Des camps de football pour s’amuser entre amis

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Pérou, Ayacucho, Quinua
Date de début 04.01.2021
Date de fin 30.05.2021
Coût du projet EUR 81 322
Investissement de la Fondation EUR 39 444
Identifiant du projet 20201609
Partenaires Mama Alice
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Victimes de conflits

Contexte

L'ONG Mama Alice travaille auprès d’enfants réfugiés originaires du Venezuela et auprès d’enfants péruviens qui grandissent dans une extrême pauvreté.

Au sein de la population péruvienne, les enfants réfugiés du Venezuela sont mal compris et peu soutenus. La plupart des enfants vénézuéliens au Pérou vivent dans une extrême pauvreté, ce qui peut être une grande source de stress pour eux, et ce stress peut ensuite être exacerbé par la discrimination dont ils sont victimes.

Chez Mama Alice, une équipe interdisciplinaire composée de professionnels expérimentés guide les enfants vénézuéliens et péruviens pour qu’ils acquièrent une image positive d’eux-mêmes, tout en développant leurs aptitudes sociales. Tous les enfants participant aux activités de Mama Alice ont souffert de la pauvreté dans leur ancien domicile et ont souvent été victimes de violences domestiques, d’alcoolisme, d’abus sexuels, d’une mauvaise hygiène ou de malnutrition. Ces problèmes ont un impact majeur sur leurs résultats scolaires et sur leur bien-être général. Lorsqu’un enfant n’entend jamais qu’il est aimé ou qu’il a été désiré, les conséquences sont dévastatrices. En effet, non seulement son estime de soi s’en trouvera affaiblie, mais il aura également du mal à croire en un avenir meilleur. Certains enfants risqueront ainsi de développer des problèmes émotionnels ou des troubles comportementaux.

Chez Mama Alice, les entraîneurs et les éducateurs sont formés pour reconnaître ces problèmes et orienter les enfants vers des travailleurs sociaux, des infirmiers ou des psychologues. Ils constatent que leur approche a un impact positif : les enfants sont plus heureux, plus confiants et plus sociables. Ils ont également de meilleurs résultats scolaires, se font des amis plus facilement et développent leur capacité à résoudre les problèmes.

Contenu du projet

L'ONG Mama Alice organise des camps de football pour des enfants qui vivent dans une extrême pauvreté et sont souvent issus de familles dans lesquelles règne un haut degré de violence domestique, que celle-ci soit physique, psychologique ou sexuelle. Chaque camp accueille 30 participants, répartis en trois groupes de dix (compte tenu des restrictions liées au COVID-19).

Pendant les camps de football, les enfants améliorent leurs compétences footballistiques, tout en acquérant de nouvelles compétences personnelles, ce qui devrait contribuer à leur développement personnel de manière significative.

À la fin du camp, les enfants reçoivent une attestation de participation et un album photo, pour susciter en eux des souvenirs inoubliables dont ils resteront fiers et qu’ils pourront partager sur les médias sociaux, ainsi qu’avec leurs amis et leur famille.

Objectifs

Objectifs généraux :

  • développer la compréhension et l’amitié entre les enfants péruviens et vénézuéliens ;
  • les sensibiliser à la nature et au développement durable ;
  • leur enseigner l’histoire et la culture du Pérou ;
  • les sensibiliser davantage à une alimentation saine ;
  • leur permettre de s’amuser ; et
  • leur offrir une expérience inoubliable.

Objectifs spécifiques :

  • améliorer les compétences footballistiques de 90 % des participants ;
  • améliorer l’estime de soi de 80 % des participants ; et
  • améliorer les compétences sociales de 90 % des participants.

Activités du projet

  • Entraînements de football : Tous les entraîneurs sont formés à la « Total Soccer Method » (Méthode 100 % football), élaborée par Igor Hameleers, fondateur de plusieurs écoles de football aux Pays-Bas. Les enfants participent quotidiennement à des entraînements, à des jeux et à des séances de relaxation, qui sont adaptés en fonction de leur niveau et de leur motivation.
  • Activités créatives : Les éducateurs de l’ONG Mama Alice comptent tous plus de dix ans d’expérience pour dispenser des activités créatives, notamment pour des groupes cibles ayant une mauvaise image d’eux-mêmes et des faiblesses en matière de compétences sociales. Grâce aux activités créatives et artistiques, les enfants apprennent également à exprimer leurs sentiments.
  • Visite culturelle de Huari : Huari (ou Wari) est un site archéologique situé dans la région d’Ayacucho. Les fouilles témoignent de la manière dont vivaient les Huaris (ou Waris, un peuple ayant précédé les Incas). Yasser, un archéologue, guide et professeur d’histoire, raconte des histoires passionnantes pour les enfants.
  • Visite culturelle de Quinua : Le dernier combat pour l’indépendance de toute l’Amérique latine a eu lieu dans la pampa de Quinua. Les enfants visitent un monument datant de l’indépendance ainsi que le petit musée du site.
  • Atelier psychologique . Mama Alice travaille auprès d’enfants péruviens depuis 2005 et a développé une méthode qui fonctionne particulièrement bien pour ce groupe cible. Les ateliers interactifs et ludiques qui utilisent cette méthode créent un environnement sûr dans lequel les enfants peuvent exprimer leurs sentiments, acquérir une meilleure image d’eux-mêmes, mieux comprendre leur propre personnalité, mieux comprendre les autres, mieux travailler ensemble et devenir plus forts.
  • Atelier sur la santé : Les activités menées dans ce cadre visent à améliorer l’hygiène personnelle afin de prévenir un certain nombre de maladies courantes dans la région d’Ayacucho. En 2020, la prévention relative au COVID-19 a été ajoutée au programme.
  • Jeux musicaux : Frederique, musicothérapeute, organise des jeux pour mettre en relation les enfants, les détendre, et aider ceux qui expriment difficilement leurs sentiments.
  • Match de football : À la fin de chaque journée, un petit match de football à cinq est organisé au sein des sous-groupes de dix enfants, sur des terrains de football à dimensions réduites. Le samedi, pour le dernier jour, il y a trois grands matches opposant les différents sous-groupes.
  • Remise de l’attestation de participation : Tous les enfants reçoivent une attestation de participation et un album photo imprimé contenant 20 photos du camp, suscitant en eux de merveilleux souvenirs de ce qui aura probablement été la meilleure semaine de leur vie jusqu’alors.

Résultats attendus

90 % de tous les participants améliorent leurs compétences footballistiques :

  • 90 % des participants connaissent la plupart des règles ;
  • 90 % des participants comprennent le déroulement d’un match ; et
  • 80 % des participants sont capables de recevoir un ballon, de faire une passe et de tirer au but.

80 % des participants améliorent leur estime de soi :

  • 90 % des participants ont une plus grande confiance en eux, font davantage confiance aux autres et croient plus en l’avenir ;
  • 90 % des participants sont capables de demander de l’aide lorsqu’ils en ont besoin ;
  • 90 % des participants sont en mesure de participer à toutes les activités ; et
  • 80 % des participants sont capables de se forger leur propre opinion.

90 % des participants améliorent leurs compétences sociales :

  • 80 % des participants sont davantage capables d’exprimer leurs sentiments ;
  • 90 % des participants ont appris à repousser leurs propres limites ;
  • 90 % des participants ont appris à travailler et à jouer ensemble, et à se faire des amis ;
  • 90 % des participants ont une meilleure compréhension des autres cultures et milieux ; et
  • 90 % des participants ont une meilleure hygiène personnelle.

Partenaire

Génération Sport 2021

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Arménie
Date de début 01.04.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 63 959
Investissement de la Fondation EUR 55 052
Identifiant du projet 20200519
Partenaires Armenian Fund for Sustainable Development
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Infrastructure et équipement

Contexte

Depuis sa création, la Fondation Arménienne pour le Développement Durable (FADD) est très engagée dans le domaine de l'éducation.

La pratique régulière du sport permet d'intégrer par le jeu des valeurs telles que le respect, l’esprit d’équipe, l’assiduité, la politesse et l’investissement personnel, toutes indispensables à l’insertion sociale et professionnelle des jeunes.

L'éducation physique est une discipline en théorie obligatoire pour tous, mais le manque d'équipements ou le mauvais état des salles de sport entravent le bon déroulement de cette matière pourtant appréciée par les enfants.

La présente proposition vient compléter le projet « Génération Sport » financé en 2020. C'est un projet d'envergure nationale qui a rencontré un immense succès à travers tout le pays. En 2020, 16 écoles ont reçu des équipements sportifs.

Contenu du projet

Grâce à ce projet, 25 écoles publiques recevront des équipements sportifs sur concours. Les écoles seront invitées à produire une courte vidéo amateur concernant l’école, la vie scolaire, l’engagement des élèves dans la communauté et la protection de l’environnement. Elles devront démontrer leur motivation, en présentant par exemple leurs acquis dans le domaine du sport. La FADD, avec l’appui du ministère arménien de l'Éducation, des Sciences, de la Culture et des Sports, se chargera de la présélection des écoles.

La FADD mettra en place plusieurs événements afin de promouvoir les activités sportives auprès des jeunes. Des rencontres avec des sportifs de renom seront organisées pour motiver les jeunes et les aider à réaliser leur potentiel.

Le projet contribuera également à l'inclusion des enfants en situation de handicap dans les activités sportives.

Dans le cadre du projet, le ministère de l’Éducation, des Sciences, de la Culture et des Sports sera soutenu lors de la mise en oeuvre de la compétition sportive pour écoliers.

Objectifs

Objectif général: promouvoir l'activité sportive auprès des jeunes.

Objectif spécifique: motiver les enfants et les aider à réaliser leur potentiel grâce aux activités suivantes :

  • Fournir des équipements sportifs pour 25 écoles. La priorité sera accordée aux écoles des régions éloignées et/ou avec des élèves en situation de handicap.
  • Promouvoir l'inclusion des enfants en situation de handicap à travers le sport.
  • Soutenir le ministère de l’Éducation, des Sciences, de la Culture et des Sports dans l'organisation de la compétition sportive.
  • Organiser des événements sportifs.

Activités du projet

  • Organisation d’un concours d’envergure nationale en partenariat avec le ministère de l’Éducation, des Sciences, de la Culture et des Sports.
  • Achat et distribution de matériel sportif pour 25 écoles présélectionnées.
  • Rencontres avec des sportifs de renom.
  • Promotion de l'inclusion des enfants en situation de handicap.
  • Manifestations sportives dans les écoles.
  • Promotion des activités sportives.

Résultats attendus

  • 1'403 écoles seront informées et sensibilisées (368 968 élèves).
  • Au moins 100 écoles participeront au concours pour gagner des équipements (plus de 35 000 élèves).
  • 25 écoles recevront des équipements sportifs (au moins 7500 élèves).
  • Au moins 10 rencontres motivantes auront lieu (1000 jeunes).
  • Au moins 4 événements pour l'inclusion à travers le sport auront lieu (200 jeunes).
  • 300 brochures sur l'importance du sport seront distribuées aux jeunes.
  • 300 affiches de sensibilisation sportive seront apposées dans les écoles.

Partenaire

Marquer pour l’éducation

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Albanie
Date de début 01.04.2020
Date de fin 31.03.2022
Coût du projet EUR 268 883
Investissement de la Fondation EUR 225 588
Identifiant du projet 2019623
Partenaires Save the Children
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

En Albanie, les enfants scolarisés font face à des problèmes complexes qui reflètent la longue et difficile transition politique du pays au début des années 1990. Conjointement aux programmes en cours de Save the Children, ce projet aborde principalement deux problématiques :

  • les modes de vie peu sains et l’exclusion ;
  • la discrimination envers les enfants les plus défavorisés, notamment les enfants en situation de handicap, les filles, les enfants issus de minorités et ceux qui subissent des violences.

De nombreux écoliers albanais présentent des facteurs de risques liés à la santé du fait d’une mauvaise nutrition, d’une alimentation peu saine, de mauvaises habitudes alimentaires et d’un manque d'activité physique. Certaines écoles ne remplissent toujours pas l’obligation des trois heures hebdomadaires d’éducation physique, principalement en raison du manque d’infrastructures. Un tiers seulement des 37 écoles sondées disposent d’enseignants ayant suivi une formation en éducation physique, et 60 % n’évaluent pas les aptitudes physiques des élèves.

Le harcèlement est fréquent parmi les écoliers et constitue l’une des formes de violence les plus manifestes à leur égard. Les enseignants ont rapporté qu’environ 70 %des enfants en âge de scolarité et des adolescents ont été harcelés par leurs pairs en raison de leur physique, de leur poids ou de leurs vêtements (selon une étude nationale sur le harcèlement et l’extrémisme violent dans le système éducatif en Albanie, réalisée par le Conseil de l’Europe en 2017).

Une stratégie en faveur du développement et de la promotion de l’enseignement – L’école en tant que centre communautaire – a été introduite pour la période 2014-20. Elle a pour objectif d’avoir des écoles conviviales pour tous. Les écoles devraient devenir des lieux où des partenariats sont créés entre les familles, les écoles et les communautés dans le but de développer le plein potentiel de chaque élève.

Ce concept est toutefois difficile à mettre en place, car les enseignants et les administrateurs admettent que le manque d’équipements et d’infrastructures est souvent un obstacle à la réalisation de leur travail et à la transformation de leurs écoles en centres communautaires.

Contenu du projet

Le but de ce concept est de contribuer à la mise en place d’un meilleur cadre scolaire, qui encourage et soutienne des modes de vie sains permettant aux enfants de développer leur plein potentiel. Il se base sur l’idée que le sport en général, et le football en particulier, joue un rôle crucial en aidant les personnes à développer des pratiques et des attitudes saines et an améliorant la prise en charge des enfants les plus défavorisés.

Objectifs

L’objectif global du projet est de promouvoir et de soutenir des modes de vie sains dans les contextes scolaires en Albanie. Il vise à offrir des chances égales d’accès aux installations sportives et une enfance saine à des enfants âgés de 6 à 14 ans dans trois régions d’Albanie.

Activitiés du projet

Le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance contribuera à améliorer l’accessibilité et la qualité des installations sportives pour les enfants en Albanie. Des séances de formation supplémentaires sur les pratiques saines, les régimes alimentaires et l’activité physique amélioreront les compétences des enseignants et des éducateurs ainsi que leurs méthodologies d’enseignement. Le projet se concentrera également sur la participation des enfants à des activités sportives et sur la promotion de l’inclusion et de l’acceptation sociale dans les communautés à travers le sport. Le projet prévoit également :

  • du soutien pour les clubs de sports qui offrent des activités pour les enfants dans plusieurs disciplines ;
  • le développement des capacités afin de donner aux professeurs de sport des manières de promouvoir les compétences de vie grâce au sport ;
  • des ateliers avec les parents et les enfants sur les bienfaits du sport pour un mode de vie sain.

Resultats attendus

Amélioration de la situation sanitaire, académique et sociale des enfants en âge de scolarité. D’autres résultats sont attendus, notamment :

  • un événement sur une semaine afin de promouvoir l’importance du sport pour le bien-être des enfants ;
  • des sessions d’information des parents afin de les sensibiliser à l’importance de l’éducation et de l’activité physique ;
  • amélioration des terrains de jeu et des installations de gymnastique et de sport ;
  • un championnat de football.

Partenaire

Sport en faveur de l’inclusion : le football contre le racisme

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Algerie, Maroc et Tunisie
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 199 662
Investissement de la Fondation EUR 199 662
Identifiant du projet 2019519
Partenaires International Organization for Migration (IOM)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

En 2017, on estimait à 303 000 le nombre de migrants dans la région du Maghreb, des personnes qui ont décidé de migrer pour des raisons très diverses. La majorité des migrants vulnérables viennent d’Afrique subsaharienne et sont victimes de discrimination raciale de la part des populations locales, nourrie par les préjugés et les stéréotypes sur leur statut et leurs origines. Ainsi, la discrimination s’accentue et exacerbe des formes d’exclusion sociale pouvant avoir de graves conséquences pour les migrants, comme la ghettoïsation, des violences physiques et des violations des droits de l’homme. Mais l’exclusion sociale des migrants a également des effets négatifs sur les sociétés d’accueil puisqu’elle cause une dégradation de la cohésion sociale, une hausse de la violence, une instabilité sociale et politique et une sous-utilisation de la main-d’œuvre migrante.

Contenu du projet

L’accent est mis sur l’intégration par le sport. Pour de nombreux jeunes du monde entier, le football représente un idéal et un moyen de gravir l’échelle sociale. C’est un sport extrêmement populaire dans la région du Maghreb. Le projet prône l’inclusion des migrants dans les sociétés d’accueil par la pratique du football et vise à lutter contre la discrimination raciale dans les communautés vulnérables d’Algérie, du Maroc et de Tunisie. En s’adressant aux jeunes migrants et aux communautés d’accueil, le projet se sert du football pour favoriser l’intégration et réduire les possibles tensions entre les communautés. En adéquation avec la vision et les objectifs de l’UEFA, il vise à combattre la discrimination raciale en promouvant la tolérance et la diversité dans cette région.

 

Objectifs

Les activités sportives permettent aux individus marginalisés de se réinsérer dans la société, de retrouver un sentiment de normalité et de rétablir des relations sociales. En résumé, le sport est un excellent moyen de surmonter la fracture sociale.

En donnant aux migrants et aux membres des communautés locales la possibilité de partager une activité sportive, les deux groupes ont la possibilité de changer leur perception mutuelle. Les expériences partagées peuvent réhumaniser ceux qui sont perçus comme des ennemis en dehors du terrain. Le sport permettra alors d’abaisser les barrières de la différence et de la méfiance en montrant que tout le monde peut jouer ensemble en toute sécurité et partager l’amour du sport. Cela est d’autant plus important car le sport, et en particulier le football, est un langage universel pour tout un chacun, quelle que soit son origine géographique. Le sport devient un vrai créateur de liens sociaux, d’esprit de camaraderie et même d’amitiés. En plus, ce lien social peut être un vecteur de cohésion et de stabilité sociale entre les communautés.

Comme évoqué plus haut, beaucoup de migrants sont stigmatisés et marginalisés dans la société. Piégés dans cette situation d’isolement, le sport peut les aider à renouer des contacts sociaux. Étant accessible à la plupart des individus isolés, il peut les inciter à s’engager dans la société en leur permettant de découvrir leur société d’accueil, d’apprendre les codes socioculturels, de pratiquer la langue et de développer un réseau. Le sport peut même être un premier pas vers une intégration conventionnelle, ouvrant la voie à d’autres opportunités, y compris l’accès à un emploi stable.

Activitiés du projet

Les principales activités sont les suivantes :

  • soutenir l’inclusion des migrants dans les ligues et les tournois de football existants ;
  • rénover/construire des terrains de football dans ces régions et organiser des tournois ;
  • fournir du matériel de sport aux équipes locales ;
  • créer de nouvelles compétitions si nécessaire ;
  • former des entraîneur(e)s à l’aide des compétences et des outils adéquats, se concentrer sur la promotion de l’inclusion et de la cohésion sociale, et lutter contre la discrimination sociale et raciale.

Dans chaque projet, l’OIM veille à respecter scrupuleusement l’égalité des sexes et à garantir l’accès aux personnes ayant des besoins spécifiques.

Resultats attendus

Les activités mentionnées ci-dessus profiteront aux jeunes issus des communautés de migrants et d’accueil. Des terrains et du matériel de meilleure qualité, des entraîneur(e)s mieux formé(e)s et la possibilité de participer à des compétitions amicales permettront aux migrants en Algérie, au Maroc et en Tunisie d’être mieux insérés dans leurs communautés grâce aux vertus sociales et pacifiques du sport.

Une attention particulière sera accordée à la stratégie de développement durable du projet pour s’assurer que l’initiative est adaptée aux préférences et aux intérêts locaux et qu’elle tient compte des contraintes potentielles sur le plan de la culture et des ressources.

Pour finir, l’OIM veillera à ce que le projet ne soit pas une initiative isolée et à ce qu’il y ait une coordination entre les structures sportives établies et les parties prenantes au développement. Avant de procéder à la construction ou à la rénovation d’installations, l’OIM vérifiera qu’un organisme tiers (gouvernemental ou non gouvernemental) s’engage à assurer l’entretien et la maintenance de ces installations après l’achèvement du projet. En outre, elle s’associera non seulement à des athlètes d’élite des pays concernés, mais aussi à des leaders sportifs locaux et à des entraîneur(e)s communautaires afin de bénéficier de leur influence auprès des différentes communautés, notamment auprès des jeunes. L’implication de ces parties prenantes maximisera les chances de faire perdurer l’impact du projet.

Partenaire

Le sport pour la résilience et l’autonomie

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Uganda , Kampala
Date de début 01.03.2021
Date de fin 01.03.2022
Coût du projet EUR 193 215
Investissement de la Fondation EUR 144 911
Identifiant du projet 20200410
Partenaires Aliguma Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Enfants en situation de handicap - Infrastructure et équipement - Victimes de conflits

Contexte

La population ougandaise est composée à 60 % d’enfants, dont 55 % vivent dans la pauvreté. Sur les 270 millions de personnes vivant en Afrique dans des bidonvilles, 2,4 millions habitent en Ouganda et 60 % d’entre eux résident à Kampala. Accueillant plus de 20 000 personnes, Acholi Quarters est l’un des bidonvilles les plus vastes de Kampala. Les enfants résidant dans des bidonvilles sont confrontés à la précarité, à l’exclusion, à la vulnérabilité et à des difficultés liées à un développement physique, psychologique et intellectuel limité qui dureront toute leur vie. Ils sont exposés à la violence, à l’exploitation, aux abus, à la négligence, au travail des enfants, aux trafics, à l’exploitation sexuelle et aux mariages précoces.

Contenu du projet

Fruit de plusieurs consultations entre la Fondation Aliguma, les familles des enfants, les responsables de famille et les leaders des quartiers, le projet Sports for Resilience and Empowerment Project (SREP, Le sport pour la résilience et l’autonomie) a pour objectif de transformer la communauté vulnérable d’Acholi Quarters par le sport. Le projet cible les filles, les garçons, les femmes et les responsables de famille (notamment les réfugiés et les personnes en situation de handicap) vivant à Acholi Quarters. Des installations sportives dotées d’équipements d’entraînement de base permettront à 850 femmes et autres responsables de famille d’acquérir des compétences afin de créer et gérer leur propre entreprise, ce qui les aidera à s’occuper d’eux-mêmes et de leur famille dans la durée. L’objectif consiste à protéger plus de 2500 enfants pour qu’ils ne soient pas victimes d’exploitation, pour leur permettre d’aller à l’école et pour retarder l’âge du mariage.

Objectifs

  • Créer un centre de formation sportif pour développer le talent des enfants du bidonville d’Acholi Quarters.
  • Aider 2500 enfants et 850 responsables de famille à échapper à l’exclusion sociale et économique d’ici à 2021 grâce au sport et à l’acquisition de compétences commerciales.
  • Renforcer les capacités de 200 éducateurs et entraîneurs afin de gérer et d’améliorer les talents et le comportement social des enfants.
  • Permettre aux femmes et à leurs enfants d’accéder à des débouchés sociaux et économiques.
  • Sensibiliser à la protection de l’enfance et à l’égalité des genres.

Activités du projet

  • Former et parrainer des bénévoles vivant dans le quartier, des éducateurs et des entraîneurs locaux informels, les associer à des écoles et des églises dans le quartier et créer un réseau de soutien entre les enfants et les entraîneurs.
  • Mettre en place des activités et des événements sportifs locaux mobilisant toutes les populations du quartier à des fins de développement social, de santé et bien-être et d’amélioration des talents.
  • Installer des buts et des filets, clôturer les installations sportives, construire des toilettes et des vestiaires, et fournir des ballons et d’autres équipements d’entraînement.
  • Former les responsables de famille à des métiers pratiques : cordonnerie, bijouterie, couture, mode et création, cuisine, ménage, garde d’enfants, nutrition, réparation de téléphones, informatique, finance, plans d’affaires et développement professionnel.
  • Rédiger des manuels d’utilisateur, des dossiers et des articles sur les meilleures pratiques, et mener des recherches et une évaluation de projet.

Résultats attendus

  • Des installations sportives à Acholi Quarters dotées d’équipements d’entraînement de base adaptés, des toilettes et des vestiaires.
  • 200 éducateurs et entraîneurs capables de gérer le développement global des enfants.
  • Au minimum 700 femmes et autres responsables de famille disposeront des compétences nécessaires pour créer et gérer leur propre entreprise et s’occuper d’eux-mêmes et de leur famille.
  • 2500 enfants âgés de 6 à 17 ans (1800 filles et 700 garçons) seront protégés de l’exploitation et en mesure d’aller à l’école et de repousser un éventuel mariage.
  • Égalité des genres à Acholi Quarters renforcée par l’égalité des chances.

Partenaire

Solidarité Aveugle

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Mali, Bamako
Date de début 02.01.2017
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 100 000
Investissement de la Fondation EUR 60 000
Identifiant du projet 20200717
Partenaires Libre Vue
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Enfants en situation de handicap - Infrastructure et équipement

Contexte

L'Institut des Jeunes Aveugles de Bamako est une école qui accueille 250 enfants en situation de handicap qui vivent et étudient dans des conditions de grande précarité. Depuis 2012, Libre Vue a développé à leur attention un programme de cécifoot, le football adapté aux non-voyants, pour favoriser leur accès à la pratique sportive et contribuer à leur développement personnel, leur santé et leur inclusion.

Contenu du projet

Le programme Solidarité Aveugle qui initialement apportait une animation de cécifoot en loisir aux enfants de l’Institut, grâce à la création d’un terrain et la formation d’éducateurs, s’est étoffé au fil du temps avec de nouvelles composantes : la création de l’équipe nationale du Mali avec les meilleurs jeunes du centre (10ème au Mondial 2018 et 2ème aux CAN 2017 et 2019) ; le forage d’un puits pour ramener l’eau potable à l’école, l'aide à une meilleure alimentation à la cantine, la sensibilisation du grand public au handicap.

Aujourd’hui, 120 bénéficiaires de 6 à 20 ans dont 20% de filles profitent de nos 4 entraînements hebdomadaires et disposent d’une Maison-cécifoot équipée de douches et vestiaires.

Objectifs

Depuis 8 ans et malgré les événements dramatiques qui touchent le Mali, Libre Vue déploie grâce au soutien de ses partenaires ses activités sportives et de solidarité au profit des enfants aveugles.

L'objectif actuel est de permettre la transformation de notre modèle économique par la réalisation d'un terrain synthétique qui viendrait compléter notre infrastructure et permettrait à terme l'autofinancement du programme Solidarité Aveugle à travers l’organisation d’événements, la location du terrain à des publics extérieurs.

Activités du projet

  • Exploitation du centre cécifoot pour l'année 2021: animation des entraînements, fournitures de matériel sportif et de vie (cannes blanches) pour les bénéficiaires, organisations de matches d’exhibitions, actions de sensibilisations du grand public.
  • Construction du terrain synthétique: importation du gazon synthétique depuis la France, construction d'une base servant de plateforme et nécessaire pour le drainage, pose du terrain, inauguration.

Résultats attendus

  • Développement de la pratique: le remplacement du terrain en terre permettra d'améliorer grandement la sécurité et le plaisir du jeu et de capter davantage d'enfants (+25% à la rentrée 2021).
  • Rayonnement: la communication autour du nouvel équipement contribuera à médiatiser le cécifoot au Mali et à accentuer le changement de regard sur le handicap (+30% de fans sur la page Facebook cécifootmali – 500 personnes sensibilisées grâce au cécifoot).
  • Haut-niveau: le terrain servira à l'équipe nationale pour des matches officiels ou des stages (projet d’organisation d’un tournoi africain régional en 2022).
  • Financement: les événements, la location du terrain voire l’engagement de partenaires locaux financeront partiellement nos activités (25% espérés en 2022).

Partenaire

Les Gazelles de la Teranga

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Senegal, Gandon
Date de début 01.04.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 61 000
Investissement de la Fondation EUR 30 000
Identifiant du projet 20200894
Partenaires Unis Vers le Sport
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres

Contexte

Le centre d'accueil pour enfants des rues Unis Vers le Sport (UVS) a été inauguré en octobre 2019 dans la commune sénégalaise de Gandon. Pourvu d'installations sportives et faisant appel à des éducateurs sportifs diplômés, ce centre, situé dans une région rurale, est entouré de nombreuses écoles publiques. Pour des raisons culturelles, la majorité des filles de la région ne pratiquent aucune activité sportive, ce qui a pour conséquence chez elles des problèmes de santé physique et psychique à l'âge adulte.

Contenu du projet

Le projet « Les Gazelles de la Teranga » consiste à inviter 2500 écolières des communes rurales environnantes à suivre des cycles complets d'activités sportives, d’une part, et à organiser pour elles des ateliers à la fois pédagogiques et ludiques dans le but de les sensibiliser aux bienfaits pour leur santé d'une activité sportive régulière et adaptée, d’autre part. En outre, les instituteurs suivent une formation en enseignement du sport et premiers secours qui leur permettra de poursuivre ces activités sportives avec leurs élèves après la fin du projet.

Objectifs

  • Participation de quelque 2500 écolières à des cycles complets d’activités sportives..
  • Participation de quelque 2500 écolières à des ateliers de sensibilisation à la santé, à l'hygiène, à l’alimentation et au sport adaptés au contexte local
  • Formation des instituteurs en enseignement du sport et premiers secours afin qu’ils disposent des outils nécessaires pour poursuivre les activités sportives après la fin du projet.
  • Distribution de tenues de sport et de matériel sportif et de premiers secours aux écoles de la région.

Activités du projet

  • Chaque jour, un car prend à son bord 50 filles des écoles environnantes pour les conduire au centre UVS.
  • De 8h à 10h, celles-ci participent à une séance composée de gymnastique et d’activités sportives ludiques.
  • De 10h à 10h30, un goûter est offert.
  • De 10h30 à 12h, les filles suivent des ateliers de sensibilisation à l’hygiène, à la santé, à l’alimentation et au sport.
  • En parallèle, de 8h à 12h, des instituteurs suivent une formation en enseignement du sport et premiers secours, à raison de douze séances réparties sur une période de trois mois.

Résultats attendus

  • Une pratique sportive régulière par les filles de la région devient la norme.
  • La santé physique et psychique des quelque 2500 écolières participant au projet est améliorée.
  • Les problèmes de santé que connaissent les femmes dans la région en raison d’une activité sportive inexistante ou inadaptée diminuent.
  • Les connaissances de base en matière d’hygiène, de santé, d’alimentation et de sport sont acquises.
  • Les instituteurs ont acquis les connaissances et les compétences leur permettant de poursuivre les activités sportives une fois le projet terminé.

Partenaire

Sport pour les réfugiés et lancement de programmes d’éducation de la petite enfance au Tchad

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Tchad
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.03.2022
Coût du projet EUR 165 253
Investissement de la Fondation EUR 77 145
Identifiant du projet 20201117
Partenaires iACT
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Employabilité - Victimes de conflits

Contexte

Le Tchad oriental accueille 360 000 réfugiés, un nombre qui ne cesse d’augmenter en raison des violences observées au Soudan. Comme souligné dans le Rapport sur les objectifs de développement durable 2020, les risques relatifs à la santé, à l’éducation et aux moyens de subsistance des réfugiés et des personnes fuyant les conflits armés, plus particulièrement les femmes et les enfants, sont encore plus élevés en raison du COVID-19.

iACT est une organisation activiste internationale novatrice dont la mission consiste à contribuer à un système humanitaire plus rationnel. Par son travail, elle s’assure que les enfants et les jeunes touchés par les conflits sont en mesure d’exercer leurs droits à l’éducation et à un développement sain. Les programmes d’éducation de la petite enfance et de football de l’iACT, qui sont dispensés par des réfugiés et focalisés sur l’égalité des genres, répondent à des besoins immédiats et pourront se prolonger pendant la pandémie mondiale et au-delà, afin de soutenir sur le long terme les communautés qui en ont besoin.

Contenu du projet

Les programmes « Little Ripples » (Petites vagues) et « Refugees United Soccer Academy » (l’Académie) d’iACT sont les seuls programmes du Tchad oriental à remédier aux problèmes rencontrés en matière d’éducation préscolaire et de sport. Ils permettent aux jeunes réfugiés âgés de 3 à 13 ans de suivre des cours socio-éducatifs complets qui auront des répercussions tout au long de leur vie. Grâce au programme d’éducation de la petite enfance « Little Ripples », les réfugiés et les groupes touchés par les crises humanitaires disposent de l’autonomie suffisante pour mettre en place un système d’éducation complet, de qualité et centré sur les enfants de maternelle qui viendra renforcer le développement socio-émotionnel, cognitif et physique des enfants âgés de 3 à 5 ans. De son côté, l’Académie accueille des filles et des garçons âgés de 6 à 13 ans afin de leur enseigner le travail d’équipe, le leadership et la notion de maintien de la paix, tout en améliorant leurs compétences footballistiques.

Objectifs

  • Aider les enfants à se remettre de traumatismes et à développer des compétences en matière de leadership grâce à des programmes d’éducation de la petite enfance et de sport dispensés par des réfugiés dans les douze camps de réfugiés du Tchad oriental.
  • Documenter le processus dirigé par les réfugiés, en particulier l’élargissement des programmes, et tirer des leçons de l’expérience afin de les partager avec le secteur humanitaire, les partenaires et les soutiens au travail réalisé par les réfugiés, ainsi qu’avec les entraîneurs sportifs et les responsables de l’éducation de la petite enfance.

Activités du projet

  • Des enfants âgés de 3 à 13 ans participeront à « Little Ripples » et à l’Académie six jours par semaine.
  • Le personnel d’iACT, composé de réfugiés, dirigera l’élargissement de « Little Ripples » à un nouveau camp (Amnabak) et celui de l’Académie à quatre nouveaux camps (Amnabak, Gaga, Ouré Cassoni et Tréguine)
  • Des membres expérimentés du personnel se rendront sur les nouveaux lieux du programme, dialogueront avec les leaders et les membres de la communauté, puis formeront et embaucheront des entraîneurs, enseignants, cuisiniers et coordinateurs de programme.
  • Les enseignants de « Little Ripples » et les entraîneurs de l’Académie dispenseront trois séances d’entraînement au cours de l’année 2021.
  • Tous les nouveaux enseignants et entraîneurs d’iACT participeront à « LEAD with EMPATHY », un programme de développement du leadership et des droits de l’homme qui fournit aux réfugiés les outils et les consignes nécessaires pour qu’ils acquièrent des compétences en matière de gestion de programmes et d’organisation de la communauté.
  • Le personnel d’iACT partagera avec l’UEFA et le secteur humanitaire les leçons qu’il aura tirées de l’ensemble du processus d’élargissement dirigé par les réfugiés.

Résultats attendus

  • Formation de 80 entraîneurs au programme de l’Académie d’iACT (50 % d’hommes et 50 % de femmes).
  • Formation de 30 enseignantes au programme « Little Ripples » d’iACT.
  • Recrutement de 16 entraîneurs (50 % d’hommes et 50 % de femmes).
  • Recrutement d’un coordinateur de camp.
  • Recrutement de huit enseignants.
  • Formation de 34 membres du personnel, provenant de la communauté réfugiée, selon le programme de développement du leadership « LEAD with EMPATHY » d’iACT.
  • Trois membres du personnel d’iACT provenant de la communauté réfugiée dirigeront l’élargissement du programme dans quatre camps.
  • Inscription de 8000 enfants à quatre nouveaux programmes de l’Académie.
  • Inscription de 180 enfants dans quatre nouveaux centres préscolaires « Little Ripples », où ils recevront tous les jours des repas nutritifs.

Partenaire

Programme de la fondation pour le football

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Afrique du Sud
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 81 000
Investissement de la Fondation EUR 30 000
Identifiant du projet 20201327
Partenaires Grootbos Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Employabilité - Enfants en situation de handicap - Infrastructure et équipement - Victimes de conflits

Contexte

La fondation pour le football est une filiale de la fondation Grootbos qui œuvre dans les communes rurales de Hawston, Zwelihle, Hermanus, Stanford, Gansbaai et Elim, dans la région d’Overberg, à deux heures du Cap. Là-bas, les enfants vulnérables et leurs familles vivent dans le dénuement, dans des townships et des quartiers informels surpeuplés, dans des habitations de fortune sans électricité, sans eau courante, sans toilettes à l’intérieur, et sans accès à Internet. Les familles quittent leurs villages d’origine pour se rendre là dans l’espoir de trouver du travail, mais elles se retrouvent confrontées à de nombreux problèmes socioéconomiques : pauvreté, échec scolaire, gangs, braconnage marin, drogues, alcoolisme et violences à caractère sexiste. Chez les jeunes, le taux de chômage dépasse 50 %, et la pandémie de COVID-19 ne fait qu’aggraver la situation. Les écoles ont du mal à servir ces communautés, et les enfants ont peu d’espoir de sortir du cycle de la pauvreté.

Dans ce contexte, le Programme de la fondation pour le football vise à donner aux enfants des modèles positifs et de l’espoir, mais aussi à leur transmettre un style de vie sain et à leur offrir des opportunités prometteuses afin qu’ils puissent poursuivre les mêmes rêves que les enfants plus aisés.

Contenu du projet

Le Programme de la fondation pour le football repose sur des initiatives sportives de développement de la communauté. Il a pour objectif de donner aux enfants vulnérables un accès non seulement au sport mais aussi à l’éducation, aux compétences de vie, à la santé, à la nutrition, à des perspectives de vie, à l’égalité des sexes et à l’emploi et de leur faire prendre conscience de l’importance de la conservation de la nature, ouvrant ainsi la voie vers un avenir meilleur et une vie digne.

 Ce ne sont pas moins de 8461 enfants vulnérables qui participent à des séances quotidiennes et gratuites d’entraînement multisports sur les sites de la communauté et dans les écoles. Dans ces espaces sûrs, des entraîneurs font figure de modèles à suivre pour les enfants ; ces derniers bénéficient de repas quotidiens et disposent d’un accès à Internet ainsi que d’un support d’apprentissage, des éléments essentiels à l’heure où les écoles sont fermées à cause de la pandémie. Les enseignements transmis aux enfants couvrent notamment l’autonomisation des femmes, la conservation de la nature, la nutrition, la prévention contre les maladies sexuellement transmissibles, l’employabilité, l’entrepreneuriat et l’intégration raciale.

Objectifs

Le programme a pour but d’aider les enfants vulnérables (âgés de 6 mois à 18 ans) à sortir du cycle de la pauvreté par le biais de l’entraînement sportif, de l’éducation et de l’acquisition de compétences de vie, afin qu’ils puissent devenir de jeunes adultes épanouis. Mettant l’accent sur les objectifs de développement durable et la conservation de la nature, le programme s’engage à préserver et à restaurer la biodiversité naturelle de la région florale du Cap.

Activités du projet

  • Entraînement sportif : football, hockey, cross, netball, athlétisme, canoë, rugby féminin et sécurité aquatique.
  • Sports favorisant les capacités motrices dans les centres de développement de la petite enfance et dans les centres pour enfants ayant des besoins spécifiques.
  • Programme de prévention des maladies sexuellement transmissibles dans les écoles.
  • Programmes extrascolaires : autonomisation des femmes, Earth Rangers pour la conservation de la nature, nutrition Food 4 Sport, employabilité et entrepreneuriat.
  • Soutien éducatif et accès gratuit à Internet.

 

 

Résultats attendus

  • Programmes sportifs : un minimum de 8461 bénéficiaires âgés de 6 à 18 ans (49 % de filles).
  • Programmes favorisant les capacités motrices : un minimum de 200 bénéficiaires âgés de 0 à 6 ans (50 % de filles).
  • Programmes favorisant les capacités motrices : un minimum de 15 bénéficiaires (âgés de 8 à 16 ans) ayant des besoins spécifiques.
  • Programme d’autonomisation des femmes : 40 bénéficiaires.
  • Programme Earth Rangers : 90 bénéficiaires.
  • Programme de nutrition Food 4 Sport : 120 bénéficiaires.
  • Programme d’employabilité et d’entrepreneuriat : 120 bénéficiaires.
  • Repas quotidiens gratuits : un minimum de 8461 bénéficiaires.
  • Accès au soutien éducatif : 100 bénéficiaires.

Partenaire

FundLife Dream Academy

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Philippines
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2023
Coût du projet EUR 365 900
Investissement de la Fondation EUR 126 740
Identifiant du projet 20201501
Partenaires Fundlife International
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Employabilité - Infrastructure et équipement

Contexte

La FundLife Dream Academy souhaite venir en aide aux jeunes très vulnérables de la ville de Cebu, aux Philippines. Un enfant sur quatre à Cebu vit dans la pauvreté et a peu de chances de gravir l’échelle sociale. L’éducation est pour eux l’un des meilleurs moyens d’accéder à une vie meilleure.

Or les enfants de Cebu ont rarement accès à une éducation adaptée ou sont déscolarisés. Ce manque d’éducation est exacerbé par des catastrophes naturelles fréquentes et, récemment, par la pandémie du COVID-19. Deux fois plus de filles que de garçons sont déscolarisées. Les filles abandonnent leurs études pour des raisons familiales, comme les mariages précoces ou l’isolement dû à leur rôle domestique. Les garçons ont tendance à abandonner l’école par manque d’intérêt personnel, pour soutenir leur famille financièrement ou parce qu’ils ne comprennent pas l’importance de l’éducation pour leur avenir.

Croissance socio-économique ou meilleure représentation politique... Les avantages que présentent l’éducation et l’autonomisation des filles sont nombreux. Selon l’UNICEF, l’éducation des filles permet de sauver des millions de personnes, car elles sont plus à même d’apprécier l’éducation et d’investir dans les générations futures. La société dans son ensemble gagne en bien-être social et émotionnel lorsque les filles et les femmes sont en mesure de faire des choix éclairés qui ont des répercussions dans des domaines aussi divers que la malnutrition et la mortalité des enfants ou un meilleur processus démocratique.

Contenu du projet

FundLife a pour mission de donner à chaque enfant les mêmes chances dans le football et dans la vie. La FundLife Dream Academy (FDA) tente d’étendre le projet phare « Académie des champions de Football for Life » à un nouvel endroit, la ville extrêmement urbanisée et défavorisée de Cebu. Grâce à une approche globale d’autonomisation des jeunes par le sport, la FDA protège et éduque des enfants vulnérables, et leur ouvre des perspectives. Son programme d’enseignement permet aux enfants de s’engager par le football, d’accéder à un apprentissage numérique et de bénéficier un espace sûr dirigé par la communauté (notamment un terrain de futsal). Les enfants peuvent ainsi progresser et acquérir les compétences dont ils ont besoin pour un avenir meilleur.

Objectifs

  • Réduire le taux de déscolarisation dans les quartiers bénéficiaires.
  • Proposer des possibilités de développement personnel et d’emploi aux jeunes.
  • Accroître la participation des filles au sport et leur faciliter l’accès à l’éducation, au développement personnel et à l’emploi.

Activités du projet

  • Séances ludiques bihebdomadaires d’apprentissage du football et de développement personnel.
  • Un match de championnat local hebdomadaire pour donner aux jeunes un sentiment d’appartenance et favoriser leur engagement.
  • Une séance numérique hebdomadaire d’auto-apprentissage supervisé.
  • Accès permanent à du matériel multimédia numérique d’auto-apprentissage.
  • Construction d’un espace sûr pour jouer et apprendre (notamment un terrain de futsal), qui soit dirigé et animé par les habitants du quartier.

FROM TACLOBAN TO MOSCOW

Résultats attendus

  • 6400 séances sur trois ans dans 25 quartiers.
  • 2500 enfants inscrits à la FDA.
  • Baisse de 20 % à 5 % du taux de déscolarisation des enfants inscrits.
  • 50 % de participation féminine à toutes les activités de la FDA.
  • Un espace sûr animé par les habitants du quartier et proposant aux enfants des possibilités de jeu et d’apprentissage afin qu’ils se libèrent de la pauvreté intergénérationnelle.

Partenaire

Soccer urbain pour le rêve et l’espoir

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Canada, Montreal
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 86 000
Investissement de la Fondation EUR 15 000
Identifiant du projet 20201599
Partenaires Rêves Passion Montréal
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres

Contexte

Montréal compte près de 70 % d’immigrants. Une grande part de ceux qui ont de faibles revenus habitent les mêmes quartiers. C’est au cœur de ces quartiers que nous œuvrons, proposant des activités de sport d’équipe en partenariat avec les centres communautaires locaux. Le projet utilise le football non seulement comme une activité physique, mais aussi et surtout comme un moyen d’intégration, en mettant un accent particulier sur l’intégration des filles.

Rêves Passion Montréal soutient les centres communautaires de Montréal dans l’offre d’activités de football mixtes ÉQUITABLES et INCLUSIVES. Si les filles, les jeunes filles et les femmes sont en mesure de se réaliser par l’intermédiaire du sport, elles pourront apporter des changements positifs au sein de la société et s’épanouir dans leur vie tant privée que professionnelle.

Dans les activités de sport d’équipe comme dans la vie quotidienne, la mixité est omniprésente. Il est donc primordial d’éduquer les jeunes garçons sur la tolérance et le respect, et de développer assez de confiance chez les jeunes filles pour qu’elles puissent s’intégrer progressivement au sein d’activités mixtes.

Contenu du projet

Le but de ce programme est de contribuer à la mise en place d’un environnement favorable à l’épanouissement des jeunes filles et des jeunes garçons des quartiers défavorisés. Grâce à la pratique du football et à des outils tels que la méthodologie football3, le projet veut d’une part, renforcer et favoriser une meilleure interaction des jeunes en contexte de vulnérabilité avec leur milieu de vie et, d’autre part, sensibiliser et éduquer les garçons et les filles au respect et à l’inclusion.

 

 

Objectifs

  • Utiliser les activités sportives comme véhicule d’intégration et de développement social en favorisant une participation équitable et égalitaire aux activités visant à lutter contre toutes les formes de discrimination, sociales et de genre.
  • Renforcer, à travers le sport, l’estime de soi, la confiance en ses compétences et l’intégration des filles au sein d’un sport mixte.
  • Accroître les attitudes et les comportements positifs des jeunes et améliorer leur capacité à travailler en équipe.

Activités du projet

Les activités du projet se concentrent sur les trois valeurs principales suivantes :

  • L’inclusion : notre programme Soccer urbain pour le rêve et l’espoir soutient les centres communautaires dans leur activité hebdomadaire de football mixte, en y apportant une structure, un entraîneur, une méthodologie axée sur le fair-play et, au besoin, du matériel.
  • Le courage : l’activité Pas de filles hors-jeu comprend une série d’ateliers de football pour les filles, généralement couplés à d’autres activités (zumba, basketball, chant) pour favoriser le leadership, la confiance en soi et le sentiment d’appartenance.
  • L’intégrité : pour clôturer le projet, une fête annuelle du football est organisée sous le nom de Festival de soccer urbain. Cet événement permet de regrouper les participants à l’ensemble des activités ainsi que les partenaires et les familles. C’est donc une occasion de célébrer, reconnaître et saluer l’implication de ces personnes.

Résultats attendus

  • Offrir des activités 100 % féminines ou menées par des femmes dans un environnement favorable à 100 filles d’ici à fin 2021.
  • Soutenir les centres communautaires dans leurs activités de football mixte, en faveur de 150 enfants au minimum d’ici à fin 2021. Ces activités de football mixte devront comprendre au moins 25 % de participantes, qui resteront au fil des sessions.
  • Permettre à plus de 150 jeunes d’exploiter à bon escient la dynamique de groupe, à savoir travailler seul et en équipe, respecter la diversité des personnes et de leurs idées, accepter les critiques et faire des commentaires constructifs basés sur le respect mutuel, gérer et résoudre pacifiquement les conflits, suivre les normes et les règles établies.
  • Plus de 150 jeunes adoptent des attitudes et des comportements positifs (honnêteté et intégrité, conjugaison des efforts).

Partenaire

Programme des leaders seniors

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement USA, Philadelphie
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 235 107
Investissement de la Fondation EUR 50 000
Identifiant du projet 20201322
Partenaires Starfinder Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Employabilité

Contexte

La ville de Philadelphie présente le plus haut taux de pauvreté parmi les plus grandes villes des États-Unis. Ainsi, près de 40 % des jeunes Philadelphiens vivent en dessous du seuil de pauvreté et se heurtent à des obstacles rédhibitoires : écoles aux moyens insuffisants, accès limité à une alimentation saine, absence de lieux sécurisés pour jouer, quartiers où l’usage de la drogue et les gangs sont monnaie courante, exposition à la violence, et forte probabilité de vivre des expériences traumatisantes pendant l’enfance. Seul un jeune sur cinq parvient à faire les 60 minutes d’activité physique quotidienne recommandées, et un jeune sur cinq est totalement inactif.

Contenu du projet

Le Programme des leaders seniors, un programme extrascolaire intensif, propose des activités footballistiques ainsi que d’autres activités physiques, un soutien scolaire et une formation en leadership pour aider les jeunes à faibles revenus et les jeunes immigrés à connaître le succès sur le terrain et en dehors. Les jeunes peuvent s’exprimer comme ils le souhaitent dans ce programme à la culture positive qui assure la prise de responsabilités. Ils apprennent à appliquer la solidité mentale et les leçons tirées du terrain à d’autres secteurs de leur vie. Au total, 99 % d’entre eux terminent le lycée, et 91 % poursuivent leurs études à l’université, contre 69 % et 55 % des jeunes qui n’adhèrent pas à ce programme.

Objectifs

Les jeunes défavorisés :

  • gagnent en compétences, confiance et résilience pour surmonter les difficultés et atteindre leurs objectifs ;
  • bénéficient d’une bonne santé et d’une bonne condition physique à long terme en instaurant un style de vie sain ;
  • profitent d’un bien-être social et émotionnel grâce à des relations saines et positives ;
  • connaissent la réussite dans leurs études ;

Activités du projet

Dans le cadre de ce programme extrascolaire intensif, les 100 à 120 adolescents à faibles revenus doivent participer trois jours par semaine à des séances de deux heures, du mois de novembre au mois de mars. Ils prennent part à des activités de football, de mentorat et de leadership, ainsi qu’à des entraînements de la condition physique. Le week-end, ils participent à des visites universitaires, ateliers postsecondaires et professionnels, projets de services à la communauté, championnats, matches, tournois et événements sociaux. Les activités se poursuivent d’avril à août, pour que les jeunes soient occupés tout au long de l’année.

Résultats attendus

  • 100 % des participants augmentent leur participation à des activités physiques et 100 % d’entre eux adoptent des habitudes et des comportements sains grâce à leurs connaissances accrues en la matière.
  • 100 % d’entre eux acquièrent des compétences de vie et compétences socio-émotionnelles clés qui seront à la base de leur réussite, et 100 % d’entre eux sont accompagnés d'un mentor.
  • 100 % d’entre eux finissent le lycée, et 95 % réalisent des études postsecondaires ou une formation.

Partenaire

Football4Good

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Thailand, Chiang Mai
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 29 914
Investissement de la Fondation EUR 29 914
Identifiant du projet 20200779
Partenaires Baan Dek Foundation (BDF)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres

Contexte

En Thaïlande, des dizaines de milliers d’enfants migrants vivent dans des camps de fortune situés à proximité de chantiers de construction. Ils vivent dans le plus grand dénuement et ont difficilement accès aux soins de santé et à l’éducation. Ils n’ont guère l’occasion d’interagir avec d’autres enfants, le confinement inhérent à la pandémie de COVID‑19 ayant encore aggravé leur isolement. Chaque année, la Baan Dek Foundation (BDF) vient en aide à plus de 2000 de ces enfants.

Contenu du projet

Le projet Football4Good (F4G) offre une éducation sportive aux enfants vivant dans les camps attenant aux chantiers de construction, bénéficiant à plus de 600 enfants chaque année. Grâce au sport et aux activités d’autonomisation des jeunes, le projet leur procure des occasions sociales positives mais aussi de nombreux bienfaits physiques et psychologiques. La promotion de l’égalité des sexes et de l’intégration est également au cœur de la démarche d’enseignement de compétences de vie, du respect et du fair-play.

Objectifs

  • Accès au sport : F4G propose des séances et matches de football, met à disposition des équipements sportifs et améliore les espaces de la communauté.
  • Autonomisation des jeunes : les jeunes reçoivent une formation afin de devenir pairs éducateurs de jeunes, acquérant ainsi les outils et compétences nécessaires pour animer des séances de football et servir de modèles.
  • Compétences de vie et compétences sociales : F4G offre aux enfants un cadre inclusif leur permettant de participer à la vie de la communauté et d’acquérir des compétences de vie.
  • Égalité des sexes : F4G promeut l’égalité des sexes dans le sport en faisant tomber les barrières et en luttant contre la discrimination.

Activités du projet

  • Séances de football mensuelles après l’école dans les camps prioritaires.
  • Séances de football hebdomadaires après les cours dans les écoles et dans une institution gouvernementale.
  • Matches de football intercommunautaires chaque trimestre.
  • Formation au leadership sur quatre jours pour les pairs éducateurs de jeunes.
  • Formation continue au leadership sur quatre jours pour les pairs éducateurs de jeunes.
  • Réunions mensuelles entre les pairs éducateurs de jeunes et l’équipe de la BDF dans les communautés.
  • Les pairs éducateurs de jeunes assistent à un match de football professionnel en compagnie de l’équipe de la BDF.
  • Amélioration des espaces sportifs de la communauté.
  • Don d’équipements sportifs aux communautés.

Résultats attendus

  • Plus de 120 séances F4G proposées.
  • 50 séances F4G proposées dans les communautés.
  • Plus de 70 séances F4G proposées en milieu scolaire.
  • Plus de 500 enfants participant aux séances/matches F4G.
  • Plus de 200 filles participant aux séances F4G.
  • Amélioration des équipements sportifs dans 5 communautés.
  • Plus de 300 enfants bénéficient de l’amélioration des équipements sportifs.
  • Formation de plus de 40 pairs éducateurs de jeunes.
  • Plus de 10 réunions de pairs éducateurs de jeunes dans les communautés.
  • 4 matches intercommunautaires.

Partenaire

Just Play

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Iles du Pacifique
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 1 000 000
Investissement de la Fondation EUR 200 000
Identifiant du projet 20200701
Partenaires Ocean Football Confederation (OFC)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Enfants en situation de handicap

Contexte

La région du Pacifique abrite un demi-million d’enfants répartis sur 17,2 millions de kilomètres carrés d’océan. Au quotidien, ces enfants se heurtent à de nombreuses difficultés.

L’obésité et le diabète gagnent du terrain. Seulement 18 % des enfants des Fidji, de Samoa, des Îles Salomon, des Tonga et Vanuatu suivent régulièrement des cours d’éducation physique, et moins de 20 % d’entre eux jouent pendant 60 minutes ou plus par jour. Plus de 25 % des enfants sont en surpoids ou obèses à l’âge de 13 ans.

Les enfants en situation de handicap connaissent la discrimination, l’exclusion et les obstacles sociaux, tandis que les filles sont marginalisées et confrontées à des inégalités en matière d’éducation, de processus de prise de décision et d’accès aux prestations de santé.

Les enfants sont exposés à un niveau élevé de violence à la maison et à l’école, et un enfant sur quatre vit en dessous du seuil de pauvreté. Plus de 40 % des enfants manquent l’école, et jusqu’à 30 % des 15-24 ans sont analphabètes.

Par ailleurs, la région essuie de nombreuses catastrophes naturelles, et les enfants font partie des groupes les plus gravement touchés.

Grâce à des activités structurées de sport au service du développement, la Confédération océanienne de football (OFC) souhaite fournir les outils nécessaires, au niveau national, afin de combattre les problèmes touchant les enfants dans la région du Pacifique, en particulier les maladies non transmissibles, les problèmes de protection de l’enfant, les inégalités sociales et entre les sexes, et les problèmes liés aux actions humanitaires.

Contenu du projet

Sport le plus populaire au monde, le football a le pouvoir d’influencer les perceptions, les comportements et les actions des enfants et de leurs communautés. Que ce soit à l’entraînement, lors d’une activité divertissante, d’un petit match entre copains ou pendant une compétition, les enfants et les adolescents doivent prendre des centaines de décisions importantes. Étant donné la diversité des exercices, des activités et des matches, ils ont la possibilité d’apprendre à partir de nombreux scénarios et contextes.

L’OFC adopte ainsi une approche d’apprentissage par le sport grâce à un programme de développement reconnu pour créer des outils peu coûteux mais à fort impact afin de respecter les priorités de développement mondial. Le programme Just Play encourage la pratique d’une activité physique régulière et exploite sa capacité à influencer divers sujets, tels que la nutrition, le handicap et l’inclusion sociale, afin de permettre un changement de comportement social positif. En intégrant des messages sociaux à ses séances, comme l’importance de manger des fruits et des légumes, le programme espère réduire la vulnérabilité régionale des enfants aux problèmes sociaux endémiques.

Objectifs

  • Construire des collectivités plus fortes et plus saines, et résoudre les problèmes sociaux touchant les jeunes de la région Pacifique.
  • Fournir une plateforme à travers laquelle renforcer le comportement positif, la confiance en soi et la résilience, développer des compétences de vie fondamentales et permettre aux enfants et aux adolescents de prendre des décisions éclairées.
  • Permettre aux enfants et aux adolescents de changer la société et leur montrer des modèles positifs encourageant l’engagement civique actif.
  • Autonomiser les filles et les motiver, élargir leurs possibilités, faciliter leur accès au football et leur ouvrir des postes de direction et de leadership dans le football.

Activités du projet

Le programme Just Play propose actuellement quatre filières : Just Play 6-12 ans, Just Play 13-18 ans, programme de base Just Play et programme d’urgence Just Play. Grâce à ces programmes, les enfants et les adolescents ont accès à des activités sportives de qualité, des plateformes éducatives, des campagnes de défense, un dialogue public ainsi qu’aux connaissances et compétences nécessaires pour faire des choix de vie cohérents et durables qui assurent la santé et le bien-être, l’égalité des sexes, l’inclusion sociale et la protection de l’enfant.

 Just Play soutient également le perfectionnement des enseignants et des bénévoles communautaires pour leur permettre d’offrir le programme d’activités. Il développe des partenariats avec des organisations gouvernementales et non gouvernementales pour élargir et améliorer la tenue de programmes de football au service du développement.

Résultats attendus

Depuis 2009 :

  • 317 004 enfants et adolescents ont participé au programme Just Play dans l’ensemble de la région Pacifique.
  • 7198 enseignants et bénévoles communautaires ont été formés afin de diriger le programme.
  • 17 390 enfants et adolescents ont participé aux festivals du programme d’urgence Just Play.

Après leur participation à Just Play :

  • 82 % des enfants choisissent de boire de l’eau plutôt que du soda (contre 52 % auparavant).
  • 72 % des garçons affirment aimer jouer au football avec des filles (53 % auparavant) et 85 % des enfants disent reconnaître et apprécier les différences (65 % auparavant).
  • 59 % des enfants affirment se sentir en sécurité après une catastrophe naturelle (24 % auparavant).
  • 54 % des adolescents affirment savoir comment se fixer des objectifs SMART.
  • 98 % des adolescents masculins voient leur entraîneur comme un modèle positif.
  • 71 % des adolescents affirment avoir quelqu’un avec qui parler s’ils ont un problème ou besoin d’aide, et 93 % des adolescents disent savoir quoi faire en cas de harcèlement.

Partenaire

Le jeu, la vie !

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Afrique du Sud, Pretoria
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2022
Coût du projet EUR 62 248
Investissement de la Fondation EUR 15 000
Identifiant du projet 20200921
Partenaires Médecins du Monde
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Employabilité - Enfants en situation de handicap

Contexte

Les habitant(e)s du township de Mamelodi, au nord-est de Pretoria, comptent parmi les communautés les plus pauvres d’Afrique du Sud. Dans ce township, le niveau d’éducation est faible, et l’encadrement extrascolaire est souvent absent. Quant à l’éducation physique, elle a été retirée du programme scolaire national en 1994. Dans les townships où les terrains de sport et les espaces de jeu sont peu nombreux, elle est facilement négligée. Traînant souvent dans la rue sans être accompagné(e)s, les enfants sont exposé(e)s à différents risques, tels que la violence, la drogue et les rapports sexuels précoces et non protégés. Ces risques péjorent encore des conditions de vie déjà critiques et empêchent les enfants de se construire un avenir.

Contenu du projet

Lancé en 2011 par l’ONG suisse IMBEWU en partenariat avec l’association sud-africaine Altus Sport et le basketteur Thabo Sefolosha, le projet Bophelo Ke Kgwele (Le jeu, la vie !) favorise l’apprentissage et le développement global des enfants au moyen d’activités extrascolaires sportives, éducatives et ludiques. Ces activités sont dispensées par de jeunes adultes issus de la même communauté que les bénéficiaires ; elles consistent en des cours d’appui scolaire, des camps de vacances, des tournois, ainsi qu’en des sessions axées sur les compétences de vie.

Objectifs

Les bénéficiaires renforcent leur bien-être psychologique, psychique et social, et élèvent leur niveau d’éducation. Des partenariats sont conclus avec l’association Altus Sport, qui devient ainsi plus durable et plus autonome.

Activités du projet

  • Des activités sportives ont lieu tous les jours après l’école, certains week-ends et pendant les vacances. Les enfants découvrent des sports et renforcent leur bien-être physique et psychique.
  • Des séances ludiques Life Skills (Compétences de vie) viennent compléter l’éducation en informant les bénéficiaires sur des questions de société et en les sensibilisant à la santé et à la prévention. Les droits et les responsabilités, la criminalité, l’égalité des sexes, la drogue et la sexualité font partie des thèmes abordés.
  • Des cours d’aide à la lecture et à l’écriture en anglais sont proposés aux enfants de 6 à 8 ans. Ils sont organisés à l’école après les cours.
  • Un grand nombre d’enfants du township de Mamelodi souffrent encore de malnutrition. Dans le cadre du projet, la question de la nutrition est aussi abordée, et un fruit est distribué tous les jours à chaque bénéficiaire.
  • Les installations sportives sont entretenues, alimentées en eau et pourvues d’installations sanitaires afin d’offrir aux bénéficiaires un espace de jeu sain.
  • Des ateliers de formation et d’échange sont organisés chaque mois à l’intention des jeunes entraîneurs.

 

Résultats attendus

  • Une relation de confiance est établie entre les jeunes et les entraîneurs.
  • Le niveau d'estime de soi et de confiance en soi des bénéficiaires progresse de 75 % chaque année.
  • Chaque entraîneur participe à 80 % des ateliers chaque année au minimum.
  • Les entraîneurs acquièrent et développent des compétences professionnelles, personnelles et sociales.
  • Chaque année, un entraîneur au minimum trouve un emploi fixe.
  • Le niveau de lecture et de compréhension de l'anglais est amélioré de 50 % chaque année.
  • Les enfants ayant besoin d’un soutien scolaire accru assistent à un cours d’aide à la lecture par semaine au minimum.
  • La condition physique des bénéficiaires est améliorée de 80 % chaque année.
  • Chaque enfant suit un cours de sport par semaine au minimum.
  • Au cours de l'année, les bénéficiaires apprennent les règles du jeu et développent leurs compétences dans six disciplines sportives au minimum.
  • La question nutritionnelle est maintenue dans le projet.
  • La municipalité de Tshwane continue de soutenir le projet.
  • Les manuels sont régulièrement mis à jour et réédités.
  • Les résultats des tests au début et à la fin de l’année constituent des données quantitatives et qualitatives précises et pertinentes pour chaque année.
  • La communication est continue avec tous les partenaires.
  • Le réseautage permet d’attirer de nouveaux sponsors et partenaires chaque année.

Partenaire

Futurs leaders de Kalebuka

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Democratic Republic of Congo, Kalebuka
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 72 000
Investissement de la Fondation EUR 35 000
Identifiant du projet 20201055
Partenaires Georges Malaika Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres

Contexte

La République démocratique du Congo est l’un des pays les plus riches au monde en ressources naturelles et demeure pourtant marquée par la pauvreté et par le manque d’accès à l’éducation et aux ressources. La région de Kalebuka, où œuvre l’association Malaika, présente l’un des plus faibles taux d’alphabétisation du pays. Pour que la communauté s’épanouisse, il importe de résoudre le problème du manque d’éducation et d’opportunités. L'association Malaika travaille avec les membres de la communauté pour offrir des programmes d’éducation, d’accès au sport et de sport pour le développement social. Grâce à ces activités, l’association donne aux jeunes de Kalebuka les clés qui leur permettront de devenir des leaders dans leurs communautés. Lorsqu’ils sont éduqués, sûrs d’eux et respectés par leurs pairs, les jeunes deviennent des adultes qui changent leur communauté, leur pays et le monde.

Contenu du projet

En procurant un accès formel à l’éducation, au sport et à la santé, l’association Malaika contribue à transformer une communauté en RDC. Le Centre Football for Hope de Kalebuka offre aux jeunes un accès gratuit à des cours de lecture et d’écriture, d’informatique, d’anglais, d’éducation en matière de santé, et de sport. Le programme Sport pour le développement aborde des thématiques telles que la gestion des conflits, le COVID-19, la prévention contre le VIH/Sida et les maladies sexuellement transmissibles, les compétences en matière de leadership, la santé reproductive et les droits de l’enfant.

Objectifs

  • Développer les compétences de vie et de leadership des jeunes de Kalebuka afin de leur permettre de développer leur potentiel, de gagner en indépendance et de renforcer leur communauté.
  • Améliorer la santé physique et mentale des jeunes grâce à l’éducation en matière de santé et les encourager à donner la priorité à leur santé et à eux-mêmes.
  • Améliorer la santé publique en diffusant des informations sanitaires, du matériel de prévention des maladies et en distribuant des articles d’hygiène.
  • Améliorer le parcours de vie.
  • Favoriser la cohésion sociale et le respect.
  • Promouvoir l’égalité des sexes.

Activitiés du projet

  • Jeux et travail de proximité à travers le sport pour le développement social.
  • Ateliers sur les droits de l’enfant, l’égalité des sexes, la prévention des conflits et de la violence, l’hygiène et la santé.
  • Classes quotidiennes de lecture et d’écriture, d’anglais, d’informatique et de mathématiques pour les jeunes non scolarisés.
  • Tournois destinés à sensibiliser les communautés.
  • Embauche et encadrement d’une équipe d’entraîneurs.
  • Formation du personnel sur le travail de proximité en matière de santé et sur les techniques de développement social.
  • Réparation et entretien des terrains de football et des installations du centre communautaire.

Resultats attendus

  • Accroissement du nombre de pairs leaders et entraîneurs (de 12 à 17) grâce à des programmes de formation en matière de leadership.
  • Accroissement du nombre de jeunes (passant de 65 à 80) participant aux séances de sport basées sur la santé, bénéficiant ainsi d’un lieu sûr pour aborder divers sujets en lien avec la santé.
  • Accroissement du nombre de jeunes (passant de 90 à 115) participant aux sessions de formation sur les expériences de vie, conçues pour changer la mentalité des jeunes en ce qui concerne la résolution de conflits, l’alcoolisme, la toxicomanie et la violence domestique.

Partenaire