BOPHELO KE KGWELE –“Le jeu, la vie !”

Situation géographique et information générale

Contexte

En Afrique du Sud, l’éducation physique a été supprimée des programmes scolaires en 1994, puis réintroduite, grâce notamment à la Coupe du monde de Football de 2010. La pratique sportive est cependant négligée dans les townships en général, et à Mamelodi en particulier. Il existe peu de terrains de sport et d’espaces de jeu pour pratiquer une activité physique. Seules les écoles ayant les moyens financiers et les infrastructures suffisantes peuvent donc maintenir de tels cours, pourtant essentiels au développement de l’enfant.

Contenu du projet

Le projet BOPHELO KE KGWELE (Le jeu, la vie !) propose un programme s’articulant autour de trois axes : soutien scolaire, sport et développement des compétences de vie. Au travers d’activités extrascolaires proposant des sessions alliant sport et éducation, ce projet vise notamment à fournir aux enfants les outils nécessaires pour se construire et à réduire les comportements à risque. Le projet prévoit d’utiliser le football (entre autres sports) pour favoriser la cohésion et le développement et sensibiliser les enfants à des thèmes tels que la criminalité, la santé, le VIH/SIDA, l’estime de soi et les comportements à risque (violence, alcool, drogue, gangs, rapports sexuels précoces et non protégés, grossesses précoces). Ces activités, qui sont encadrées par six jeunes coaches locaux, ont principalement lieu sur le terrain public Rethabile Sports Ground (RSG), mais également dans les écoles partenaires du projet.

Pour mener à bien le projet BOPHELO KE KGWELE (Le jeu, la vie !), IMBEWU travaille en partenariat avec Altus Sport (une association locale active dans l’éducation des jeunes par le biais d’activités sportives depuis près de 20 ans) et avec quatre écoles primaire partenaires dans lesquelles les sessions d’appui scolaire « Read & Write » (lecture et écriture) ont lieu. Ces séances, qui sont destinées aux enfants des classes de niveau 1 à 4, se déroulent en présence des enseignants, et les « Youth Leaders » peuvent eux aussi intervenir concernant les progrès ou les problèmes rencontrés par les enfants. En outre, de nombreux enfants du township de Mamelodi souffrant de malnutrition, le projet a introduit dans ses objectifs un volet nutritionnel dans le cadre duquel un fruit est distribué tous les jours à chaque enfant du programme (sauf le vendredi, où le nombre d’enfants participant est imprévisible).

Objectifs

L’objectif principal est d’utiliser les activités éducatives et sportives afin d’améliorer les possibilités offertes aux enfants des townships et de les aider à devenir eux-mêmes des acteurs du changement au sein de leur communauté.

  • Augmenter le bien-être physique et mental des jeunes : le sport fait découvrir un mode de vie sain aux enfants et aux jeunes, un mode de vie accompagné tout au long du programme par des sessions de développement personnel, explicitant les enseignements intuitifs du sport.
  • Soutenir l’éducation générale des enfants grâce à des sessions « Let’s Read » : en permettant aux participants les plus jeunes (de 6 à 8 ans) d’apprendre à lire et à écrire en anglais, dans un contexte stimulant.
  • Sensibiliser et informer à propos du VIH/SIDA : la prévention et le traitement du VIH/SIDA représentent une des thématiques les plus abordées lors des séances, car les populations défavorisées et les enfants des townships sont confrontés à cette pandémie dès leur plus jeune âge.

Activité du projet

Sessions sportives « Let’s Move »

Quatre fois par semaine, les enfants bénéficiaires du projet découvrent, par le biais de ce programme, un large éventail de sports, et ce tout au long de l’année. Le projet offre aussi aux enfants non inscrits l’opportunité de participer au programme tous les vendredis, lors de journées portes ouvertes appelées Fun Fridays. A cette occasion, des matchs et des tournois sportifs y sont organisés.

Sessions « Life Skills »

Les sessions « Life Skills » (compétences de vie) allient informations sociales et prévention santé au travers d’un moyen ludique et interactif : le jeu. Elles débutent par un premier jeu axé sur une compétence de vie spécifique. Ce jeu est suivi d’une discussion sur la thématique choisie. Puis les enfants effectuent une activité liée au thème et, à la fin de la session, un dernier jeu reprend le sport et la compétence de vie enseignés pour résumer la session. Des thématiques sociales et sanitaires telles que le VIH/SIDA, l’environnement, les droits et les responsabilités, la criminalité et l’égalité des sexes sont abordées lors de ces sessions. Pour les plus âgés, des questions plus sensibles sont abordées, qui touchent à la santé sexuelle et reproductive ou aux problèmes de drogue et d’addictions diverses.

Appui scolaire

Au travers de son programme « Let’s Read », le projet BOPHELO KE KGWELE offre à des enfants âgés de 6 à 8 ans un soutien à la lecture et à l’écriture en anglais.

Camps et autres activités durant les week-ends et les vacances

Afin de sortir les enfants de la dure réalité de leur township, des camps sont organisés une fois par année durant lesquels les enfants peuvent s’évader, découvrir la nature, échanger avec leurs pairs et acquérir le sens des responsabilités au moyen de tâches de cuisine, de nettoyage et de rangement. Ces camps permettent également aux coaches d’évaluer les capacités de leadership des enfants.

Formation et rencontres mensuelles pour les six jeunes coaches

Un atelier de formation réunissant tous les coaches impliqués dans les projets menés par Altus Sport est organisé, avec l’objectif de proposer des espaces d’échange et de dialogue entre les jeunes leaders et de leur offrir des modules de formations pour les aider dans leur recherche d’un emploi.

Résultats attendus

Objectif spécifique A :

Les enfants et les jeunes participant au programme BOPHELO KE KGWELE améliorent leur bien-être psychosocial et leur éducation globale.

Résultats attendus A :

A.1         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leurs compétences sociales et présentent un meilleur comportement.

A.2         Les enfants et les jeunes qui participent au projet renforcent leurs compétences personnelles et se développent dans différents domaines tels que le leadership, la fixation d’objectifs, le sens des responsabilités, etc.

A.3         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leur anglais et leur sens critique.

A.4         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leurs performances sportives et leur santé.

Objectif spécifique B :

Par la construction de partenariats, le partenaire local (Altus Sport) se renforce institutionnellement afin de gagner en durabilité et en autonomie dans le contexte local et international.

Résultats attendus B :

B.1          Les partenaires locaux (les écoles primaires, la municipalité de Tshwane et les parents) sont impliqués dans le projet ; ils participent à sa durabilité et à son succès.

B.2          Les leçons tirées de l’expérience au sein de l’organisation partenaire sont utilisées pour améliorer la qualité du projet.

Partenaires

IMBEWU, Altus Sport, Pula Difate, Zakhele, Balebogeng and Mononong primary schools, University of Pretoria

Offrir aux jeunes et à la paix de bonnes chances sur le terrain et en dehors

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Kenya
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 134 400
Investissement de la Fondation EUR 114 000
Identifiant du projet AFR - 2018289
Partenaires Mathare Youth Sports Association (MYSA), streetfootballworld, East Africa Cup, Laureus Sports for Good Foundation, Noracta
Catégories Développement personnel

Contexte

Le quartier de Mathare est l’un des plus grands et des plus pauvres bidonvilles d’Afrique. Il abrite environ 500 000 personnes, adultes et enfants. Plus de 70 % de ses habitants sont des mères célibataires et leurs enfants, dont les pères sont décédés ou ont abandonné leur famille. L’une des difficultés qui se posent dans la mise en place de projets d’aide à Mathare et dans d’autres bidonvilles est le manque d’études et de données factuelles. Lorsque les Nations Unies recueillent des statistiques, seules deux catégories – urbaines et rurales – sont utilisées. Les bidonvilles et leurs populations urbaines pauvres sont dissimulés dans les statistiques urbaines ; comme ces quartiers forment une partie cachée de la ville, peu de visiteurs les voient. Pourtant, à Nairobi comme dans d’autres grandes villes d’Afrique, plus de la moitié de la population vit dans des bidonvilles marqués par des taux très élevés de chômage, de criminalité et d’analphabétisme.

Contenu du projet

Le quartier de Mathare est l’un des plus grands et des plus pauvres bidonvilles d’Afrique. Il abrite environ 500 000 personnes, adultes et enfants. Plus de 70 % de ses habitants sont des mères célibataires et leurs enfants, dont les pères sont décédés ou ont abandonné leur famille. L’une des difficultés qui se posent dans la mise en place de projets d’aide à Mathare et dans d’autres bidonvilles est le manque d’études et de données factuelles. Lorsque les Nations Unies recueillent des statistiques, seules deux catégories – urbaines et rurales – sont utilisées. Les bidonvilles et leurs populations urbaines pauvres sont dissimulés dans les statistiques urbaines ; comme ces quartiers forment une partie cachée de la ville, peu de visiteurs les voient. Pourtant, à Nairobi comme dans d’autres grandes villes d’Afrique, plus de la moitié de la population vit dans des bidonvilles marqués par des taux très élevés de chômage, de criminalité et d’analphabétisme.

Situation sanitaire

Mathare et les bidonvilles avoisinants sont densément peuplés. Un peu partout, on y trouve des ordures abandonnées, des déchets humains et des systèmes de drainage obstrués. En conséquence, les maladies chroniques telles que la malaria, le choléra, la tuberculose et la dysenterie se propagent facilement et les épidémies font des ravages parmi les habitants des bidonvilles.

La maladie et la mort sont au cœur des préoccupations de celles et ceux qui travaillent pour soutenir Mathare. Les habitants n’ont pas les moyens d’accéder aux traitements appropriés car les services sanitaires à disposition sont limités. L’eau est également une problématique majeure dans les bidonvilles de Mathare et des quartiers avoisinants. L’eau propre, vendue en bidons de 10 à 20 litres, est trop chère pour certains. L’utilisation d’eau sale est à l’origine d’infections et de maladies.

Populations vulnérables

À Mathare et dans les quartiers environnants, les jeunes adultes et les enfants de moins de 18 ans sont les plus exposés au risque de contamination par le VIH/SIDA ou de problèmes liés à la criminalité, à la drogue ou à l’alcool. En cause notamment, le manque d’éducation, le manque de possibilités de générer des revenus, ou encore des normes culturelles et des pratiques qui limitent leurs occasions de bénéficier du développement social et économique. L’abus d’alcool a également contribué de manière significative à la hausse du nombre de jeunes ayant des relations sexuelles non protégées, qui ont par conséquent fait augmenter le nombre d’infections sexuellement transmissibles.

Objectifs

  • Encourager la promotion de la paix en augmentant la participation des jeunes dans le sport.
  • Produire des administrateurs sportifs et des leaders efficaces grâce à des cours de formation.
  • Créer des partenariats avec des écoles, des collèges et d’autres établissements locaux et internationaux.
  • Créer des possibilités d’apprentissage pour les joueurs grâce à des programmes d’échanges locaux et internationaux et sensibiliser la communauté aux questions en lien avec le handicap.
  • Veiller à ce que les membres de la communauté vivant à Mathare et dans les bidonvilles avoisinants soient conscients de l’importance de la protection de l’environnement et contribuent à la lutte contre le changement climatique.
  • Améliorer la qualité des terrains de jeu locaux afin de réduire les blessures survenant lors des activités de la MYSA.
  • Documenter l’ensemble des activités de la MYSA, concevoir et publier des brochures, des newsletters et un rapport annuel de l’organisation.

Activités du projet

  • Enregistrement d’équipes et de membres, chez lesquels un esprit de compréhension mutuelle et d’amitié est cultivé.
  • Élection au moyen d’un processus démocratique de 144 leaders qui peuvent coordonner les championnats dans les seize zones.
  • Engagement des jeunes dans les championnats de football et sensibilisation à la protection de l’environnement ; mise à disposition d’espaces sûrs pour échanger entre eux et favoriser la paix dans leur communauté.
  • Apprentissage de compétences footballistiques et de vie aux jeunes leaders coordonnant les championnats, et développement de leurs capacités dans différents domaines, notamment la photographie, l’entraînement et l’arbitrage.
  • Réunir les jeunes les plus performants des seize zones pour partager leurs meilleures pratiques, mais aussi leur permettre de nouer des liens et d’apprendre les uns des autres.
  • Les équipes et les joueurs se verront attribuer des points pour la réalisation en bonne et due forme d’une activité programmée de service communautaire (par exemple, la remise en service du réseau d’assainissement, la remise à niveau des terrains de jeu, la tonte de gazon ou la plantation d’arbres).

Résultats attendus

  • Enregistrement de 1850 équipes et de plus de 26 900 membres.
  • Plus de 10 000 matches disputés et production de tous les rapports statistiques.
  • Élection de responsables dans les comités de championnats et les conseils dédiés au sport, au service communautaire et à l’exécutif.
  • 72 séances des conseils dédiés au sport, au service communautaire et à l’exécutif.
  • Championnat de la MYSA et festival de cinéma annuels.
  • Recrutement de 22 personnes pour la mise en œuvre des activités du projet.
  • 32 activités de nettoyage, construction d’une pépinière et plantation de plus de 600 arbres.
  • Développement et réparation de deux terrains de jeu par mois.
  • Transport des équipements de nettoyage pour les 32 activités programmées de service communautaire.
  • Sensibilisation à la protection de l’environnement dans les seize zones de la MYSA.
  • Traitement de toutes les blessures survenues dans le cadre des activités liées aux ligues sportives.
  • Établissement de quatre nouveaux partenariats pour soutenir les activités.
  • Organisation de 24 activités, soit deux par mois, pour les enfants en situation de handicap.
  • Deux sorties pédagogiques locales et une internationale pour des enfants en situation de handicap.
  • Achat de fournitures de bureau, d’équipements et de matériel sportifs et de communication.
  • Formation de 72 membres et jeunes leaders aux questions environnementales, au cinéma et à la photographie.
  • Organisation de quatre séances d’information à l’intention des médias et d’une conférence de presse.
  • Organisation de deux tournois locaux, d’un tournoi international et d’un programme d’échanges.
  • Présentation à la Fondation UEFA pour l’enfance d’un rapport après six mois (rapport intermédiaire) et à la fin de l’année (rapport final).

Partenaire

Écoles de fun football (« Open Fun Football Schools », OFFS) : jouer pour la paix

Situation géographique et informations générales

Closed
Emplacement South Sudan
Date de début 01.12.2018
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 300 000
Investissement de la Fondation EUR 250 000
Identifiant du projet 2019722
Partenaires Association danoise de projets interculturels (Cross Culture Project Association, CCPA), Fédération de football du Soudan du Sud et Initiative Nasvick
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Après 42 ans de guerre civile et de conflits locaux intermittents, la situation au Soudan du Sud reste fragile. En 2018, les conflits avaient déjà entraîné la mort de près de 400 000 personnes et le déplacement de millions d’individus. Depuis 2014, le Soudan du Sud connaît l’une des plus graves crises des réfugiés au niveau mondial. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU, 1,9 million de personnes ont été contraintes d’abandonner leur foyer. Le pays fait donc face à des enjeux humanitaires de taille. En conséquence, une grande partie de la population ne bénéficie d’aucune protection de ses droits humains et dépend de l'aide humanitaire. Par ailleurs, la guerre a traumatisé de nombreux enfants du pays, qui n’ont ni accès à l’école, ni la possibilité de participer à des activités ludiques et sûres.

Contenu du projet

L’Association danoise de projets interculturels (CCPA) collabore avec la Fédération de football du Soudan du Sud afin d’offrir aux enfants traumatisés par la guerre et les conflits l’accès à des activités footballistiques et de contribuer ainsi à la paix et à la réconciliation entre différents groupes ethniques. En décembre 2018, la CCPA a mené une petite étude de base en collaboration avec la Fédération de football du Soudan du Sud qui a révélé que, dans la région de Torit, seulement 67 garçons et 48 filles âgés de 6 à 15 ans jouaient au football au sein d’un club officiel et qu’à Djouba, seules 71 équipes juniors pour les moins de 17 ans et 12 équipes féminines étaient inscrites auprès de la Fédération (ce qui correspond à moins de 1500 personnes).

Quelque 3600 enfants participent actuellement à des activités hebdomadaires du programme Écoles de fun football, organisées par la CCPA. Ce programme offre un environnement chaleureux, joyeux et non violent à des enfants issus de différents milieux pour qu’ils jouent ensemble, ainsi qu’une plateforme d’éducation informelle pour développer d’autres compétences de vie chez les enfants et les jeunes.

Le projet met l’accent sur la réinsertion des enfants en décrochage scolaire et de ceux – très nombreux – qui ont été déplacés et qui rentrent chez eux des années plus tard. Les activités sont essentiellement dirigées par de jeunes leaders ainsi que par de jeunes entraîneurs et entraîneurs assistants bénévoles.

 

(Remarque : La pandémie de COVID-19 a évidemment des répercussions sur ce programme. Le nombre de personnes contaminées par le COVID-19 au Soudan du Sud augmente tous les jours. Les écoles sont fermées. Les enfants restent à la maison. Leurs déplacements sont limités, et il leur est interdit de se réunir en grands groupes et de jouer au football avec leurs amis.

Cependant, imposer un confinement au Soudan du Sud est un véritable défi, car il s’agit d’un des pays les plus pauvres du monde, et les ménages ont besoin de gagner un revenu quotidien pour subvenir à leurs besoins (nourriture et autres). Les individus sont donc forcés de se déplacer dans les villes et de se rendre dans des lieux comme le marché ou les stations de taxi, ce qui entraîne un risque élevé de propagation du virus. En outre, les familles les plus pauvres, les enfants orphelins et les enfants des rues n’ont accès ni aux informations concernant la propagation, ni à des conditions sanitaires adéquates.

Pour ces raisons, le programme Écoles de fun football a été suspendu. Ses 200 jeunes entraîneurs de football bénévoles apportent leur soutien aux autorités sanitaires du pays, notamment en fournissant des informations sur le COVID‑19 et en distribuant des kits sanitaires directement aux 1000 ménages et orphelins vulnérables qui participent au programme, ainsi qu’en diffusant des informations dans les lieux publics. Ces activités ne faisaient à l’origine pas partie du programme.)

Objectifs

Le programme Écoles de fun football vise à mobiliser 200 jeunes hommes et jeunes femmes pour les former à diriger des activités qui contribuent à entretenir des rapports interethniques pacifiques, à améliorer les conditions de vie, la santé et l’égalité des genres, et à protéger l’environnement et les ressources naturelles. Le projet a en particulier pour objectif d’inclure les enfants orphelins, les personnes déplacées internes et celles qui retournent dans les communautés de Torit et de Djouba.

Activités du project

  • Un séminaire de formation des formateurs sera mis sur pied à l’intention des instructeurs du programme consacré à la manière d’utiliser le football de base comme vecteur d’intégration, de pacification des relations interethniques et de changement social.
  • Un séminaire de renforcement des compétences de deux jours à l’intention des entraîneurs bénévoles, ainsi que des possibilités de formation sur le lieu de travail seront proposés par des instructeurs de football junior et par du personnel international de la CCPA.
  • Un cours de cinq jours conçu par les Écoles de fun football sera offert aux enfants en situation de vulnérabilité, de détresse sociale et d’isolement.
  • Les instructeurs, les entraîneurs, les entraîneurs assistants, les parents et les enfants plus âgés recevront une formation et un accompagnement pour apprendre à intégrer, dans le programme, la sensibilisation aux questions liées à l’hygiène, à la santé et au COVID-19.
  • Les entraîneurs de football junior animeront des formations dans le domaine de la santé et de l’hygiène axées sur le COVID-19, les maladies transmises par l’eau et les maladies connexes, qui figurent parmi les principales causes de souffrance et de décès au Soudan du Sud.

Résultats attendus

  • Au minimum 40 % des enfants participant au programme doivent être des filles, et au minimum 50 % des participants doivent être des enfants orphelins, issus de familles pauvres ou non scolarisés.
  • Seize jeunes seront formés aux fonctions d’instructeur et d’instructeur de football.
  • Les seize instructeurs de football recruteront 96 entraîneurs bénévoles et 96 entraîneurs assistants bénévoles.
  • Quelque 2000 enfants âgés de 6 à 12 ans, dont au moins 50 % doivent être des filles, participeront aux cours de cinq jours des Écoles de fun football, qui prévoient huit festivals.
  • L’approche des Écoles de fun football sera formalisée et mise en œuvre, afin de fournir une structure de soutien durable pour les activités sportives encadrées par des bénévoles.
  • Les jeunes instructeurs et entraîneurs de football seront formés sur les questions d’hygiène et de santé.
  • En outre, 194 entraîneurs et entraîneurs assistants bénévoles supplémentaires seront formés par les instructeurs en matière de santé et d’hygiène.

Partenaires

Giovanni van Bronckhorst Foundation : projet « S.V. GIO »

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Netherlands
Date de début 12.08.2019
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 620 264
Investissement de la Fondation EUR 50 000
Identifiant du projet EUR-2019718
Partenaires Giovanni van Bronckhorst Foundation, Vriendenloterij, Shell, Rotterdam World Gateway, Friends of GvB Foundation, Athlead UK, Arsenal in the Community, Rangers Charity Foundation, Vlemmings & Van Zwam, Feyenoord Rotterdam N.V., Université Erasme de Rotterdam, Erasmus Sport Foundation, Access to Sports Project
Catégories Développement personnel

Contexte

Animés par la forte volonté d’agir à leur tour pour la communauté, Giovanni van Bronckhorst (ancien capitaine de l’équipe nationale néerlandaise comptant 106 sélections) et sa femme Marieke ont créé la Giovanni van Bronckhorst Foundation (GvB Foundation) en 2008. Après avoir soutenu des projets d’organisations tierces pendant plusieurs années, l’idée leur est venue de changer les objectifs de la fondation et de mettre l’accent sur le développement de projets propres.

Ce qui semblait faire défaut, c’étaient des projets destinés à combler les lacunes dans la formation et à promouvoir le sport et un mode de vie sain auprès des enfants, en particulier dans les quartiers défavorisés du sud de Rotterdam, où est basé le club Feyenoord et où Giovanni a grandi.

Giovanni et Marieke ont estimé qu’ils pouvaient relever les défis posés par ce quartier, car c’est précisément le sport qui a permis à Giovanni de se développer et d’améliorer ses chances de réussite. De son côté, Marieke s’est découvert une passion pour l’enseignement lorsqu’elle a commencé sa formation d’institutrice. A l’époque, le couple vivait à Glasgow et Giovanni jouait pour les Glasgow Rangers (1998-2001).

La GvB Foundation considère que chaque enfant mérite de réaliser le meilleur de lui-même. Or le football nécessite d’apprendre à se créer des occasions instantanées pour faire progresser le jeu. Grâce au projet S.V. GIO, les enfants acquièrent des stratégies et des compétences en vue de recréer ces occasions dans leur vie quotidienne.

La fondation vise également à donner un coup de pouce aux enfants pendant leurs deux dernières années d’école primaire afin de leur ouvrir de meilleures perspectives d’apprentissage. Dans le cadre du projet S.V. GIO, les enfants les enfants travaillent dur mais jouent aussi beaucoup, individuellement et en équipe, afin de surmonter tout obstacle académique et de regagner confiance en eux.

Cotenu du projet

Projet phare de S.V. GIO : éducation sportive et réussite scolaire

Ce programme d’éducation sportive offre un support d’orientation aux enfants pendant leurs deux dernières années d’école primaire néerlandaise, les faisant bénéficier d’un entraînement digne d’athlètes de haut niveau et leur permettant de partir du bon pied vers l’école secondaire. Dans le cadre d’un programme intensif sur 20 semaines, les enfants se retrouvent une fois par semaine pour faire du sport et travailler les matières qui leur posent problème à l’école. S.V. GIO propose également un programme destiné aux enfants réfugiés afin de les aider à s’intégrer dans leur nouvel environnement.

Partage de connaissances à travers l’Europe

Le contenu du projet a été continuellement revu et développé au cours des six dernières années, et la GvB Foundation est désormais en mesure de partager son expérience avec d’autres joueurs, fondations de joueurs, clubs, fondations de clubs, centres d’animation jeunesse et éducateurs à travers l’Europe.

Objectifs

  • Aider les enfants défavorisés des grandes villes à acquérir des compétences de base pour la vie afin qu’ils puissent surmonter les obstacles personnels et sociaux qu’ils rencontrent et ainsi améliorer leurs perspectives d’avenir, aussi bien éducatives que professionnelles. Le projet s’adresse à ces enfants à un moment crucial de leur développement, c’est-à-dire lors de la transition entre l’école primaire et l’école secondaire.
  • Promouvoir la pratique du sport et ainsi améliorer la santé des enfants souffrant de malnutrition.
  • À travers le réseau de clubs dont a fait partie Giovanni (comme les Glasgow Rangers et le FC Barcelone) et avec l’aide d’autres organisations, encourager d’autres clubs, joueurs et managers à reprendre ce modèle qui a fait ses preuves afin d’aider de nombreux autres enfants dans des villes du monde entier.
  • Créer des opportunités pour les enfants défavorisés qui ne peuvent pas partir en vacances et leur permettre de passer un été inoubliable alliant éducation et sport, avec leur club de foot préféré.
  • Élargir l’horizon de ces enfants en leur donnant l’occasion de rencontrer des gens qui leur ressemblent.
  • Continuer à développer et à améliorer le contenu de S.V. GIO grâce aux échanges d’entraîneurs et au partage de connaissances à l’échelle internationale.

Activités du projet

Parallèlement aux 20 semaines de programme, deux cours d’été distincts auront lieu en 2019, l’un à Londres et l’autre à Glasgow. Chacun durera deux jours. Sous la supervision d’un entraîneur principal, huit entraîneurs encadreront 40 enfants. Les entraîneurs suivent actuellement une formation avec Paul van Zwam et Mano Radema, tous deux néerlandais, qui ont développé la méthode d’apprentissage « S.V. GIO » avec Giovanni. Les entraîneurs sont formés selon cette méthode, et suivent donc les principes du programme d’entraînement et de formation des jeunes de Feyenoord.

Résultats attendus

Terre des Hommes is the only remaining international child-focused NGO in northern Greece. The housing programme is essential to ensure urgent action to protect migrant children, prevent child exploitation and provide humanitarian aid to children and their families.

Partenaire

Football for Peace Academy

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Bosnia and Herzegovina
Date de début 01.04.2021
Date de fin 31.03.2023
Coût du projet EUR 473 407
Investissement de la Fondation EUR 96 142
Identifiant du projet 2018499
Partenaires Genesis Project, Fundlife International
Catégories Développement personnel

Contexte

De nombreux groupes ethniques sont représentés en Bosnie-Herzégovine. Les trois principaux sont les Bosniaques, les Serbes et les Croates. Après sa déclaration d’indépendance et la guerre qui s’en est suivie, le pays s’est retrouvé, en 1995, fragilisé et divisé sur le plan ethnique. Cela a également eu des répercussions sur le système éducatif puisque certaines écoles fonctionnent depuis selon le système « deux écoles sous le même toit ». Dans ces établissements, présents dans les cantons et les régions de Bosnie-Herzégovine où différents groupes ethniques cohabitent, les classes sont ségréguées selon les ethnies. La situation est accentuée par le fait que les professionnels de l’enseignement tolèrent généralement cette manière de penser. Les enfants sont ainsi empêchés de participer à des activités communes avec ceux d’autres groupes ethniques. Certains enseignants estiment même qu’il devrait y avoir des écoles distinctes pour chaque groupe. Une étude menée par l’organisation Open Society Fund Bosnia and Herzegovina a montré que ce système éducatif n’était pas à même de préparer les jeunes à vivre dans une société multiculturelle. Des problèmes tels que l’intolérance et le manque de compréhension envers les autres cultures et les autres groupes ethniques peuvent en découler.

Contenu du projet

L’organisation Genesis Project travaille avec ces écoles et a instauré diverses activités communes. En collaborant avec les enseignants, les élèves et les parents, elle espère abattre les barrières à la compréhension mutuelle, surmonter les divisons ethniques entre les groupes coexistant dans ces écoles et créer les bases d’une cohabitation pacifique.

Le projet Genesis Football for Peaceful Communities est soutenu par la Fondation UEFA pour l’enfance et vise huit écoles ségréguées du canton de Bosnie centrale. Pendant les trois ans de mise en œuvre, de nombreuses activités communes seront organisées dans 24 écoles primaires.

  • 113 ateliers par année pour les enfants
  • 112 ateliers par année pour les parents
  • 48 ateliers par année pour les enseignants
  • 30 spectacles de marionnettes éducatifs par année pour les enfants en bas âge
  • 30 théâtres éducatifs par année pour les enfants
  • Football for Peace Academy

Objectifs

Le football étant le sport le plus populaire en Bosnie-Herzégovine, le Genesis Project souhaite utiliser son influence pour agir sur les esprits des enfants et exploiter leur passion, en offrant une alternative au conflit et à la ségrégation ethnique. La Football for Peace Academy servira à désamorcer la menace de conflits et de violences répétés au sein des écoles et d’instrument social pour promouvoir la paix, la communication et le respect de la diversité caractérisant les bénéficiaires du projet.

Activités du projet

Le projet Genesis Football for Peaceful Communities (GFFPC) utilise le football pour promouvoir la confiance, le dialogue et la tolérance dans les communautés où ces valeurs n’existent pas. Il appliquera la méthodologie du football3 pour instituer la paix et la réconciliation et soutenir l’évolution pacifique de la communauté. Avec le soutien de partenaires internationaux de développement des compétences, Genesis entraînera 72 médiateurs de Bosnie-Herzégovine et 48 enseignants locaux qui organiseront et dirigeront les activités du projet GFFPC.

Le projet comprend :

  • la sélection et l’entraînement de médiateurs de football3 ;
  • la sélection et l’entraînement d’entraîneurs de football3 ;
  • le don des équipements nécessaires et la signature de protocoles d’accord avec la direction des écoles pour leur permettre de proposer des activités footballistiques extra-scolaires ;
  • la sélection et l’entraînement de joueurs de football3, avec comme critère de sélection le respect et non les capacités sportives, en vue de former des équipes de football locales ;
  • l’organisation de matches de football.

Résultats attendus

  • Trois sessions d’entraînement de football3 et de football pour le développement social proposées à 24 jeunes qui deviendront des médiateurs de football3, ce qui portera le nombre de médiateurs à 72 au total
  • Sessions d’entraînement de football pour le développement social et sessions pour entraîneurs de football proposées à 48 entraîneurs communautaires et scolaires, leur donnant ainsi les capacités d’entraîner jusqu’à 50 enfants
  • Deux sessions hebdomadaires de football dans les écoles des entraîneurs, soit 72 sessions par école au cours des 36 semaines de l’année scolaire
  • Organisation de 120 matches de football (cinq par école primaire)

Partenaires

Foyer de jeunes filles Chepang

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Nepal
Date de début 01.09.2019
Date de fin 30.04.2022
Coût du projet EUR 215 776
Investissement de la Fondation EUR 43 000
Identifiant du projet 2018558
Partenaires Planète Enfants & Développement (PE&D), Prayash Nepal
Catégories Développement personnel

Contexte

Estimés à 50 000 personnes, les Chepang constituent une des minorités ethniques les plus défavorisées du Népal : 20 % vivent dans le District de Dhading (épicentre du premier séisme en 2015) et 90 % vivent en dessous du seuil de pauvreté. Dans cette communauté très patriarcale, les femmes sont victimes de discrimination et de violences, et seulement 1 % d’entre elles savent lire et écrire. Les collèges et les lycées étant trop loin de leur lieu de vie, les jeunes filles sont donc dans une situation particulièrement difficile et quittent très vite l’école.

L’association des Chepang dispose à ce jour d’un foyer dans la municipalité de Gajuri pour accueillir les jeunes filles scolarisées au collège et au lycée. Ce foyer est leur seule chance de pouvoir poursuivre leurs études. Planète Enfants & Développement (PE&D) et son partenaire local Prayash Nepal soutiennent ce foyer depuis 2015, tant au niveau scolaire que matériel. L’endroit est toutefois très vétuste, voire insalubre, et son utilisation est provisoire puisque le bâtiment n’appartient pas à la communauté Chepang. Il est donc urgent d’améliorer le lieu de vie des jeunes filles et de renforcer leur encadrement.

Contenu du projet

Le projet a pour but d’aider les jeunes filles Chepang de 11 à 18 ans à terminer leur scolarité dans des conditions favorables à leur développement. Dans cette optique, la Fondation UEFA pour l’enfance souhaite soutenir PE&D et Prayash Nepal dans la construction d’un nouveau centre d’hébergement et dans son utilisation.

Objectifs

  • Les principaux objectifs de ce projet sont :
    • la construction et l’équipement d’un nouveau centre d’hébergement pour les jeunes filles ;
    • l’aménagement d’un terrain de sport et l’achat d’équipements sportifs ;
    • le soutien des jeunes filles dans leur scolarité.

Activités du projet

Les activités suivantes sont prévues ces prochains mois dans la municipalité de Gajuri :

  • La construction et l’équipement d’un nouveau centre d’hébergement modèle pour les jeunes filles de la minorité Chepang dans le district de Dhading. Ce foyer leurs offrira des conditions de sécurité, d’hygiène et de confort qui rendront leur vie quotidienne plus digne et plus sereine.
  • L’aménagement d’un terrain de sport et l’achat d’équipements sportifs : les jeunes filles sont culturellement peu poussées à faire du sport, pourtant essentiel à leur développement. Avec ces équipements et la présence d’un coach sportif une fois par semaine, elles pourront découvrir le plaisir du sport individuel et collectif en s’appuyant sur les pratiques sportives communes au Népal. Le terrain de sport sera aussi mis à la disposition de l’association Chepang pour pratiquer le football, le volleyball, le badminton ou le cricket et organiser des tournois pour les enfants de la communauté.
  • Le soutien des jeunes filles dans leur scolarité : deux professeurs particuliers pour les matières littéraires et scientifiques les aideront chaque semaine à assimiler leurs cours, à prendre confiance dans leurs capacités et à préparer leurs examens.

Résultats attendus

Deux ans seront nécessaires pour mener ce projet et une année est prévue pour la construction en tant que telle. Le lieu d’accueil sera constitué de plusieurs bâtiments parasismiques, durables et fabriqués en respectant l’environnement. Les bâtiments comprendront des dortoirs pour 30 à 35 jeunes filles, des sanitaires avec douches et toilettes, une cuisine, une salle à manger, un hébergement pour le gardien et sa famille, ainsi que deux salles communes.

Pendant ces deux années – dans l’ancien bâtiment puis dans le nouveau – l’accent sera mis sur le soutien scolaire, le coaching personnel et le sport. Ce dernier étant un outil d’émancipation des filles et des femmes, il aura pour but de renforcer leur estime de soi et leur confiance en elles. L’objectif final est que ces jeunes filles deviennent des modèles pour leur communauté, qu’elles puissent sortir du cercle de la pauvreté et qu’elles encouragent les autres jeunes filles à poursuive leurs études. Cet appui est essentiel pour éviter que les jeunes filles se découragent, abandonnent l’école et compromettent leurs chances d’un meilleur avenir.

Partenaire

Soutien au système scolaire afghan

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Afghanistan
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.03.2020
Coût du projet EUR 120 000
Investissement de la Fondation EUR 51 746
Identifiant du projet ASI - 2018502
Partenaires AFRANE (Franco-Afghan friendship)
Catégories Développement personnel

Contexte

Fondée en 1980 pour venir en aide aux populations afghanes, l’organisation AFRANE (Amitié franco-afghane) s'est spécialisée dans l'éducation en 1996. Ses actions s’articulent aujourd’hui autour de la formation des enseignants, de la construction d’écoles et de la fourniture de matériel scolaire.

AFRANE considère que l’accès des jeunes à l’éducation est essentiel à la reconstruction durable du pays. Son slogan est « L’éducation, le meilleur chemin vers la paix ». C’est dans cette optique que la Fondation UEFA pour l’enfance soutient un projet dont les objectifs sont d’améliorer l’éducation secondaire dans les provinces de Kaboul et de Parwân et de construire un terrain de sport.

Contenu du projet 

Le projet vise à soutenir le système scolaire afghan et à améliorer l'éducation secondaire dans les provinces de Parwân et de Kaboul, en perfectionnant la qualité des enseignements scientifiques et informatiques, en équipant seize écoles et en formant 460 enseignants, d’une part, et en créant un cadre éducatif sain et stimulant grâce à la pratique du sport, d’autre part.

Objectifs

  • Ce projet s’articule autour de trois axes :
    1. Amélioration de l'enseignement des sciences dans les provinces de Kaboul et de Parwân
    2. Amélioration de l'accès des étudiants du secondaire à l'informatique dans les villes de Kaboul et de Tchârikâr
    3. Sensibilisation à la pratique du sport

Activités du projet

Amélioration de l’enseignement des sciences :

Les laboratoires jouent un rôle central et favorisent un enseignement actif et expérimental mettant l'élève au centre de l'apprentissage. Il est difficile d’avoir l’esprit scientifique en n’ayant jamais réalisé soi-même des expériences. C’est pourquoi un programme de formation des enseignants en sciences (chimie, physique et biologie) est organisé, en collaboration avec le Centre national des sciences (qui dépend du ministère afghan de l'Éducation).

Amélioration de l'accès à l'informatique :

Aujourd'hui, la majorité des étudiants universitaires et des élèves quittant le système scolaire sont incapables d'utiliser les fonctions de base d'un ordinateur. Depuis plusieurs années, AFRANE a renforcé son action dans le domaine de l’informatique. En 2019 et 2020, l’organisation continuera de former des enseignants et équipera les écoles en matériel informatique.

Sensibilisation à la pratique du sport :

AFRANE souhaite mettre en place un cadre éducatif sain et stimulant dans les écoles de son réseau. Dans ce sens, deux terrains de sport ont été construits dans la ville de Tchârikâr.

Prochainement, un nouveau terrain de sport de 260 m2 sera construit dans une école de filles, à la demande de la directrice de cet établissement. La pratique du sport est relativement rare parmi les filles afghanes. Afin de veiller à ce que cette pratique soit bien acceptée et perçue positivement par l'ensemble des élèves, AFRANE organisera une formation à l’intention des enseignants de plusieurs écoles, qui permettra à ces derniers de partager leurs points de vue concernant la pratique du sport et les effets positifs de ce dernier sur l’éducation en général, et sur la sensibilisation à la non-violence en particulier.

Résultats attendus

Les bénéficiaires finaux des activités d'AFRANE sont les élèves, qui profitent d'une qualité d’enseignement supérieure.

  • 55 200 élèves (dont 54 % de filles) bénéficient d'une qualité d'enseignement des sciences supérieure et ont un meilleur accès à l'apprentissage de l'informatique.
  • Une nouvelle salle informatique est ouverte à Kaboul ou à Tchârikâr.
  • Un terrain de sport de 260 m2 est construit (football et volleyball).
  • 1200 jeunes filles bénéficient d'un terrain de sport au sein de leur école.
  • 375 enseignants sont formés (240 en sciences, 120 en informatique et quinze en sensibilisation à la non-violence par le sport).
  • Les 375 enseignants formés sont observés en situation d’enseignement afin de vérifier que les méthodes pédagogiques transmises lors des formations d’AFRANE sont appliquées. Des séances collectives de remédiation sont organisées à l’intention des enseignants.
  • 100 enseignants venant d’enclaves dangereuses de la province du Parwân sont formés en mathématiques et en sciences.
  • Les besoins de seize laboratoires sont analysés, et une contribution est faite pour équiper au moins quatre d'entre eux.
  • Les bibliothèques de douze établissements scolaires parmi les seize soutenus sont équipées d’un ordinateur.

Partenaire

Inter Campus Venezuela

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Venezuela
Date de début 01.03.2019
Date de fin 31.03.2020
Coût du projet EUR 74 705
Investissement de la Fondation EUR 29 340
Identifiant du projet AME - 2018622
Partenaires Inter Futura S.r.l., Fundación Magallanes
Catégories Développement personnel

Contexte

Le Venezuela traverse depuis 2014 une crise économique sans précédent. Caritas estime à 380 000 le nombre d’enfants touchés par la malnutrition dans le pays, et un enfant sur trois souffre de troubles physiques et mentaux irréversibles.

Le niveau moyen des rentes ne dépasse pas USD 6 par mois, et les habitants ont perdu tout pouvoir d’achat. D’une manière générale, toutefois, le prix des produits importe peu, puisque les supermarchés sont vides. Face à la pénurie de produits de base, les gens en sont souvent réduits à se nourrir avec des aliments pour animaux. Parallèlement, les médicaments élémentaires sont introuvables et les conditions sanitaires sont désastreuses.

Cette crise économique et sociale s’inscrit dans le prolongement de la grave crise politique dans laquelle se débat le pays depuis mars 2017 et qui s’est traduite par une montée en flèche de l’insécurité, de la violence et de la corruption.

Contenu du projet

La société Inter Futura S.r.l. A été fondée en 1997 afin de gérer Inter Campus, le programme de responsabilité sociale d’entreprise (RSE) du FC Internazionale Milano. Inter Campus apporte son soutien à des causes utiles peu médiatisées et cherche à agir par des projets à long terme dans le sport, notamment. Il encourage des initiatives locales, fait appel à des entraîneurs locaux pour encadrer des enfants et encourage l’implication des familles.

Inter Campus Venezuela a été créé en 2010, en collaboration avec la Fundación Magallanes, afin d’offrir des activités sportives et éducatives aux enfants de quartiers défavorisés menacés de tomber dans la criminalité. Le projet dispense également une formation sportive et pédagogique à trois instructeurs locaux, deux hommes et une femme. Il se concentre sur Petare, l’un des plus grands bidonvilles d’Amérique du Sud, situé en périphérie de Caracas dans la municipalité de Sucre. C’est dans cette immense favela, tristement célèbre pour sa dangerosité et la dureté de ses conditions de vie, et plus exactement dans le quartier de San Isidro, qu’a choisi de s’implanter Inter Campus.  Une centaine d’enfants viennent s’y entraîner au moins deux fois par semaine, ce qui les tient à l’écart des mauvaises fréquentations.

Inter Campus défend les droits des enfants et soutient l’initiative Right to Play. Il participe au développement des communautés locales par des contributions à des programmes éducatifs, sociaux et sanitaires menés par des partenaires locaux. Inter Campus promeut par ailleurs l’intégration sociale entre différents groupes ethniques et cultures.

Objectifs

Le projet a pour objectif d’aider les enfants défavorisés à faire face aux problèmes qu’ils rencontrent dans leur vie de tous les jours, qu’il s’agisse de violences, de mauvaises conditions sanitaires ou de carences nutritionnelles affectant leur développement physique. Par un travail sur les terrains de football et en dehors, et en s’appuyant sur un solide réseau et sur l’engagement de son partenaire local, Inter Campus s’emploie à adoucir ces terribles conditions et à enclencher un cercle vertueux qui bénéficiera aux générations futures.

Inter Campus Venezuela s’engage en outre à respecter les dix principes fondamentaux énoncés dans le Pacte mondial des Nations Unies et à promouvoir des solutions durables dans le cadre de ce projet.

Buts du projet :

  • défendre le droit de jouer des enfants en dispensant des séances d’entraînement régulières et en participant avec d’autres institutions sociales à des tournois organisés par des tiers ;
  • soutenir l’éducation par des activités sportives et de loisirs ;
  • contribuer à des programmes sociaux et sanitaires ;
  • promouvoir l’égalité entre les sexes en encourageant les filles à prendre part au projet.

Bénéficiaires du projet :

  • 125 participants âgés de 6 à 16 ans ;
  • enfants souffrant de malnutrition, enfants issus de milieux violents, adolescentes enceintes et jeunes abandonnés par leurs familles ;
  • filles (35 % des participants).

Activités du projet

  • Deux séances d’entraînement hebdomadaires pour chaque enfant
  • Participation régulière à des tournois de football
  • Repas chaud servi après chaque séance d’entraînement (250 repas servis par semaine)
  • Remise d’un équipement des Nerazzurri (noir et bleu) une fois par an pour susciter un sentiment d’appartenance chez les participants
  • Constitution d’équipes féminines
  • Campagne de sensibilisation centrée sur les grossesses des adolescentes de 12 à 15 ans. Le sport est utilisé pour leur donner confiance en elles et les inciter à poursuivre leur scolarité.

Résultats attendus

  • Garantir l’accès à une nourriture saine et de qualité (protéines, hydrates de carbone, vitamines et minéraux), lutter contre la faim dans la banlieue de Caracas.
  • Instaurer une culture de l’éducation, de la curiosité et de l’intégration basée sur les valeurs du sport (respect, solidarité, résolution des conflits, responsabilité, etc.).
  • Promouvoir l’égalité entre les sexes et amener une prise de conscience quant au rôle des filles et des femmes dans la société (réduction des grossesses précoces, prévention des violences envers les femmes).
  • Bâtir une communauté grâce au concours de personnes clés (entraîneurs, cuisiniers, familles et partenaires).
  • Faire prendre conscience aux institutions des bénéfices liés au sport et s’assurer leur collaboration.
  • Contribuer à une amélioration des statistiques du SENA relatives au comportement des enfants et à la prévention des troubles (d’un point de vue affectif, émotionnel, cognitif et social).

Partner

« Job dans la Ville » au cœur de quartiers difficiles

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement France
Date de début 30.11.2018
Date de fin 30.11.2019
Coût du projet EUR 2 479 020
Investissement de la Fondation EUR 200 000
Identifiant du projet EUR 2018087
Partenaires Sport dans la Ville
Catégories Développement personnel

Contexte

Sport dans la Ville (SDLV) accompagne 6 500 jeunes, âgés de 7 à 22 ans, habitant dans les quartiers sensibles des agglomérations de Lyon, Grenoble, Chambéry, Saint-Étienne, Lille et en Ile-de-France.

Les jeunes bénéficiaires habitent dans des quartiers prioritaires de la Politique de la Ville. Ils sont confrontés à de réelles difficultés d’accès à la formation et à l’emploi. Le taux de chômage moyen des 16-25 ans dans les territoires où Sport dans la Ville intervient, atteint en effet 45 %.

Pour que chaque jeune trouve le chemin de l’emploi, Sport dans la Ville a créé le programme JOB DANS LA VILLE. Il est destiné à aider 1.300 jeunes dès l’âge de 15 ans à réussir leur orientation et leur insertion professionnelle. Ce programme prépare et facilite l’accès des jeunes à une qualification et un emploi durable, par des actions concrètes et un suivi individuel dans le temps. Les jeunes inscrits dans les programmes sportifs de Sport dans la Ville 'intégrent le programme « Job dans la Ville ».

La Fondation UEFA pour l’Enfance soutien pour la deuxième année consécutive ce programme d’accès à l’emploi.

Contenu du projet

Contenu du projet

Le programme SDLV accueille les enfants dans ses centres dès l’âge de 6 ans et les accompagne de manière continue, en proposant des activités de soutien scolaire et d’insertion sociale jusqu’à l’emploi (période allant en moyenne de 10 à 12 ans).

 

Une approche globale d’accompagnement sur du long terme

  • Grâce au sport, SDLV s’implante dans les quartiers et transmet aux jeunes des valeurs qui leur seront utiles par la suite dans leur parcours de vie, comme la confiance et l’épanouissement.
  • SDLV participe à la réussite et à l’accès à l’emploi des jeunes issus des quartiers prioritaires en leur offrant une ouverture culturelle et de nombreuses passerelles vers le monde de l’entreprise.
  • En travaillant aux côtés des jeunes, de leurs familles, et des acteurs de proximité, SDVL œuvre à la transformation des quartiers, et contribue à rétablir l’égalité des chances.

 

Les  cinq actions concrètes pour que chaque jeune obtienne une qualification et un emploi durable :

  1. Un suivi personnalisé assuré par un responsable d’insertion, salarié permanent de Sport dans la Ville.
  2. La découverte du monde de l’entreprise, grâce à des visite en entreprise et à l’explication des règles du monde professionnel et les procédures liées aux entretiens de recrutement.
  3. Le parrainage par des collaborateurs d’entreprises permet de partager les expériences du monde du travail et d’accompagner les jeunes dans leurs démarches d’insertion professionnelle.
  4. De nouveaux horizons culturels en France et à l’étranger permettent à chaque jeune d’accéder à de premières expériences professionnelles (stages, alternances études-emploi, contrat à durée déterminée ou contrat à durée indéterminée) et de sortir de leur environnement quotidien pour susciter chez eux l’envie de se dépasser.
  5. Les programmes de SDLV sont consus pour favoriser la mixité filles-garçons, culturelle et sociale afin de lutter contre la stigmatisation persistante des jeunes des quartiers prioritaires.

Objectifs

  • Le programme a pour objectifs :
    1. d’accroître le nombre de bénéficiaires du programme « Job dans la Ville » avec l’ouverture de 10 nouveaux centres sportifs sur de nouveaux territoires dans trois régions : Rhône-Alpes, Ile-de-France et Hauts de France. Ces nouveaux centres vont permettre d’accompagner davantage de jeunes au sein de « Job dans la Ville », 1.300 en 2018-2019 ;
    2. de renforcer la mobilisation des jeunes au sein des centres sportifs déjà existants de Sport dans la Ville.
    3. d’accompagner plus de jeunes vers un emploi pérenne.
    4. d’avoir un impact sur l’accès à l’emploi des jeunes participant au programme Job dans la Ville.
    5. rétablir l’égalité des chances à accèder à un emploi quelque soit son origine sociale.

Résultats attendus

  1. En 2018 et 2019, poursuivre la structuration et le développement du programme au niveau national en renforcer les équipe de partenaires, dont la mission est de garantir la pérennité financière de « Job dans la Ville » et des développements souhaités pour le programme Job dans la Ville.
  2. Avoir une impact positif sur l’évolution des jeunes participants au programme de SDLV
  3. Permettre aux jeunes du programme de mieux s’insérer dans la société.
  4. Avoir un impact sur la réussite scolaires
  5. Avoir un impact sur l’insertion professionnelle.

Partner

Sport pour la paix, l’inclusion et la réconciliation (INSPIRE)

Emplacement et information général

Terminé
Emplacement Districts de Batticaloa et d’Ampara, province de l’Est, au Sri Lanka
Date de début 15.09.2018
Date de fin 15.09.2020
Coût du projet EUR 144 795
Investissement de la Fondation EUR 117 450
Identifiant du projet ASI – 2018002
Partenaires Handicap International, le Women’s Development Centre (WDC) et le Centre for Accessibility, Monitoring and Information on Disability (CAMID)
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Après 26 années de conflit, la guerre civile au Sri Lanka entre les forces gouvernementales et les séparatistes tamouls s’est achevée en 2009. Toutefois, aucune véritable paix n’a été conclue, et les causes profondes du conflit sont restées non résolues. Une profonde méfiance entre les groupes et au sein de ceux-ci portant sur des différences ethniques, régionales, religieuses et linguistiques ainsi que sur l’identité politique continuent d’éroder la structure de la société sri lankaise. En raison de la pauvreté extrême, des injustices sociales et du manque de connaissances dans la communauté, les personnes en situation de handicap sont chaque jour victimes de stigmatisation, et leurs besoins et leurs droits fondamentaux ne sont pas respectés. Les enfants et les femmes en situation de handicap figurent parmi les groupes les plus vulnérables et marginalisés. Exclus de l’éducation et des opportunités économiques, ils ont peu de chances de trouver un emploi et sont piégés dans le cercle vicieux de la pauvreté.

 

Le Sri Lanka se trouve actuellement dans un processus de réconciliation post-conflit. Le sport peut être un puissant outil de promotion de la paix, de l’inclusion, de la tolérance et de la compréhension en rassemblant les gens au-delà des frontières, des cultures et des religions. Ses valeurs intrinsèques telles que l’esprit d’équipe, l’équité, la discipline, le respect des adversaires et les règles du jeu sont comprises dans le monde entier et peuvent être utilisées pour promouvoir la solidarité, la cohésion sociale, la réconciliation et la coexistence pacifique.

 

De plus, les activités sportives et de loisirs favorisent le développement global de tous les enfants – pas seulement ceux qui souffrent d’un handicap – et contribuent à améliorer la concentration, le respect des autres, la sensibilisation à l’environnement et le bien-être. Au Sri Lanka, toutefois, le sport n’est pas encore bien développé pour les enfants et les jeunes avec ou sans handicap, très peu d’événements sportifs sont organisés au niveau local et des districts, et il n’y a pas de coordination des activités handisport.

Contenu du projet

Humanité et inclusion sont les mots clés de Handicap International (HI) et de ses partenaires, le Centre for Accessibility, Monitoring and Information on Disability (CAMID) et le Women’s Development Centre (WDC).

Le CAMID, basé à Batticaloa, se concentrera sur l’amélioration des conditions de vie des personnes en situation de handicap et de leurs familles en favorisant leur participation active et leur inclusion sociale.

Le WDC mobilisera les jeunes filles et les familles afin de réaliser des activités dans leurs districts respectifs, en utilisant une approche basée sur les droits pour lutter contre les violations des droits des enfants et des femmes.

Le projet aura lieu dans les districts, très mixtes au niveau ethnique, de Batticaloa et d’Ampara, dans la province de l’Est, où les inégalités et les tensions prévalent.

Les activités et les formations se concentreront sur l’enseignement inclusif des activités sportives et de loisirs. Une attention particulière sera portée à la manière d’adapter les règles, l’environnement et le matériel pour faciliter la participation active de tous les enfants aux mêmes activités, en même temps et dans le même environnement.

De plus, la formation des entraîneurs et des clubs sportifs portera sur des activités sportives et de loisirs individuelles telles que le cricket, le football et le volleyball, et comprendra l’utilisation de matériel, de règles et d’environnements adaptés. Elle se concentrera également sur des jeux pour les enfants plus petits, comprenant des messages éducatifs. La création de liens sera encouragée grâce à des événements sportifs qui incluront des jeunes et des enfants d’ethnie, de religion, de langue, de caste et de niveau social et économique différents.

Objectifs

  • Aider les ONG locales à développer des services sportifs inclusifs ;
  • Équiper les acteurs du sport et de la communauté de matériels leur permettant de réaliser des activités sportives et de loisirs inclusives pour les enfants et les jeunes avec et sans handicap, et démontrer l’inclusion sociale aux autorités locales ;
  • Former les enseignants et les entraîneurs à gérer des initiatives de sport inclusif ;
  • Renforcer la collaboration et la confiance entre les groupes divisés grâce à des initiatives sportives et de loisirs inclusives renforçant la cohésion sociale et la réconciliation, afin que tous les Sri Lankais puissent vivre ensemble en paix.

Résultats attendus

  • 700garçons et filles, dont 200 enfants en situation de handicap, participant à ce programme
  • 2 000jeunes, dont 500 en situation de handicap, participant à ce programme
  • 40enseignants et entraîneurs formés dans le sport inclusif et la promotion de la cohésion sociale et de l’inclusion à travers le sport

Partenaires

Sport inclusif pour le développement au Bangladesh

Emplacement et information générale

Terminé
Emplacement Bangladesh
Date de début 01.10.2018
Date de fin 30.09.2020
Coût du projet EUR 117 450
Investissement de la Fondation EUR 117 450
Identifiant du projet ASI - 2018001
Partenaires Handicap International, Mymensingh Disabled People’s Organisation (Protibondhi Community Centre) and Tangail Disabled People’s Organisation (DPO)
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

En 2007, le gouvernement du Bangladesh a ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations Unies, qui promeut les droits au jeu et à la formation des enfants en situation de handicap. Cependant, une majorité d’enfants en situation de handicap – plus de 90 % selon une étude de l’UNICEF – ne sont pas scolarisés. Des enfants souffrant de handicaps sont ainsi privés de leurs droits fondamentaux, notamment l’accès à la formation, ainsi qu’aux activités sportives et de loisirs. La situation est encore pire pour les filles, avec ou sans handicap, dans cette société patriarcale où l’on attend d’elles qu’elles se conforment au rôle qui leur a été fixé par la famille et par la société en général.

De plus, la faible capacité des écoles et des clubs locaux à répondre aux besoins des enfants en situation de handicap contribue au retard de ces enfants dans leur développement physique et psychosocial, à leur manque de confiance et à leur exclusion sociale. En outre, les filles sont souvent victimes de violence physique et sexuelle et sont exploitées, ce qui diminue encore leur confiance en elles.

Contenu du projet

Ce projet a pour but de favoriser l’inclusion scolaire et sociale des enfants avec ou sans handicap.

Des activités sportives et de loisirs inclusives dans le cadre scolaire et menées par des enfants constitueront une excellente occasion pour les garçons et les filles, avec ou sans handicap, d’explorer leur potentiel, d’interagir entre eux dans un environnement sûr et de faire évoluer les normes sociales.

Les parents, les travailleurs sociaux et les enseignants contribueront à créer un meilleur environnement à l’aide de clubs sportifs pour les enfants en situation de handicap, en particulier les filles, afin de favoriser leur bien-être physique et psychosocial.

Un lien solide sera établi entre les organisations d’aide aux personnes en situation de handicap (DPO) et le département national des Sports. L’implication des comités de direction des écoles et la participation des parents contribueront à garantir la durabilité des activités.

Objectifs

  • Améliorer la participation et l’éducation des garçons et des filles en situation de handicap à l’aide de sports inclusifs au Bangladesh ;
  • Améliorer l’autonomie fonctionnelle des enfants en situation de handicap et l’accès de ceux-ci à des activités sportives et de loisirs inclusives, et leur permettre de jouer un rôle dans leur propre protection ;
  • Mieux équiper les DPO, les écoles et les clubs d’enfants afin de promouvoir des activités sportives et de loisirs ainsi qu’une éducation inclusives ;
  • Réduire la stigmatisation et la discrimination à l’égard des enfants souffrant d’un handicap, et ainsi encourager une plus forte participation sociale au sein d’une communauté protectrice.

Résultats attendus

  • 800 enfants, dont 400 en situation de handicap (200 filles), participant à des activités sportives et de loisirs inclusives, et à l’éducation
  • 400travailleurs sociaux formés dans le travail social adapté aux enfants en situation de handicap
  • 30 enseignants formés pour soutenir les élèves en situation de handicap
  • 20entraîneurs sportifs formés pour adapter et faciliter le sport inclusif
  • 2DPO formées pour promouvoir l’inclusion à travers le sport

Partner

Field in a box – Rio Doce, Brésil

Situation géographique et informations générales

Contexte

Après le succès des terrains « Field in a Box » installés à Madrid, à Mragowo (nord-est de la Pologne) et au Cap, la Fondation UEFA pour l’enfance et FedEx travaillent ensemble à la construction d’un nouveau terrain à Rio Doce, à la périphérie de Recife. Le réseau mondial à but non lucratif streetfootballworld a contribué à identifier un lieu approprié pour le terrain et a sélectionné l’organisation caritative locale love.fútbol pour s’occuper de l’entretien du terrain et garantir l’utilisation durable de celui-ci.

Contenu de projet

Depuis 2016, la Fondation UEFA pour l’enfance gère le projet « Field in a Box », dont le but est de fournir des terrains de football synthétiques clôturés et entièrement fonctionnels à des communautés dans le besoin. Ces terrains sont respectueux de l’environnement et rapides à installer.

Objectifs

Le projet a pour but d’améliorer la vie des jeunes et de redonner goût à la vie à des communautés défavorisées. En offrant des occasions de jouer au football, la Fondation s’efforce de promouvoir la santé des enfants et de soutenir leur développement personnel, tout en leur transmettant des valeurs clés du football, comme le respect et l’esprit d’équipe.

love.fútbol est une organisation mondiale qui veut donner accès au football à des communautés qui ne disposent pas d’espaces sûrs et inclusifs pour faire du sport. Depuis ses débuts, en 2006, elle encourage et apprend aux communautés à concevoir, planifier, construire, gérer et redéfinir des terrains de football comme des éléments et des plateformes communautaires capables d’amener un changement social durable. Par le biais d’un processus participatif, love.fútbol donne aux communautés les moyens de construire un terrain de football en leur fournissant des conseils, des fonds et du matériel brut et en mobilisant les ressources locales. Afin de garantir la durabilité du projet, elle confie la responsabilité de l’ensemble du processus à la communauté.

La construction de ce terrain à Rio Doce – où près de 60 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, avec un revenu moyen inférieur à USD 100 par mois – fournira aux enfants et aux jeunes un lieu sûr où jouer et se développer. Le partenaire local de love.fútbol, Pazear, utilisera le terrain comme plateforme pour ses activités de football, et se servira du sport pour promouvoir la paix, l’égalité des sexes et l’évolution sociale.

Résultats à ce jour et résultats attendus

  • Les séances d’entraînement seront organisées en utilisant la méthode football3.
  • Des concepts et des études seront développés dans le but de promouvoir l’utilisation du football comme un moyen pour favoriser la paix, l’égalité des sexes et l’intégration sociale.
  • Au cours de l’année prochaine, des centaines de personnes participeront aux programmes de football qui seront organisés sur le nouveau terrain.
  • En plus des sessions de football hebdomadaires, le terrain fournira également une plateforme pour des activités éducatives hebdomadaires et pour des activités culturelles mensuelles.

Partenaires



Logo street football world

Field in a Box – Pirapora do Bom Jesus, Brésil

Situation géographique et informations générales

Contexte

Konami Holdings Corporation, société de divertissement numérique japonaise et sponsor de l’UEFA Champions League, a souhaité collaborer avec la Fondation UEFA pour l’enfance et étendre le concept « Field in a Box » au Brésil. Le réseau mondial à but non lucratif streetfootballworld a aidé Konami à trouver un lieu approprié pour son terrain – à Pirapora do Bom Jesus, dans la périphérie de São Paulo – et à sélectionner la fondation caritative Fundação EPROCAD, qui s’occupera de l’entretien du terrain et garantira son utilisation durable.

Contenu du projet

Depuis 2016, la Fondation UEFA pour l’enfance gère le projet « Field in a Box », dont le but est de fournir des terrains de football synthétiques clôturés et entièrement fonctionnels à des communautés dans le besoin. Ces terrains sont respectueux de l’environnement et rapides à installer.

Objectifs

Ce projet a pour but d’améliorer la vie des jeunes et de redonner goût à la vie à des communautés défavorisées. En offrant des possibilités de jouer au football, la Fondation cherche à améliorer la santé des enfants et à soutenir leur développement personnel, tout en leur transmettant les valeurs fondamentales du football, comme le respect et l’esprit d’équipe.

La Fundação EPROCAD, qui a son siège à Santana de Parnaiba, une commune de l’État de São Paulo, utilise le sport, l’éducation et la culture pour aider les enfants, les adolescents et leurs familles à s’intégrer dans la société. Son travail s’adresse principalement aux enfants et aux jeunes issus de familles pauvres, en leur offrant des activités qui favorisent leur développement social. Grâce à ses projets, l’organisation caritative permet aux participants d’accéder à des activités sportives, éducatives et culturelles qui peuvent les aider à améliorer leur qualité de vie. Elle offre également un soutien ciblé dans des cas spécifiques, ainsi que des conseils et l’orientation vers des spécialistes lorsque cela est nécessaire.

Pirapora do Bom Jesus est l’une des zones les plus pauvres du pays, avec 27,8 % de la population vivant avec un revenu total inférieur à la moitié du salaire minimum. Les chefs de famille sont âgés en moyenne de 44 ans, et 17,4 % ont moins de 30 ans. N’ayant pas d’accès aux services de base tels que la santé et l’éducation, la vie des habitants est une lutte quotidienne.

Résultats à ce jour et résultats attendus

  • Ce tout nouveau terrain est le seul endroit dans la région où il est possible de jouer au football.
  • La Fundação EPROCAD utilisera le terrain pour réaliser des programmes basés sur le football, et encouragera les personnes sur place à utiliser ces nouvelles installations.
  • Situé à côté d’une garderie, le terrain est idéal pour des cours d’éducation physique et des activités de loisirs.
  • Cette initiative devrait bénéficier à environ 2000 enfants et jeunes de la communauté locale.

Partenaires



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Festival du film de football

Situation géographique et informations générales

Contexte

La Fondation polonaise de football (FPP) a été créée par la Fédération polonaise de football (PZPN). L’objectif de la FPP est de promouvoir et de développer le football en Pologne, de développer le football de base et de relever son niveau ainsi que de soutenir les activités de la PZPN.

En 2017, la FPP a lancé le premier festival du film de football à Cracovie, en marge du Championnat d’Europe des moins de 21 ans de l’UEFA. Le but était de promouvoir la culture du football en associant le football et le cinéma. L’initiative a connu un succès retentissant et a constitué un moyen novateur de communiquer avec la jeune génération, qui a pu accéder gratuitement à l’événement.

Les Statistiques de l’Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) montrent clairement que, pour sortir de la pauvreté, les enfants polonais vivant dans les classes sociales les plus pauvres ont besoin d’un soutien sous la forme d’options et de perspectives de développement personnel.

La FPP entend exploiter la dimension sociale et éducative du festival du film de football en distribuant des billets gratuits à des enfants et à des orphelinats.

Contenu du projet

La deuxième édition du festival du film de football s’est tenue les 25 et 26 mai 2018 à Varsovie.
L’objectif du festival est de promouvoir la culture du sport et du cinéma, en particulier auprès des enfants et des jeunes.

Cette année, les documentaires les plus importants sur le monde du football moderne – ses problèmes, ses incohérences et ses défis – réalisés ces derniers mois ainsi que des films dressant le portrait de légendes du football ont été projetés.

Le festival a comporté trois sections :

  1. une section principale, qui a inclus des longs métrages documentaires produits après le 1er janvier 2017 ;
  2. une section courts métrages « Balle de match », qui a compris des œuvres de professionnels et d’amateurs ; et
  3. une section rétro, qui est revenue sur des films importants tournant autour du football mais tombés dans l’oubli, dans le cadre de laquelle les meilleurs documentaires et des longs métrages sur le football produits avant 2016 ont été projetés.

Les jeunes participants ont eu la possibilité de rencontrer des réalisateurs, des athlètes et des journalistes.

Sur le plan sportif, un volet a été réservé exclusivement aux enfants pour qu’ils puissent prendre part à des activités pratiques sur le terrain de jeu visant à promouvoir leur développement physique et mental.

Liste des activités réservées aux enfants :

  • projection de films (entrée libre) ;
  • zone d’activités au cinéma : séances d’entraînement avec des entraîneurs et des joueurs de football d’équipes junior ;
  • rencontres avec des footballeurs et des entraîneurs ;
  • distribution d’équipements de football ;
  • rencontres avec des réalisateurs, des acteurs et des éditeurs ;
  • exposition d’affiches de football.

La nouveauté de la deuxième édition du festival a résidé dans la possibilité offerte aux jeunes de soumettre leur propre film à l’organisateur du festival.

Objectifs

  • Avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale, impliquer des élèves de 459 écoles primaires, secondaires et techniques.
  • Soutenir les communautés locales et les enfants d’orphelinats.
  • Donner aux enfants des classes sociales les plus pauvres un accès au football et à la culture, et leur offrir de nouvelles perspectives de développement personnel et d’autonomisation.

Résultats attendus

  • Participation de 2800 enfants âgés de 7 à 16 ans d’écoles et d’orphelinats aux projections de films et aux cours de football gratuits.
  • Promotion et développement du football auprès des enfants dans le besoin dans le but qu’ils fassent du sport pour leur bien-être physique et mental, qu’ils gagnent confiance en eux, que de nouvelles perspectives s’offrent à eux, et qu’ils croient en un avenir meilleur.
  • Promotion et développement du football de base en Pologne.

Link to the event:

Football for Development – programme après l’école

Situation géographique et informations générales

Contexte

Le Cambodge compte 15 243 309 d’habitants, dont plus d’un tiers ont moins de 18 ans (UNICEF, 2012). En 2012, 17,7 % de la population vivaient encore sous le seuil de pauvreté (Banque mondiale, 2012). Dans la ville de Battambang, la situation est encore plus dramatique, car le salaire moyen est inférieur à 50 cents US par jour. De ce fait, de nombreux jeunes abandonnent l’école pour tenter de gagner leur vie. Comme le système scolaire cambodgien ne propose pas de cours d’éducation physique, de nombreux élèves vivant sous le seuil de pauvreté ne peuvent bénéficier des bienfaits du sport.

Contenu et objectifs du projet

Le projet Football for Development de l’organisation Salt Academy vise à utiliser le football comme vecteur de changement à Battambang et dans les environs. En proposant des ateliers sportifs et de compétences de base pour la vie dans les écoles primaires publiques de la ville et des environs, le projet veut permettre aux jeunes de devenir des citoyens actifs et des leaders au sein de leur communauté. La méthodologie football3*, qui fait partie intégrante du programme, contribuera à valoriser des valeurs telles que le respect, l’intégration et la solidarité.

* La méthodologie Football3 est utilisée par le réseau streetfootballworld et exploite le potentiel éducatif du football de rue en veillant à ce que dialogue et fair-play fassent partie intégrante du jeu. Elle a pour objectif général de promouvoir les compétences essentielles et d’encourager les jeunes à devenir des meneurs, en mettant l’accent sur la résolution des conflits par le dialogue.

Résultats attendus

Le projet offrira des programmes d’apprentissage des compétences de base pour la vie qui aborderont 12 thèmes, et proposera en parallèle 60 activités. Les activités de football et la méthodologie football3 seront au cœur du programme, et permettront de valoriser les valeurs liées à cette méthodologie. La formation d’entraîneurs facilitera la réalisation du projet dans les écoles.

Partenaire

Responsabilisation d’enfants réfugiés et marginalisés au Liban et en Jordanie

Situation géographique et informations générales

Contexte

On estime à 1,4 million le nombre de réfugiés syriens installés en Jordanie : 20 % d’entre eux sont répartis dans cinq camps et 80 % vivent en zone urbaine, dans des provinces situées au nord du pays et aux environs d’Amman. Deux tiers des réfugiés enregistrés en Jordanie sont des enfants ou des adolescents.

Le Liban accueille aujourd’hui la plus importante proportion de réfugiés par habitant au monde, avec plus de 1,1 million de réfugiés enregistrés pour 6,2 millions d’habitants. Avec un tiers des réfugiés âgés de 5 à 18 ans, la région est en proie à une véritable crise affectant des mineurs.

Les défis sont nombreux et complexes, tant pour les réfugiés que pour les communautés d’accueil.

  • Les jeunes réfugiés vivent dans une profonde incertitude et souffrent souvent de traumatismes passés.
  • De nombreux enfants réfugiés et déplacés ne peuvent aller à l’école ni même bénéficier de programmes d’enseignement non formels du fait de leurs conditions de vie critiques, et souvent ils ne disposent pas des compétences nécessaires pour entamer un cursus de formation ou y demeurer. Les enfants qui vont tout de même à l’école souffrent souvent d’un manque de motivation dû à l’absence de perspectives et de soutien psychosocial de modèles identificatoires.
  • Malgré les efforts des gouvernements pour fournir des possibilités d’apprentissage formelles et non formelles, les jeunes réfugiés – en particulier les filles et les jeunes femmes – peinent à en bénéficier.

streetfootballworld embrasse ces défis en s’appuyant sur la méthodologie innovante d’éducation non formelle « football3 ». Ainsi nommé parce qu’il comporte 3 « phases » (discussion d’avant-match, match et discussion d’après-match), le football3 intègre des leçons de vie clés dans chaque match comme le dialogue, le fair-play et l’égalité des sexes. Il n’y a pas d’arbitre, ce qui pousse les joueurs à apprendre comment résoudre des conflits par le dialogue et le compromis.

La méthodologie de streetfootballworld exploite le potentiel universel du sport en assurant le dialogue, le fair-play et l’égalité des sexes sur le terrain et en dehors. Le football3 réunit de jeunes réfugiés avec des jeunes issus des communautés d’accueil libanaises et jordaniennes, et permet de surmonter les barrières de langue, de culture et de religion. Les jeunes réfugiés en marge (ou exclus) des structures d’enseignement formelles acquièrent les qualités (résilience accrue, capacité à gérer les conflits, etc.) et les compétences psychosociales (compétences de communication et d’encadrement, confiance en soi, propension accrue à intégrer les autres et à respecter les filles et les femmes, sens des responsabilités) nécessaires pour surmonter des défis critiques, vivre la vie qu’ils auront choisie, s’intégrer plus facilement dans leur société d’accueil, être en bonne santé physique et émotionnelle et insuffler des changements positifs dans leur communauté. Par conséquent, ces jeunes sont plus susceptibles d’entrer à l’école et d’y rester, ou de suivre une formation supérieure formelle.

Contenu du projet

En Jordanie et au Liban, streetfootballworld et ses partenaires de projet sont parvenus à réaliser un éventail de programmes footballistiques locaux destinés à des réfugiés avec le soutien du gouvernement allemand et de la Fondation UEFA pour l’enfance. Maintenant que des synergies ont été créées avec des structures de base locales, la prochaine étape consiste à étendre les bonnes pratiques des projets pilotes à l’échelon régional, afin de soutenir et de responsabiliser les enfants et adolescents vulnérables touchés par la guerre et la crise migratoire.

Nous entendons accroître la portée et l’impact du projet en étendant cette approche éprouvée à de nouvelles zones défavorisées qui sont affectées par la crise migratoire et ont fortement besoin de programmes innovants pour les enfants. Les organisations sportives de base locales se verront fournir les compétences, réseaux sociaux et espaces sûrs nécessaires pour travailler au niveau régional avec des capacités organisationnelles accrues, de façon à pouvoir renforcer la cohésion sociale dans une société fragmentée. Les éléments renforçant les capacités permettront durablement d’améliorer l’accès au sport et de promouvoir le dialogue, la coexistence pacifique et l’amitié entre les jeunes réfugiés et leur communauté d’accueil.

Pour garantir des retombées durables, le projet comprend les cinq volets suivants :

  1. Développement des capacités : former des jeunes leaders et entraîneurs volontaires de 18 à 22 ans à devenir des modèles identificatoires dans leur communauté.
  2. Formation au soulagement des traumatismes pour les relais locaux : pour améliorer la vie des jeunes en Jordanie et au Liban, des experts locaux seront formés spécifiquement à soulager les traumatismes.
  3. Entraînements et festivals de football3 inclusifs : au travers d’entraînements réguliers basés sur la méthodologie « football3 » adaptée à chaque groupe-cible, garçons et filles développeront des compétences psychosociales (santé, hygiène, développement personnel et conscience de leurs droits, entre autres). Les festivals réuniront les enfants, les adolescents et leurs familles dans le but d’impliquer toute la communauté, d’augmenter la portée des messages du projet et d’attirer plus de participants, notamment des filles.
  4. Diffusion des enseignements tirés et des meilleures pratiques à l’échelon régional : rassembler les ONG d’autres pays qui utilisent aussi le football pour aider les enfants et les adolescents dans le but de créer une communauté de pratique pour améliorer le soutien mutuel et le transfert de connaissances.

Objectifs

  1. Améliorer la vie des enfants syriens, jordaniens et libanais vivant dans les communautés concernées par le projet et participant au programme inclusif de football3 et d’acquisition de compétences psychosociales
  2. Augmenter le potentiel de développement personnel et de réalisation de soi des participants au programme
  3. Renforcer le dialogue, la cohésion sociale et la coexistence pacifique entre les réfugiés et les communautés d’accueil
  4. Mettre sur pied des structures de société civile (activités sportives institutionnalisées à caractère inclusif) de sorte que des relais locaux puissent offrir des entraînements de football et de compétences psychosociales hebdomadaires aux enfants marginalisés ; faire en sorte que les relais locaux soient capables d’identifier les traumatismes, sachent comment aborder les enfants traumatisés et puissent former d’autres personnes dans ce sens. L’objectif est qu’ils fassent office de modèles identificatoires et soient une source d’inspiration.
  5. Rendre toutes les organisations partenaires locales capables de consolider et d’augmenter leur capacité d’action dans les régions concernées par des échanges accrus de connaissances sur la construction de la paix et la compréhension des autres cultures entre les joueurs locaux, et par le biais de réseaux renforcés regroupant les partenaires de projet locaux, les gouvernements, les associations de football et la société civile.

Résultats attendus

  1. Organisation de 39 cours pour relais locaux – ateliers de plusieurs jours en Jordanie et au Liban
  2. Formation de 790 relais locaux – jeunes leaders et entraîneurs volontaires âgés de 18 à 22 ans
  3. Organisation de 9300 entraînements inclusifs de football3 et de compétences psychosociales, et de 20 festivals de football3
  4. Participation de 21 000 enfants (6-17 ans) aux entraînements hebdomadaires de football3 (60 % de réfugiés et 40 % de membres des communautés d’accueil ; 60 % de garçons et 40 % de filles, âgés de 6 à 17 ans) et de 6400 enfants dans les festivals
  5. Organisation de trois séminaires régionaux avec formation de 30 experts régionaux de football3

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