PartenairesNational Paralympic Committee of Kazakhstan
Catégories
Enfants en situation de handicap
Contexte
Selon les statistiques du Ministère kazakh du Travail et de la Protection sociale, le nombre de personnes en situation de handicap a augmenté de 20,7 % au cours des sept dernières années. Environ 4 % de ces 680 000 personnes ont une déficience visuelle. Ce handicap affecte le développement physique des enfants, ayant un impact négatif sur leur taille, leur poids, leur capacité pulmonaire et leur volume thoracique. La plupart des enfants atteints de déficience visuelle ont une mauvaise posture, des problèmes de courbure de la colonne vertébrale, les pieds plats, et des capacités réduites en matière de motricité, de force, de rapidité, d’endurance, de coordination mais aussi d’équilibre statique et dynamique. En outre, une perte partielle ou complète de la vision entraîne des troubles psychologiques dans certains cas. Ayant un contact restreint avec les autres, ces personnes peuvent souffrir d’isolement et être introverties du fait du manque de communication, ce qui complique leurs relations professionnelles et personnelles avec le monde extérieur.
Contenu du projet
Le Comité paralympique prévoit de mettre à disposition un terrain de football destiné aux personnes en situation de handicap afin que tous les citoyens aient les mêmes possibilités de développement, et ce dans un objectif de progrès social.
Objectifs
Le projet a pour but d’organiser des sessions d’entraînement de cécifoot afin de permettre aux enfants atteints de déficience visuelle de :
développer leur force physique ;
renforcer leurs capacités motrices et améliorer leur posture ;
sortir de l’isolement et atténuer leurs troubles psychologiques
Activitiés du projet
Construction d’un terrain de football
Organisation de sessions de cécifoot
Recrutement d’entraîneurs d’équipes de football
Future amélioration du terrain
Resultats attendus
Équipements de football facilement accessibles aux personnes en situation de handicap
Formation spécifique destinée aux entraîneurs de football afin de soutenir les personnes en situation de handicap
Sessions de football pour les enfants atteints de déficience visuelle
Mobilité accrue et meilleure intégration sociale des personnes en situation de handicap
Amélioration de l’estime de soi des personnes en situation de handicap
Catégories
Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
« Talibé » est le nom donné aux enfants vivant dans les rues du Sénégal. Souvent orphelins, originaires de familles pauvres ou encore diabolisés en raison d’un handicap, les raisons de leur errance sont multiples. Livrés à eux même, leur objectif principal se limite souvent à la quête de nourriture et d’un toit sous lequel se coucher. Face à cette situation désastreuse, ces enfants de Saint-Louis trouvent refuge dans la violence ou dans la drogue (par exemple, en sniffant la colle dans un sac en plastique).
Les enfants vivant au sein de leur famille ne sont pas pour autant épargnés par la misère. En effet, faute de moyens financiers, un enfant sur deux n’est pas scolarisé, et participe très tôt aux tâches ménagères ou aux travaux des champs.
Contenu du projet
En 2008, Unis Vers le Sport, en collaboration avec l’UNESCO, a ouvert sa première école au Mali. Cet établissement scolaire a permis à plus de 160 enfants issus de familles défavorisées de bénéficier d’une remise à niveau scolaire, d’activités sportives, d’un suivi médical et d’une formation professionnelle. Unis Vers le Sport a pour ambition d’ouvrir un établissement similaire à Saint-Louis, ville dans laquelle l’association française est active à travers différents projets éducatifs et sportifs depuis 2002.
Le centre éducatif UVS international disposera de :
dortoirs pour l’hébergement des pensionnaires ;
d’un réfectoire et d’une cuisine pour les repas des bénéficiaires ;
de trois salles de cours ;
d’un bâtiment administratif ;
d’une étable pour l’élevage et d’une parcelle de terrain clôturée ;
d’un bloc sanitaire ;
d’un terrain multisports couvert (basketball, volley, handball) ;
d’un terrain de football.
Les activités sportives proposés par le centre UVS international permettront en outre de soutenir des campagnes de prévention concernant des problématiques de santé locales (paludisme, typhus, etc.) et de sensibiliser la population à différents thèmes tels que le droit des enfants.
Objectifs
L’objectif du centre est double. En collaboration avec les services sociaux de Saint-Louis, il s’agira d’accueillir et de prendre intégralement en charge des enfants des rues de Saint-Louis en leur offrant :
le gîte et le couvert ;
un programme scolaire complet ;
un suivi médical ;
une formation professionnelle dès l’âge de 16 ans ;
des activités sportives quotidiennes ;
des microcrédits à la fin de leur séjour dans l’établissement pour le lancement de leur propre activité économique ;
un accès facilité à une pratique sportive régulière et adaptée aux élèves des villages avoisinants ne disposant pas d’infrastructure et de matériel sportif.
le centre sera totalement auto-financé par les activités agricoles (élevage et maraichage).
Resultats attendus
Dans un premier temps, accueillir et prendre en charge 100 enfants des rues de Saint-Louis
Le projet s'auto-finance
Offrir des activités sportives à 5000 élèves des écoles se trouvant dans un rayon de 20 kms autour du centre UVS. Grâce à un service de ramassage scolaire par bus, les élèves concernés auront la possibilité de bénéficier d’activités sportives diversifiées et adaptées conduites par des éducateurs sportifs confirmés.
Catégories
Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
De par sa popularité et son accessibilité, le football a une capacité unique à unir les gens et les lieux. Considérés comme une plateforme incroyablement puissante pour faciliter la promotion du changement social, les programmes de football et de sport pour le développement sont reconnus comme un moyen peu coûteux et à fort impact de contribuer à la mise en œuvre des priorités de développement à l’échelle mondiale.
La Confédération Océanienne de Football (OFC) met l’accent sur le sport en faveur du développement dans le cadre de sa stratégie globale visant à rendre les communautés plus fortes et plus saines et à résoudre les problèmes sociaux qui touchent les jeunes de la région Pacifique.
L’objectif du programme Just Play est de réduire la vulnérabilité face aux problèmes sociaux endémiques tels que la prévalence des maladies non transmissibles (MNT), l’inégalité entre les sexes et l’exclusion sociale, en intégrant des messages sociaux dans les séances, comme l’importance de manger des fruits et des légumes. Le programme souligne l’importance de pratiquer une activité physique régulière ainsi que son impact sur des questions telles que la nutrition, le handicap et l’inclusion sociale, afin de permettre un changement de comportement social positif.
Abritant un demi-million d'enfants répartis sur 17,2 millions de kilomètres carrés d'océan, les enfants de la région du Pacifique sont confrontés à plusieurs défis majeurs pour affronter leur quotidien.
Santé et bien-être : les maladies non transmissibles, principale cause de mortalité
Alors que les cas d’obésité et de diabète augmentent, des études indiquent que seulement 18 % des enfants des Fidji, de Samoa, des Îles Salomon, des Tonga et Vanuatu suivent régulièrement des cours d’éducation physique, et que moins de 20 % des enfants de ces pays pratiquent 60 minutes ou plus de sport par jour. Plus de 50 % des enfants préfèrent les sodas à l’eau, un choix qui contribue à la prise de poids. Plus de 25 % des enfants sont en surpoids ou obèses dès l’âge de 13 ans.
Égalité des sexes et inclusion sociale : prévalence de la discrimination et des inégalités
Les enfants en situation de handicap connaissent la discrimination, l’exclusion et les obstacles sociaux, tandis que les filles sont marginalisées et confrontées à des inégalités en matière d’éducation, de processus de prise de décision et d’accès aux prestations de santé.
Protection de l’enfance : un niveau élevé de harcèlement et de violence
Les données disponibles montrent que la pauvreté, la faim et le manque d’accès aux prestations constituent des défis majeurs pour les enfants des pays cibles. Un enfant sur quatre vit en dessous du seuil de pauvreté, et les enfants sont exposés à un niveau élevé de violence à la maison et à l’école. Plus de 45 % des enfants âgés de 13 à 15 ans disent être harcelés, 27 % ont tenté de se suicider au cours des douze derniers mois, 12 % indiquent ne pas avoir d’amis proches, et 80 % sont directement victimes de violences ou de maltraitance, sous une forme ou une autre.
Les facteurs de risques en matière de protection sont élevés. Plus de 40 % des enfants manquent l’école, et 35 % indiquent que leurs parents ou leurs tuteurs ne savent pas ce qu’ils font ni où ils sont pendant leur temps libre.
Comme le taux d’alphabétisation est bas et que 30 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans sont analphabètes, les opportunités d’emploi sont limitées et, par conséquent, le taux de chômage est élevé parmi les jeunes de la région.
Préparation et réponse aux situations d’urgence : un risque élevé de catastrophes naturelles
Entre 2009 et 2017, le Pacifique a connu 44 catastrophes naturelles. Des cyclones tropicaux de catégorie 5 ont frappé Vanuatu et les Fidji en 2015 et en 2016, affectant un million de personnes, dont 450 000 enfants. Les Fidji, les Îles Salomon, les Tonga et Vanuatu ont subi 30 des 44 catastrophes naturelles survenues dans la région, et les enfants représentaient, en moyenne, entre un tiers et la moitié des victimes les plus sévèrement touchées.
En mettant l’accent sur les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, adoptés en 2015, les activités sportives de l’OFC en faveur du développement ont été conçues pour appuyer et renforcer la capacité des pays à obtenir des résultats en matière de protection des enfants et de leurs droits dans toute la région du Pacifique.
En proposant des activités structurées de sport en faveur du développement, l’OFC cherche à réduire les facteurs de risques liés aux MNT et à promouvoir la protection de l’enfance, l’égalité sociale et l’égalité des sexes. Ces actions ont été étendues à l’aide humanitaire, avec la réussite du programme d’urgence Just Play.
En travaillant avec des partenaires clés tels le gouvernement australien, la Fédération australienne de football, le gouvernement néo-zélandais, la Fondation UEFA pour l’enfance et UNICEF Pacifique, l’OFC cherche à forger la confiance en soi des enfants et des adolescents et à leur offrir un accès à des activités sportives de qualité, à des plateformes éducatives, à des campagnes de sensibilisation et au dialogue public par une participation active.
Contenu du projet
Avec un ballon, un entraîneur et un lieu sûr où jouer, le programme Just Play propose de combiner le football avec des messages portant sur les compétences de vie dans le but de renforcer les individus et de bâtir des communautés et des nations plus fortes et plus saines en s’attaquant aux problèmes sociaux affectant les enfants et les adolescents du Pacifique et au-delà.
Le programme Just Play de l’OFC incite les enfants et les adolescents à promouvoir le changement, à soutenir le développement d’un comportement positif et à améliorer la résilience de leurs pairs et leur communauté.
Objectifs
Reconnaître que les programmes de football pour le développement visent à défendre l’approche de l’apprentissage par le sport et que le programme Just Play constitue ainsi une plateforme idéale pour encourager les comportements positifs, développer des compétences de vie fondamentales et promouvoir l’apprentissage basé sur l’action.
Qu’il s’agisse d’une séance d’entraînement, d’un loisir, d’une rencontre amicale ou d’une compétition, le football offre un cadre dans lequel les enfants et les adolescents sont forcés de prendre des centaines de décisions importantes qui ont des conséquences. Étant donné qu’il n’y a jamais deux exercices, deux rencontres amicales ou deux matches identiques, les enfants et les adolescents sont confrontés à des scénarios et des situations variés dont ils peuvent apprendre.
Activités du projet
En touchant aux quatre piliers du programme de responsabilité sociale de l’OFC, programme Just Play 6-12 ans, programme Just Play 13-18 ans, programme de base Just Play et programme d’urgence Just Play, le programme aide à :
cibler les enfants et les adolescents qui sont les plus à risque en leur donnant accès à des informations sur la santé et le bien-être, l’égalité des sexes, l’inclusion sociale, la protection de l’enfance, l’eau propre, la toilette et l’hygiène, la préparation aux situations d’urgence et les compétences de vie ;
apporter des connaissances et des compétences en prônant les comportements positifs et la prise de décision éclairée chez les enfants et les adolescents ;
mobiliser les enfants et les adolescents par le biais de campagnes de sensibilisation à l’échelle locale, nationale et régionale, en plus d’événements sportifs majeurs ;
bénéficier du soutien de partenaires pour garantir une réponse cohérente et synergique au sein des projets et programmes de sport pour le développement ;
créer des modèles pour promouvoir et encourager les comportements positifs ainsi que l’engagement civique responsable et actif des enfants et des adolescents ;
inciter les enfants et les adolescents à faire eux-mêmes le lien entre le football et des choix de style de vie sains ;
valoriser et impliquer les filles en proposant plus d’opportunités et un accès plus facile au football, ainsi qu’en offrant des connexions concrètes vers les parcours de management et de leadership dans le football ;
collaborer avec des organisations gouvernementales et non gouvernementales fréquemment au contact direct des enfants, des adolescents et des communautés, et qui peuvent créer un environnement favorable et structuré pour mettre en œuvre des programmes de football pour le développement ;
développer de nouveaux partenariats pour étendre et améliorer la mise en œuvre de programmes de football pour le développement, en créant un plan pour partager et promouvoir les meilleures pratiques.
Quelques chiffres
Just Play soutient le perfectionnement des enseignants et des bénévoles communautaires pour leur permettre d’offrir un programme d’activités qui favorise le renforcement des capacités ainsi que l’appropriation et la responsabilité d’un changement social par le biais d’une approche communautaire et centrée sur les enfants.
317 004: le nombre d’enfants et d’adolescents qui ont participé au programme Just Play dans la région du Pacifique depuis 2009
7198: le nombre d’enseignants et de bénévoles communautaires entraînés pour pouvoir offrir le programme Just Play dans la région du Pacifique depuis 2009
17 390 : le nombre d’enfants et d’adolescents qui ont participé aux festivals du programme d’urgence Just Play à la suite de catastrophes naturelles dans la région du Pacifique
Résultats
L’OFC reconnaît que les enfants ayant très tôt une expérience positive du sport sont plus susceptibles de pratiquer un sport et une activité physique tout au long de leur vie.
L’OFC admet également que le sport aide les enfants et les adolescents à développer des compétences de vie qui s’appliquent à la fois sur le terrain et en dehors.
Santé et bien-être
Avant la participation au programme Just Play : 52 % des enfants choisissent de boire de l’eau plutôt que du soda
Après la participation au programme Just Play: 82 %
Égalité des sexes
Avant la participation au programme Just Play : 53 % des garçons disent apprécier de jouer au football avec des filles
Après la participation au programme Just Play: 72%
Inclusion sociale
Avant la participation au programme Just Play: 65 % des enfants indiquent reconnaître et valoriser les différences
Après la participation au programme Just Play : 85%
Protection des enfants
Avant la participation au programme Just Play : 24 % des enfants rapportent se sentir en sécurité après une catastrophe naturelle
Après la participation au programme Just Play : 59%
Just Play a un impact positif sur les enfants et les adolescents grâce à un programme basé sur le sport qui leur permet de développer les compétences essentielles nécessaires pour faire des choix de vie sains, cohérents et à long terme ; la santé et le bien-être, l’égalité des genres, l’inclusion sociale et la protection de l’enfance sont au centre de cette approche, y compris après des situations d’urgence.
65 % des adolescents indiquent savoir à présent comment se fixer des objectifs ; 54 % savent définir des objectifs SMART
98 % des adolescents masculins du programme Just Play voient leur entraîneur comme un modèle positif
44 % des entraîneurs dans le cadre du programme Just Play 13-18 ans sont des femmes
71 % des adolescents indiquent avoir quelqu’un à qui ils peuvent parler lorsqu’ils ont un problème ou besoin d’aide
93 % des adolescents affirment savoir comment réagir si une connaissance ou eux-mêmes sont victimes de harcèlement
Catégories
Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
Le Cambodge est l’un des pays au monde les plus touchés par la problématique des mines antipersonnel. Entre 4 et 6 millions : c’est le nombre estimé de mines terrestres, de bombes à sous-munitions et d’autres munitions non explosées laissées sur place après trois décennies d’une guerre qui s’est terminée en 1998. Les enfants, en particulier ceux qui vivent dans les zones rurales, sont particulièrement en danger, car ils sont généralement moins conscients des risques lorsqu'ils traversent des zones dangereuses ou y jouent.
Au Cambodge, les enfants représentent 50 % des victimes de mines antipersonnel, selon la Croix-Rouge cambodgienne. Les enfants ont donc beaucoup plus de risques que les adultes de mourir des blessures engendrées par les mines antipersonnel. Environ 85 % des enfants qui en sont victimes meurent avant d’arriver à l’hôpital.
Les mines antipersonnel causent de terribles blessures, qui entraînent parfois chez les enfants la perte de la vue ou de l’ouïe, l’amputation de doigts, d’orteils ou d’autres membres, ainsi que des lésions génitales. La souffrance causée est aussi psychologique, en raison du traumatisme résultant de l’explosion de la mine. En l’absence de traitements médicaux adéquats, les enfants blessés par une mine antipersonnel sont souvent retirés du système scolaire. Leurs perspectives d’avenir en matière d’éducation et d’emploi s’en trouvent limitées, et leur famille les considère souvent comme un fardeau.
Le déminage coûte cher, prend du temps et est d’autant plus compliqué qu’en raison du climat, des déplacements ou de l’économie, la population se retrouve parfois dans des zones contaminées. Le moyen le plus efficace pour lutter contre ce problème consiste à sensibiliser les enfants aux types d’engins présents dans leur localité et aux manières de les éviter. Mais il manque au Cambodge une éducation efficace aux risques liés aux mines, ce qui signifie que les enfants ne savent pas comment s’en protéger.
Contenu du projet
La mission de Spirit of Soccer consiste à utiliser le football pour éduquer les enfants vivant dans des zones de conflit actuel ou passé aux dangers des mines antipersonnel, des munitions non explosées et d’autres débris de guerre explosifs. Le programme prévoit d’éduquer, de former et d’employer des enseignants et des entraîneurs de football locaux. Enseignants et entraîneurs sont formés en vue de déployer ce programme, qui contient des leçons faciles à comprendre en lien avec le football, afin d’enseigner aux enfants comment repérer et éviter les menaces propres aux débris de guerre explosifs présents dans leur localité. L’approche choisie est adaptée aux spécificités et aux besoins culturels, religieux et sociaux à l’échelle locale. L’accent est mis sur la création d’un environnement sûr, amusant et inclusif, qui offre des activités physiques saines, de l’espoir et de la joie.
Grâce à son travail, Spirit of Soccer rejoint l’objectif de développement durable n°16 (paix, justice et institutions efficaces) et en particulier la cible 16.1 : réduire nettement, partout dans le monde, toutes les formes de violence et les taux de mortalité qui y sont associés.
Objectifs
Le projet vise à sensibiliser environ 12 000 enfants cambodgiens aux risques liés aux mines au moyen de séances et de tournois de football ou d’éducation à ces risques. Environ 24 000 enfants supplémentaires au Cambodge seront sensibilisés grâce à une campagne multimédia qui prévoit notamment la distribution de posters et de cahiers scolaires. Spirit of Soccer fournira tous les services et le matériel nécessaire, dont :
un programme d’éducation aux risques liés aux mines qui sera mis en œuvre par des entraîneurs de Spirit of Soccer (recrutés et formés sur place) et destiné à 12 000 enfants à risque vivant au Cambodge, avec le soutien du CMAC (Centre cambodgien pour la lutte antimines) et du CMAA (Autorités cambodgiennes pour la lutte antimines et l’assistance aux victimes de mines) ;
la distribution de 500 ballons de football sur lesquels figurent des messages au sujet des risques liés aux mines ;
la formation de vingt enseignants, qui promouvront le message de prévention dans leur communauté locale respective, grâce à un cours et à un atelier d’accompagnement et de formation aux risques liés aux mines qui se fondent sur le programme de Spirit of Soccer ;
la distribution de 10 000 cahiers scolaires sur lesquels figurent des stars internationales du football promouvant les comportements sûrs à adopter par les écoliers s’ils se retrouvent face à des mines ou à des débris de guerre explosifs.
Activités du projet
Formation des entraîneurs et des enseignants en matière d’éducation aux risques liés aux mines
Éducation aux risques liés aux mines proposée directement aux enfants des communautés à risque grâce à des séances de football éducatives
Festivals organisés régulièrement sur le thème de l’éducation aux risques liés aux mines, en vue d’élargir la portée du projet à la communauté au sens large
Resultats attendus
Le projet vise à atteindre un chiffre d’au moins 75 % en réponse à certains indicateurs clés relatifs aux connaissances en matière de sécurité minière, tels que mesurés par le système de surveillance et d’évaluation du programme, afin de démontrer l’efficacité du programme de football en tant qu’outil éducatif pour la réduction des risques liés aux mines.
Activités sportives et jeux pour l’inclusion et l’intégration
Situation géographique et informations générales
Terminé
EmplacementBulgarie
Date de début
01.01.2020
Date de fin
31.12.2020
Coût du projetEUR 51 859
Investissement de la FondationEUR 25 930
Identifiant du projet2019403
PartenairesWorld at Play
Catégories
Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits
Contexte
En 2016, 6447 enfants réfugiés non accompagnés, principalement originaires d’Afghanistan, d’Irak et de Syrie, ont déposé une demande d’asile en Bulgarie. Suite à l’entrée en vigueur d’une nouvelle loi sur les étrangers en 2017, la détention provisoire d’enfants, y compris les enfants non accompagnés et séparés de leurs familles, a été légalisée, en contradiction avec les normes internationales en matière de droits de l’homme. Les enfants demandeurs d’asile ont été placés dans des centres de réfugiés, où ils vivaient au même endroit que les adultes, faisant face à un risque élevé de violence et d’abus.
En 2017, l’association World at Play a été invitée par Caritas Bulgarie, membre de l’organisation d’aide internationale Caritas, afin de travailler sur un programme pour soutenir et intégrer les enfants et les jeunes réfugiés dans les régions de Harmanli et de Sofia.
Durant un projet d’enquête préliminaire, il est apparu évident que des tensions existaient entre les réfugiés et les communautés locales. En effet, la population locale, confrontée à des difficultés liées aux faibles revenus et au manque de débouchés, s'est sentie exclue et marginalisée en raison de l’attention accrue portée aux réfugiés.
World at Play a permis de créer des liens entre les jeunes locaux et les jeunes réfugiés. Travaillant d’abord avec eux en groupes distincts, l’association les a progressivement intégrés dans les activités des uns et des autres. Elle a démontré comment, grâce au pouvoir du sport et du jeu, les gens peuvent interagir avec respect et se traiter en égaux, sans tenir compte du genre, de l’origine ethnique et du milieu social.
Contentu du projet
Pour World at Play, l’accès au sport et la liberté de jouer sans peur, ni préjugé, ni intimidation fait partie intégrante de l’enfance.
Depuis 2004, l’association a élaboré des programmes spéciaux de sport et de jeu. Les activités qu’elle organise, qui ne nécessitent souvent que peu, voire pas de matériel, s’appuient sur des entraîneurs et formateurs spécialement sélectionnés et qualifiés pour :
travailler avec des enfants et des jeunes qui ont vécu des traumatismes et des conflits ;
travailler avec des enfants marginalisés et des communautés exclues ;
travailler avec des enfants qui ont subi des abus et des violences physiques ou émotionnelles ;
travailler avec des enfants et des jeunes en situation de handicap.
World at Play a principalement recours à des jeux et des sports populaires et connus tels que le football, le hockey, le frisbee, le cricket et le baseball. L’association possède toutefois un catalogue de près de 150 jeux permettant aux enfants d’être actifs et de s’amuser tout en se familiarisant avec le travail en équipe, la collaboration, l’intégration, le soutien, l’égalité des genres et la communication.
Caritas Bulgarie est directement impliquée dans les activités de World at Play en qualité de partenaire local du centre de réfugiés de Harmanli ainsi que des centres de réfugiés de Voenna Rampa et Ovcha Kupel, à Sofia. Ses collaborateurs et bénévoles sont formés pour assurer la mise en œuvre des programmes de World at Play.
Objectifs
Améliorer la vie d’enfants vulnérables dans la société, par exemple des enfants socialement défavorisés, issus de communautés roms, en situation de handicap, ainsi que des enfants réfugiés non accompagnés.
Promouvoir l’égalité des genres dans les communautés où les femmes sont souvent traitées de manière inéquitable.
Recourir au jeu afin de promouvoir le travail d’équipe.
Renforcer les connaissances académiques, en particulier les compétences linguistiques, au travers du jeu.
Encourager la participation de jeunes réfugiés victimes de traumatismes en utilisant le sport et le cricket en tant que point de départ pour créer un lien avec eux, leur permettre de sortir de la dépression et trouver un terrain d’entente à partir duquel travailler.
Utiliser la musicothérapie dans les centres de réadaptation afin d’améliorer la confiance en eux des enfants en situation de handicap.
Activitiés du projet
Séances de sport et de jeu pour les réfugiés provenant de milieux divers.
Séances de jeu inclusives mettant l’accent sur l’égalité des genres.
Séances de développement des compétences pour les leaders communautaires dans les camps de réfugiés.
Don de matériel afin d’assurer la durabilité des activités.
Résultats attendus
L’engagement individuel et le respect entre les différentes communautés seront encouragés, quel que soit le genre ou l’origine ethnique.
Les activités physiques seront bénéfiques à la santé et au bien-être.
Les collaborateurs de l’organisation partenaire développeront leurs compétences en matière d’entraînement sportif et seront habilités à animer les futures séances afin de rendre le projet durable.
Les personnes ayant rencontré des obstacles à leur participation par le passé seront accueillies aux séances sur un pied d’égalité, conformément aux principes de longue date de World at Play.
Plus de 100 hommes et 35 femmes participeront aux activités de World at Play.
Catégories
Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
La Journée parents et enfants est un évènement annuel destiné aux enfants de 5 à 12 ans atteints de lésions cérébrales et à leurs parents, frères et sœurs. Ces enfants connaissent de fortes lacunes en matière d’éducation régulière et de sport. De prime abord, rien ne les distingue d’autres enfants, mais leurs lésions cérébrales entraînent souvent des retards d’apprentissage et de développement social et émotionnel. Ils sont donc souvent victimes d’exclusion, de harcèlement et d’isolement. Nombre d’entre eux n’ont accès ni à une école adaptée ni à un programme éducatif approprié. Et ils n’ont tout simplement aucun ami. En définitive, ils ne fréquentent ni école ni club de sport, et sont nombreux à rester à la maison avec leurs parents, ce qui a un fort impact sur leur développement et leur vie de famille au quotidien.
Contenu du projet
La Journée parents et enfants a pour but de permettre à ces enfants de créer des liens, de favoriser l’interaction sociale entre enfants connaissant des situations similaires, et de les aider à se faire des amis grâce au sport. Ce projet encourage en outre le partage de connaissances et la reconnaissance pour les parents. Ils peuvent ainsi participer à des ateliers et conférences sur l’éducation, la rééducation, l’aide aux familles, ainsi que sur le cadre législatif et réglementaire.
Objectifs
Améliorer la confiance en soi, l’autonomie et le contact social
Activitiés du projet
La Journée parents et enfants comprend toute une palette d’activités sportives adaptées à ces enfants. Les jeux sont encadrés par des entraîneurs sportifs expérimentés. L’offre se compose non seulement de sports traditionnels tels que le football, le basket et le hockey, mais aussi de cours de boxe, de murs d’escalade et d’une piste de cyclo-cross. Sont également proposés divers jeux et défis cognitifs pour stimuler leur cerveau.
Résultats attendus
Activités éducatives, rééducatives et de loisirs adaptés aux enfants atteints de lésions cérébrales.
Installations sportives à l’orphelinat de Belskoye Ustye
Situation géographique et informations générales
Terminé
EmplacementRussia
Date de début
01.04.2019
Date de fin
30.09.2019
Coût du projetEUR 34 620
Investissement de la FondationEUR 29 320
Identifiant du projetEUR-2018751
PartenairesStep Up Orphan Opportunity Centre
Catégories
Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
En Russie, l’abandon d’enfants est une réalité très préoccupante, surtout qu’il s’agit en majorité d’enfants en situation de handicap. Dans le pays, plus de la moitié des personnes atteintes de trisomie et près de 30 % des enfants russes ayant un handicap quel qu’il soit grandissent dans des orphelinats.
Le village de Belskoye Ustye se trouve à 20 km de la ville la plus proche, et les interactions des enfants vivant à l’orphelinat se limitent quasiment exclusivement aux autres enfants de l’institution et au personnel les encadrant. La région, comprenant les villages voisins et la ville de Porkhov, connaît une situation économique très difficile, un fort exode et offre peu d’opportunités aux jeunes.
Au cours de l’été 2018, le formidable impact positif du football sur les enfants a été découvert à la suite de séances d’entraînement organisées avec des entraîneurs professionnels, qui ont permis aux enfants d’expérimenter la joie de jouer au football ensemble. Il a alors été décidé de mettre en place un programme de football qui apporterait aux enfants de l’orphelinat comme aux enfants de la communauté locale une rare source de loisirs, mais aussi une occasion de se socialiser et d’acquérir des compétences importantes.
Contenu du projet
Financé par la Fondation UEFA pour l’enfance, le projet de football du Step Up Orphan Opportunity Centre entend faciliter l’intégration des orphelins et des enfants en situation de handicap dans la société, en dehors de l’orphelinat. Cette initiative aidera les enfants de l’orphelinat à sortir de l’isolement, à s’intégrer dans la communauté locale, et à acquérir des compétences essentielles de communication. Par ailleurs, un des objectifs du projet sera d’intégrer aux activités également les enfants vivant dans le village de Belskoye Ustye, dans les villages environnants et dans la ville voisine de Porkhov.
Dans cet objectif, un terrain de football sera construit, et une méthodologie destinée aux ateliers de football pour les enfants en situation de handicap sera élaborée, afin que des entraîneurs bénévoles puissent diriger les activités.
Objectifs
Permettre aux enfants de l’orphelinat et de la communauté rurale d’avoir accès à l’éducation sportive (encadrés par des entraîneurs et des formateurs professionnels).
Faire en sorte que les enfants de l’orphelinat puissent fréquenter les enfants des communautés rurales voisines.
Améliorer l’état de santé physique et mental des enfants de la région.
Permettre aux enseignants de l’orphelinat d’acquérir des compétences en tant qu’entraîneurs de football.
Améliorer la capacité des enseignants de l’orphelinat à favoriser le développement personnel des enfants et à intégrer des compétences spécifiques dans les séances d’entraînement de football.
Élaborer une méthodologie spécifique pour les ateliers de football destinés aux enfants en situation de handicap.
Construire un terrain de football.
Résultats attendus
Construction d’un terrain de football.
Séances d’entraînement de football pour les enseignants de l’orphelinat.
Activités de football pour les enfants de l’orphelinat.
Organisation d’événements footballistiques pour les enfants de l’orphelinat et de la communauté locale.
Le sport pour le développement est au centre de l’approche de la Confédération océanienne de football (OFC) visant à renforcer les communautés des Îles du Pacifique.
Alors que les cas d’obésité et de diabète augmentent, des études indiquent que seulement 29 % des enfants des Îles Cook, de Fidji, de Samoa, des Îles Salomon et de Tonga et Vanuatu suivent régulièrement des cours d’éducation physique[1], et que moins de 25 % des enfants de ces pays pratiquent 60 minutes ou plus de sport par jour[2]. Plus de 50 % des enfants préfèrent les sodas à l’eau, un choix qui contribue largement à la prise de poids. Plus de 27 % des enfants sont en surpoids ou obèses à l’âge de 13 ans déjà[3].
Les enfants en situation de handicap sont discriminés, exclus et, en général, mal acceptés tandis que les filles sont marginalisées et confrontées à des inégalités en matière d’éducation, de processus de prise de décision et d’accès aux prestations de santé.
Les données disponibles montrent que la pauvreté, la faim et le manque d’accès aux prestations constituent des défis majeurs pour les enfants des pays visés. Un enfant sur quatre vit en dessous du seuil de pauvreté[4]. Les enfants sont, de manière générale, exposés à un niveau élevé de violence à la maison et à l’école ; 50 % des enfants âgés de 13 à 15 ans mentionnent être harcelés à l’école[5], 26 % ont tenté de se suicider[6], 12 % indiquent ne pas avoir d’amis proches[7] et 80 % des enfants subissent directement des violences ou des maltraitances, sous une forme ou une autre[8].
Comme le taux d’alphabétisation est bas et qu’un tiers des jeunes âgés de 15 à 24 ans est analphabète, les opportunités d’emploi sont limitées et, par conséquent, le taux de chômage est élevé parmi les jeunes de la région du Pacifique[9].
Entre 2009 et 2017, le Pacifique a connu 44 catastrophes naturelles. Des cyclones tropicaux de catégorie 5 ont frappé Vanuatu et Fidji en 2015 et en 2016, affectant un million de personnes, dont 450 000 enfants. Fidji, les Îles Salomon, Tonga et Vanuatu ont subi 30 des 44 catastrophes naturelles survenues dans la région[10] et les enfants représentaient, en moyenne, entre un tiers et la moitié des victimes les plus sévèrement lésées[11].
En proposant des interventions structurées de sport pour le développement, UNICEF Pacifique cherche à réduire les risques liés aux maladies non transmissibles et à promouvoir la protection de l’enfance et l’égalité sociale et des genres. Ces actions ont été étendues à l’aide humanitaire, avec la réussite du Programme d’urgence Just Play.
En travaillant avec des partenaires clés tels que l’OFC, UNICEF Pacifique cherche à forger la confiance en soi des enfants et des jeunes et à offrir un accès à des activités sportives de qualité, à des plateformes éducatives, à des campagnes de sensibilisation et au dialogue public par une participation active.
[1] Organisation mondiale de la santé, Enquête mondiale réalisée en milieu scolaire sur la santé des enfants (Global School-Health Based Survey), fiche d’informations par pays pour les Îles Cook (2015), Fidji (2016), Samoa (2011), les Îles Salomon (2011), Tonga (2017) et Vanuatu (2011).
[2] Secrétariat de la Communauté du Pacifique et UNICEF Pacifique, The State of Pacific Youth : Opportunities and obstacles, Bluebird Printery, Fidji, 2011.
[3] Organisation mondiale de la santé, Enquête mondiale réalisée en milieu scolaire sur la santé des enfants (Global School-Health Based Survey), fiche d’informations par pays pour les Îles Cook (2011), Fidji (2010), Samoa (2011), les Îles Salomon (2011), Tonga (2010) et Vanuatu (2011).
[5] Organisation mondiale de la santé, Enquête mondiale réalisée en milieu scolaire sur la santé des enfants (Global School-Health Based Survey), fiche d’informations par pays pour les Îles Cook (2011), Fidji (2010), Nauru (2011), Niue (2010), Samoa (2011), les Îles Salomon (2011), Tonga (2010), Tuvalu (2013) et Vanuatu (2011).
[6] Secrétariat de la Communauté du Pacifique et UNICEF Pacifique, The State of Pacific Youth : Opportunities and obstacles, Bluebird Printery, Fidji, 2011.
[7] Organisation mondiale de la santé, Enquête mondiale réalisée en milieu scolaire sur la santé des enfants (Global School-Health Based Survey), fiche d’informations par pays pour les Îles Cook (2011), Fidji (2010), Samoa (2011), les Îles Salomon (2011), Tonga (2010) et Vanuatu (2011).
[11] UNICEF, « Child-Centred Risk Assessment : Regional Synthesis of UNICEF Assessments in Asia », UNICEF, Népal, 2014.
Contenu du Projet
Just Play est un programme d’engagement communautaire de sport pour le développement développé par l’OFC pour améliorer la vie des enfants et des adolescents âgés de 6 à 16 ans grâce au football.
Ce programme intègre les enfants dans une série de sessions interactives abordant des messages sociaux en lien avec les quatre piliers du programme : santé et bien-être, égalité des genres, inclusion sociale et protection de l’enfance. Grâce à une participation active, Just Play aide les enfants à adopter un mode de vie sain et à croire en leurs capacités, encourage l’égalité des genres, promeut l’inclusion sociale et souligne le caractère universel du sport.
Le programme cherche à réduire les risques liés aux problèmes sociaux endémiques, et à la vulnérabilité qu’ils entraînent, tels que la fréquence de la violence envers les femmes et les enfants, l’inégalité entre les genres et l’exclusion sociale en intégrant des messages sociaux dans les sessions, sur l’importance de signaler les cas de harcèlement et d’autres types de violence, par exemple. Ce faisant, le programme insiste sur l’importance d’exercer régulièrement une activité physique et sur son impact sur des problèmes tels que le harcèlement, la violence et l’exclusion sociale, dans le but de permettre un changement social et de comportement positif.
Just Play favorise aussi le développement de compétences essentielles applicables sur le terrain et en dehors, comme l’acceptation des règles, l’esprit d’équipe, le respect, la prise de décision et le fair-play.
Le programme de 16 semaines en milieu scolaire est mis en place dans les écoles primaires pendant les heures de cours en collaboration avec les professeurs, alors que le programme communautaire dure 48 semaines et est proposé en dehors de l’école, avec le soutien des parties prenantes de la communauté.
Le programme d’urgence Just Play constitue à présent une aide d’urgence à grande échelle qui utilise le football pour délivrer des messages vitaux sur la salubrité de l’eau, la sécurité personnelle et la manière de se préparer au mieux.
Just Play soutient la planification d’activités en travaillant avec les parties prenantes locales dans les zones les plus exposées aux catastrophes naturelles.
En mettant l’accent sur la vulnérabilité, le programme exploite les aides existantes pour apporter son soutien à la suite de catastrophes naturelles et insiste sur le rétablissement émotionnel des enfants dans une situation d’urgence.
Objectifs
Just Play fonctionne grâce au soutien d’entraîneurs formés et à des packs d’équipement contenant des ballons, des cônes, des dossards, des manuels d’activités et d’autres outils permettant aux enfants d’apprendre des habitudes de vie saines et des aptitudes sociales dans les domaines suivants :
santé et bien-être, en réduisant les facteurs de risque liés aux maladies non transmissibles (MNT) grâce à des décisions et des choix de vie plus sains ;
égalité des genres, en changeant la perception vis-à-vis des femmes et des filles et en créant des moyens de les responsabiliser pour qu’elles accomplissent leurs droits ;
inclusion sociale, en modifiant la perception vis-à-vis des personnes désavantagées en raison de leur identité ou de leurs aptitudes et en instaurant une égalité d’opportunités pour les inclure totalement dans la société ;
protection de l’enfance, en améliorant la compréhension des problèmes liés à la protection de l’enfance et en proposant des environnements sûrs et protégés, y compris dans le contexte sportif, à travers des campagnes de sensibilisation ciblées telles que #ENDViolence et REDcard ;
éducation, en favorisant le développement de compétences essentielles applicables sur le terrain et en dehors : accepter les règles, prendre des décisions, avoir l’esprit d’équipe, surmonter les obstacles, montrer du respect et faire preuve de fair-play ;
eau, sanitaires et hygiène (water, sanitation and hygiene, WASH), en soutenant le développement d’habitudes et de pratiques « WASH » positives dans les écoles et les communautés ainsi qu’en situation d’urgence ;
urgence, en renforçant l’autonomie et en accompagnant le rétablissement émotionnel des enfants et des adolescents à la suite de catastrophes naturelles et de conflits.
Just Play soutient le perfectionnement des enseignants et des bénévoles communautaires afin d’offrir un programme d’activités qui favorise le renforcement des capacités ainsi que l’appropriation et la responsabilité d’un changement social par le biais d’une approche communautaire et centrée sur les enfants.
284 929 : le nombre d’enfants et d’adolescents qui ont participé au programme Just Play dans la région du Pacifique depuis 2009 ;
5102 : le nombre d’enseignants et de bénévoles communautaires entraînés pour pouvoir offrir le programme Just Play dans la région du Pacifique depuis 2009 ;
17 083 : le nombre d’enfants et d’adolescents qui ont participé aux festivals du programme d’urgence Just Play à la suite de catastrophes naturelles dans la région du Pacifique.
Résultats Attendus
Just Play a un impact positif sur les enfants et les adolescents grâce à un programme basé sur le sport, qui les aide à développer les compétences essentielles nécessaires pour faire des choix de vie sains, cohérents et à long terme ; la santé et le bien-être, l’égalité des genres, l’inclusion sociale et la protection de l’enfance sont au centre de cette approche, même après des situations d’urgence.
À la suite du programme :
81 % des enfants choisissent de boire de l’eau plutôt que du soda
72 % des garçons disent apprécier de jouer au football avec des filles
85 % des enfants indiquent qu’ils reconnaissent et valorisent les différences
59 % des enfants rapportent se sentir en sécurité après une catastrophe naturelle
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Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
Le soutien apporté par la Fondation UEFA pour l’enfance contribuera à développer la dimension sportive du projet, qui a pour but de lutter contre les stéréotypes de genre selon lesquels les femmes seraient inférieures aux hommes au Malawi. La conséquence est que les filles et les jeunes femmes sont fréquemment la cible de violences sexuelles et sexistes.
Contenu du projet
Le Centre d’alternatives pour femmes et enfants victimes d’abus (Centre for Alternatives for Victimised Women and Children, CAVWOC) organise des activités sportives, notamment autour du football et du karaté, pour rassembler des garçons et des filles vulnérables dans un cadre promouvant une meilleure égalité.
Le but est que les enfants apprennent le respect mutuel, développent leur estime d’eux-mêmes et entament un processus de résilience. La combinaison de l’entraînement sportif et des informations sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive aidera les garçons et les filles à se protéger.
Si les filles jouent au football avec les garçons, la masculinité associée au football disparaîtra. Ce changement renforcera considérablement leur estime d’eux-mêmes et constituera une étape vers la remise en question des stéréotypes de genre. Le sport aidera les filles à collaborer en équipe et à développer leurs compétences de fixation d’objectifs. Travailler avec des entraîneurs, des formateurs et des coéquipiers pour gagner des matches et atteindre des objectifs constitue un très bon entraînement pour réussir plus tard dans la vie. Le sport leur permet également de mieux accepter la défaite et d’en sortir plus fortes. Jouer en équipe les aide en outre à collaborer avec les autres et à résoudre les problèmes, que ce soit sur le terrain ou dans leur vie personnelle.
Le CAVWOC mettra en place douze équipes de football constituées de filles et organisera un tournoi de football auquel seront conviées des joueuses de l’équipe nationale. Cette expérience renforcera chez les filles un sentiment de puissance.
Le centre a mené un projet pilote visant à enseigner aux filles le karaté : celui-ci a augmenté leur estime d’elles-mêmes et leur confiance en elles, et même les garçons se montrent maintenant plus compréhensifs et traitent les filles sur un pied d’égalité. De plus, l’entraînement de karaté les aide à se défendre.
Outre les activités sportives, garçons et filles participeront à une campagne d’information sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive. Notre objectif est de réduire les inégalités et le déséquilibre dans les rapports de force entre les garçons et les filles. Et nous pensons que si les hommes et les garçons font partie du problème d’inégalité des sexes, ils font aussi partie de la solution. Ce projet est une manière d’accroître la solidarité avec les filles. Des champions masculins peuvent influencer leurs pairs sur la manière dont les garçons et les hommes peuvent soutenir les filles.
Bénéficiaires :
1000 jeunes vulnérables âgés de 16 à 18 ans vivant dans des zones rurales.
Plus de 76 % sont des filles.
Environ 5 % sont en situation de handicap.
5 % sont orphelins.
25 % vivent dans un contexte social difficile.
Objectifs
L’objectif général est de réduire le nombre de femmes et d’enfants victimes de violations de leurs droits au Malawi. Le projet apporte des infrastructures et un soutien pour permettre aux communautés de reconnaître et de respecter les lois qui protègent les femmes et les enfants et leur permettent de vivre sainement et de subvenir à leurs besoins.
Une société dans laquelle les femmes et les enfants se sentent en sécurité et protégés des violences sexistes et sont plus forts économiquement.
Activités du projet
Former 30 garçons et filles à la santé et aux droits sexuels ainsi qu’à l’approche transformative de la question du genre.
Soutien au football des filles.
Sensibiliser à l’égalité des genres et au problème des grossesses précoces.
Enseigner le karaté aux filles.
Former les filles au leadership.
Inviter des stars internationales féminines du ballon rond.
Résultats attendus
15 filles et 15 garçons formés à la santé et aux droits sexuels ainsi qu’à l’approche transformative de la question du genre.
8000 jeunes sensibilisés à l’égalité des genres et au problème des grossesses précoces.
12 équipes de football féminines constituées.
30 filles ayant suivi des cours de karaté.
30 filles formées à des compétences en matière de leadership.
Campagne nationale sur l’autonomisation des femmes avec le soutien de footballeuses internationales.
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Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
Alors que le Cambodge se remet peu à peu des effets dévastateurs du régime Khmer rouge, la corruption et l’inégalité règnent et l’extrême pauvreté affecte toujours les jeunes. Ces derniers représentent 60 % de la population et subissent de fortes pressions pour trouver du travail, ce qui se traduit par un taux d’abandon scolaire élevé, surtout dans les régions rurales. Les enfants travaillent dès l’âge de cinq ans pour aider financièrement leur famille et sont souvent retirés de l’école pour contribuer au revenu familial. La pauvreté dans laquelle ils vivent les prive de scolarité, mais aussi de leur enfance et de leur droit de jouer.
À travers tout le pays, en particulier dans les régions rurales, 19 % des filles sont mariées avant leur 18e anniversaire. Les chances de pratiquer un sport sont très restreintes pour les filles, et la plupart d’entre elles sont exclues des activités sportives et de la socialisation qui les accompagne. Ainsi, les enfants et les jeunes défavorisés et marginalisés ne profitent pas des interactions avec leurs camarades et des compétences de vie essentielles acquises non pas en classe, mais à travers le sport, le jeu et la socialisation.
Contenu du projet
Ce programme vise directement 500 enfants défavorisés et 200 jeunes et adultes vivant dans des communautés où la pauvreté, l’exclusion sociale et le manque d’opportunités mènent souvent à des mauvais comportements. Il offre aux enfants des possibilités de profiter de leurs droits de jouer et d’aller à l’école, encourageant ainsi des choix de vie sains, l’égalité et la diversité.
Objectifs
Pour l’Indochina Starfish Foundation (ISF), chaque enfant a le droit d’aller à l’école, d’être soigné et de jouer. Son projet a donc pour buts :
d’offrir aux enfants, y compris aux filles, un accès au sport et au jeu ;
d’améliorer la santé et le bien-être des enfants ;
d’offrir aux enfants un espace sûr dans lequel exposer les problèmes sociaux tels que les droits des enfants et la maltraitance à l’égard des enfants, l’égalité des genres et l’inclusion des personnes en situation de handicap, le VIH, l’alcool et la drogue ainsi que les jeux d’argent ;
de développer la confiance en soi des enfants, le leadership, l’esprit d’équipe, la résolution de problèmes et la résilience ;
de valoriser les filles et les femmes et de changer les perceptions répandues grâce au sport ;
d’encourager les jeunes, surtout les filles, à rester à l’école.
Activités du projet
Le projet pilote de sensibilisation a pour objectif de donner aux entraîneurs des régions rurales les moyens d’offrir un accès au sport et à l’éducation aux enfants défavorisés du Cambodge. L’ISF planifie trois cours de développement pour entraîneurs en 2019.
Deux cents entraîneurs et futurs entraîneurs issus d’écoles, d’organisations communautaires et d’ONG de tout le pays participeront à cinq journées intensives d’entraînement ciblant un impact social par le football. Cet entraînement, développé en partenariat avec Coaches Across Continents (CAC), formera les participants à créer un impact social par le football, en proposant des activités et des jeux amusants et en intéressant les enfants aux problèmes sociaux de la réalité locale tels que l’égalité des genres, le handicap et l’inclusion sociale, la consommation de drogue et d’alcool, les jeux d’argent, l’éducation et la santé.
Les participants seront formés pour offrir un programme ISF/CAC d’impact social sur mesure d’une durée de douze mois, tout en développant les aptitudes des enfants pour le football, la confiance en soi, le leadership, l’esprit d’équipe et la capacité de prendre des décisions dans un environnement sûr et décontracté.
Résultats attendus
Dans le cadre du projet pilote, vingt entraîneurs soutenus par l’ISF mèneront 480 sessions de sensibilisation à l’intention d’environ 500 enfants socialement défavorisés, et trois cours de développement pour entraîneurs axés sur l’impact social par le football seront organisés. En plus des 700 bénéficiaires directs du projet, l’objectif est de toucher indirectement quelque 3000 personnes.
PartenairesEverton in the Community, Edge Hill University
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Accès au sport - Enfants en situation de handicap
Contexte
Le suicide est un problème de santé publique dans le monde entier : chaque année, il est la cause d’environ 800 000 décès. En 2017, 5821 décès par suicide ont été enregistrés au Royaume-Uni, les trois quarts des victimes étaient des hommes (Institut national de statistique, 2017). C’est également la première cause de mortalité chez les jeunes de moins de 20 ans. Or on sait aujourd’hui que 50 % des maladies mentales qui touchent l’adulte peuvent être diagnostiquées avant 14 ans et 75 % avant 18 ans. Ces chiffres montrent l’importance de la prévention et d’une intervention précoce.
Ce projet a pour priorité d’aider les enfants et les jeunes adultes chez qui une maladie mentale a été détectée – ou qui présentent un risque d’en développer une – grâce à l’activité physique, à l’éducation et au sport.
Contenu du projet
Everton in the Community réalise des projets communautaires couronnés de succès depuis trente ans. En partenariat avec l’Université Edge Hill, l’organisation a développé ces six dernières années un large éventail de projets conjointement conçus, exécutés et rigoureusement évalués. Dans le but de reproduire cette réussite dans d’autres communautés, Everton in the Community et l’Université Edge Hill fourniront un service d’assistance à une organisation en expansion poursuivant des objectifs similaires.
Elles la guideront pendant une période de croissance, notamment dans le développement de ses infrastructures, afin qu’elle devienne viable et qu’elle soit à même de proposer des projets communautaires efficaces axés sur la santé et les maladies mentales chez les enfants et les adolescents. L’activité physique et le sport seront les éléments clés de cette initiative, en plus de l’évaluation du projet.
Ce dernier contribuera à lutter contre la stigmatisation associée à la maladie mentale et à accroître la sensibilisation au suicide.
Objectifs
Utiliser le pouvoir du sport pour motiver, informer et inspirer les jeunes.
Aider ceux qui rencontrent les plus grands problèmes, y compris les jeunes les plus difficiles à atteindre et à aider.
Offrir aux jeunes des possibilités de changer leur vie, leur offrir un nouveau départ et leur proposer un cadre pour grandir, se développer et s’investir au sein de la communauté.
Activités du projet
Everton in the Community se rendra auprès de l’organisation pour apporter ce service et invitera le personnel de cette dernière dans les locaux d’Everton in the Community, en Angleterre.
Sur une période de douze mois, l’organisation bénéficiera d’un soutien dans différentes activités de renforcement des capacités et de développement professionnel ainsi que d’une formation en planification de projet.
Cette assistance sera assurée par Everton in the Community en partenariat avec l’Université Edge Hill, qui dispose de six ans d’expérience dans l’application de ce modèle. Michael Salla, directeur, et Andy Smith, professeur, dirigeront le projet depuis leur organisation respective.
Résultats attendus
Le projet bénéficiera à plus de 300 jeunes.
Deux conférences sur le développement des capacités et l’échanges de connaissances seront organisées, en présence de plus de 50 délégués.
Un modèle de réalisation sera produit afin de transmettre les meilleures pratiques faisant appel au sport, à l’activité physique et à l’éducation pour aborder les questions de santé et de maladies mentales chez les enfants et les adolescents.
Catégories
Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
En partenariat avec Play for Change, la Fondation UEFA pour l’enfance a soutenu la rénovation d’un centre sportif situé dans le quartier de la Sanità, à Naples. Ce centre offre aux enfants défavorisés l’opportunité d’accéder au sport et à des activités éducatives, et a pour but de promouvoir l’inclusion et l’engagement social.
Les taux de crime organisé, de chômage et d'exclusion sociale sont très élevés dans ce quartier, qui comprend de nombreux groupes ethniques. Plus de 50 % des adolescents abandonnent l’école avant l’âge de 16 ans, et finissent par rejoindre des organisations criminelles ou des groupes de jeunes qui s’ennuient, traînent dans la ville et s’attirent des ennuis.
Contenu du projet
En tant que catalyseur d’un changement culturel, le sport permet d’inculquer les valeurs de la discipline, du travail d’équipe, du fair-play et de l’engagement aux enfants et aux adolescents, dans l'espoir de les motiver à contribuer au développement durable de la communauté. Le projet a pour but de réduire les taux d’abandon et d’échec scolaires, d’inciter les jeunes à avoir des projets de carrière et d’empêcher qu’ils rejoignent des organisations criminelles. Les familles et les membres de la communauté encourageront les changements positifs.
Objectifs
Réduire le taux d’abandon scolaire.
Prévenir toute forme de comportement criminel.
Promouvoir des styles de vie sains.
Offrir aux enfants un développement culturel et de l'exercice physique.
Intégrer les enfants issus de différents milieux et ceux qui sont en situation de handicap.
Créer un réseau qui apporte des changements positifs au sein de la communauté
Activités du projet
Les premiers mois du projet, de mars à juillet 2019, ont été consacrés à la rénovation du centre sportif, à l’évaluation des risques et des bénéficiaires ainsi qu’aux rencontres avec les parties prenantes locales.
Depuis le début du projet, des efforts ont été déployés pour établir un réseau de parties prenantes locales. Le projet est ainsi soutenu par des communautés, des institutions et des partenaires sportifs de la région, qui garantiront sa durabilité économique et sociale.
Le centre sportif a été inauguré le 10 juillet 2019. Une journée portes ouvertes a été organisée avec des représentants des institutions, des athlètes, des entraîneurs et des éducateurs, durant laquelle le projet a été présenté au voisinage et des activités sportives se sont déroulées en présence de 150 enfants.
Les activités ont débuté en octobre 2019 et, à ce jour, 91 enfants âgés de 6 à 14 ans y ont participé, dont :
39 filles et 52 garçons ;
5 enfants de familles migrantes – trois cingalaises, une roumaine et une nigériane –, bien que tous les participants soient de nationalité italienne ;
7 enfants âgés de 3 à 5 ans, 57 âgés de 6 à 10 ans, et 27 âgés de 11 à 14 ans ;
36 ont fait de la gymnastique, 37 du karaté, 7 de l’escrime, 7 de la baby gym et 4 ont fait quelques essais, mais ne se sont pas inscrits à une activité.
Plus de 40 enfants ont été envoyés par le réseau local d’organisations sociales, dont sept ont pris part au projet.
Le reste des participants vit dans la région et a entendu parler du centre sportif par le bouche à oreille ou par l’intermédiaire de la bibliothèque publique.
GYMNASTIQUE : Deux sessions mixtes sont organisées pour des enfants âgés de 6 à 12 ans. Depuis janvier 2020, les sessions sont divisées en deux groupes. Le premier groupe se compose d’enfants âgés de 6 à 8 ans, le deuxième d’enfants âgés de 9 à 12 ans. Les deux groupes s'entraînent en même temps en utilisant différents espaces dans la salle de gymnastique. Une amélioration marquée en matière de comportement et d’engagement des participants a été constatée depuis le mois de janvier.
KARATÉ : Les activités occupent 37 participants, répartis en deux groupes mixtes. Si nécessaire, l’entraînement et les activités sont pratiquées séparément en fonction de l’âge, vu la présence de deux instructeurs par groupe. Deux événements destinés à des jeunes pratiquant le karaté ont été organisés au début de l’année 2020 dans la salle de sport Champion Center à Scampia, un autre quartier défavorisé de Naples. Les participants ont eu l’occasion de s’entraîner avec d’autres instructeurs et athlètes.
ESCRIME : Le cours a réuni seulement sept enfants jusqu’à la pause des fêtes de fin d’année. En janvier, plusieurs enfants ont participé à une leçon d’essai mais ont finalement décidé de ne pas s’inscrire.
BABY GYM : Les enfants qui se sont inscrits au cours de baby gym n’ont pas encore participé aux activités. Leurs parents ont été contactés à plusieurs reprises mais, après la première séance d’entraînement, il n’a pas encore été possible de les réunir sur la durée. Quatre enfants ont carrément renoncé à l’activité.
Résultats attendus
Bénéficiaires directs :
Entre 100 et 300 enfants âgés de 3 à 14 ans : 10 % de migrants ou réfugiés, 50 % issus de milieux défavorisés, 30 % en situation de handicap, et 10 % autres.
Bénéficiaires vivant dans des conditions extrêmement difficiles et familles touchées par différents problèmes : addiction à la drogue, alcoolisme ou incarcération, délinquance juvénile, abus sexuels, grossesses précoces et parents adolescents, mauvaise alimentation, accès limité aux informations sur les compétences de vie ou absence d’accès coordonné au sport.
Bénéficiaires ayant un déficit visuel ou auditif (aveugles et sourds) et des formes d’autisme.
Bénéficiaires indirects :
Quatre écoles, deux églises, six associations du secteur tertiaire, 300 familles, quatre centres sportifs, trois entités institutionnelles et 500 membres de la communauté.
Récents développements et projets futurs :
La dernière séance d’entraînement avant le début du confinement en raison de la pandémie de COVID-19 a eu lieu le 13 mars. Les activités du projet sont encore interrompues à l’heure actuelle.
Pendant le confinement, des vidéos des entraînements sont utilisées pour garder le contact avec les parents et les enfants. Les instructeurs préparent des vidéos, qu’ils réalisent eux-mêmes ou via une recherche ciblée sur Internet. Ils les partagent sur les groupes WhatsApp des parents et sur la page Facebook du projet afin que les participants puissent continuer de s’entraîner en sécurité. Les parents sont invités à partager de brèves vidéos sur le groupe WhatsApp afin que les instructeurs puissent corriger les erreurs. Du point de vue éducatif, il est important de maintenir le contact avec les enfants, même indirectement, pour deux raisons : préserver les relations établies jusque-là et rappeler l’importance de se conformer aux directives de sécurité du gouvernement.
Un camp de sport d’été est prévu pour juillet 2020. En fonction des directives gouvernementales, il sera possible d’évaluer les activités qui ont été prévues en collaboration avec les autres organisations présentes sur le territoire. Un premier essai d’activités destinées à des enfants en situation de handicap ou atteints de troubles du spectre autistique se déroulera avec les parents/tuteurs des participants.
Si le camp ne peut pas avoir lieu, de nouveaux cours seront organisés en septembre 2020 avec de nouveaux participants, en collaboration avec des organisations sportives tierces.
Catégories
Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
PluSport est l’organisation faîtière et le centre de compétences handisport suisse. La Fondation UEFA pour l'enfance soutient depuis 2016 le projet Goal Plus, lié à la section football de PluSport. L’objectif du projet est d’utiliser le football et l’enthousiasme que suscite ce dernier pour permettre aux enfants et aux adolescents en situation de handicap, y compris ceux en fauteuil roulant, de pratiquer ce sport. Pour ces jeunes, la pratique du football ouvre de nouvelles portes : liens sociaux, activités de loisirs, amitiés, intégration scolaire et professionnelle, et acceptation au sein de la société.
En 2017, le soutien de la Fondation a contribué au développement du projet PlayFootball (Joue au football), qui permet d’intégrer davantage d’équipes d’enfants en situation de handicap, ainsi qu’à celui du projet From Football to Rafroball (Du football au rafroball). Le rafroball est un sport qui regroupe des joueurs en fauteuil roulant et des joueurs valides.
En 2018, PluSport s’est fixé pour objectif de développer et d’élargir le handifoot afin de favoriser l’intégration et d’assurer la relève. Ce domaine est en constante évolution. Outre les tournois planifiés, de nouvelles offres et opportunités destinées aux enfants et aux adolescents en situation de handicap se sont concrétisées dans le domaine du football.
PluSport travaille dans le respect de la Charte d’éthique du sport de Swiss Olympic et reconnaît la Convention relative aux droits des personnes handicapées.
Contenu du projet
Le soutien de la Fondation pour la troisième année consécutive va permettre de renforcer le projet footballistique de PluSport et de contribuer au développement du projet dans deux nouveaux domaines.
Football pour aveugles et malvoyants : PluSport a décidé de soutenir également le football pour aveugles et malvoyants et de promouvoir ce mouvement. Depuis des années, le football pour aveugles et malvoyants est une discipline qui connaît une grande popularité aux Jeux paralympiques d'été. Malheureusement, la Suisse n’y participe pas. Notre objectif est donc qu’une équipe helvétique participe aux Jeux paralympiques. Ce programme permettra à de nombreux jeunes aveugles et malvoyants de pratiquer le football malgré leurs déficiences visuelles.
Football pour les filles : jusqu'à aujourd’hui, le handifoot était principalement composé de garçons. En raison du succès et de la visibilité de ce projet, l'intérêt des filles augmente. PluSport suit cette tendance, et nous souhaitons favoriser la croissance de cet intérêt. Pour ce faire, il est nécessaire de travailler de plus en plus avec des spécialistes, des formateurs et des superviseurs de sexe féminin.
Groupes cibles :
enfants et adolescents en situation de handicap ou sans handicap à travers le pays ;
les filles, dans le cadre du football féminin ; et
les enfants et adolescents aveugles ou malvoyants, dans le cadre du football pour aveugles et malvoyants.
Objectifs
Les objectifs fixés pourraient être réalisés au cours de cette année.
Continuer de faciliter l’accès des enfants et des adolescents en situation de handicap aux jeux de ballon.
Constituer de nouveaux équipes de sports de ballon pour enfants et adolescents.
Promouvoir et développer le handisport.
Établir de nouveaux partenariats dans le cadre du projet.
En collaborant avec toutes les associations liées au football, faire en sorte que les clubs de football s’ouvrent au handifoot et promeuvent l’inclusion.
Voir une équipe suisse de football pour aveugles et malvoyants participer aux Jeux paralympiques.
Activités du projet
Intégration des enfants et des adolescents, seuls ou en groupes, dans les clubs PluSport.
Création et accompagnement de nouveaux clubs de football PluSport dans toute la Suisse.
Séances d’entraînement régulières (une fois par semaine) suivies et encadrées par PluSport.
Des tournois sont organisés ((cinq ou six tournois par année). L’objectif est d’ajouter deux ou trois tournois par an dans les différentes régions de Suisse.
Après-midi de rencontres placés sous le signe du football et organisés aves des élèves en situation de handicap ou sans handicap (écoles, écoles professionnelles, associations institutionnelles).
Des séances d’entraînement pour les filles sont organisées dans les différentes régions.
Des spécialistes sont formés et déployés pour promouvoir le football pour aveugles et malvoyants dans toute la Suisse et entraîner les joueurs.
Organisation de camps de football pour les enfants et adolescents.
Acquisition de matériel pour les entraînements et les tournois.
Résultats attendus
Les équipes de football PluSport sont plus nombreuses, notamment des équipes de filles et des équipes d’enfants et d’adolescents aveugles ou malvoyants.
Le football handicap est mis en avant par le biais de rencontres et de tournois organisés avec des élèves en situation de handicap et sans handicap.
Deux ou trois nouveaux tournois complètent l’offre existante.
Les filles sont plus nombreuses dans le handifoot.
De nouveaux camps de football sont organisés à l’intention des enfants et des adolescents en situation de handicap.
Des entraîneurs spécialisés sont formés pour organiser les entraînements de football pour aveugles et malvoyants.
Une équipe suisse de football pour aveugles et malvoyants est créée.
Catégories
Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits
Contexte
Le FC Shakhtar Donetsk était basé dans la ville de Donetsk jusqu’à 2014. En raison du conflit militaire dans l’est de l’Ukraine, le club a été transféré à Kiev. Certains habitants de Donetsk ont également été contraints de partir. Selon les données du gouvernement, plus de 1,6 million de personnes ont fui la zone de conflits et huit villes proches de Donetsk, Krasnohorivka, Marinka, Kurakhove, Avdiivka, Shchastya, Popasna, Toretsk et Volnovakha. Des enfants originaires de cette région ont subi des blessures en conséquence directe du conflit armé.
Contenu du projet
« Come On, Let’s Play! » est un projet de football de base qui a pour but d’aider les enfants migrants originaires de la zone de guerre dans l’est de l’Ukraine et les enfants défavorisés et en situation de handicap qui vivent près du front. Le football est une manière de transmettre à ces enfants des valeurs telles que le respect, l’intégration, la responsabilité, le divertissement, l’exercice physique, le soutien psychologique et le développement personnel. Le programme comprend des séances d’entraînement de football régulières pour les joueurs juniors et les enfants en situation de handicap, des compétitions et un tournoi de clôture. La possibilité de rencontrer des footballeurs de la première équipe du FC Shakhtar et de jouer avec eux constitue pour ces enfants une motivation supplémentaire.
Objectifs
En étroite collaboration avec des partenaires locaux et un partenaire international, EFDN, le projet de football de base « Come On, Let’s Play! » a pour objectif d’améliorer l’accès au football pour les enfants vivant à proximité du front, les réfugiés et les enfants socialement défavorisés.
Il vise à promouvoir l’inclusion sociale, à améliorer la qualité de vie des enfants, à favoriser les apprentissages et les activités extrascolaires et à réduire les pressions liées à la vie dans une région en crise. Les principaux bénéficiaires sont des enfants âgés de 7 à 12 ans, y compris des enfants en situation de handicap. Le projet a pour but d’attirer 620 participants.
Activités du projet
La première activité est un programme de football de base « Come On, Let’s Play! » destiné aux enfants âgés de 7 à 12 ans, qui a pour but d’améliorer l’inclusion sociale des enfants vivant près du front.
Ce programme sur 12 mois comportera les éléments suivants :
Sessions de football gratuites organisées trois fois par semaine par l’entraîneur principal et deux bénévoles.
L’entraîneur principal et les bénévoles entraînent 60 enfants par terrain de jeu (sauf à Toretsk : 80 participants) dans deux groupes d’âge (M10 et M12) ; au moins 10 % des participants sont des filles.
Quatre groupes d’enfants en situation de handicap seront entraînés sur quatre sites, soit 40 enfants au total.
Ces enfants bénéficieront d’un programme adapté et les équipements nécessaires leur seront fournis.
Pendant la mise en œuvre du projet, les joueurs de la première équipe du FC Shakhtar se rendront sur chacun des sites du projet pour jouer un match avec les enfants.
La session de football du samedi inclura des matches entre les différents groupes d’âge.
Tous les équipements nécessaires seront mis à la disposition des enfants : kits d’entraînement, ballons, disques plats, dossards, sifflet, filets de football, kits de premier secours, pompes, bombes de froid et échelles de coordination.
La deuxième activité est la compétition« Come On, Let’s Play! » (sur une journée). Deux fois par an, une compétition « Come On, Let’s Play! » sera organisée sur chaque terrain de jeu, en automne 2019 et au printemps 2020. Ces compétitions ont pour but de procurer encore davantage d’amusement aux enfants, de leur permettre de rencontrer d’autres enfants vivant près du front et de promouvoir un style de vie sain. Les participants à la compétition sont organisés en équipes de M10 et de M12. Au total, 480 participants sont attendus, dont 10 % de filles au minimum.
La troisième activité est le tournoi de clôture « Come On, Let’s Play! » à Volnovakha (sur deux jours). Ce tournoi vise à réunir tous les participants des sites près du front et à promouvoir l’inclusion sociale. Il se tiendra à Volnovakha en avril 2020 et accueillera quatre équipes de M10 et quatre équipes de M12 des huit villes proches du front. Les participants, âgés de 7 à 12 ans, seront 80 au total et chaque équipe comptera au moins une fille. L’encadrement sera assuré par 30 adultes (entraîneurs et parents). Chaque ville ne pourra présenter qu’une seule équipe de dix participants, dans l’une des deux catégories d’âge (M10 ou M12). L’hébergement, la nourriture et les boissons seront fournis aux participants.
Résultats attendus
Au total, 620 enfants âgés de 7 à 12 ans devraient bénéficier du programme « Come On, Let’s Play! ».
Des sessions de football régulières auront lieu trois fois par semaine dans deux catégories d’âge (M10 et M12).
Deux tournois locaux seront organisés, en automne 2019 et au printemps 2020, pour 480 participants.
Un tournoi de clôture se tiendra à Volnovakha en avril 2020, auquel participera une équipe de chaque ville.
PartenairesEuropean Football for Development Network (EFDN)
Catégories
Enfants en situation de handicap
Contexte
Malgré nombre d’activités variées organisées à l’échelle européenne pour lutter contre l’augmentation de l’obésité, la part de la population en surpoids ou obèse reste à un niveau préoccupant. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il est crucial d'agir dans ce domaine, en particulier auprès des enfants âgés de 5 à 17 ans. En cause : des habitudes alimentaires malsaines au sein de la population européenne dans son ensemble. En Europe, les enfants mangent de façon déséquilibrée : ils consomment trop d’acides gras saturés, d’acides gras trans, de sucre et de sel (en raison de la consommation croissante de boissons sucrées et d’aliments industriels ultra-transformés et riches en énergie) et de moins en moins de légumes, de fruits et de céréales complètes.
L’obésité est un problème particulièrement sérieux chez les enfants et les adolescents. Au-delà des conséquences immédiates sur la santé, le bien-être et la vie sociale de l'enfant ou de l’adolescent, il faut considérer les répercussions plus profondes qu’elle engendre. Des recherches scientifiques solides montrent que les enfants et les adolescents obèses sont bien plus susceptibles d’avoir un mode de vie malsain et de souffrir de troubles de l’alimentation à l’âge adulte et tout au long de leur vie, ce qui entraîne des coûts importants, que ce soit pour les personnes concernées ou pour la société en général.
Contenu du projet
Scoring for Health (Marquer pour la santé) est un projet collaboratif réunissant des clubs de football professionnel et des fondations de six pays (Belgique, Israël, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni et Ukraine). Il vise à promouvoir un mode de vie sain auprès des enfants âgés de 7 à 13 ans (et auprès de leurs parents) et à les informer sur les avantages d’une alimentation saine et de l’activité physique. Les travaux récents de l’OMS (évoqués ci-dessus), signalant que l’obésité infantile reste un problème de santé publique majeur en Europe, constituent l’un des principaux ressorts de ce projet. L’obésité infantile a plusieurs sources et est associée à toute une série d’enjeux sociaux et de problèmes de santé graves, comme un risque accru de décès prématuré et de handicap à l’âge adulte.
Quatre facteurs principaux contribuent à l’obésité infantile :
de mauvaises habitudes alimentaires
la baisse de l'activité physique chez les enfants
des modes de vie de plus en plus sédentaires
l’absence d’installations sportives adéquates ou de lieux sûrs où jouer
En conséquence, il est essentiel de promouvoir des choix alimentaires sains et une activité physique dès le plus jeune âge afin de prévenir l’obésité infantile. Le projet Scoring for Health, prévu sur une durée de deux ans et demi, vise à résoudre ces problèmes. Des programmes de vingt semaines menés dans le cadre scolaire regroupent différents types d’activités auxquelles les enfants prendront part. Ces dernières sont axées sur les habitudes alimentaires et l’exercice physique, le but étant de fournir des informations utiles et de promouvoir un mode de vie sain. Chaque semaine, les enfants suivent notamment des cours interactifs spécialisés et des séances et workshops didactiques sur l’alimentation, la cuisine et l'activité physique. Des séances de football sont aussi organisées.
Les événements de lancement des programmes ont lieu dans les stades ou les académies des clubs participants. En présence des joueurs des équipes premières, les enfants profitent d’une journée de sport et de jeux et participent à plusieurs workshops didactiques. À cette occasion, les principaux indices et indicateurs de la santé (poids, taille, IMC, vitesse et équilibre, entre autres) sont mesurés, recueillis et calculés pour chaque participant. Ils donnent une évaluation instantanée de la condition physique de chaque enfant et servent de base scientifique pour suivre les progrès des participants.
Pour soutenir les enfants dans leurs efforts, les aider à mesurer leur progrès et leur permettre d’interagir avec leurs pairs, des ressources et des outils sont disponibles sur le site Internet et sur les pages de Scoring for Health sur les médias sociaux.
Une fois le programme terminé et avant de recevoir leur diplôme, les enfants prennent part à la cérémonie de clôture de Scoring for Health, qui se déroule également dans les stades ou dans les académies des clubs participants. Les mêmes mesures sont effectuées à nouveau pour permettre une dernière comparaison et montrer aux enfants les progrès qu’ils ont réalisés. Les joueurs des clubs participants sont sur place pour les remercier d’avoir travaillé dur, leur donner des conseils et les encourager.
Le projet vise non seulement à avoir une influence durable – allant bien au-delà de la durée des programmes – sur les enfants qui participent, mais aussi à toucher indirectement les familles de ces enfants, leurs enseignants et leur communauté.
Enfin, le projet Scoring for Health cherche à encourager d’autres organisations de football de base et de football professionnel à s’engager dans la lutte contre l’obésité infantile.
Objectifs
Objectifs généraux du projet :
proposer des activités éducatives informelles et accessibles à tous les participants, indépendamment de leur situation socio-démographique et de leur état de santé
informer les enfants des choix favorisant un mode de vie sain, en discutant de leurs habitudes et comportements alimentaires, en déconstruisant leurs croyances sociales sur l’alimentation, en remodelant leur consommation, et en analysant leurs loisirs et leurs moyens de transport
sensibiliser les enfants aux problèmes de santé et de nutrition découlant d’un mode de vie malsain grâce à des workshops et à des séances didactiques interactives, dans le but de réduire le risque qu’ils adoptent des comportements nuisibles à leur santé
contribuer à renforcer les capacités motrices et les compétences sociales et psychologiques des enfants en leur proposant des séances d’entraînement ludiques de haute qualité
pourvoir les entraîneurs de football (et le personnel enseignant en général) des compétences et des outils nécessaires pour sensibiliser les enfants – et, partant, la société dans son ensemble – à l’importance d’adopter un comportement sain et d’être actif tout au long de la vie, tout en approfondissant leur compréhension de ce défi sanitaire mondial
aider les entraîneurs et les enseignants à repérer les besoins des membres défavorisés ou marginalisés de la communauté et à aborder ces besoins
Objectif spécifique pour les enseignants du primaire et le personnel local :
aider les professionnels et les bénévoles travaillant au sein d’organisations sportives (y compris les enseignants du primaire) à améliorer la qualité des activités et projets de sensibilisation aux questions de nutrition destinés aux enfants et aux adolescents
Activités du projet
Résultats attendus
Les programmes Scoring for Health sont organisés dans 160 écoles à travers huit villes parmi les six pays participants. Les partenaires appliquent la méthode Scoring for Health dans leurs régions durant deux années scolaires (2019/20 et 2020/21).
Environ 3200 filles et garçons participent.
Les ressources suivantes sont élaborées :
manuel du professionnel et guide du stagiaire Scoring for Health
manuel Scoring for Health destiné aux enfants et aux parents
site Web Scoring for Health (ressources éducatives libres [REL])
pages Scoring for Health sur les médias sociaux
charte pour un mode de vie sain Scoring for Health
Inclusion par le football : « Everyone invited to the pitch ! »
Situation géographique et informations générales
Terminé
EmplacementMoreno, Argentina
Date de début
10.08.2018
Date de fin
En cours
Coût du projetEUR 155 476
Investissement de la FondationEUR 104 400
Identifiant du projetSAM – 01xx
PartenairesAsociación Civil Andar
Catégories
Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
Les personnes en situation de handicap ont moins de possibilités de jouer au football et de s’intégrer dans la société parce qu’elles sont confrontées à de nombreux obstacles sociaux ou culturels et à des attitudes discriminatoires, ce qui viole leurs droits humains. De plus, elles ont difficilement accès aux installations publiques, à la formation, à la santé, à l’emploi, ainsi qu’aux activités culturelles et sportives.
Plus d’un milliard de personnes dans le monde vivent avec un handicap ; parmi elles, au moins 2 millions vivent à Buenos Aires, où se concentrent les activités d’intervention sociale de l’association Andar.
Contenu du projet
Andar favorise l’inclusion de personnes en situation de handicap en associant l’expérience professionnelle, le sport, l’art, ainsi que les activités culturelles et liées à la santé. Sa ligue de football inclusive (Inclusive Football League) utilise le pouvoir du football pour promouvoir et favoriser la participation active de personnes en situation de handicap dans la société, tout en luttant contre la stigmatisation et les préjugés.
Avec le soutien de la Fondation, Andar construira la première installation sportive inclusive et accessible de la communauté locale pour les enfants avec et sans handicap, afin de favoriser leur intégration. Ayant pour but de tirer le meilleur de chacun et d’encourager une participation équitable, elle tient compte des aspects physiques, de communication et méthodologiques de l’accessibilité.
Objectifs
Le programme de l’association Andar a les buts suivants :
promouvoir le changement social grâce au football ;
créer des opportunités d’emploi ;
promouvoir l’autonomie, développer les compétences et les aptitudes, et valoriser les personnes et les communautés concernées ; et
faire connaître le potentiel des personnes en situation de handicap.
Activités du projet
Au total, 3633 personnes participent actuellement aux programmes de l’association Andar :
Espace thérapeutique : 59 personnes en situation de handicap
Activités d’inclusion sociale : 86 personnes en situation de handicap employées par mois
Ligue de football inclusive (Inclusive Football League) : 2488 participants par année
Ligue Buenos Aires : 920 participants par année
Ligue nationale : 1296 participants
École de football inclusive : 172 participants tout au long de l’année, ainsi que leurs familles
Festival LatAm : 100 participants provenant de dix pays de toute la région
Visites de formation et d’éducation : 1000 participants par année
Résultats attendus
Possibilités de développer le potentiel des personnes en situation de handicap
Création d’installations dans lesquelles la diversité est acceptée et valorisée comme inhérente à la condition humaine
Information, outils et nouvelles approches de formation qui promeuvent les droits humains
Accès au sport pour amener des changements sociaux