Football pour les enfants atteints du syndrome de Down

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Russie, Moscou
Date de début 01.03.2021
Date de fin 28.02.2022
Coût du projet EUR 45 277
Investissement de la Fondation EUR 34 850
Identifiant du projet 20200451
Partenaires Syndrome of Love
Catégories Accès au sport - Enfants en situation de handicap

Contexte

En Russie, les obstacles à l’intégration des personnes atteintes du syndrome de Down demeurent nombreux. Le sport contribue à l’intégration sociale car il développe les capacités physiques et psychiques, favorise le bien-être émotionnel et psychologique et permet d’apprendre à travailler en équipe et à acquérir des compétences sociales. Toutefois, les enfants atteints du syndrome de Down ne peuvent pas faire de sport, comme du football, faute de clubs, d’entraîneurs, de méthodes et de moyens suffisants.

Le projet Football for Children with Down Syndrome (Football pour les enfants atteints du syndrome de Down) a débuté en 2015, quand les organisations caritatives Syndrome of Love et Downside Up ont commencé à enseigner le football à des enfants et des adolescents atteints du syndrome de Down à Moscou. Le projet a essaimé dans 12 autres métropoles russes grâce à une promotion active de la méthode qu’il emploie. Plus de 1300 séances ont été organisées entre 2015 et 2019 et plus de 200 enfants en situation de handicap ont bénéficié de cours de football réguliers.

Le projet s’est avéré utile et efficace pour les enfants atteints du syndrome de Down. Une activité physique régulière est essentielle au développement physique, mental et social.

Contenu du projet

Football for Children with Down Syndrome est la première initiative russe où les enfants atteints du syndrome de Down apprennent à jouer en équipe. Ils suivent des séances d’entraînement de football plusieurs fois par semaine, participent à des rencontres amicales et à d’autres manifestations sportives et assistent à des matches de football.

Dans le cadre du projet, seront organisés :

  • une formation continue dispensée par l’Université sociale d’État de Russie, où 15 entraîneurs apprendront à organiser des mini-cours de football destinés aux enfants atteints du syndrome de Down ;
  • des stages d’entraînement pour les enfants atteints de ce syndrome qui vivent à Moscou et dans d’autres régions ;
  • une formation intensive sur les améliorations à apporter à la préparation des compétitions, sur la condition physique et les compétences footballistiques ;
  • une mini-compétition de football à l’issue du projet (à l’automne 2021).

Objectifs

  • Stimuler le développement physique des enfants atteints du syndrome de Down et améliorer leur capacité de communication et leurs compétences sociales grâce à une pratique régulière du football
  • Populariser le sport, l’activité physique et le football auprès des enfants et adolescents atteints du syndrome de Down et de leurs familles
  • Attirer l’attention des parents et des professionnels sur la pratique du sport chez les enfants atteints de ce syndrome
  • Créer un environnement bienveillant et tolérant, où les personnes atteintes du syndrome de Down ont les mêmes droits et les mêmes chances que les autres

Activités du projet

  • Mettre en place des cours de football réguliers pour les enfants atteints du syndrome de Down
  • Organiser des stages d’entraînement et des remises à niveau pour les entraîneurs moscovites
  • Proposer à 15 entraîneurs une formation approfondie dispensée par l’Université sociale d’État de Russie
  • Organiser des stages d’entraînement pour les participants à Moscou et dans d’autres régions: pour 150 personnes au total (enfants atteints du syndrome de Down, entraîneurs, bénévoles et organisateurs)
  • Organiser des mini-compétitions de football pour les enfants atteints du syndrome de Down

Résultats attendus

  • Développement physique des enfants et adolescents atteints du syndrome de Down
  • Élargissement de l’éventail de compétences de communication, ce qui permet de pallier les troubles de la parole
  • Pratique de loisirs actifs
  • Amélioration des compétences de socialisation et gain d’autonomie
  • Sensibilisation des pouvoirs publics à la nécessité de développer le sport pour les enfants atteints du syndrome de Down
  • Évolution vers une société russe plus tolérante à l’égard des personnes atteintes du syndrome de Down et d’autres troubles

Partenaire

Cup of Trust (Coupe de la confiance)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ukraine
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2022
Coût du projet EUR 235 799
Investissement de la Fondation EUR 199 870
Identifiant du projet 20200601
Partenaires Development of Football in Ukraine
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres

Contexte

En 2019 et 2020, l’association caritative Développement du football en Ukraine a mis en place le projet Cup of Trust (Coupe de la confiance) avec la collaboration du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) Ukraine, la police nationale d’Ukraine, l’Association ukrainienne de football et le ministère ukrainien de l’Éducation et des Sciences. Dans le cadre de ce projet de prévention de la criminalité, financé à l’aide d’une bourse de l’UNICEF, des agents de police organisent des activités de sport au service du développement avec des enfants et y participent.

En 2020, le projet a reçu des aides supplémentaires puisqu’un accord de bourse a été signé avec le programme des Nations Unies pour le maintien de la paix, avec le soutien financier des gouvernements danois, suisse et suédois. Le projet poursuit sa route en 2021 avec la collaboration de la police nationale de la région de Louhansk, l’Association ukrainienne de football et le conseil régional de Louhansk.

Contenu du projet

En 2021 et 2022, 100 agents de police et 100 professeurs d’éducation physique participeront à un atelier de sport au service du développement. Ils apprendront ainsi à se servir du sport, et notamment du football, pour instaurer des relations de confiance, dissuader les jeunes d’enfreindre la loi, mettre en place des habitudes saines et montrer aux jeunes comment vivre une vie saine.

Le sport au service du développement est une initiative mondiale de l’UNICEF dont l’objectif est d’aider les enfants à véhiculer des valeurs comme l’effort collectif, la confiance, le respect mutuel et encore la participation plutôt que la victoire, de sorte à ce qu’ils puissent réaliser pleinement leur potentiel.

Objectifs

  • Enseigner aux agents de police et aux professeurs d’éducation physique à se servir du sport comme moyen de protection des enfants
  • Encourager les relations amicales et de confiance entre les enfants et les autorités
  • Encourager les filles à jouer au football
  • Mettre en place un environnement sûr grâce à des présentations de sensibilisation publiques sur les sujets suivants :
    • Mener un style de vie sain
    • Rues sûres et règles de circulation
    • Empêcher la fraude sur Internet et la fraude téléphonique
    • Empêcher et combattre les violences domestiques et la maltraitance des enfants
    • Conscience environnementale (recyclage et réduction de la consommation)

Activités du projet

  • Accroître les compétences éducatives des agents de police et des professeurs d’éducation physique par l’intermédiaire de cinq ateliers organisés sur deux jours sur la méthode de sport au service du développement et grâce au cours en ligne de l’UEFA sur la protection de l’enfance
  • Permettre la création d’équipes mixtes d’enfants et leur formation par les agents de police en collaboration avec les professeurs d’éducation physique
  • Organiser des activités de sensibilisation publiques, menées par les agents de police, auprès des enfants participants et d’autres élèves
  • Organiser des matches et tournois régionaux, une conférence de presse, une finale et un dernier sondage

Résultats attendus

  • 100 agents de police et 100 professeurs d’éducation physique participeront à l’atelier sur le sport au service du développement et au cours en ligne sur la protection de l’enfance.
  • 202 éléments d’équipement sportif et de football seront distribués aux agents de police, professeurs d’éducation physique et formateurs.
  • Les agents de police, en collaboration avec les professeurs d’éducation physique, créeront 100 équipes mixtes d’enfants âgés de 13 et 14 ans, soit 1200 enfants au total (600 filles et 600 garçons).
  • Les activités de sensibilisation publiques toucheront 60 000 enfants.
  • Chaque année, 50 équipes participeront à des compétitions régionales, et les cinq meilleures équipes se qualifieront pour la phase finale.

Partenaire

Adopt a Ball for All (Adopte un ballon pour tous)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Grèce et plus de 170 pays sur les cinq continents
Date de début 01.01.2021
Date de fin 01.01.2021
Coût du projet EUR 100 000
Investissement de la Fondation EUR 95 000
Identifiant du projet 20200573
Partenaires Youthorama
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Dans le monde entier, les élèves atteints de déficience visuelle rencontrent des difficultés à participer aux cours d’éducation physique et sportive des écoles primaires conventionnelles. Il n’y a généralement qu’un seul type de cours de sport pour tous les élèves, et peu d’équipement sportif inclusif. Par conséquent, les élèves atteints de déficience visuelle ne peuvent pas participer aux cours de sport au même titre que leurs camarades n’ayant pas de déficience visuelle. Le projet vise donc à combler cette lacune présente à l’échelle mondiale en fournissant une solution durable. Il soutient le droit des enfants à l’éducation et au jeu, et correspond aux Objectifs de développement durable 4 (éducation de qualité) et 10 (réduction des inégalités).

 

Contenu du projet

Le fondateur de Youthorama a inventé un ballon léger et innovant qui fait du bruit. Ce mini-ballon unique destiné à tous les enfants n’est pas disponible à la vente, il ne peut être que donné. En Grèce, un programme éducatif utilisant ce mini-ballon a été approuvé par le ministère de l’Éducation pour toutes les écoles, conventionnelles et spécialisées, et tous les niveaux. Le projet a pour but d’établir à travers le monde un réseau d’écoles qui feront la promotion des sports inclusifs par le biais de ce nouveau kit de formation.

 

     

Sierra Leone                                                         Inde

Objectifs

  • Produire et donner jusqu’à 2000 mini-ballons de football sonores pour les enfants
  • Créer une société plus inclusive grâce à l’utilisation de ces ballons comme outil d’enseignement informel
  • Sensibiliser les écoles maternelles et primaires conventionnelles, les ONG et les institutions publiques au sport inclusif
  • Créer un manuel comportant jusqu’à 40 bonnes pratiques
  • Lancer une initiative pilote Adopt a Ball (Adopte un ballon) destinée aux écoles afin de sensibiliser le public au sport pour tous
  • Mettre en place un réseau de football inclusif dans le monde entier (couvrant actuellement 172 pays)

Activitiés du projet

  • Don des mini-ballons sonores innovants – les seuls disponibles à l’échelle mondiale et non commercialisés – aux enfants en ayant besoin et à leurs écoles sur les cinq continents
  • Conception d’un kit d’éducation inclusive
  • Jusqu’à 200 ateliers de sport offerts dans les écoles maternelles et primaires conventionnelles et spécialisées afin de promouvoir le développement personnel, l’empathie et l’inclusion
  • Évaluation du succès du projet en fonction de la réalisation de ses objectifs
  • Lancement de la campagne Adopt a Ball (Adopte un ballon) et promotion d’événements ouverts de football à quatre

 

Resultats attendus

  • 100 écoles de quartiers défavorisés mettront en œuvre le programme éducatif
  • 25 000 élèves atteints de déficience visuelle ou non, dans des classes mixtes
  • 500 écoles inscrites au réseau Adopt a Ball (Adopte un ballon)
  • 2500 questionnaires
  • 500 professeurs de sport et bénévoles utilisant la plateforme de formation en ligne
  • 3000 participants aux événements ouverts de football à quatre
  • Don de 2000 mini-ballons sonores
  • 1 documentaire télévisé transmettant un message social

Notre vision : que le son du ballon résonne dans tous les foyers et écoles d’enfants atteints de déficience visuelle à travers le monde !

Partenaire

Objectif santé à Liverpool

Situation géographique et informations générales

to be started
Emplacement Royaume-Uni
Date de début 06.11.2020
Date de fin 06.11.2021
Coût du projet EUR 211 428
Investissement de la Fondation EUR 80 000
Identifiant du projet 2019708
Partenaires Liverpool School of Tropical Medicine
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Le football est souvent utilisé afin de promouvoir la santé sexuelle et reproductive dans les pays à revenu faible et intermédiaire. De fait, la Fondation Liverpool Football Club (Fondation LFC) et la Liverpool School of Tropical Medicine (LSTM) ont entamé la deuxième année de leur projet « Health Goals Malawi », qui se déroule sur deux an et demi. L’objectif de ce projet est de réduire les incidences du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST) sur les adolescents et les jeunes hommes au Malawi.

La Fondation LFC et la LSTM ont décidé de créer un projet similaire dans les quartiers défavorisés de Liverpool, la ville affichant le deuxième taux le plus élevé de nouveaux cas d’IST dans le nord-ouest de l’Angleterre. Le taux de grossesse précoce se situe également au-dessus de la moyenne nationale. Il existe une forte corrélation entre les grossesses précoces et le dénuement socioéconomique, et ces dernières peuvent être à la fois une cause et une conséquence des inégalités en matière de santé et d’éducation. Dès lors, une éducation sexuelle et relationnelle de qualité est essentielle afin d’y remédier.

Les principales causes de ces inégalités sont :

  • l’absence scolaire durable avant la 9e année (élèves âgé·e·s de 13 ou 14 ans) ;
  • les progrès académiques relativement lents ; et
  • la pauvreté.

Le football est utilisé pour trois raisons :

  • L’image de marque dont jouit le Liverpool FC dans la ville permet de susciter l’intérêt des enfants socialement vulnérables âgés de 11 à 16 ans.
  • Le football étant le sport le plus populaire à Liverpool, les participant·e·s sont très motivé·e·s à participer au programme afin de développer leurs compétences.
  • Les exercices et les matches de football peuvent donner lieu à des discussions portant sur des sujets clés.

Contenu du projet

Le projet sera axé sur :

  • des programmes d’éducation relationnelle et sexuelle dans les écoles et les universités, avec une prévention ciblée sur les jeunes à risques des deux sexes ;
  • des formations en matière de relations et de santé sexuelle pour l’ensemble des professionnels, qu’ils évoluent dans le domaine de la santé ou non, par exemple les entraîneurs ;
  • l’utilisation de l’influence des entraîneurs locaux et de la marque de la Fondation LFC pour interagir avec les jeunes, en insistant sur l’importance de modèles masculins et féminins positifs ;
  • le développement d’une méthode novatrice pour l’éducation relationnelle et sexuelle, avec un accent particulier sur la lutte contre les inégalités en matière de santé et d’éducation, en s’adressant aux jeunes les plus à risque.

Objectifs

Un programme clair et complet sera élaboré avec du matériel et des ressources d’encadrement. Si ce projet est concluant, le programme sera intégré aux activités courantes de la Fondation LFC en collaboration avec les écoles de Liverpool.

En outre, si cette approche s’avère efficace, le taux de grossesse chez les adolescentes pourrait diminuer.

Activitiés du projet

  • Six semaines de préparation et d’entraînement à la pratique du football organisées dans différentes écoles
  • Tournois de football
  • Évaluation du projet avec les enfants et les entraîneur·e·s concerné·e·s
  • Sondage annuel auprès des participant·e·s

Resultats attendus

Près de 300 enfants âgé·e·s de 11 à 16 ans prendront part au projet, dont 50 % de filles. Des enfants en situation de handicap et ayant une santé mentale fragile figureront également parmi les participant·e·s.

 

Partenaire

Living Together (Vivre ensemble) – Turquie

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Şanlıurfa, Izmir, Turquie
Date de début 15.06.2020
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 377 234
Investissement de la Fondation EUR 367 234
Identifiant du projet 2019024
Partenaires Fédération de Turquie de football, Bonyan Organisation, Tiafi Community Center
Catégories Accès au sport - Victimes de conflits

Contexte

La Turquie a entrepris des démarches importantes pour intégrer plus de 3,6 millions de réfugiés syriens. La population de jeunes, qui représente plus de la moitié de ces réfugiés, pose de nombreux défis auxquels trop peu d'attention a été accordée. Les jeunes Syriens qui ont été déplacés en Turquie font face à d’immenses difficultés. Une proportion excessive de ces jeunes n’est pas scolarisée et beaucoup portent les stigmates de la colère, du traumatisme et de l’arrachement. L’incapacité à répondre aujourd’hui aux besoins de cette population est susceptible d’attiser les tensions pour les années à venir.

Şanlıurfa est un parfait exemple de cette problématique. Les deux millions d’habitants qu’abritait à l’origine cette province ont déjà été confrontés à des niveaux élevés de pauvreté, à des écarts considérables en termes d’éducation et à un chômage élevé. Avec l'arrivée de 450 000 Syriens, dont la plupart sont jeunes et souffrent de traumatismes, Şanlıurfa n’est actuellement plus en mesure de garantir suffisamment d’emplois, d’envoyer les enfants à l’école et de maintenir une cohésion sociale. Le fait de promouvoir des relations pacifiques entre jeunes Turcs et jeunes Syriens représente donc un investissement précieux pour l’avenir des deux communautés.

Par conséquent, le football et d’autres sports jouent un rôle important dans l’atténuation des souffrances des personnes qui ont été déplacées par un conflit, en particulier les enfants. Ces derniers étant exposés tous les jours à des situations à risques, il est primordial de leur offrir un environnement sûr, d’organiser des activités qui les tiennent occupés, de leur apprendre des compétences de vie et de renforcer leur résilience à travers le football, tout en veillant à ce qu’ils puissent profiter de leur enfance, jouer et s’accorder des moments agréables.

Contenu du projet

Le projet vise plusieurs groupes différents et entend répondre à leurs besoins spécifiques. Comme mentionné plus haut, Şanlıurfa abrite une population très jeune mais manque d’installations de loisirs pour les enfants et les adolescents. La rénovation des terrains de jeu des écoles contribuera pendant de nombreuses années à combler cette lacune importante à la fois pour les enfants scolarisés dans les établissements concernés et pour ceux qui vivent à proximité.

Le projet prévoit en outre une formation pour les enseignants d’éducation physique de 100 écoles de Şanlıurfa qui les incitera à mettre le sport et le football au service de la paix et de l’intégration pour produire un effet durable sur la société. Cette démarche débouchera sur un tout nouveau concept pour les cours d’éducation physique, qui pourraient devenir l’un des piliers de l’intégration sociale entre enfants turcs et syriens tout en donnant aux enseignants le rôle d’acteurs du changement.

Le projet entend plus précisément réunir les filles et les garçons issus de milieux défavorisés turcs et syriens à l’occasion de trois tournois de football. Ces tournois se joueront conformément à la méthodologie football3, qui encourage un esprit de compétition sain entre les joueurs ainsi que l’acquisition de compétences axées sur la communication et la résolution de problèmes.

Les adolescents des deux sexes tireront également parti du projet, étant donné qu’ils y participeront en tant que bénévoles, entraîneurs et médiateurs. Avant d’être pleinement impliqués dans le projet, les bénévoles seront formés pour développer des compétences humaines ainsi que pour consolider leur savoir-faire et leur confiance jusqu’à pouvoir faire bénéficier leur communauté et leurs projets de ces acquis.

Enfin, un dialogue sera engagé avec les parents, qui constituent également un groupe-cible du projet. Des sessions d’informations seront ainsi organisées pour sensibiliser les parents à l’importance d’une parentalité et d’une éducation de qualité pour le bien-être de leurs enfants.

Objectifs

L’objectif général du projet est d’utiliser le football comme outil pour instituer une cohabitation sereine entre les enfants tout en rénovant l’infrastructure des écoles de Şanlıurfa.

Objectifs spécifiques

  • Permettre aux enfants turcs et syriens vulnérables d’avoir un accès élargi et régulier aux installations sportives et créer des possibilités d’interagir de manière plus concrète.
  • Promouvoir des compétences de vie pour les enfants et les adolescents notamment en matière de leadership, de résolution de conflits, de travail d’équipe et de communication.
  • Renforcer l’aptitude des enseignants d’éducation physique à adopter la mentalité football3 dans les classes.
  • Améliorer le parcours de vie des jeunes participants à travers la réussite scolaire, une cohésion sociale plus prononcée et la prévention du crime et de la radicalisation.
  • Valoriser les jeunes pour faire d’eux des modèles et des citoyens engagés.

Activitiés du projet

Le projet comporte cinq volets principaux :

  • Rénovation des terrains de jeu dans les écoles

Dans les trois districts centraux de Şanlıurfa, les terrains de dix écoles seront rénovés afin que les enfants qui y sont inscrits ou qui vivent à proximité puissent profiter de ces installations et y pratiquer des activités sportives encourageant une cohabitation pacifique et développant les compétences de vie.

  • Formation pour les enseignants d’éducation physique

Les enseignants d’éducation physique turcs et syriens seront formés à des activités favorisant la cohésion sociale, qui pourront être intégrées à leur travail en classe. Le projet ciblera 100 écoles, et la formation s'adressera en moyenne à deux enseignants d’éducation physique turcs et à un enseignant syrien. Au total, 300 enseignants seront répartis dans 12 sessions de formation (25 enseignants par session). La formation pour les enseignants syriens peut avoir lieu séparément.

Les écoles recevront également du matériel d’éducation physique, des directives football3 et des kits d’entraînement afin que les activités puissent avoir lieu dans chaque école durant les cours d’éducation physique en accord avec l’approche football3.

  • Formation pour volontaires/médiateurs

Les médiateurs jouent un rôle clé dans le bon déroulement de la partie du projet consacrée aux tournois. Ils préparent et permettent de réaliser les sessions de football3, font office de médiateurs durant les conflits entre les équipes et agissent comme des modèles positifs pour les enfants. Par conséquent, il est important de former des médiateurs à mêmes d'expliquer la méthodologie football3 aux joueurs.

  • Tournois selon la méthodologie football3

Trois ligues seront mises en place. La première ligue est destinée aux garçons de 7 à 10 ans, la deuxième aux garçons de 11 à 14 ans et la dernière aux filles de 9 à 13 ans. Toutes les équipes seront constituées d’écoliers turcs et syriens. Les enfants de Şanlıurfa pourront tous participer, mais la priorité sera accordée aux plus vulnérables, à savoir des enfants déscolarisés, astreints au travail, victimes de harcèlement, etc. Chacune des ligues comprendra 36 équipes de six joueurs. En tout, 72 matches seront disputés dans chaque ligue pour couronner le champion.

  • Sessions pour parents et travailleurs sociaux

Trois sessions peuvent avoir lieu parallèlement aux matches de football ou séparément. Leur objectif est de faire prendre conscience du rôle de l’éducation, de promouvoir la cohésion sociale et de présenter de bonnes pratiques parentales.

Resultats attendus

  • Les terrains de dix écoles seront rénovés dans les trois districts centraux de Şanlıurfa.
  • 100 écoles bénéficieront du programme de football.
  • 300 enseignants seront formés.
  • Du matériel d’éducation physique, des directives football3 et des kits d’entraînement seront distribués aux 100 écoles sélectionnées.
  • Trois ligues seront mises en place.
  • Trois sessions seront organisées à l’intention des parents pour leur faire prendre conscience du rôle de l’éducation, promouvoir la cohésion sociale et leur présenter de bonnes pratiques parentales.

Partenaires

Marquer pour l’éducation

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Albanie
Date de début 01.10.2020
Date de fin 30.09.2022
Coût du projet EUR 268 883
Investissement de la Fondation EUR 225 588
Identifiant du projet 2019623
Partenaires Save the Children
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

En Albanie, les enfants scolarisés font face à des problèmes complexes qui reflètent la longue et difficile transition politique du pays au début des années 1990. Conjointement aux programmes en cours de Save the Children, ce projet aborde principalement deux problématiques :

  • les modes de vie peu sains et l’exclusion ;
  • la discrimination envers les enfants les plus défavorisés, notamment les enfants en situation de handicap, les filles, les enfants issus de minorités et ceux qui subissent des violences.

De nombreux écoliers albanais présentent des facteurs de risques liés à la santé du fait d’une mauvaise nutrition, d’une alimentation peu saine, de mauvaises habitudes alimentaires et d’un manque d'activité physique. Certaines écoles ne remplissent toujours pas l’obligation des trois heures hebdomadaires d’éducation physique, principalement en raison du manque d’infrastructures. Un tiers seulement des 37 écoles sondées disposent d’enseignants ayant suivi une formation en éducation physique, et 60 % n’évaluent pas les aptitudes physiques des élèves.

Le harcèlement est fréquent parmi les écoliers et constitue l’une des formes de violence les plus manifestes à leur égard. Les enseignants ont rapporté qu’environ 70 %des enfants en âge de scolarité et des adolescents ont été harcelés par leurs pairs en raison de leur physique, de leur poids ou de leurs vêtements (selon une étude nationale sur le harcèlement et l’extrémisme violent dans le système éducatif en Albanie, réalisée par le Conseil de l’Europe en 2017).

Une stratégie en faveur du développement et de la promotion de l’enseignement – L’école en tant que centre communautaire – a été introduite pour la période 2014-20. Elle a pour objectif d’avoir des écoles conviviales pour tous. Les écoles devraient devenir des lieux où des partenariats sont créés entre les familles, les écoles et les communautés dans le but de développer le plein potentiel de chaque élève.

Ce concept est toutefois difficile à mettre en place, car les enseignants et les administrateurs admettent que le manque d’équipements et d’infrastructures est souvent un obstacle à la réalisation de leur travail et à la transformation de leurs écoles en centres communautaires.

Contenu du projet

Le but de ce concept est de contribuer à la mise en place d’un meilleur cadre scolaire, qui encourage et soutienne des modes de vie sains permettant aux enfants de développer leur plein potentiel. Il se base sur l’idée que le sport en général, et le football en particulier, joue un rôle crucial en aidant les personnes à développer des pratiques et des attitudes saines et an améliorant la prise en charge des enfants les plus défavorisés.

Objectifs

L’objectif global du projet est de promouvoir et de soutenir des modes de vie sains dans les contextes scolaires en Albanie. Il vise à offrir des chances égales d’accès aux installations sportives et une enfance saine à des enfants âgés de 6 à 14 ans dans trois régions d’Albanie.

Activitiés du projet

Le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance contribuera à améliorer l’accessibilité et la qualité des installations sportives pour les enfants en Albanie. Des séances de formation supplémentaires sur les pratiques saines, les régimes alimentaires et l’activité physique amélioreront les compétences des enseignants et des éducateurs ainsi que leurs méthodologies d’enseignement. Le projet se concentrera également sur la participation des enfants à des activités sportives et sur la promotion de l’inclusion et de l’acceptation sociale dans les communautés à travers le sport. Le projet prévoit également :

  • du soutien pour les clubs de sports qui offrent des activités pour les enfants dans plusieurs disciplines ;
  • le développement des capacités afin de donner aux professeurs de sport des manières de promouvoir les compétences de vie grâce au sport ;
  • des ateliers avec les parents et les enfants sur les bienfaits du sport pour un mode de vie sain.

Resultats attendus

Amélioration de la situation sanitaire, académique et sociale des enfants en âge de scolarité. D’autres résultats sont attendus, notamment :

  • un événement sur une semaine afin de promouvoir l’importance du sport pour le bien-être des enfants ;
  • des sessions d’information des parents afin de les sensibiliser à l’importance de l’éducation et de l’activité physique ;
  • amélioration des terrains de jeu et des installations de gymnastique et de sport ;
  • un championnat de football.

Partenaire

Play Proud (Joue avec fierté)

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Europe, Asie, Afrique
Date de début 01.03.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 100 463
Investissement de la Fondation EUR 100 463
Identifiant du projet 2019524
Partenaires streetfootballworld
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres

Contexte

Involontaires ou intentionnels, les comportements discriminatoires contre la communauté LGBTQ+ sont monnaie courante dans le milieu sportif. Par conséquent, le pouvoir inégalé du sport de faire participer les jeunes et de créer un sentiment de compréhension mutuelle ne s’exerce pas sur les enfants et les adolescents qui s’identifient comme faisant partie de cette communauté, alors que ce sont eux qui en auraient le plus besoin.

Une étude révèle que 63 % des personnes LGBTQ+ sondées ont déjà été victimes d’homophobie dans le milieu sportif ; et 57 % d’entre elles ont déclaré qu’elles seraient plus enclines à prendre part à des activités sportives si ces dernières étaient plus adaptées à leur communauté. Les jeunes LGBTQ+ ont deux fois plus de risques d’être harcelés ou agressés physiquement. La menace continue qui pèse sur leur sécurité mentale et physique implique que la majorité d’entre eux n’affichent pas ouvertement leur identité de genre ni leur identité sexuelle. En outre, de nombreux entraîneurs peinent à relever le défi consistant à intégrer ces enfants et ces adolescents et à prendre en compte leurs besoins, principalement en raison d’un manque de compétences, de formation et de connaissances.

Contenu du projet

Play Proud est un réseau d'échange axé sur l’entraîneur dont l’objectif est de rendre le sport de base plus inclusif envers la communauté LGBTQ+ (lesbienne, gay, bisexuelle, trans, queer, intersexe et assimilée), en particulier envers les enfants et les adolescents qui ont été exclus de tels programmes par le passé. Les bénéficiaires directs des activités de ce programme sont les entraîneurs qui travaillent auprès d’organisations communautaires dans le monde entier. Ces entraîneurs s’engagent auprès d'enfants et d’adolescents défavorisés en leur offrant un environnement sécurisé sur le terrain de football, afin que ceux-ci puissent former des amitiés et développer des compétences de vie ainsi qu’un sentiment d’acceptation.

Play Proud cible aussi bien les organisations que les programmes en recommandant des politiques explicites et des activités sportives favorisant des procédures plus inclusives, en identifiant et en formant des entraîneurs qui mettront en avant une approche ne faisant pas de différences entre les genres, ce qui bénéficiera à des milliers de jeunes.

Cette année, le programme est composé d'organisations d'Afrique subsaharienne, d'Europe et d'Inde. Deux représentants de chaque organisation participeront à des échanges virtuels, de 5 jours en Afrique du Sud et de 5 jours en Inde, ainsi qu'un mentorat et un soutien continus.

 

Objectifs

Play Proud peut sauver des vies. En 2020 et après, le réseau poursuivra son objectif, à savoir former davantage d’entraîneurs en utilisant une méthode basée sur des faits. Cela permettra de promouvoir Play Proud à travers le monde de façon stratégique. Play Proud aspire à la création d’un réseau mondial constitué des sports de base et des associations LGBTQ+ qui applique sa méthode afin de compter chaque année plus d’entraîneurs et de jeunes.

Nous sommes convaincus que Play Proud peut devenir le principal programme d’inclusion de la communauté LGBTQ+ dans le sport. Davantage d’entraîneurs et d’organisations seront formés pour mettre en œuvre et partager Play Proud, l’objectif étant de poursuivre la création d’un mouvement au sein des communautés locales du monde entier et de veiller à ce que les jeunes LGBTQ+ se sentent en sécurité, représentés et inclus, aussi bien sur le terrain qu'en dehors.

Activitiés du projet

  • Les entraîneurs de football suivent au minimum 100 heures de formation sous la direction d'experts du domaine, participent à des ateliers de renforcement des compétences et à un mentorat virtuel, et observent des programmes sportifs menés par des associations locales.
  • Les entraîneurs de football élaborent des plans d'action sur la question de l’inclusion de la communauté LGBTQ+ dans leurs propres organisations et communautés.
  • Les entraîneurs de football mènent des programmes inclusifs LGBTQ+ à l’intention des enfants et des adolescents, et contribuent avec leurs organisations à l’amélioration des politiques de sauvegarde internes et externes.
  • Les organisations de sport de base renforcent l’inclusion des jeunes LGBTQ+ et améliorent leurs politiques de sauvegarde internes et externes.

 

Resultats attendus

  • Trois organisations de sport de base en Europe et en Asie rejoignent le programme Play Proud.
  • Les entraîneurs des organisations participantes suivent au minimum 100 heures de formation sous la direction d'experts du domaine et participent à des ateliers de renforcement des compétences et à un mentorat virtuel.
  • Le projet a des effets positifs sur la vie de 250 enfants et adolescents défavorisés dans des communautés marginalisées d’Europe et d’Asie.

Partenaires

Living Together (Vivre ensemble) – Grèce

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Grèce
Date de début 16.09.2019
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 467 500
Investissement de la Fondation EUR 300 000
Identifiant du projet 2019023
Partenaires Aiolikos FC, Cosmos FC, the Barça Foundation, Movement on the Ground, Iliaktida, Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés - HCR
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Plus de 45 % des réfugiés et des migrants arrivés en Grèce en 2019 ont débarqué sur Lesbos, une île grecque séparée de la Turquie par un canal de 10 km qui compte 88 000 habitants. En hiver, des incidents en mer surviennent presque tous les jours. De nombreuses personnes perdent la vie suite à des naufrages au large des côtes.

L’afflux croissant de nouveaux arrivants a exercé une pression extrême sur l’île, où l’on recense plus de 40 000 réfugiés et migrants, malgré une capacité d’accueil officielle limitée à 2800 places. Environ 18 000 personnes sont regroupées dans le camp de Mória (d’une capacité de 2300 places) et 2500 dans celui de Kara Tepe. Ces sites officiels d’accueil et d’enregistrement sont saturés, si bien que des abris de fortune ont été construits dans une oliveraie jonchée de détritus autour du camp.

Le nombre de réfugiés et de migrants sur les îles est extrêmement élevé, et le manque criant d’abris, d’installations sanitaires et d’une gestion de site appropriés les expose à des risques majeurs. Les réfugiés et les migrants sont majoritairement des familles, et un tiers de la population est constitué d’enfants, la plupart âgés de moins de 12 ans. Des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants vivent actuellement dans de petites tentes, exposés au froid et à la pluie, avec un accès limité, voire inexistant, à du chauffage, de l’électricité ou de l’eau chaude.

Les conditions d’hygiène et d’assainissement sont déplorables. De plus, les retards dans les enregistrements à Mória et à Kara Tepe et le surpeuplement des installations d’accueil ont entraîné des tensions entre les groupes de réfugiés ainsi qu’entre les réfugiés et la police. Vers la fin de l’année 2019, les communautés locales ont également commencé à protester et à réclamer que des mesures urgentes soient prises pour soulager la pression sur l’île. Les tensions s’exacerbent entre les locaux et les demandeurs d’asile qui arrivent de Turquie en bateau. L’hostilité à l’égard des migrants s’est accrue, et les organisations non gouvernementales sont également ciblées.

 

Le projet Live Together est constitué de trois sous-projets

1) Two teams, one world (Deux équipes, un monde)

  • Coût du sous-projet : EUR 119 000
  • Financement de la Fondation : EUR 119 000
  • Partenaires : Aiolikos FC et Cosmos FC

Contexte

Le Cosmos FC, un club de football de réfugiés, a été fondé en septembre 2016 à l’initiative d’un natif de Lesbos, un ancien footballeur qui a vu le potentiel du sport pour atténuer les tensions générées par la crise des réfugiés sur l’île. Le football peut être bien plus qu’un simple sport. Depuis 2016, le club a accueilli plus de 400 adultes et mineurs – y compris des filles, et sans distinction de religion et d’origine ethnique – issus de 17 pays.

Au cours des deux années et demie passées, le Cosmos FC a constitué un refuge pour les personnes arrivées à Lesbos (l’île qui compte la plus grande population de réfugiés en Grèce) sur leur route vers la « terre promise ». Les entraînements réguliers et les matches amicaux contre des clubs locaux leur apportent un semblant de normalité. Dans le même temps, le club a gagné l’estime et le respect de la population locale de Lesbos.

En janvier 2019, Francis Kalombo, un jeune Congolais de 15 ans membre du Cosmos FC, est devenu le premier réfugié à obtenir une licence officielle pour jouer dans un club européen, l’Aiolikos FC. Son histoire est tout de suite devenue virale et s’est propagée dans toute la Grèce et au-delà, aidant ainsi les locaux et les réfugiés à attirer ensemble l'attention sur les difficultés des réfugiés pour accéder au sport. Par la suite, le Parlement grec a adopté une loi accordant le droit de participer à des matches de championnat et de coupe amateurs non seulement aux réfugiés statutaires, mais aussi aux demandeurs d’asile, aux personnes apatrides et aux migrants détenteurs d’un permis de séjour ou qui en ont fait la demande.

Contenu du projet

À travers le projet « Two teams, one world », l’Aiolikos FC et le Cosmos FC collaborent avec la Fondation UEFA pour l’enfance en vue de soutenir un plus grand nombre de jeunes réfugiés, y compris des mineurs non accompagnés, des adolescents et de jeunes adultes.

Le projet permettra à 250 à 300 mineurs non accompagnés et autres réfugiés âgés de 13 à 18 ans d’en apprendre davantage sur le football grâce à des séances d’entraînement régulières. La pratique suivie d’une activité physique contribuera à améliorer leur santé physique et mentale, et le football, en tant que sport d’équipe, leur permettra de développer un sentiment d’appartenance, de découvrir le travail d’équipe et de renforcer leur confiance en eux.

Les matches amicaux contre des clubs locaux seront associés à des sorties pédagogiques pour faire connaître aux réfugiés les sociétés et les modes de vie grecs et européens dans le but de les aider à s’adapter et à s’intégrer plus facilement. Des réfugiés et des Grecs de toutes origines joueront ensemble, indépendamment de toute considération politique, religieuse ou ethnique, brisant ainsi les clivages éventuels entre les réfugiés et les locaux, et leur offrant une occasion idéale pour apprendre à se connaître.

Un tournoi annuel (la Cosmos Cup) sera également organisé, auquel participeront des clubs nationaux ou locaux, selon les fonds disponibles, dans le but de lutter contre l’exclusion sociale et les préjugés négatifs sur les réfugiés au sein de la société.

Objectifs

  • Améliorer les conditions de vie des réfugiés et garantir leur droit fondamental au développement personnel par le sport et les interactions sociales.
  • Créer un environnement stable dans lequel les jeunes réfugiés puissent surmonter leurs troubles psychologiques et développer leur confiance en eux.
  • Cultiver un esprit d’équipe et de solidarité.
  • Intégrer les réfugiés dans une société européenne et le football grand public.
  • Atteindre les femmes et les filles réfugiées, dont la plupart n’ont pas eu la possibilité de jouer au football ni à aucun autre sport dans leur pays d’origine en raison du contexte culturel et/ou religieux.
  • Lutter contre l’exclusion sociale et l’hostilité vis-à-vis des réfugiés dans la société.
  • Utiliser les séances d’entraînement régulières et les tournois pour offrir aux réfugiés et aux locaux des occasions de jouer ensemble.
  • Servir de programme pilote, sensibiliser le public à la question, encourager et aider d’autres clubs à lancer des programmes similaires, en particulier sur les autres îles du nord de la mer Égée (Samos, Chíos) qui hébergent un grand nombre de réfugiés.

Activités du projet

  • Partage de connaissances entre le Cosmos FC et l’Aiolikos FC, le seul club de football professionnel sur Lesbos.
  • Séances régulières d’entraînement de football pour 300 mineurs non accompagnés et adolescents réfugiés de 13 à 18 ans.
  • Sorties pédagogiques combinées avec des matches amicaux contre des équipes locales.
  • Tournoi de la Cosmos Cup.
  • Encouragement d’autres clubs et camps de réfugiés à lancer des projets similaires, en particulier sur les autres îles du nord de la mer Égée (Samos, Chíos) qui hébergent également un grand nombre de réfugiés.

Résultats attendus

  • Séances régulières d’entraînement de football pour au moins 300 mineurs non accompagnés et adolescents réfugiés de 13 à 18 ans.
  • Un tournoi annuel de la Cosmos Cup.
  • Chaque année, au moins quatre sorties pédagogiques combinées avec des matches amicaux contre des équipes locales.
  • Participation accrue des filles.
  • Mise en place de programmes similaires dans d’autres clubs de football.

 

2) FutbolNet: du sport, des compétences de vie et des valeurs pour les mineurs réfugiés non accompagnés

  • Coût du sous-projet : EUR 167 500
  • Financement de la Fondation : EUR 45 400
  • Partenaires : Fondation du Barça, Movement on the Ground et Iliaktida

Contexte

Dans le contexte des réfugiés, les mineurs non accompagnés sont des enfants et des jeunes de moins de 18 ans qui se rendent en Europe sans famille ni réseaux de soutien social. En 2019, le nombre d’enfants réfugiés présents dans les centres d’accueil et d’identification ainsi que sur les sites d’hébergement en Grèce était estimé à 21 000, dont quelque 3500 mineurs non accompagnés. Ces enfants languissent dans ces centres, sous garde protectrice ou en détention protectrice, dans des refuges pour mineurs non accompagnés ou sur des listes d’attente pour un refuge. Ils sont confrontés à un ensemble unique de difficultés et sont de ce fait considérés comme les plus vulnérables de tous les réfugiés.

Ce projet FutbolNet propose d’intervenir auprès de mineurs non accompagnés sur l’île grecque de Lesbos.

Contenu du projet

Avec le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance, la Fondation du Barça proposera une initiative sportive socio-éducative d’une année à l’intention de mineurs réfugiés non accompagnés sur l’île de Lesbos. Cette initiative a pour but de créer des espaces sécurisés pour améliorer le bien-être physique et émotionnel des mineurs non accompagnés ainsi que pour favoriser leurs interactions sociales et leur inclusion. Elle s’articule autour du programme FutbolNet, qui inculque les valeurs du FC Barcelone et des compétences de vie grâce au sport et à des jeux coopératifs.

Ce projet s’appuie sur un projet existant par lequel Movement on the Ground propose un entraînement FutbolNet quotidien aux enfants du camp de réfugiés de Kara Tepe et à une école locale. La Fondation UEFA pour l’enfance apportera son soutien à Movement on the Ground en vue d’accueillir 150 mineurs non accompagnés de Mória dans son programme. Elle apportera aussi son aide à une nouvelle ONG, Iliaktida, qui souhaite commencer à proposer le programme FutbolNet à 45 mineurs non accompagnés de ses centres. À cette fin, 40 entraîneurs et éducateurs grecs et réfugiés seront formés à la méthodologie afin qu’ils disposent des connaissances, compétences et outils nécessaires pour proposer le programme dans son intégralité.

Objectifs

  • Créer des espaces sécurisés et adaptés pour permettre à 195 mineurs non accompagnés d’apprendre, de jouer et de partager leurs expériences.
  • Améliorer le bien-être physique et émotionnel des mineurs non accompagnés en développant leur confiance en eux et leur estime d’eux-mêmes, et en réduisant leur peur et leur stress.
  • Favoriser les interactions sociales positives et l’inclusion sociale chez les mineurs non accompagnés.

Activités du projet

  • Séminaires de formation FutbolNet en présence de collaborateurs et de bénévoles de Movement on the Ground et d’Iliaktida afin de transmettre les connaissances, compétences et outils nécessaires pour proposer la méthodologie FutbolNet.
  • Mise en œuvre du programme FutbolNet auprès de mineurs non accompagnés de Mória au sein de la Spanos Academy (Movement on the Ground).
  • Mise en œuvre du programme FutbolNet auprès de mineurs non accompagnés hébergés dans des foyers d’Iliaktida à Mytilène et au sein de la Spanos Academy (Iliaktida).

Résultats attendus

  • Des espaces sécurisés, accessibles et régulièrement disponibles pour apprendre, jouer et échanger.
  • Un renforcement des compétences du personnel et des entraîneurs travaillant avec des mineurs non accompagnés.
  • Les mineurs non accompagnés ont acquis et renforcé leurs capacités de communication, leur estime d’eux-mêmes et leur confiance en eux, et développé des valeurs.
  • Les mineurs non accompagnés participent à la vie de leur communauté et s’y sentent à l’aise.

 

3) Soutien en faveur des écoles: rénovation d'installations sportives

  • Coût du sous-projet : EUR 73 000
  • Financement de la Fondation : EUR 73 000
  • Partenaires : Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR)

 

La Fondation UEFA pour l’enfance a en outre choisi de soutenir le pays d’accueil, saturé face à la situation, et d’aider ses écoles par les mesures suivantes :

  • fourniture d’équipements sportifs et de matériel pour des activités de football et autres, y compris des ballons, des dossards, des cônes, des sifflets, des chronomètres, des pompes à ballon et des buts pliables ;
  • rénovation d’installations sportives afin d’offrir aux enfants des infrastructures fiables et sûres.

Les écoles ciblées par ce dernier volet du projet sont des écoles primaires qui accueillent des enfants locaux et des enfants réfugiés, et le but poursuivi est de contribuer à la cohésion sociale chez les jeunes.

 

Partenaires

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Employabilité des mineurs non accompagnés basée sur le sport

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Espagne, Grèce, Italie
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 300 000
Investissement de la Fondation EUR 100 000
Identifiant du projet 20200239
Partenaires FC Barcelona Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Les réfugiés mineurs non accompagnés ne bénéficient pas d’un contexte familial qui leur permet de développer les compétences sociales et comportementales nécessaires pour trouver un emploi et pour la vie d’adulte. Les études montrent l’importance des programmes qui se concentrent sur les compétences à faire valoir sur le marché de l’emploi pour les jeunes migrants vivant dans des centres d’hébergement. Lorsqu’un réfugié mineur non accompagné atteint l’âge de 18 ans et quitte le centre, il doit faire face au problème de la transition vers l’autosuffisance. L’emploi est donc crucial dans ce processus de transition, et ces jeunes adultes ont besoin de conseils, d’encadrement, d’informations et d’outils pour apprendre à subvenir à leurs propres besoins.

Contenu du projet

Le projet de la Fondation du Barça a pour but de développer, de tester et d’évaluer une nouvelle méthodologie basée sur le sport qui introduit et améliore les connaissances, les compétences et les réseaux nécessaires pour trouver un emploi. Il est spécifiquement adapté à des mineurs non accompagnés de 16 à 18 ans et à des jeunes migrants de 18 à 21 ans qui présentent un risque élevé d’exclusion sociale.

La méthodologie reflète la réalité et les besoins quotidiens de cette population spécifique en développant des habitudes, des comportements et des compétences de vie qui favorisent l’employabilité :

  • auto-organisation
  • développement professionnel
  • prise de décision et résolution de problèmes
  • travail d'équipe
  • communication
  • persévérance
  • flexibilité
  • responsabilité individuelle et collective

Objectifs

Le projet a pour but de lutter contre l’exclusion sociale et éducative des réfugiés mineurs non accompagnés et des jeunes migrants.

 

Activitiés du projet

Développement de la nouvelle méthodologie :

  • concevoir et développer une nouvelle méthodologie basée sur le sport pour développer l’employabilité des réfugiés mineurs non accompagnés et des jeunes migrants
  • identifier les informations, les compétences et les réseaux les plus pertinents afin d’équiper les réfugiés mineurs non accompagnés et les jeunes migrants à entrer sur le marché du travail en Europe
  • concevoir et développer du nouveau matériel de formation

Formation des entraîneurs et des éducateurs à la nouvelle méthodologie :

  • organiser des séminaires de formation via des entraîneurs et des éducateurs venant d’organisations partenaires de la mise en œuvre dans les pays de transit et de destination en Europe
  • équiper les entraîneurs et les éducateurs avec le matériel de méthodologie essentiel et développer un calendrier du programme pilote

Contrôle de la mise en œuvre de la méthodologie :

  • développer une série d’indicateurs afin d’évaluer l’impact social de la nouvelle méthodologie
  • faciliter les échanges et la communication parmi les entraîneurs et les éducateurs de chaque contexte de mise en œuvre afin d’encourager le partage des enseignements et des expériences
  • mettre les réfugiés non accompagnés et les jeunes migrants en relation avec des entreprises susceptibles de pouvoir leur offrir un emploi (premier test en Catalogne)

Évaluation, reporting et communication :

  • promouvoir la visibilité et la compréhension du programme à l’échelle internationale
  • réaliser une évaluation avec les données récoltées de chaque lieu de mise en œuvre pilote
  • produire un rapport sur l’impact de la méthodologie et formuler des recommandations pour la mise en œuvre future

Resultats attendus

  • Une nouvelle méthodologie basée sur le sport pour développer l’employabilité des réfugiés mineurs non accompagnés et des jeunes migrants, développée et testée dans les pays de transit et de destination en Europe
  • Un panel d’entraîneurs et d’éducateurs dans les pays de transit et de destination formés à la nouvelle méthodologie
  • Un groupe de bénéficiaires (réfugiés mineurs non accompagnés et jeunes migrants) disposant de bonnes connaissances, compétences et réseaux pour la recherche d’un emploi
  • Une série de nouveaux indicateurs qui évaluent l’impact social de la nouvelle méthodologie sur des réfugiés mineurs non accompagnés et des jeunes migrants
  • Relations professionnelles renforcées afin de combler l’écart entre les réfugiés mineurs non accompagnés/jeunes migrants et les employeurs
  • Développement des compétences du personnel et des entraîneurs d’organisations clés travaillant avec et pour les réfugiés mineurs non accompagnés et les jeunes migrants
  • Réseautage, partage des bonnes pratiques et génération de connaissances entre les organisations clés travaillant avec et pour les réfugiés mineurs non accompagnés et les jeunes migrants

Partenaire

Génération SPORT

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Arménie
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 37 096
Investissement de la Fondation EUR 32 077
Identifiant du projet 2019483
Partenaires Fondation Arménienne pour le Développement Durable (FADD)
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Depuis 2018, l'Arménie a entamé de très grands changements sur les plans économique et social, en mettant l’accent sur l'éducation des enfants et des jeunes.

Pendant longtemps, l'éducation physique a été ignorée dans les écoles du pays, alors que cette discipline est importante pour le développement physique et psychologique des jeunes. Par conséquent, beaucoup d'écoles manquent cruellement d’infrastructures et de matériel pour la pratique du sport. Les salles de sport existantes se sont dégradées au fil des années, et beaucoup sont en très mauvais état.

Les méthodes d'enseignement sont elles aussi devenues obsolètes. Ces conditions n’encouragent pas les élèves à faire du sport.

Contenu du projet

Depuis sa création, la Fondation Arménienne pour le Développement Durable est très engagée dans le domaine de l'éducation. En mettant en œuvre ce projet, elle souhaite trouver des solutions aux problèmes décrits.

La pratique régulière du sport permet d'intégrer des valeurs par le jeu, telles que le respect, l’esprit d’équipe, l’assiduité, la politesse et l’investissement personnel, toutes indispensables à l’insertion sociale et professionnelle des jeunes.

Objectifs

L'objectif général du projet est de promouvoir l'activité sportive auprès de la jeunesse arménienne.

Objectif spécifique : motiver les enfants et les aider à réaliser leur potentiel à travers les deux volets du projet.

1) Équiper des salles de sport pour quinze écoles ayant au moins 350 élèves. La priorité sera donnée aux écoles des zones rurales et aux écoles qui accueillent des élèves handicapés.

2) Organiser une compétition sportive au niveau national qui sera renouvelable tous les ans.

Activitiés du projet

C’est un projet d’envergure nationale composé de deux volets :

Dans le cadre du premier volet, les écoles seront invitées à produire une courte vidéo amateur concernant l’école, la vie scolaire, l’engagement des élèves dans la communauté et la protection de l’environnement. Elles devront démontrer leur motivation, en exposant par exemple leurs acquis dans le domaine du sport. La FADD, avec le Ministère de l'éducation, des sciences et du sport, se chargera de la présélection des écoles. Elle visitera les écoles présélectionnées afin de constater l’état des salles de sport et des équipements.

Un jury (au moins cinq personnes) composé de membres du conseil d’administration de la FADD et du Ministère de l'éducation, des sciences et du sport sélectionnera, selon un barème d'évaluation préalablement défini, les quinze écoles qui recevront des équipements sportifs.

Le second volet du projet consiste à établir un mois sportif dans l’année, durant lequel les écoles seront amenées à organiser différentes manifestations sportives, à montrer leurs engagements en faveur de la communauté et de la protection de l’environnement.

Une compétition sportive sera organisée dans le cadre du projet et ouverte à toutes les écoles du pays. La compétition sera organisée en plusieurs étapes et nécessitera une inscription préalable. La liste des épreuves sera validée par le Ministère de l'éducation, des sciences et du sport.

Les huit meilleures écoles se disputeront les trois places gagnantes lors de la grande compétition organisée à l’issu du mois sportif.

Les gagnants se verront remettre des prix (équipements de sport individuels, coupe, certificat, etc.).

Afin d'encourager les participants à la compétition, des personnalités sportives seront invitées à partager leurs expériences, à souligner l'importance du sport dans la vie et à expliquer aux élèves le rôle qu'ils peuvent jouer comme moteurs du changement social.

Resultats attendus

  • Quinze écoles, prioritairement des régions rurales, recevront des équipements sportifs.
  • Une compétition sportive annuelle sera mise en place.
  • Bénéficiaires directs du premier volet : 5250 (15 x 350) élèves.
  • Bénéficiaires directs du second volet : 30 000 élèves.

Partenaire

Des buts pour mon avenir III

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Autriche
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 250 000 par an
Investissement de la Fondation EUR 100 000
Identifiant du projet 2019525
Partenaires Mentor Management-Entwicklung-Organisation GmbH & Co
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

De 2006 à 2016, 10,9 % en moyenne des jeunes Viennois âgés de 15 à 24 ans (soit 21 800) étaient hors du système scolaire, sans emploi ou sans formation (population dite NEET).

Le projet « Des buts pour mon avenir III » («Tore für meine Zukunft III ») s’inscrit dans la continuité de deux projets précédents et vise à soutenir les jeunes NEET en utilisant le football pour favoriser leur participation et leur intégration à la vie en société.

Groupe cible : les jeunes NEET entre 14 et 18 ans (voire jusqu’à 23 ans) qui :

  • n’ont pas (encore) terminé la scolarité obligatoire ;
  • ont besoin d’une structure au quotidien ;
  • sont menacés d’une exclusion immédiate ;
  • ont grandi au domicile des parents ayant eux-mêmes connu des situations professionnelles difficiles et incertaines ;
  • viennent de familles ayant eu peu accès à la culture ;
  • font partie de minorités ethniques ou ne sont pas citoyens de l’UE-27 ;
  • présentent des problèmes sur différents plans ayant mené à une exclusion ;
  • ont connu des expériences négatives dans le système scolaire (absentéisme, exclusions temporaires, etc.) ;
  • ont des troubles comportementaux.

Contenu du projet

Le projet est multidimensionnel :

  • Sessions d’entraînement de football deux fois par semaine, incluant des compétitions et des tournois de football
  • Multiples activités sportives deux fois par semaine : escalade, jonglage, natation
  • Entraînement individuel (une fois par semaine) et soutien psychologique
  • Encadrement éducatif et professionnel et enseignement correctif
  • Conseils en entraînement et ateliers, avec le soutien de la Fédération autrichienne de football (ÖFB)

Les jeunes font l’objet d’une grande attention individuelle. Notre équipe est disponible quasiment 24 h/24 pour les garçons et les filles, créant ainsi un réseau très soudé, où aucun participant ne peut échouer.

Objectifs

  • Préparation au retour à l’école : résoudre les retards de langage, réduire les déficits spécifiques à l’école, réintégrer les jeunes dans l’éducation ou la formation, promouvoir les compétences sociales
  • Exploitation du potentiel de développement personnel
  • Orientation scolaire et professionnelle
  • Création d’un réseau stable et durable
  • Rattachement à un club de football

Activitiés du projet

  • Entraînement de football professionnel de haut niveau deux fois par semaine, avec des sessions de trois heures
  • Variété de sports : natation, basketball, volleyball, tennis de table, escalade, bowling, minigolf, frisbee, et plus encore ; 3 heures par semaine
  • Tournois communs, matches amicaux et entraînement avec des clubs
  • Participation à la « Kleinfeld-Liga » (ligue de football de Vienne)
  • Activités communes avec l’équipe : cinéma, excursions, visites d’entreprise, ateliers, entraînement au jonglage, etc.
  • Approvisionnement en équipement d’entraînement
  • Maillots, chaussures de foot et protège-tibias
  • Supervision et formation, soutien scolaire
  • Soutien social et travail social
  • Soutien psychologique
  • Coaching et aide à l’emploi
  • Travail de rattrapage pour la scolarité obligatoire
  • Coaching individuel
  • Langue allemande
  • Soutien parental et soutien social

Resultats attendus

  • Hausse de la participation : 166 personnes (129 garçons et 37 filles) actuellement
  • Taux de réalisation des objectifs (éducation, école) : 90,96 %

Partenaire

Comité national paralympique du Kazakhstan

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Kazakhstan
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR Sera annoncé
Investissement de la Fondation EUR 45 000
Identifiant du projet 2019294
Partenaires National Paralympic Committee of Kazakhstan
Catégories Enfants en situation de handicap

Contexte

Selon les statistiques du Ministère kazakh du Travail et de la Protection sociale, le nombre de personnes en situation de handicap a augmenté de 20,7 % au cours des sept dernières années. Environ 4 % de ces 680 000 personnes ont une déficience visuelle. Ce handicap affecte le développement physique des enfants, ayant un impact négatif sur leur taille, leur poids, leur capacité pulmonaire et leur volume thoracique. La plupart des enfants atteints de déficience visuelle ont une mauvaise posture, des problèmes de courbure de la colonne vertébrale, les pieds plats, et des capacités réduites en matière de motricité, de force, de rapidité, d’endurance, de coordination mais aussi d’équilibre statique et dynamique. En outre, une perte partielle ou complète de la vision entraîne des troubles psychologiques dans certains cas. Ayant un contact restreint avec les autres, ces personnes peuvent souffrir d’isolement et être introverties du fait du manque de communication, ce qui complique leurs relations professionnelles et personnelles avec le monde extérieur.

Contenu du projet

Le Comité paralympique prévoit de mettre à disposition un terrain de football destiné aux personnes en situation de handicap afin que tous les citoyens aient les mêmes possibilités de développement, et ce dans un objectif de progrès social.

Objectifs

Le projet a pour but d’organiser des sessions d’entraînement de cécifoot afin de permettre aux enfants atteints de déficience visuelle de :

  • développer leur force physique ;
  • renforcer leurs capacités motrices et améliorer leur posture ;
  • sortir de l’isolement et atténuer leurs troubles psychologiques

Activitiés du projet

  • Construction d’un terrain de football
  • Organisation de sessions de cécifoot
  • Recrutement d’entraîneurs d’équipes de football
  • Future amélioration du terrain

Resultats attendus

  • Équipements de football facilement accessibles aux personnes en situation de handicap
  • Formation spécifique destinée aux entraîneurs de football afin de soutenir les personnes en situation de handicap
  • Sessions de football pour les enfants atteints de déficience visuelle
  • Mobilité accrue et meilleure intégration sociale des personnes en situation de handicap
  • Amélioration de l’estime de soi des personnes en situation de handicap

 

Partenaire

L’accueil par le sport

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Chypre, Allemagne, Pays-Bas, Portugal, Angleterre et Ukraine
Date de début 01.01.2020
Date de fin 30.06.2022
Coût du projet EUR 250 487
Investissement de la Fondation EUR 175 000
Identifiant du projet 2019565
Partenaires European Football for Development Network (EFDN)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Dans le monde, une large proportion des réfugiés sont des enfants et de jeunes adultes. En 2016, plus de quatre demandeurs d’asile sur cinq (soit 83 %) dans l’Union européenne avaient moins de 35 ans, ceux âgés de 18 à 34 ans constituant à peine plus de la moitié (51 %) des auteurs d’une première demande d’asile. Près d’un tiers des premières demandes émanent en effet de jeunes de moins de 18 ans (32 %).

Si la réinstallation d’individus et de familles constitue une priorité, il est tout aussi crucial de garantir leur intégration à long terme dans la société. La politique de jeunesse du Conseil de l’Europe consiste à offrir à tous les jeunes les mêmes chances et les mêmes expériences, leur permettant ainsi d’accroître leurs connaissances, leurs capacités et leurs compétences, et de participer pleinement à tous les aspects de la société. Une attention particulière est accordée aux groupes vulnérables de jeunes adultes, tels que les réfugiés, les demandeurs d’asile et les migrants.

Le projet « Welcome through Football » (L’Accueil par le football) a été développé suivant la déclaration concernant la crise des réfugiés en Europe adoptée par le Conseil consultatif sur la jeunesse en 2015, qui définit plusieurs priorités et appelle à accorder une attention particulière au nombre croissant de jeunes vulnérables et marginalisés en Europe.

Contenu du projet

Participer à des activités sûres et structurées est essentiel au développement des jeunes migrants et réfugiés, et le besoin de services supplémentaires pour cette population est plus grand que les années précédentes en raison du nombre de nouveaux arrivants. Presque tous les pays participant au projet disposent d’un nombre élevé de réfugiés, concentrés dans des quartiers défavorisés. Ces jeunes réfugiés sont pour la plupart exclus de la société, et leur participation à des activités sportives peut être le premier pas vers leur intégration sociale, puisqu’elle leur permet de nouer des amitiés et de se constituer un réseau social. La compréhension culturelle est un thème central du programme et, en travaillant et en jouant aux côtés d’autres jeunes issus de différents pays, chacun apprend le respect mutuel et tous partagent des expériences enrichissantes. Il est également précieux pour les jeunes de comprendre que, si les talents sportifs peuvent ouvrir des portes, un autre moyen de réussir peut-être d’apporter une contribution aux communautés locales au moyen de projets citoyens.

Les activités du projet s’articulent autour de trois étapes :

  1. La socialisation pour le sport : différentes activités footballistiques sont proposées aux jeunes réfugiés des deux sexes, qui tiennent comptent de leurs besoins spécifiques, liés par exemple aux capacités linguistiques ou aux traumatismes.
  2. La socialisation dans le sport : les participants travaillent sous forme d’équipes et sont responsabilisés. Ils ont aussi la possibilité de s’impliquer dans des activités en dehors des séances d’entraînement sportif.
  3. La socialisation par le sport : les participants s'appuient sur les compétences acquises en vue d’accéder à une formation complémentaire, dans le sport ou en dehors.

Ces trois étapes offrent aux participants différentes occasions de contribuer à leur propre développement, à celui de leur communauté et au projet lui-même.

Au cours de la première étape, des activités sportives permettent aux participants de se libérer de leur stress, d’accepter leurs traumatismes et d’apprendre une nouvelle langue. Ceux-ci participent à des activités mais n’ont pas d’autres responsabilités que leur développement personnel.

Durant la deuxième étape, les participants sont intégrés à un club de football de base, où ils découvrent l’importance du bénévolat pour assurer la survie de ces clubs. Collaborer avec des écoles et des ONG locales leur donne l’occasion de se développer, de participer régulièrement à des séances d’entraînement et à des matches, et de prendre part à un large éventail d’activités de bénévolat proposées par un club professionnel ou de football de base, en collaboration avec des partenaires locaux.

La troisième étape du projet permet aux participants d’effectuer des stages brefs dans des entreprises locales, de suivre une formation linguistique supplémentaire et de développer leur employabilité et leurs compétences de vie.

 

Le projet Welcome through football a été adopté par les clubs suivants: SV Werder Brême, Everton in the Community, Fundação Benfica, Sheffield United Foundation, Shakhtar Social, FC Emmen (Naoberschap United), Apollon Limassol FC

Objectifs

La méthodologie du projet Welcome through Football est axée sur l’inclusion sociale et l’employabilité des jeunes migrants et des jeunes réfugiés nouvellement arrivés. Dans cette optique, les activités visent à améliorer la qualité du travail des jeunes, à favoriser le dialogue interculturel, à accroître le travail de sensibilisation et à promouvoir l’acceptation de la diversité dans la société. Le projet développe également les capacités des entraîneurs de football et des jeunes travailleurs en les aidant à progresser et en leur communiquant des méthodes efficaces pour nouer des liens avec le groupe cible marginalisé et pour prévenir le racisme et l’intolérance. Il a pour but d’autonomiser les jeunes vulnérables et marginalisés et de faciliter leur transition à l’âge adulte, en ciblant en particulier leur intégration sur le marché du travail.

Une meilleure coopération sera établie entre les organisations pour les jeunes et les organisations sportives locales grâce à de nombreux partenariats intersectoriels. Le projet entend améliorer la citoyenneté active, réduire l’exclusion sociale et promouvoir l’autonomie sociale des jeunes migrants et réfugiés dans leur nouveau domicile. À cette fin, la population migrante et réfugiée est encouragée à s’engager dans le bénévolat.

Objectifs spécifiques du projet :

  • Évaluer les méthodologies existantes
  • Réaliser les activités et développer la méthodologie du projet, le guide pratique et d’autres ressources
  • Lutter contre le racisme, la discrimination et la violence dans le sport
  • Promouvoir un style de vie sain et une activité physique régulière
  • Accroître le bien-être émotionnel des réfugiés grâce à la participation au sport
  • Améliorer le regard sur les réfugiés
  • Sensibiliser les parties prenantes (clubs de sport, ONG et autorités gouvernementales nationales et locales) aux répercussions positives du sport en général et du football en particulier
  • Élargir la participation aux activités communautaires et sportives des réfugiés en risque d’exclusion sociale
  • Encourager les réfugiés à se porter bénévoles dans le sport
  • Sensibiliser au pouvoir social du sport
  • Encourager le partage d’expériences et de bonnes pratiques
  • Intégration dans les clubs de base
  • Intégration au marché du travail

Activitiés du projet

  1. Cinq programmes de 12 semaines seront réalisés, pendant lesquels les facteurs de réussite cruciaux de la méthodologie Welcome through Football seront évalués. Sept clubs organiseront au minimum 672 activités dans le cadre du projet, mais le nombre total d’activités organisées devrait se situer autour de 1000.
  2. Un programme d’affiliation et de promotion sera proposé aux organisations pour la jeunesse, aux clubs de sport, aux associations, aux fédérations et aux organismes publics.
  3. La méthodologie Welcome throught Footbal sera développée, et un guide méthodologique sera proposé comme ressource en accès libre sur la plateforme de formation en ligne EFDN.
  4. Activités de réseautage : cinq réunions seront organisées dans le cadre de projets transnationaux, et des présentations seront faites lors de quatre conférences internationales afin d’introduire le projet, ses résultats et les ressources élaborées (en novembre 2020 à Breda, aux Pays-Bas [conférence EFDN] ; en mars 2021 à Budapest, en Hongrie ; en novembre 2021 à Brême, en Allemagne ; et en mars 2022 à Liverpool, au Royaume-Uni).
  5. Un plan de communication et de diffusion sera élaboré, comprenant des ateliers lors de conférences, des ressources pour une plateforme en ligne de partage d’expériences et d’exemples, et la participation aux semaines d’action #FootballPeople.
  6. Un programme d’affiliation sera établi à l’intention des organisations pour la jeunesse, des organisations sportives, des clubs et des associations afin de développer et de tester une approche novatrice en matière de promotion des valeurs du sport (respect, fair-play, etc.) et d’intégration des réfugiés par le sport.

Welcome through Football à Apollon Limassol FC :

Resultats attendus

Les participants recevront une formation non officielle sur l’intégration des réfugiés par le sport, qui les sensibilisera aux bienfaits de l’intégration sociale. La constitution d’équipes interculturelles sera encouragée, afin que les participants se familiarisent avec les valeurs du sport européens (fair-play, respect, travail d’équipe, etc.).

L’autonomie des participants sera encouragée grâce à des responsabilités accrues et à leur participation active au sport.  Ce projet contribuera donc au développement d’une génération de jeunes réfugiés en Europe qui puissent potentiellement devenir des leaders communautaires.

Le projet aura également un impact direct sur les parties prenantes du sport, en les sensibilisant aux initiatives en faveur de l’intégration des réfugiés à tous les niveaux du sport et du travail des jeunes et en conduisant à la constitution de nouveaux partenariats et de nouveaux réseaux en Europe.

Des partenariats seront établis avec les clubs de football de base locaux, afin d’intégrer les réfugiés et les migrants après la réalisation du projet, et de continuer à leur offrir de nouvelles perspectives.

Partenaire

Raconte-moi un match

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement France
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 79 700
Investissement de la Fondation EUR 10 700
Identifiant du projet 2019144
Partenaires Bel endroit pour une rencontre
Catégories Développement personnel

Contexte

L'association Bel endroit pour une rencontre a pour objet d'agir pour l'inclusion, pour une société plus juste où chacun a sa place. Elle souhaite notamment lutter contre l'exclusion à travers la création de parcours socio-culturels, éducatifs et citoyens permettant à chaque individu, quel que soit son âge, de se construire positivement et de développer au mieux son potentiel dans le respect de soi, des autres et de son environnement.

Le parcours éducatif « Raconte-moi un match » est né de plusieurs constats :

  • le déficit de maîtrise de l’expression orale chez les jeunes issus des quartiers prioritaires, qui engendre des difficultés de communication avec l’entourage proche ou éloigné, les professeurs et l’environnement social. Les frustrations liées à cette difficulté à se faire comprendre, à comprendre autrui et à exprimer ses idées peuvent mener à de la violence verbale, voire physique ;
  • l’enfermement de certains jeunes des quartiers prioritaires dans un langage identitaire, reflétant la construction d’une identité conflictuelle et valorisant les pratiques orales violentes (insultes, outrances verbales, etc.) ;
  • le manque d’estime de soi et de confiance en soi chez les jeunes en difficulté qui risquent l’échec scolaire ;
  • le taux d’exclusion et de risque d’échec scolaire supérieur chez les jeunes des quartiers prioritaires ;
  • le manque de diversité (ethnique et de genre) dans les médias et dans le journalisme de sport en particulier ;
  • une incompréhension chez certains jeunes des principes de liberté d’expression, de liberté de la presse et d’éthique.

Après trois ans de construction et de test du programme sur la métropole de Lyon, l'association a testé en 2018/2019 la réplicabilité du programme. Ce dernier a ainsi été déployé sur la métropole de Lyon (cinq structures), sur la métropole de Grenoble (trois structures) et sur Marseille (une structure). Ce test a été concluant tant en termes d'organisation et de mise en œuvre que d'impact sur les bénéficiaires.

L’ensemble des bénéficiaires sont des jeunes âgés de 11 à 18 ans en situation difficile :

  • habitant en zone urbaine sensible et/ou risquant le décrochage scolaire,
  • placés sous contrôle judiciaires et résidant en centre éducatif fermé, ou
  • en projet d'insertion professionnelle et/ou de recherche d'emploi.

Contenu du projet

Aujourd'hui l’association utilise l’initiative au commentaire de match de football masculin et féminin comme support d'éducation à l'oralité.

Les participants apprennent à commenter en binôme des séquences de match de football féminin et masculin comme à la radio.

Leur passion du sport permet de les amener vers un exercice d'expression orale d'improvisation et de coopération exigeant, grâce auquel ils développent des compétences techniques autour de la prise de parole en public et des compétences de savoir-être.

Objectifs

L'association Bel endroit pour une rencontre souhaite :

  • continuer son déploiement et passer de 57 bénéficiaires en 2018/2019 à 110 bénéficiaires en 2019/2020 ;
  • travailler sur deux composantes principales afin de permettre au projet de se pérenniser :
    • la baisse du coût horaire des interventions, en formant des bénévoles pour assurer l'animation d'une partie des séances et/ou en développant le mécénat de compétences, et
    • le développement d'actions sponsorisées par des entreprises ;
  • développer son action sur le territoire français (Grenoble, Marseille, Toulouse, Nantes, Saint-Étienne, entre autres) ;
  • adapter le parcours à d’autres sports que le football tels que le rugby et le basketball ;
  • asseoir sa présence dans les collèges du réseau d'enseignement prioritaire via les programmes de réussite éducative et développer les programmes liés à l’actualité sportive ;
  • mettre en œuvre de nouveaux partenariats ou mécénats et consolider les partenariats existants ;
  • développer le bénévolat.

Activitiés du projet

  • Commentaires de match radio en binôme.
  • Programmes d’ateliers d’une heure et demie par groupe de huit jeunes maximum, animés par des journalistes et des comédiens professionnels.
  • Performances publiques en présence de jury et de parrains et marraines, avec remise de prix.

Resultats attendus

En plus du déploiement plus important visé (passer de 57 à 110 bénéficiaires), le projet ambitionne de soutenir les bénéficiaires sur différents plans pour une meilleure réussite sociale.

  • Expression orale : vocabulaire, précision de l’expression, syntaxe, élocution, prise de parole en public, sélection de l’information et hiérarchisation, analyse et synthèse.
  • Savoir-être : concentration, affirmation de soi, confiance en soi, dépassement de soi, écoute, posture, expression corporelle, connaissance de soi.
  • Vivre ensemble et citoyenneté : coopération, respect, entraide, engagement, connaissance des médias, analyse critique, éthique journalistique et du sport.
  • Égalité des chances et inclusion : valorisation des jeunes en difficulté scolaire, décloisonnement des quartiers, ouverture sociale et intellectuelle, ouverture des métiers.

Partenaire

Terrain de sport synthétique

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Roumanie
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 38 000
Investissement de la Fondation EUR 33 000
Identifiant du projet 2019179
Partenaires Luncşoara Bihorului Association
Catégories Accès au sport

Contexte

L’Association Luncşoara Bihorului est active dans le village de Luncşoara, situé dans l’ouest de la Roumanie. Depuis plusieurs années, elle dédie son temps, ses ressources et son enthousiasme à la communauté locale pour, notamment, créer une base sur laquelle les enfants peuvent grandir et se développer sainement. L’association a déjà mené à bien trois projets différents dans le village.

Contenu du projet

L’association est propriétaire d’un terrain de 924 m2, acquis en 2014 grâce à de nombreux dons. Il s’agit d’un terrain de sport synthétique, de clôtures et de projecteurs. L’école secondaire de Luncşoara est un partenaire clé de ce projet.

 

Objectifs

  • Aménager un terrain de sport synthétique
  • Installer des clôtures
  • Installer des projecteurs
  • Mettre en place d’autres infrastructures

Activitiés du projet

Ce terrain de sport, idéalement situé à côté de l’école, offre aux jeunes générations et aux enfants de l’école du village un autre moyen de passer leur temps libre. Dans cette région rurale, les possibilités de loisirs pour les enfants sont restreintes ; ce terrain de football et cet espace dédié aux sports contribueront à intégrer la communauté et donneront une chance aux enfants de pratiquer le football et d’autres sports tels que le handball, le tennis et la course à pied.

Étant situé à la campagne, ce terrain sera également une ouverture vers la nature. Les enfants seront invités à garder le sol propre et à arroser les plantes.

Resultats attendus

Entre 300 et 1000 personnes, en majorité des enfants, bénéficieront de ce projet, dans le village et aux alentours.

Site officiel : Luncşoara Bihorului Association

Partenaire: Association Luncşoara Bihorului

Football en faveur du développement

Situation Géographique et informations générales

Terminé
Emplacement République Tchèque
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 154 500
Investissement de la Fondation EUR 65 909
Identifiant du projet 2019630
Partenaires INEX – Association for Voluntary Activities
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Fondée en 1991, l’ONG INEX – Association pour activités bénévoles concentre ses principales activités sur le bénévolat international et l’éducation interculturelle.

INEX est convaincu que le bénévolat et la coopération à l’échelle locale et mondiale aident à promouvoir la compréhension mutuelle et la non-violence. L’association offre à ses bénéficiaires l’opportunité de participer activement à la vie en société afin d’acquérir du savoir et de l’expérience, et d’améliorer leur vie personnelle, professionnelle et citoyenne.

Son projet phare, Football en faveur du développement, implique les jeunes par le biais d’activités éducatives informelles reposant sur le football. Le projet est mené dans différents environnements urbains de République tchèque (les régions de Prague, d’Usti nad Labem, de Pilsen, d’Ostrava et de Karlovy Vary), où INEX travaille en partenariat avec des clubs de seuil inférieur, des services sociaux, des clubs juniors, des centres de loisirs, des orphelinats et des centres de détention pour mineurs.

Le groupe cible est composé d’enfants et d’adolescents menacés d’exclusion sociale ou de discrimination parce qu’ils sont issus de minorités ethniques ou de milieux sociaux défavorisés. Des enfants en situation de handicap et des orphelins font également partie des bénéficiaires. Grâce au travail de ces organisations, les enfants et les adolescents bénéficient d’un espace sûr encourageant les interactions sociales et le développement personnel.

Le projet a pour objectif d’offrir à ces jeunes un moyen de se réinsérer dans la société et de développer les compétences dont ils ont besoin pour devenir des citoyens actifs. L’expérience montre que des activités sportives régulières et planifiées sont efficaces. Le football est un outil d’apprentissage et de prévention qui exploite des règles et d’autres méthodes pour résoudre les conflits sans recourir à la violence.

Le projet Football en faveur du développement en République tchèque existe depuis presque quinze ans ; au fil du temps, le réseau de partenaires s’est élargi à l’échelle nationale et internationale, et le projet représente le pays dans de nombreuses manifestations internationales.

La fondation soutien ce projet pour la deuxième année consécutive.

Contenu du projet

Le projet Football en faveur du développement s’appuie sur Football3*, une méthodologie conçue par streetfootballworld qui part du principe que le fair-play, l’inclusion et le respect mutuel sont au moins aussi importants que la compétition sportive elle-même. Le fair-play implique l’adhésion à des valeurs sociales telles que le travail d’équipe, le dialogue et la compréhension mutuelle. Cette méthodologie cherche également à améliorer l’aptitude des participants à créer des règles et à les respecter.

Par ailleurs, le projet fait appel au concept Football for Good, basé sur des exercices de football pour l’intégration. Ces exercices sont intégrés aux séances d’entraînement de football et portent sur différents aspects sociaux (la consommation de drogues, la violence, le vandalisme ou le racisme) ; en outre, ils promeuvent des compétences essentielles (notamment la communication, l’esprit d’équipe, le respect, le leadership, les règles et la résolution de conflits non violente) qui peuvent être appliquées au quotidien.

[*La méthodologie Football3 est utilisée par le réseau streetfootballworld et exploite le potentiel éducatif du football de rue en veillant à ce que dialogue et fair-play fassent partie intégrante du jeu. Elle a pour objectif général de promouvoir les compétences essentielles et d’encourager les jeunes à devenir des leaders, en mettant l’accent sur la résolution des conflits par le dialogue.]

Objectifs

  • Élargir encore le champ d’activité de l’association en République tchèque et ailleurs, en utilisant le football comme outil d’éducation et de développement
  • Organiser des ligues de football, des tournois et des événements culturels pour que les personnes de différents horizons puissent se rencontrer
  • Recruter et entraîner des animateurs et des travailleurs sociaux pour assurer la durabilité du projet
  • Proposer une méthodologie adaptée et créer un effet multiplicateur
  • Recourir aux séances d’entraînement et aux programmes de formation pour les jeunes difficilement atteignables par les programmes d’entraînement traditionnels
  • Enseigner des compétences telles que la confiance en soi, l’esprit d’équipe, le leadership, la résilience, la gestion des conflits et le respect de l’égalité des sexes
  • Accroître la visibilité du projet en organisant des « Journées fair-play » et améliorer la cohésion sociale à différents niveaux de la société

Résultats attendus

  • Apporter l’équipement nécessaire aux organisations de football de base et aux projets dans les communautés cibles
  • Améliorer la confiance en soi et prévenir la violence sexiste
  • Offrir un accès facilité aux membres du groupe cible, qui viennent généralement de milieux défavorisés
  • Proposer un espace sûr et un accès à seuil inférieur pour assurer stabilité et participation sur le long terme
  • Augmenter le nombre d’entraîneurs et de travailleurs sociaux afin d’accroître la portée du projet
  • Organiser des événements tels que les journées de matches de ligue fair-play ou les journées de football fair-play, les rassemblements de jeunes à l’échelle nationale, les phases finales de ligues de football fair-play, les ateliers d’entraînement pour les travailleurs sociaux et les entraînements éducatifs de football pour enfants
  • Sensibiliser l’opinion publique à la cohésion sociale

Partenaire