Unity and Peace (Unité et paix)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Jamaica
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 5 000 000
Investissement de la Fondation EUR 62 152
Identifiant du projet AME–2018382
Partenaires Fight for Peace International
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Les jeunes des six communautés ciblées grandissent dans des environnements dangereux et sont donc plus susceptibles de devenir victimes ou auteurs de violences. Ce programme lutte contre plusieurs causes de la violence chez les jeunes :

  • les activités des gangs au sein de la communauté
  • les difficultés familiales dues à l’absence des parents, à la sévérité des punitions corporelles ou à la négligence
  • la pauvreté et le manque d’opportunités d’y échapper
  • le manque d’activités de loisirs pro-sociales et de développement personnel
  • le taux de chômage élevé
  • le faible niveau de formation
  • l’accès limité à un soutien psycho-social

Contenu du projet

L’organisation Fight for Peace associe la boxe et les arts martiaux à l’éducation et au développement personnel pour aider les jeunes à se réaliser malgré la criminalité, la violence et l’exclusion sociale qui règnent dans leurs communautés. Fight for Peace coordonne le Safer Communities Programme (SCP, programme pour des communautés sûres) en Jamaïque, un programme qui regroupe plus de 30 entités (agences gouvernementales, fédérations sportives, organisations de développement de la jeunesse et de prévention de la violence) et est présent dans des communautés particulièrement violentes. Le projet « Unity and Peace » se compose de programmes globaux reposant sur cinq piliers (sport, éducation, emploi, leadership pour les jeunes et soutien psycho-social) dans un cadre favorisant l’impact collectif.

Il a été mis en place dans six communautés de Kingston dont le taux de violence est élevé : Hannah Town, Denham Town, Trench Town, Tivoli Gardens, Fletchers Land et Parade Gardens.

 

Fight for Peace travaille également, de manière informelle, avec la Fédération jamaïcaine de lutte et l’Association jamaïcaine de rugby. Les fonds provenant de la Fondation UEFA pour l’enfance permettront à la Fédération de Jamaïque de football de prendre part à ce projet en intégrant les écoles et les équipes de football communautaires.

Bénéficiaires :

  • plus de 1670 jeunes vivant dans les zones urbaines
  • âge moyen entre 10 et 12 ans, 95 % des jeunes ayant moins de 18 ans
  • 56 % de garçons et 46 % de filles

 

Objectifs

  • FFP a développé une méthodologie intégrée et globale reposant sur cinq piliers et l’applique à tous ses projets et activités. Le but est de donner aux jeunes tout le soutien nécessaire pour devenir des champions dans la vie.

    Boxe et arts martiaux : promouvoir le respect, la discipline, la maîtrise de soi, le sentiment d’appartenance et l’estime de soi, et encourager les jeunes à rejoindre le programme

    Éducation : offrir un soutien scolaire et des cours aux jeunes qui sont hors des milieux d’enseignement formels ou qui ont des difficultés d’apprentissage

    Employabilité : aider les jeunes à accéder au marché du travail grâce à l’exercice, à la formation professionnelle et à l’aiguillage vers des opportunités d’emploi par le biais d’un réseau de partenaires actifs dans le secteur privé

    Services de soutien : une équipe multidisciplinaire de soutien social propose ses services, y compris un suivi individuel, un conseil sur les plans social, médical et juridique, des visites à domicile et une proximité communautaire

    Leadership pour les jeunes : des conseils de jeunes représentent l’organisation à l’extérieur et travaillent avec les membres de l’équipe sur la stratégie et le développement du programme

Activités du projet

  • Séances de sport (boxe, arts martiaux et football) organisées dans les centres communautaires et les écoles par des entraîneurs formés pour prendre en compte les aspects de développement personnel (50 séances par semaine)
  • Séances de développement personnel menées par des médiateurs spécialement formés et travaillant pour des ONG de développement de la jeunesse et de prévention de la violence ainsi que des psychologues et des travailleurs sociaux de Fight for Peace (12 séances par mois dans les six communautés)
  • Activités de loisirs et tournois intercommunautaires (deux tournois au cours des six premiers mois)
  • Huit sites consacrés au sport pour le développement et offrant un espace sûr aux enfants
  • Soutien psychologique et entraînement au sport pour le développement pour tous les entraîneurs participants, visant l’intégration à long terme du développement personnel dans le sport au sein des écoles et des communautés
  • Formation d’entraîneurs assistants pour proposer des entraîneurs qualifiés aux communautés défavorisées
  • Partenariat avec le G. C. Foster College of Physical Education and Sport (université G. C. Foster d’éducation physique et de sport) pour offrir des formations et des certificats à tous les entraîneurs participants
  • Intégration au programme pour le sport et le changement de comportement du ministère de l’éducation, de l’information et de la jeunesse / de la commission pour le développement social, pour permettre le développement d’une politique et la future programmation dans les écoles et les communautés

Résultats attendus

Les jeunes participant régulièrement aux programmes gratuits de sport et de développement personnel améliorent durablement leur santé et leur bien-être.

  • 1800 jeunes pratiquent un sport
  • 1450 séances de sport
  • 72 séances de développement personnel
  • 4 tournois
  • 70 % des jeunes améliorent leur santé et leur condition physique
  • 4 cours de formation d’entraîneurs
  • 60 % des jeunes améliorent la qualité de leurs relations avec leurs amis, leur famille et les autres adultes
  • 60 % des jeunes au comportement potentiellement négatif montrent un changement positif, par exemple une diminution des actes criminels ou le respect des autorités
  • 60 % des jeunes voient leur avenir de manière plus positive

Partenaire

Football4Good

Situation géographique et informations générales

Contexte

En raison de sa situation géographique centrale et de sa position économique dominante en Asie du Sud-Est, la Thaïlande sert de plateforme régionale de départ, de transit et d’arrivée pour les migrants. Des dizaines de milliers d’enfants migrants vivent actuellement dans les camps proches des chantiers de construction (Baan Dek et UNICEF, 2018). Leurs parents sont venus en Thaïlande pour travailler, et les enfants vivent dans des abris précaires temporaires et n’ont qu’un accès limité aux services d’éducation, de santé et de sécurité. Ils sont exposés à différentes formes de maltraitance, de violence et de négligence. Aucun d’entre eux n’a la possibilité de s’échapper des bidonvilles et de socialiser avec d’autres enfants ; ils sont donc contraints de jouer dans un environnement dangereux, avec peu de stimulations ou d’interactions avec les autres. La vulnérabilité de la situation menace leurs droits fondamentaux. En outre, l’absence de possibilités de socialisation et de jeu les empêche de vivre leur enfance.

Contenu du projet

La Baan Dek Foundation est convaincue que le football est un élément nécessaire au développement des enfants, un terreau fertile pour l’apprentissage de compétences essentielles telles que l’esprit d’équipe, l’estime de soi, la confiance en soi, l’esprit sportif et la discipline. Le programme Football4Good encourage les relations positives entre pairs parmi les enfants de différentes origines ethniques à travers l’entraînement, l’activité physique, la mise à disposition d’équipements sportifs de qualité et la formation du personnel de la fondation au développement sportif. Ce programme cherche également à promouvoir l’égalité des genres en responsabilisant les filles et les jeunes femmes marginalisées.

Cette année, la Baan Dek Foundation veut aller plus loin et insister sur le développement d’un leadership communautaire grâce à son nouveau programme, Football4Good et responsabilisation des jeunes. Il s’agit d’entraîner et de responsabiliser des éducateurs pairs pour les jeunes afin qu’ils proposent des séances d’entraînement de football régulières dans leurs communautés. En bénéficiant d’une meilleure compréhension des problèmes sociaux et des connaissances nécessaires pour promouvoir des valeurs telles que l’égalité et la tolérance, ils pourront servir de modèles pour les enfants et les jeunes marginalisés vivant dans des bidonvilles urbains et des camps proches de sites de construction.

Les pairs éducateurs de jeunes seront en outre directement impliqués dans l’amélioration de leur environnement. Ils travailleront avec les membres de la Baan Dek Foundation pour concevoir et aménager de nouveaux terrains de football et davantage de lieux sûrs pour les enfants, et améliorer les infrastructures existantes dans leur communauté. Ils donneront aux enfants de leur communauté la possibilité de jouer au football dans des endroits sûrs même en dehors des séances d’entraînement.

Parallèlement aux sessions de football proposées au sein de la communauté et pendant les vacances scolaires, la fondation veut inciter les enfants à pratiquer un sport et les sensibiliser aux bienfaits du sport pour le développement en invitant des footballeurs professionnels locaux à venir présenter leur carrière dans une école.

Objectifs

Pour les travailleurs sociaux, le football est un instrument polyvalent essentiel qui peut influencer positivement les enfants en manque du soutien le plus élémentaire. Le programme Football4Good et responsabilisation des jeunes aidera à créer un lien avec les populations marginalisées grâce à des sessions de football régulières et fournira des équipements sportifs aux communautés vulnérables ciblées. Les enfants et les adolescents développeront leurs capacités motrices, amélioreront leur niveau d’activité physique, pourront socialiser avec leurs pairs et nouer de nouvelles relations sociales au sein de communautés où la violence entre les différents groupes ethniques peut se manifester au quotidien. Par ailleurs, le football apprendra à ces enfants à jouer en équipe, à s’intégrer à un groupe hétérogène, à socialiser et à mettre en pratique l’esprit sportif. Tous ces bénéfices, conjugués à une activité simplement amusante pour les enfants, font du football et de l’éducation sportive en général un axe d’intervention majeur des programmes communautaires de la fondation.

Activités du projet

  • Un entraînement de football régulier sera offert deux fois par année, pendant les vacances scolaires, par des éducateurs pairs pour les jeunes.
  • Les pairs éducateurs de jeunes suivront des sessions d’entraînement de trois jours (les travailleurs sociaux de la Baan Dek Foundation leur apprendront les compétences de vie essentielles pendant deux jours et un entraîneur de football professionnel leur montrera comment mener une séance de football le troisième jour).
  • Les sessions Football4Good et responsabilisation des jeunes seront organisées deux fois par semaine dans les communautés et les écoles en tant qu’activités extra-scolaires, et quotidiennement dans le cadre du programme des vacances scolaires.
  • Les entraînements se concentreront sur cinq points fondamentaux :
    • l’estime de soi et la responsabilisation ;
    • la santé et les bienfaits physiques ;
    • l’engagement communautaire et l’esprit d’équipe ;
    • la discipline et l’esprit sportif ;
    • l’égalité des genres.

Résultats attendus

  • Plus de 100 séances d’entraînement par année organisées dans le cadre des programmes Smile Holiday et dans les communautés marginalisées.
  • Plus de 400 enfants par année participant aux Smile Holidays et aux sessions Football4Good communautaires.
  • Plus de 3500 personnes présentes pendant les Smile Holidays et les sessions de football communautaires.
  • 150 filles et jeunes femmes participant aux Smile Holidays et aux sessions de football communautaires.
  • Sept communautés où le football, les installations sportives et les environnements sûrs pour les enfants sont améliorés et rendus accessibles.
  • 50 ballons offerts aux communautés et aux pairs éducateurs de jeunes.
  • 40 pairs éducateurs de jeunes par année sensibilisés aux valeurs du football.

Partenaire

Rescolarisation des enfants des rues

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Afghanistan
Date de début 02.01.2018
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 201 000
Investissement de la Fondation EUR 98 735
Identifiant du projet ASI-2018475
Partenaires Action for Development (AfD)
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Selon l’UNICEF, 3,5 millions d’enfants afghans âgés de 5 à 17 ans ne sont pas scolarisés. Environ 2,1 millions d’enfants ayant entre 6 et 14 ans exercent une forme de travail des enfants, souvent dans des conditions qui mettent en danger leur santé et leur sécurité. Ils sont très exposés aux accidents de la route, aux attentats suicides et aux explosions, au cours desquels ils peuvent être blessés ou tués ; ils sont souvent victimes d’insultes, de mauvais traitements et d’abus sexuels ; ils sont exposés à des taux élevés de pollution atmosphérique et sonore et ont, dans l’ensemble, des conditions de vie difficiles. Comme nombre de ces enfants sont les seules personnes de leur famille à gagner de l’argent, leurs parents, dont beaucoup sont analphabètes, ont l’impression de n’avoir d’autre choix que de les envoyer travailler. Par conséquent, ces enfants n’ont pas la possibilité de fréquenter une école traditionnelle.

Rescolarisation des enfants des rues

L'Afghanistan est un pays comprenant de nombreuses ethnies différentes, ce qui est souvent source de violences. Dans ce contexte difficile, les manifestations sportives, telles que le football ou le cricket, s'avèrent efficaces pour rassembler la population et surmonter les obstacles liés à l’origine ethnique. Le sport, et le football en particulier, constitue un excellent moyen de motiver les enfants à faire changer la société.

Contenu du projet

Pour la deuxième année consécutive, la Fondation UEFA pour l’enfance soutient l’initiative d’Action for Development (AfD) en Afghanistan. Élaboré en 2016, ce projet visant à remettre les enfants des rues sur les bancs d’école veille au développement socio-éducatif des enfants et à l’amélioration générale de leur santé afin qu’ils deviennent des membres productifs de la société. Les enfants peuvent, de par la structure unique de cette école, concilier les études et le travail.

Une partie des fonds alloués au projet sert à aider les filles à prendre leur destin en main, alors que, jusqu’en 2007, elles n’avaient pas le droit de jouer au football en Afghanistan. Aujourd’hui, Kaboul seule compte 17 équipes féminines, bien qu’il n’y ait pas de centre d’entraînement et que les joueuses se heurtent toujours à des résistances.

Organisation du projet

En octobre 2016, AfD a fondé sa première école dans l’un des districts les plus densément peuplés de Kaboul. En septembre 2018, deux nouvelles écoles ont ouvert leurs portes : l’une se trouve dans le centre, l’autre occupe le même bâtiment que le centre de santé d’AfD dans le district de Khwaja Bughra, au nord. Un terrain de football sec et sécurisé a été loué afin que les enfants puissent venir y jouer sans risque deux fois par semaine. Dans ces écoles, l’enseignement, la cuisine et la coordination sont assurés par sept femmes, tandis que l’entraînement de football est dirigé par un homme.

 

Programme de retour à l’école

Ce projet a pour but de réintégrer les enfants dans le système scolaire classique. Or, comme ces enfants ne disposent pas du même niveau de compétences et de confiance en soi que les autres enfants de leur âge, il leur est très difficile de fréquenter une école traditionnelle.

 

Campagnes de sensibilisation

Cent familles dont les enfants fréquentent l’école participeront à des activités de sensibilisation. Les mères apprendront combien l’éducation, l’hygiène infantile et la prévention des maladies sont cruciales, et combien les drogues et la prostitution sont dangereuses. Les problèmes touchant les filles seront particulièrement mis en exergue étant donné qu’elles font souvent partie des enfants des rues les plus vulnérables. Les campagnes de sensibilisation s’adresseront également aux aînés de la communauté et aux imams.

 

Développement local

Si plus de 200 enfants prennent déjà part à ce projet, l’objectif est de prendre davantage d’enfants en charge. Les enfants doivent s’engager à être présents aux entraînements. Les orphelins et les enfants dont l’un des parents est handicapé sont prioritaires ; les filles doivent également représenter 50 % des participants.

Des examens médicaux réguliers seront réalisés avec l’aide du centre de santé d’AfD, et un psychologue local suivra les enfants.

Ce projet de retour à l’école offre aux enfants des rues la possibilité de jouer au football et de faire du sport. Actuellement, plus de 40 enfants pratiquent le football. Ce programme œuvre auprès des familles qui, pour des raisons culturelles, refusent de laisser leur fille jouer au football au motif qu’il s’agirait d’un sport de garçons, afin qu’elles prennent conscience de l’importance du sport, et du football en particulier, pour gagner en confiance en soi, renforcer son esprit d’équipe et développer sa force globale. Les groupes sont formés en fonction de l’âge et, s’il y a lieu, du sexe, et chaque groupe participe à deux séances d’entraînement par semaine. Le soutien scolaire a lieu avant ou après les activités sportives.

 

Objectifs

Ce projet vise à améliorer les perspectives d’avenir des enfants des rues qui travaillent à Kaboul, à favoriser leur développement physique et socio-éducatif, et à investir en eux afin d’en faire des membres productifs de la société.

Grâce à l’éducation informelle, les enfants peuvent apprendre en jouant et en faisant diverses activités et continuer à vaquer à leurs occupations habituelles. En jouant au football, ils reprennent leur droit : le droit d’être des enfants.

 

Les objectifs du projet sont les suivants :

  • continuer d’accroître le nombre d’enfants fréquentant les écoles créées pour les enfants des rues ;
  • apporter un soutien scolaire aux enfants des rues en s’appuyant sur des outils novateurs ;
  • fournir une aide alimentaire de base et des services de santé, tant physique que mentale, aux enfants dans le besoin ;
  • favoriser le développement physique des enfants et leur donner la possibilité d’acquérir des compétences en jouant au football et, plus généralement, en faisant du sport ;
  • former les éducatrices à des méthodes d’enseignement créatives et apprendre à l’entraîneur de football à communiquer son enthousiasme pour le ballon rond aux enfants, à leurs familles et aux communautés locales afin que tous s’investissent dans le projet ;
  • à long terme, réduire l'analphabétisme des enfants des rues grâce à une stratégie durable en matière d’éducation et de formation ;
  • sensibiliser les familles et les communautés locales à l’importance de l’éducation ;
  • créer des synergies avec les écoles nationales pour faciliter l’intégration de certains de ces garçons et filles dans le système scolaire classique.

 

Activités du projet

Résultats attendus

  • Les enfants des rues savent lire, écrire et compter ; ils apprennent également à dessiner.
  • Ils connaissent leurs droits et leurs devoirs, ainsi que les concepts de paix et de droits de l’homme.
  • Les enfants des rues sont en meilleure santé et ne souffrent pas de carences nutritionnelles.
  • Davantage d’enfants sont inscrits au football.
  • Le personnel éducatif est formé pour pouvoir enseigner aux enfants des rues.
  • Davantage d’enfants sont inscrits dans le système scolaire classique, et le manque de compétences et de confiance en soi des enfants n’existent plus.
  • Les élèves les plus brillants reçoivent une aide financière pour poursuivre leurs études.

Partenaire

Les chemins vers l’équité

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Spain
Date de début 01.09.2018
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 38 488
Investissement de la Fondation EUR 25 988
Identifiant du projet EUR-2018553
Partenaires Ayuda en Acción
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Dans le quartier de Sant Ildefons, un nombre important d’enfants et d’adolescents sont menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale. La vulnérabilité socioéconomique de leurs familles, le manque de possibilités de formation, ainsi que leur origine nationale, culturelle ou ethnique influent sur leur développement personnel et sur leur réussite scolaire. Ces jeunes voient leur accès à des projets éducatifs innovants et à des activités de loisirs déterminé et limité par leur situation.

L’organisation Ayuda en Acción essaye de résoudre ces difficultés en travaillant avec les écoles primaires et secondaires du quartier. Depuis 2013, elle dirige un programme d’implication sociale à l’intention des enfants et des familles menacés d’exclusion sociale. Bâtissant une communauté fondée sur la solidarité, la dignité, l’égalité et le respect mutuel, Ayuda en Acción améliore la vie d’environ 11 000 enfants en Espagne.

Contenu du projet

Ayuda en Acción propose une palette d’activités, des repas à l’école aux possibilités d’emploi pour les familles en passant par des projets éducatifs innovants, et a mis au point un projet appelé « Les chemins vers l’équité », axé sur des activités sportives et de loisirs à l’intention des enfants risquant l’exclusion sociale. Soutenu par la Fondation UEFA pour l’enfance pour l’année académique 2018/19 et le premier trimestre de l'année académique 2019/20, ce projet cherche des moyens de garantir le droit des enfants au développement et au bien-être.

Objectifs

  • Le projet comprend des programmes dans six écoles, qui visent deux objectifs :
  • promouvoir l’égalité des chances pour les enfants menacés de pauvreté par le biais d’activités éducatives informelles organisées pendant leur temps libre
  • enseigner et encourager la pratique d’un sport accessible et utile, tel que la natation

Activités du projet

Sorties scolaires

Pendant l’année académique, six écoles organiseront des activités, telles que des excursions d’une journée, l’accent étant mis sur les sites naturels. Des camps scolaires seront aussi organisés, permettant aux élèves de quitter leur quartier pour passer quelques jours dans la nature et s'adonner à différents loisirs, nombre d’entre eux liés au sport. Le programme scolaire comprend notamment des activités consacrées à l’environnement et au développement durable.

 

Activités sportives extra-scolaires

Paradoxalement, de nombreux enfants de Sant Ildefons ne savent pas nager, malgré la proximité de la mer. Des cours de natation sont donc essentiels pour ces enfants. Trois écoles recevront des financements pour couvrir les coûts des activités extra-scolaires et les frais de transport y relatifs.

Si les écoles disposent d’un petit budget pour les sorties et les activités extra-scolaires, il est évident qu’il ne suffit pas à couvrir la totalité des coûts, et une contribution des familles est nécessaire. Cependant, les parents n’en ont pas les moyens. Le financement permet ainsi de garantir que les activités aient lieu.

Résultats attendus

  • Amélioration du bien-être des enfants à Sant Ildefons par le biais d’activités sociales et sportives
  • Six établissements scolaires planifient des activités pendant l’année scolaire en cours :
  • les écoles primaires Verdaguer, Montserrat, Sant Ildefons et Torre de la Miranda
  • les écoles secondaires Cornellà et Maria Aurèlia Capmany
  • 827 élèves participent au projet
  • Le projet « Les chemins vers l’équité » soutient ces écoles et contrôle l'utilisation des fonds

Partenaire

Safe-Hub – EduFootball

Location and general information

Terminé
Emplacement Germany/Austria
Date de début 12.01.2018
Date de fin 01.03.2021
Coût du projet EUR 221 796
Investissement de la Fondation EUR 74 486
Identifiant du projet EUR - 2018748
Partenaires AMANDLA, Fondation Oliver Kahn, Fondation DFL, Fondation Beisheim, Fondation Coca-Cola
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Context

Au cours des dernières décennies, les inégalités sociales se sont creusées même dans des pays riches tels que l’Allemagne et l’Autriche. Les écarts croissants de richesses et de moyens affectent les jeunes et leur avenir. En effet, grandir dans un environnement marqué par la pauvreté, le chômage et les inégalités limite la mobilité sociale. Non seulement l’accès à une formation de haut niveau et à un emploi convenable est entravé, mais en plus les jeunes sont confrontés à la violence, à la discrimination et à la criminalité.

AMANDLA cherche à briser ce cercle vicieux en offrant une alternative positive : le Safe‑Hub. Il s’agit d’un espace au sein duquel les jeunes bénéficient d’un accès égal aux opportunités, s’efforcent de réaliser leur potentiel et osent rêver.

Project content

AMANDLA crée des espaces sûrs qui réunissent le pouvoir du football et l’apprentissage afin de responsabiliser les jeunes et de changer leur vie. Le modèle de franchise sociale du Safe-Hub, une approche du développement des jeunes qui a été primée, est au cœur des travaux de l’organisation. Les Safe-Hubs sont conçus pour enrayer les cycles de pauvreté, de chômage et d’inégalités, en particulier pour les jeunes qui grandissent dans des communautés défavorisées. Dans ces espaces, les jeunes ont accès à divers services, opportunités et aides de la part de mentors dans le cadre d’un programme extra-scolaire basé sur le football et consacré à la santé, à l’éducation et à l’employabilité. Chaque Safe-Hub offre un espace sûr pour tous les jeunes, y compris ceux issus de minorités.

Après avoir créé avec succès trois Safe-Hubs en Afrique du Sud, faisant ainsi baisser la criminalité et augmenter le taux d’emploi dans les communautés alentour, AMANDLA est à présent en train d’implanter son premier Safe-Hub en Europe, avec l’ouverture d’un nouveau centre à Berlin prévue pour 2022. En offrant une perspective unique sur la manière dont les entraînements de football peuvent servir à développer les compétences sociales et à renforcer les valeurs des jeunes, AMANDLA organise déjà des ateliers pour « entraîner les entraîneurs » pour les membres des ONG et des clubs de football (amateurs et professionnels). Dans le cadre de ce projet, AMANDLA propose aux entraîneurs le programme d’entraînement Edufootball, afin d’encourager un changement social sur le terrain et en dehors. Bénéficiant de plus de dix ans d’expérience dans le développement de la jeunesse et des communautés en Afrique du Sud, AMANDLA teste et évalue actuellement son concept éprouvé afin de l’adapter à un contexte allemand/européen. L’organisation garantit ainsi le meilleur entraînement possible aux participants de Berlin lorsque son premier centre hors de l’Afrique du Sud sera opérationnel.

Objectives

  • Doter les entraîneurs allemands et autrichiens des outils nécessaires pour soutenir le développement des compétences sociales à travers les entraînements de football ;
  • Encourager les structures dédiées au football amateur ou professionnel à valoriser les compétences de base et à les intégrer dans les entraînements ;
  • Promouvoir les comportements pro-sociaux des jeunes participant aux sessions d’Edufootball ;
  • Améliorer les connaissances internes sur les méthodes du projet pour pouvoir mettre en place un suivi et une évaluation efficaces.

Project activities

  1. Séries d’ateliers « Entraîner les entraîneurs » ;
    1. Diversification du programme actuel d’ateliers ;
    2. Dix ateliers d’une journée pour dix participants (ouverts au public) ;
    3. Dix ateliers d’une journée pour dix participants (ouverts aux organisations partenaires d’Allemagne et d’Autriche) ;
    4. Atelier interne visant à adapter le système existant de suivi et d’évaluation aux activités prévues ;
    5. Dix visites de suivi sur les sites d’organisations partenaires ;
  1. Entraînements Edufootball avec les clubs de football ;
    1. Vingt sessions Edufootball « Entraîner les entraîneurs » (quatre ateliers, chacun proposant cinq séances d’engagement) avec huit entraîneurs au maximum par session venant de quatre ou cinq clubs de football
    2. 200 sessions d’entraînement Edufootball pour 600 garçons et filles au maximum ;
    3. Vingt visites de surveillance « sur le terrain » dans des clubs de football.

Expected results

  1. AMANDLA développe un programme d’entraînement modulable qui convient à différents groupes de bénéficiaires (p. ex. des entraîneurs expérimentés et débutants) ;
  2. Les entraîneurs allemands et autrichiens sont dotés de meilleurs outils pour soutenir le développement des compétences sociales à travers les entraînements de football ;
  3. Les entraîneurs améliorent leurs compétences professionnelles et leurs qualifications dans le domaine du « football  en faveur du bien » ;
  4. Les entraîneurs s’améliorent, deviennent de meilleurs leaders et peuvent intégrer les compétences de base dans les entraînements de football ;
  5. Les entraîneurs améliorent considérablement leur capacité à encourager le développement personnel des joueurs et sont plus aptes à résoudre les conflits entre joueurs ;
  6. Les enfants créent des interactions plus positives entre eux ;
  7. Les enfants apprennent à mieux gérer les conflits et les revers ;
  8. Les enfants ont la possibilité d’agir et prennent leurs responsabilités pour leurs actes et leur vie ;
  9. Les structures professionnelles de football valorisent l’intégration des compétences de base dans les programmes d’entraînement accrédités ;
  10. Le secteur du développement de la jeunesse est sensibilisé à l’importance du football comme outil pour encourager le développement personnel et un changement social systémique ;
  11. AMANDLA conçoit un système de suivi et d’évaluation pour surveiller la réalisation des activités des ateliers « Kick It But Fair » (Joue, mais sois juste !) et les visites de surveillance des sites à l’issue des ateliers ;
  12. Le personnel sur le terrain comprend mieux comment réaliser le suivi des activités des ateliers et les visites de surveillance des sites à l’issue des ateliers.

Partner

RISE – Au-delà des buts

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Greece
Date de début 15.01.2019
Date de fin 14.01.2020
Coût du projet EUR 246 225
Investissement de la Fondation EUR 198 020
Identifiant du projet EUR‐2018738
Partenaires ActionAid Hellas
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Les bénéficiaires sont de jeunes gens âgés de 12 à 18 ans qui vivent dans le quartier défavorisé de Kolonos, à Athènes, et à proximité. Leurs familles connaissent des difficultés financières et risquent l’exclusion sociale ; ils ont peu de possibilités de pratiquer des activités sportives (manque que motivation ou de moyens, stéréotypes de genre). Certains de ces jeunes subissent un stress important, des violences domestiques, l’exclusion sociale et une carence éducative en termes de créativité et de compétences de vie, ce qui limite leurs perspectives. Ces situations peuvent avoir plusieurs conséquences : dépression, comportements agressifs, écarts de conduite, échec scolaire, incapacité à interagir avec d’autres jeunes, manque d’estime de soi et absence d’orientation. Les liens familiaux sont souvent rompus et le lien avec la communauté peut être difficile.

Contenu du projet

Le projet RISE est un programme d’autonomisation des jeunes grâce au football mené par le joueur international Dimitris Papadopoulos. Il enseigne aux jeunes des valeurs et des compétences de vie, leur permet d’améliorer leur existence et leur offre de la dignité et des occasions de développement pour eux-mêmes et pour leur communauté. Les footballeurs sont des modèles pour les jeunes et peuvent leur donner les moyens de lutter pour une vie meilleure. Ils joueront un rôle essentiel dans la mise en œuvre et la diffusion du projet.

ActionAid travaille en étroite collaboration avec les clubs de football, les associations nationales de football et la Super League au niveau national pour faire connaître la méthodologie et le potentiel du football comme vecteur de changement et de développement dans les communautés.

 

Objectifs

  • Rendre autonomes les jeunes de quartiers défavorisés en les aidant à acquérir des compétences, en leur offrant des opportunités et en renforçant leurs capacités de résilience, afin de les aider à améliorer leur qualité de vie tout en luttant contre la pauvreté et l’exclusion sociale grâce au football.

     

    Soutenir les jeunes dans la gestion d’un programme dirigé par la communauté à toutes les étapes, depuis la conception jusqu’à la mise en œuvre.

    Aider les footballeurs à devenir des acteurs du changement, pour une société qui adhère aux valeurs de la diversité, du respect mutuel et de la solidarité.

    Donner aux jeunes de l’équipe de football les moyens de devenir des acteurs du changement, pour une société qui adhère aux valeurs de la diversité, du respect mutuel et de la solidarité.

    Soutenir la reproduction de la méthodologie et des principes du programme et influencer les programmes d’autres institutions.

    Donner aux membres du club junior les moyens de développer durablement de précieuses compétences de vie.

Activités du projet

FOOTBALL

Match Football3 avec des footballeurs nationaux de renom pour montrer l’exemple

Dimitris Papadopoulos et d’autres célèbres joueurs et joueuses de football montreront qu’il est possible, en changeant les règles du jeu, de changer soi-même et la société pour le mieux.

Matches de football pour équipes mixtes

Ces rencontres ont pour but de rassembler des associations de la société civile, des clubs de football et des associations sportives pour partager, jouer ensemble, échanger et interagir dans le cadre de matches amicaux inspirés de la méthode Football3 entre équipes composées de filles et de garçons, au niveau local et régional. L’objectif est de permettre à des jeunes de différents profils (migrants, vivant dans des conditions de pauvreté, filles) d’interagir.

Autres matches au sein des clubs de football

Faire découvrir la méthode Football3 aux clubs de football de la région et les former à cette méthode afin de multiplier les effets de ce programme et de montrer les valeurs que les jeunes peuvent acquérir grâce au football.

 

DÉVELOPPEMENT DE COMPÉTENCES

Le club junior sera basé au centre communautaire ActionAid Epikentro, dans le quartier défavorisé de Kolonos. Les jeunes auront la possibilité d’assister aux cours suivants :

Cours d’informatique/de culture numérique : l’absence de compétences informatiques est un aspect de l’illettrisme. En enseignant aux jeunes à naviguer sur Internet et à utiliser les programmes informatiques de base, nous les aidons à abattre des barrières et à ouvrir de nouvelles opportunités.

Cours d’anglais : la connaissance de l’anglais est incontournable dans la communauté internationale. Ce cours aide les jeunes à améliorer leurs résultats scolaires et contribue à leur intégration dans la société.

Orientation professionnelle : le but est d’aider les jeunes à faire le point sur leurs capacités et leurs compétences et à définir leur projet de vie et leurs objectifs.

Soutien psychologique : les jeunes apprennent à gérer le stress, à développer leur estime de soi et à reprendre confiance en eux. Cette démarche est un aspect essentiel dans le processus d’autonomisation, car elle permet aux jeunes de s’investir dans les autres cours et dans l’entraînement de football.

Autonomisation/activités récréatives : les jeunes ont la possibilité d’interagir et de s’amuser. La participation à des mini-festivals, à des festivités et à des activités divertissantes est importante pour intégrer les jeunes dans le centre communautaire.

Vidéo du projet

Résultats attendus

Bénéficiaires directs

Équipe de football : 20 jeunes âgés de 12 à 18 ans (garçons et filles) membres de l’équipe de football

Club junior : 60 jeunes (garçons et filles, issus de différents milieux sociaux et origines nationales ou ethniques) activement engagés dans les activités du club junior sur le long terme.

Bénéficiaires indirects

80 bénéficiaires d’autres organisations directement impliqués dans les matches (diversité des genres, âges, milieux sociaux et origines ethniques)

40 bénéficiaires d’organisations d’envergure nationale directement impliqués dans les matches.

Partenaire

Centre sportif Play for Change

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Naples, Italy
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.07.2020
Coût du projet EUR 123 050
Investissement de la Fondation EUR 123 050
Identifiant du projet EUR-2018735
Partenaires Play for Change
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

En partenariat avec Play for Change, la Fondation UEFA pour l’enfance a soutenu la rénovation d’un centre sportif situé dans le quartier de la Sanità, à Naples. Ce centre offre aux enfants défavorisés l’opportunité d’accéder au sport et à des activités éducatives, et a pour but de promouvoir l’inclusion et l’engagement social.

Les taux de crime organisé, de chômage et d'exclusion sociale sont très élevés dans ce quartier, qui comprend de nombreux groupes ethniques. Plus de 50 % des adolescents abandonnent l’école avant l’âge de 16 ans, et finissent par rejoindre des organisations criminelles ou des groupes de jeunes qui s’ennuient, traînent dans la ville et s’attirent des ennuis.

Contenu du projet

En tant que catalyseur d’un changement culturel, le sport permet d’inculquer les valeurs de la discipline, du travail d’équipe, du fair-play et de l’engagement aux enfants et aux adolescents, dans l'espoir de les motiver à contribuer au développement durable de la communauté. Le projet a pour but de réduire les taux d’abandon et d’échec scolaires, d’inciter les jeunes à avoir des projets de carrière et d’empêcher qu’ils rejoignent des organisations criminelles. Les familles et les membres de la communauté encourageront les changements positifs.

Objectifs

  • Réduire le taux d’abandon scolaire.
  • Prévenir toute forme de comportement criminel.
  • Promouvoir des styles de vie sains.
  • Offrir aux enfants un développement culturel et de l'exercice physique.
  • Intégrer les enfants issus de différents milieux et ceux qui sont en situation de handicap.
  • Créer un réseau qui apporte des changements positifs au sein de la communauté

Activités du projet

Les premiers mois du projet, de mars à juillet 2019, ont été consacrés à la rénovation du centre sportif, à l’évaluation des risques et des bénéficiaires ainsi qu’aux rencontres avec les parties prenantes locales.

Depuis le début du projet, des efforts ont été déployés pour établir un réseau de parties prenantes locales. Le projet est ainsi soutenu par des communautés, des institutions et des partenaires sportifs de la région, qui garantiront sa durabilité économique et sociale.

Le centre sportif a été inauguré le 10 juillet 2019. Une journée portes ouvertes a été organisée avec des représentants des institutions, des athlètes, des entraîneurs et des éducateurs, durant laquelle le projet a été présenté au voisinage et des activités sportives se sont déroulées en présence de 150 enfants.

Les activités ont débuté en octobre 2019 et, à ce jour, 91 enfants âgés de 6 à 14 ans y ont participé, dont :

  • 39 filles et 52 garçons ;
  • 5 enfants de familles migrantes – trois cingalaises, une roumaine et une nigériane –, bien que tous les participants soient de nationalité italienne ;
  • 7 enfants âgés de 3 à 5 ans, 57 âgés de 6 à 10 ans, et 27 âgés de 11 à 14 ans ;
  • 36 ont fait de la gymnastique, 37 du karaté, 7 de l’escrime, 7 de la baby gym et 4 ont fait quelques essais, mais ne se sont pas inscrits à une activité.

Plus de 40 enfants ont été envoyés par le réseau local d’organisations sociales, dont sept ont pris part au projet.

Le reste des participants vit dans la région et a entendu parler du centre sportif par le bouche à oreille ou par l’intermédiaire de la bibliothèque publique.

GYMNASTIQUE : Deux sessions mixtes sont organisées pour des enfants âgés de 6 à 12 ans. Depuis janvier 2020, les sessions sont divisées en deux groupes. Le premier groupe se compose d’enfants âgés de 6 à 8 ans, le deuxième d’enfants âgés de 9 à 12 ans. Les deux groupes s'entraînent en même temps en utilisant différents espaces dans la salle de gymnastique. Une amélioration marquée en matière de comportement et d’engagement des participants a été constatée depuis le mois de janvier.

KARATÉ : Les activités occupent 37 participants, répartis en deux groupes mixtes. Si nécessaire, l’entraînement et les activités sont pratiquées séparément en fonction de l’âge, vu la présence de deux instructeurs par groupe. Deux événements destinés à des jeunes pratiquant le karaté ont été organisés au début de l’année 2020 dans la salle de sport Champion Center à Scampia, un autre quartier défavorisé de Naples. Les participants ont eu l’occasion de s’entraîner avec d’autres instructeurs et athlètes.

ESCRIME : Le cours a réuni seulement sept enfants jusqu’à la pause des fêtes de fin d’année. En janvier, plusieurs enfants ont participé à une leçon d’essai mais ont finalement décidé de ne pas s’inscrire.

BABY GYM : Les enfants qui se sont inscrits au cours de baby gym n’ont pas encore participé aux activités. Leurs parents ont été contactés à plusieurs reprises mais, après la première séance d’entraînement, il n’a pas encore été possible de les réunir sur la durée. Quatre enfants ont carrément renoncé à l’activité.

Résultats attendus

Bénéficiaires directs :

Entre 100 et 300 enfants âgés de 3 à 14 ans : 10 % de migrants ou réfugiés, 50 % issus de milieux défavorisés, 30 % en situation de handicap, et 10 % autres.

  • Bénéficiaires vivant dans des conditions extrêmement difficiles et familles touchées par différents problèmes : addiction à la drogue, alcoolisme ou incarcération, délinquance juvénile, abus sexuels, grossesses précoces et parents adolescents, mauvaise alimentation, accès limité aux informations sur les compétences de vie ou absence d’accès coordonné au sport.
  • Bénéficiaires ayant un déficit visuel ou auditif (aveugles et sourds) et des formes d’autisme.

Bénéficiaires indirects :

Quatre écoles, deux églises, six associations du secteur tertiaire, 300 familles, quatre centres sportifs, trois entités institutionnelles et 500 membres de la communauté.

Récents développements et projets futurs :

La dernière séance d’entraînement avant le début du confinement en raison de la pandémie de COVID-19 a eu lieu le 13 mars. Les activités du projet sont encore interrompues à l’heure actuelle.

Pendant le confinement, des vidéos des entraînements sont utilisées pour garder le contact avec les parents et les enfants. Les instructeurs préparent des vidéos, qu’ils réalisent eux-mêmes ou via une recherche ciblée sur Internet. Ils les partagent sur les groupes WhatsApp des parents et sur la page Facebook du projet afin que les participants puissent continuer de s’entraîner en sécurité. Les parents sont invités à partager de brèves vidéos sur le groupe WhatsApp afin que les instructeurs puissent corriger les erreurs. Du point de vue éducatif, il est important de maintenir le contact avec les enfants, même indirectement, pour deux raisons : préserver les relations établies jusque-là et rappeler l’importance de se conformer aux directives de sécurité du gouvernement.

Un camp de sport d’été est prévu pour juillet 2020. En fonction des directives gouvernementales, il sera possible d’évaluer les activités qui ont été prévues en collaboration avec les autres organisations présentes sur le territoire. Un premier essai d’activités destinées à des enfants en situation de handicap ou atteints de troubles du spectre autistique se déroulera avec les parents/tuteurs des participants.

Si le camp ne peut pas avoir lieu, de nouveaux cours seront organisés en septembre 2020 avec de nouveaux participants, en collaboration avec des organisations sportives tierces.

Partenaire

Goal Plus

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Switzerland
Date de début 01.12.2016
Date de fin 31.01.2020
Coût du projet EUR 200 000
Investissement de la Fondation EUR 160 000
Identifiant du projet EUR–2018103
Partenaires PluSport, Axpo
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

PluSport est l’organisation faîtière et le centre de compétences handisport suisse. La Fondation UEFA pour l'enfance soutient depuis 2016 le projet Goal Plus, lié à la section football de PluSport. L’objectif du projet est d’utiliser le football et l’enthousiasme que suscite ce dernier pour permettre aux enfants et aux adolescents en situation de handicap, y compris ceux en fauteuil roulant, de pratiquer ce sport. Pour ces jeunes, la pratique du football ouvre de nouvelles portes : liens sociaux, activités de loisirs, amitiés, intégration scolaire et professionnelle, et acceptation au sein de la société.

En 2017, le soutien de la Fondation a contribué au développement du projet PlayFootball (Joue au football), qui permet d’intégrer davantage d’équipes d’enfants en situation de handicap, ainsi qu’à celui du projet From Football to Rafroball (Du football au rafroball). Le rafroball est un sport qui regroupe des joueurs en fauteuil roulant et des joueurs valides.

En 2018, PluSport s’est fixé pour objectif de développer et d’élargir le handifoot afin de favoriser l’intégration et d’assurer la relève. Ce domaine est en constante évolution. Outre les tournois planifiés, de nouvelles offres et opportunités destinées aux enfants et aux adolescents en situation de handicap se sont concrétisées dans le domaine du football.

PluSport travaille dans le respect de la Charte d’éthique du sport de Swiss Olympic et reconnaît la Convention relative aux droits des personnes handicapées.

Contenu du projet

Le soutien de la Fondation pour la troisième année consécutive va permettre de renforcer le projet footballistique de PluSport et de contribuer au développement du projet dans deux nouveaux domaines.

  1. Football pour aveugles et malvoyants : PluSport a décidé de soutenir également le football pour aveugles et malvoyants et de promouvoir ce mouvement. Depuis des années, le football pour aveugles et malvoyants est une discipline qui connaît une grande popularité aux Jeux paralympiques d'été. Malheureusement, la Suisse n’y participe pas. Notre objectif est donc qu’une équipe helvétique participe aux Jeux paralympiques. Ce programme permettra à de nombreux jeunes aveugles et malvoyants de pratiquer le football malgré leurs déficiences visuelles.
  2. Football pour les filles : jusqu'à aujourd’hui, le handifoot était principalement composé de garçons. En raison du succès et de la visibilité de ce projet, l'intérêt des filles augmente. PluSport suit cette tendance, et nous souhaitons favoriser la croissance de cet intérêt. Pour ce faire, il est nécessaire de travailler de plus en plus avec des spécialistes, des formateurs et des superviseurs de sexe féminin.

Groupes cibles :

  • enfants et adolescents en situation de handicap ou sans handicap à travers le pays ;
  • les filles, dans le cadre du football féminin ; et
  • les enfants et adolescents aveugles ou malvoyants, dans le cadre du football pour aveugles et malvoyants.

Objectifs

  • Les objectifs fixés pourraient être réalisés au cours de cette année.
    • Continuer de faciliter l’accès des enfants et des adolescents en situation de handicap aux jeux de ballon.
    • Constituer de nouveaux équipes de sports de ballon pour enfants et adolescents.
    • Promouvoir et développer le handisport.
    • Établir de nouveaux partenariats dans le cadre du projet.
    • En collaborant avec toutes les associations liées au football, faire en sorte que les clubs de football s’ouvrent au handifoot et promeuvent l’inclusion.
    • Voir une équipe suisse de football pour aveugles et malvoyants participer aux Jeux paralympiques.

Activités du projet

  • Intégration des enfants et des adolescents, seuls ou en groupes, dans les clubs PluSport.
  • Création et accompagnement de nouveaux clubs de football PluSport dans toute la Suisse.
  • Séances d’entraînement régulières (une fois par semaine) suivies et encadrées par PluSport.
  • Des tournois sont organisés ((cinq ou six tournois par année). L’objectif est d’ajouter deux ou trois tournois par an dans les différentes régions de Suisse.
  • Après-midi de rencontres placés sous le signe du football et organisés aves des élèves en situation de handicap ou sans handicap (écoles, écoles professionnelles, associations institutionnelles).
  • Des séances d’entraînement pour les filles sont organisées dans les différentes régions.
  • Des spécialistes sont formés et déployés pour promouvoir le football pour aveugles et malvoyants dans toute la Suisse et entraîner les joueurs.
  • Organisation de camps de football pour les enfants et adolescents.
  • Acquisition de matériel pour les entraînements et les tournois.

Résultats attendus

  • Les équipes de football PluSport sont plus nombreuses, notamment des équipes de filles et des équipes d’enfants et d’adolescents aveugles ou malvoyants.
  • Le football handicap est mis en avant par le biais de rencontres et de tournois organisés avec des élèves en situation de handicap et sans handicap.
  • Deux ou trois nouveaux tournois complètent l’offre existante.
  • Les filles sont plus nombreuses dans le handifoot.
  • De nouveaux camps de football sont organisés à l’intention des enfants et des adolescents en situation de handicap.
  • Des entraîneurs spécialisés sont formés pour organiser les entraînements de football pour aveugles et malvoyants.
  • Une équipe suisse de football pour aveugles et malvoyants est créée.

Partenaire

Come On, Let’s Play! (Allez, jouons !)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ukraine
Date de début 15.04.2019
Date de fin 30.04.2020
Coût du projet EUR 84 036
Investissement de la Fondation EUR 58 400
Identifiant du projet EUR-2018297
Partenaires Shakhtar Social
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Le FC Shakhtar Donetsk était basé dans la ville de Donetsk jusqu’à 2014. En raison du conflit militaire dans l’est de l’Ukraine, le club a été transféré à Kiev. Certains habitants de Donetsk ont également été contraints de partir. Selon les données du gouvernement, plus de 1,6 million de personnes ont fui la zone de conflits et huit villes proches de Donetsk, Krasnohorivka, Marinka, Kurakhove, Avdiivka, Shchastya, Popasna, Toretsk et Volnovakha. Des enfants originaires de cette région ont subi des blessures en conséquence directe du conflit armé.

Contenu du projet

« Come On, Let’s Play! » est un projet de football de base qui a pour but d’aider les enfants migrants originaires de la zone de guerre dans l’est de l’Ukraine et les enfants défavorisés et en situation de handicap qui vivent près du front. Le football est une manière de transmettre à ces enfants des valeurs telles que le respect, l’intégration, la responsabilité, le divertissement, l’exercice physique, le soutien psychologique et le développement personnel. Le programme comprend des séances d’entraînement de football régulières pour les joueurs juniors et les enfants en situation de handicap, des compétitions et un tournoi de clôture. La possibilité de rencontrer des footballeurs de la première équipe du FC Shakhtar et de jouer avec eux constitue pour ces enfants une motivation supplémentaire.

 

Objectifs

En étroite collaboration avec des partenaires locaux et un partenaire international, EFDN, le projet de football de base « Come On, Let’s Play! » a pour objectif d’améliorer l’accès au football pour les enfants vivant à proximité du front, les réfugiés et les enfants socialement défavorisés.

Il vise à promouvoir l’inclusion sociale, à améliorer la qualité de vie des enfants, à favoriser les apprentissages et les activités extrascolaires et à réduire les pressions liées à la vie dans une région en crise. Les principaux bénéficiaires sont des enfants âgés de 7 à 12 ans, y compris des enfants en situation de handicap. Le projet a pour but d’attirer 620 participants.

Activités du projet

La première activité est un programme de football de base « Come On, Let’s Play! » destiné aux enfants âgés de 7 à 12 ans, qui a pour but d’améliorer l’inclusion sociale des enfants vivant près du front.

Ce programme sur 12 mois comportera les éléments suivants :

  • Sessions de football gratuites organisées trois fois par semaine par l’entraîneur principal et deux bénévoles.
  • L’entraîneur principal et les bénévoles entraînent 60 enfants par terrain de jeu (sauf à Toretsk : 80 participants) dans deux groupes d’âge (M10 et M12) ; au moins 10 % des participants sont des filles.
  • Quatre groupes d’enfants en situation de handicap seront entraînés sur quatre sites, soit 40 enfants au total.
  • Ces enfants bénéficieront d’un programme adapté et les équipements nécessaires leur seront fournis.
  • Pendant la mise en œuvre du projet, les joueurs de la première équipe du FC Shakhtar se rendront sur chacun des sites du projet pour jouer un match avec les enfants.
  • La session de football du samedi inclura des matches entre les différents groupes d’âge.
  • Tous les équipements nécessaires seront mis à la disposition des enfants : kits d’entraînement, ballons, disques plats, dossards, sifflet, filets de football, kits de premier secours, pompes, bombes de froid et échelles de coordination.

La deuxième activité est la compétition « Come On, Let’s Play! » (sur une journée). Deux fois par an, une compétition « Come On, Let’s Play! » sera organisée sur chaque terrain de jeu, en automne 2019 et au printemps 2020. Ces compétitions ont pour but de procurer encore davantage d’amusement aux enfants, de leur permettre de rencontrer d’autres enfants vivant près du front et de promouvoir un style de vie sain. Les participants à la compétition sont organisés en équipes de M10 et de M12. Au total, 480 participants sont attendus, dont 10 % de filles au minimum.

La troisième activité est le tournoi de clôture « Come On, Let’s Play! » à Volnovakha (sur deux jours). Ce tournoi vise à réunir tous les participants des sites près du front et à promouvoir l’inclusion sociale. Il se tiendra à Volnovakha en avril 2020 et accueillera quatre équipes de M10 et quatre équipes de M12 des huit villes proches du front. Les participants, âgés de 7 à 12 ans, seront 80 au total et chaque équipe comptera au moins une fille. L’encadrement sera assuré par 30 adultes (entraîneurs et parents). Chaque ville ne pourra présenter qu’une seule équipe de dix participants, dans l’une des deux catégories d’âge (M10 ou M12). L’hébergement, la nourriture et les boissons seront fournis aux participants.

Résultats attendus

  • Au total, 620 enfants âgés de 7 à 12 ans devraient bénéficier du programme « Come On, Let’s Play! ».
  • Des sessions de football régulières auront lieu trois fois par semaine dans deux catégories d’âge (M10 et M12).
  • Deux tournois locaux seront organisés, en automne 2019 et au printemps 2020, pour 480 participants.
  • Un tournoi de clôture se tiendra à Volnovakha en avril 2020, auquel participera une équipe de chaque ville.

Partenaire

Ligue de football des filles : Coupe Mutola

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Mozambique
Date de début 01.02.2019
Date de fin 30.11.2019
Coût du projet EUR 200 000
Investissement de la Fondation EUR 80 000
Identifiant du projet AFR-2018573
Partenaires Futebol dá Força
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Au Mozambique, 60 % de la population vit en dessous du seuil international de pauvreté. Les pratiques sociales traditionnelles aggravent encore la situation ; le système éducatif est médiocre et 50 % des filles se marient avant 18 ans. Se marier si tôt limite la capacité à prendre des décisions et entraîne des grossesses précoces non désirées, qui multiplient les risques de mortalité maternelle et infantile. Dans ce contexte, les filles disposent malheureusement de peu d’occasions d’obtenir des informations et un soutien lorsqu’elles en ont besoin.

Pour améliorer la situation, il est nécessaire de mettre en place des plateformes éducatives pour les filles afin de les responsabiliser en leur apportant des connaissances et des informations pratiques sur la manière d’exercer leurs droits au quotidien. Futebol dá Força, une fondation indépendante utilisant le football pour valoriser les filles, s’engage activement à créer une telle plateforme pour le bien des filles et de leur communauté. En offrant des espaces sûrs et des équipes de football dirigées par des leaders bien formés, elle cherche à donner aux filles les moyens d’améliorer leurs perspectives d’avenir.

Contenu du projet

Futebol dá Força a imaginé un plan pour développer une ligue de football des filles au Mozambique appelée Coupe Mutola. La ligue de football est une structure déjà existante dirigée conjointement par des parties prenantes de la région, notamment les ministères du Mozambique dédiés à l’éducation, à la jeunesse et aux sports et à la santé ainsi que la Fédération du Mozambique de football. Concrètement, des séances d’entraînement et des matches de football seront organisés ainsi que des ateliers et des discussions abordant entre autres les compétences de vie, les droits des enfants et la santé sexuelle et reproductive. Il s’agit de créer un espace sûr bien établi où les jeunes, et en particulier les filles, peuvent engager le dialogue.

Objectifs

  • Atteindre 15 000 filles (âgées de 11 à 15 ans) et les sensibiliser aux droits des enfants et aux problèmes de santé ;
  • Valoriser ces filles pour développer leur capacité à agir et améliorer leur estime de soi ;
  • Attirer l’attention des membres de la communauté sur le rôle qu’ils jouent dans les choix de vie stratégiques des filles ;
  • Entraîner 800 entraîneurs de football volontaires, dont 100 femmes ;
  • Organiser des séances d’entraînement, des matches et des ateliers ;
  • Maintenir des coûts bas pour pouvoir intégrer le projet dans les activités quotidiennes ;
  • Avoir un impact à long terme, ce qui signifie travailler étroitement avec les structures nationales.

Activités du projet

Les équipes de football des filles profiteront de plusieurs séances d’entraînement hebdomadaires entre février et novembre. Ces séances, visant 15 000 filles (entre 15 et 25 par équipe), seront organisées dans onze provinces du Mozambique. En parallèle et en collaboration avec les parties prenantes de la région, la ligue de football Coupe Mutola se déroulera d’avril à octobre ; c’est dans ce cadre que les équipes de football des filles disputeront des matches tous les samedis au sein des districts.

Avant chaque match, les 800 entraîneurs bénévoles formés animeront des ateliers avec les filles sur des thèmes-clés liés à leurs droits et à leur santé, dans le but d’améliorer leur capacité à prendre des décisions judicieuses concernant leur avenir. Les sujets des ateliers seront communiqués à toute la ligue afin que chaque équipe puisse avoir accès aux mêmes informations factuelles.

Parallèlement à ces ateliers et entre les matches, les entraîneurs s’adresseront aux spectateurs autour des terrains. Ainsi, le message sera également transmis aux parents des filles, à leurs amis, à leurs frères et sœurs et aux autres membres de la communauté, ce qui représente environ 45 000 personnes. L’accent est mis sur l’application par les membres de la communauté des droits des enfants, en particulier ceux touchant à la santé sexuelle et reproductive, afin de soutenir les filles dans leurs décisions.

Résultats attendus

Dans la pratique, Futebol dá Força utilisera un certain nombre d’indicateurs évaluant la situation actuelle et les opportunités d’avenir pour les filles, afin de vérifier si les changements escomptés en termes d’attitude et de comportement se produisent réellement. Ces indicateurs comprennent notamment :

  • la manière dont les filles reconnaissent leur propre valeur (estime de soi)
  • l’attitude vis-à-vis de l’égalité des genres
  • l’évaluation du traitement réservé aux filles dans la communauté
  • l’accès à diverses opportunités d’éducation
  • le nombre de mariages et de grossesses précoces, d’abandons scolaires et de cas de maltraitance

L’objectif est de suivre les résultats réalisables en menant une enquête de référence et en surveillant les activités et leur qualité. Des visites seront faites régulièrement et, à la fin de l’année consacrée au projet, une enquête de suivi finale sera réalisée.

Partenaire

CREATE – Activités récréatives et extra-scolaires pour enfants grâce à l’éducation

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement East Jerusalem
Date de début 01.12.2018
Date de fin 30.06.2020
Coût du projet EUR 160 000
Investissement de la Fondation EUR 144 000
Identifiant du projet EUR 2018599
Partenaires Terre des Hommes Italy
Catégories Développement personnel

Contexte

Terre des hommes Italie prend part au projet CREATE (activités récréatives et extrascolaires pour enfants grâce à l’éducation). Les activités proposées visent à faire face aux défis liés à l’éducation et au développement psychosocial des enfants à Jérusalem-Est en promouvant le bien-être physique et psychosocial et l’inclusion des enfants vulnérables et en leur donnant accès à une éducation de qualité. Le projet cible en priorité les enfants et les adolescents affectés par leurs conditions de vie difficiles, ainsi que ceux qui les éduquent et les encadrent. Les écoles, qui ont le plus grand mal à acheter des manuels scolaires et à s’autofinancer et qui disposent rarement de terrains de jeu et d’équipements sportifs dignes de ce nom, ne sont pas en mesure de donner aux enfants des possibilités en dehors de l’enseignement académique. Cette problématique est exacerbée par le manque général d’espaces extérieurs sûrs et adaptés aux enfants.

Contenu du projet

Le projet déploie ses principales activités dans cinq domaines :

  • Formation, accompagnement en cours d’emploi et activités de suivi pour les éducateurs, les enseignants et les chefs d’établissement de dix écoles de Jérusalem-Est afin de les aider à comprendre et à encourager la pratique de l’inclusion.
  • Production de matériel didactique inclusif (notamment fiches thématiques, articles, outils de formation, brochures pédagogiques destinées aux éducateurs) qui sera ensuite téléchargé sur le forum de discussion bilingue arabe-anglais sur l’éducation inclusive (inclusionpalestine.org)
  • Activités extrascolaires (sportives, récréatives, éducatives, de création et d’expression) afin de promouvoir le sport, un mode de vie sain, l’art, le jardinage, la sensibilisation à l’environnement, la musique et l’exercice physique.
  • Réseautage, coordination et partage d’expériences et de bonnes pratiques entre les écoles et les acteurs institutionnels (essentiellement le ministère palestinien de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MoEHE) et la Direction de l’éducation de Jérusalem (JDoE))
  • Gestion, suivi, évaluation et reporting

Objectifs

Contribuer à ce que les enfants palestiniens de Jérusalem-Est puissent jouir pleinement de leur droit à l’éducation en améliorant la qualité de l’offre éducative des écoles de Jérusalem-Est et en la rendant plus inclusive.

Activités du projet

  • Ateliers participatifs avec des éducateurs et des enseignants pour élaborer des activités pédagogiques inclusives
  • Production d’outils didactiques
  • Actualisation du forum de discussion bilingue arabe-anglais sur l’éducation inclusive
  • Organisation d’activités extrascolaires inclusives et régulières
  • Activités de réseautage pour les écoles, mise en commun des bonnes pratiques
  • Coordination de rencontres régulières avec la JDoE et le MoEHE

Résultats attendus

  • Bénéficiaires directs : 160 enseignants dans dix écoles de Jérusalem-Est
  • 1500 enfants de 5 à 15 ans (53 % de filles et 47 % de garçons) scolarisés dans les établissements ciblés
  • Deux ateliers/visites dans chaque école

Partenaire

Inclusion par le football : « Everyone invited to the pitch ! »

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Moreno, Argentina
Date de début 10.08.2018
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 155 476
Investissement de la Fondation EUR 104 400
Identifiant du projet SAM – 01xx
Partenaires Asociación Civil Andar
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Les personnes en situation de handicap ont moins de possibilités de jouer au football et de s’intégrer dans la société parce qu’elles sont confrontées à de nombreux obstacles sociaux ou culturels et à des attitudes discriminatoires, ce qui viole leurs droits humains. De plus, elles ont difficilement accès aux installations publiques, à la formation, à la santé, à l’emploi, ainsi qu’aux activités culturelles et sportives.

Plus d’un milliard de personnes dans le monde vivent avec un handicap ; parmi elles, au moins 2 millions vivent à Buenos Aires, où se concentrent les activités d’intervention sociale de l’association Andar.

Contenu du projet

Andar favorise l’inclusion de personnes en situation de handicap en associant l’expérience professionnelle, le sport, l’art, ainsi que les activités culturelles et liées à la santé. Sa ligue de football inclusive (Inclusive Football League) utilise le pouvoir du football pour promouvoir et favoriser la participation active de personnes en situation de handicap dans la société, tout en luttant contre la stigmatisation et les préjugés.

Avec le soutien de la Fondation, Andar construira la première installation sportive inclusive et accessible de la communauté locale pour les enfants avec et sans handicap, afin de favoriser leur intégration. Ayant pour but de tirer le meilleur de chacun et d’encourager une participation équitable, elle tient compte des aspects physiques, de communication et méthodologiques de l’accessibilité.

Objectifs

  • Le programme de l’association Andar a les buts suivants :
    • promouvoir le changement social grâce au football ;
    • créer des opportunités d’emploi ;
    • promouvoir l’autonomie, développer les compétences et les aptitudes, et valoriser les personnes et les communautés concernées ; et
    • faire connaître le potentiel des personnes en situation de handicap.

Activités du projet

Au total, 3633 personnes participent actuellement aux programmes de l’association Andar :

  • Espace thérapeutique : 59 personnes en situation de handicap
  • Activités d’inclusion sociale : 86 personnes en situation de handicap employées par mois
  • Ligue de football inclusive (Inclusive Football League) : 2488 participants par année
  • Ligue Buenos Aires : 920 participants par année
  • Ligue nationale : 1296 participants
  • École de football inclusive : 172 participants tout au long de l’année, ainsi que leurs familles
  • Festival LatAm : 100 participants provenant de dix pays de toute la région
  • Visites de formation et d’éducation : 1000 participants par année

Résultats attendus

  • Possibilités de développer le potentiel des personnes en situation de handicap
  • Création d’installations dans lesquelles la diversité est acceptée et valorisée comme inhérente à la condition humaine
  • Information, outils et nouvelles approches de formation qui promeuvent les droits humains
  • Accès au sport pour amener des changements sociaux

Partenaire

Tout le monde a droit à une chance (Give Everyone a Chance)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Central and northern Hungary
Date de début 01.01.2018
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 76 180
Investissement de la Fondation EUR 60 680
Identifiant du projet EUR_2018493
Partenaires Oltalom Sport Association, John Wesley Primary and Secondary School, Girls’ correctional institution, Home for Unaccompanied Minors, Oltalom Charity Society, Prevention Centre
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Oltalom Sport Association (association sportive Oltalom, OSA) a été fondée par un groupe de particuliers et d’organisations non gouvernementales en Hongrie, en 2005. Son objectif est d’utiliser le sport comme un outil pour améliorer l’estime de soi et promouvoir un style de vie sain auprès des personnes défavorisées. Jouer au football avec des équipes issues d’autres groupes sociaux favorise l’intégration du groupe cible dans la société. L’OSA offre des séances d’entraînement régulières et gratuites ainsi que l’équipement pour les sans-abri, les réfugiés, ainsi que les jeunes adultes et les enfants défavorisés.

Les jeunes participants sont orphelins d’un parent ou des deux et viennent de familles à problèmes qui font face à des difficultés constantes liées au chômage, à la consommation de drogue et d’alcool, au logement et aux finances. Bon nombre d’entre eux sont en outre maltraités et négligés. Par ailleurs, la précarité de l’emploi, le manque d’opportunités professionnelles et une éducation insuffisante engendrent des comportements criminels. L’OSA travaille également avec les réfugiés et les sans-abri, étant donné que de nombreux participants proviennent de familles réfugiées ou migrantes. Les attitudes à l’égard des migrants et des réfugiés ces dernières années en Hongrie rendent leur situation délicate dans le pays. De plus, certains d’entre eux sont atteints d’un trouble de stress post-traumatique et ont besoin d’un traitement d’urgence ; ils souffrent de l’absence de leur famille et d’amis, de la solitude et de l’isolement vis-à-vis de la société traditionnelle.

Contenu du projet

L’OSA a créé un programme d’entraînement régulier dans certaines écoles de Budapest pour aider les minorités roms, les migrants et les réfugiés à développer leurs aptitudes. Les sessions hebdomadaires ont lieu sur six sites (trois terrains de football à Budapest, un établissement correctionnel pour filles, l’école John Wesley et un foyer pour mineurs non accompagnés à Fót). L’OSA ne possédant pas de terrain, les entraînements sont effectués sur des terrains publics ou appartenant à des foyers résidentiels.

Comme ces dernières années, l’OSA organisera une tournée Fair Play Football sur six différents sites, trois en Hongrie et trois dans des pays voisins, et utilisera pour ce faire un terrain portable acheté avec le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance.

L’OSA a également conçu un programme scolaire à l’intention des participants dans une optique d’emploi. Ce programme aide les bénéficiaires à trouver des postes convenables ou à commencer, voire poursuivre une formation.

L’OSA fournit en outre un soutien social continu par le biais d’un réseau de travailleurs sociaux qui aident à résoudre les problèmes en matière de logement, d’emploi, de formation et de santé, ainsi que les questions administratives. Les travailleurs sociaux se concentrent sur les besoins individuels et créent des plans de développement personnalisés, offrant ainsi un service complet et plus adapté.

Objectifs

  • Améliorer la santé physique et mentale des participants
  • Accroître l’employabilité des participants
  • Développer les connaissances en anglais des participants
  • Encourager l’intégration des réfugiés
  • Multiplier les connexions sociales en organisant une tournée Fair Play Football et des tournois internationaux

Activités du projet

  • Sessions d’entraînement de football régulières sur six différents sites
  • Tournée Fair-play Football
  • Bourses d’études pour jeunes leaders et entraîneurs de football de rue
  • Ateliers :
    • éducation en matière de santé
    • prévention et gestion du harcèlement
    • atelier d’enquête appréciative

Club de filles : des activités de groupe pour les participantes mettant l’accent sur l’éducation sexuelle, la violence conjugale et diverses questions liées au genre et aux relations, ainsi que sur les possibilités de connexions sociales.

  • Soutien social continu
  • Collecte de données pour assurer le suivi des activités

Résultats attendus

RÉSULTATS ATTENDUS

La tournée Fair-play Football aura lieu sur trois différents sites en Hongrie et sur trois autres dans des pays voisins. En 2019, deux entraîneurs venant de pays en développement (Inde, Amérique du Sud, etc.) seront invités à participer à l’entraînement et à la formation d’entraîneurs de l’OSA et d’autres entraîneurs hongrois. Le groupe cible comprenant des enfants atteints d’obésité ou de maladies causées par une méconnaissance en matière d’alimentation saine, l’OSA planifiera des ateliers mensuels portant sur l’hygiène personnelle, les modifications physiques, les connaissances anatomiques de base et l’alimentation, entre autres.

En été 2019, l’OSA organisera un camp de cinq jours dans le nord-est de la Hongrie pour 40 enfants, cinq membres du personnel et cinq à huit bénévoles.

L’OSA participera à quatre événements internationaux en Europe : le Worclaw Trophy, le EU Fair Play Street Soccer Championship (championnat de football de rue fair-play de l’UE), le European Street Football Festival (festival européen de football de rue) et la Coupe du monde de football des sans-abri à Cardiff, au Pays de Galles (même si cette dernière n’a pas été mentionnée dans la proposition).

Par ses activités, l’OSA cherche à améliorer les compétences de vie des participants et leur capacité à résoudre les problèmes pour optimiser leurs chances d’un avenir meilleur.

Partenaire

Football sans Frontières

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Austria
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 131 476
Investissement de la Fondation EUR 27 000
Identifiant du projet 2019253
Partenaires Kicken ohne Grenzen
Catégories Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Environ 11 % des jeunes Autrichiens de 15 à 24 ans ne sont ni en emploi, ni scolarisés, ni en formation (population dite NEET). La plupart de ces jeunes sont des migrants ou des réfugiés.

En 2016 et 2017, quelque 60 000 réfugiés ont déposé une demande d’asile en Autriche, dont environ 40 % de femmes. Ceux qui souhaitent intégrer le système éducatif autrichien doivent parfois attendre des mois, voire des années, avant de pouvoir le faire.

Les jeunes qui se trouvent dans ce type de situation manquent très souvent de confiance en eux, de motivation, d’autodiscipline, de soutien familial et des compétences relationnelles requises pour réintégrer le système éducatif et commencer à envisager une profession.

Contenu du projet

La mission de Kicken ohne Grenzen consiste à utiliser le pouvoir unificateur du football pour aider les jeunes de communautés défavorisées à se réinsérer dans la société d’une manière durable et équitable. Le football est vu ici comme un outil et un langage commun qui peut être utilisé pour découvrir et développer des compétences et du potentiel transférables dans la vie de tous les jours et applicables dans la pratique.

Kicken ohne Grenzen est membre des réseaux streetfootballworld et Fare (Football contre le racisme en Europe), et a participé à l’initiative Société civile transparente (« Initiative Transparente Zivilgesellschaft ») lancée par Transparency International en Allemagne.

La Fondation UEFA pour l’enfance soutient "Football Sans Frontières" pour la deuxième année consécutive.

Objectifs

Fussball+ aidera les jeunes issus de communautés défavorisées à développer des compétences sociales et professionnelles et à améliorer leurs chances d’accéder au système éducatif ou d’obtenir un emploi. Dans le cadre de ce processus, le projet promouvra également l’égalité des chances et une intégration sociale durable.

Les séances d'entraînement visent les jeunes que les programmes d’entraînement traditionnels atteignent difficilement, en particulier les requérants d’asile et les réfugiés.

Activitiés du projet

Fussball+ est un programme de séances d’entraînement de football hebdomadaires sans critères d’admission liés à la performance. Des exercices spécifiques sont utilisés pour entraîner des compétences relationnelles comme la confiance en soi, l’esprit d’équipe et la prise de décision.

Par le biais de Fussball+ et de son programme Job Goals (Objectif emploi), Kicken ohne Grenzen organise :

  • des ateliers consacrés à des thèmes tels que l’égalité des sexes, l’esprit d’équipe, la résolution de conflits, la communication et les compétences footballistiques ;
  • des séances d’entraînement de football hebdomadaires au sein de quatre équipes, avec des exercices spécifiques visant à apprendre aux jeunes les compétences nécessaires pour qu’ils s’engagent avec succès dans une formation ou un emploi ;
  • des séances de rédaction de CV, un programme « Learning Buddy » et des journées de formation professionnelle ;
  • un tournoi de football avec 24 équipes mixtes et un atelier football3 à l’intention des enfants.

Kicken ohne Grenzen travaille également sur des projets communs avec des organisations partenaires :

  • mise en œuvre du manuel de formation sur le fair-play « Kick it but fair » (Joue, mais sois juste) lors de séances d’entraînement du programme EduFootball de l’organisation AMANDLA ;
  • développement d’un outil visant à améliorer l’employabilité des jeunes grâce au sport, dans le cadre du projet « Scoring for the Future » (Marquer pour l'avenir), financé par le programme Erasmus+ de l’Union européenne et par huit établissements partenaires en Europe.

Résultats attendus

  • Participation de 200 jeunes au programme entre janvier et décembre 2020
  • 100 % de participants migrants ou réfugiés, dont 50 % de femmes
  • Formation de 25 entraîneurs certifiés à l’académie #BeASkillCoach de Kicken ohne Grenzen d’ici à décembre 2020
  • 300 participants au tournoi annuel de Kicken ohne Grenzen, qui promeut l’égalité des sexes et l’inclusion sociale

Partenaire

Active Lives (Vies actives)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement England
Date de début 01.02.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 1 156 610
Investissement de la Fondation EUR 50 000
Identifiant du projet EUR-2018347 - 2019729
Partenaires Newcastle United Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Quelles que soient leurs différences, tous les enfants ont le droit de jouer et de bénéficier des meilleures conditions pour rester en forme et en bonne santé. Malheureusement, la réalité de nombreux enfants en situation de handicap est tout autre, en particulier dans les régions défavorisées. En Angleterre, les situations de handicap sont plus répandues dans le nord du pays : selon une étude menée par le Département du travail et des retraites en 2015/16, 25 % des habitants du nord-est étaient en situation de handicap, contre seulement 14 % à Londres.[1] La Fondation Newcastle United souhaite utiliser le pouvoir du football pour surmonter les obstacles et s’assurer que les enfants défavorisés et en situation de handicap ne soient pas laissés de côté, mais aient la chance de pratiquer de nombreux sports, d’apprendre, de rester en bonne santé et de s’amuser.

[1] Family Resources Survey 2015/16 (Étude sur les ressources familiales 2015/16) du Département du travail et des retraites

Contenu du projet

Le but est de constituer un centre régional de haut niveau pour le handisport, où toutes les personnes concernées, quels que soient leur handicap et leur âge, pourront pratiquer un sport et s’exercer sans limites dans le cadre d’un programme d’activités novateur réalisé dans des installations intérieures d’excellente qualité. Ce centre encouragera non seulement des modes de vie actifs et le plaisir de pratiquer un sport pendant les loisirs, en plus des bénéfices qui y sont associés en matière de santé et de bien-être, mais créera aussi des vocations et soutiendra le développement des champions paralympiques de demain. Un large programme de sessions de football pour tous types de handicap et des sessions spécifiques selon les handicaps seront proposés sous un même toit dans ce tout nouveau centre, qui sera accessible aux personnes et familles concernées du nord-est de l’Angleterre et les encouragera à adopter et à conserver un mode de vie actif.

Objectifs

Le projet veut donner aux enfants en situation de handicap l’opportunité d’améliorer leur condition physique, leur mobilité et leur équilibre. Le football et les autres activités physiques serviront également d’outils pour aider les participants à améliorer leur confiance en eux, à se faire des amis et à atteindre leurs objectifs personnels sur le terrain et dans la vie.

 

 

Activités du projet

Le nouveau centre hébergera les activités hebdomadaires de nombreux clubs et équipes pour des enfants en situation de handicap dans les disciplines suivantes :

  • DSActive (sport pour personnes atteintes du syndrome de Down)
  • Football pour personnes atteintes de déficience visuelle
  • Football pour sourds et malentendants
  • Football pour paralytiques cérébraux
  • Football pour amputés
  • Football en marchant
  • Football en déambulateur
  • Sessions pour tous types de handicap
  • Foot-fauteuil
  • Sports sensoriels

Le centre pourra accueillir régulièrement des matches de football handisport et des compétitions avec d’autres équipes et groupes venant de tout le Royaume-Uni. Des événements phares de handisport pourront ainsi se dérouler dans la ville. En outre, ce centre deviendra un pôle communautaire dynamique les jours de match en offrant l’occasion de vivre cette expérience aux supporters en situation de handicap et en hébergeant l’Association des supporters en situation de handicap.

Tous les utilisateurs du centre pourront accéder à une large palette de programmes proposés par la Fondation Newcastle United, ayant trait notamment au développement personnel, à l’éducation, à l’employabilité, à la santé et au bien-être. Le centre sera également accessible aux écoles et aux organisations communautaires qui soutiennent les personnes défavorisées et en situation de handicap.

Résultats attendus

  • Accueillir chaque semaine dix clubs de football handisport pendant 36 semaines par année
  • Travailler avec 40 écoles pour enfants ayant des besoins éducatifs particuliers
  • Travailler avec 35 organisations régionales de soutien aux personnes en situation de handicap
  • Organiser 15 festivals, tournois et compétitions pour 1000 personnes en situation de handicap
  • Offrir un programme complet de formation et de développement professionnel continu à 100 entraîneurs de footballeurs et d’athlètes handisport
  • Recruter 50 jeunes adultes en situation de handicap pour un programme de développement personnel

Partenaire

Children on the Move Uganda (enfants déplacés en Ouganda)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Moyo, Uganda
Date de début 01.01.2019
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 296 592
Investissement de la Fondation EUR 140 000
Identifiant du projet AFR2018161
Partenaires Swiss Academy for Development (SAD), Community Psychosocial Support Organisation (CPSO, local partner)
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Le conflit qui fait rage au Soudan du Sud a poussé près de 800 000 personnes à fuir en Ouganda, où les Sud-Soudanais constituent le plus grand groupe de réfugiés[1]. Coupés de leurs racines par la guerre, de nombreux réfugiés souffrent de graves troubles mentaux. Les victimes de traumatismes sont toutefois rarement prises en charge, la priorité en matière d’accueil étant donnée aux besoins de base immédiats. En plus des troubles mentaux, l’UNICEF a récemment fait savoir que, dans les camps de réfugiés en Ouganda, plus de 4400 enfants et 2706 femmes enceintes vivaient avec le VIH[2]. Il ne s’agit là que des cas déclarés, si bien que les chiffres réels pourraient être plus élevés encore. Il est donc vital de donner aux réfugiés des informations exactes sur la maladie.

Aux enjeux sanitaires s’ajoutent des tensions et des conflits entre les réfugiés et les communautés d’accueil, qui exacerbent les difficultés auxquelles font face les réfugiés.

[1] HCR : https://data2.unhcr.org/en/situations/southsudan

[2] UNICEF Uganda CO Humanitarian Annual Situation Report 2018 (rapport 2018 de l’UNICEF sur la situation humanitaire en Ouganda, en anglais) : https://www.unicef.org/appeals/files/UNICEF_UGANDA_CO_Humanitarian_Annual_Situation_Report___January_to_December_2018.pdf

Contenu du projet

D’après le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), 65 % des réfugiés sud-soudanais ont moins de 18 ans[1]. Dans ce contexte, la Swiss Academy for Development (SAD), en collaboration avec la Community Psychosocial Support Organisation (CPSO), entend aider les jeunes réfugiés du district de Moyo à faire face aux traumatismes et au stress en renforçant leur résilience et leur confiance en eux et en promouvant le soutien entre pairs à travers le sport et des activités psychosociales basées sur le jeu. Un programme sur 24 mois en groupes supervisés mêlant sport (y compris des sports d’équipe sans notion de compétition) et activités ludiques sera déployé pour leur permettre de surmonter leur stress et leur anxiété, pour développer la cohésion sociale et la confiance réciproque, et pour leur enseigner des compétences de base. Les cours visant à transmettre ces compétences comprendront une sensibilisation au VIH/SIDA ainsi qu’un volet environnemental, qui insistera sur la nécessité de maintenir la propreté dans les camps.

[1] HCR : https://data2.unhcr.org/en/situations/southsudan

Objectifs

  • Venir en aide aux jeunes réfugiés sud-soudanais les plus vulnérables vivant dans les camps du district de Moyo.
  • Proposer des programmes sportifs et ludiques réguliers, conçus pour aider les enfants et les jeunes à acquérir des compétences de base et à accroître leur résilience et pour favoriser la cohésion sociale entre les réfugiés et les populations locales.
  • Améliorer la résilience des jeunes réfugiés et leur donner des moyens de subsistance.
  • Réduire les effets psychosociaux négatifs des traumatismes liés à la guerre sur les enfants et les jeunes sud-soudanais déplacés.

Activités du project

Les séances sportives et ludiques reposeront sur le programme d’acquisition de compétences de base visant à surmonter les traumatismes et à gérer le stress (Life Skills for Overcoming Trauma and Coping with Stress Curriculum), lequel a été élaboré conjointement par la SAD et la CPSO et fait l’objet d’adaptations constantes. Présentée dans un format convivial et assortie d’objectifs clairs pour chaque séance, la documentation du programme contient des instructions précises pour chaque activité et des aides didactiques adaptablées aux spécificités d’un camp de réfugiés. Chaque séance sera suivie d’une activité pédagogique sur des sujets en accord avec le groupe d’âge des participants, parmi lesquels la consommation excessive d’alcool et de drogues, le mariage et la grossesse précoces, la prévention du VIH/SIDA, la sensibilisation psychosociale, l’hygiène et les relations saines.

Par ailleurs, le projet Children on the Move Uganda fournira des bases théoriques pour l’organisation de programmes sportifs créés spécialement pour les victimes de traumatismes.

Sous la supervision de spécialistes, des sports d’équipe (en particulier le football) et des jeux autour des compétences de base seront utilisés comme supports pour rassembler des enfants et des jeunes issus de milieux sociaux différents dans un cadre détendu et agréable où ils pourront partager leurs émotions – de manière verbale ou non verbale – et oublier un instant leurs peines et leurs souffrances. Dans le même temps, les activités sportives et ludiques renforceront les liens sociaux entre réfugiés et membres des communautés locales, et offriront un cadre rassurant et positif pour apprendre à gérer des émotions difficiles comme la peur et la frustration.

Le projet inclura des discussions de groupe et des ateliers destinés à sensibiliser les réfugiés aux problèmes de santé mentale pouvant résulter des événements traumatisants qu’ils ont vécus avant, pendant et après leur déplacement, et à leur permettre de les comprendre. Les participants se familiariseront avec un éventail de stratégies d’adaptation et de réaction.

Des séances de discussion aideront en outre les conseillers psychosociaux de la CPSO à détecter les troubles psychologiques plus graves ainsi que les problèmes liés à la dynamique familiale nécessitant un suivi individuel, familial ou de groupe, ou l’intervention de services de santé mentale spécialisés.

Résultats attendus

  • Au cours de la phase 1, la CPSO travaille dans huit des quinze camps du district de Moyo accueillant des réfugiés sud-soudanais. Dans la phase 2, elle prévoit d’étendre ses activités à deux autres camps et d’ouvrir deux nouveaux espaces sécurisés et cinq aires de jeux satellites. En tout, dix espaces sécurisés et dix aires de jeux satellites verront le jour dans les dix camps. Des séances hebdomadaires de sport et de jeux seront organisées pour les enfants et les jeunes, sous la supervision de 20 entraîneurs. Cinq entraîneurs supplémentaires seront recrutés. Les séances auront lieu à un horaire susceptible de convenir au plus grand nombre (fin d’après-midi) et dureront deux heures.
  • L’organisation d’activités sportives et ludiques dans un contexte psychosocial complexe ne saurait se faire sans une équipe d’encadrement efficace. La SAD et la CPSO formeront par conséquent les entraîneurs existants et les nouvelles recrues à la mise sur pied d’activités sportives et ludiques adaptées aux traumatismes subis, et à l’utilisation du sport, du jeu, du théâtre, du chant et des contes pour engager le dialogue sur la gestion des traumatismes et du stress quotidien.
  • Les séances hebdomadaires de sport et de jeux seront suivies d’activités pédagogiques ciblant les enfants, les jeunes et les femmes, et portant sur des thèmes liés au traumatisme, au syndrome de stress post-traumatique (SSPT) et aux stratégies d’adaptation. Les participants apprendront à reconnaître les signes d’un traumatisme et d’un SSPT et se familiariseront avec les stratégies d’adaptation.
  • Des séances thématiques sur la santé (VIH/SIDA), la construction de la paix et la résolution des conflits seront mises sur pied à l’intention des enfants, des jeunes, des femmes et des hommes. Elles permettront de renforcer leur bien-être général et, surtout, leur résilience et leur capacité d’adaptation.
  • Des séances de conseil individuelles, familiales et de groupe seront mises en place pour soutenir les enfants, les jeunes, les hommes et les femmes et leur offrir un cadre rassurant où exprimer leurs craintes et leurs problèmes psychosociaux. Les participants à ces séances étofferont leurs réseaux de soutien, amélioreront leurs aptitudes de communication et trouveront un lieu sûr pour aborder des problématiques délicates.
  • Dix cliniques mobiles (une par camp) seront équipées et se tiendront prêtes à apporter une assistance médicale aux réfugiés présentant des troubles mentaux graves. Les patients qui montreront des signes inquiétants lors des activités sportives et ludiques ou des séances de conseil seront aiguillés vers ces cliniques.
  • Dix groupes d’épargne et de prêts seront par ailleurs créés pour donner aux jeunes la possibilité de monter une activité lucrative.
  • Des formations techniques (création d’entreprise et agriculture) seront dispensées à au moins dix groupes de jeunes, de femmes et d’hommes dans chaque camp pour les aider à créer une activité lucrative.
  • Un capital de départ sera fourni pour aider des jeunes, des femmes et des hommes à démarrer une activité lucrative sur la base de la formation qu’ils auront reçue.

Partenair