Come On, Let’s Play! (Allez, jouons !)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ukraine
Date de début 15.04.2019
Date de fin 30.04.2020
Coût du projet EUR 84 036
Investissement de la Fondation EUR 58 400
Identifiant du projet EUR-2018297
Partenaires Shakhtar Social
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Le FC Shakhtar Donetsk était basé dans la ville de Donetsk jusqu’à 2014. En raison du conflit militaire dans l’est de l’Ukraine, le club a été transféré à Kiev. Certains habitants de Donetsk ont également été contraints de partir. Selon les données du gouvernement, plus de 1,6 million de personnes ont fui la zone de conflits et huit villes proches de Donetsk, Krasnohorivka, Marinka, Kurakhove, Avdiivka, Shchastya, Popasna, Toretsk et Volnovakha. Des enfants originaires de cette région ont subi des blessures en conséquence directe du conflit armé.

Contenu du projet

« Come On, Let’s Play! » est un projet de football de base qui a pour but d’aider les enfants migrants originaires de la zone de guerre dans l’est de l’Ukraine et les enfants défavorisés et en situation de handicap qui vivent près du front. Le football est une manière de transmettre à ces enfants des valeurs telles que le respect, l’intégration, la responsabilité, le divertissement, l’exercice physique, le soutien psychologique et le développement personnel. Le programme comprend des séances d’entraînement de football régulières pour les joueurs juniors et les enfants en situation de handicap, des compétitions et un tournoi de clôture. La possibilité de rencontrer des footballeurs de la première équipe du FC Shakhtar et de jouer avec eux constitue pour ces enfants une motivation supplémentaire.

 

Objectifs

En étroite collaboration avec des partenaires locaux et un partenaire international, EFDN, le projet de football de base « Come On, Let’s Play! » a pour objectif d’améliorer l’accès au football pour les enfants vivant à proximité du front, les réfugiés et les enfants socialement défavorisés.

Il vise à promouvoir l’inclusion sociale, à améliorer la qualité de vie des enfants, à favoriser les apprentissages et les activités extrascolaires et à réduire les pressions liées à la vie dans une région en crise. Les principaux bénéficiaires sont des enfants âgés de 7 à 12 ans, y compris des enfants en situation de handicap. Le projet a pour but d’attirer 620 participants.

Activités du projet

La première activité est un programme de football de base « Come On, Let’s Play! » destiné aux enfants âgés de 7 à 12 ans, qui a pour but d’améliorer l’inclusion sociale des enfants vivant près du front.

Ce programme sur 12 mois comportera les éléments suivants :

  • Sessions de football gratuites organisées trois fois par semaine par l’entraîneur principal et deux bénévoles.
  • L’entraîneur principal et les bénévoles entraînent 60 enfants par terrain de jeu (sauf à Toretsk : 80 participants) dans deux groupes d’âge (M10 et M12) ; au moins 10 % des participants sont des filles.
  • Quatre groupes d’enfants en situation de handicap seront entraînés sur quatre sites, soit 40 enfants au total.
  • Ces enfants bénéficieront d’un programme adapté et les équipements nécessaires leur seront fournis.
  • Pendant la mise en œuvre du projet, les joueurs de la première équipe du FC Shakhtar se rendront sur chacun des sites du projet pour jouer un match avec les enfants.
  • La session de football du samedi inclura des matches entre les différents groupes d’âge.
  • Tous les équipements nécessaires seront mis à la disposition des enfants : kits d’entraînement, ballons, disques plats, dossards, sifflet, filets de football, kits de premier secours, pompes, bombes de froid et échelles de coordination.

La deuxième activité est la compétition « Come On, Let’s Play! » (sur une journée). Deux fois par an, une compétition « Come On, Let’s Play! » sera organisée sur chaque terrain de jeu, en automne 2019 et au printemps 2020. Ces compétitions ont pour but de procurer encore davantage d’amusement aux enfants, de leur permettre de rencontrer d’autres enfants vivant près du front et de promouvoir un style de vie sain. Les participants à la compétition sont organisés en équipes de M10 et de M12. Au total, 480 participants sont attendus, dont 10 % de filles au minimum.

La troisième activité est le tournoi de clôture « Come On, Let’s Play! » à Volnovakha (sur deux jours). Ce tournoi vise à réunir tous les participants des sites près du front et à promouvoir l’inclusion sociale. Il se tiendra à Volnovakha en avril 2020 et accueillera quatre équipes de M10 et quatre équipes de M12 des huit villes proches du front. Les participants, âgés de 7 à 12 ans, seront 80 au total et chaque équipe comptera au moins une fille. L’encadrement sera assuré par 30 adultes (entraîneurs et parents). Chaque ville ne pourra présenter qu’une seule équipe de dix participants, dans l’une des deux catégories d’âge (M10 ou M12). L’hébergement, la nourriture et les boissons seront fournis aux participants.

Résultats attendus

  • Au total, 620 enfants âgés de 7 à 12 ans devraient bénéficier du programme « Come On, Let’s Play! ».
  • Des sessions de football régulières auront lieu trois fois par semaine dans deux catégories d’âge (M10 et M12).
  • Deux tournois locaux seront organisés, en automne 2019 et au printemps 2020, pour 480 participants.
  • Un tournoi de clôture se tiendra à Volnovakha en avril 2020, auquel participera une équipe de chaque ville.

Partenaire

Scoring for Health

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Belgium/Israel/Netherlands/Poland/UK/Ukraine
Date de début 01.12.2018
Date de fin 01.06.2021
Coût du projet EUR 221 796
Investissement de la Fondation EUR 210 000
Identifiant du projet EUR-2018706
Partenaires European Football for Development Network (EFDN)
Catégories Enfants en situation de handicap

Contexte

Malgré nombre d’activités variées organisées à l’échelle européenne pour lutter contre l’augmentation de l’obésité, la part de la population en surpoids ou obèse reste à un niveau préoccupant. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il est crucial d'agir dans ce domaine, en particulier auprès des enfants âgés de 5 à 17 ans. En cause : des habitudes alimentaires malsaines au sein de la population européenne dans son ensemble. En Europe, les enfants mangent de façon déséquilibrée : ils consomment trop d’acides gras saturés, d’acides gras trans, de sucre et de sel (en raison de la consommation croissante de boissons sucrées et d’aliments industriels ultra-transformés et riches en énergie) et de moins en moins de légumes, de fruits et de céréales complètes.

L’obésité est un problème particulièrement sérieux chez les enfants et les adolescents. Au-delà des conséquences immédiates sur la santé, le bien-être et la vie sociale de l'enfant ou de l’adolescent, il faut considérer les répercussions plus profondes qu’elle engendre. Des recherches scientifiques solides montrent que les enfants et les adolescents obèses sont bien plus susceptibles d’avoir un mode de vie malsain et de souffrir de troubles de l’alimentation à l’âge adulte et tout au long de leur vie, ce qui entraîne des coûts importants, que ce soit pour les personnes concernées ou pour la société en général.

Contenu du projet

Scoring for Health (Marquer pour la santé) est un projet collaboratif réunissant des clubs de football professionnel et des fondations de six pays (Belgique, Israël, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni et Ukraine). Il vise à promouvoir un mode de vie sain auprès des enfants âgés de 7 à 13 ans (et auprès de leurs parents) et à les informer sur les avantages d’une alimentation saine et de l’activité physique. Les travaux récents de l’OMS (évoqués ci-dessus), signalant que l’obésité infantile reste un problème de santé publique majeur en Europe, constituent l’un des principaux ressorts de ce projet. L’obésité infantile a plusieurs sources et est associée à toute une série d’enjeux sociaux et de problèmes de santé graves, comme un risque accru de décès prématuré et de handicap à l’âge adulte.

Quatre facteurs principaux contribuent à l’obésité infantile :

  • de mauvaises habitudes alimentaires
  • la baisse de l'activité physique chez les enfants
  • des modes de vie de plus en plus sédentaires
  • l’absence d’installations sportives adéquates ou de lieux sûrs où jouer

En conséquence, il est essentiel de promouvoir des choix alimentaires sains et une activité physique dès le plus jeune âge afin de prévenir l’obésité infantile. Le projet Scoring for Health, prévu sur une durée de deux ans et demi, vise à résoudre ces problèmes. Des programmes de vingt semaines menés dans le cadre scolaire regroupent différents types d’activités auxquelles les enfants prendront part. Ces dernières sont axées sur les habitudes alimentaires et l’exercice physique, le but étant de fournir des informations utiles et de promouvoir un mode de vie sain. Chaque semaine, les enfants suivent notamment des cours interactifs spécialisés et des séances et workshops didactiques sur l’alimentation, la cuisine et l'activité physique. Des séances de football sont aussi organisées.

Les événements de lancement des programmes ont lieu dans les stades ou les académies des clubs participants. En présence des joueurs des équipes premières, les enfants profitent d’une journée de sport et de jeux et participent à plusieurs workshops didactiques. À cette occasion, les principaux indices et indicateurs de la santé (poids, taille, IMC, vitesse et équilibre, entre autres) sont mesurés, recueillis et calculés pour chaque participant. Ils donnent une évaluation instantanée de la condition physique de chaque enfant et servent de base scientifique pour suivre les progrès des participants.

Pour soutenir les enfants dans leurs efforts, les aider à mesurer leur progrès et leur permettre d’interagir avec leurs pairs, des ressources et des outils sont disponibles sur le site Internet et sur les pages de Scoring for Health sur les médias sociaux.

Une fois le programme terminé et avant de recevoir leur diplôme, les enfants prennent part à la cérémonie de clôture de Scoring for Health, qui se déroule également dans les stades ou dans les académies des clubs participants. Les mêmes mesures sont effectuées à nouveau pour permettre une dernière comparaison et montrer aux enfants les progrès qu’ils ont réalisés. Les joueurs des clubs participants sont sur place pour les remercier d’avoir travaillé dur, leur donner des conseils et les encourager.

Le projet vise non seulement à avoir une influence durable – allant bien au-delà de la durée des programmes – sur les enfants qui participent, mais aussi à toucher indirectement les familles de ces enfants, leurs enseignants et leur communauté.

Enfin, le projet Scoring for Health cherche à encourager d’autres organisations de football de base et de football professionnel à s’engager dans la lutte contre l’obésité infantile.

Objectifs

Objectifs généraux du projet :

  • proposer des activités éducatives informelles et accessibles à tous les participants, indépendamment de leur situation socio-démographique et de leur état de santé
  • informer les enfants des choix favorisant un mode de vie sain, en discutant de leurs habitudes et comportements alimentaires, en déconstruisant leurs croyances sociales sur l’alimentation, en remodelant leur consommation, et en analysant leurs loisirs et leurs moyens de transport
  • sensibiliser les enfants aux problèmes de santé et de nutrition découlant d’un mode de vie malsain grâce à des workshops et à des séances didactiques interactives, dans le but de réduire le risque qu’ils adoptent des comportements nuisibles à leur santé
  • contribuer à renforcer les capacités motrices et les compétences sociales et psychologiques des enfants en leur proposant des séances d’entraînement ludiques de haute qualité
  • pourvoir les entraîneurs de football (et le personnel enseignant en général) des compétences et des outils nécessaires pour sensibiliser les enfants – et, partant, la société dans son ensemble – à l’importance d’adopter un comportement sain et d’être actif tout au long de la vie, tout en approfondissant leur compréhension de ce défi sanitaire mondial
  • aider les entraîneurs et les enseignants à repérer les besoins des membres défavorisés ou marginalisés de la communauté et à aborder ces besoins

Objectif spécifique pour les enseignants du primaire et le personnel local :

  • aider les professionnels et les bénévoles travaillant au sein d’organisations sportives (y compris les enseignants du primaire) à améliorer la qualité des activités et projets de sensibilisation aux questions de nutrition destinés aux enfants et aux adolescents

Activités du projet

Résultats attendus

  • Les programmes Scoring for Health sont organisés dans 160 écoles à travers huit villes parmi les six pays participants. Les partenaires appliquent la méthode Scoring for Health dans leurs régions durant deux années scolaires (2019/20 et 2020/21).
  • Environ 3200 filles et garçons participent.
  • Les ressources suivantes sont élaborées :
    • manuel du professionnel et guide du stagiaire Scoring for Health
    • manuel Scoring for Health destiné aux enfants et aux parents
    • site Web Scoring for Health (ressources éducatives libres [REL])
    • pages Scoring for Health sur les médias sociaux
    • charte pour un mode de vie sain Scoring for Health
    • diplôme Scoring for Health

Partenaire

CREATE – Activités récréatives et extra-scolaires pour enfants grâce à l’éducation

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement East Jerusalem
Date de début 01.12.2018
Date de fin 30.06.2020
Coût du projet EUR 160 000
Investissement de la Fondation EUR 144 000
Identifiant du projet EUR 2018599
Partenaires Terre des Hommes Italy
Catégories Développement personnel

Contexte

Terre des hommes Italie prend part au projet CREATE (activités récréatives et extrascolaires pour enfants grâce à l’éducation). Les activités proposées visent à faire face aux défis liés à l’éducation et au développement psychosocial des enfants à Jérusalem-Est en promouvant le bien-être physique et psychosocial et l’inclusion des enfants vulnérables et en leur donnant accès à une éducation de qualité. Le projet cible en priorité les enfants et les adolescents affectés par leurs conditions de vie difficiles, ainsi que ceux qui les éduquent et les encadrent. Les écoles, qui ont le plus grand mal à acheter des manuels scolaires et à s’autofinancer et qui disposent rarement de terrains de jeu et d’équipements sportifs dignes de ce nom, ne sont pas en mesure de donner aux enfants des possibilités en dehors de l’enseignement académique. Cette problématique est exacerbée par le manque général d’espaces extérieurs sûrs et adaptés aux enfants.

Contenu du projet

Le projet déploie ses principales activités dans cinq domaines :

  • Formation, accompagnement en cours d’emploi et activités de suivi pour les éducateurs, les enseignants et les chefs d’établissement de dix écoles de Jérusalem-Est afin de les aider à comprendre et à encourager la pratique de l’inclusion.
  • Production de matériel didactique inclusif (notamment fiches thématiques, articles, outils de formation, brochures pédagogiques destinées aux éducateurs) qui sera ensuite téléchargé sur le forum de discussion bilingue arabe-anglais sur l’éducation inclusive (inclusionpalestine.org)
  • Activités extrascolaires (sportives, récréatives, éducatives, de création et d’expression) afin de promouvoir le sport, un mode de vie sain, l’art, le jardinage, la sensibilisation à l’environnement, la musique et l’exercice physique.
  • Réseautage, coordination et partage d’expériences et de bonnes pratiques entre les écoles et les acteurs institutionnels (essentiellement le ministère palestinien de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MoEHE) et la Direction de l’éducation de Jérusalem (JDoE))
  • Gestion, suivi, évaluation et reporting

Objectifs

Contribuer à ce que les enfants palestiniens de Jérusalem-Est puissent jouir pleinement de leur droit à l’éducation en améliorant la qualité de l’offre éducative des écoles de Jérusalem-Est et en la rendant plus inclusive.

Activités du projet

  • Ateliers participatifs avec des éducateurs et des enseignants pour élaborer des activités pédagogiques inclusives
  • Production d’outils didactiques
  • Actualisation du forum de discussion bilingue arabe-anglais sur l’éducation inclusive
  • Organisation d’activités extrascolaires inclusives et régulières
  • Activités de réseautage pour les écoles, mise en commun des bonnes pratiques
  • Coordination de rencontres régulières avec la JDoE et le MoEHE

Résultats attendus

  • Bénéficiaires directs : 160 enseignants dans dix écoles de Jérusalem-Est
  • 1500 enfants de 5 à 15 ans (53 % de filles et 47 % de garçons) scolarisés dans les établissements ciblés
  • Deux ateliers/visites dans chaque école

Partenaire

Tout le monde a droit à une chance (Give Everyone a Chance)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Central and northern Hungary
Date de début 01.01.2018
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 76 180
Investissement de la Fondation EUR 60 680
Identifiant du projet EUR_2018493
Partenaires Oltalom Sport Association, John Wesley Primary and Secondary School, Girls’ correctional institution, Home for Unaccompanied Minors, Oltalom Charity Society, Prevention Centre
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Oltalom Sport Association (association sportive Oltalom, OSA) a été fondée par un groupe de particuliers et d’organisations non gouvernementales en Hongrie, en 2005. Son objectif est d’utiliser le sport comme un outil pour améliorer l’estime de soi et promouvoir un style de vie sain auprès des personnes défavorisées. Jouer au football avec des équipes issues d’autres groupes sociaux favorise l’intégration du groupe cible dans la société. L’OSA offre des séances d’entraînement régulières et gratuites ainsi que l’équipement pour les sans-abri, les réfugiés, ainsi que les jeunes adultes et les enfants défavorisés.

Les jeunes participants sont orphelins d’un parent ou des deux et viennent de familles à problèmes qui font face à des difficultés constantes liées au chômage, à la consommation de drogue et d’alcool, au logement et aux finances. Bon nombre d’entre eux sont en outre maltraités et négligés. Par ailleurs, la précarité de l’emploi, le manque d’opportunités professionnelles et une éducation insuffisante engendrent des comportements criminels. L’OSA travaille également avec les réfugiés et les sans-abri, étant donné que de nombreux participants proviennent de familles réfugiées ou migrantes. Les attitudes à l’égard des migrants et des réfugiés ces dernières années en Hongrie rendent leur situation délicate dans le pays. De plus, certains d’entre eux sont atteints d’un trouble de stress post-traumatique et ont besoin d’un traitement d’urgence ; ils souffrent de l’absence de leur famille et d’amis, de la solitude et de l’isolement vis-à-vis de la société traditionnelle.

Contenu du projet

L’OSA a créé un programme d’entraînement régulier dans certaines écoles de Budapest pour aider les minorités roms, les migrants et les réfugiés à développer leurs aptitudes. Les sessions hebdomadaires ont lieu sur six sites (trois terrains de football à Budapest, un établissement correctionnel pour filles, l’école John Wesley et un foyer pour mineurs non accompagnés à Fót). L’OSA ne possédant pas de terrain, les entraînements sont effectués sur des terrains publics ou appartenant à des foyers résidentiels.

Comme ces dernières années, l’OSA organisera une tournée Fair Play Football sur six différents sites, trois en Hongrie et trois dans des pays voisins, et utilisera pour ce faire un terrain portable acheté avec le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance.

L’OSA a également conçu un programme scolaire à l’intention des participants dans une optique d’emploi. Ce programme aide les bénéficiaires à trouver des postes convenables ou à commencer, voire poursuivre une formation.

L’OSA fournit en outre un soutien social continu par le biais d’un réseau de travailleurs sociaux qui aident à résoudre les problèmes en matière de logement, d’emploi, de formation et de santé, ainsi que les questions administratives. Les travailleurs sociaux se concentrent sur les besoins individuels et créent des plans de développement personnalisés, offrant ainsi un service complet et plus adapté.

Objectifs

  • Améliorer la santé physique et mentale des participants
  • Accroître l’employabilité des participants
  • Développer les connaissances en anglais des participants
  • Encourager l’intégration des réfugiés
  • Multiplier les connexions sociales en organisant une tournée Fair Play Football et des tournois internationaux

Activités du projet

  • Sessions d’entraînement de football régulières sur six différents sites
  • Tournée Fair-play Football
  • Bourses d’études pour jeunes leaders et entraîneurs de football de rue
  • Ateliers :
    • éducation en matière de santé
    • prévention et gestion du harcèlement
    • atelier d’enquête appréciative

Club de filles : des activités de groupe pour les participantes mettant l’accent sur l’éducation sexuelle, la violence conjugale et diverses questions liées au genre et aux relations, ainsi que sur les possibilités de connexions sociales.

  • Soutien social continu
  • Collecte de données pour assurer le suivi des activités

Résultats attendus

RÉSULTATS ATTENDUS

La tournée Fair-play Football aura lieu sur trois différents sites en Hongrie et sur trois autres dans des pays voisins. En 2019, deux entraîneurs venant de pays en développement (Inde, Amérique du Sud, etc.) seront invités à participer à l’entraînement et à la formation d’entraîneurs de l’OSA et d’autres entraîneurs hongrois. Le groupe cible comprenant des enfants atteints d’obésité ou de maladies causées par une méconnaissance en matière d’alimentation saine, l’OSA planifiera des ateliers mensuels portant sur l’hygiène personnelle, les modifications physiques, les connaissances anatomiques de base et l’alimentation, entre autres.

En été 2019, l’OSA organisera un camp de cinq jours dans le nord-est de la Hongrie pour 40 enfants, cinq membres du personnel et cinq à huit bénévoles.

L’OSA participera à quatre événements internationaux en Europe : le Worclaw Trophy, le EU Fair Play Street Soccer Championship (championnat de football de rue fair-play de l’UE), le European Street Football Festival (festival européen de football de rue) et la Coupe du monde de football des sans-abri à Cardiff, au Pays de Galles (même si cette dernière n’a pas été mentionnée dans la proposition).

Par ses activités, l’OSA cherche à améliorer les compétences de vie des participants et leur capacité à résoudre les problèmes pour optimiser leurs chances d’un avenir meilleur.

Partenaire

Football sans Frontières

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Austria
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 131 476
Investissement de la Fondation EUR 27 000
Identifiant du projet 2019253
Partenaires Kicken ohne Grenzen
Catégories Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Environ 11 % des jeunes Autrichiens de 15 à 24 ans ne sont ni en emploi, ni scolarisés, ni en formation (population dite NEET). La plupart de ces jeunes sont des migrants ou des réfugiés.

En 2016 et 2017, quelque 60 000 réfugiés ont déposé une demande d’asile en Autriche, dont environ 40 % de femmes. Ceux qui souhaitent intégrer le système éducatif autrichien doivent parfois attendre des mois, voire des années, avant de pouvoir le faire.

Les jeunes qui se trouvent dans ce type de situation manquent très souvent de confiance en eux, de motivation, d’autodiscipline, de soutien familial et des compétences relationnelles requises pour réintégrer le système éducatif et commencer à envisager une profession.

Contenu du projet

La mission de Kicken ohne Grenzen consiste à utiliser le pouvoir unificateur du football pour aider les jeunes de communautés défavorisées à se réinsérer dans la société d’une manière durable et équitable. Le football est vu ici comme un outil et un langage commun qui peut être utilisé pour découvrir et développer des compétences et du potentiel transférables dans la vie de tous les jours et applicables dans la pratique.

Kicken ohne Grenzen est membre des réseaux streetfootballworld et Fare (Football contre le racisme en Europe), et a participé à l’initiative Société civile transparente (« Initiative Transparente Zivilgesellschaft ») lancée par Transparency International en Allemagne.

La Fondation UEFA pour l’enfance soutient "Football Sans Frontières" pour la deuxième année consécutive.

Objectifs

Fussball+ aidera les jeunes issus de communautés défavorisées à développer des compétences sociales et professionnelles et à améliorer leurs chances d’accéder au système éducatif ou d’obtenir un emploi. Dans le cadre de ce processus, le projet promouvra également l’égalité des chances et une intégration sociale durable.

Les séances d'entraînement visent les jeunes que les programmes d’entraînement traditionnels atteignent difficilement, en particulier les requérants d’asile et les réfugiés.

Activitiés du projet

Fussball+ est un programme de séances d’entraînement de football hebdomadaires sans critères d’admission liés à la performance. Des exercices spécifiques sont utilisés pour entraîner des compétences relationnelles comme la confiance en soi, l’esprit d’équipe et la prise de décision.

Par le biais de Fussball+ et de son programme Job Goals (Objectif emploi), Kicken ohne Grenzen organise :

  • des ateliers consacrés à des thèmes tels que l’égalité des sexes, l’esprit d’équipe, la résolution de conflits, la communication et les compétences footballistiques ;
  • des séances d’entraînement de football hebdomadaires au sein de quatre équipes, avec des exercices spécifiques visant à apprendre aux jeunes les compétences nécessaires pour qu’ils s’engagent avec succès dans une formation ou un emploi ;
  • des séances de rédaction de CV, un programme « Learning Buddy » et des journées de formation professionnelle ;
  • un tournoi de football avec 24 équipes mixtes et un atelier football3 à l’intention des enfants.

Kicken ohne Grenzen travaille également sur des projets communs avec des organisations partenaires :

  • mise en œuvre du manuel de formation sur le fair-play « Kick it but fair » (Joue, mais sois juste) lors de séances d’entraînement du programme EduFootball de l’organisation AMANDLA ;
  • développement d’un outil visant à améliorer l’employabilité des jeunes grâce au sport, dans le cadre du projet « Scoring for the Future » (Marquer pour l'avenir), financé par le programme Erasmus+ de l’Union européenne et par huit établissements partenaires en Europe.

Résultats attendus

  • Participation de 200 jeunes au programme entre janvier et décembre 2020
  • 100 % de participants migrants ou réfugiés, dont 50 % de femmes
  • Formation de 25 entraîneurs certifiés à l’académie #BeASkillCoach de Kicken ohne Grenzen d’ici à décembre 2020
  • 300 participants au tournoi annuel de Kicken ohne Grenzen, qui promeut l’égalité des sexes et l’inclusion sociale

Partenaire

Nous souhaitons la bienvenue aux jeunes réfugiés

Situation géographique et informations générales

Contexte

Le Royal Europa 90 Kraainem Football Club est un club amateur basé dans la banlieue est de Bruxelles. Comptant 350 jeunes joueurs de 42 nationalités différentes, il se distingue comme un véritable modèle de diversité culturelle. Cette diversité est présente à tous les niveaux, qu’il s’agisse des enfants, des managers, des entraîneurs ou des bénévoles, et le Kraainem FC a su mettre la mettre à profit.

Le club a toujours eu une démarche proactive dans ses efforts visant à promouvoir l’intégration sociale, fort de sa conviction que le football est bien plus qu’un jeu. En tant qu’organisation sportive de base, il estime qu’il a un rôle important à jouer pour transmettre à ses jeunes joueurs les valeurs sociales et sociétales du sport, afin de les aider à devenir non seulement de meilleurs footballeurs, mais aussi de meilleurs citoyens.

Suite à la crise migratoire de 2015, le club a décidé de devenir un exemple d’intégration sociale proactive en adaptant ses activités quotidiennes afin d’impliquer de jeunes réfugiés dans la vie du club. Il propose des entraînements de football, des cours de langue et plusieurs autres activités, et son travail avec les jeunes réfugiés est devenu un pilier central de la vie du club.

Le projet cible spécifiquement les mineurs non accompagnés qui demandent l’asile en Belgique. Étant donné que ces enfants viennent de régions dévastées par la guerre ou en proie à une grande instabilité, ils resteront probablement en Belgique. Ils se retrouvent ainsi dans un nouvel environnement, avec un mode de vie complètement différent, mais manquent des connaissances culturelles ou linguistiques nécessaires pour s’intégrer. Il faut donc non seulement les accueillir, mais aussi leur donner les outils nécessaires pour s’intégrer avec succès dans la société belge et la vie professionnelle.

Contenu du projet

Chaque semaine, le club accueille environ 30 réfugiés non accompagnés âgés de 10 à 18 ans dans le cadre d’un accord de partenariat conclu entre le Kraainem FC et FEDASIL (l’agence gouvernementale en charge de l’accueil des demandeurs d’asile). Trois fois par semaine, un groupe de six à dix enfants d’un centre d’hébergement local est conduit au club pour y passer l’après-midi. Les jeunes prennent part à la vie du club, s’entraînent avec un entraîneur qualifié et assistent à des séances d’enseignement, par exemple des cours de français et de néerlandais. Ils bénéficient aussi gratuitement d’équipements et de déjeuners à la cafétéria du club.

L’initiative a rencontré un immense succès auprès du club, des centres d’accueil et, surtout, des jeunes réfugiés eux-mêmes. Les médias locaux, nationaux et européens ont régulièrement traité le projet du Kraainem FC. Ces échos positifs ont encouragé le club à aller plus loin, non seulement en consolidant ses propres activités, mais aussi en menant un travail de sensibilisation et de soutien auprès d’autres clubs belges qui souhaitaient lui emboîter le pas.

Objectifs

  • Inviter chaque semaine 30 mineurs non accompagnés âgés de 10 à 18 ans à se joindre aux activités du club.
  • Encourager d’autres clubs et centres d’accueil de réfugiés à lancer des projets similaires, en collaboration avec l’Union Royale Belge des Sociétés de Football Association (URBSFA).
  • Partager des expériences avec d’autres clubs belges travaillant avec des réfugiés.
  • Organiser des stages de football sur une semaine pendant les vacances scolaires pour les joueurs du club et des réfugiés. Les matinées seront consacrées aux séances d’entraînement et les après-midis à des excursions et à des échanges culturels.

Résultats attendus

Le Kraainem FC met en œuvre ce projet depuis quatre ans. À la fin de la saison 2018/19, plus de 2000 réfugiés et demandeurs d’asile auront été accueillis au club. Certains d’entre eux ne viennent que quelques fois avant d’être transférés vers un autre centre d’accueil où ils poursuivront leur processus d’intégration. D’autres peuvent participer régulièrement et devenir des membres à part entière, ce qui leur permet de disputer des matches de compétition le week-end. L’objectif est de compter chaque année 20 réfugiés parmi les membres du club.

Ce projet a permis au club de s’imposer dans le paysage du football belge. En collaboration avec l’URBSFA, le modèle du Kraainem FC a été diffusé dans l’ensemble du pays et a inspiré d’autres clubs de football. À l’heure actuelle, plus de 40 clubs belges ont lancé des initiatives similaires et se sont joints à un réseau national lancé par l’URBSFA. Le Kraainem FC entend continuer à inspirer d’autres clubs en exportant son modèle à l’étranger et en créant un réseau européen. Il s’efforce également de se rapprocher d’autres fédérations sportives en Belgique, car le football n’est pas le seul sport qui rassemble les gens.

Il est difficile de faire la différence si l’on est seul. Toutefois, en unissant ses forces à celles d’autres initiatives de la société civile, le Kraainem FC peut espérer avoir un impact sur l’avenir des demandeurs d’asile en Belgique. Grâce à ses sessions quotidiennes, le club aspire à améliorer l’existence des participants, qui ont fui la misère, la guerre civile et les persécutions et espèrent commencer un nouveau chapitre de leur vie.

Partenaire

Logo Kraainem

Active Lives (Vies actives)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement England
Date de début 01.02.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 1 156 610
Investissement de la Fondation EUR 50 000
Identifiant du projet EUR-2018347 - 2019729
Partenaires Newcastle United Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Quelles que soient leurs différences, tous les enfants ont le droit de jouer et de bénéficier des meilleures conditions pour rester en forme et en bonne santé. Malheureusement, la réalité de nombreux enfants en situation de handicap est tout autre, en particulier dans les régions défavorisées. En Angleterre, les situations de handicap sont plus répandues dans le nord du pays : selon une étude menée par le Département du travail et des retraites en 2015/16, 25 % des habitants du nord-est étaient en situation de handicap, contre seulement 14 % à Londres.[1] La Fondation Newcastle United souhaite utiliser le pouvoir du football pour surmonter les obstacles et s’assurer que les enfants défavorisés et en situation de handicap ne soient pas laissés de côté, mais aient la chance de pratiquer de nombreux sports, d’apprendre, de rester en bonne santé et de s’amuser.

[1] Family Resources Survey 2015/16 (Étude sur les ressources familiales 2015/16) du Département du travail et des retraites

Contenu du projet

Le but est de constituer un centre régional de haut niveau pour le handisport, où toutes les personnes concernées, quels que soient leur handicap et leur âge, pourront pratiquer un sport et s’exercer sans limites dans le cadre d’un programme d’activités novateur réalisé dans des installations intérieures d’excellente qualité. Ce centre encouragera non seulement des modes de vie actifs et le plaisir de pratiquer un sport pendant les loisirs, en plus des bénéfices qui y sont associés en matière de santé et de bien-être, mais créera aussi des vocations et soutiendra le développement des champions paralympiques de demain. Un large programme de sessions de football pour tous types de handicap et des sessions spécifiques selon les handicaps seront proposés sous un même toit dans ce tout nouveau centre, qui sera accessible aux personnes et familles concernées du nord-est de l’Angleterre et les encouragera à adopter et à conserver un mode de vie actif.

Objectifs

Le projet veut donner aux enfants en situation de handicap l’opportunité d’améliorer leur condition physique, leur mobilité et leur équilibre. Le football et les autres activités physiques serviront également d’outils pour aider les participants à améliorer leur confiance en eux, à se faire des amis et à atteindre leurs objectifs personnels sur le terrain et dans la vie.

 

 

Activités du projet

Le nouveau centre hébergera les activités hebdomadaires de nombreux clubs et équipes pour des enfants en situation de handicap dans les disciplines suivantes :

  • DSActive (sport pour personnes atteintes du syndrome de Down)
  • Football pour personnes atteintes de déficience visuelle
  • Football pour sourds et malentendants
  • Football pour paralytiques cérébraux
  • Football pour amputés
  • Football en marchant
  • Football en déambulateur
  • Sessions pour tous types de handicap
  • Foot-fauteuil
  • Sports sensoriels

Le centre pourra accueillir régulièrement des matches de football handisport et des compétitions avec d’autres équipes et groupes venant de tout le Royaume-Uni. Des événements phares de handisport pourront ainsi se dérouler dans la ville. En outre, ce centre deviendra un pôle communautaire dynamique les jours de match en offrant l’occasion de vivre cette expérience aux supporters en situation de handicap et en hébergeant l’Association des supporters en situation de handicap.

Tous les utilisateurs du centre pourront accéder à une large palette de programmes proposés par la Fondation Newcastle United, ayant trait notamment au développement personnel, à l’éducation, à l’employabilité, à la santé et au bien-être. Le centre sera également accessible aux écoles et aux organisations communautaires qui soutiennent les personnes défavorisées et en situation de handicap.

Résultats attendus

  • Accueillir chaque semaine dix clubs de football handisport pendant 36 semaines par année
  • Travailler avec 40 écoles pour enfants ayant des besoins éducatifs particuliers
  • Travailler avec 35 organisations régionales de soutien aux personnes en situation de handicap
  • Organiser 15 festivals, tournois et compétitions pour 1000 personnes en situation de handicap
  • Offrir un programme complet de formation et de développement professionnel continu à 100 entraîneurs de footballeurs et d’athlètes handisport
  • Recruter 50 jeunes adultes en situation de handicap pour un programme de développement personnel

Partenaire

Giovanni van Bronckhorst Foundation : projet « S.V. GIO »

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Netherlands
Date de début 12.08.2019
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 620 264
Investissement de la Fondation EUR 50 000
Identifiant du projet EUR-2019718
Partenaires Giovanni van Bronckhorst Foundation, Vriendenloterij, Shell, Rotterdam World Gateway, Friends of GvB Foundation, Athlead UK, Arsenal in the Community, Rangers Charity Foundation, Vlemmings & Van Zwam, Feyenoord Rotterdam N.V., Université Erasme de Rotterdam, Erasmus Sport Foundation, Access to Sports Project
Catégories Développement personnel

Contexte

Animés par la forte volonté d’agir à leur tour pour la communauté, Giovanni van Bronckhorst (ancien capitaine de l’équipe nationale néerlandaise comptant 106 sélections) et sa femme Marieke ont créé la Giovanni van Bronckhorst Foundation (GvB Foundation) en 2008. Après avoir soutenu des projets d’organisations tierces pendant plusieurs années, l’idée leur est venue de changer les objectifs de la fondation et de mettre l’accent sur le développement de projets propres.

Ce qui semblait faire défaut, c’étaient des projets destinés à combler les lacunes dans la formation et à promouvoir le sport et un mode de vie sain auprès des enfants, en particulier dans les quartiers défavorisés du sud de Rotterdam, où est basé le club Feyenoord et où Giovanni a grandi.

Giovanni et Marieke ont estimé qu’ils pouvaient relever les défis posés par ce quartier, car c’est précisément le sport qui a permis à Giovanni de se développer et d’améliorer ses chances de réussite. De son côté, Marieke s’est découvert une passion pour l’enseignement lorsqu’elle a commencé sa formation d’institutrice. A l’époque, le couple vivait à Glasgow et Giovanni jouait pour les Glasgow Rangers (1998-2001).

La GvB Foundation considère que chaque enfant mérite de réaliser le meilleur de lui-même. Or le football nécessite d’apprendre à se créer des occasions instantanées pour faire progresser le jeu. Grâce au projet S.V. GIO, les enfants acquièrent des stratégies et des compétences en vue de recréer ces occasions dans leur vie quotidienne.

La fondation vise également à donner un coup de pouce aux enfants pendant leurs deux dernières années d’école primaire afin de leur ouvrir de meilleures perspectives d’apprentissage. Dans le cadre du projet S.V. GIO, les enfants les enfants travaillent dur mais jouent aussi beaucoup, individuellement et en équipe, afin de surmonter tout obstacle académique et de regagner confiance en eux.

Cotenu du projet

Projet phare de S.V. GIO : éducation sportive et réussite scolaire

Ce programme d’éducation sportive offre un support d’orientation aux enfants pendant leurs deux dernières années d’école primaire néerlandaise, les faisant bénéficier d’un entraînement digne d’athlètes de haut niveau et leur permettant de partir du bon pied vers l’école secondaire. Dans le cadre d’un programme intensif sur 20 semaines, les enfants se retrouvent une fois par semaine pour faire du sport et travailler les matières qui leur posent problème à l’école. S.V. GIO propose également un programme destiné aux enfants réfugiés afin de les aider à s’intégrer dans leur nouvel environnement.

Partage de connaissances à travers l’Europe

Le contenu du projet a été continuellement revu et développé au cours des six dernières années, et la GvB Foundation est désormais en mesure de partager son expérience avec d’autres joueurs, fondations de joueurs, clubs, fondations de clubs, centres d’animation jeunesse et éducateurs à travers l’Europe.

Objectifs

  • Aider les enfants défavorisés des grandes villes à acquérir des compétences de base pour la vie afin qu’ils puissent surmonter les obstacles personnels et sociaux qu’ils rencontrent et ainsi améliorer leurs perspectives d’avenir, aussi bien éducatives que professionnelles. Le projet s’adresse à ces enfants à un moment crucial de leur développement, c’est-à-dire lors de la transition entre l’école primaire et l’école secondaire.
  • Promouvoir la pratique du sport et ainsi améliorer la santé des enfants souffrant de malnutrition.
  • À travers le réseau de clubs dont a fait partie Giovanni (comme les Glasgow Rangers et le FC Barcelone) et avec l’aide d’autres organisations, encourager d’autres clubs, joueurs et managers à reprendre ce modèle qui a fait ses preuves afin d’aider de nombreux autres enfants dans des villes du monde entier.
  • Créer des opportunités pour les enfants défavorisés qui ne peuvent pas partir en vacances et leur permettre de passer un été inoubliable alliant éducation et sport, avec leur club de foot préféré.
  • Élargir l’horizon de ces enfants en leur donnant l’occasion de rencontrer des gens qui leur ressemblent.
  • Continuer à développer et à améliorer le contenu de S.V. GIO grâce aux échanges d’entraîneurs et au partage de connaissances à l’échelle internationale.

Activités du projet

Parallèlement aux 20 semaines de programme, deux cours d’été distincts auront lieu en 2019, l’un à Londres et l’autre à Glasgow. Chacun durera deux jours. Sous la supervision d’un entraîneur principal, huit entraîneurs encadreront 40 enfants. Les entraîneurs suivent actuellement une formation avec Paul van Zwam et Mano Radema, tous deux néerlandais, qui ont développé la méthode d’apprentissage « S.V. GIO » avec Giovanni. Les entraîneurs sont formés selon cette méthode, et suivent donc les principes du programme d’entraînement et de formation des jeunes de Feyenoord.

Résultats attendus

Terre des Hommes is the only remaining international child-focused NGO in northern Greece. The housing programme is essential to ensure urgent action to protect migrant children, prevent child exploitation and provide humanitarian aid to children and their families.

Partenaire

Football for Peace Academy

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Bosnia and Herzegovina
Date de début 01.04.2021
Date de fin 31.03.2023
Coût du projet EUR 473 407
Investissement de la Fondation EUR 96 142
Identifiant du projet 2018499
Partenaires Genesis Project, Fundlife International
Catégories Développement personnel

Contexte

De nombreux groupes ethniques sont représentés en Bosnie-Herzégovine. Les trois principaux sont les Bosniaques, les Serbes et les Croates. Après sa déclaration d’indépendance et la guerre qui s’en est suivie, le pays s’est retrouvé, en 1995, fragilisé et divisé sur le plan ethnique. Cela a également eu des répercussions sur le système éducatif puisque certaines écoles fonctionnent depuis selon le système « deux écoles sous le même toit ». Dans ces établissements, présents dans les cantons et les régions de Bosnie-Herzégovine où différents groupes ethniques cohabitent, les classes sont ségréguées selon les ethnies. La situation est accentuée par le fait que les professionnels de l’enseignement tolèrent généralement cette manière de penser. Les enfants sont ainsi empêchés de participer à des activités communes avec ceux d’autres groupes ethniques. Certains enseignants estiment même qu’il devrait y avoir des écoles distinctes pour chaque groupe. Une étude menée par l’organisation Open Society Fund Bosnia and Herzegovina a montré que ce système éducatif n’était pas à même de préparer les jeunes à vivre dans une société multiculturelle. Des problèmes tels que l’intolérance et le manque de compréhension envers les autres cultures et les autres groupes ethniques peuvent en découler.

Contenu du projet

L’organisation Genesis Project travaille avec ces écoles et a instauré diverses activités communes. En collaborant avec les enseignants, les élèves et les parents, elle espère abattre les barrières à la compréhension mutuelle, surmonter les divisons ethniques entre les groupes coexistant dans ces écoles et créer les bases d’une cohabitation pacifique.

Le projet Genesis Football for Peaceful Communities est soutenu par la Fondation UEFA pour l’enfance et vise huit écoles ségréguées du canton de Bosnie centrale. Pendant les trois ans de mise en œuvre, de nombreuses activités communes seront organisées dans 24 écoles primaires.

  • 113 ateliers par année pour les enfants
  • 112 ateliers par année pour les parents
  • 48 ateliers par année pour les enseignants
  • 30 spectacles de marionnettes éducatifs par année pour les enfants en bas âge
  • 30 théâtres éducatifs par année pour les enfants
  • Football for Peace Academy

Objectifs

Le football étant le sport le plus populaire en Bosnie-Herzégovine, le Genesis Project souhaite utiliser son influence pour agir sur les esprits des enfants et exploiter leur passion, en offrant une alternative au conflit et à la ségrégation ethnique. La Football for Peace Academy servira à désamorcer la menace de conflits et de violences répétés au sein des écoles et d’instrument social pour promouvoir la paix, la communication et le respect de la diversité caractérisant les bénéficiaires du projet.

Activités du projet

Le projet Genesis Football for Peaceful Communities (GFFPC) utilise le football pour promouvoir la confiance, le dialogue et la tolérance dans les communautés où ces valeurs n’existent pas. Il appliquera la méthodologie du football3 pour instituer la paix et la réconciliation et soutenir l’évolution pacifique de la communauté. Avec le soutien de partenaires internationaux de développement des compétences, Genesis entraînera 72 médiateurs de Bosnie-Herzégovine et 48 enseignants locaux qui organiseront et dirigeront les activités du projet GFFPC.

Le projet comprend :

  • la sélection et l’entraînement de médiateurs de football3 ;
  • la sélection et l’entraînement d’entraîneurs de football3 ;
  • le don des équipements nécessaires et la signature de protocoles d’accord avec la direction des écoles pour leur permettre de proposer des activités footballistiques extra-scolaires ;
  • la sélection et l’entraînement de joueurs de football3, avec comme critère de sélection le respect et non les capacités sportives, en vue de former des équipes de football locales ;
  • l’organisation de matches de football.

Résultats attendus

  • Trois sessions d’entraînement de football3 et de football pour le développement social proposées à 24 jeunes qui deviendront des médiateurs de football3, ce qui portera le nombre de médiateurs à 72 au total
  • Sessions d’entraînement de football pour le développement social et sessions pour entraîneurs de football proposées à 48 entraîneurs communautaires et scolaires, leur donnant ainsi les capacités d’entraîner jusqu’à 50 enfants
  • Deux sessions hebdomadaires de football dans les écoles des entraîneurs, soit 72 sessions par école au cours des 36 semaines de l’année scolaire
  • Organisation de 120 matches de football (cinq par école primaire)

Partenaires

« Job dans la Ville » au cœur de quartiers difficiles

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement France
Date de début 30.11.2018
Date de fin 30.11.2019
Coût du projet EUR 2 479 020
Investissement de la Fondation EUR 200 000
Identifiant du projet EUR 2018087
Partenaires Sport dans la Ville
Catégories Développement personnel

Contexte

Sport dans la Ville (SDLV) accompagne 6 500 jeunes, âgés de 7 à 22 ans, habitant dans les quartiers sensibles des agglomérations de Lyon, Grenoble, Chambéry, Saint-Étienne, Lille et en Ile-de-France.

Les jeunes bénéficiaires habitent dans des quartiers prioritaires de la Politique de la Ville. Ils sont confrontés à de réelles difficultés d’accès à la formation et à l’emploi. Le taux de chômage moyen des 16-25 ans dans les territoires où Sport dans la Ville intervient, atteint en effet 45 %.

Pour que chaque jeune trouve le chemin de l’emploi, Sport dans la Ville a créé le programme JOB DANS LA VILLE. Il est destiné à aider 1.300 jeunes dès l’âge de 15 ans à réussir leur orientation et leur insertion professionnelle. Ce programme prépare et facilite l’accès des jeunes à une qualification et un emploi durable, par des actions concrètes et un suivi individuel dans le temps. Les jeunes inscrits dans les programmes sportifs de Sport dans la Ville 'intégrent le programme « Job dans la Ville ».

La Fondation UEFA pour l’Enfance soutien pour la deuxième année consécutive ce programme d’accès à l’emploi.

Contenu du projet

Contenu du projet

Le programme SDLV accueille les enfants dans ses centres dès l’âge de 6 ans et les accompagne de manière continue, en proposant des activités de soutien scolaire et d’insertion sociale jusqu’à l’emploi (période allant en moyenne de 10 à 12 ans).

 

Une approche globale d’accompagnement sur du long terme

  • Grâce au sport, SDLV s’implante dans les quartiers et transmet aux jeunes des valeurs qui leur seront utiles par la suite dans leur parcours de vie, comme la confiance et l’épanouissement.
  • SDLV participe à la réussite et à l’accès à l’emploi des jeunes issus des quartiers prioritaires en leur offrant une ouverture culturelle et de nombreuses passerelles vers le monde de l’entreprise.
  • En travaillant aux côtés des jeunes, de leurs familles, et des acteurs de proximité, SDVL œuvre à la transformation des quartiers, et contribue à rétablir l’égalité des chances.

 

Les  cinq actions concrètes pour que chaque jeune obtienne une qualification et un emploi durable :

  1. Un suivi personnalisé assuré par un responsable d’insertion, salarié permanent de Sport dans la Ville.
  2. La découverte du monde de l’entreprise, grâce à des visite en entreprise et à l’explication des règles du monde professionnel et les procédures liées aux entretiens de recrutement.
  3. Le parrainage par des collaborateurs d’entreprises permet de partager les expériences du monde du travail et d’accompagner les jeunes dans leurs démarches d’insertion professionnelle.
  4. De nouveaux horizons culturels en France et à l’étranger permettent à chaque jeune d’accéder à de premières expériences professionnelles (stages, alternances études-emploi, contrat à durée déterminée ou contrat à durée indéterminée) et de sortir de leur environnement quotidien pour susciter chez eux l’envie de se dépasser.
  5. Les programmes de SDLV sont consus pour favoriser la mixité filles-garçons, culturelle et sociale afin de lutter contre la stigmatisation persistante des jeunes des quartiers prioritaires.

Objectifs

  • Le programme a pour objectifs :
    1. d’accroître le nombre de bénéficiaires du programme « Job dans la Ville » avec l’ouverture de 10 nouveaux centres sportifs sur de nouveaux territoires dans trois régions : Rhône-Alpes, Ile-de-France et Hauts de France. Ces nouveaux centres vont permettre d’accompagner davantage de jeunes au sein de « Job dans la Ville », 1.300 en 2018-2019 ;
    2. de renforcer la mobilisation des jeunes au sein des centres sportifs déjà existants de Sport dans la Ville.
    3. d’accompagner plus de jeunes vers un emploi pérenne.
    4. d’avoir un impact sur l’accès à l’emploi des jeunes participant au programme Job dans la Ville.
    5. rétablir l’égalité des chances à accèder à un emploi quelque soit son origine sociale.

Résultats attendus

  1. En 2018 et 2019, poursuivre la structuration et le développement du programme au niveau national en renforcer les équipe de partenaires, dont la mission est de garantir la pérennité financière de « Job dans la Ville » et des développements souhaités pour le programme Job dans la Ville.
  2. Avoir une impact positif sur l’évolution des jeunes participants au programme de SDLV
  3. Permettre aux jeunes du programme de mieux s’insérer dans la société.
  4. Avoir un impact sur la réussite scolaires
  5. Avoir un impact sur l’insertion professionnelle.

Partner

Crise humanitaire en Grèce

Situation géographique et informations générales

Contexte

Les bombardements dans les régions syriennes d’Afrine et de la Ghouta, et l’escalade de la violence dans différentes parties de l’Afghanistan poussent les habitants à fuir. Selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), 21 887 personnes ont traversé la Méditerranée depuis le début de l’année, un tiers desquelles ont débarqué sur des îles grecques. Les nouveaux arrivants ont été 33 % plus nombreux pendant les quatre premiers mois de 2018 qu’à la même période en 2017. Les centres d’accueil d’urgence destinés aux réfugiés et aux migrants sont saturés. Parallèlement, en raison d’obstacles administratifs, les organisations nationales et les ONG sont contraintes de fermer des abris et de mettre fin à des programmes destinés aux jeunes touchés par les guerres, les conflits, les migrations et les déplacements. À cause de procédures inappropriées qui ne garantissent pas de pré-inscription, la précarité du logement parmi les demandeurs d’asile est devenue un problème.

En 2017, Terre des hommes a fourni un logement sûr à 361 familles et jeunes gens vulnérables. L’organisation gère actuellement 19 appartements à Ioannina. Dans le cadre du même projet, elle a permis à plus de 1250 réfugiés et migrants d’obtenir une assistance et une représentation juridiques, et à plus de 1500 d’accéder à des services de santé mentale et de soutien psychologique. En outre, l’accès aux soins médicaux a été garanti dans 70 % des cas.

Contenu du projet

Terre des hommes poursuivra sa mission consistant à appuyer les autorités et la société civile grecques en apportant son soutien en matière d’accueil d’urgence des réfugiés et des migrants, en aidant ceux-ci à s’intégrer de façon efficace, et en contribuant à la mise en place de systèmes intégrés et durables de protection de l’enfance.

Le projet d’accès au logement s’étend sur neuf mois, d’avril à décembre 2018, et est mené à Thessalonique et à Ioannina.

Objectifs

  • Élargir le projet d’accès au logement existant.
  • Répondre aux besoins vitaux en matière de logement et d’argent.
  • Garantir un certain nombre de services de protection, y compris du travail social quotidien, des activités de protection, une assistance juridique et un accès à des interprètes.
  • Veiller à ce que les enfants aient accès à des services de protection adéquats.

Activités du projet

Le projet vise à élargir l’accès à des logements sûrs et à des services sociaux à Ioannina et Thessalonique, en développant les mécanismes existants dans le but de mettre 400 lits à disposition dans le nord de la Grèce. À Ioannina, les bénéficiaires auront accès à un grand centre communautaire, qui accueillera des activités culinaires, des cours de langues, des soirées consacrées au cinéma grec, des groupes de discussion ainsi que des activités artistiques et artisanales, et qui mettra à disposition des espaces destinés aux enfants.

Ainsi, Terre des hommes apportera son soutien aux enfants vulnérables, par le biais de travailleurs sociaux, en mettant un logement à leur disposition et en donnant aux mineurs non accompagnés plus âgés (garçons de 16 ou 17 ans) un toit sous lequel vivre en toute indépendance.

En outre, le projet se concentrera sur le soutien psychologique apporté aux enfants, aux jeunes et aux parents réfugiés par le biais, notamment, de jeux, d’activités créatrices structurées, d’un apprentissage informel, d’activités théâtrales, sportives, musicales, mais aussi de la lecture, afin de renforcer l’estime de soi, la confiance, la coopération, le bien-être, la sécurité et les compétences de base pour la vie.

Résultats attendus

Terre des hommes est la dernière ONG internationale engagée en faveur des enfants encore présente dans le nord de la Grèce. Le projet d’accès au logement est capital si l’on entend veiller à ce que des mesures d’urgence soient prises afin de protéger les enfants migrants, d’empêcher leur exploitation et d’apporter une aide humanitaire aux enfants et à leurs familles.

Partenaire

Festival du film de football

Situation géographique et informations générales

Contexte

La Fondation polonaise de football (FPP) a été créée par la Fédération polonaise de football (PZPN). L’objectif de la FPP est de promouvoir et de développer le football en Pologne, de développer le football de base et de relever son niveau ainsi que de soutenir les activités de la PZPN.

En 2017, la FPP a lancé le premier festival du film de football à Cracovie, en marge du Championnat d’Europe des moins de 21 ans de l’UEFA. Le but était de promouvoir la culture du football en associant le football et le cinéma. L’initiative a connu un succès retentissant et a constitué un moyen novateur de communiquer avec la jeune génération, qui a pu accéder gratuitement à l’événement.

Les Statistiques de l’Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) montrent clairement que, pour sortir de la pauvreté, les enfants polonais vivant dans les classes sociales les plus pauvres ont besoin d’un soutien sous la forme d’options et de perspectives de développement personnel.

La FPP entend exploiter la dimension sociale et éducative du festival du film de football en distribuant des billets gratuits à des enfants et à des orphelinats.

Contenu du projet

La deuxième édition du festival du film de football s’est tenue les 25 et 26 mai 2018 à Varsovie.
L’objectif du festival est de promouvoir la culture du sport et du cinéma, en particulier auprès des enfants et des jeunes.

Cette année, les documentaires les plus importants sur le monde du football moderne – ses problèmes, ses incohérences et ses défis – réalisés ces derniers mois ainsi que des films dressant le portrait de légendes du football ont été projetés.

Le festival a comporté trois sections :

  1. une section principale, qui a inclus des longs métrages documentaires produits après le 1er janvier 2017 ;
  2. une section courts métrages « Balle de match », qui a compris des œuvres de professionnels et d’amateurs ; et
  3. une section rétro, qui est revenue sur des films importants tournant autour du football mais tombés dans l’oubli, dans le cadre de laquelle les meilleurs documentaires et des longs métrages sur le football produits avant 2016 ont été projetés.

Les jeunes participants ont eu la possibilité de rencontrer des réalisateurs, des athlètes et des journalistes.

Sur le plan sportif, un volet a été réservé exclusivement aux enfants pour qu’ils puissent prendre part à des activités pratiques sur le terrain de jeu visant à promouvoir leur développement physique et mental.

Liste des activités réservées aux enfants :

  • projection de films (entrée libre) ;
  • zone d’activités au cinéma : séances d’entraînement avec des entraîneurs et des joueurs de football d’équipes junior ;
  • rencontres avec des footballeurs et des entraîneurs ;
  • distribution d’équipements de football ;
  • rencontres avec des réalisateurs, des acteurs et des éditeurs ;
  • exposition d’affiches de football.

La nouveauté de la deuxième édition du festival a résidé dans la possibilité offerte aux jeunes de soumettre leur propre film à l’organisateur du festival.

Objectifs

  • Avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale, impliquer des élèves de 459 écoles primaires, secondaires et techniques.
  • Soutenir les communautés locales et les enfants d’orphelinats.
  • Donner aux enfants des classes sociales les plus pauvres un accès au football et à la culture, et leur offrir de nouvelles perspectives de développement personnel et d’autonomisation.

Résultats attendus

  • Participation de 2800 enfants âgés de 7 à 16 ans d’écoles et d’orphelinats aux projections de films et aux cours de football gratuits.
  • Promotion et développement du football auprès des enfants dans le besoin dans le but qu’ils fassent du sport pour leur bien-être physique et mental, qu’ils gagnent confiance en eux, que de nouvelles perspectives s’offrent à eux, et qu’ils croient en un avenir meilleur.
  • Promotion et développement du football de base en Pologne.

Link to the event:

Brave Hearts

Situation géographique et informations générales

Contexte

Jojug Marjanli est un village du district de Jabrayil, l’un des sept districts qui entourent la région azérie du Haut-Karabagh. Situé sur la ligne de contact avec les forces armées arméniennes, le village a récemment été libéré. Immédiatement après avoir repris possession du village, le gouvernement azéri a entamé la reconstruction de routes, d’écoles et d’hôpitaux afin de créer des conditions de vie acceptables pour tous et de permettre le retour des déplacés internes et des réfugiés.

La Fédération de football d’Azerbaïdjan (AFFA) est sensible aux causes humanitaires, et les projets de responsabilité sociale sont l’une de ses principales priorités. L’AFFA collabore étroitement avec l’UNICEF pour promouvoir un mode de vie sain, les droits de l’enfant et l’éradication de la violence à l’encontre des enfants. En outre, elle dispose d’une équipe nationale composée de joueurs en situation de handicap.

Contenu du projet

En sa qualité de jeu universel, le football constitue un excellent moyen de divertir les déplacés internes et les réfugiés d’une façon qui soit agréable et unificatrice.

Le projet Brave Hearts vise à améliorer la santé et le bien-être des personnes vivant à la frontière ou près de cette dernière. Que ce soit dans un camp de réfugiés ou à l’école, dans la rue ou sur le terrain, le projet veut offrir à ces personnes la possibilité de jouer au football où et quand elles le souhaitent.

Un festival de football d’une durée de trois jours et de petits tournois mensuels complémentaires dans différents camps de réfugiés de Jojug Marjanli et des environs impliqueront l’installation de miniterrains, l’organisation de matches en petites équipes et d’autres activités liées au football, d’autres jeux, d’art facial, d’ateliers et de formations pour le développement personnel et d’un concert, ainsi que la distribution d’équipements de football. Le festival sera ouvert à l’ensemble de la population et illuminera la vie des adultes et des enfants, en les rassemblant et en les encourageant, à poursuivre la réalisation de leurs objectifs et à mener une vie saine même dans les périodes tourmentées. Ensuite, tous les trois mois, un minitournoi d’une journée sera organisé à Jojug Marjanli, jusqu’à la fin du projet.

«Brave Hearts» Football Festival

Partenaire

Football sans limites

Situation géographique et informations générales

Contexte

Cañada Real est l’une des zones les plus défavorisées d’Espagne. Ce bidonville, qui s’étend sur une route de 15 mètres de large sur 16 kilomètres de long, est le plus grand d’Europe et est communément appelé le « bidonville de la honte ». Pas moins de 30 000 personnes, dont de nombreuses familles marocaines et roms, y vivent confinées dans des conditions insalubres. Parmi elles se trouvent également des dealers de drogue, qui ont fait de ce quartier illégal leur point de repère. Outre le sentiment d’insécurité, l’éducation des jeunes est aussi mise à mal avec un taux d’échec et d’abandon scolaires qui serait de 40 % supérieur à la moyenne nationale.

Contenu du projet

Dans un contexte où la cohabitation entre les différentes communautés de Cañada Real est parfois mise à rude épreuve, le programme de la fondation Red Deporte y Cooperación utilise le pouvoir du football et la méthodologie « football3 » pour encourager le dialogue dans la résolution des conflits. Le programme prévoit également des efforts particuliers en vue d’intégrer les filles. En formant des équipes mixtes composées de différentes communautés, l’organisation espagnole veut abattre les barrières et les préjugés qui divisent les habitants de Cañada Real. Pour assurer un plus grand impact dans la vie des bénéficiaires, Red Deporte y Cooperación propose également des activités sportives et ludiques ainsi que des ateliers éducatifs destinés à favoriser leur réinsertion scolaire ou professionnelle.

Objectifs

  • Établir une cohabitation sereine entre les différentes communautés vivant à Canãda Real
  • Favoriser l’intégration des filles grâce à la pratique du football
  • Accroître la confiance en soi des enfants bénéficiaires
  • Encourager les jeunes dans leur scolarité et/ou les aider en leur fournissant les outils nécessaires pour s’insérer dans le monde professionnel.

Résultats obtenus

  • Organiser 150 entraînements
  • Organiser 3 festivals de football réunissant 1500 jeunes originaires de Cañada Real
  • Proposer 30 ateliers éducatifs ayant pour thèmes l’éducation, la santé et l’employabilité
  • Favoriser les échanges en organisant des tournois à Cañada Real et dans le reste de l’Espagne
  • Former 10 entraîneurs, 10 arbitres et 3 coordinateurs pour la gestion du Cañada Club de Fútbol

 

Partenaire

Talent Group

Situation géographique et informations générales

Contexte

L’estime de soi et la confiance en soi sont fondamentales dans le développement personnel de l’enfant. Une bonne estime de soi aide l’enfant à exprimer et à faire ses choix avec confiance et sérénité, tout en augmentant sa créativité dans la vie quotidienne. Malheureusement, beaucoup d’enfants ne disposent pas des mêmes chances.

Contenu du projet et objectifs

Le développement personnel de l’enfant constitue le cœur du projet Talent Group. Créé par l’ancien footballeur international néerlandais Ruud van Nistelrooy, le projet s’inspire de son expérience personnelle pour encourager les enfants à aller au bout de leur rêve. Ruud van Nistelrooy explique avoir réussi à saisir les opportunités qui lui ont permis de mener sa carrière footballistique grâce aux encouragements constants de son entourage. L’objectif de ce projet est de transmettre le flambeau en formant des coaches qui encourageront les enfants à découvrir leurs talents et à les exprimer avec confiance et assurance.

Résultats attendus

Le projet bénéficie actuellement à 60 enfants d’écoles primaires âgés entre 9 et 12 ans, et propose une formation basée sur la vision de la Fondation Ruud Van Nistelrooy à 80 coaches, professeurs et autres personnes travaillant dans le domaine de l’enfance.

Partenaire

Global Peace Games

CONTEXTE

Peace Village est une association et une auberge située dans le petit village de Messines, en Belgique. Chaque année, l’auberge rassemble près de 20 000 jeunes en provenance du monde entier en leur proposant des activités sportives et éducatives, le tout dans un environnement chargé d’histoire. L’association Peace Village réinvestit par la suite l’argent récolté grâce à ses activités dans des projets qui contribuent à bâtir un monde de paix.

CONTENU DU PROJET

La Children’s Football Alliance est un groupe d’agences et d’organisations qui cherchent à protéger et à faire progresser les droits des enfants grâce au football. En 2014, inspirées par la Trêve de Noël qui eut lieu lors de la Première Guerre mondiale, Peace Village et la Children’s Football Alliance se sont associées pour mettre en place des programmes et organiser des événements à l’occasion de la commémoration du centenaire de la Grande Guerre. En mémoire des soldats britanniques et allemands qui décidèrent de cesser le feu le temps des fêtes de Noël pour partager un moment ensemble en jouant au football, le projet vise à construire un monde de paix. Dans le contexte actuel où la migration de masse est un enjeu important, le programme veut encourager la diversité et l’inclusion sociale grâce à des activités sportives et éducatives organisées lors de deux semaines, à l’occasion des Global Peaces Games en 2018 et 2019.

OBJECTIFS

L’objectif du projet est de rassembler des jeunes de tous les horizons, quelle que soit leur origine ethnique, culturelle ou religieuse, et de leur donner la possibilité de participer à des programmes axés sur le développement de compétences interpersonnelles et interculturelles, ainsi que d’acquérir des compétences de base pour la vie. En effet, le manque de désirs et d’empathie sont des problématiques qui affectent souvent de nombreux jeunes. Pour pallier ce manque, le projet soutient une identité commune par le biais du football et du sport en général. En créant un environnement positif dans lequel le jeu, le sport et l’histoire sont liés, les jeunes participants sont encouragés à exprimer leurs impressions et leurs opinions avec confiance et respect, notamment sur des thèmes liés aux conflits actuels.

Le football et le sport en général serviront en outre de tremplin pour former des ambassadeurs, notamment dans la gestion des conflits et dans la promotion de la paix. L’objectif du projet sera ensuite de propager les compétences et les connaissances acquises dans leur propre communauté.

RÉSULTATS ATTENDUS

  • Deux semaines d’événements auront lieu au cours de la Journée internationale de la paix, le 21 septembre 2018 et le 21 septembre 2019.
  • Le projet bénéficiera à 6000 jeunes.
  • 120 ambassadeurs seront formés.
  • Chaque activité sportive sera composée de groupes mixtes et de personnes avec et sans handicap.

PARTENAIRES

www.childrensfootballalliance.com

https://www.peacevillage.be/

http://www.endas.it/htm/ita/home.html

https://www.groepintro.be/nl/