La Vie en Bleu

Location and general information

En cours
Emplacement Switzerland
Date de début 01.01.2018
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR Eur 124 626
Investissement de la Fondation EUR Eur 124 626
Identifiant du projet EUR 2018421
Partenaires Autisme Genève
Catégories Enfants en situation de handicap

Contexte

L’autisme et ses particularités sont encore souvent peu connus du grand public, ce qui peut entraîner de la crainte, voire de l’intolérance face à la différence.

Pour les parents d’enfants vivant avec des troubles du spectre autistique, il est compliqué de leur trouver une place dans l’enseignement ordinaire. Pour les jeunes atteints de ce trouble, il est difficile de se former. Quant aux adultes, il est difficile pour eux de trouver un emploi, notamment parce que la majorité des réseaux professionnels ne connaissent pas suffisamment les caractéristiques de l’autisme, ce qui peut être déroutant.

Dans ce contexte, l’association Autisme Genève a décidé de mener une campagne de sensibilisation intitulée « La vie en bleu ». Le bleu est la couleur de l’autisme, et il colore l’existence de toutes les personnes concernées par ce trouble du développement. À travers la participation et l’organisation d’événements ainsi que la diffusion de documents de sensibilisation, Autisme Genève va à la rencontre de la population en lui proposant de découvrir ce qu’est « La vie en bleu », une vie qu’Elvira David-Coppex, membre du comité d’Autisme Genève, décrit comme étant riche et étonnante, mais aussi épuisante et frustrante en raison du regard que les gens portent sur la différence. Ainsi, à l’occasion de ses dix ans, l’association Autisme Genève a entamé un travail de sensibilisation à l’autisme afin que la population soit mieux informée et accueille avec plus d’indulgence dans la société les personnes souffrant de troubles du spectre de l’autisme.

Contenu du projet

Trois messages clés ont été définis en vue de sensibiliser la population à l’autisme :

  1. Il faut donner une place à la diversité.
  2. L’autisme n’est pas une maladie ; il s’agit d’un trouble du développement neurologique, une différence qui peut s’avérer d’une grande richesse si on sait l’aborder.
  3. Décelé tôt et pris en charge à un stade précoce, l’autisme peut évoluer de manière favorable.

Objectifs

  • Faire découvrir l’autisme pour que l’opinion publique évolue et porte sur ce trouble un autre regard.
  • Amener les parents à ne pas être effrayés par une suspicion d’autisme et les aider à maîtriser les thérapies adéquates le plus tôt possible.
  • Informer les pédiatres et les milieux de la petite enfance afin qu’ils soient en mesure d’identifier des traits autistiques pour favoriser une prise en charge rapide.

Activités du projet

Au début de l’année 2018, Autisme Genève a lancé un spot publicitaire et publié une brochure de sensibilisation, tous deux en accès libre.

En avril, le sport a été mis à l’honneur avec « La Vivicittà court en bleu pour l’autisme », une course populaire à laquelle des centaines de personnes ont participé, vêtus de bleu.

L’association Autisme Genève a également été choisie pour être l’un des bénéficiaires du Match pour la Solidarité, un événement organisé conjointement par l’UEFA et l’Office des Nations Unies à Genève.

En mai, un stand au Marathon de Genève lui a en outre permis d’aller à la rencontre de milliers de personnes.

Le 9 juin, à l’occasion du Bol d’or, trois bateaux ont navigué avec un spinnaker portant les mots « JE NAVIGUE EN BLEU POUR L’AUTISME », ce qui a permis d’accentuer la visibilité de la campagne La vie en bleu.

Le spot publicitaire a été diffusé à chaque projection du cinéma en plein air CinéTransat. De plus, une soirée spéciale a été organisée, à laquelle les spectateurs ont été invités à se joindre vêtus de bleu.

Le 14 septembre, Josef Schovanec, philosophe et écrivain vivant avec des troubles du spectre autistique, a été accueilli par une foule de 350 personnes à Genève, lors d’une conférence sur l’autisme. Le lendemain, la projection du film de Sophie Robert « Enfants autistes : bienvenue à l’école ! », suivie d’un débat sur l’école inclusive, a réuni plus de 100 personnes.

Le 13 octobre, un colloque scientifique a réuni 400 personnes autour des plus grands spécialistes de l’approche TEACCH, qui s’attache à faire graviter ses services autour des besoins spécifiques de la personne souffrant de troubles du spectre de l’autisme.

 

L’année 2018 se terminera avec la Course de l’Escalade, où Autisme Genève réunira coureurs et marcheurs pour former une grande vague bleue.

Résultats attendus

Autisme Genève envisage d’atteindre 200 000 personnes à travers sa campagne de sensibilisation.

Partenaires

Sport inclusif pour le développement au Bangladesh

Emplacement et information générale

Terminé
Emplacement Bangladesh
Date de début 01.10.2018
Date de fin 30.09.2020
Coût du projet EUR 117 450
Investissement de la Fondation EUR 117 450
Identifiant du projet ASI - 2018001
Partenaires Handicap International, Mymensingh Disabled People’s Organisation (Protibondhi Community Centre) and Tangail Disabled People’s Organisation (DPO)
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

En 2007, le gouvernement du Bangladesh a ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations Unies, qui promeut les droits au jeu et à la formation des enfants en situation de handicap. Cependant, une majorité d’enfants en situation de handicap – plus de 90 % selon une étude de l’UNICEF – ne sont pas scolarisés. Des enfants souffrant de handicaps sont ainsi privés de leurs droits fondamentaux, notamment l’accès à la formation, ainsi qu’aux activités sportives et de loisirs. La situation est encore pire pour les filles, avec ou sans handicap, dans cette société patriarcale où l’on attend d’elles qu’elles se conforment au rôle qui leur a été fixé par la famille et par la société en général.

De plus, la faible capacité des écoles et des clubs locaux à répondre aux besoins des enfants en situation de handicap contribue au retard de ces enfants dans leur développement physique et psychosocial, à leur manque de confiance et à leur exclusion sociale. En outre, les filles sont souvent victimes de violence physique et sexuelle et sont exploitées, ce qui diminue encore leur confiance en elles.

Contenu du projet

Ce projet a pour but de favoriser l’inclusion scolaire et sociale des enfants avec ou sans handicap.

Des activités sportives et de loisirs inclusives dans le cadre scolaire et menées par des enfants constitueront une excellente occasion pour les garçons et les filles, avec ou sans handicap, d’explorer leur potentiel, d’interagir entre eux dans un environnement sûr et de faire évoluer les normes sociales.

Les parents, les travailleurs sociaux et les enseignants contribueront à créer un meilleur environnement à l’aide de clubs sportifs pour les enfants en situation de handicap, en particulier les filles, afin de favoriser leur bien-être physique et psychosocial.

Un lien solide sera établi entre les organisations d’aide aux personnes en situation de handicap (DPO) et le département national des Sports. L’implication des comités de direction des écoles et la participation des parents contribueront à garantir la durabilité des activités.

Objectifs

  • Améliorer la participation et l’éducation des garçons et des filles en situation de handicap à l’aide de sports inclusifs au Bangladesh ;
  • Améliorer l’autonomie fonctionnelle des enfants en situation de handicap et l’accès de ceux-ci à des activités sportives et de loisirs inclusives, et leur permettre de jouer un rôle dans leur propre protection ;
  • Mieux équiper les DPO, les écoles et les clubs d’enfants afin de promouvoir des activités sportives et de loisirs ainsi qu’une éducation inclusives ;
  • Réduire la stigmatisation et la discrimination à l’égard des enfants souffrant d’un handicap, et ainsi encourager une plus forte participation sociale au sein d’une communauté protectrice.

Résultats attendus

  • 800 enfants, dont 400 en situation de handicap (200 filles), participant à des activités sportives et de loisirs inclusives, et à l’éducation
  • 400travailleurs sociaux formés dans le travail social adapté aux enfants en situation de handicap
  • 30 enseignants formés pour soutenir les élèves en situation de handicap
  • 20entraîneurs sportifs formés pour adapter et faciliter le sport inclusif
  • 2DPO formées pour promouvoir l’inclusion à travers le sport

Partner

Crise humanitaire en Grèce

Situation géographique et informations générales

Contexte

Les bombardements dans les régions syriennes d’Afrine et de la Ghouta, et l’escalade de la violence dans différentes parties de l’Afghanistan poussent les habitants à fuir. Selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), 21 887 personnes ont traversé la Méditerranée depuis le début de l’année, un tiers desquelles ont débarqué sur des îles grecques. Les nouveaux arrivants ont été 33 % plus nombreux pendant les quatre premiers mois de 2018 qu’à la même période en 2017. Les centres d’accueil d’urgence destinés aux réfugiés et aux migrants sont saturés. Parallèlement, en raison d’obstacles administratifs, les organisations nationales et les ONG sont contraintes de fermer des abris et de mettre fin à des programmes destinés aux jeunes touchés par les guerres, les conflits, les migrations et les déplacements. À cause de procédures inappropriées qui ne garantissent pas de pré-inscription, la précarité du logement parmi les demandeurs d’asile est devenue un problème.

En 2017, Terre des hommes a fourni un logement sûr à 361 familles et jeunes gens vulnérables. L’organisation gère actuellement 19 appartements à Ioannina. Dans le cadre du même projet, elle a permis à plus de 1250 réfugiés et migrants d’obtenir une assistance et une représentation juridiques, et à plus de 1500 d’accéder à des services de santé mentale et de soutien psychologique. En outre, l’accès aux soins médicaux a été garanti dans 70 % des cas.

Contenu du projet

Terre des hommes poursuivra sa mission consistant à appuyer les autorités et la société civile grecques en apportant son soutien en matière d’accueil d’urgence des réfugiés et des migrants, en aidant ceux-ci à s’intégrer de façon efficace, et en contribuant à la mise en place de systèmes intégrés et durables de protection de l’enfance.

Le projet d’accès au logement s’étend sur neuf mois, d’avril à décembre 2018, et est mené à Thessalonique et à Ioannina.

Objectifs

  • Élargir le projet d’accès au logement existant.
  • Répondre aux besoins vitaux en matière de logement et d’argent.
  • Garantir un certain nombre de services de protection, y compris du travail social quotidien, des activités de protection, une assistance juridique et un accès à des interprètes.
  • Veiller à ce que les enfants aient accès à des services de protection adéquats.

Activités du projet

Le projet vise à élargir l’accès à des logements sûrs et à des services sociaux à Ioannina et Thessalonique, en développant les mécanismes existants dans le but de mettre 400 lits à disposition dans le nord de la Grèce. À Ioannina, les bénéficiaires auront accès à un grand centre communautaire, qui accueillera des activités culinaires, des cours de langues, des soirées consacrées au cinéma grec, des groupes de discussion ainsi que des activités artistiques et artisanales, et qui mettra à disposition des espaces destinés aux enfants.

Ainsi, Terre des hommes apportera son soutien aux enfants vulnérables, par le biais de travailleurs sociaux, en mettant un logement à leur disposition et en donnant aux mineurs non accompagnés plus âgés (garçons de 16 ou 17 ans) un toit sous lequel vivre en toute indépendance.

En outre, le projet se concentrera sur le soutien psychologique apporté aux enfants, aux jeunes et aux parents réfugiés par le biais, notamment, de jeux, d’activités créatrices structurées, d’un apprentissage informel, d’activités théâtrales, sportives, musicales, mais aussi de la lecture, afin de renforcer l’estime de soi, la confiance, la coopération, le bien-être, la sécurité et les compétences de base pour la vie.

Résultats attendus

Terre des hommes est la dernière ONG internationale engagée en faveur des enfants encore présente dans le nord de la Grèce. Le projet d’accès au logement est capital si l’on entend veiller à ce que des mesures d’urgence soient prises afin de protéger les enfants migrants, d’empêcher leur exploitation et d’apporter une aide humanitaire aux enfants et à leurs familles.

Partenaire

Field in a box – Rio Doce, Brésil

Situation géographique et informations générales

Contexte

Après le succès des terrains « Field in a Box » installés à Madrid, à Mragowo (nord-est de la Pologne) et au Cap, la Fondation UEFA pour l’enfance et FedEx travaillent ensemble à la construction d’un nouveau terrain à Rio Doce, à la périphérie de Recife. Le réseau mondial à but non lucratif streetfootballworld a contribué à identifier un lieu approprié pour le terrain et a sélectionné l’organisation caritative locale love.fútbol pour s’occuper de l’entretien du terrain et garantir l’utilisation durable de celui-ci.

Contenu de projet

Depuis 2016, la Fondation UEFA pour l’enfance gère le projet « Field in a Box », dont le but est de fournir des terrains de football synthétiques clôturés et entièrement fonctionnels à des communautés dans le besoin. Ces terrains sont respectueux de l’environnement et rapides à installer.

Objectifs

Le projet a pour but d’améliorer la vie des jeunes et de redonner goût à la vie à des communautés défavorisées. En offrant des occasions de jouer au football, la Fondation s’efforce de promouvoir la santé des enfants et de soutenir leur développement personnel, tout en leur transmettant des valeurs clés du football, comme le respect et l’esprit d’équipe.

love.fútbol est une organisation mondiale qui veut donner accès au football à des communautés qui ne disposent pas d’espaces sûrs et inclusifs pour faire du sport. Depuis ses débuts, en 2006, elle encourage et apprend aux communautés à concevoir, planifier, construire, gérer et redéfinir des terrains de football comme des éléments et des plateformes communautaires capables d’amener un changement social durable. Par le biais d’un processus participatif, love.fútbol donne aux communautés les moyens de construire un terrain de football en leur fournissant des conseils, des fonds et du matériel brut et en mobilisant les ressources locales. Afin de garantir la durabilité du projet, elle confie la responsabilité de l’ensemble du processus à la communauté.

La construction de ce terrain à Rio Doce – où près de 60 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, avec un revenu moyen inférieur à USD 100 par mois – fournira aux enfants et aux jeunes un lieu sûr où jouer et se développer. Le partenaire local de love.fútbol, Pazear, utilisera le terrain comme plateforme pour ses activités de football, et se servira du sport pour promouvoir la paix, l’égalité des sexes et l’évolution sociale.

Résultats à ce jour et résultats attendus

  • Les séances d’entraînement seront organisées en utilisant la méthode football3.
  • Des concepts et des études seront développés dans le but de promouvoir l’utilisation du football comme un moyen pour favoriser la paix, l’égalité des sexes et l’intégration sociale.
  • Au cours de l’année prochaine, des centaines de personnes participeront aux programmes de football qui seront organisés sur le nouveau terrain.
  • En plus des sessions de football hebdomadaires, le terrain fournira également une plateforme pour des activités éducatives hebdomadaires et pour des activités culturelles mensuelles.

Partenaires



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Field in a Box – Pirapora do Bom Jesus, Brésil

Situation géographique et informations générales

Contexte

Konami Holdings Corporation, société de divertissement numérique japonaise et sponsor de l’UEFA Champions League, a souhaité collaborer avec la Fondation UEFA pour l’enfance et étendre le concept « Field in a Box » au Brésil. Le réseau mondial à but non lucratif streetfootballworld a aidé Konami à trouver un lieu approprié pour son terrain – à Pirapora do Bom Jesus, dans la périphérie de São Paulo – et à sélectionner la fondation caritative Fundação EPROCAD, qui s’occupera de l’entretien du terrain et garantira son utilisation durable.

Contenu du projet

Depuis 2016, la Fondation UEFA pour l’enfance gère le projet « Field in a Box », dont le but est de fournir des terrains de football synthétiques clôturés et entièrement fonctionnels à des communautés dans le besoin. Ces terrains sont respectueux de l’environnement et rapides à installer.

Objectifs

Ce projet a pour but d’améliorer la vie des jeunes et de redonner goût à la vie à des communautés défavorisées. En offrant des possibilités de jouer au football, la Fondation cherche à améliorer la santé des enfants et à soutenir leur développement personnel, tout en leur transmettant les valeurs fondamentales du football, comme le respect et l’esprit d’équipe.

La Fundação EPROCAD, qui a son siège à Santana de Parnaiba, une commune de l’État de São Paulo, utilise le sport, l’éducation et la culture pour aider les enfants, les adolescents et leurs familles à s’intégrer dans la société. Son travail s’adresse principalement aux enfants et aux jeunes issus de familles pauvres, en leur offrant des activités qui favorisent leur développement social. Grâce à ses projets, l’organisation caritative permet aux participants d’accéder à des activités sportives, éducatives et culturelles qui peuvent les aider à améliorer leur qualité de vie. Elle offre également un soutien ciblé dans des cas spécifiques, ainsi que des conseils et l’orientation vers des spécialistes lorsque cela est nécessaire.

Pirapora do Bom Jesus est l’une des zones les plus pauvres du pays, avec 27,8 % de la population vivant avec un revenu total inférieur à la moitié du salaire minimum. Les chefs de famille sont âgés en moyenne de 44 ans, et 17,4 % ont moins de 30 ans. N’ayant pas d’accès aux services de base tels que la santé et l’éducation, la vie des habitants est une lutte quotidienne.

Résultats à ce jour et résultats attendus

  • Ce tout nouveau terrain est le seul endroit dans la région où il est possible de jouer au football.
  • La Fundação EPROCAD utilisera le terrain pour réaliser des programmes basés sur le football, et encouragera les personnes sur place à utiliser ces nouvelles installations.
  • Situé à côté d’une garderie, le terrain est idéal pour des cours d’éducation physique et des activités de loisirs.
  • Cette initiative devrait bénéficier à environ 2000 enfants et jeunes de la communauté locale.

Partenaires



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Festival du film de football

Situation géographique et informations générales

Contexte

La Fondation polonaise de football (FPP) a été créée par la Fédération polonaise de football (PZPN). L’objectif de la FPP est de promouvoir et de développer le football en Pologne, de développer le football de base et de relever son niveau ainsi que de soutenir les activités de la PZPN.

En 2017, la FPP a lancé le premier festival du film de football à Cracovie, en marge du Championnat d’Europe des moins de 21 ans de l’UEFA. Le but était de promouvoir la culture du football en associant le football et le cinéma. L’initiative a connu un succès retentissant et a constitué un moyen novateur de communiquer avec la jeune génération, qui a pu accéder gratuitement à l’événement.

Les Statistiques de l’Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) montrent clairement que, pour sortir de la pauvreté, les enfants polonais vivant dans les classes sociales les plus pauvres ont besoin d’un soutien sous la forme d’options et de perspectives de développement personnel.

La FPP entend exploiter la dimension sociale et éducative du festival du film de football en distribuant des billets gratuits à des enfants et à des orphelinats.

Contenu du projet

La deuxième édition du festival du film de football s’est tenue les 25 et 26 mai 2018 à Varsovie.
L’objectif du festival est de promouvoir la culture du sport et du cinéma, en particulier auprès des enfants et des jeunes.

Cette année, les documentaires les plus importants sur le monde du football moderne – ses problèmes, ses incohérences et ses défis – réalisés ces derniers mois ainsi que des films dressant le portrait de légendes du football ont été projetés.

Le festival a comporté trois sections :

  1. une section principale, qui a inclus des longs métrages documentaires produits après le 1er janvier 2017 ;
  2. une section courts métrages « Balle de match », qui a compris des œuvres de professionnels et d’amateurs ; et
  3. une section rétro, qui est revenue sur des films importants tournant autour du football mais tombés dans l’oubli, dans le cadre de laquelle les meilleurs documentaires et des longs métrages sur le football produits avant 2016 ont été projetés.

Les jeunes participants ont eu la possibilité de rencontrer des réalisateurs, des athlètes et des journalistes.

Sur le plan sportif, un volet a été réservé exclusivement aux enfants pour qu’ils puissent prendre part à des activités pratiques sur le terrain de jeu visant à promouvoir leur développement physique et mental.

Liste des activités réservées aux enfants :

  • projection de films (entrée libre) ;
  • zone d’activités au cinéma : séances d’entraînement avec des entraîneurs et des joueurs de football d’équipes junior ;
  • rencontres avec des footballeurs et des entraîneurs ;
  • distribution d’équipements de football ;
  • rencontres avec des réalisateurs, des acteurs et des éditeurs ;
  • exposition d’affiches de football.

La nouveauté de la deuxième édition du festival a résidé dans la possibilité offerte aux jeunes de soumettre leur propre film à l’organisateur du festival.

Objectifs

  • Avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale, impliquer des élèves de 459 écoles primaires, secondaires et techniques.
  • Soutenir les communautés locales et les enfants d’orphelinats.
  • Donner aux enfants des classes sociales les plus pauvres un accès au football et à la culture, et leur offrir de nouvelles perspectives de développement personnel et d’autonomisation.

Résultats attendus

  • Participation de 2800 enfants âgés de 7 à 16 ans d’écoles et d’orphelinats aux projections de films et aux cours de football gratuits.
  • Promotion et développement du football auprès des enfants dans le besoin dans le but qu’ils fassent du sport pour leur bien-être physique et mental, qu’ils gagnent confiance en eux, que de nouvelles perspectives s’offrent à eux, et qu’ils croient en un avenir meilleur.
  • Promotion et développement du football de base en Pologne.

Link to the event:

Refugee Life Skills and Employment Training Soccer Programme Atlanta

Situation géographique et informations générales

CONTEXTE

Communément appelé « Ellis Island of the South » ou « The most diverse square mile in America », la petite ville de Clarkston, située au sud des États-Unis, a accueilli depuis plus de 25 ans 40 000 réfugiés. Autrefois originaire du Bhoutan, d’Érythrée, de Somalie, du Soudan, du Libéria et du Vietnam, les réfugiés actuels sont essentiellement d’origine syrienne et congolaise. Quel que soit leur pays d’origine, les migrants arrivant dans un nouveau pays vivent une situation souvent complexe, notamment en raison des différences culturelles et de la barrière de la langue. Le sport peut toutefois jouer le rôle de pont entre les différentes communautés grâce à son langage universel. Il donne aux réfugiés l’occasion de pratiquer une activité ludique et facilite la création de nouveaux liens sociaux. Cependant, les prix élevés des clubs sportifs, la pauvreté de la population et le manque d’infrastructures sportives à Clarkston constitue un frein à l’épanouissement des enfants réfugiés et aussi à leur intégration. Les mesures politiques anti-immigration prises à l’encontre des réfugiés syriens ces dernières années dans l’État de Géorgie aggravent le problème. Il en résulte un manque d’investissements dans les domaines du sport et de la santé en faveur des communautés réfugiées.

CONTENU DU PROJET

Soccer in the Streets est une organisation qui soutient, par le biais du football, les enfants et les jeunes vivant dans la région métropolitaine d’Atlanta. Elle leur offre l’opportunité de pratiquer le football et ce, quels que soient leur origine ethnique, leur statut social ou leur confession religieuse. En adoptant une approche holistique, le projet ne se limite pas au football sur le terrain. Il va plus loin, notamment en donnant la possibilité aux bénéficiaires de participer à des séances théoriques en petits groupes, à des activités pratiques et à un programme de leadership pour les jeunes. Le principe du projet repose sur des activités extrascolaires. Il combine activités footballistiques et programmes de développement des compétences de base pour la vie. Les jeunes plus âgés sont également invités à participer à des ateliers appelés « Life Works », qui préparent les réfugiés adolescents au monde professionnel en les aidant à acquérir des compétences renforçant leur employabilité. Le projet envisage également d’élargir son action à terme afin d’intégrer les jeunes filles et d’exercer un impact positif sur leur vie en les aidant à accroître leur confiance en elles et à faire respecter leurs droits.

OBJECTIFS

  • Faciliter l’intégration des jeunes réfugiés et de leurs familles vivant à Clarkston.
  • Favoriser un mode de vie sain auprès des enfants en situation précaire.
  • Exercer une action positive dans la ville de Clarkston en aidant la population à surmonter les préjugés envers les réfugiés.
  • Augmenter l’employabilité des jeunes réfugiés vivant à Clarkston.
  • Accroître le taux de participation des filles aux activités proposées dans le cadre du projet.
  • Offrir des opportunités pour que les participants au programme puissent élargir leur horizon en cherchant à entrer dans des établissements d’enseignement supérieur (universités, collèges techniques)
  • Former des leaders locaux
  • Mettre en relation des jeunes avec des partenaires fournissant des services clés

RÉSULTATS ATTENDUS

  • Travailler avec 200 jeunes dont 80 filles
  • Diplômer 20 bénéficiaires du programme d’employabilité
  • Former des 10 entraîneurs ou 20 arbitres issus des communautés réfugiées et leur procurer un revenu

PARTENAIRES

Football for Development – programme après l’école

Situation géographique et informations générales

Contexte

Le Cambodge compte 15 243 309 d’habitants, dont plus d’un tiers ont moins de 18 ans (UNICEF, 2012). En 2012, 17,7 % de la population vivaient encore sous le seuil de pauvreté (Banque mondiale, 2012). Dans la ville de Battambang, la situation est encore plus dramatique, car le salaire moyen est inférieur à 50 cents US par jour. De ce fait, de nombreux jeunes abandonnent l’école pour tenter de gagner leur vie. Comme le système scolaire cambodgien ne propose pas de cours d’éducation physique, de nombreux élèves vivant sous le seuil de pauvreté ne peuvent bénéficier des bienfaits du sport.

Contenu et objectifs du projet

Le projet Football for Development de l’organisation Salt Academy vise à utiliser le football comme vecteur de changement à Battambang et dans les environs. En proposant des ateliers sportifs et de compétences de base pour la vie dans les écoles primaires publiques de la ville et des environs, le projet veut permettre aux jeunes de devenir des citoyens actifs et des leaders au sein de leur communauté. La méthodologie football3*, qui fait partie intégrante du programme, contribuera à valoriser des valeurs telles que le respect, l’intégration et la solidarité.

* La méthodologie Football3 est utilisée par le réseau streetfootballworld et exploite le potentiel éducatif du football de rue en veillant à ce que dialogue et fair-play fassent partie intégrante du jeu. Elle a pour objectif général de promouvoir les compétences essentielles et d’encourager les jeunes à devenir des meneurs, en mettant l’accent sur la résolution des conflits par le dialogue.

Résultats attendus

Le projet offrira des programmes d’apprentissage des compétences de base pour la vie qui aborderont 12 thèmes, et proposera en parallèle 60 activités. Les activités de football et la méthodologie football3 seront au cœur du programme, et permettront de valoriser les valeurs liées à cette méthodologie. La formation d’entraîneurs facilitera la réalisation du projet dans les écoles.

Partenaire

Le sport pour l’inclusion des enfants en situation de handicap en Bolivie

Situation géographique et informations générales

CONTEXTE

Selon le dernier rapport du développement humain, la Bolivie occupe la 118e place sur 188 pays, ce qui la place parmi les pays les moins développés d’Amérique du Sud. Avec son 1,8 million d’habitants, Cochabamba est le département le plus peuplé de la Bolivie. L’organisation Light for The World mène son action plus précisément à Sacaba, la seconde ville en nombre d’habitants de ce département et dont 36,3% (statistique provenant de Instituta Nacional de Estadistica) de la population vit sous le seuil de pauvreté. Cette situation empêche de nombreuses personnes en situation de handicap d’accéder à l’éducation et à des soins de santé adaptés.

CONTENU DU PROJET

Les discriminations que subissent les enfants et les jeunes en situation de handicap à Sacaba ne favorisent pas leur développement personnel et social.  Au moyen d’ateliers et d’activités ludiques et sportives, le programme de Light for the World veut rompre l’isolement de ces jeunes en promouvant une éducation inclusive et en changeant la perception des Boliviens sur le handicap.

OBJECTIFS

La mission du projet vise à atteindre les objectifs suivants :

  • Consolider les liens entre les enfants en situation de handicap et leur famille
  • Accroître la confiance en soi des enfants bénéficiaires
  • Favoriser l’inclusion sociale des enfants en situation de handicap dans la société
  • Améliorer l’accès des enfants et des jeunes en situation de handicap aux services de santé
  • Promouvoir une éducation inclusive
  • Former et aider les jeunes en situation de handicap à entrer sur le marché du travail
  • Donner aux jeunes en situation de handicap ainsi qu’à leurs familles les moyens pour défendre leurs droits

RÉSULTATS ATTENDUS

  • Proposer régulièrement des activités ludiques et sportives aux enfants et leurs familles au cours de l’année
  • Proposer des activités sportives telles que l’athlétisme, la natation, le basketball, le football, le handball, le slalom et la danse deux à trois fois par semaine.
  • Former des éducateurs sportifs de l’établissement scolaire Simón Rodriguez afin de favoriser l’inclusion sociale des enfants bénéficiaires du projet
  • En collaboration avec l’EIFODEC (Escuela de Integración y Formación Deportiva, Expresión Artistica y Entrenamiento Laboral/ École d’intégration, formation sportive, expression artistique et formation professionnelle), organiser des tournois et des compétitions annuels destinés aux personnes en situation de handicap afin de changer le regard des Boliviens sur le handicap
  • Effectuer 40 visites dans les écoles afin de favoriser les échanges entre enfants valides et enfants en situation de handicap

PARTENAIRES

Brave Hearts

Situation géographique et informations générales

Contexte

Jojug Marjanli est un village du district de Jabrayil, l’un des sept districts qui entourent la région azérie du Haut-Karabagh. Situé sur la ligne de contact avec les forces armées arméniennes, le village a récemment été libéré. Immédiatement après avoir repris possession du village, le gouvernement azéri a entamé la reconstruction de routes, d’écoles et d’hôpitaux afin de créer des conditions de vie acceptables pour tous et de permettre le retour des déplacés internes et des réfugiés.

La Fédération de football d’Azerbaïdjan (AFFA) est sensible aux causes humanitaires, et les projets de responsabilité sociale sont l’une de ses principales priorités. L’AFFA collabore étroitement avec l’UNICEF pour promouvoir un mode de vie sain, les droits de l’enfant et l’éradication de la violence à l’encontre des enfants. En outre, elle dispose d’une équipe nationale composée de joueurs en situation de handicap.

Contenu du projet

En sa qualité de jeu universel, le football constitue un excellent moyen de divertir les déplacés internes et les réfugiés d’une façon qui soit agréable et unificatrice.

Le projet Brave Hearts vise à améliorer la santé et le bien-être des personnes vivant à la frontière ou près de cette dernière. Que ce soit dans un camp de réfugiés ou à l’école, dans la rue ou sur le terrain, le projet veut offrir à ces personnes la possibilité de jouer au football où et quand elles le souhaitent.

Un festival de football d’une durée de trois jours et de petits tournois mensuels complémentaires dans différents camps de réfugiés de Jojug Marjanli et des environs impliqueront l’installation de miniterrains, l’organisation de matches en petites équipes et d’autres activités liées au football, d’autres jeux, d’art facial, d’ateliers et de formations pour le développement personnel et d’un concert, ainsi que la distribution d’équipements de football. Le festival sera ouvert à l’ensemble de la population et illuminera la vie des adultes et des enfants, en les rassemblant et en les encourageant, à poursuivre la réalisation de leurs objectifs et à mener une vie saine même dans les périodes tourmentées. Ensuite, tous les trois mois, un minitournoi d’une journée sera organisé à Jojug Marjanli, jusqu’à la fin du projet.

«Brave Hearts» Football Festival

Partenaire

Responsabilisation d’enfants réfugiés et marginalisés au Liban et en Jordanie

Situation géographique et informations générales

Contexte

On estime à 1,4 million le nombre de réfugiés syriens installés en Jordanie : 20 % d’entre eux sont répartis dans cinq camps et 80 % vivent en zone urbaine, dans des provinces situées au nord du pays et aux environs d’Amman. Deux tiers des réfugiés enregistrés en Jordanie sont des enfants ou des adolescents.

Le Liban accueille aujourd’hui la plus importante proportion de réfugiés par habitant au monde, avec plus de 1,1 million de réfugiés enregistrés pour 6,2 millions d’habitants. Avec un tiers des réfugiés âgés de 5 à 18 ans, la région est en proie à une véritable crise affectant des mineurs.

Les défis sont nombreux et complexes, tant pour les réfugiés que pour les communautés d’accueil.

  • Les jeunes réfugiés vivent dans une profonde incertitude et souffrent souvent de traumatismes passés.
  • De nombreux enfants réfugiés et déplacés ne peuvent aller à l’école ni même bénéficier de programmes d’enseignement non formels du fait de leurs conditions de vie critiques, et souvent ils ne disposent pas des compétences nécessaires pour entamer un cursus de formation ou y demeurer. Les enfants qui vont tout de même à l’école souffrent souvent d’un manque de motivation dû à l’absence de perspectives et de soutien psychosocial de modèles identificatoires.
  • Malgré les efforts des gouvernements pour fournir des possibilités d’apprentissage formelles et non formelles, les jeunes réfugiés – en particulier les filles et les jeunes femmes – peinent à en bénéficier.

streetfootballworld embrasse ces défis en s’appuyant sur la méthodologie innovante d’éducation non formelle « football3 ». Ainsi nommé parce qu’il comporte 3 « phases » (discussion d’avant-match, match et discussion d’après-match), le football3 intègre des leçons de vie clés dans chaque match comme le dialogue, le fair-play et l’égalité des sexes. Il n’y a pas d’arbitre, ce qui pousse les joueurs à apprendre comment résoudre des conflits par le dialogue et le compromis.

La méthodologie de streetfootballworld exploite le potentiel universel du sport en assurant le dialogue, le fair-play et l’égalité des sexes sur le terrain et en dehors. Le football3 réunit de jeunes réfugiés avec des jeunes issus des communautés d’accueil libanaises et jordaniennes, et permet de surmonter les barrières de langue, de culture et de religion. Les jeunes réfugiés en marge (ou exclus) des structures d’enseignement formelles acquièrent les qualités (résilience accrue, capacité à gérer les conflits, etc.) et les compétences psychosociales (compétences de communication et d’encadrement, confiance en soi, propension accrue à intégrer les autres et à respecter les filles et les femmes, sens des responsabilités) nécessaires pour surmonter des défis critiques, vivre la vie qu’ils auront choisie, s’intégrer plus facilement dans leur société d’accueil, être en bonne santé physique et émotionnelle et insuffler des changements positifs dans leur communauté. Par conséquent, ces jeunes sont plus susceptibles d’entrer à l’école et d’y rester, ou de suivre une formation supérieure formelle.

Contenu du projet

En Jordanie et au Liban, streetfootballworld et ses partenaires de projet sont parvenus à réaliser un éventail de programmes footballistiques locaux destinés à des réfugiés avec le soutien du gouvernement allemand et de la Fondation UEFA pour l’enfance. Maintenant que des synergies ont été créées avec des structures de base locales, la prochaine étape consiste à étendre les bonnes pratiques des projets pilotes à l’échelon régional, afin de soutenir et de responsabiliser les enfants et adolescents vulnérables touchés par la guerre et la crise migratoire.

Nous entendons accroître la portée et l’impact du projet en étendant cette approche éprouvée à de nouvelles zones défavorisées qui sont affectées par la crise migratoire et ont fortement besoin de programmes innovants pour les enfants. Les organisations sportives de base locales se verront fournir les compétences, réseaux sociaux et espaces sûrs nécessaires pour travailler au niveau régional avec des capacités organisationnelles accrues, de façon à pouvoir renforcer la cohésion sociale dans une société fragmentée. Les éléments renforçant les capacités permettront durablement d’améliorer l’accès au sport et de promouvoir le dialogue, la coexistence pacifique et l’amitié entre les jeunes réfugiés et leur communauté d’accueil.

Pour garantir des retombées durables, le projet comprend les cinq volets suivants :

  1. Développement des capacités : former des jeunes leaders et entraîneurs volontaires de 18 à 22 ans à devenir des modèles identificatoires dans leur communauté.
  2. Formation au soulagement des traumatismes pour les relais locaux : pour améliorer la vie des jeunes en Jordanie et au Liban, des experts locaux seront formés spécifiquement à soulager les traumatismes.
  3. Entraînements et festivals de football3 inclusifs : au travers d’entraînements réguliers basés sur la méthodologie « football3 » adaptée à chaque groupe-cible, garçons et filles développeront des compétences psychosociales (santé, hygiène, développement personnel et conscience de leurs droits, entre autres). Les festivals réuniront les enfants, les adolescents et leurs familles dans le but d’impliquer toute la communauté, d’augmenter la portée des messages du projet et d’attirer plus de participants, notamment des filles.
  4. Diffusion des enseignements tirés et des meilleures pratiques à l’échelon régional : rassembler les ONG d’autres pays qui utilisent aussi le football pour aider les enfants et les adolescents dans le but de créer une communauté de pratique pour améliorer le soutien mutuel et le transfert de connaissances.

Objectifs

  1. Améliorer la vie des enfants syriens, jordaniens et libanais vivant dans les communautés concernées par le projet et participant au programme inclusif de football3 et d’acquisition de compétences psychosociales
  2. Augmenter le potentiel de développement personnel et de réalisation de soi des participants au programme
  3. Renforcer le dialogue, la cohésion sociale et la coexistence pacifique entre les réfugiés et les communautés d’accueil
  4. Mettre sur pied des structures de société civile (activités sportives institutionnalisées à caractère inclusif) de sorte que des relais locaux puissent offrir des entraînements de football et de compétences psychosociales hebdomadaires aux enfants marginalisés ; faire en sorte que les relais locaux soient capables d’identifier les traumatismes, sachent comment aborder les enfants traumatisés et puissent former d’autres personnes dans ce sens. L’objectif est qu’ils fassent office de modèles identificatoires et soient une source d’inspiration.
  5. Rendre toutes les organisations partenaires locales capables de consolider et d’augmenter leur capacité d’action dans les régions concernées par des échanges accrus de connaissances sur la construction de la paix et la compréhension des autres cultures entre les joueurs locaux, et par le biais de réseaux renforcés regroupant les partenaires de projet locaux, les gouvernements, les associations de football et la société civile.

Résultats attendus

  1. Organisation de 39 cours pour relais locaux – ateliers de plusieurs jours en Jordanie et au Liban
  2. Formation de 790 relais locaux – jeunes leaders et entraîneurs volontaires âgés de 18 à 22 ans
  3. Organisation de 9300 entraînements inclusifs de football3 et de compétences psychosociales, et de 20 festivals de football3
  4. Participation de 21 000 enfants (6-17 ans) aux entraînements hebdomadaires de football3 (60 % de réfugiés et 40 % de membres des communautés d’accueil ; 60 % de garçons et 40 % de filles, âgés de 6 à 17 ans) et de 6400 enfants dans les festivals
  5. Organisation de trois séminaires régionaux avec formation de 30 experts régionaux de football3

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Field in a Box – Le Cap

Situation géographique et informations générales

Contexte

Après le succès de l’installation de terrains de football selon le système « Field in a Box » à Madrid, en Espagne, et à Mragowo, dans le nord-est de la Pologne, la Fondation UEFA pour l’enfance a décidé de poursuivre son travail avec FedEx, qui a financé la construction d’un nouveau terrain au Cap, en Afrique du Sud. Le réseau mondial à but non lucratif streetfootballworld a contribué à identifier le lieu du terrain et à sélectionner l’organisation caritative locale Oasis FC, qui s’occupera de l’entretien du terrain et garantira son utilisation durable et un impact positif.

Contenu du projet

Depuis 2016, la Fondation UEFA pour l’enfance gère le projet « Field in a Box », dont le but est de fournir un terrain de football synthétique clôturé et entièrement fonctionnel à des communautés dans le besoin. Le système est respectueux de l’environnement et rapide à installer.

Objectifs

En soutenant ce projet, la Fondation UEFA pour l’enfance entend améliorer la vie des jeunes et redonner goût à la vie à des communautés défavorisées. En offrant des occasions de jouer au football, la Fondation s’efforce de promouvoir la santé des enfants et de soutenir leur développement personnel, tout en leur transmettant les valeurs du football, comme le respect et l’esprit d’équipe.

Fondée en 2000 en tant que club de football offrant des occasions de jouer à des jeunes vivant dans la rue, Oasis est devenue une organisation qui crée des possibilités de développement pour ses communautés locales. Le club de football Oasis comprend six équipes juniors, une équipe féminine et deux équipes seniors. Les entraîneurs doivent s’assurer que les joueurs participent à des séances de préparation à la vie quotidienne au fur et à mesure qu’ils progressent dans les différentes divisions. L’accent principal est mis sur l’utilisation des méthodologies « football for good » et « football3 » pour décourager les jeunes d’adopter un comportement antisocial et pour améliorer leurs aptitudes à la vie quotidienne.

La construction du nouveau terrain permettra l’organisation de davantage d’activités dans le cadre de « football for good », à savoir des entraînements au club de football, des matches « football3 » après l’école au sein de la communauté locale, des sessions d’entraînement pour d’autres ONG locales, des matches amicaux joués en nocturne, ainsi qu’un tournoi annuel de football afin de sensibiliser au VIH.

Résultats à ce jour et résultats attendus

  • Organiser des entraînements de football en utilisant la méthode football3 ;
  • Développer des concepts et des études visant à promouvoir l’utilisation du football comme un moyen d’intégration sociale ;
  • S’occuper de l’entretien du terrain et garantir son utilisation durable en générant des revenus grâce à la formation d’une ligue ;
  • Organiser un tournoi de football annuel afin de sensibiliser au VIH ;
  • 7800 participants sont attendus au cours de l’année prochaine, dont 800 participeront aux programmes sociaux de football organisés sur un terrain « Field in a Box »

Partnaires



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Football United, Myanmar

Situation géographique et informations générales

Contexte

L’État de Kayin est une des régions du Myanmar les plus ravagées par la guerre. Des décennies de conflits entre le gouvernement et les forces armées de l’ethnie Karen ont privé les enfants et leur famille des services essentiels tout en compromettant leur sécurité et leur bien-être. Des dizaines de milliers de parents sont partis travailler en Thaïlande, laissant leurs enfants derrière eux avec le risque qu’ils soient exploités. La population n’a que peu accès aux services de base et vit dans une situation d’instabilité politique et économique avec un taux de chômage élevé et un faible niveau de revenus, ce qui entraîne un manque de liens sociaux et d’opportunités. La perte de confiance, d’espoir et d’assurance, les troubles dus au stress post-traumatique et les changements des structures sociales et des moyens de subsistance sont actuellement les principaux défis sociaux à relever.

Contenu du projet

Basé sur l’idée qu’il est important pour la paix et la stabilité à long terme de permettre à des jeunes de vivre un engagement positif et de jouer un rôle dans leur société durant la période qui suit un conflit violent, le projet prévu pour 2018/2019 vise à maximiser l’engagement des jeunes et de la communauté. Il a également pour but de renforcer la collaboration et les partenariats locaux existants, de maintenir la dynamique actuelle du projet, de transférer la direction du programme à la communauté locale et d’introduire des approches d’entreprises sociales. L’objectif ultime est d’assurer la durabilité de la cohésion sociale basée sur le football, du maintien de la paix et du projet de réconciliation au niveau du football de base.

Le projet Football United est basé sur quatre points clés :

  • Théorie du contact : si différents groupes s’engagent au même niveau, poursuivent un but commun et travaillent ensemble avec le soutien des autorités et sans rivalité, les relations entre les groupes en conflit s’amélioreront et les préjudices vis-à-vis des autres groupes seront réduits.
  • Approche positive pour le développement des jeunes : il s’agit de faire l’effort délibéré de donner la chance à des jeunes de mettre en valeur leurs intérêts, leurs compétences et leurs capacités plutôt que d’essayer de régler leurs problèmes, leurs faiblesses ou leurs défauts. Le projet Football United permet aux jeunes de tester, d’explorer et d’exploiter leur potentiel de développement grâce au football et au travail de développement qui y est associé.
  • Cadre pour la transformation des conflits et idéologie « sport pour la paix » : le sport peut contribuer à fournir un cadre pour la reconstruction et la réconciliation après un conflit en promouvant la coexistence pacifique grâce aux valeurs sociales du sport, à la mise en place de réseaux communautaires ou de réseaux de jeunes, à l’établissement de relations positives entre les communautés touchées par le conflit et au renforcement de leur participation au sport de base.
  • Méthodologie d’apprentissage par l’expérience : apprendre en réfléchissant à ses actions. Les activités footballistiques sont préparées de façon à faire réfléchir les jeunes et à leur permettre d’en apprendre davantage sur la paix, la cohésion sociale et la réconciliation.

Objectifs

  • Activités de base hebdomadaires de promotion de la paix basées sur le football et journées de gala « football pour la paix »
  • Formations d’entraîneur de football communautaire pour des volontaires locaux dans les régions touchées par un conflit
  • Journées de gala « football pour la paix » intercommunautaires organisées par la communauté
  • Festivals régionaux « football pour la paix » organisés par des étudiants bénévoles de l’Université Hpa-An
  • Formations supérieures d’entraîneur pour que les entraîneurs étudiant à l’université deviennent formateurs d’entraîneurs
  • Fourniture de fonds pour créer un centre de football pour la paix dans la capitale de l’État (Hpa-An)
  • Facilitation du processus de parrainage d’entreprises sociales en collaboration avec le British Council Myanmar et d’autres partenaires de la communauté
  • Création d’un forum sur le football comme aide au développement et au maintien de la paix à Hpa-An qui ciblerait les universités, les organisations de jeunes et les organisations communautaires œuvrant pour le développement des jeunes et la consolidation de la paix, afin de promouvoir le football, la paix, le travail et la diffusion du modèle de Football United dans d’autres régions du Myanmar
  • Création d’un centre de football pour la paix comportant un terrain de jeu et une salle polyvalente pour les événements communautaires, les ateliers et les formations

Résultats attendus

Football United mobilisera la communauté locale, le gouvernement et les organisations caritatives pour créer le centre de football pour la paix, qui sera utilisé non seulement pour des activités liées au projet mais aussi pour des activités génératrices de revenus et des programmes d’entreprises sociales.

Partenaire

École socio-sportive pour enfants des rues

Situation géographique et informations générales

Contexte

Des décennies de guerre ont laissé l’Afghanistan exsangue pour ce qui est des structures sociales et économiques. Or, la pauvreté est la principale cause du travail des enfants. De nombreuses familles n’ont en effet d’autre choix que de faire travailler leurs enfants, lesquels passent alors souvent leurs journées dans les rues, à vendre cigarettes et journaux, ce qui les expose à des conditions difficiles et aux risques d’abus.
Action for Development a décidé de s’attaquer au problème des enfants des rues à Kaboul en lançant un projet innovant qui mêle football, éducation et aide alimentaire. L’école socio-sportive pour enfants des rues a un impact positif sur les jeunes marginalisés, où qu’elle soit implantée. Mais l’Afghanistan offre, de par son contexte, un terreau fertile au projet. Le football y suscite en effet un engouement croissant et ne peut qu’avoir des effets bénéfiques sur le pays en général, et sur les filles en particulier.

Contenu du projet

Organisation du projet

  • Mise en place d’un comité consultatif dans le district 11 de Kaboul afin de rallier la communauté à la cause de l’école socio-sportive. Il sera composé de représentants des autorités locales et des autorités en charge de l’éducation dans la région, de leaders communautaires et religieux et de professionnels de santé, et s’attaquera à la problématique du travail des enfants.
  • Recrutement et formation des futurs enseignants (un homme et une femme). Ils joueront un rôle de premier plan car ils seront les premiers interlocuteurs des enfants pour ce qui est du sport et de l’éducation et serviront de modèles.
  • Sélection d’un site sûr pour accueillir les activités.

Programme de retour à l’école
Identification d’enfants âgés de 6 ans révolus et ayant le potentiel pour réintégrer le système scolaire officiel. Cette étape se fera en concertation avec les autorités locales, les écoles et les parents.

Campagnes de sensibilisation
Rencontres avec les familles d’enfants fréquentant l’école afin de les sensibiliser. Les mères seront informées sur des sujets tels que l’hygiène des enfants, les maladies et les dangers liés à la drogue et à la prostitution. Une attention particulière sera portée aux aspects spécifiques aux jeunes filles, car elles forment en général le groupe le plus vulnérable d’enfants des rues.

Développement local
Identification d’enfants désireux de participer au projet. Pas moins de 120 enfants ont déjà intégré le projet, mais d’autres encore auront cette opportunité. Les enfants s’engagent à suivre les séances d’entraînement. La priorité va aux orphelins et aux enfants ayant un parent handicapé, et 50 % des participants doivent être des filles.
Les enfants nécessitant un suivi médical seront aiguillés vers le centre médical, où des soins gratuits leur seront prodigués.
Les activités sportives se dérouleront à heures fixes dans la semaine et seront encadrées par des entraîneurs. Des groupes seront formés par tranches d’âge et, si nécessaire, par sexe, et chaque groupe assistera à deux séances hebdomadaires. Les activités de tutorat se tiendront avant ou après le sport. Toutes les activités se feront en dari et en pashto, les deux langues les plus parlées en Afghanistan. Les activités de seront aménagées de manière flexible pour permettre aux enfants de continuer à travailler, car ils n’ont pas d’autre moyen de subsistance.

Objectifs

  • L’objectif premier du projet est de donner aux enfants des rues du district 11 de Kaboul une chance de recevoir une éducation de base et d’apprendre à lire et à écrire.
  • Trouver un site adapté, à proximité des lieux de travail des enfants, pour leur éviter de longs trajets à pied.
  • Disposer des équipements nécessaires pour l’école socio-sportive, lesquels doivent être facilement accessibles pour les enfants, près des routes, près du lycée de Ghazi (15 minutes à pied) et inclure un terrain de football utilisable pour les entraînements et les matches.
  • Stimuler le développement des aptitudes sociales par le sport et, en particulier par le football, et préparer les enfants à intégrer le cursus scolaire normal.

Résultats attendus

  • Former des entraîneurs afin de promouvoir le transfert de connaissances et de permettre à la population locale de prendre son destin en main
  • Procurer à 400 enfants des rues de la nourriture supplémentaire et leur donner accès aux soins médicaux de base
  • Réduire le nombre d’enfants des rues illettrés
  • Travailler avec 300 familles afin d’amener certains des enfants des rues à réintégrer le système scolaire officiel.
  • Sensibiliser 300 familles aux risques liés au travail dans la rue, à l’importance de l’éducation, et au rôle de l’hygiène et de l’assainissement dans la prévention des maladies.

Partenaire

Football sans limites

Situation géographique et informations générales

Contexte

Cañada Real est l’une des zones les plus défavorisées d’Espagne. Ce bidonville, qui s’étend sur une route de 15 mètres de large sur 16 kilomètres de long, est le plus grand d’Europe et est communément appelé le « bidonville de la honte ». Pas moins de 30 000 personnes, dont de nombreuses familles marocaines et roms, y vivent confinées dans des conditions insalubres. Parmi elles se trouvent également des dealers de drogue, qui ont fait de ce quartier illégal leur point de repère. Outre le sentiment d’insécurité, l’éducation des jeunes est aussi mise à mal avec un taux d’échec et d’abandon scolaires qui serait de 40 % supérieur à la moyenne nationale.

Contenu du projet

Dans un contexte où la cohabitation entre les différentes communautés de Cañada Real est parfois mise à rude épreuve, le programme de la fondation Red Deporte y Cooperación utilise le pouvoir du football et la méthodologie « football3 » pour encourager le dialogue dans la résolution des conflits. Le programme prévoit également des efforts particuliers en vue d’intégrer les filles. En formant des équipes mixtes composées de différentes communautés, l’organisation espagnole veut abattre les barrières et les préjugés qui divisent les habitants de Cañada Real. Pour assurer un plus grand impact dans la vie des bénéficiaires, Red Deporte y Cooperación propose également des activités sportives et ludiques ainsi que des ateliers éducatifs destinés à favoriser leur réinsertion scolaire ou professionnelle.

Objectifs

  • Établir une cohabitation sereine entre les différentes communautés vivant à Canãda Real
  • Favoriser l’intégration des filles grâce à la pratique du football
  • Accroître la confiance en soi des enfants bénéficiaires
  • Encourager les jeunes dans leur scolarité et/ou les aider en leur fournissant les outils nécessaires pour s’insérer dans le monde professionnel.

Résultats obtenus

  • Organiser 150 entraînements
  • Organiser 3 festivals de football réunissant 1500 jeunes originaires de Cañada Real
  • Proposer 30 ateliers éducatifs ayant pour thèmes l’éducation, la santé et l’employabilité
  • Favoriser les échanges en organisant des tournois à Cañada Real et dans le reste de l’Espagne
  • Former 10 entraîneurs, 10 arbitres et 3 coordinateurs pour la gestion du Cañada Club de Fútbol

 

Partenaire

Améliorer la protection, l’éducation et la réinsertion des enfants des rues à Bangui et Brazzaville

Situation géographique et informations générales

CONTEXTE

Le rapport du Programme des Nations Unies pour le développement positionne la République du Congo à la 135e position sur 188 et la République centrafricaine à la dernière position (2016). La crise humanitaire en République centrafricaine et la pauvreté endémique en République du Congo impactent les plus jeunes en situation de grande vulnérabilité, comme les enfants des rues de Bangui et de Brazzaville. De nombreuses raisons peuvent contraindre ces enfants à mener une vie de vagabond : un mariage forcé, des pressions économiques ou encore la crainte d’un « enfant sorcier », ces enfants qui sont démonisés et livrés à eux-mêmes.

CONTENU DU PROJET

Triangle Génération Humanitaire est une organisation de solidarité internationale qui participe à la lutte contre la pauvreté dans le monde. Son projet à Brazzaville et à Bangui porte sur le développement de dispositifs de prévention visant à protéger les mineurs en danger. Pour ce faire, une équipe mobile composée des travailleurs sociaux et d’infirmiers parcourt quotidiennement les capitales de la République du Congo et de la République centrafricaine. En leur apportant écoute et soutien psychosocial et médical, l’équipe pluridisciplinaire oriente les enfants vers des structures d’accueil adaptées. Les maraudes proposent également des activités sportives, ludiques et récréatives grâce à du matériel sportif mis à disposition pour les enfants.

OBJECTIFS

    • Assurer une prise en charge psychologique, sociale et médicale pour les enfants des rues de Brazzaville et de Bangui.
    • Favoriser la réintégration sociale des mineurs en rupture :
      • en leur assurant un accompagnement et un accès à des services adaptés tels que des familles d’accueil ou des structures collectives, qui bénéficieront tous d’indemnités financières ;
      • par une remise à niveau scolaire grâce à des enseignements locaux et spécialisés ;
      • par la formation à un métier (dans la boulangerie, le tissage ou le raccommodage) via des formateurs locaux.
    • Réintégrer les mineurs en rupture familiale par le biais d’un accompagnement et d’une médiation entre l’enfant et sa famille.
    • Aider les mineurs incarcérés en maison d’arrêt à Brazzaville en leur proposant :
      • des activités sportives en vue de leur faire acquérir des valeurs telles que la discipline, le respect et le goût de l’effort afin de les préparer à leur sortie de prison ;
      • des sessions de sensibilisation sur les conduites à risques telles que la prostitution, la toxicomanie et la délinquance, organisées par le « Réseau en faveur des enfants de la rue en RCA » (RFERC) et le « Réseau des intervenants sur le phénomène de l’enfance en rupture en République du Congo » (REIPER).
    • Sensibiliser et former les politiques et les acteurs publics en lien avec l’enfance.
    • Aider les partenaires du projet et les acteurs de la protection de l’enfance, notamment en renforçant les capacités organisationnelles et opérationnelles du RFERC et du REIPER. 

RÉSULTATS ATTENDUS

    • Réaliser 1000 maraudes par les antennes mobiles
    • Dispenser 2000 soins aux enfants
    • Offrir 23 places par mois en famille d’accueil et 20 places par mois dans des structures collectives
    • Scolariser 200 enfants dans un établissement scolaire ordinaire
    • Réintégrer 100 enfants en rupture dans leur famille d’origine
    • Réaliser 550 interventions auprès de mineurs incarcérés
    • Organiser 60 interventions de sensibilisation auprès de jeunes vivant en milieu carcéral
    • Lancer un séminaire de trois jours en faveur de la protection des enfants vulnérables à Brazzaville

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