Solidarité aveugle

Situation géographique et information générale

Contexte

Les portraits d’enfants non-voyants ou malvoyants réalisés par la photographe passionnée Catherine Cabrol à l’Institut des jeunes aveugles (IJA) de Bamako, une école destinée aux enfants non-voyants, ont été le point de départ du projet. Catherine Cabrol, également fondatrice de l’association Libre Vue (qui utilise la photographie comme un outil de solidarité), a voulu nouer avec ces jeunes filles et garçons une relation qui ait du sens et les aider en vendant ses clichés au profit d’un projet visant à leur faire découvrir le cécifoot.

Grâce à ses photos et au soutien de mécènes, Libre Vue a pu aménager un terrain – inauguré en octobre 2012 – conçu spécifiquement pour le cécifoot.

Le projet Solidarité Aveugle vise à promouvoir et à développer durablement le cécifoot au sein de l’IJA. Axé sur les besoins considérables de l’école, il entend améliorer la vie des jeunes non-voyants et malvoyants en se servant du football comme vecteur d’intégration et de développement. Dans les écoles ordinaires, il a aussi pour objectif de sensibiliser les autres enfants et de provoquer un changement des mentalités vis-à-vis du handicap et des différences. Le sport joue un rôle éducatif, véhicule des valeurs essentielles, combat l’exclusion, améliore le bien-être, et renforce l’estime de soi. A l’IJA, les enfants reçoivent un enseignement spécialisé, mais les conditions sont difficiles, les infrastructures étant

rudimentaires. Les équipements sportifs sont limités, et le terrain de football, inondé à la mousson, nécessite un entretien régulier.

 

Contenu du projet

En 2017, Libre Vue a obtenu un premier soutien de la fondation à la suite de l’appel à projet annuel. Cette contribution a permis la réalisation des objectifs suivant :

  • assurer la gestion du centre sportif et de ses activités ;
  • former les encadreurs et jeunes joueurs au cécifoot et leur dispenser un entraînement de premier ordre conforme aux standards internationaux ;
  • organiser la toute première coupe de cécifoot du Mali ; nous avions finalement organisé le 1er tournoi officiel à Bamako comme écrit dans le rapport intermédiaire
  • renforcer la sensibilisation aux déficiences visuelles chez les jeunes à Bamako ;
  • créer de nouvelles installations, notamment des douches et des vestiaires séparés pour les filles et les garçons. Ce projet de Maison-cécifoot a finalement démarré fin 2018 et se terminera en avril 2019. La partie de la subvention dédiée à ce projet a donc été utilisée en fin d’année dernière.
  • permettre la participation des jeunes de Libre Vue à la Coupe d’Afrique des Nations grâce à l’appui financier complémentaire à la campagne de crowdfunding de l’association
    • 120 jeunes âgés de 7 à 25 ans ont bénéficiés du projet dont 35 filles.
    • Quatre séances d’entraînement hebdomadaires ont été organisées.
    • Onze entraîneurs ont été formés par un coach et un joueur de l’équipe de France de cécifoot.
    • Une participation des 10 meilleurs jeunes à la CAN2017 au Cap-Vert avec une médaille d’argent qualificative pour le Championnat du monde de cécifoot 2018 en EspagneAu Championnat du monde de football pour aveugles (IBSA) qui s’est tenu à Madrid en juin 2018, l’équipe du Mali a pris la dixième place sur 16 nations participantes, une performance remarquable pour une première participation.Le 21 avril 2018, l’UEFA et l’Office des Nations Unies à Genève ont uni leurs forces pour organiser le Match pour la Solidarité. Les recettes du match et des enchères ont été intégralement reversées à des projets humanitaires et de développement sélectionnés par la Fondation UEFA pour l’enfance.Le projet Cécifoot à Bamako a été choisi pour bénéficier d’un deuxième soutien tiré de ces recettes. De nouvelles activités sont en cours de planification pour 2019 et 2020.

Objectifs

  • Démocratiser le cécifoot : entretien annuel du terrain et rénovation progressive des installations existantes ; renouvellement de l’équipement sportif (ballons sonores dont mini ballons de Youthorama (soutenu également par votre organisation dernièrement), bandeaux, maillots, protège-tibias, sacs, chaussures) ; et acquisition de matériel spécifique pour les filles (brassières de sport).
  • Favoriser la haute performances: appui d’un coach expert pour la préparation des compétitions, accompagnement par des thérapeutes ; acquisition de matériel spécial (tapis de course, vélo d’intérieur et matériel de street workout) ; formation des arbitres et des guides ; et développement des compétences des entraîneurs.
  • Aménager le bâtiment dédié au cécifoot avec un financement partiel de la Fondation (inauguration au printemps 2019) : mobilier pour les vestiaires et les bureaux des éducateurs ; et technologies d’autonomie énergétique (panneaux solaires pour chauffer l’eau des douches et alimenter le bâtiment en électricité).
  • Encourager les filles : lancement d’un projet artistique alliant la photographie et un concours de poésie pour aider les filles déficientes visuelles à se surpasser ; organisation d’un événement à Bamako à l’Institut français ; et publication d’un livret explicatif.
  • Promouvoir l’intégration économique et sociale : aide pour l’habillement et la mobilité (cannes blanches, participation financière au transport) ; travail de sensibilisation dans les écoles ; soutien académique (papier braille, ordinateurs portables braille pour les enfants plus âgés) ; et création d’une cellule d’insertion professionnelle par le biais d’entreprises de Bamako.

 

Résultats attendus

  • 120 jeunes non et malvoyants bénéficiant d’une animation cécifoot et d’un nouveau bâtiment intégrant des vestiaires et des douches
  • 20 jeunes accompagnés vers le haut-niveau avec un encadrement renforcé
  • 12 jeunes bénéficiant de l’appui d’un chef de projet dédié à leur insertion professionnelle
  • 120 jeunes bénéficiant d’une aide d’existence
  • 16 jeunes filles engagées dans un projet artistique

Partenaire

Nous souhaitons la bienvenue aux jeunes réfugiés

Situation géographique et informations générales

Contexte

Le Royal Europa 90 Kraainem Football Club est un club amateur basé dans la banlieue est de Bruxelles. Comptant 350 jeunes joueurs de 42 nationalités différentes, il se distingue comme un véritable modèle de diversité culturelle. Cette diversité est présente à tous les niveaux, qu’il s’agisse des enfants, des managers, des entraîneurs ou des bénévoles, et le Kraainem FC a su mettre la mettre à profit.

Le club a toujours eu une démarche proactive dans ses efforts visant à promouvoir l’intégration sociale, fort de sa conviction que le football est bien plus qu’un jeu. En tant qu’organisation sportive de base, il estime qu’il a un rôle important à jouer pour transmettre à ses jeunes joueurs les valeurs sociales et sociétales du sport, afin de les aider à devenir non seulement de meilleurs footballeurs, mais aussi de meilleurs citoyens.

Suite à la crise migratoire de 2015, le club a décidé de devenir un exemple d’intégration sociale proactive en adaptant ses activités quotidiennes afin d’impliquer de jeunes réfugiés dans la vie du club. Il propose des entraînements de football, des cours de langue et plusieurs autres activités, et son travail avec les jeunes réfugiés est devenu un pilier central de la vie du club.

Le projet cible spécifiquement les mineurs non accompagnés qui demandent l’asile en Belgique. Étant donné que ces enfants viennent de régions dévastées par la guerre ou en proie à une grande instabilité, ils resteront probablement en Belgique. Ils se retrouvent ainsi dans un nouvel environnement, avec un mode de vie complètement différent, mais manquent des connaissances culturelles ou linguistiques nécessaires pour s’intégrer. Il faut donc non seulement les accueillir, mais aussi leur donner les outils nécessaires pour s’intégrer avec succès dans la société belge et la vie professionnelle.

Contenu du projet

Chaque semaine, le club accueille environ 30 réfugiés non accompagnés âgés de 10 à 18 ans dans le cadre d’un accord de partenariat conclu entre le Kraainem FC et FEDASIL (l’agence gouvernementale en charge de l’accueil des demandeurs d’asile). Trois fois par semaine, un groupe de six à dix enfants d’un centre d’hébergement local est conduit au club pour y passer l’après-midi. Les jeunes prennent part à la vie du club, s’entraînent avec un entraîneur qualifié et assistent à des séances d’enseignement, par exemple des cours de français et de néerlandais. Ils bénéficient aussi gratuitement d’équipements et de déjeuners à la cafétéria du club.

L’initiative a rencontré un immense succès auprès du club, des centres d’accueil et, surtout, des jeunes réfugiés eux-mêmes. Les médias locaux, nationaux et européens ont régulièrement traité le projet du Kraainem FC. Ces échos positifs ont encouragé le club à aller plus loin, non seulement en consolidant ses propres activités, mais aussi en menant un travail de sensibilisation et de soutien auprès d’autres clubs belges qui souhaitaient lui emboîter le pas.

Objectifs

  • Inviter chaque semaine 30 mineurs non accompagnés âgés de 10 à 18 ans à se joindre aux activités du club.
  • Encourager d’autres clubs et centres d’accueil de réfugiés à lancer des projets similaires, en collaboration avec l’Union Royale Belge des Sociétés de Football Association (URBSFA).
  • Partager des expériences avec d’autres clubs belges travaillant avec des réfugiés.
  • Organiser des stages de football sur une semaine pendant les vacances scolaires pour les joueurs du club et des réfugiés. Les matinées seront consacrées aux séances d’entraînement et les après-midis à des excursions et à des échanges culturels.

Résultats attendus

Le Kraainem FC met en œuvre ce projet depuis quatre ans. À la fin de la saison 2018/19, plus de 2000 réfugiés et demandeurs d’asile auront été accueillis au club. Certains d’entre eux ne viennent que quelques fois avant d’être transférés vers un autre centre d’accueil où ils poursuivront leur processus d’intégration. D’autres peuvent participer régulièrement et devenir des membres à part entière, ce qui leur permet de disputer des matches de compétition le week-end. L’objectif est de compter chaque année 20 réfugiés parmi les membres du club.

Ce projet a permis au club de s’imposer dans le paysage du football belge. En collaboration avec l’URBSFA, le modèle du Kraainem FC a été diffusé dans l’ensemble du pays et a inspiré d’autres clubs de football. À l’heure actuelle, plus de 40 clubs belges ont lancé des initiatives similaires et se sont joints à un réseau national lancé par l’URBSFA. Le Kraainem FC entend continuer à inspirer d’autres clubs en exportant son modèle à l’étranger et en créant un réseau européen. Il s’efforce également de se rapprocher d’autres fédérations sportives en Belgique, car le football n’est pas le seul sport qui rassemble les gens.

Il est difficile de faire la différence si l’on est seul. Toutefois, en unissant ses forces à celles d’autres initiatives de la société civile, le Kraainem FC peut espérer avoir un impact sur l’avenir des demandeurs d’asile en Belgique. Grâce à ses sessions quotidiennes, le club aspire à améliorer l’existence des participants, qui ont fui la misère, la guerre civile et les persécutions et espèrent commencer un nouveau chapitre de leur vie.

Partenaire

Logo Kraainem

Active Lives (Vies actives)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement England
Date de début 01.02.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 1 156 610
Investissement de la Fondation EUR 50 000
Identifiant du projet EUR-2018347 - 2019729
Partenaires Newcastle United Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Quelles que soient leurs différences, tous les enfants ont le droit de jouer et de bénéficier des meilleures conditions pour rester en forme et en bonne santé. Malheureusement, la réalité de nombreux enfants en situation de handicap est tout autre, en particulier dans les régions défavorisées. En Angleterre, les situations de handicap sont plus répandues dans le nord du pays : selon une étude menée par le Département du travail et des retraites en 2015/16, 25 % des habitants du nord-est étaient en situation de handicap, contre seulement 14 % à Londres.[1] La Fondation Newcastle United souhaite utiliser le pouvoir du football pour surmonter les obstacles et s’assurer que les enfants défavorisés et en situation de handicap ne soient pas laissés de côté, mais aient la chance de pratiquer de nombreux sports, d’apprendre, de rester en bonne santé et de s’amuser.

[1] Family Resources Survey 2015/16 (Étude sur les ressources familiales 2015/16) du Département du travail et des retraites

Contenu du projet

Le but est de constituer un centre régional de haut niveau pour le handisport, où toutes les personnes concernées, quels que soient leur handicap et leur âge, pourront pratiquer un sport et s’exercer sans limites dans le cadre d’un programme d’activités novateur réalisé dans des installations intérieures d’excellente qualité. Ce centre encouragera non seulement des modes de vie actifs et le plaisir de pratiquer un sport pendant les loisirs, en plus des bénéfices qui y sont associés en matière de santé et de bien-être, mais créera aussi des vocations et soutiendra le développement des champions paralympiques de demain. Un large programme de sessions de football pour tous types de handicap et des sessions spécifiques selon les handicaps seront proposés sous un même toit dans ce tout nouveau centre, qui sera accessible aux personnes et familles concernées du nord-est de l’Angleterre et les encouragera à adopter et à conserver un mode de vie actif.

Objectifs

Le projet veut donner aux enfants en situation de handicap l’opportunité d’améliorer leur condition physique, leur mobilité et leur équilibre. Le football et les autres activités physiques serviront également d’outils pour aider les participants à améliorer leur confiance en eux, à se faire des amis et à atteindre leurs objectifs personnels sur le terrain et dans la vie.

 

 

Activités du projet

Le nouveau centre hébergera les activités hebdomadaires de nombreux clubs et équipes pour des enfants en situation de handicap dans les disciplines suivantes :

  • DSActive (sport pour personnes atteintes du syndrome de Down)
  • Football pour personnes atteintes de déficience visuelle
  • Football pour sourds et malentendants
  • Football pour paralytiques cérébraux
  • Football pour amputés
  • Football en marchant
  • Football en déambulateur
  • Sessions pour tous types de handicap
  • Foot-fauteuil
  • Sports sensoriels

Le centre pourra accueillir régulièrement des matches de football handisport et des compétitions avec d’autres équipes et groupes venant de tout le Royaume-Uni. Des événements phares de handisport pourront ainsi se dérouler dans la ville. En outre, ce centre deviendra un pôle communautaire dynamique les jours de match en offrant l’occasion de vivre cette expérience aux supporters en situation de handicap et en hébergeant l’Association des supporters en situation de handicap.

Tous les utilisateurs du centre pourront accéder à une large palette de programmes proposés par la Fondation Newcastle United, ayant trait notamment au développement personnel, à l’éducation, à l’employabilité, à la santé et au bien-être. Le centre sera également accessible aux écoles et aux organisations communautaires qui soutiennent les personnes défavorisées et en situation de handicap.

Résultats attendus

  • Accueillir chaque semaine dix clubs de football handisport pendant 36 semaines par année
  • Travailler avec 40 écoles pour enfants ayant des besoins éducatifs particuliers
  • Travailler avec 35 organisations régionales de soutien aux personnes en situation de handicap
  • Organiser 15 festivals, tournois et compétitions pour 1000 personnes en situation de handicap
  • Offrir un programme complet de formation et de développement professionnel continu à 100 entraîneurs de footballeurs et d’athlètes handisport
  • Recruter 50 jeunes adultes en situation de handicap pour un programme de développement personnel

Partenaire

Children on the Move Uganda (enfants déplacés en Ouganda)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Moyo, Uganda
Date de début 01.01.2019
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 296 592
Investissement de la Fondation EUR 140 000
Identifiant du projet AFR2018161
Partenaires Swiss Academy for Development (SAD), Community Psychosocial Support Organisation (CPSO, local partner)
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Le conflit qui fait rage au Soudan du Sud a poussé près de 800 000 personnes à fuir en Ouganda, où les Sud-Soudanais constituent le plus grand groupe de réfugiés[1]. Coupés de leurs racines par la guerre, de nombreux réfugiés souffrent de graves troubles mentaux. Les victimes de traumatismes sont toutefois rarement prises en charge, la priorité en matière d’accueil étant donnée aux besoins de base immédiats. En plus des troubles mentaux, l’UNICEF a récemment fait savoir que, dans les camps de réfugiés en Ouganda, plus de 4400 enfants et 2706 femmes enceintes vivaient avec le VIH[2]. Il ne s’agit là que des cas déclarés, si bien que les chiffres réels pourraient être plus élevés encore. Il est donc vital de donner aux réfugiés des informations exactes sur la maladie.

Aux enjeux sanitaires s’ajoutent des tensions et des conflits entre les réfugiés et les communautés d’accueil, qui exacerbent les difficultés auxquelles font face les réfugiés.

[1] HCR : https://data2.unhcr.org/en/situations/southsudan

[2] UNICEF Uganda CO Humanitarian Annual Situation Report 2018 (rapport 2018 de l’UNICEF sur la situation humanitaire en Ouganda, en anglais) : https://www.unicef.org/appeals/files/UNICEF_UGANDA_CO_Humanitarian_Annual_Situation_Report___January_to_December_2018.pdf

Contenu du projet

D’après le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), 65 % des réfugiés sud-soudanais ont moins de 18 ans[1]. Dans ce contexte, la Swiss Academy for Development (SAD), en collaboration avec la Community Psychosocial Support Organisation (CPSO), entend aider les jeunes réfugiés du district de Moyo à faire face aux traumatismes et au stress en renforçant leur résilience et leur confiance en eux et en promouvant le soutien entre pairs à travers le sport et des activités psychosociales basées sur le jeu. Un programme sur 24 mois en groupes supervisés mêlant sport (y compris des sports d’équipe sans notion de compétition) et activités ludiques sera déployé pour leur permettre de surmonter leur stress et leur anxiété, pour développer la cohésion sociale et la confiance réciproque, et pour leur enseigner des compétences de base. Les cours visant à transmettre ces compétences comprendront une sensibilisation au VIH/SIDA ainsi qu’un volet environnemental, qui insistera sur la nécessité de maintenir la propreté dans les camps.

[1] HCR : https://data2.unhcr.org/en/situations/southsudan

Objectifs

  • Venir en aide aux jeunes réfugiés sud-soudanais les plus vulnérables vivant dans les camps du district de Moyo.
  • Proposer des programmes sportifs et ludiques réguliers, conçus pour aider les enfants et les jeunes à acquérir des compétences de base et à accroître leur résilience et pour favoriser la cohésion sociale entre les réfugiés et les populations locales.
  • Améliorer la résilience des jeunes réfugiés et leur donner des moyens de subsistance.
  • Réduire les effets psychosociaux négatifs des traumatismes liés à la guerre sur les enfants et les jeunes sud-soudanais déplacés.

Activités du project

Les séances sportives et ludiques reposeront sur le programme d’acquisition de compétences de base visant à surmonter les traumatismes et à gérer le stress (Life Skills for Overcoming Trauma and Coping with Stress Curriculum), lequel a été élaboré conjointement par la SAD et la CPSO et fait l’objet d’adaptations constantes. Présentée dans un format convivial et assortie d’objectifs clairs pour chaque séance, la documentation du programme contient des instructions précises pour chaque activité et des aides didactiques adaptablées aux spécificités d’un camp de réfugiés. Chaque séance sera suivie d’une activité pédagogique sur des sujets en accord avec le groupe d’âge des participants, parmi lesquels la consommation excessive d’alcool et de drogues, le mariage et la grossesse précoces, la prévention du VIH/SIDA, la sensibilisation psychosociale, l’hygiène et les relations saines.

Par ailleurs, le projet Children on the Move Uganda fournira des bases théoriques pour l’organisation de programmes sportifs créés spécialement pour les victimes de traumatismes.

Sous la supervision de spécialistes, des sports d’équipe (en particulier le football) et des jeux autour des compétences de base seront utilisés comme supports pour rassembler des enfants et des jeunes issus de milieux sociaux différents dans un cadre détendu et agréable où ils pourront partager leurs émotions – de manière verbale ou non verbale – et oublier un instant leurs peines et leurs souffrances. Dans le même temps, les activités sportives et ludiques renforceront les liens sociaux entre réfugiés et membres des communautés locales, et offriront un cadre rassurant et positif pour apprendre à gérer des émotions difficiles comme la peur et la frustration.

Le projet inclura des discussions de groupe et des ateliers destinés à sensibiliser les réfugiés aux problèmes de santé mentale pouvant résulter des événements traumatisants qu’ils ont vécus avant, pendant et après leur déplacement, et à leur permettre de les comprendre. Les participants se familiariseront avec un éventail de stratégies d’adaptation et de réaction.

Des séances de discussion aideront en outre les conseillers psychosociaux de la CPSO à détecter les troubles psychologiques plus graves ainsi que les problèmes liés à la dynamique familiale nécessitant un suivi individuel, familial ou de groupe, ou l’intervention de services de santé mentale spécialisés.

Résultats attendus

  • Au cours de la phase 1, la CPSO travaille dans huit des quinze camps du district de Moyo accueillant des réfugiés sud-soudanais. Dans la phase 2, elle prévoit d’étendre ses activités à deux autres camps et d’ouvrir deux nouveaux espaces sécurisés et cinq aires de jeux satellites. En tout, dix espaces sécurisés et dix aires de jeux satellites verront le jour dans les dix camps. Des séances hebdomadaires de sport et de jeux seront organisées pour les enfants et les jeunes, sous la supervision de 20 entraîneurs. Cinq entraîneurs supplémentaires seront recrutés. Les séances auront lieu à un horaire susceptible de convenir au plus grand nombre (fin d’après-midi) et dureront deux heures.
  • L’organisation d’activités sportives et ludiques dans un contexte psychosocial complexe ne saurait se faire sans une équipe d’encadrement efficace. La SAD et la CPSO formeront par conséquent les entraîneurs existants et les nouvelles recrues à la mise sur pied d’activités sportives et ludiques adaptées aux traumatismes subis, et à l’utilisation du sport, du jeu, du théâtre, du chant et des contes pour engager le dialogue sur la gestion des traumatismes et du stress quotidien.
  • Les séances hebdomadaires de sport et de jeux seront suivies d’activités pédagogiques ciblant les enfants, les jeunes et les femmes, et portant sur des thèmes liés au traumatisme, au syndrome de stress post-traumatique (SSPT) et aux stratégies d’adaptation. Les participants apprendront à reconnaître les signes d’un traumatisme et d’un SSPT et se familiariseront avec les stratégies d’adaptation.
  • Des séances thématiques sur la santé (VIH/SIDA), la construction de la paix et la résolution des conflits seront mises sur pied à l’intention des enfants, des jeunes, des femmes et des hommes. Elles permettront de renforcer leur bien-être général et, surtout, leur résilience et leur capacité d’adaptation.
  • Des séances de conseil individuelles, familiales et de groupe seront mises en place pour soutenir les enfants, les jeunes, les hommes et les femmes et leur offrir un cadre rassurant où exprimer leurs craintes et leurs problèmes psychosociaux. Les participants à ces séances étofferont leurs réseaux de soutien, amélioreront leurs aptitudes de communication et trouveront un lieu sûr pour aborder des problématiques délicates.
  • Dix cliniques mobiles (une par camp) seront équipées et se tiendront prêtes à apporter une assistance médicale aux réfugiés présentant des troubles mentaux graves. Les patients qui montreront des signes inquiétants lors des activités sportives et ludiques ou des séances de conseil seront aiguillés vers ces cliniques.
  • Dix groupes d’épargne et de prêts seront par ailleurs créés pour donner aux jeunes la possibilité de monter une activité lucrative.
  • Des formations techniques (création d’entreprise et agriculture) seront dispensées à au moins dix groupes de jeunes, de femmes et d’hommes dans chaque camp pour les aider à créer une activité lucrative.
  • Un capital de départ sera fourni pour aider des jeunes, des femmes et des hommes à démarrer une activité lucrative sur la base de la formation qu’ils auront reçue.

Partenair

BOPHELO KE KGWELE –“Le jeu, la vie !”

Situation géographique et information générale

Contexte

En Afrique du Sud, l’éducation physique a été supprimée des programmes scolaires en 1994, puis réintroduite, grâce notamment à la Coupe du monde de Football de 2010. La pratique sportive est cependant négligée dans les townships en général, et à Mamelodi en particulier. Il existe peu de terrains de sport et d’espaces de jeu pour pratiquer une activité physique. Seules les écoles ayant les moyens financiers et les infrastructures suffisantes peuvent donc maintenir de tels cours, pourtant essentiels au développement de l’enfant.

Contenu du projet

Le projet BOPHELO KE KGWELE (Le jeu, la vie !) propose un programme s’articulant autour de trois axes : soutien scolaire, sport et développement des compétences de vie. Au travers d’activités extrascolaires proposant des sessions alliant sport et éducation, ce projet vise notamment à fournir aux enfants les outils nécessaires pour se construire et à réduire les comportements à risque. Le projet prévoit d’utiliser le football (entre autres sports) pour favoriser la cohésion et le développement et sensibiliser les enfants à des thèmes tels que la criminalité, la santé, le VIH/SIDA, l’estime de soi et les comportements à risque (violence, alcool, drogue, gangs, rapports sexuels précoces et non protégés, grossesses précoces). Ces activités, qui sont encadrées par six jeunes coaches locaux, ont principalement lieu sur le terrain public Rethabile Sports Ground (RSG), mais également dans les écoles partenaires du projet.

Pour mener à bien le projet BOPHELO KE KGWELE (Le jeu, la vie !), IMBEWU travaille en partenariat avec Altus Sport (une association locale active dans l’éducation des jeunes par le biais d’activités sportives depuis près de 20 ans) et avec quatre écoles primaire partenaires dans lesquelles les sessions d’appui scolaire « Read & Write » (lecture et écriture) ont lieu. Ces séances, qui sont destinées aux enfants des classes de niveau 1 à 4, se déroulent en présence des enseignants, et les « Youth Leaders » peuvent eux aussi intervenir concernant les progrès ou les problèmes rencontrés par les enfants. En outre, de nombreux enfants du township de Mamelodi souffrant de malnutrition, le projet a introduit dans ses objectifs un volet nutritionnel dans le cadre duquel un fruit est distribué tous les jours à chaque enfant du programme (sauf le vendredi, où le nombre d’enfants participant est imprévisible).

Objectifs

L’objectif principal est d’utiliser les activités éducatives et sportives afin d’améliorer les possibilités offertes aux enfants des townships et de les aider à devenir eux-mêmes des acteurs du changement au sein de leur communauté.

  • Augmenter le bien-être physique et mental des jeunes : le sport fait découvrir un mode de vie sain aux enfants et aux jeunes, un mode de vie accompagné tout au long du programme par des sessions de développement personnel, explicitant les enseignements intuitifs du sport.
  • Soutenir l’éducation générale des enfants grâce à des sessions « Let’s Read » : en permettant aux participants les plus jeunes (de 6 à 8 ans) d’apprendre à lire et à écrire en anglais, dans un contexte stimulant.
  • Sensibiliser et informer à propos du VIH/SIDA : la prévention et le traitement du VIH/SIDA représentent une des thématiques les plus abordées lors des séances, car les populations défavorisées et les enfants des townships sont confrontés à cette pandémie dès leur plus jeune âge.

Activité du projet

Sessions sportives « Let’s Move »

Quatre fois par semaine, les enfants bénéficiaires du projet découvrent, par le biais de ce programme, un large éventail de sports, et ce tout au long de l’année. Le projet offre aussi aux enfants non inscrits l’opportunité de participer au programme tous les vendredis, lors de journées portes ouvertes appelées Fun Fridays. A cette occasion, des matchs et des tournois sportifs y sont organisés.

Sessions « Life Skills »

Les sessions « Life Skills » (compétences de vie) allient informations sociales et prévention santé au travers d’un moyen ludique et interactif : le jeu. Elles débutent par un premier jeu axé sur une compétence de vie spécifique. Ce jeu est suivi d’une discussion sur la thématique choisie. Puis les enfants effectuent une activité liée au thème et, à la fin de la session, un dernier jeu reprend le sport et la compétence de vie enseignés pour résumer la session. Des thématiques sociales et sanitaires telles que le VIH/SIDA, l’environnement, les droits et les responsabilités, la criminalité et l’égalité des sexes sont abordées lors de ces sessions. Pour les plus âgés, des questions plus sensibles sont abordées, qui touchent à la santé sexuelle et reproductive ou aux problèmes de drogue et d’addictions diverses.

Appui scolaire

Au travers de son programme « Let’s Read », le projet BOPHELO KE KGWELE offre à des enfants âgés de 6 à 8 ans un soutien à la lecture et à l’écriture en anglais.

Camps et autres activités durant les week-ends et les vacances

Afin de sortir les enfants de la dure réalité de leur township, des camps sont organisés une fois par année durant lesquels les enfants peuvent s’évader, découvrir la nature, échanger avec leurs pairs et acquérir le sens des responsabilités au moyen de tâches de cuisine, de nettoyage et de rangement. Ces camps permettent également aux coaches d’évaluer les capacités de leadership des enfants.

Formation et rencontres mensuelles pour les six jeunes coaches

Un atelier de formation réunissant tous les coaches impliqués dans les projets menés par Altus Sport est organisé, avec l’objectif de proposer des espaces d’échange et de dialogue entre les jeunes leaders et de leur offrir des modules de formations pour les aider dans leur recherche d’un emploi.

Résultats attendus

Objectif spécifique A :

Les enfants et les jeunes participant au programme BOPHELO KE KGWELE améliorent leur bien-être psychosocial et leur éducation globale.

Résultats attendus A :

A.1         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leurs compétences sociales et présentent un meilleur comportement.

A.2         Les enfants et les jeunes qui participent au projet renforcent leurs compétences personnelles et se développent dans différents domaines tels que le leadership, la fixation d’objectifs, le sens des responsabilités, etc.

A.3         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leur anglais et leur sens critique.

A.4         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leurs performances sportives et leur santé.

Objectif spécifique B :

Par la construction de partenariats, le partenaire local (Altus Sport) se renforce institutionnellement afin de gagner en durabilité et en autonomie dans le contexte local et international.

Résultats attendus B :

B.1          Les partenaires locaux (les écoles primaires, la municipalité de Tshwane et les parents) sont impliqués dans le projet ; ils participent à sa durabilité et à son succès.

B.2          Les leçons tirées de l’expérience au sein de l’organisation partenaire sont utilisées pour améliorer la qualité du projet.

Partenaires

IMBEWU, Altus Sport, Pula Difate, Zakhele, Balebogeng and Mononong primary schools, University of Pretoria

Offrir aux jeunes et à la paix de bonnes chances sur le terrain et en dehors

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Kenya
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 134 400
Investissement de la Fondation EUR 114 000
Identifiant du projet AFR - 2018289
Partenaires Mathare Youth Sports Association (MYSA), streetfootballworld, East Africa Cup, Laureus Sports for Good Foundation, Noracta
Catégories Développement personnel

Contexte

Le quartier de Mathare est l’un des plus grands et des plus pauvres bidonvilles d’Afrique. Il abrite environ 500 000 personnes, adultes et enfants. Plus de 70 % de ses habitants sont des mères célibataires et leurs enfants, dont les pères sont décédés ou ont abandonné leur famille. L’une des difficultés qui se posent dans la mise en place de projets d’aide à Mathare et dans d’autres bidonvilles est le manque d’études et de données factuelles. Lorsque les Nations Unies recueillent des statistiques, seules deux catégories – urbaines et rurales – sont utilisées. Les bidonvilles et leurs populations urbaines pauvres sont dissimulés dans les statistiques urbaines ; comme ces quartiers forment une partie cachée de la ville, peu de visiteurs les voient. Pourtant, à Nairobi comme dans d’autres grandes villes d’Afrique, plus de la moitié de la population vit dans des bidonvilles marqués par des taux très élevés de chômage, de criminalité et d’analphabétisme.

Contenu du projet

Le quartier de Mathare est l’un des plus grands et des plus pauvres bidonvilles d’Afrique. Il abrite environ 500 000 personnes, adultes et enfants. Plus de 70 % de ses habitants sont des mères célibataires et leurs enfants, dont les pères sont décédés ou ont abandonné leur famille. L’une des difficultés qui se posent dans la mise en place de projets d’aide à Mathare et dans d’autres bidonvilles est le manque d’études et de données factuelles. Lorsque les Nations Unies recueillent des statistiques, seules deux catégories – urbaines et rurales – sont utilisées. Les bidonvilles et leurs populations urbaines pauvres sont dissimulés dans les statistiques urbaines ; comme ces quartiers forment une partie cachée de la ville, peu de visiteurs les voient. Pourtant, à Nairobi comme dans d’autres grandes villes d’Afrique, plus de la moitié de la population vit dans des bidonvilles marqués par des taux très élevés de chômage, de criminalité et d’analphabétisme.

Situation sanitaire

Mathare et les bidonvilles avoisinants sont densément peuplés. Un peu partout, on y trouve des ordures abandonnées, des déchets humains et des systèmes de drainage obstrués. En conséquence, les maladies chroniques telles que la malaria, le choléra, la tuberculose et la dysenterie se propagent facilement et les épidémies font des ravages parmi les habitants des bidonvilles.

La maladie et la mort sont au cœur des préoccupations de celles et ceux qui travaillent pour soutenir Mathare. Les habitants n’ont pas les moyens d’accéder aux traitements appropriés car les services sanitaires à disposition sont limités. L’eau est également une problématique majeure dans les bidonvilles de Mathare et des quartiers avoisinants. L’eau propre, vendue en bidons de 10 à 20 litres, est trop chère pour certains. L’utilisation d’eau sale est à l’origine d’infections et de maladies.

Populations vulnérables

À Mathare et dans les quartiers environnants, les jeunes adultes et les enfants de moins de 18 ans sont les plus exposés au risque de contamination par le VIH/SIDA ou de problèmes liés à la criminalité, à la drogue ou à l’alcool. En cause notamment, le manque d’éducation, le manque de possibilités de générer des revenus, ou encore des normes culturelles et des pratiques qui limitent leurs occasions de bénéficier du développement social et économique. L’abus d’alcool a également contribué de manière significative à la hausse du nombre de jeunes ayant des relations sexuelles non protégées, qui ont par conséquent fait augmenter le nombre d’infections sexuellement transmissibles.

Objectifs

  • Encourager la promotion de la paix en augmentant la participation des jeunes dans le sport.
  • Produire des administrateurs sportifs et des leaders efficaces grâce à des cours de formation.
  • Créer des partenariats avec des écoles, des collèges et d’autres établissements locaux et internationaux.
  • Créer des possibilités d’apprentissage pour les joueurs grâce à des programmes d’échanges locaux et internationaux et sensibiliser la communauté aux questions en lien avec le handicap.
  • Veiller à ce que les membres de la communauté vivant à Mathare et dans les bidonvilles avoisinants soient conscients de l’importance de la protection de l’environnement et contribuent à la lutte contre le changement climatique.
  • Améliorer la qualité des terrains de jeu locaux afin de réduire les blessures survenant lors des activités de la MYSA.
  • Documenter l’ensemble des activités de la MYSA, concevoir et publier des brochures, des newsletters et un rapport annuel de l’organisation.

Activités du projet

  • Enregistrement d’équipes et de membres, chez lesquels un esprit de compréhension mutuelle et d’amitié est cultivé.
  • Élection au moyen d’un processus démocratique de 144 leaders qui peuvent coordonner les championnats dans les seize zones.
  • Engagement des jeunes dans les championnats de football et sensibilisation à la protection de l’environnement ; mise à disposition d’espaces sûrs pour échanger entre eux et favoriser la paix dans leur communauté.
  • Apprentissage de compétences footballistiques et de vie aux jeunes leaders coordonnant les championnats, et développement de leurs capacités dans différents domaines, notamment la photographie, l’entraînement et l’arbitrage.
  • Réunir les jeunes les plus performants des seize zones pour partager leurs meilleures pratiques, mais aussi leur permettre de nouer des liens et d’apprendre les uns des autres.
  • Les équipes et les joueurs se verront attribuer des points pour la réalisation en bonne et due forme d’une activité programmée de service communautaire (par exemple, la remise en service du réseau d’assainissement, la remise à niveau des terrains de jeu, la tonte de gazon ou la plantation d’arbres).

Résultats attendus

  • Enregistrement de 1850 équipes et de plus de 26 900 membres.
  • Plus de 10 000 matches disputés et production de tous les rapports statistiques.
  • Élection de responsables dans les comités de championnats et les conseils dédiés au sport, au service communautaire et à l’exécutif.
  • 72 séances des conseils dédiés au sport, au service communautaire et à l’exécutif.
  • Championnat de la MYSA et festival de cinéma annuels.
  • Recrutement de 22 personnes pour la mise en œuvre des activités du projet.
  • 32 activités de nettoyage, construction d’une pépinière et plantation de plus de 600 arbres.
  • Développement et réparation de deux terrains de jeu par mois.
  • Transport des équipements de nettoyage pour les 32 activités programmées de service communautaire.
  • Sensibilisation à la protection de l’environnement dans les seize zones de la MYSA.
  • Traitement de toutes les blessures survenues dans le cadre des activités liées aux ligues sportives.
  • Établissement de quatre nouveaux partenariats pour soutenir les activités.
  • Organisation de 24 activités, soit deux par mois, pour les enfants en situation de handicap.
  • Deux sorties pédagogiques locales et une internationale pour des enfants en situation de handicap.
  • Achat de fournitures de bureau, d’équipements et de matériel sportifs et de communication.
  • Formation de 72 membres et jeunes leaders aux questions environnementales, au cinéma et à la photographie.
  • Organisation de quatre séances d’information à l’intention des médias et d’une conférence de presse.
  • Organisation de deux tournois locaux, d’un tournoi international et d’un programme d’échanges.
  • Présentation à la Fondation UEFA pour l’enfance d’un rapport après six mois (rapport intermédiaire) et à la fin de l’année (rapport final).

Partenaire

Écoles de fun football (« Open Fun Football Schools », OFFS) : jouer pour la paix

Situation géographique et informations générales

Closed
Emplacement South Sudan
Date de début 01.12.2018
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 300 000
Investissement de la Fondation EUR 250 000
Identifiant du projet 2019722
Partenaires Association danoise de projets interculturels (Cross Culture Project Association, CCPA), Fédération de football du Soudan du Sud et Initiative Nasvick
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Après 42 ans de guerre civile et de conflits locaux intermittents, la situation au Soudan du Sud reste fragile. En 2018, les conflits avaient déjà entraîné la mort de près de 400 000 personnes et le déplacement de millions d’individus. Depuis 2014, le Soudan du Sud connaît l’une des plus graves crises des réfugiés au niveau mondial. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU, 1,9 million de personnes ont été contraintes d’abandonner leur foyer. Le pays fait donc face à des enjeux humanitaires de taille. En conséquence, une grande partie de la population ne bénéficie d’aucune protection de ses droits humains et dépend de l'aide humanitaire. Par ailleurs, la guerre a traumatisé de nombreux enfants du pays, qui n’ont ni accès à l’école, ni la possibilité de participer à des activités ludiques et sûres.

Contenu du projet

L’Association danoise de projets interculturels (CCPA) collabore avec la Fédération de football du Soudan du Sud afin d’offrir aux enfants traumatisés par la guerre et les conflits l’accès à des activités footballistiques et de contribuer ainsi à la paix et à la réconciliation entre différents groupes ethniques. En décembre 2018, la CCPA a mené une petite étude de base en collaboration avec la Fédération de football du Soudan du Sud qui a révélé que, dans la région de Torit, seulement 67 garçons et 48 filles âgés de 6 à 15 ans jouaient au football au sein d’un club officiel et qu’à Djouba, seules 71 équipes juniors pour les moins de 17 ans et 12 équipes féminines étaient inscrites auprès de la Fédération (ce qui correspond à moins de 1500 personnes).

Quelque 3600 enfants participent actuellement à des activités hebdomadaires du programme Écoles de fun football, organisées par la CCPA. Ce programme offre un environnement chaleureux, joyeux et non violent à des enfants issus de différents milieux pour qu’ils jouent ensemble, ainsi qu’une plateforme d’éducation informelle pour développer d’autres compétences de vie chez les enfants et les jeunes.

Le projet met l’accent sur la réinsertion des enfants en décrochage scolaire et de ceux – très nombreux – qui ont été déplacés et qui rentrent chez eux des années plus tard. Les activités sont essentiellement dirigées par de jeunes leaders ainsi que par de jeunes entraîneurs et entraîneurs assistants bénévoles.

 

(Remarque : La pandémie de COVID-19 a évidemment des répercussions sur ce programme. Le nombre de personnes contaminées par le COVID-19 au Soudan du Sud augmente tous les jours. Les écoles sont fermées. Les enfants restent à la maison. Leurs déplacements sont limités, et il leur est interdit de se réunir en grands groupes et de jouer au football avec leurs amis.

Cependant, imposer un confinement au Soudan du Sud est un véritable défi, car il s’agit d’un des pays les plus pauvres du monde, et les ménages ont besoin de gagner un revenu quotidien pour subvenir à leurs besoins (nourriture et autres). Les individus sont donc forcés de se déplacer dans les villes et de se rendre dans des lieux comme le marché ou les stations de taxi, ce qui entraîne un risque élevé de propagation du virus. En outre, les familles les plus pauvres, les enfants orphelins et les enfants des rues n’ont accès ni aux informations concernant la propagation, ni à des conditions sanitaires adéquates.

Pour ces raisons, le programme Écoles de fun football a été suspendu. Ses 200 jeunes entraîneurs de football bénévoles apportent leur soutien aux autorités sanitaires du pays, notamment en fournissant des informations sur le COVID‑19 et en distribuant des kits sanitaires directement aux 1000 ménages et orphelins vulnérables qui participent au programme, ainsi qu’en diffusant des informations dans les lieux publics. Ces activités ne faisaient à l’origine pas partie du programme.)

Objectifs

Le programme Écoles de fun football vise à mobiliser 200 jeunes hommes et jeunes femmes pour les former à diriger des activités qui contribuent à entretenir des rapports interethniques pacifiques, à améliorer les conditions de vie, la santé et l’égalité des genres, et à protéger l’environnement et les ressources naturelles. Le projet a en particulier pour objectif d’inclure les enfants orphelins, les personnes déplacées internes et celles qui retournent dans les communautés de Torit et de Djouba.

Activités du project

  • Un séminaire de formation des formateurs sera mis sur pied à l’intention des instructeurs du programme consacré à la manière d’utiliser le football de base comme vecteur d’intégration, de pacification des relations interethniques et de changement social.
  • Un séminaire de renforcement des compétences de deux jours à l’intention des entraîneurs bénévoles, ainsi que des possibilités de formation sur le lieu de travail seront proposés par des instructeurs de football junior et par du personnel international de la CCPA.
  • Un cours de cinq jours conçu par les Écoles de fun football sera offert aux enfants en situation de vulnérabilité, de détresse sociale et d’isolement.
  • Les instructeurs, les entraîneurs, les entraîneurs assistants, les parents et les enfants plus âgés recevront une formation et un accompagnement pour apprendre à intégrer, dans le programme, la sensibilisation aux questions liées à l’hygiène, à la santé et au COVID-19.
  • Les entraîneurs de football junior animeront des formations dans le domaine de la santé et de l’hygiène axées sur le COVID-19, les maladies transmises par l’eau et les maladies connexes, qui figurent parmi les principales causes de souffrance et de décès au Soudan du Sud.

Résultats attendus

  • Au minimum 40 % des enfants participant au programme doivent être des filles, et au minimum 50 % des participants doivent être des enfants orphelins, issus de familles pauvres ou non scolarisés.
  • Seize jeunes seront formés aux fonctions d’instructeur et d’instructeur de football.
  • Les seize instructeurs de football recruteront 96 entraîneurs bénévoles et 96 entraîneurs assistants bénévoles.
  • Quelque 2000 enfants âgés de 6 à 12 ans, dont au moins 50 % doivent être des filles, participeront aux cours de cinq jours des Écoles de fun football, qui prévoient huit festivals.
  • L’approche des Écoles de fun football sera formalisée et mise en œuvre, afin de fournir une structure de soutien durable pour les activités sportives encadrées par des bénévoles.
  • Les jeunes instructeurs et entraîneurs de football seront formés sur les questions d’hygiène et de santé.
  • En outre, 194 entraîneurs et entraîneurs assistants bénévoles supplémentaires seront formés par les instructeurs en matière de santé et d’hygiène.

Partenaires

Giovanni van Bronckhorst Foundation : projet « S.V. GIO »

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Netherlands
Date de début 12.08.2019
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 620 264
Investissement de la Fondation EUR 50 000
Identifiant du projet EUR-2019718
Partenaires Giovanni van Bronckhorst Foundation, Vriendenloterij, Shell, Rotterdam World Gateway, Friends of GvB Foundation, Athlead UK, Arsenal in the Community, Rangers Charity Foundation, Vlemmings & Van Zwam, Feyenoord Rotterdam N.V., Université Erasme de Rotterdam, Erasmus Sport Foundation, Access to Sports Project
Catégories Développement personnel

Contexte

Animés par la forte volonté d’agir à leur tour pour la communauté, Giovanni van Bronckhorst (ancien capitaine de l’équipe nationale néerlandaise comptant 106 sélections) et sa femme Marieke ont créé la Giovanni van Bronckhorst Foundation (GvB Foundation) en 2008. Après avoir soutenu des projets d’organisations tierces pendant plusieurs années, l’idée leur est venue de changer les objectifs de la fondation et de mettre l’accent sur le développement de projets propres.

Ce qui semblait faire défaut, c’étaient des projets destinés à combler les lacunes dans la formation et à promouvoir le sport et un mode de vie sain auprès des enfants, en particulier dans les quartiers défavorisés du sud de Rotterdam, où est basé le club Feyenoord et où Giovanni a grandi.

Giovanni et Marieke ont estimé qu’ils pouvaient relever les défis posés par ce quartier, car c’est précisément le sport qui a permis à Giovanni de se développer et d’améliorer ses chances de réussite. De son côté, Marieke s’est découvert une passion pour l’enseignement lorsqu’elle a commencé sa formation d’institutrice. A l’époque, le couple vivait à Glasgow et Giovanni jouait pour les Glasgow Rangers (1998-2001).

La GvB Foundation considère que chaque enfant mérite de réaliser le meilleur de lui-même. Or le football nécessite d’apprendre à se créer des occasions instantanées pour faire progresser le jeu. Grâce au projet S.V. GIO, les enfants acquièrent des stratégies et des compétences en vue de recréer ces occasions dans leur vie quotidienne.

La fondation vise également à donner un coup de pouce aux enfants pendant leurs deux dernières années d’école primaire afin de leur ouvrir de meilleures perspectives d’apprentissage. Dans le cadre du projet S.V. GIO, les enfants les enfants travaillent dur mais jouent aussi beaucoup, individuellement et en équipe, afin de surmonter tout obstacle académique et de regagner confiance en eux.

Cotenu du projet

Projet phare de S.V. GIO : éducation sportive et réussite scolaire

Ce programme d’éducation sportive offre un support d’orientation aux enfants pendant leurs deux dernières années d’école primaire néerlandaise, les faisant bénéficier d’un entraînement digne d’athlètes de haut niveau et leur permettant de partir du bon pied vers l’école secondaire. Dans le cadre d’un programme intensif sur 20 semaines, les enfants se retrouvent une fois par semaine pour faire du sport et travailler les matières qui leur posent problème à l’école. S.V. GIO propose également un programme destiné aux enfants réfugiés afin de les aider à s’intégrer dans leur nouvel environnement.

Partage de connaissances à travers l’Europe

Le contenu du projet a été continuellement revu et développé au cours des six dernières années, et la GvB Foundation est désormais en mesure de partager son expérience avec d’autres joueurs, fondations de joueurs, clubs, fondations de clubs, centres d’animation jeunesse et éducateurs à travers l’Europe.

Objectifs

  • Aider les enfants défavorisés des grandes villes à acquérir des compétences de base pour la vie afin qu’ils puissent surmonter les obstacles personnels et sociaux qu’ils rencontrent et ainsi améliorer leurs perspectives d’avenir, aussi bien éducatives que professionnelles. Le projet s’adresse à ces enfants à un moment crucial de leur développement, c’est-à-dire lors de la transition entre l’école primaire et l’école secondaire.
  • Promouvoir la pratique du sport et ainsi améliorer la santé des enfants souffrant de malnutrition.
  • À travers le réseau de clubs dont a fait partie Giovanni (comme les Glasgow Rangers et le FC Barcelone) et avec l’aide d’autres organisations, encourager d’autres clubs, joueurs et managers à reprendre ce modèle qui a fait ses preuves afin d’aider de nombreux autres enfants dans des villes du monde entier.
  • Créer des opportunités pour les enfants défavorisés qui ne peuvent pas partir en vacances et leur permettre de passer un été inoubliable alliant éducation et sport, avec leur club de foot préféré.
  • Élargir l’horizon de ces enfants en leur donnant l’occasion de rencontrer des gens qui leur ressemblent.
  • Continuer à développer et à améliorer le contenu de S.V. GIO grâce aux échanges d’entraîneurs et au partage de connaissances à l’échelle internationale.

Activités du projet

Parallèlement aux 20 semaines de programme, deux cours d’été distincts auront lieu en 2019, l’un à Londres et l’autre à Glasgow. Chacun durera deux jours. Sous la supervision d’un entraîneur principal, huit entraîneurs encadreront 40 enfants. Les entraîneurs suivent actuellement une formation avec Paul van Zwam et Mano Radema, tous deux néerlandais, qui ont développé la méthode d’apprentissage « S.V. GIO » avec Giovanni. Les entraîneurs sont formés selon cette méthode, et suivent donc les principes du programme d’entraînement et de formation des jeunes de Feyenoord.

Résultats attendus

Terre des Hommes is the only remaining international child-focused NGO in northern Greece. The housing programme is essential to ensure urgent action to protect migrant children, prevent child exploitation and provide humanitarian aid to children and their families.

Partenaire

Football for Peace Academy

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Bosnia and Herzegovina
Date de début 01.04.2021
Date de fin 31.03.2023
Coût du projet EUR 473 407
Investissement de la Fondation EUR 96 142
Identifiant du projet 2018499
Partenaires Genesis Project, Fundlife International
Catégories Développement personnel

Contexte

De nombreux groupes ethniques sont représentés en Bosnie-Herzégovine. Les trois principaux sont les Bosniaques, les Serbes et les Croates. Après sa déclaration d’indépendance et la guerre qui s’en est suivie, le pays s’est retrouvé, en 1995, fragilisé et divisé sur le plan ethnique. Cela a également eu des répercussions sur le système éducatif puisque certaines écoles fonctionnent depuis selon le système « deux écoles sous le même toit ». Dans ces établissements, présents dans les cantons et les régions de Bosnie-Herzégovine où différents groupes ethniques cohabitent, les classes sont ségréguées selon les ethnies. La situation est accentuée par le fait que les professionnels de l’enseignement tolèrent généralement cette manière de penser. Les enfants sont ainsi empêchés de participer à des activités communes avec ceux d’autres groupes ethniques. Certains enseignants estiment même qu’il devrait y avoir des écoles distinctes pour chaque groupe. Une étude menée par l’organisation Open Society Fund Bosnia and Herzegovina a montré que ce système éducatif n’était pas à même de préparer les jeunes à vivre dans une société multiculturelle. Des problèmes tels que l’intolérance et le manque de compréhension envers les autres cultures et les autres groupes ethniques peuvent en découler.

Contenu du projet

L’organisation Genesis Project travaille avec ces écoles et a instauré diverses activités communes. En collaborant avec les enseignants, les élèves et les parents, elle espère abattre les barrières à la compréhension mutuelle, surmonter les divisons ethniques entre les groupes coexistant dans ces écoles et créer les bases d’une cohabitation pacifique.

Le projet Genesis Football for Peaceful Communities est soutenu par la Fondation UEFA pour l’enfance et vise huit écoles ségréguées du canton de Bosnie centrale. Pendant les trois ans de mise en œuvre, de nombreuses activités communes seront organisées dans 24 écoles primaires.

  • 113 ateliers par année pour les enfants
  • 112 ateliers par année pour les parents
  • 48 ateliers par année pour les enseignants
  • 30 spectacles de marionnettes éducatifs par année pour les enfants en bas âge
  • 30 théâtres éducatifs par année pour les enfants
  • Football for Peace Academy

Objectifs

Le football étant le sport le plus populaire en Bosnie-Herzégovine, le Genesis Project souhaite utiliser son influence pour agir sur les esprits des enfants et exploiter leur passion, en offrant une alternative au conflit et à la ségrégation ethnique. La Football for Peace Academy servira à désamorcer la menace de conflits et de violences répétés au sein des écoles et d’instrument social pour promouvoir la paix, la communication et le respect de la diversité caractérisant les bénéficiaires du projet.

Activités du projet

Le projet Genesis Football for Peaceful Communities (GFFPC) utilise le football pour promouvoir la confiance, le dialogue et la tolérance dans les communautés où ces valeurs n’existent pas. Il appliquera la méthodologie du football3 pour instituer la paix et la réconciliation et soutenir l’évolution pacifique de la communauté. Avec le soutien de partenaires internationaux de développement des compétences, Genesis entraînera 72 médiateurs de Bosnie-Herzégovine et 48 enseignants locaux qui organiseront et dirigeront les activités du projet GFFPC.

Le projet comprend :

  • la sélection et l’entraînement de médiateurs de football3 ;
  • la sélection et l’entraînement d’entraîneurs de football3 ;
  • le don des équipements nécessaires et la signature de protocoles d’accord avec la direction des écoles pour leur permettre de proposer des activités footballistiques extra-scolaires ;
  • la sélection et l’entraînement de joueurs de football3, avec comme critère de sélection le respect et non les capacités sportives, en vue de former des équipes de football locales ;
  • l’organisation de matches de football.

Résultats attendus

  • Trois sessions d’entraînement de football3 et de football pour le développement social proposées à 24 jeunes qui deviendront des médiateurs de football3, ce qui portera le nombre de médiateurs à 72 au total
  • Sessions d’entraînement de football pour le développement social et sessions pour entraîneurs de football proposées à 48 entraîneurs communautaires et scolaires, leur donnant ainsi les capacités d’entraîner jusqu’à 50 enfants
  • Deux sessions hebdomadaires de football dans les écoles des entraîneurs, soit 72 sessions par école au cours des 36 semaines de l’année scolaire
  • Organisation de 120 matches de football (cinq par école primaire)

Partenaires

Foyer de jeunes filles Chepang

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Nepal
Date de début 01.09.2019
Date de fin 30.04.2022
Coût du projet EUR 215 776
Investissement de la Fondation EUR 43 000
Identifiant du projet 2018558
Partenaires Planète Enfants & Développement (PE&D), Prayash Nepal
Catégories Développement personnel

Contexte

Estimés à 50 000 personnes, les Chepang constituent une des minorités ethniques les plus défavorisées du Népal : 20 % vivent dans le District de Dhading (épicentre du premier séisme en 2015) et 90 % vivent en dessous du seuil de pauvreté. Dans cette communauté très patriarcale, les femmes sont victimes de discrimination et de violences, et seulement 1 % d’entre elles savent lire et écrire. Les collèges et les lycées étant trop loin de leur lieu de vie, les jeunes filles sont donc dans une situation particulièrement difficile et quittent très vite l’école.

L’association des Chepang dispose à ce jour d’un foyer dans la municipalité de Gajuri pour accueillir les jeunes filles scolarisées au collège et au lycée. Ce foyer est leur seule chance de pouvoir poursuivre leurs études. Planète Enfants & Développement (PE&D) et son partenaire local Prayash Nepal soutiennent ce foyer depuis 2015, tant au niveau scolaire que matériel. L’endroit est toutefois très vétuste, voire insalubre, et son utilisation est provisoire puisque le bâtiment n’appartient pas à la communauté Chepang. Il est donc urgent d’améliorer le lieu de vie des jeunes filles et de renforcer leur encadrement.

Contenu du projet

Le projet a pour but d’aider les jeunes filles Chepang de 11 à 18 ans à terminer leur scolarité dans des conditions favorables à leur développement. Dans cette optique, la Fondation UEFA pour l’enfance souhaite soutenir PE&D et Prayash Nepal dans la construction d’un nouveau centre d’hébergement et dans son utilisation.

Objectifs

  • Les principaux objectifs de ce projet sont :
    • la construction et l’équipement d’un nouveau centre d’hébergement pour les jeunes filles ;
    • l’aménagement d’un terrain de sport et l’achat d’équipements sportifs ;
    • le soutien des jeunes filles dans leur scolarité.

Activités du projet

Les activités suivantes sont prévues ces prochains mois dans la municipalité de Gajuri :

  • La construction et l’équipement d’un nouveau centre d’hébergement modèle pour les jeunes filles de la minorité Chepang dans le district de Dhading. Ce foyer leurs offrira des conditions de sécurité, d’hygiène et de confort qui rendront leur vie quotidienne plus digne et plus sereine.
  • L’aménagement d’un terrain de sport et l’achat d’équipements sportifs : les jeunes filles sont culturellement peu poussées à faire du sport, pourtant essentiel à leur développement. Avec ces équipements et la présence d’un coach sportif une fois par semaine, elles pourront découvrir le plaisir du sport individuel et collectif en s’appuyant sur les pratiques sportives communes au Népal. Le terrain de sport sera aussi mis à la disposition de l’association Chepang pour pratiquer le football, le volleyball, le badminton ou le cricket et organiser des tournois pour les enfants de la communauté.
  • Le soutien des jeunes filles dans leur scolarité : deux professeurs particuliers pour les matières littéraires et scientifiques les aideront chaque semaine à assimiler leurs cours, à prendre confiance dans leurs capacités et à préparer leurs examens.

Résultats attendus

Deux ans seront nécessaires pour mener ce projet et une année est prévue pour la construction en tant que telle. Le lieu d’accueil sera constitué de plusieurs bâtiments parasismiques, durables et fabriqués en respectant l’environnement. Les bâtiments comprendront des dortoirs pour 30 à 35 jeunes filles, des sanitaires avec douches et toilettes, une cuisine, une salle à manger, un hébergement pour le gardien et sa famille, ainsi que deux salles communes.

Pendant ces deux années – dans l’ancien bâtiment puis dans le nouveau – l’accent sera mis sur le soutien scolaire, le coaching personnel et le sport. Ce dernier étant un outil d’émancipation des filles et des femmes, il aura pour but de renforcer leur estime de soi et leur confiance en elles. L’objectif final est que ces jeunes filles deviennent des modèles pour leur communauté, qu’elles puissent sortir du cercle de la pauvreté et qu’elles encouragent les autres jeunes filles à poursuive leurs études. Cet appui est essentiel pour éviter que les jeunes filles se découragent, abandonnent l’école et compromettent leurs chances d’un meilleur avenir.

Partenaire

Soutien au système scolaire afghan

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Afghanistan
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.03.2020
Coût du projet EUR 120 000
Investissement de la Fondation EUR 51 746
Identifiant du projet ASI - 2018502
Partenaires AFRANE (Franco-Afghan friendship)
Catégories Développement personnel

Contexte

Fondée en 1980 pour venir en aide aux populations afghanes, l’organisation AFRANE (Amitié franco-afghane) s'est spécialisée dans l'éducation en 1996. Ses actions s’articulent aujourd’hui autour de la formation des enseignants, de la construction d’écoles et de la fourniture de matériel scolaire.

AFRANE considère que l’accès des jeunes à l’éducation est essentiel à la reconstruction durable du pays. Son slogan est « L’éducation, le meilleur chemin vers la paix ». C’est dans cette optique que la Fondation UEFA pour l’enfance soutient un projet dont les objectifs sont d’améliorer l’éducation secondaire dans les provinces de Kaboul et de Parwân et de construire un terrain de sport.

Contenu du projet 

Le projet vise à soutenir le système scolaire afghan et à améliorer l'éducation secondaire dans les provinces de Parwân et de Kaboul, en perfectionnant la qualité des enseignements scientifiques et informatiques, en équipant seize écoles et en formant 460 enseignants, d’une part, et en créant un cadre éducatif sain et stimulant grâce à la pratique du sport, d’autre part.

Objectifs

  • Ce projet s’articule autour de trois axes :
    1. Amélioration de l'enseignement des sciences dans les provinces de Kaboul et de Parwân
    2. Amélioration de l'accès des étudiants du secondaire à l'informatique dans les villes de Kaboul et de Tchârikâr
    3. Sensibilisation à la pratique du sport

Activités du projet

Amélioration de l’enseignement des sciences :

Les laboratoires jouent un rôle central et favorisent un enseignement actif et expérimental mettant l'élève au centre de l'apprentissage. Il est difficile d’avoir l’esprit scientifique en n’ayant jamais réalisé soi-même des expériences. C’est pourquoi un programme de formation des enseignants en sciences (chimie, physique et biologie) est organisé, en collaboration avec le Centre national des sciences (qui dépend du ministère afghan de l'Éducation).

Amélioration de l'accès à l'informatique :

Aujourd'hui, la majorité des étudiants universitaires et des élèves quittant le système scolaire sont incapables d'utiliser les fonctions de base d'un ordinateur. Depuis plusieurs années, AFRANE a renforcé son action dans le domaine de l’informatique. En 2019 et 2020, l’organisation continuera de former des enseignants et équipera les écoles en matériel informatique.

Sensibilisation à la pratique du sport :

AFRANE souhaite mettre en place un cadre éducatif sain et stimulant dans les écoles de son réseau. Dans ce sens, deux terrains de sport ont été construits dans la ville de Tchârikâr.

Prochainement, un nouveau terrain de sport de 260 m2 sera construit dans une école de filles, à la demande de la directrice de cet établissement. La pratique du sport est relativement rare parmi les filles afghanes. Afin de veiller à ce que cette pratique soit bien acceptée et perçue positivement par l'ensemble des élèves, AFRANE organisera une formation à l’intention des enseignants de plusieurs écoles, qui permettra à ces derniers de partager leurs points de vue concernant la pratique du sport et les effets positifs de ce dernier sur l’éducation en général, et sur la sensibilisation à la non-violence en particulier.

Résultats attendus

Les bénéficiaires finaux des activités d'AFRANE sont les élèves, qui profitent d'une qualité d’enseignement supérieure.

  • 55 200 élèves (dont 54 % de filles) bénéficient d'une qualité d'enseignement des sciences supérieure et ont un meilleur accès à l'apprentissage de l'informatique.
  • Une nouvelle salle informatique est ouverte à Kaboul ou à Tchârikâr.
  • Un terrain de sport de 260 m2 est construit (football et volleyball).
  • 1200 jeunes filles bénéficient d'un terrain de sport au sein de leur école.
  • 375 enseignants sont formés (240 en sciences, 120 en informatique et quinze en sensibilisation à la non-violence par le sport).
  • Les 375 enseignants formés sont observés en situation d’enseignement afin de vérifier que les méthodes pédagogiques transmises lors des formations d’AFRANE sont appliquées. Des séances collectives de remédiation sont organisées à l’intention des enseignants.
  • 100 enseignants venant d’enclaves dangereuses de la province du Parwân sont formés en mathématiques et en sciences.
  • Les besoins de seize laboratoires sont analysés, et une contribution est faite pour équiper au moins quatre d'entre eux.
  • Les bibliothèques de douze établissements scolaires parmi les seize soutenus sont équipées d’un ordinateur.

Partenaire

Inter Campus Venezuela

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Venezuela
Date de début 01.03.2019
Date de fin 31.03.2020
Coût du projet EUR 74 705
Investissement de la Fondation EUR 29 340
Identifiant du projet AME - 2018622
Partenaires Inter Futura S.r.l., Fundación Magallanes
Catégories Développement personnel

Contexte

Le Venezuela traverse depuis 2014 une crise économique sans précédent. Caritas estime à 380 000 le nombre d’enfants touchés par la malnutrition dans le pays, et un enfant sur trois souffre de troubles physiques et mentaux irréversibles.

Le niveau moyen des rentes ne dépasse pas USD 6 par mois, et les habitants ont perdu tout pouvoir d’achat. D’une manière générale, toutefois, le prix des produits importe peu, puisque les supermarchés sont vides. Face à la pénurie de produits de base, les gens en sont souvent réduits à se nourrir avec des aliments pour animaux. Parallèlement, les médicaments élémentaires sont introuvables et les conditions sanitaires sont désastreuses.

Cette crise économique et sociale s’inscrit dans le prolongement de la grave crise politique dans laquelle se débat le pays depuis mars 2017 et qui s’est traduite par une montée en flèche de l’insécurité, de la violence et de la corruption.

Contenu du projet

La société Inter Futura S.r.l. A été fondée en 1997 afin de gérer Inter Campus, le programme de responsabilité sociale d’entreprise (RSE) du FC Internazionale Milano. Inter Campus apporte son soutien à des causes utiles peu médiatisées et cherche à agir par des projets à long terme dans le sport, notamment. Il encourage des initiatives locales, fait appel à des entraîneurs locaux pour encadrer des enfants et encourage l’implication des familles.

Inter Campus Venezuela a été créé en 2010, en collaboration avec la Fundación Magallanes, afin d’offrir des activités sportives et éducatives aux enfants de quartiers défavorisés menacés de tomber dans la criminalité. Le projet dispense également une formation sportive et pédagogique à trois instructeurs locaux, deux hommes et une femme. Il se concentre sur Petare, l’un des plus grands bidonvilles d’Amérique du Sud, situé en périphérie de Caracas dans la municipalité de Sucre. C’est dans cette immense favela, tristement célèbre pour sa dangerosité et la dureté de ses conditions de vie, et plus exactement dans le quartier de San Isidro, qu’a choisi de s’implanter Inter Campus.  Une centaine d’enfants viennent s’y entraîner au moins deux fois par semaine, ce qui les tient à l’écart des mauvaises fréquentations.

Inter Campus défend les droits des enfants et soutient l’initiative Right to Play. Il participe au développement des communautés locales par des contributions à des programmes éducatifs, sociaux et sanitaires menés par des partenaires locaux. Inter Campus promeut par ailleurs l’intégration sociale entre différents groupes ethniques et cultures.

Objectifs

Le projet a pour objectif d’aider les enfants défavorisés à faire face aux problèmes qu’ils rencontrent dans leur vie de tous les jours, qu’il s’agisse de violences, de mauvaises conditions sanitaires ou de carences nutritionnelles affectant leur développement physique. Par un travail sur les terrains de football et en dehors, et en s’appuyant sur un solide réseau et sur l’engagement de son partenaire local, Inter Campus s’emploie à adoucir ces terribles conditions et à enclencher un cercle vertueux qui bénéficiera aux générations futures.

Inter Campus Venezuela s’engage en outre à respecter les dix principes fondamentaux énoncés dans le Pacte mondial des Nations Unies et à promouvoir des solutions durables dans le cadre de ce projet.

Buts du projet :

  • défendre le droit de jouer des enfants en dispensant des séances d’entraînement régulières et en participant avec d’autres institutions sociales à des tournois organisés par des tiers ;
  • soutenir l’éducation par des activités sportives et de loisirs ;
  • contribuer à des programmes sociaux et sanitaires ;
  • promouvoir l’égalité entre les sexes en encourageant les filles à prendre part au projet.

Bénéficiaires du projet :

  • 125 participants âgés de 6 à 16 ans ;
  • enfants souffrant de malnutrition, enfants issus de milieux violents, adolescentes enceintes et jeunes abandonnés par leurs familles ;
  • filles (35 % des participants).

Activités du projet

  • Deux séances d’entraînement hebdomadaires pour chaque enfant
  • Participation régulière à des tournois de football
  • Repas chaud servi après chaque séance d’entraînement (250 repas servis par semaine)
  • Remise d’un équipement des Nerazzurri (noir et bleu) une fois par an pour susciter un sentiment d’appartenance chez les participants
  • Constitution d’équipes féminines
  • Campagne de sensibilisation centrée sur les grossesses des adolescentes de 12 à 15 ans. Le sport est utilisé pour leur donner confiance en elles et les inciter à poursuivre leur scolarité.

Résultats attendus

  • Garantir l’accès à une nourriture saine et de qualité (protéines, hydrates de carbone, vitamines et minéraux), lutter contre la faim dans la banlieue de Caracas.
  • Instaurer une culture de l’éducation, de la curiosité et de l’intégration basée sur les valeurs du sport (respect, solidarité, résolution des conflits, responsabilité, etc.).
  • Promouvoir l’égalité entre les sexes et amener une prise de conscience quant au rôle des filles et des femmes dans la société (réduction des grossesses précoces, prévention des violences envers les femmes).
  • Bâtir une communauté grâce au concours de personnes clés (entraîneurs, cuisiniers, familles et partenaires).
  • Faire prendre conscience aux institutions des bénéfices liés au sport et s’assurer leur collaboration.
  • Contribuer à une amélioration des statistiques du SENA relatives au comportement des enfants et à la prévention des troubles (d’un point de vue affectif, émotionnel, cognitif et social).

Partner

« Job dans la Ville » au cœur de quartiers difficiles

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement France
Date de début 30.11.2018
Date de fin 30.11.2019
Coût du projet EUR 2 479 020
Investissement de la Fondation EUR 200 000
Identifiant du projet EUR 2018087
Partenaires Sport dans la Ville
Catégories Développement personnel

Contexte

Sport dans la Ville (SDLV) accompagne 6 500 jeunes, âgés de 7 à 22 ans, habitant dans les quartiers sensibles des agglomérations de Lyon, Grenoble, Chambéry, Saint-Étienne, Lille et en Ile-de-France.

Les jeunes bénéficiaires habitent dans des quartiers prioritaires de la Politique de la Ville. Ils sont confrontés à de réelles difficultés d’accès à la formation et à l’emploi. Le taux de chômage moyen des 16-25 ans dans les territoires où Sport dans la Ville intervient, atteint en effet 45 %.

Pour que chaque jeune trouve le chemin de l’emploi, Sport dans la Ville a créé le programme JOB DANS LA VILLE. Il est destiné à aider 1.300 jeunes dès l’âge de 15 ans à réussir leur orientation et leur insertion professionnelle. Ce programme prépare et facilite l’accès des jeunes à une qualification et un emploi durable, par des actions concrètes et un suivi individuel dans le temps. Les jeunes inscrits dans les programmes sportifs de Sport dans la Ville 'intégrent le programme « Job dans la Ville ».

La Fondation UEFA pour l’Enfance soutien pour la deuxième année consécutive ce programme d’accès à l’emploi.

Contenu du projet

Contenu du projet

Le programme SDLV accueille les enfants dans ses centres dès l’âge de 6 ans et les accompagne de manière continue, en proposant des activités de soutien scolaire et d’insertion sociale jusqu’à l’emploi (période allant en moyenne de 10 à 12 ans).

 

Une approche globale d’accompagnement sur du long terme

  • Grâce au sport, SDLV s’implante dans les quartiers et transmet aux jeunes des valeurs qui leur seront utiles par la suite dans leur parcours de vie, comme la confiance et l’épanouissement.
  • SDLV participe à la réussite et à l’accès à l’emploi des jeunes issus des quartiers prioritaires en leur offrant une ouverture culturelle et de nombreuses passerelles vers le monde de l’entreprise.
  • En travaillant aux côtés des jeunes, de leurs familles, et des acteurs de proximité, SDVL œuvre à la transformation des quartiers, et contribue à rétablir l’égalité des chances.

 

Les  cinq actions concrètes pour que chaque jeune obtienne une qualification et un emploi durable :

  1. Un suivi personnalisé assuré par un responsable d’insertion, salarié permanent de Sport dans la Ville.
  2. La découverte du monde de l’entreprise, grâce à des visite en entreprise et à l’explication des règles du monde professionnel et les procédures liées aux entretiens de recrutement.
  3. Le parrainage par des collaborateurs d’entreprises permet de partager les expériences du monde du travail et d’accompagner les jeunes dans leurs démarches d’insertion professionnelle.
  4. De nouveaux horizons culturels en France et à l’étranger permettent à chaque jeune d’accéder à de premières expériences professionnelles (stages, alternances études-emploi, contrat à durée déterminée ou contrat à durée indéterminée) et de sortir de leur environnement quotidien pour susciter chez eux l’envie de se dépasser.
  5. Les programmes de SDLV sont consus pour favoriser la mixité filles-garçons, culturelle et sociale afin de lutter contre la stigmatisation persistante des jeunes des quartiers prioritaires.

Objectifs

  • Le programme a pour objectifs :
    1. d’accroître le nombre de bénéficiaires du programme « Job dans la Ville » avec l’ouverture de 10 nouveaux centres sportifs sur de nouveaux territoires dans trois régions : Rhône-Alpes, Ile-de-France et Hauts de France. Ces nouveaux centres vont permettre d’accompagner davantage de jeunes au sein de « Job dans la Ville », 1.300 en 2018-2019 ;
    2. de renforcer la mobilisation des jeunes au sein des centres sportifs déjà existants de Sport dans la Ville.
    3. d’accompagner plus de jeunes vers un emploi pérenne.
    4. d’avoir un impact sur l’accès à l’emploi des jeunes participant au programme Job dans la Ville.
    5. rétablir l’égalité des chances à accèder à un emploi quelque soit son origine sociale.

Résultats attendus

  1. En 2018 et 2019, poursuivre la structuration et le développement du programme au niveau national en renforcer les équipe de partenaires, dont la mission est de garantir la pérennité financière de « Job dans la Ville » et des développements souhaités pour le programme Job dans la Ville.
  2. Avoir une impact positif sur l’évolution des jeunes participants au programme de SDLV
  3. Permettre aux jeunes du programme de mieux s’insérer dans la société.
  4. Avoir un impact sur la réussite scolaires
  5. Avoir un impact sur l’insertion professionnelle.

Partner

Sport pour la paix, l’inclusion et la réconciliation (INSPIRE)

Emplacement et information général

Terminé
Emplacement Districts de Batticaloa et d’Ampara, province de l’Est, au Sri Lanka
Date de début 15.09.2018
Date de fin 15.09.2020
Coût du projet EUR 144 795
Investissement de la Fondation EUR 117 450
Identifiant du projet ASI – 2018002
Partenaires Handicap International, le Women’s Development Centre (WDC) et le Centre for Accessibility, Monitoring and Information on Disability (CAMID)
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Après 26 années de conflit, la guerre civile au Sri Lanka entre les forces gouvernementales et les séparatistes tamouls s’est achevée en 2009. Toutefois, aucune véritable paix n’a été conclue, et les causes profondes du conflit sont restées non résolues. Une profonde méfiance entre les groupes et au sein de ceux-ci portant sur des différences ethniques, régionales, religieuses et linguistiques ainsi que sur l’identité politique continuent d’éroder la structure de la société sri lankaise. En raison de la pauvreté extrême, des injustices sociales et du manque de connaissances dans la communauté, les personnes en situation de handicap sont chaque jour victimes de stigmatisation, et leurs besoins et leurs droits fondamentaux ne sont pas respectés. Les enfants et les femmes en situation de handicap figurent parmi les groupes les plus vulnérables et marginalisés. Exclus de l’éducation et des opportunités économiques, ils ont peu de chances de trouver un emploi et sont piégés dans le cercle vicieux de la pauvreté.

 

Le Sri Lanka se trouve actuellement dans un processus de réconciliation post-conflit. Le sport peut être un puissant outil de promotion de la paix, de l’inclusion, de la tolérance et de la compréhension en rassemblant les gens au-delà des frontières, des cultures et des religions. Ses valeurs intrinsèques telles que l’esprit d’équipe, l’équité, la discipline, le respect des adversaires et les règles du jeu sont comprises dans le monde entier et peuvent être utilisées pour promouvoir la solidarité, la cohésion sociale, la réconciliation et la coexistence pacifique.

 

De plus, les activités sportives et de loisirs favorisent le développement global de tous les enfants – pas seulement ceux qui souffrent d’un handicap – et contribuent à améliorer la concentration, le respect des autres, la sensibilisation à l’environnement et le bien-être. Au Sri Lanka, toutefois, le sport n’est pas encore bien développé pour les enfants et les jeunes avec ou sans handicap, très peu d’événements sportifs sont organisés au niveau local et des districts, et il n’y a pas de coordination des activités handisport.

Contenu du projet

Humanité et inclusion sont les mots clés de Handicap International (HI) et de ses partenaires, le Centre for Accessibility, Monitoring and Information on Disability (CAMID) et le Women’s Development Centre (WDC).

Le CAMID, basé à Batticaloa, se concentrera sur l’amélioration des conditions de vie des personnes en situation de handicap et de leurs familles en favorisant leur participation active et leur inclusion sociale.

Le WDC mobilisera les jeunes filles et les familles afin de réaliser des activités dans leurs districts respectifs, en utilisant une approche basée sur les droits pour lutter contre les violations des droits des enfants et des femmes.

Le projet aura lieu dans les districts, très mixtes au niveau ethnique, de Batticaloa et d’Ampara, dans la province de l’Est, où les inégalités et les tensions prévalent.

Les activités et les formations se concentreront sur l’enseignement inclusif des activités sportives et de loisirs. Une attention particulière sera portée à la manière d’adapter les règles, l’environnement et le matériel pour faciliter la participation active de tous les enfants aux mêmes activités, en même temps et dans le même environnement.

De plus, la formation des entraîneurs et des clubs sportifs portera sur des activités sportives et de loisirs individuelles telles que le cricket, le football et le volleyball, et comprendra l’utilisation de matériel, de règles et d’environnements adaptés. Elle se concentrera également sur des jeux pour les enfants plus petits, comprenant des messages éducatifs. La création de liens sera encouragée grâce à des événements sportifs qui incluront des jeunes et des enfants d’ethnie, de religion, de langue, de caste et de niveau social et économique différents.

Objectifs

  • Aider les ONG locales à développer des services sportifs inclusifs ;
  • Équiper les acteurs du sport et de la communauté de matériels leur permettant de réaliser des activités sportives et de loisirs inclusives pour les enfants et les jeunes avec et sans handicap, et démontrer l’inclusion sociale aux autorités locales ;
  • Former les enseignants et les entraîneurs à gérer des initiatives de sport inclusif ;
  • Renforcer la collaboration et la confiance entre les groupes divisés grâce à des initiatives sportives et de loisirs inclusives renforçant la cohésion sociale et la réconciliation, afin que tous les Sri Lankais puissent vivre ensemble en paix.

Résultats attendus

  • 700garçons et filles, dont 200 enfants en situation de handicap, participant à ce programme
  • 2 000jeunes, dont 500 en situation de handicap, participant à ce programme
  • 40enseignants et entraîneurs formés dans le sport inclusif et la promotion de la cohésion sociale et de l’inclusion à travers le sport

Partenaires

La Vie en Bleu

Location and general information

En cours
Emplacement Switzerland
Date de début 01.01.2018
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR Eur 124 626
Investissement de la Fondation EUR Eur 124 626
Identifiant du projet EUR 2018421
Partenaires Autisme Genève
Catégories Enfants en situation de handicap

Contexte

L’autisme et ses particularités sont encore souvent peu connus du grand public, ce qui peut entraîner de la crainte, voire de l’intolérance face à la différence.

Pour les parents d’enfants vivant avec des troubles du spectre autistique, il est compliqué de leur trouver une place dans l’enseignement ordinaire. Pour les jeunes atteints de ce trouble, il est difficile de se former. Quant aux adultes, il est difficile pour eux de trouver un emploi, notamment parce que la majorité des réseaux professionnels ne connaissent pas suffisamment les caractéristiques de l’autisme, ce qui peut être déroutant.

Dans ce contexte, l’association Autisme Genève a décidé de mener une campagne de sensibilisation intitulée « La vie en bleu ». Le bleu est la couleur de l’autisme, et il colore l’existence de toutes les personnes concernées par ce trouble du développement. À travers la participation et l’organisation d’événements ainsi que la diffusion de documents de sensibilisation, Autisme Genève va à la rencontre de la population en lui proposant de découvrir ce qu’est « La vie en bleu », une vie qu’Elvira David-Coppex, membre du comité d’Autisme Genève, décrit comme étant riche et étonnante, mais aussi épuisante et frustrante en raison du regard que les gens portent sur la différence. Ainsi, à l’occasion de ses dix ans, l’association Autisme Genève a entamé un travail de sensibilisation à l’autisme afin que la population soit mieux informée et accueille avec plus d’indulgence dans la société les personnes souffrant de troubles du spectre de l’autisme.

Contenu du projet

Trois messages clés ont été définis en vue de sensibiliser la population à l’autisme :

  1. Il faut donner une place à la diversité.
  2. L’autisme n’est pas une maladie ; il s’agit d’un trouble du développement neurologique, une différence qui peut s’avérer d’une grande richesse si on sait l’aborder.
  3. Décelé tôt et pris en charge à un stade précoce, l’autisme peut évoluer de manière favorable.

Objectifs

  • Faire découvrir l’autisme pour que l’opinion publique évolue et porte sur ce trouble un autre regard.
  • Amener les parents à ne pas être effrayés par une suspicion d’autisme et les aider à maîtriser les thérapies adéquates le plus tôt possible.
  • Informer les pédiatres et les milieux de la petite enfance afin qu’ils soient en mesure d’identifier des traits autistiques pour favoriser une prise en charge rapide.

Activités du projet

Au début de l’année 2018, Autisme Genève a lancé un spot publicitaire et publié une brochure de sensibilisation, tous deux en accès libre.

En avril, le sport a été mis à l’honneur avec « La Vivicittà court en bleu pour l’autisme », une course populaire à laquelle des centaines de personnes ont participé, vêtus de bleu.

L’association Autisme Genève a également été choisie pour être l’un des bénéficiaires du Match pour la Solidarité, un événement organisé conjointement par l’UEFA et l’Office des Nations Unies à Genève.

En mai, un stand au Marathon de Genève lui a en outre permis d’aller à la rencontre de milliers de personnes.

Le 9 juin, à l’occasion du Bol d’or, trois bateaux ont navigué avec un spinnaker portant les mots « JE NAVIGUE EN BLEU POUR L’AUTISME », ce qui a permis d’accentuer la visibilité de la campagne La vie en bleu.

Le spot publicitaire a été diffusé à chaque projection du cinéma en plein air CinéTransat. De plus, une soirée spéciale a été organisée, à laquelle les spectateurs ont été invités à se joindre vêtus de bleu.

Le 14 septembre, Josef Schovanec, philosophe et écrivain vivant avec des troubles du spectre autistique, a été accueilli par une foule de 350 personnes à Genève, lors d’une conférence sur l’autisme. Le lendemain, la projection du film de Sophie Robert « Enfants autistes : bienvenue à l’école ! », suivie d’un débat sur l’école inclusive, a réuni plus de 100 personnes.

Le 13 octobre, un colloque scientifique a réuni 400 personnes autour des plus grands spécialistes de l’approche TEACCH, qui s’attache à faire graviter ses services autour des besoins spécifiques de la personne souffrant de troubles du spectre de l’autisme.

 

L’année 2018 se terminera avec la Course de l’Escalade, où Autisme Genève réunira coureurs et marcheurs pour former une grande vague bleue.

Résultats attendus

Autisme Genève envisage d’atteindre 200 000 personnes à travers sa campagne de sensibilisation.

Partenaires

Sport inclusif pour le développement au Bangladesh

Emplacement et information générale

Terminé
Emplacement Bangladesh
Date de début 01.10.2018
Date de fin 30.09.2020
Coût du projet EUR 117 450
Investissement de la Fondation EUR 117 450
Identifiant du projet ASI - 2018001
Partenaires Handicap International, Mymensingh Disabled People’s Organisation (Protibondhi Community Centre) and Tangail Disabled People’s Organisation (DPO)
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

En 2007, le gouvernement du Bangladesh a ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations Unies, qui promeut les droits au jeu et à la formation des enfants en situation de handicap. Cependant, une majorité d’enfants en situation de handicap – plus de 90 % selon une étude de l’UNICEF – ne sont pas scolarisés. Des enfants souffrant de handicaps sont ainsi privés de leurs droits fondamentaux, notamment l’accès à la formation, ainsi qu’aux activités sportives et de loisirs. La situation est encore pire pour les filles, avec ou sans handicap, dans cette société patriarcale où l’on attend d’elles qu’elles se conforment au rôle qui leur a été fixé par la famille et par la société en général.

De plus, la faible capacité des écoles et des clubs locaux à répondre aux besoins des enfants en situation de handicap contribue au retard de ces enfants dans leur développement physique et psychosocial, à leur manque de confiance et à leur exclusion sociale. En outre, les filles sont souvent victimes de violence physique et sexuelle et sont exploitées, ce qui diminue encore leur confiance en elles.

Contenu du projet

Ce projet a pour but de favoriser l’inclusion scolaire et sociale des enfants avec ou sans handicap.

Des activités sportives et de loisirs inclusives dans le cadre scolaire et menées par des enfants constitueront une excellente occasion pour les garçons et les filles, avec ou sans handicap, d’explorer leur potentiel, d’interagir entre eux dans un environnement sûr et de faire évoluer les normes sociales.

Les parents, les travailleurs sociaux et les enseignants contribueront à créer un meilleur environnement à l’aide de clubs sportifs pour les enfants en situation de handicap, en particulier les filles, afin de favoriser leur bien-être physique et psychosocial.

Un lien solide sera établi entre les organisations d’aide aux personnes en situation de handicap (DPO) et le département national des Sports. L’implication des comités de direction des écoles et la participation des parents contribueront à garantir la durabilité des activités.

Objectifs

  • Améliorer la participation et l’éducation des garçons et des filles en situation de handicap à l’aide de sports inclusifs au Bangladesh ;
  • Améliorer l’autonomie fonctionnelle des enfants en situation de handicap et l’accès de ceux-ci à des activités sportives et de loisirs inclusives, et leur permettre de jouer un rôle dans leur propre protection ;
  • Mieux équiper les DPO, les écoles et les clubs d’enfants afin de promouvoir des activités sportives et de loisirs ainsi qu’une éducation inclusives ;
  • Réduire la stigmatisation et la discrimination à l’égard des enfants souffrant d’un handicap, et ainsi encourager une plus forte participation sociale au sein d’une communauté protectrice.

Résultats attendus

  • 800 enfants, dont 400 en situation de handicap (200 filles), participant à des activités sportives et de loisirs inclusives, et à l’éducation
  • 400travailleurs sociaux formés dans le travail social adapté aux enfants en situation de handicap
  • 30 enseignants formés pour soutenir les élèves en situation de handicap
  • 20entraîneurs sportifs formés pour adapter et faciliter le sport inclusif
  • 2DPO formées pour promouvoir l’inclusion à travers le sport

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