASE : CIBLE :

Augmenter les capacités de leadership des jeunes par des programmes d’entraînement, en vue d’accroître le nombre de pairs leaders et entraîneurs

10 15

Créer un espace sûr pour discuter des questions de santé et augmenter le nombre de jeunes prenant part à des séances de sport basées sur la santé

64 80

Améliorer le parcours de vie en changeant de manière positive la mentalité des jeunes en ce qui concerne la résolution de conflits, la consommation de drogues et d’alcool, la violence domestique, etc. et augmenter le nombre de jeunes qui participent à des sessions de formation sur les expériences de vie

90 115

Partenaire

Employabilité des mineurs non accompagnés basée sur le sport

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Espagne, Grèce, Italie
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 300 000
Investissement de la Fondation EUR 100 000
Identifiant du projet 20200239
Partenaires FC Barcelona Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Les réfugiés mineurs non accompagnés ne bénéficient pas d’un contexte familial qui leur permet de développer les compétences sociales et comportementales nécessaires pour trouver un emploi et pour la vie d’adulte. Les études montrent l’importance des programmes qui se concentrent sur les compétences à faire valoir sur le marché de l’emploi pour les jeunes migrants vivant dans des centres d’hébergement. Lorsqu’un réfugié mineur non accompagné atteint l’âge de 18 ans et quitte le centre, il doit faire face au problème de la transition vers l’autosuffisance. L’emploi est donc crucial dans ce processus de transition, et ces jeunes adultes ont besoin de conseils, d’encadrement, d’informations et d’outils pour apprendre à subvenir à leurs propres besoins.

Contenu du projet

Le projet de la Fondation du Barça a pour but de développer, de tester et d’évaluer une nouvelle méthodologie basée sur le sport qui introduit et améliore les connaissances, les compétences et les réseaux nécessaires pour trouver un emploi. Il est spécifiquement adapté à des mineurs non accompagnés de 16 à 18 ans et à des jeunes migrants de 18 à 21 ans qui présentent un risque élevé d’exclusion sociale.

La méthodologie reflète la réalité et les besoins quotidiens de cette population spécifique en développant des habitudes, des comportements et des compétences de vie qui favorisent l’employabilité :

  • auto-organisation
  • développement professionnel
  • prise de décision et résolution de problèmes
  • travail d'équipe
  • communication
  • persévérance
  • flexibilité
  • responsabilité individuelle et collective

Objectifs

Le projet a pour but de lutter contre l’exclusion sociale et éducative des réfugiés mineurs non accompagnés et des jeunes migrants.

 

Activitiés du projet

Développement de la nouvelle méthodologie :

  • concevoir et développer une nouvelle méthodologie basée sur le sport pour développer l’employabilité des réfugiés mineurs non accompagnés et des jeunes migrants
  • identifier les informations, les compétences et les réseaux les plus pertinents afin d’équiper les réfugiés mineurs non accompagnés et les jeunes migrants à entrer sur le marché du travail en Europe
  • concevoir et développer du nouveau matériel de formation

Formation des entraîneurs et des éducateurs à la nouvelle méthodologie :

  • organiser des séminaires de formation via des entraîneurs et des éducateurs venant d’organisations partenaires de la mise en œuvre dans les pays de transit et de destination en Europe
  • équiper les entraîneurs et les éducateurs avec le matériel de méthodologie essentiel et développer un calendrier du programme pilote

Contrôle de la mise en œuvre de la méthodologie :

  • développer une série d’indicateurs afin d’évaluer l’impact social de la nouvelle méthodologie
  • faciliter les échanges et la communication parmi les entraîneurs et les éducateurs de chaque contexte de mise en œuvre afin d’encourager le partage des enseignements et des expériences
  • mettre les réfugiés non accompagnés et les jeunes migrants en relation avec des entreprises susceptibles de pouvoir leur offrir un emploi (premier test en Catalogne)

Évaluation, reporting et communication :

  • promouvoir la visibilité et la compréhension du programme à l’échelle internationale
  • réaliser une évaluation avec les données récoltées de chaque lieu de mise en œuvre pilote
  • produire un rapport sur l’impact de la méthodologie et formuler des recommandations pour la mise en œuvre future

Resultats attendus

  • Une nouvelle méthodologie basée sur le sport pour développer l’employabilité des réfugiés mineurs non accompagnés et des jeunes migrants, développée et testée dans les pays de transit et de destination en Europe
  • Un panel d’entraîneurs et d’éducateurs dans les pays de transit et de destination formés à la nouvelle méthodologie
  • Un groupe de bénéficiaires (réfugiés mineurs non accompagnés et jeunes migrants) disposant de bonnes connaissances, compétences et réseaux pour la recherche d’un emploi
  • Une série de nouveaux indicateurs qui évaluent l’impact social de la nouvelle méthodologie sur des réfugiés mineurs non accompagnés et des jeunes migrants
  • Relations professionnelles renforcées afin de combler l’écart entre les réfugiés mineurs non accompagnés/jeunes migrants et les employeurs
  • Développement des compétences du personnel et des entraîneurs d’organisations clés travaillant avec et pour les réfugiés mineurs non accompagnés et les jeunes migrants
  • Réseautage, partage des bonnes pratiques et génération de connaissances entre les organisations clés travaillant avec et pour les réfugiés mineurs non accompagnés et les jeunes migrants

Partenaire

Génération SPORT

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Arménie
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 37 096
Investissement de la Fondation EUR 32 077
Identifiant du projet 2019483
Partenaires Fondation Arménienne pour le Développement Durable (FADD)
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Depuis 2018, l'Arménie a entamé de très grands changements sur les plans économique et social, en mettant l’accent sur l'éducation des enfants et des jeunes.

Pendant longtemps, l'éducation physique a été ignorée dans les écoles du pays, alors que cette discipline est importante pour le développement physique et psychologique des jeunes. Par conséquent, beaucoup d'écoles manquent cruellement d’infrastructures et de matériel pour la pratique du sport. Les salles de sport existantes se sont dégradées au fil des années, et beaucoup sont en très mauvais état.

Les méthodes d'enseignement sont elles aussi devenues obsolètes. Ces conditions n’encouragent pas les élèves à faire du sport.

Contenu du projet

Depuis sa création, la Fondation Arménienne pour le Développement Durable est très engagée dans le domaine de l'éducation. En mettant en œuvre ce projet, elle souhaite trouver des solutions aux problèmes décrits.

La pratique régulière du sport permet d'intégrer des valeurs par le jeu, telles que le respect, l’esprit d’équipe, l’assiduité, la politesse et l’investissement personnel, toutes indispensables à l’insertion sociale et professionnelle des jeunes.

Objectifs

L'objectif général du projet est de promouvoir l'activité sportive auprès de la jeunesse arménienne.

Objectif spécifique : motiver les enfants et les aider à réaliser leur potentiel à travers les deux volets du projet.

1) Équiper des salles de sport pour quinze écoles ayant au moins 350 élèves. La priorité sera donnée aux écoles des zones rurales et aux écoles qui accueillent des élèves handicapés.

2) Organiser une compétition sportive au niveau national qui sera renouvelable tous les ans.

Activitiés du projet

C’est un projet d’envergure nationale composé de deux volets :

Dans le cadre du premier volet, les écoles seront invitées à produire une courte vidéo amateur concernant l’école, la vie scolaire, l’engagement des élèves dans la communauté et la protection de l’environnement. Elles devront démontrer leur motivation, en exposant par exemple leurs acquis dans le domaine du sport. La FADD, avec le Ministère de l'éducation, des sciences et du sport, se chargera de la présélection des écoles. Elle visitera les écoles présélectionnées afin de constater l’état des salles de sport et des équipements.

Un jury (au moins cinq personnes) composé de membres du conseil d’administration de la FADD et du Ministère de l'éducation, des sciences et du sport sélectionnera, selon un barème d'évaluation préalablement défini, les quinze écoles qui recevront des équipements sportifs.

Le second volet du projet consiste à établir un mois sportif dans l’année, durant lequel les écoles seront amenées à organiser différentes manifestations sportives, à montrer leurs engagements en faveur de la communauté et de la protection de l’environnement.

Une compétition sportive sera organisée dans le cadre du projet et ouverte à toutes les écoles du pays. La compétition sera organisée en plusieurs étapes et nécessitera une inscription préalable. La liste des épreuves sera validée par le Ministère de l'éducation, des sciences et du sport.

Les huit meilleures écoles se disputeront les trois places gagnantes lors de la grande compétition organisée à l’issu du mois sportif.

Les gagnants se verront remettre des prix (équipements de sport individuels, coupe, certificat, etc.).

Afin d'encourager les participants à la compétition, des personnalités sportives seront invitées à partager leurs expériences, à souligner l'importance du sport dans la vie et à expliquer aux élèves le rôle qu'ils peuvent jouer comme moteurs du changement social.

Resultats attendus

  • Quinze écoles, prioritairement des régions rurales, recevront des équipements sportifs.
  • Une compétition sportive annuelle sera mise en place.
  • Bénéficiaires directs du premier volet : 5250 (15 x 350) élèves.
  • Bénéficiaires directs du second volet : 30 000 élèves.

Partenaire

Des buts pour mon avenir III

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Autriche
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 250 000 par an
Investissement de la Fondation EUR 100 000
Identifiant du projet 2019525
Partenaires Mentor Management-Entwicklung-Organisation GmbH & Co
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

De 2006 à 2016, 10,9 % en moyenne des jeunes Viennois âgés de 15 à 24 ans (soit 21 800) étaient hors du système scolaire, sans emploi ou sans formation (population dite NEET).

Le projet « Des buts pour mon avenir III » («Tore für meine Zukunft III ») s’inscrit dans la continuité de deux projets précédents et vise à soutenir les jeunes NEET en utilisant le football pour favoriser leur participation et leur intégration à la vie en société.

Groupe cible : les jeunes NEET entre 14 et 18 ans (voire jusqu’à 23 ans) qui :

  • n’ont pas (encore) terminé la scolarité obligatoire ;
  • ont besoin d’une structure au quotidien ;
  • sont menacés d’une exclusion immédiate ;
  • ont grandi au domicile des parents ayant eux-mêmes connu des situations professionnelles difficiles et incertaines ;
  • viennent de familles ayant eu peu accès à la culture ;
  • font partie de minorités ethniques ou ne sont pas citoyens de l’UE-27 ;
  • présentent des problèmes sur différents plans ayant mené à une exclusion ;
  • ont connu des expériences négatives dans le système scolaire (absentéisme, exclusions temporaires, etc.) ;
  • ont des troubles comportementaux.

Contenu du projet

Le projet est multidimensionnel :

  • Sessions d’entraînement de football deux fois par semaine, incluant des compétitions et des tournois de football
  • Multiples activités sportives deux fois par semaine : escalade, jonglage, natation
  • Entraînement individuel (une fois par semaine) et soutien psychologique
  • Encadrement éducatif et professionnel et enseignement correctif
  • Conseils en entraînement et ateliers, avec le soutien de la Fédération autrichienne de football (ÖFB)

Les jeunes font l’objet d’une grande attention individuelle. Notre équipe est disponible quasiment 24 h/24 pour les garçons et les filles, créant ainsi un réseau très soudé, où aucun participant ne peut échouer.

Objectifs

  • Préparation au retour à l’école : résoudre les retards de langage, réduire les déficits spécifiques à l’école, réintégrer les jeunes dans l’éducation ou la formation, promouvoir les compétences sociales
  • Exploitation du potentiel de développement personnel
  • Orientation scolaire et professionnelle
  • Création d’un réseau stable et durable
  • Rattachement à un club de football

Activitiés du projet

  • Entraînement de football professionnel de haut niveau deux fois par semaine, avec des sessions de trois heures
  • Variété de sports : natation, basketball, volleyball, tennis de table, escalade, bowling, minigolf, frisbee, et plus encore ; 3 heures par semaine
  • Tournois communs, matches amicaux et entraînement avec des clubs
  • Participation à la « Kleinfeld-Liga » (ligue de football de Vienne)
  • Activités communes avec l’équipe : cinéma, excursions, visites d’entreprise, ateliers, entraînement au jonglage, etc.
  • Approvisionnement en équipement d’entraînement
  • Maillots, chaussures de foot et protège-tibias
  • Supervision et formation, soutien scolaire
  • Soutien social et travail social
  • Soutien psychologique
  • Coaching et aide à l’emploi
  • Travail de rattrapage pour la scolarité obligatoire
  • Coaching individuel
  • Langue allemande
  • Soutien parental et soutien social

Resultats attendus

  • Hausse de la participation : 166 personnes (129 garçons et 37 filles) actuellement
  • Taux de réalisation des objectifs (éducation, école) : 90,96 %

Partenaire

Campus Busajo : l’égalité des chances par le sport

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ethiopie
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 99 221
Investissement de la Fondation EUR 65 000
Identifiant du projet 2019659
Partenaires Busajo Onlus
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Le Campus Busajo est un projet socio-éducatif destiné aux enfants des rues vivant à Sodo, en Éthiopie, et dans les régions rurales avoisinantes. Il a pour but de favoriser la réinsertion, la prévention et le retour dans la famille, aidant ainsi les bénéficiaires à retrouver leur dignité et leur confiance en l’avenir. Selon les estimations, Sodo compte environ 3000 enfants des rues.

Au sein du Campus Busajo, le sport occupe une place centrale non seulement en tant qu’activité éducative favorable à l’épanouissement physique et émotionnel, mais aussi comme activité sociale transmettant les règles du vivre ensemble et de la communauté.

Contenu du projet

Le soutien de la Fondation permettra au Campus Busajo de construire une salle de sport avec vestiaires et sanitaires, de mettre ses terrains et équipements sportifs à disposition des enfants et adolescents des programmes non-résidentiels et des communautés voisines, ainsi que de promouvoir l’égalité des chances à travers le langage universel du sport.

Grâce à cette salle de sport, le campus pourra offrir une plus grande variété d’activités sportives favorisant le développement des capacités motrices et sociales, et ce désormais aussi pendant les longues périodes de fortes pluies typiques du climat éthiopien. En outre, les vestiaires et les sanitaires permettront aux animateurs du projet d’enseigner et de promouvoir des règles et bonnes pratiques d’hygiène quotidienne auprès des résidents du Campus Busajo et d’autres utilisateurs.

Le projet du Campus Busajo a pour but d’encourager la socialisation et l’intégration des enfants des rues qui y résident, avec l’aide d’invités qui se sont intégrés avec succès dans la société (par ex. des étudiants à l’université et des enfants n’ayant pas de problème social particulier), offrant ainsi des perspectives positives à ceux qui demeurent socialement vulnérables.

Ce projet propose également des activités éducatives aux enfants victimes de marginalisation sociale vivant en dehors du campus, afin d’offrir un parcours éducatif à autant d’enfants que possible et de solliciter la participation de la communauté environnante.

Ainsi, le sport devient un vecteur social déterminant qui crée des liens émotionnels forts et des relations humaines favorisant le respect et la tolérance.

L’intégration des filles victimes de marginalisation sociale et culturelle fait en outre l’objet d’une attention particulière car elles ont besoin d’un accompagnement spécial sur les plans psychologique, social et physique, et doivent apprendre à prendre soin d’elles-mêmes.

 

Objectifs

  • Améliorer les conditions socio-éducatives pour les enfants des rues de Sodo, leur permettre de sortir de l’exclusion sociale pour de bon et leur offrir de meilleures perspectives, un plus grand sentiment de dignité et une plus grande confiance en l’avenir
  • Enseigner les bases de l’hygiène et améliorer les conditions et les pratiques chez les résidents et les visiteurs du campus
  • Aider les enfants et adolescents à développer leurs capacités motrices en permettant la pratique d’activités sportives même pendant la saison des pluies
  • Développer les compétences interpersonnelles des filles et des garçons sur le Campus Busajo
  • Promouvoir l’égalité des chances pour les filles et les garçons, enseigner les principes de tolérance et de respect, et améliorer la capacité de socialisation des enfants
  • Encourager le contact entre les enfants et adolescents du campus et ceux de la communauté environnante

Activitiés du projet

  • Construction d’une salle de sport avec vestiaires et sanitaires
  • Activités d’éducation physique pour les résidents du Campus Busajo, prévoyant l’utilisation des terrains de sport existants (volley, football, basket)
  • Autres activités éducatives informelles (récréation et jeux, activités agricoles) pour les résidents du Campus Busajo
  • Extension du projet aux non-résidents et ajout de nouvelles disciplines sportives en salle pour les résidents et non-résidents (gymnastique, arts martiaux)
  • Sensibilisation et promotion de l’égalité des chances par le sport.

 

Resultats attendus

  • La construction d’une salle de sport permettra de continuer les activités tout au long de l’année, même pendant la saison des pluies, et de diversifier l’offre sportive, dans l’optique de favoriser le développement des capacités motrices des enfants et de lutter plus efficacement contre les maladies telles que le rachitisme
  • Promotion d’une bonne hygiène personnelle grâce à la construction de vestiaires et de sanitaires
  • Mise en œuvre d’un parcours éducatif faisant appel au sport pour promouvoir l’égalité des chances ainsi que le contact entre les enfants des rues vivant sur le campus et la communauté environnante
  • Bénéficiaires : 100 enfants des rues (résidents du Campus Busajo) et 100 enfants non-résidents (utilisateurs extérieurs)

Partenaire

Entraineur pour la vie

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Indonesie
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 727 177
Investissement de la Fondation EUR 144 500
Identifiant du projet 2019854
Partenaires The Arsenal Foundation and Save the Children
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Plus d’un million d’enfants âgés de 10 à 17 ans vivent à Jakarta. Cette métropole compte 300 bidonvilles, où nombre de filles et garçons vivent avec moins d’un dollar US par jour. Dans ces communautés pauvres et densément peuplées, les enfants sont souvent contraints de travailler dès leur plus jeune âge. Ils sont nombreux à parcourir les décharges pour y récupérer ce qu’ils peuvent, à travailler dans les marchés aux poissons ou comme main d'œuvre à la journée afin de gagner de l’argent pour leur famille. Travailler les prive souvent de scolarisation et d’autres possibilités essentielles de développement. Il n’est pas rare qu’ils travaillent pendant de longues heures, cumulant parfois plusieurs emplois et risquant d’être exploités.

Les stéréotypes de genre ancrés dans la société dictent que les filles effectuent des tâches domestiques et fassent le ménage ou s’occupent de leurs jeunes frères et sœurs. Cela les isole souvent des autres enfants de leur âge, et limite leur accès à l’éducation. En Indonésie, une fille sur six est mariée avant l’âge de 18 ans.

En 2018, la Fondation Arsenal et Save the Children ont travaillé ensemble à l’élaboration du programme Coaching for Life. Dans le cadre de cette initiative innovante, Arsenal allie son expertise en matière d’entraînement et d’organisation de programmes à la riche et longue expérience de Save the Children dans le domaine de l’aide aux enfants vivant dans les environnements les plus durs à travers le monde.

Contenu du projet

Étayé par l’expertise des deux organisations, le projet entend aider les enfants à développer des compétences de vie essentielles et à accroître leur résilience, mais vise aussi à les épauler pour qu’ils entretiennent des relations positives. Pour cela, Arsenal met à profit son expérience d’entraînement à Londres, ayant depuis longtemps recours au football comme outil dans son travail d’accompagnement auprès des jeunes les plus difficiles à atteindre dans la ville.

Coaching for Life repose exclusivement sur le football et sur des sessions sur le terrain, conçues grâce au savoir-faire de Save the Children en matière de protection de l’enfance et de développement de la résilience.

Le principe central du programme est que les enfants et adolescents sont capables de surmonter les difficultés et d’acquérir de nouvelles compétences pour faire face aux futures adversités grâce à leurs propres ressources. Les compétences essentielles à la résilience se trouvent naturellement dans le football et font donc partie intégrante de ce programme.

 

Visite du projet "Coaching for Life" à Jakarta avec la joueuse Leah Williamson

Objectifs

L’impact positif durable pour les enfants est un aspect central du programme. Il est donc nécessaire de travailler avec tous les acteurs ayant une influence sur la vie d’un enfant et d’intégrer des stratégies assurant l’adoption de changements sur le long terme. Le programme comporte cinq objectifs clés :

  1. Développer la résilience des enfants, les aider à faire face aux difficultés présentes et futures.
  2. Fournir des services d’aide et des espaces sûrs où jouer. En Indonésie, le programme alimente l’initiative gouvernementale « Villes adaptées aux enfants », ayant pour objectif de créer un environnement sûr et protecteur pour les enfants à Jakarta.
  3. Améliorer la capacité des travailleurs sociaux et des communautés à favoriser la résilience et le bien-être des enfants.
  4. Faire entendre la voix des filles et des garçons en détresse physique ou morale, leur donnant ainsi la possibilité d’influencer les politiques et pratiques dans leurs communautés.
  5. Tirer parti de l’impact du programme pour influencer les pratiques futures d’autres acteurs.

Activitiés du projet

Développement de la résilience grâce à des sessions d’entraînement de football :

  • Organisation de vingt sessions hebdomadaires de deux heures. Les enfants aborderont divers thèmes tels que les émotions, la communication, la gestion de conflit et la prise de décisions.
  • Formation des entraîneurs conçue sur mesure et durant six semaines, assurée par des entraîneurs d’Arsenal.
  • Soutien et mentorat tout au long du programme.

Mise à disposition d’espaces sûrs et fourniture de services d’aide :

  • La rénovation de terrains de football permet d’offrir aux enfants des espaces sûrs. Des mécanismes seront mis en place pour protéger les enfants de la violence et de l’exploitation.
  • Accès aux services d’aide locaux et formation complémentaire comprenant notamment une aide psychologique d’urgence.

Formation pour les parents et les travailleurs sociaux, notamment à travers une campagne de sensibilisation en faveur de la participation des filles dans le sport

Projection vers l’avenir : Mise en œuvre d’un cadre fiable de contrôle, d’évaluation, de responsabilité et d’apprentissage. Les résultats serviront à promouvoir le modèle et à diffuser largement les bonnes pratiques.

Resultats attendus

  • Le cadre de contrôle et d’évaluation permettra de juger de l’impact de Coaching for Life sur la résilience et le bien-être des enfants, sur leur sentiment d’appartenance au programme, et sur l’importance des adultes et entraîneurs de confiance. Des recherches indépendantes détermineront les raisons du changement (ou de l’absence de changement) et déboucheront sur la formulation de recommandations réalisables afin d’améliorer encore le modèle Coaching for Life.
  • Grâce au cadre de contrôle et d’évaluation, on saura également dans quelle mesure les interventions par le biais du sport contribuent à accroître la résilience, et si elles facilitent ou non le développement de la résilience par rapport à d’autres programmes suivant une méthodologie identique mais sans composante sportive.
  • Les entraîneurs d’Arsenal formeront 35 entraîneurs à Jakarta, en Indonésie.
  • Plus de mille enfants participeront directement au programme Coaching for Life. Les sessions hebdomadaires de résilience par le biais du football dureront deux heures et seront réparties sur vingt semaines.
  • Sept terrains de football seront rénovés et entretenus. Ces terrains constitueront des espaces sûrs pour les enfants. Des mécanismes seront mis en place pour protéger les enfants de la violence et de l’exploitation.
  • Quelque 1500 parents et travailleurs sociaux participeront au programme, développant leur capacité à favoriser le bien-être des enfants. Les parents jouent également un rôle déterminant dans la réalisation de l’égalité des sexes dans leurs communautés.
  • Les enfants pourront influencer les politiques et les pratiques, grâce à l’inclusion de la voix des enfants touchés par le conflit et la violence dans les prises de décisions afin d’amener des changements à long terme.
  • La preuve de l’impact du programme Coaching for Life permettra de reproduire le modèle à plus grande échelle.

Partenaire

Football dans le camp de réfugiés de Za’atari

Situation géographique et informations générales

Closed
Emplacement Jordanie
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 120 000
Investissement de la Fondation EUR 120 000
Identifiant du projet 2019499
Partenaires Association Football Development Programme (AFDP) Global
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

AFDP Global et la Fondation UEFA pour l’enfance aident les personnes déplacées par le conflit en Syrie, en particulier les enfants et les jeunes vivant dans le camp de réfugiés de Za’atari.

En septembre 2013, l’UEFA a initié un projet à Za’atari. Ce projet a été repris en 2015 par la Fondation UEFA pour l’enfance, qui n’a cessé de le développer

Contenu du projet

La Fondation UEFA pour l’enfance et son partenaire AFDP Global proposent aux garçons et aux filles syriens déplacés des activités sportives hebdomadaires qui leur offrent un environnement sûr et décontracté pour s’entraîner et disputer des compétitions. Les activités proposées ne se limitent pas au football, mais comprennent aussi du judo, de la zumba et du tennis de table. Ce projet prévoit le maintien du soutien à l’équipe d’entraîneurs et de managers établie dans le camp pour proposer des activités de football aux enfants et aux jeunes. Le sport est utilisé pour sensibiliser les participants à certaines questions sociales et pour transmettre des compétences de vie indispensables dans le contexte du camp. Un entraînement régulier sera aussi organisé pour le développement des compétences sportives. Les enfants participant au programme bénéficieront d’une prise en charge adéquate et pourront suivre l’exemple de modèles. Ainsi, la continuité du projet sera assurée.

Objectifs

Impliquer les enfants et les jeunes syriens Proposer des activités liées au football et à d’autres sports dans un cadre adéquat, sûr et supervisé, afin que les enfants puissent vivre leur enfance. En plus de jouer et de passer du temps ensemble, les jeunes acquerront des compétences footballistiques et les valeurs fondamentales du sport, telles que le respect, le fair-play, l’esprit d’équipe et la solidarité. Ils recevront également une éducation sur certaines questions sociales spécifiques.

Former des entraîneurs de football et des arbitres syriens Offrir une formation à des réfugiés syriens en leur montrant comment diriger des séances d’entraînement de football, les équiper des compétences requises pour gérer un championnat et diriger des clubs de football, et leur fournir une formation spécifique sur l’arbitrage.

Proposer un programme sur les compétences de vie Enseigner aux entraîneurs comment utiliser au mieux les valeurs du sport pour favoriser le développement personnel des enfants et les sensibiliser à certaines questions sociales, en ciblant en particulier la résolution des conflits, le mariage précoce, le contrôle des naissances et l’importance de l’éducation, de la santé, de l’hygiène et du bien-être.

Organiser les clubs et le championnat de football existants Offrir un soutien aux administrateurs et aux entraîneurs en s’assurant qu’ils disposent des capacités nécessaires pour organiser les clubs et le championnat de football établis dans le cadre du projet au cours des années précédentes.

Activitiés du projet

Infrastructures et matériel d’entraînement

En collaboration avec AFDP Global, la Fondation UEFA pour l’enfance a contribué à la construction d’un centre sportif. Appelé « Maison du sport », ce lieu propice aux activités sociales constitue un environnement sûr dans lequel les enfants et les jeunes, en particulier ceux qui s’intéressent au football, peuvent se divertir et se faire des amis.

  • Depuis le début de ce projet, 20 000 ballons de football, 20 000 t-shirts, casquettes et sacs à dos, 5000 paires de chaussures et 1000 kits d’entraînement (cônes, coupelles, dossards, chronomètres, sifflets, etc.) ont été distribués pour les activités sportives.
  • Lors de chaque tournoi, 1000 en-cas et 2000 bouteilles d’eau sont distribués.
  • Les entraîneurs ont également été entièrement équipés.
  • Les deux terrains principaux utilisés pour les tournois ont été pourvus de gazon synthétique et entièrement équipés pour les matches de football.
  • Onze conteneurs remplis de matériel (tenues de sport, ballons, etc.) ont été fournis par la Fondation.

Terrain de football

Avec pour objectif la mise à disposition d’un environnement sûr pour les bénéficiaires du projet, la Fondation UEFA pour l’enfance, en coopération avec AFDP Global et l’Association jordanienne de football, a aidé à pourvoir de gazon synthétique un terrain de football de taille standard et à créer un petit terrain de football pour les filles (en 2018), avec le soutien financier de Lay’s.

Quatre conteneurs ont été envoyés des Pays-Bas avec du gazon synthétique, du matériel de construction (y compris des géotextiles, du ruban adhésif, un tracteur et du matériel d’entretien) ainsi que des équipements pour le terrain, comme des buts et des drapeaux de corner.

 Chiffres clés (août 2021)

  • Quelque 279 réfugiés adultes – 94 femmes et 185 hommes – ont déjà bénéficié de la formation des entraîneurs proposée par la Fondation, qui leur a donné les compétences nécessaires pour devenir de bons entraîneurs et ainsi superviser et organiser des activités liées au football et à d’autres sports, comme des séances d’entraînement hebdomadaires et des tournois. Parmi ces entraîneurs, 27 travaillent actuellement dans le cadre du projet et les autres pour d’autres organisations non gouvernementales dans le camp.
  • Des experts désignés par la Fondation UEFA pour l’enfance et AFDP Global ont organisé des workshops sur l’arbitrage, la guérison des traumatismes, le sport en tant qu’outil de cohésion sociale, le mariage précoce et la résolution des conflits. Quelque 54 arbitres ont bénéficié d’une formation, dont 21 femmes.
  • Environ 5110 enfants et jeunes – des garçons et des filles – participent régulièrement aux activités sportives hebdomadaires et aux tournois de football mensuels supervisés par des entraîneur(e)s qualifié(e)s. Ils ont été jusqu’à 7137 jeunes Syriens à en bénéficier, en octobre 2019, dont 4947 garçons et 2190 filles âgés de 8 à 20 ans.
  • Ces chiffres auraient dû augmenter pendant l’été 2020, mais la pandémie de COVID-19 a contraint AFDP Global à suspendre les activités, d’une part pour des raisons de sécurité et d’autre part à cause des confinements imposés par le gouvernement entre mars 2020 et août 2021.
  • Des tournois de football mensuels sont organisés dans le camp pour les catégories des moins de 13 ans, des moins de 15 ans et des moins de 20 ans. En moyenne, 1000 enfants et jeunes âgés de 8 à 20 ans, dont 300 filles, prennent part aux tournois mensuels. Le plus grand nombre de participants, à savoir 1580, a été enregistré en mars 2019.
  • Des événements mensuels sont organisés pour les moins de 8 ans et comprennent en moyenne une centaine de participants.
  • Les équipes masculines peuvent utiliser le terrain durant deux heures par jour.
  • Outre le football, d’autres activités sont aussi organisées. Quelque 340 garçons pratiquent régulièrement le judo (catégories d’âge des M13 et des M15), plus de 180 garçons et filles participent à des activités de tennis de table (M13 et M15), et 300 filles prennent des cours de zumba.

Resultats attendus

  • Des activités de football et des entraînements sont organisés pour un total de 2800 garçons et 1800 filles entre 8 et 20 ans.
  • Des tournois de football mensuels sont organisés dans le camp pour environ 1000 participants entre 8 et 20 ans, dont 300 filles.
  • Plus de 18 équipes masculines disposent des installations nécessaires pour jouer quotidiennement au football, et des tournois sont organisés pour elles.
  • D’autres activités sportives et de loisirs sont organisées, offrant un plus grand choix aux bénéficiaires, y compris du judo, du tennis de table et de la zumba.
  • Un personnel de 13 hommes et 13 femmes est maintenu. Il utilisera le sport en général et le football en particulier comme outils pour la cohésion sociale et la résolution de conflits, et sera responsable de gérer des équipes de différentes catégories d’âge.
  • Des événements extérieurs seront organisés afin de maximiser les répercussions sociales grâce à la sensibilisation et à l’augmentation des possibilités de nouer des amitiés.
  • Les installations du camp passeront à l’énergie solaire en 2021, et les bureaux du projet seront dotés d’un générateur de secours.

Partenaire

Éducation, santé et nutrition sur l’île de Remba

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Kenya
Date de début 01.03.2020
Date de fin 01.07.2021
Coût du projet EUR 9 220
Investissement de la Fondation EUR 4 300
Identifiant du projet 2019190
Partenaires Power for the People (PFP)
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

L’île de Remba est située dans le comté de la baie de Homa, au bord du lac Victoria, à la frontière nord-sud séparant le Kenya de l’Ouganda. Petite mais densément peuplée, elle abrite quelque 20 000 habitants et son économie repose entièrement sur la pêche. Elle accueille en outre des personnes de tout le continent africain, majoritairement des Subas, des Luos et des Somaliens du Kenya, mais aussi des pêcheurs et des négociants du Sud-Soudan, de la République démocratique du Congo, de la Tanzanie et de l’Ouganda, entre autres. La criminalité est inéluctablement élevée (viols, vols, prostitution et trafic de drogue).

Les conditions d’hygiène et de santé sont très mauvaises. D’immenses tas d’ordures favorisent la propagation de maladies et la pollution des eaux côtières, alors que ces dernières sont utilisées pour la baignade, la cuisine et la toilette. Il n'y a que quatre latrines publiques sur l’île, dont deux se trouvent dans l’école primaire locale et sont maintenues verrouillées par leurs propriétaires. Les latrines sont des trous peu profonds qui se répandent dans un lac situé à proximité. La puanteur qui s’en dégage est telle que de nombreux habitants préfèrent faire leurs besoins dans la nature. Pendant les périodes pluvieuses, les précipitations transportent les excrétions dans le lac environnant.

La prostitution et les rapports sexuels en échange de poisson sont monnaie courante chez les femmes, et inévitablement les maladies sexuellement transmissibles foisonnent sur l’île. La majorité des enfants souffrent de malnutrition. À l’école, il n’y a ni lumières, ni barrières. Le soir, c'est le noir complet. DREAM EP GLOBAL ENERGY Kenya, l’un des partenaires de la Fondation sur ce projet, a découvert que les enfants étaient fréquemment victimes d’abus sexuels et de viols, et est parvenu à mettre fin à ces actes et à faire arrêter leurs auteurs.

Par la suite, DREAM a proposé à la Fondation de s’associer à lui dans le cadre de ce projet. Aussi bien les filles que les garçons sont passionnés par le football, mais ils n’ont pas de tenue ni d’endroit pour y jouer, car le sol est caillouteux et recouvert de déchets. Les autorités et les habitants de l’île ont expliqué à la Fondation que le terrain de football ne profiterait pas uniquement aux enfants, mais aussi aux adolescents, qui, après une longue journée de pêche, pourraient se détendre en jouant au football plutôt qu’en buvant et en se battant.

Contenu du projet

Le programme créera des infrastructures de base permettant de soutenir les femmes et les enfants de l’île sur le plan économique, nutritionnel et éducatif. L’objectif est de réduire la prostitution, le nombre de viols et la propagation des maladies sexuellement transmissibles, tout en augmentant les taux de fréquentation des bancs d’école et d’alphabétisation des femmes et en développant les compétences commerciales de ces dernières.

Les autorités locales et du comté ont déjà mis des terres à disposition pour l’élevage de volailles, des jardins potagers et un terrain de football.

Objectifs

  • Promouvoir des moyens d’existence durables pour les femmes participantes
  • Augmenter le taux d’alphabétisation des femmes participantes et renforcer leurs compétences commerciales et de vie
  • Offrir la sécurité alimentaire et une meilleure nutrition aux femmes et à leurs familles
  • Renforcer la fréquentation des bancs d’école et augmenter le nombre d’enfants diplômés

Activitiés du projet

Pour atteindre les objectifs, les activités suivantes sont prévues:

  • mettre en place un programme d’élevage de volailles et créer des jardins potagers pour un nombre limité de femmes, en leur offrant un travail, de la nourriture, une éducation, des formations et un mentorat, ce qui générera en outre des revenus qui leur permettront de développer leur communauté ;
  • construire un terrain de football et constituer une équipe arborant des tenues (les joueurs seront sélectionnés en fonction de leurs résultats scolaires et de leur taux de fréquentation des bancs d’école) ;
  • installer l’électricité dans l’école en échange d’un programme d’alphabétisation et de formation commerciale à l’intention des femmes ;
  • équiper en éclairage des points stratégiques de l’île afin de réduire le taux de criminalité, et en particulier les viols.

Le projet fera l’objet d’un suivi pendant trois ans avant que les fonds ne soient transférés au Groupement des femmes de l’île de Remba.

 

Resultats attendus

  • Construction d’une ferme avicole et d’un poulailler.
  • Construction d’un terrain de football et constitution d’équipes.
  • Installation de l’électricité et des dispositifs de sécurité (barrières) à l’école.
  • Augmentation de la sécurité alimentaire pour les femmes les femmes et leurs familles consomment au moins un repas nourrissant par jour.
  • Augmentation du taux de fréquentation des bancs d’école et amélioration des résultats scolaires des enfants.

Partenaire

La Nuestra Football Club

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Argentine
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2022
Coût du projet EUR 315 000
Investissement de la Fondation EUR 143 300
Identifiant du projet 2019062
Partenaires Women Win
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres

Contexte

Selon l’Observatoire sur les féminicides en Argentine, 124 filles ont été tuées en Argentine entre 2008 et 2013 (21 par an en moyenne). La plupart de ces meurtres étaient liés à la violence sexiste parmi des jeunes couples non mariés, ou faisaient suite à des agressions sexuelles. Le statut social précaire ainsi que le manque d’accès aux rôles de meneurs et aux opportunités économiques sont liés au sentiment d’impuissance des filles et à l’augmentation de la violence sexiste. L’usage de la violence, de l’intimidation et de la contrainte à l’encontre des filles renforce leur statut de subordonnées, les prive de pouvoir, et limite leurs perspectives et les décisions qu’elles peuvent prendre pour elles-mêmes. La petite enfance et l’adolescence sont des périodes déterminantes pour agir afin d’éradiquer ce phénomène, et le football joue un rôle clé en aidant les jeunes Argentines à développer les compétences nécessaires pour défendre leurs droits.

À travers le football, les filles peuvent assumer des rôles de meneuses et lutter contre les stéréotypes sexistes. De plus, le football leur permet de développer des qualités de leader et leur donne l’occasion de renforcer leur estime d’elles-mêmes et leur courage. L’expérience acquise sur le terrain aura des répercussions sur tous les aspects de leur vie : les footballeuses prennent des initiatives, font entendre leur voix et osent prendre des risques ; et lorsqu’elles tombent, elles se relèvent. Grâce au football, les filles apprennent à défier les normes socioculturelles et les stéréotypes sexistes, tant au niveau local que dans la société au sens large. Lorsqu’elles jouent au football, elles dépassent les limites que la société leur impose, et acquièrent des compétences qui leur permettront de faire de même dans d’autres domaines, notamment l’éducation et la vie active.

Le projet intitulé « La Nuestra Football Club » s’adressera à des filles de Villa 31, un bidonville de Buenos Aires abritant 14 000 filles. Hors de leur communauté, elles sont péjorativement appelées « villera », et sont victimes de préjugés. Outre les jeunes Argentines ayant déménagé d’autres régions en quête d’une vie meilleure (avec ou sans leur famille), Villa 31 abrite également des filles de divers pays, notamment le Paraguay, la Bolivie, le Venezuela et le Pérou. Ce projet se servira du football afin de les valoriser et de les encourager à exercer leurs droits.

Contenu du projet

À travers « La Nuestra Football Club », l’association Women Win et son partenaire local auront recours au football pour développer les compétences de vie de filles socialement défavorisées et pour les autonomiser, tout en combattant les stéréotypes sexistes nuisibles et leurs conséquences (violences et inégalités salariales basées sur le sexe, manque de représentation des femmes en politique, manque d’accès universel en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs).

Grâce au football, les filles :

  • deviennent physiquement plus fortes, sont en meilleure santé, et développent une meilleure appropriation et compréhension de leur corps. Si une fille considère son corps comme lui appartenant, elle le protège, en prend soin et le fait respecter ;
  • développent des compétences fondamentales pouvant être appliquées à d’autres sphères de la vie, comme le travail en équipe, la définition d’objectifs, la résilience et la communication, le tout à travers la pratique constante exigée par le football ;
  • ont accès à un lieu sûr où grandir et explorer, notamment en matière de développement physique, social et émotionnel ;
  • nouent des liens avec leurs camarades, leur permettant d’avoir un soutien social, ce qui constitue un point de repère et une ressource vitale pour affronter les défis liés au fait de grandir ;
  • apprennent au contact d’un modèle féminin positif, comme une entraîneure ou une cheffe d’équipe. Ainsi, les filles bénéficient d’un mentor bienveillant, qui les soutient, les aide à grandir et leur montre ce qu’elles peuvent accomplir ;
  • découvrent les différences entre les individus et entrent en contact avec des personnes de classes sociales, d’ethnies, de pays ou de religions différents, favorisant ainsi le respect mutuel et une meilleure compréhension des autres ;
  • attirent l’attention de la communauté. Lorsque les filles jouent en public, elles ont l’occasion de sensibiliser les spectateurs et de faire valoir leurs droits au sein de la communauté. Les victoires, l’équipement et les postes de meneuse peuvent faire évoluer le statut d’une fille dans sa communauté, la faisant passer du statut de charge à celui de source de fierté ;
  • s’amusent. Pouvoir oublier la pression liée au fait de grandir est un droit universel.

Objectifs

1re année

  • Travailler avec le partenaire local afin de développer un programme d’enseignement et d’autonomisation des filles par le football intitulé « Girls’ Empowerment Through Football », qui sera proposé en anglais et en espagnol.
  • Partager des connaissances avec le partenaire local dans des domaines tels que : le leadership et la stratégie ; les personnes et les infrastructures ; le plan de développement des entraîneures et les installations sportives ; la gestion financière ; la collecte de fonds et les partenariats ; la communication et les réseaux ; la formation d’entraîneures ; et les services techniques.
  • Former les entraîneures pour le programme « Girls’ Empowerment Through Football ».
  • Élaborer un plan de suivi et d’évaluation avec le partenaire local, incluant la collecte d’informations pour la base de données internationale de Women Win relative au sport féminin.
  • Recruter des participantes au programme « Girls’ Empowerment Through Football », et commencer la mise en œuvre en collaboration avec les entraîneures du partenaire local.

2e année

  • Recruter de nouvelles participantes au programme « Girls’ Empowerment Through Football », et le mettre en œuvre en collaboration avec les entraîneures du partenaire local.
  • Organiser des formations axées spécifiquements sur les besoins de développement des entraîneures, tels qu’identifiés par le partenaire local.
  • Partager des connaissances avec le partenaire local dans des domaines tels que : le leadership et la stratégie ; les personnes et les infrastructures ; le plan de développement des entraîneures et les installations sportives ; la gestion financière ; la collecte de fonds et les partenariats ; la communication et les réseaux ; la formation d’entraîneures ; et les services techniques.
  • Travailler avec le partenaire local à la traduction et la contextualisation des auto-évaluations de l’atelier « Girls, Inclusion and Safeguarding » (Filles, inclusion et sauvegarde) de Women Win.
  • Aider dix associations sportives et organisations de sport au service du développement argentines à identifier leurs besoins en matière de renforcement des compétences relatives au recrutement/à la fidélisation des filles, et à la protection et la sauvegarde des enfants.
  • Collaborer à la conception, au développement et à la mise en œuvre de l’atelier « Girls, Inclusion and Safeguarding » pour dix associations sportives et organisations de sport au service du développement argentines.

 3e année

  • Recruter de nouvelles participantes au programme « Girls’ Empowerment Through Football », et le mettre en œuvre en collaboration avec les entraîneures du partenaire local.
  • Partager des connaissances avec le partenaire local dans des domaines tels que : le leadership et la stratégie ; les personnes et les infrastructures ; le plan de développement des entraîneures et les installations sportives ; la gestion financière ; la collecte de fonds et les partenariats ; la communication et les réseaux ; la formation d’entraîneures ; et les services techniques.
  • Travailler avec le partenaire local à la traduction et la contextualisation des auto-évaluations de l’atelier « Girls, Inclusion and Safeguarding » (Filles, inclusion et sauvegarde) de Women Win.
  • Aider dix associations sportives et organisations de sport au service du développement argentines à identifier leurs besoins en matière de renforcement des compétences relatives au recrutement/à la fidélisation des filles, et à la protection et la sauvegarde des enfants.
  • Collaborer à la conception, au développement et à la mise en œuvre de l’atelier « Girls, Inclusion and Safeguarding » pour dix associations sportives et organisations de sport au service du développement argentines.

Activitiés du projet

Le projet « La Nuestra Football Club » se basera sur un programme associant les exercices de football et les matches à l’enseignement de compétences de vie. Ainsi, les filles joueront au football et s’amuseront tout en améliorant leur estime d’elles-mêmes et leur confiance en elles, en développant leurs capacités de leadership, en se familiarisant avec les questions relatives à la santé et à l’environnement, et en acquérant des connaissances financières.

De nombreuses entraîneures travaillant avec le partenaire local ont été footballeuses professionnelles ou possèdent des qualifications d’entraîneures. Women Win offrira un soutien technique et des aides au renforcement institutionnel (y compris des formations destinées spécifiquement aux entraîneures) au partenaire local, de manière à l’aider à devenir une référence en matière d’égalité des sexes et de football en Argentine.

Resultats attendus

Au terme de la troisième année, il est prévu que :

  • trois cents filles auront pris part au programme « Girls’ Empowerment Through Football » ;
  • au moins quatre entraîneures locales auront acquis le titre de « formatrice qualifiée » dans le cadre de ce programme ;
  • au moins huit collaborateurs du partenaire local auront participé aux ateliers de renforcement institutionnel et de partage de connaissances, l’aidant ainsi à devenir une référence nationale en matière d’égalité des sexes et de football ;
  • vingt collaborateurs d’associations sportives et d’organisations de sport au service du développement auront participé à l’atelier « Girls, Inclusion and Safeguarding » ;
  • les membres de la communauté, hommes comme femmes, auront vu les filles jouer , défiant ainsi les stéréotypes sexistes ;
  • les proches des participantes auront été influencés en les voyant jouer ou en partageant avec elles les connaissances acquises durant le programme.

Partenaire

L’accueil par le sport

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Chypre, Allemagne, Pays-Bas, Portugal, Angleterre et Ukraine
Date de début 01.01.2020
Date de fin 30.06.2022
Coût du projet EUR 250 487
Investissement de la Fondation EUR 175 000
Identifiant du projet 2019565
Partenaires European Football for Development Network (EFDN)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Dans le monde, une large proportion des réfugiés sont des enfants et de jeunes adultes. En 2016, plus de quatre demandeurs d’asile sur cinq (soit 83 %) dans l’Union européenne avaient moins de 35 ans, ceux âgés de 18 à 34 ans constituant à peine plus de la moitié (51 %) des auteurs d’une première demande d’asile. Près d’un tiers des premières demandes émanent en effet de jeunes de moins de 18 ans (32 %).

Si la réinstallation d’individus et de familles constitue une priorité, il est tout aussi crucial de garantir leur intégration à long terme dans la société. La politique de jeunesse du Conseil de l’Europe consiste à offrir à tous les jeunes les mêmes chances et les mêmes expériences, leur permettant ainsi d’accroître leurs connaissances, leurs capacités et leurs compétences, et de participer pleinement à tous les aspects de la société. Une attention particulière est accordée aux groupes vulnérables de jeunes adultes, tels que les réfugiés, les demandeurs d’asile et les migrants.

Le projet « Welcome through Football » (L’Accueil par le football) a été développé suivant la déclaration concernant la crise des réfugiés en Europe adoptée par le Conseil consultatif sur la jeunesse en 2015, qui définit plusieurs priorités et appelle à accorder une attention particulière au nombre croissant de jeunes vulnérables et marginalisés en Europe.

Contenu du projet

Participer à des activités sûres et structurées est essentiel au développement des jeunes migrants et réfugiés, et le besoin de services supplémentaires pour cette population est plus grand que les années précédentes en raison du nombre de nouveaux arrivants. Presque tous les pays participant au projet disposent d’un nombre élevé de réfugiés, concentrés dans des quartiers défavorisés. Ces jeunes réfugiés sont pour la plupart exclus de la société, et leur participation à des activités sportives peut être le premier pas vers leur intégration sociale, puisqu’elle leur permet de nouer des amitiés et de se constituer un réseau social. La compréhension culturelle est un thème central du programme et, en travaillant et en jouant aux côtés d’autres jeunes issus de différents pays, chacun apprend le respect mutuel et tous partagent des expériences enrichissantes. Il est également précieux pour les jeunes de comprendre que, si les talents sportifs peuvent ouvrir des portes, un autre moyen de réussir peut-être d’apporter une contribution aux communautés locales au moyen de projets citoyens.

Les activités du projet s’articulent autour de trois étapes :

  1. La socialisation pour le sport : différentes activités footballistiques sont proposées aux jeunes réfugiés des deux sexes, qui tiennent comptent de leurs besoins spécifiques, liés par exemple aux capacités linguistiques ou aux traumatismes.
  2. La socialisation dans le sport : les participants travaillent sous forme d’équipes et sont responsabilisés. Ils ont aussi la possibilité de s’impliquer dans des activités en dehors des séances d’entraînement sportif.
  3. La socialisation par le sport : les participants s'appuient sur les compétences acquises en vue d’accéder à une formation complémentaire, dans le sport ou en dehors.

Ces trois étapes offrent aux participants différentes occasions de contribuer à leur propre développement, à celui de leur communauté et au projet lui-même.

Au cours de la première étape, des activités sportives permettent aux participants de se libérer de leur stress, d’accepter leurs traumatismes et d’apprendre une nouvelle langue. Ceux-ci participent à des activités mais n’ont pas d’autres responsabilités que leur développement personnel.

Durant la deuxième étape, les participants sont intégrés à un club de football de base, où ils découvrent l’importance du bénévolat pour assurer la survie de ces clubs. Collaborer avec des écoles et des ONG locales leur donne l’occasion de se développer, de participer régulièrement à des séances d’entraînement et à des matches, et de prendre part à un large éventail d’activités de bénévolat proposées par un club professionnel ou de football de base, en collaboration avec des partenaires locaux.

La troisième étape du projet permet aux participants d’effectuer des stages brefs dans des entreprises locales, de suivre une formation linguistique supplémentaire et de développer leur employabilité et leurs compétences de vie.

 

Le projet Welcome through football a été adopté par les clubs suivants: SV Werder Brême, Everton in the Community, Fundação Benfica, Sheffield United Foundation, Shakhtar Social, FC Emmen (Naoberschap United), Apollon Limassol FC

Objectifs

La méthodologie du projet Welcome through Football est axée sur l’inclusion sociale et l’employabilité des jeunes migrants et des jeunes réfugiés nouvellement arrivés. Dans cette optique, les activités visent à améliorer la qualité du travail des jeunes, à favoriser le dialogue interculturel, à accroître le travail de sensibilisation et à promouvoir l’acceptation de la diversité dans la société. Le projet développe également les capacités des entraîneurs de football et des jeunes travailleurs en les aidant à progresser et en leur communiquant des méthodes efficaces pour nouer des liens avec le groupe cible marginalisé et pour prévenir le racisme et l’intolérance. Il a pour but d’autonomiser les jeunes vulnérables et marginalisés et de faciliter leur transition à l’âge adulte, en ciblant en particulier leur intégration sur le marché du travail.

Une meilleure coopération sera établie entre les organisations pour les jeunes et les organisations sportives locales grâce à de nombreux partenariats intersectoriels. Le projet entend améliorer la citoyenneté active, réduire l’exclusion sociale et promouvoir l’autonomie sociale des jeunes migrants et réfugiés dans leur nouveau domicile. À cette fin, la population migrante et réfugiée est encouragée à s’engager dans le bénévolat.

Objectifs spécifiques du projet :

  • Évaluer les méthodologies existantes
  • Réaliser les activités et développer la méthodologie du projet, le guide pratique et d’autres ressources
  • Lutter contre le racisme, la discrimination et la violence dans le sport
  • Promouvoir un style de vie sain et une activité physique régulière
  • Accroître le bien-être émotionnel des réfugiés grâce à la participation au sport
  • Améliorer le regard sur les réfugiés
  • Sensibiliser les parties prenantes (clubs de sport, ONG et autorités gouvernementales nationales et locales) aux répercussions positives du sport en général et du football en particulier
  • Élargir la participation aux activités communautaires et sportives des réfugiés en risque d’exclusion sociale
  • Encourager les réfugiés à se porter bénévoles dans le sport
  • Sensibiliser au pouvoir social du sport
  • Encourager le partage d’expériences et de bonnes pratiques
  • Intégration dans les clubs de base
  • Intégration au marché du travail

Activitiés du projet

  1. Cinq programmes de 12 semaines seront réalisés, pendant lesquels les facteurs de réussite cruciaux de la méthodologie Welcome through Football seront évalués. Sept clubs organiseront au minimum 672 activités dans le cadre du projet, mais le nombre total d’activités organisées devrait se situer autour de 1000.
  2. Un programme d’affiliation et de promotion sera proposé aux organisations pour la jeunesse, aux clubs de sport, aux associations, aux fédérations et aux organismes publics.
  3. La méthodologie Welcome throught Footbal sera développée, et un guide méthodologique sera proposé comme ressource en accès libre sur la plateforme de formation en ligne EFDN.
  4. Activités de réseautage : cinq réunions seront organisées dans le cadre de projets transnationaux, et des présentations seront faites lors de quatre conférences internationales afin d’introduire le projet, ses résultats et les ressources élaborées (en novembre 2020 à Breda, aux Pays-Bas [conférence EFDN] ; en mars 2021 à Budapest, en Hongrie ; en novembre 2021 à Brême, en Allemagne ; et en mars 2022 à Liverpool, au Royaume-Uni).
  5. Un plan de communication et de diffusion sera élaboré, comprenant des ateliers lors de conférences, des ressources pour une plateforme en ligne de partage d’expériences et d’exemples, et la participation aux semaines d’action #FootballPeople.
  6. Un programme d’affiliation sera établi à l’intention des organisations pour la jeunesse, des organisations sportives, des clubs et des associations afin de développer et de tester une approche novatrice en matière de promotion des valeurs du sport (respect, fair-play, etc.) et d’intégration des réfugiés par le sport.

Welcome through Football à Apollon Limassol FC :

Resultats attendus

Les participants recevront une formation non officielle sur l’intégration des réfugiés par le sport, qui les sensibilisera aux bienfaits de l’intégration sociale. La constitution d’équipes interculturelles sera encouragée, afin que les participants se familiarisent avec les valeurs du sport européens (fair-play, respect, travail d’équipe, etc.).

L’autonomie des participants sera encouragée grâce à des responsabilités accrues et à leur participation active au sport.  Ce projet contribuera donc au développement d’une génération de jeunes réfugiés en Europe qui puissent potentiellement devenir des leaders communautaires.

Le projet aura également un impact direct sur les parties prenantes du sport, en les sensibilisant aux initiatives en faveur de l’intégration des réfugiés à tous les niveaux du sport et du travail des jeunes et en conduisant à la constitution de nouveaux partenariats et de nouveaux réseaux en Europe.

Des partenariats seront établis avec les clubs de football de base locaux, afin d’intégrer les réfugiés et les migrants après la réalisation du projet, et de continuer à leur offrir de nouvelles perspectives.

Partenaire

Centre éducatif UVS international

Situation Géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Sénégal
Date de début 19.04.2018
Date de fin 01.02.2019
Coût du projet EUR 340 063
Investissement de la Fondation EUR 200 000
Identifiant du projet AFR-0108
Partenaires Unis Vers le Sport (UVS)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

« Talibé » est le nom donné aux enfants vivant dans les rues du Sénégal. Souvent orphelins, originaires de familles pauvres ou encore diabolisés en raison d’un handicap, les raisons de leur errance sont multiples. Livrés à eux même, leur objectif principal se limite souvent à la quête de nourriture et d’un toit sous lequel se coucher. Face à cette situation désastreuse, ces enfants de Saint-Louis trouvent refuge dans la violence ou dans la drogue (par exemple, en sniffant la colle dans un sac en plastique).

Les enfants vivant au sein de leur famille ne sont pas pour autant épargnés par la misère. En effet, faute de moyens financiers, un enfant sur deux n’est pas scolarisé, et participe très tôt aux tâches ménagères ou aux travaux des champs.

Contenu du projet

En 2008, Unis Vers le Sport, en collaboration avec l’UNESCO, a ouvert sa première école au Mali. Cet établissement scolaire a permis à plus de 160 enfants issus de familles défavorisées de bénéficier d’une remise à niveau scolaire, d’activités sportives, d’un suivi médical et d’une formation professionnelle. Unis Vers le Sport a pour ambition d’ouvrir un établissement similaire à Saint-Louis, ville dans laquelle l’association française est active à travers différents projets éducatifs et sportifs depuis 2002.

Le centre éducatif UVS international disposera de :

  • dortoirs pour l’hébergement des pensionnaires ;
  • d’un réfectoire et d’une cuisine pour les repas des bénéficiaires ;
  • de trois salles de cours ;
  • d’un bâtiment administratif ;
  • d’une étable pour l’élevage et d’une parcelle de terrain clôturée ;
  • d’un bloc sanitaire ;
  • d’un terrain multisports couvert (basketball, volley, handball) ;
  • d’un terrain de football.

Les activités sportives proposés par le centre UVS international permettront en outre de soutenir des campagnes de prévention concernant des problématiques de santé locales (paludisme, typhus, etc.) et de sensibiliser la population à différents thèmes tels que le droit des enfants.

Objectifs

L’objectif du centre est double. En collaboration avec les services sociaux de Saint-Louis, il s’agira d’accueillir et de prendre intégralement en charge des enfants des rues de Saint-Louis en leur offrant :

  • le gîte et le couvert ;
  • un programme scolaire complet ;
  • un suivi médical ;
  • une formation professionnelle dès l’âge de 16 ans ;
  • des activités sportives quotidiennes ;
  • des microcrédits à la fin de leur séjour dans l’établissement pour le lancement de leur propre activité économique ;
  • un accès facilité à une pratique sportive régulière et adaptée aux élèves des villages avoisinants ne disposant pas d’infrastructure et de matériel sportif.
  • le centre sera totalement auto-financé par les activités agricoles (élevage et maraichage).

Resultats attendus

  • Dans un premier temps, accueillir et prendre en charge 100 enfants des rues de Saint-Louis
  • Le projet s'auto-finance

Offrir des activités sportives à 5000 élèves des écoles se trouvant dans un rayon de 20 kms autour du centre UVS. Grâce à un service de ramassage scolaire par bus, les élèves concernés auront la possibilité de bénéficier d’activités sportives diversifiées et adaptées conduites par des éducateurs sportifs confirmés.

Partenaire

African Black’n Blue : développer la résilience des enfants grâce à l’éducation et au football

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Angola, Cameroun, République démocratique du Congo, Ouganda
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 377 736
Investissement de la Fondation EUR 153 460
Identifiant du projet 2019880
Partenaires Inter Futura srl
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Le projet African Black’n Blue sera mené principalement dans quatre pays d’Afrique subsaharienne et verra la participation de l’Italie par l’intermédiaire de son partenaire de coordination Inter Futura.

Angola

La population du pays croît rapidement et devrait encore doubler d’ici à 2060, dépassant les 47 millions.

La situation sociale urbaine est difficile : le développement structurel n’a pas suivi la croissance de la population, et la pauvreté a contribué à la hausse de la délinquance juvénile. En outre, l’Angola a accueilli plus de 12 000 réfugiés et près de 3000 requérants d’asile fin 2007, dont la grande majorité provenait de la République démocratique du Congo.

La situation sanitaire en Angola est critique. En 2005, l’espérance de vie était d’à peine 43 ans et la mortalité infantile était considérée comme la plus haute du monde, avec 187,49 décès pour 1000 enfants nés vivants.

Dans ce contexte, les activités sportives jouent un rôle essentiel en matière de prévention et de développement auprès des groupes d’enfants à risque.

République démocratique du Congo

La République démocratique du Congo (RDC) continue de souffrir d’une situation particulièrement instable. L’ouest du pays est secoué par des manifestations violentes, tandis que les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu sont le théâtre de combats permanents entre une milice non gouvernementale composée d’anciens soldats et des groupes tribaux.

Néanmoins, les principales causes de décès sont l’effondrement de la structure sanitaire et la malnutrition. La population a été multipliée par cinq au cours de la dernière moitié du XXe siècle, passant de 16,5 millions dans les années 1960 à 80 millions aujourd’hui (Bureau du recensement des États-Unis). Les prévisions relatives à la croissance de la population sur dix ans indiquent que cette dernière devrait atteindre les 100 millions en 2025. Le taux de mortalité infantile est de 54 décès pour 1000 enfants nés vivants.

Cameroun

Le Cameroun compte 25 millions d’habitants, dont 60 % de population urbaine. Le pays est divisé en huit groupes ethniques principaux (peuples des hauts plateaux, peuples bantous du sud, Kirdis, Peuls, peuples bantous du nord-ouest, peuples de l'est, autres peuples africains et peuples non africains), sachant qu’il y a 250 sous-groupes et une division linguistique entre la majorité francophone (80 %) et la minorité anglophone (20 %). Le risque d’éclatement d’une guerre civile dans le pays est très élevé. De plus, on compte actuellement 300 000 réfugiés en provenance de la République centrafricaine et du Nigeria. La qualité du système de santé est insuffisante, l’espérance de vie est basse, et de 50 à 55 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

Ces difficultés sociales ont poussé Inter Futura, en collaboration avec un partenaire local, à mettre en place un projet qui promeuve l’intégration ethnique par le football comme outil d’éducation pour la paix dans un pays où le football est considéré comme une religion par de nombreuses personnes.

Ouganda

L’Ouganda continue de souffrir des conséquences de la guerre civile. De nombreux crimes contre l’humanité ont été commis, y compris l’esclavage d’enfants. Les conflits dans le nord de l’Ouganda ont tué des milliers de personnes et entraîné le déplacement de millions d’habitants. Le secteur public ougandais est considéré comme l’un des plus corrompus au monde, et le taux d’alphabétisation n’atteint que 68 %.

L’Ouganda est l’un des pays les plus pauvres de la planète. En 2012, 37,8 % de sa population vivait avec moins de USD 1.25 par jour. En dépit de grandes avancées dans la réduction du taux de pauvreté dans le pays, ce fléau reste profondément ancré dans les zones rurales, où vit 84 % de la population. Dans ces zones, la population dépend de l’agriculture, principale source de revenus ; 90 % des femmes travaillant dans ce secteur. Outre leur travail dans l’agriculture, les femmes des campagnes sont aussi responsables de s’occuper de leur famille : elles préparent la nourriture et les vêtements, vont chercher de l’eau et du bois pour le feu, et prennent en charge les aînés, les malades et les orphelins. Elles travaillent en moyenne quinze heures par jour, contre huit à dix pour les hommes.

L’inégalité des sexes est le principal obstacle à la réduction de la pauvreté chez les femmes. Étant soumises aux hommes, les femmes ont peu de possibilités d’agir de manière indépendante, de participer à la vie communautaire, d’apprendre et d’échapper à la violence conjugale.

Les enfants qui vivent dans ces zones sont souvent défavorisés, selon tous les critères de santé de l’ONU :

  • santé physique,
  • santé mentale,
  • santé sociale.

S’agissant de leur santé physique, la majorité des enfants sont sous-développés des points de vue physique et nutritionnel. Leur état de santé est majoritairement lié à des carences alimentaires, tant concernant la quantité que la qualité de la nourriture. De plus, l’eau potable manque et est souvent polluée. Les données sont les mêmes pour toutes les catégories d’âge entre 6 et 14 ans et pour les deux sexes.

Les principaux problèmes de santé mentale rencontrés sont le manque d’estime de soi et d’esprit critique en raison des situations familiales difficiles et de la pauvreté, le faible niveau de tolérance en cas de frustration, les comportements hostiles, ainsi que le degré d’anxiété élevé du fait du manque de travailleurs sociaux ou de parents.

En matière de santé sociale, les enfants rencontrent des problèmes relationnels, et les comportements de violence verbale ou physique sont fréquents. Les enfants souffrent d’un faible niveau d’empathie, sans laquelle il est difficile de nouer des relations sociales durables.

Contenu du projet

Inter Futura dirige le projet Inter Campus dans 30 pays du monde entier, aidant des milliers d’enfants et 200 entraîneurs de football locaux chaque année. Le projet Inter Campus est présent dans les quatre pays susmentionnés de deux manières différentes :

  • par la présence constante de ses quatre partenaires, Polidesportivo Salesianos de Dom Bosco (Angola), Centre Sportif Camerounais (Cameroun), Alba Onlus (RDC) et St Joseph’s Primary School (Ouganda) ;
  • par des visites régulières du personnel italien, qui visent le partage d’expériences avec les partenaires locaux et le suivi des progrès.

Inter Campus a développé une méthodologie théorique et pratique visant à aider ses partenaires sociaux locaux à mieux atteindre leurs objectifs spécifiques au moyen d’activités sportives régulières avec les enfants (garçons et filles), âgés de 6 à 13 ans. Inter Campus utilise le football comme outil pour développer non seulement les capacités motrices des enfants, but mais également les aspects social, cognitif et émotionnel de leur comportement. Le sport est un moyen de promouvoir l’éducation, la santé, le développement et la paix.

Le projet African Black’n Blue, dont la devise est de développer la résilience des enfants grâce à l’éducation et au football, a pour objectif de promouvoir l’échange de connaissances entre les différents acteurs, donnant aux groupes de représentants locaux la possibilité de se rencontrer et de partager leurs expériences personnelles. Grâce à de nombreux séminaires sur place, au recours aux connaissances spécifiques de chaque partenaire local et à la méthodologie sociale qu’Inter Campus utilise depuis plusieurs années, une impulsion positive sera donnée au développement des compétences des entraîneurs locaux et de la personnalité des enfants.

En dépit d’une situation générale difficile, des priorités ont été identifiées pour chaque pays :

  • Angola : amélioration de la santé, protection sanitaire et prévention de la délinquance
  • Cameroun : intégration ethnique et amélioration de la situation dans les zones rurales
  • RDC : prévention secondaire ciblant les enfants des rues dans les zones rurales
  • Ouganda : égalité des sexes, éducation et divertissement

Objectifs

Le projet a pour but d’aider les enfants défavorisés à faire face aux problèmes qu’ils rencontrent dans leur vie de tous les jours, qu’il s’agisse de violences, de mauvaises conditions sanitaires ou de carences nutritionnelles affectant leur développement physique. Par un travail sur les terrains de football et en dehors et en s’appuyant sur un bon réseau de partenaires et sur l’engagement ferme de ses partenaires locaux, Inter Campus s’emploie à adoucir ces conditions difficiles et à enclencher un cercle vertueux qui bénéficiera aux générations futures.

Inter Campus s’engage en outre à respecter les dix principes fondamentaux énoncés dans le Pacte mondial des Nations Unies et à promouvoir des solutions durables.

Objectifs du projet :

  • promouvoir le droit des enfants à jouer en organisant des séances d’entraînement régulières ;
  • soutenir l’éducation par des activités sportives et de loisirs ;
  • contribuer à des programmes sociaux et sanitaires ;
  • promouvoir l’égalité entre les sexes en encourageant les filles à participer ;
  • élaborer une nouvelle méthodologie sociale liée au football, plus proche des besoins réels des enfants et de l’expérience du terrain des entraîneurs locaux ;
  • créer un réseau solide entre les quatre pays d’Afrique subsaharienne visant à abaisser les barrières et à exploiter les capacités interculturelles.

Activitiés du projet

  • Seize visites d’une semaine en clinique et de suivi (quatre dans chaque pays)
  • Quatre rencontres transnationales, une dans chaque pays
  • Production d’un condensé méthodologique spécifique basé sur les connaissances des partenaires locaux et sur l’expérience d’Inter Campus en matière de pouvoir social du sport
  • Utilisation de la méthodologie susmentionnée pour promouvoir le droit des enfants à jouer, en ayant toujours à l’esprit l’éducation, le développement et la protection de la santé
  • Accent sur l’égalité des sexes et, en particulier, sur l’intégration des femmes et sur un accès égal aux activités sportives
  • Organisation de séances d’entraînement de football pour chaque enfant, chaque semaine, afin que près de 1500 enfants en bénéficient chaque année

 

Resultats attendus

Les bénéficiaires directs du projet seront les entraîneurs locaux (12) impliqués dans les échanges entre membres du personnel. Ils seront responsables de transmettre les connaissances acquises durant les rencontres transnationales à leurs collègues locaux (60) qui n’auront pas participé à ces séances. Les bénéficiaires indirects seront les garçons et les filles d’Inter Campus Angola, Cameroun, RDC et Ouganda, âgés de 6 à 13 ans.

Le nombre d’enfants qui devraient bénéficier indirectement du projet est de 1500, répartis comme suit :

  • Angola (800)
  • Cameroun (200)
  • Ouganda (250)
  • RDC (250)

Les filles devraient représenter un peu plus de 15 % de ce total (250).

Partenaires

Programme JUST PLAY

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Îles Cook, Fidji, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Papouasie Nouvelle-Guinée, Îles Salomon, Tonga, Vanuatu, Inde, Nouvelle-Zélande, Samoa américaines, Samoa
Date de début 01.01.2020
Date de fin 30.04.2020
Coût du projet EUR 600 000
Investissement de la Fondation EUR 200 000
Identifiant du projet 2019615
Partenaires Confédération Océanienne de Football
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

De par sa popularité et son accessibilité, le football a une capacité unique à unir les gens et les lieux. Considérés comme une plateforme incroyablement puissante pour faciliter la promotion du changement social, les programmes de football et de sport pour le développement sont reconnus comme un moyen peu coûteux et à fort impact de contribuer à la mise en œuvre des priorités de développement à l’échelle mondiale.

La Confédération Océanienne de Football (OFC) met l’accent sur le sport en faveur du développement dans le cadre de sa stratégie globale visant à rendre les communautés plus fortes et plus saines et à résoudre les problèmes sociaux qui touchent les jeunes de la région Pacifique.

L’objectif du programme Just Play est de réduire la vulnérabilité face aux problèmes sociaux endémiques tels que la prévalence des maladies non transmissibles (MNT), l’inégalité entre les sexes et l’exclusion sociale, en intégrant des messages sociaux dans les séances, comme l’importance de manger des fruits et des légumes. Le programme souligne l’importance de pratiquer une activité physique régulière ainsi que son impact sur des questions telles que la nutrition, le handicap et l’inclusion sociale, afin de permettre un changement de comportement social positif.

Abritant un demi-million d'enfants répartis sur 17,2 millions de kilomètres carrés d'océan, les enfants de la région du Pacifique sont confrontés à plusieurs défis majeurs pour affronter leur quotidien.

Santé et bien-être : les maladies non transmissibles, principale cause de mortalité

Alors que les cas d’obésité et de diabète augmentent, des études indiquent que seulement 18 % des enfants des Fidji, de Samoa, des Îles Salomon, des Tonga et Vanuatu suivent régulièrement des cours d’éducation physique, et que moins de 20 % des enfants de ces pays pratiquent 60 minutes ou plus de sport par jour. Plus de 50 % des enfants préfèrent les sodas à l’eau, un choix qui contribue à la prise de poids. Plus de 25 % des enfants sont en surpoids ou obèses dès l’âge de 13 ans.

Égalité des sexes et inclusion sociale : prévalence de la discrimination et des inégalités

Les enfants en situation de handicap connaissent la discrimination, l’exclusion et les obstacles sociaux, tandis que les filles sont marginalisées et confrontées à des inégalités en matière d’éducation, de processus de prise de décision et d’accès aux prestations de santé.

Protection de l’enfance : un niveau élevé de harcèlement et de violence

Les données disponibles montrent que la pauvreté, la faim et le manque d’accès aux prestations constituent des défis majeurs pour les enfants des pays cibles. Un enfant sur quatre vit en dessous du seuil de pauvreté, et les enfants sont exposés à un niveau élevé de violence à la maison et à l’école. Plus de 45 % des enfants âgés de 13 à 15 ans disent être harcelés, 27 % ont tenté de se suicider au cours des douze derniers mois, 12 % indiquent ne pas avoir d’amis proches, et 80 % sont directement victimes de violences ou de maltraitance, sous une forme ou une autre.

Les facteurs de risques en matière de protection sont élevés. Plus de 40 % des enfants manquent l’école, et 35 % indiquent que leurs parents ou leurs tuteurs ne savent pas ce qu’ils font ni où ils sont pendant leur temps libre.

Comme le taux d’alphabétisation est bas et que 30 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans sont analphabètes, les opportunités d’emploi sont limitées et, par conséquent, le taux de chômage est élevé parmi les jeunes de la région.

Préparation et réponse aux situations d’urgence : un risque élevé de catastrophes naturelles

Entre 2009 et 2017, le Pacifique a connu 44 catastrophes naturelles. Des cyclones tropicaux de catégorie 5 ont frappé Vanuatu et les Fidji en 2015 et en 2016, affectant un million de personnes, dont 450 000 enfants. Les Fidji, les Îles Salomon, les Tonga et Vanuatu ont subi 30 des 44 catastrophes naturelles survenues dans la région, et les enfants représentaient, en moyenne, entre un tiers et la moitié des victimes les plus sévèrement touchées.

En mettant l’accent sur les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, adoptés en 2015, les activités sportives de l’OFC en faveur du développement ont été conçues pour appuyer et renforcer la capacité des pays à obtenir des résultats en matière de protection des enfants et de leurs droits dans toute la région du Pacifique.

En proposant des activités structurées de sport en faveur du développement, l’OFC cherche à réduire les facteurs de risques liés aux MNT et à promouvoir la protection de l’enfance, l’égalité sociale et l’égalité des sexes. Ces actions ont été étendues à l’aide humanitaire, avec la réussite du programme d’urgence Just Play.

En travaillant avec des partenaires clés tels le gouvernement australien, la Fédération australienne de football, le gouvernement néo-zélandais, la Fondation UEFA pour l’enfance et UNICEF Pacifique, l’OFC cherche à forger la confiance en soi des enfants et des adolescents et à leur offrir un accès à des activités sportives de qualité, à des plateformes éducatives, à des campagnes de sensibilisation et au dialogue public par une participation active.

Contenu du projet

Avec un ballon, un entraîneur et un lieu sûr où jouer, le programme Just Play propose de combiner le football avec des messages portant sur les compétences de vie dans le but de renforcer les individus et de bâtir des communautés et des nations plus fortes et plus saines en s’attaquant aux problèmes sociaux affectant les enfants et les adolescents du Pacifique et au-delà.

Le programme Just Play de l’OFC incite les enfants et les adolescents à promouvoir le changement, à soutenir le développement d’un comportement positif et à améliorer la résilience de leurs pairs et leur communauté.

 

Objectifs

Reconnaître que les programmes de football pour le développement visent à défendre l’approche de l’apprentissage par le sport et que le programme Just Play constitue ainsi une plateforme idéale pour encourager les comportements positifs, développer des compétences de vie fondamentales et promouvoir l’apprentissage basé sur l’action.

Qu’il s’agisse d’une séance d’entraînement, d’un loisir, d’une rencontre amicale ou d’une compétition, le football offre un cadre dans lequel les enfants et les adolescents sont forcés de prendre des centaines de décisions importantes qui ont des conséquences. Étant donné qu’il n’y a jamais deux exercices, deux rencontres amicales ou deux matches identiques, les enfants et les adolescents sont confrontés à des scénarios et des situations variés dont ils peuvent apprendre.

Activités du projet

En touchant aux quatre piliers du programme de responsabilité sociale de l’OFC, programme Just Play 6-12 ans, programme Just Play 13-18 ans, programme de base Just Play et programme d’urgence Just Play, le programme aide à :

  • cibler les enfants et les adolescents qui sont les plus à risque en leur donnant accès à des informations sur la santé et le bien-être, l’égalité des sexes, l’inclusion sociale, la protection de l’enfance, l’eau propre, la toilette et l’hygiène, la préparation aux situations d’urgence et les compétences de vie ;
  • apporter des connaissances et des compétences en prônant les comportements positifs et la prise de décision éclairée chez les enfants et les adolescents ;
  • mobiliser les enfants et les adolescents par le biais de campagnes de sensibilisation à l’échelle locale, nationale et régionale, en plus d’événements sportifs majeurs ;
  • bénéficier du soutien de partenaires pour garantir une réponse cohérente et synergique au sein des projets et programmes de sport pour le développement ;
  • créer des modèles pour promouvoir et encourager les comportements positifs ainsi que l’engagement civique responsable et actif des enfants et des adolescents ;
  • inciter les enfants et les adolescents à faire eux-mêmes le lien entre le football et des choix de style de vie sains ;
  • valoriser et impliquer les filles en proposant plus d’opportunités et un accès plus facile au football, ainsi qu’en offrant des connexions concrètes vers les parcours de management et de leadership dans le football ;
  • collaborer avec des organisations gouvernementales et non gouvernementales fréquemment au contact direct des enfants, des adolescents et des communautés, et qui peuvent créer un environnement favorable et structuré pour mettre en œuvre des programmes de football pour le développement ;
  • développer de nouveaux partenariats pour étendre et améliorer la mise en œuvre de programmes de football pour le développement, en créant un plan pour partager et promouvoir les meilleures pratiques.

Quelques chiffres

Just Play soutient le perfectionnement des enseignants et des bénévoles communautaires pour leur permettre d’offrir un programme d’activités qui favorise le renforcement des capacités ainsi que l’appropriation et la responsabilité d’un changement social par le biais d’une approche communautaire et centrée sur les enfants.

  • 317 004: le nombre d’enfants et d’adolescents qui ont participé au programme Just Play dans la région du Pacifique depuis 2009
  • 7198: le nombre d’enseignants et de bénévoles communautaires entraînés pour pouvoir offrir le programme Just Play dans la région du Pacifique depuis 2009
  • 17 390 : le nombre d’enfants et d’adolescents qui ont participé aux festivals du programme d’urgence Just Play à la suite de catastrophes naturelles dans la région du Pacifique

Résultats

L’OFC reconnaît que les enfants ayant très tôt une expérience positive du sport sont plus susceptibles de pratiquer un sport et une activité physique tout au long de leur vie.

L’OFC admet également que le sport aide les enfants et les adolescents à développer des compétences de vie qui s’appliquent à la fois sur le terrain et en dehors.

 

Santé et bien-être

Avant la participation au programme Just Play : 52 % des enfants choisissent de boire de l’eau plutôt que du soda

Après la participation au programme Just Play: 82 %

 

Égalité des sexes

Avant la participation au programme Just Play : 53 % des garçons disent apprécier de jouer au football avec des filles

Après la participation au programme Just Play: 72%

 

Inclusion sociale

Avant la participation au programme Just Play: 65 % des enfants indiquent reconnaître et valoriser les différences

Après la participation au programme Just Play : 85%

 

Protection des enfants

Avant la participation au programme Just Play : 24 % des enfants rapportent se sentir en sécurité après une catastrophe naturelle

Après la participation au programme Just Play : 59%

 

Just Play a un impact positif sur les enfants et les adolescents grâce à un programme basé sur le sport qui leur permet de développer les compétences essentielles nécessaires pour faire des choix de vie sains, cohérents et à long terme ; la santé et le bien-être, l’égalité des genres, l’inclusion sociale et la protection de l’enfance sont au centre de cette approche, y compris après des situations d’urgence.

65 % des adolescents indiquent savoir à présent comment se fixer des objectifs ; 54 % savent définir des objectifs SMART

98 % des adolescents masculins du programme Just Play voient leur entraîneur comme un modèle positif

44 % des entraîneurs dans le cadre du programme Just Play 13-18 ans sont des femmes

71 % des adolescents indiquent avoir quelqu’un à qui ils peuvent parler lorsqu’ils ont un problème ou besoin d’aide

93 % des adolescents affirment savoir comment réagir si une connaissance ou eux-mêmes sont victimes de harcèlement

Partenaire

Raconte-moi un match

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement France
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 79 700
Investissement de la Fondation EUR 10 700
Identifiant du projet 2019144
Partenaires Bel endroit pour une rencontre
Catégories Développement personnel

Contexte

L'association Bel endroit pour une rencontre a pour objet d'agir pour l'inclusion, pour une société plus juste où chacun a sa place. Elle souhaite notamment lutter contre l'exclusion à travers la création de parcours socio-culturels, éducatifs et citoyens permettant à chaque individu, quel que soit son âge, de se construire positivement et de développer au mieux son potentiel dans le respect de soi, des autres et de son environnement.

Le parcours éducatif « Raconte-moi un match » est né de plusieurs constats :

  • le déficit de maîtrise de l’expression orale chez les jeunes issus des quartiers prioritaires, qui engendre des difficultés de communication avec l’entourage proche ou éloigné, les professeurs et l’environnement social. Les frustrations liées à cette difficulté à se faire comprendre, à comprendre autrui et à exprimer ses idées peuvent mener à de la violence verbale, voire physique ;
  • l’enfermement de certains jeunes des quartiers prioritaires dans un langage identitaire, reflétant la construction d’une identité conflictuelle et valorisant les pratiques orales violentes (insultes, outrances verbales, etc.) ;
  • le manque d’estime de soi et de confiance en soi chez les jeunes en difficulté qui risquent l’échec scolaire ;
  • le taux d’exclusion et de risque d’échec scolaire supérieur chez les jeunes des quartiers prioritaires ;
  • le manque de diversité (ethnique et de genre) dans les médias et dans le journalisme de sport en particulier ;
  • une incompréhension chez certains jeunes des principes de liberté d’expression, de liberté de la presse et d’éthique.

Après trois ans de construction et de test du programme sur la métropole de Lyon, l'association a testé en 2018/2019 la réplicabilité du programme. Ce dernier a ainsi été déployé sur la métropole de Lyon (cinq structures), sur la métropole de Grenoble (trois structures) et sur Marseille (une structure). Ce test a été concluant tant en termes d'organisation et de mise en œuvre que d'impact sur les bénéficiaires.

L’ensemble des bénéficiaires sont des jeunes âgés de 11 à 18 ans en situation difficile :

  • habitant en zone urbaine sensible et/ou risquant le décrochage scolaire,
  • placés sous contrôle judiciaires et résidant en centre éducatif fermé, ou
  • en projet d'insertion professionnelle et/ou de recherche d'emploi.

Contenu du projet

Aujourd'hui l’association utilise l’initiative au commentaire de match de football masculin et féminin comme support d'éducation à l'oralité.

Les participants apprennent à commenter en binôme des séquences de match de football féminin et masculin comme à la radio.

Leur passion du sport permet de les amener vers un exercice d'expression orale d'improvisation et de coopération exigeant, grâce auquel ils développent des compétences techniques autour de la prise de parole en public et des compétences de savoir-être.

Objectifs

L'association Bel endroit pour une rencontre souhaite :

  • continuer son déploiement et passer de 57 bénéficiaires en 2018/2019 à 110 bénéficiaires en 2019/2020 ;
  • travailler sur deux composantes principales afin de permettre au projet de se pérenniser :
    • la baisse du coût horaire des interventions, en formant des bénévoles pour assurer l'animation d'une partie des séances et/ou en développant le mécénat de compétences, et
    • le développement d'actions sponsorisées par des entreprises ;
  • développer son action sur le territoire français (Grenoble, Marseille, Toulouse, Nantes, Saint-Étienne, entre autres) ;
  • adapter le parcours à d’autres sports que le football tels que le rugby et le basketball ;
  • asseoir sa présence dans les collèges du réseau d'enseignement prioritaire via les programmes de réussite éducative et développer les programmes liés à l’actualité sportive ;
  • mettre en œuvre de nouveaux partenariats ou mécénats et consolider les partenariats existants ;
  • développer le bénévolat.

Activitiés du projet

  • Commentaires de match radio en binôme.
  • Programmes d’ateliers d’une heure et demie par groupe de huit jeunes maximum, animés par des journalistes et des comédiens professionnels.
  • Performances publiques en présence de jury et de parrains et marraines, avec remise de prix.

Resultats attendus

En plus du déploiement plus important visé (passer de 57 à 110 bénéficiaires), le projet ambitionne de soutenir les bénéficiaires sur différents plans pour une meilleure réussite sociale.

  • Expression orale : vocabulaire, précision de l’expression, syntaxe, élocution, prise de parole en public, sélection de l’information et hiérarchisation, analyse et synthèse.
  • Savoir-être : concentration, affirmation de soi, confiance en soi, dépassement de soi, écoute, posture, expression corporelle, connaissance de soi.
  • Vivre ensemble et citoyenneté : coopération, respect, entraide, engagement, connaissance des médias, analyse critique, éthique journalistique et du sport.
  • Égalité des chances et inclusion : valorisation des jeunes en difficulté scolaire, décloisonnement des quartiers, ouverture sociale et intellectuelle, ouverture des métiers.

Partenaire