Football United Myanmar

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Myanmar
Date de début 01.02.2022
Date de fin 31.12.2022
Coût du projet EUR 75 000
Investissement de la Fondation EUR 65 000
Identifiant du projet 20210751
Partenaires Football United (University of New South Wales)
Catégories Accès au sport - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

 

Football United (FU) a introduit le concept et la pratique du sport au service du développement et de la paix (SDP) au Myanmar en 2013. Depuis, l’organisation a collaboré avec différents partenaires locaux dans tout le pays, et mis en œuvre le SDP dans quatre domaines thématiques : le sport au service du leadership des jeunes et du développement des compétences de vie, la cohésion sociale, le développement de la résilience et le soutien psychologique.

La violente répression qui a suivi le coup d’État en 2021 a poussé de nombreux habitants à fuir vers des zones contrôlées par des organisations ethniques armées. Le Kayin est l’un des rares États où ces populations ont pu trouver refuge, et un grand nombre de personnes vivent dans des camps de réfugiés près de la frontière avec la Thaïlande. La situation est critique en ce qui concerne les besoins fondamentaux, sociaux et émotionnels. Actif dans l’État depuis 2016, Football United fournit du personnel et des services logistiques pour répondre à un grand nombre de ces besoins.

Contenu du projet

FU a mis au point des supports éducatifs ciblés pour aider les jeunes et les communautés à développer la résilience, les compétences de vie et le soutien psychologique grâce à des activités footballistiques spécialement conçues.

Objectifs

  • Engager les communautés touchées par les conflits dans des occasions de jeu spécialement conçues et des mécanismes de changement comportemental basés sur le football afin d’améliorer la résilience et de réduire la vulnérabilité ;
  • Renforcer les capacités et créer un effet de cascade au sein des communautés touchées par les conflits dans leur ensemble, afin de leur permettre de surmonter les traumatismes et d’autres stress et d’élaborer plus rapidement des solutions plus durables aux crises.

Activitiés du projet

  • Analyse de situation : rôles et contributions des principales parties prenantes, sites en plus du Peace Centre FU, MOFF ;
  • Élaborer des programmes sur mesure, y compris des modes de réalisation virtuels ;
  • Organisation de cours d’initiation pour le personnel/les bénévoles en face à face ou en ligne selon les circonstances.
  • Activités hebdomadaires axées sur la résilience, basées sur le football ;
  • Tournois autour du fair-play organisés trimestriellement, si les circonstances le permettent ;
  • Formation des formateurs : formation des membres de la communauté en vue de l’élaboration de futurs programmes.

Resultats attendus

 

  • L’État de Kayin compte davantage de lieux sûrs permettant aux membres de la communauté de jouer et de se rétablir ;
  • Les jeunes et les entraîneurs participants ont vu une amélioration de leur sentiment d’espoir et d’apaisement, grâce à des changements positifs au niveau des attitudes, des croyances, des actions de solidarité communautaires. Résultat quantitatif : amélioration d’au moins 50 % par rapport aux chiffres de référence ;
  • Mécanismes introduits en vue d’un soutien mutuel et d’un engagement durable des partenaires : les responsables de la section de la Croix-Rouge et les responsables du camp de déplacés internes et des communautés non déplacées internes touchées par les conflits doivent continuer à développer le soutien psychologique et le renforcement de la résilience basés sur le football dans leurs communautés.

Partenaire

BRACE

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Beyrouth, Liban
Date de début 01.02.2022
Date de fin 31.01.2023
Coût du projet EUR 183 000
Investissement de la Fondation EUR 150 000
Identifiant du projet 20210392
Partenaires INTERSOS
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Au Liban, la crise économique s’aggrave et expose les enfants et les adolescents à un risque accru de maltraitance, de violence et d’exploitation. Selon le plan d’action d’urgence récemment publié, les enfants libanais et les enfants migrants ont un besoin croissant de protection. Les différentes communautés ayant des perceptions divergentes de l’accès aux services disponibles, des tensions sociales risquent d’éclater. Au Liban, le secteur de la protection de l’enfance constate un besoin accru de services d’aide psychologique. Par ailleurs, on relève un nombre croissant d’enfants soumis au travail forcé. Compte tenu de la fermeture des écoles inhérente à la pandémie de COVID-19 et de l’aggravation de la crise économique, de nombreux enfants des communautés de réfugiés syriens, des enfants migrants mais aussi des enfants libanais sont contraints de travailler pour soutenir leur famille. Pour répondre au besoin croissant de services de protection de l’enfance, et notamment de soutien psychosocial, les acteurs humanitaires peuvent par exemple mettre à disposition des espaces sûrs au sein desquels les enfants puissent participer à des activités sportives et récréatives dirigées par des spécialistes de la protection de l'enfance.

Contenu du projet

Le projet BRACE, Beirut Rehabilitation of Recreational Areas for Children and Equality (Rénovation d’aires de jeu pour les enfants et pour l’égalité à Beyrouth) vise à améliorer la protection et la cohésion sociale dans les quartiers vulnérables du Gouvernorat du Mont-Liban, en offrant aux enfants des terrains de jeu sûrs et sécurisés où jouer, participer à des activités sportives et interagir avec les membres de diverses communautés (réfugiés, migrants, locaux). Cette initiative sera menée en partenariat avec la municipalité locale et avec une association de la communauté afin garantir sa pérennité au-delà de la période du projet.

Principal message à communiquer  - l'accès au sport représente un moyen de préserver le bien-être des enfants vulnérables.

 

Objectifs

L’objectif général du projet est d’améliorer la protection de l’enfance et la cohésion sociale dans les quartiers vulnérables du Gouvernorat du Mont-Liban, au Liban.

  • Offrir un espace sûr au sein duquel les enfants puissent jouer, faire du sport et participer à d’autres activités de loisirs ;
  • Aider une association locale à organiser des activités sportives et récréatives pour les enfants et les adolescents.

Activitiés du projet

Rénovation d’un terrain de jeu existant :

  • Peinture ; construction de murs et d’un toit ;
  • Installation d’un gazon synthétique, de buts de football et de panneaux de basket ,
  • Éclairage alimenté par des panneaux solaires dans l’optique d’assurer la sécurité et la durabilité malgré la crise énergétique qui s’aggrave ;
  • Rénovation des installations sanitaires.

Soutien à une association de la communauté proposant :

  • des activités sportives, artistiques, et psychosociales ;
  • des initiatives solidaires en faveur des enfants migrants, des enfants réfugiés et des enfants locaux.

Resultats attendus

  • Rénovation et modernisation d’un terrain de jeu dans le Gouvernorat du Mont-Liban, offrant un espace de loisirs sûr pour toutes les communautés, tout particulièrement les enfants et les adolescents ;
  • Participation de 200 enfants et adolescents à des activités sportives et artistiques organisées par une association locale afin de favoriser l’inclusion sociale et le bien-être dans la communauté ;
  • Soutien à une association de la communauté dans l’organisation régulière d’activités sportives et récréatives destinées aux enfants de diverses communautés.

Partenaire

Education, autonomisation et employabilité des filles

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Pakistan
Date de début 01.01.2022
Date de fin 31.12.2023
Coût du projet EUR 360 000
Investissement de la Fondation EUR 150 000
Identifiant du projet 20210338
Partenaires Right To Play
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Employabilité

Contexte

Le Pakistan est au bas des classements internationaux portant sur la qualité, l’égalité et l’accès à l’éducation. Les enfants et les jeunes vivant dans des bidonvilles urbains sont parmi les plus vulnérables, une situation encore aggravée par la pandémie, en particulier pour les filles.

Conformément au rapport national annuel de 2021 sur la situation en matière d’éducation, les décrochages scolaires chez les filles ont augmenté de 5 % au niveau primaire et de 10 % au niveau secondaire lorsque les écoles ont rouvert leurs portes après les fermetures liées au COVID-19. De plus, la participation des filles aux formations sur l’employabilité au sein d’établissements techniques et professionnels a reculé de 25 % par rapport à 2019.

On estime que sur les 12 millions de personnes travaillant à domicile au Pakistan, 80 % sont des femmes, dont la majorité ont subi des réductions salariales et des licenciements dus au ralentissement de l'activité économique. Cette situation souligne la nécessité de mettre en place des programmes sur mesure axés sur l’éducation et l’employabilité des filles afin que celles-ci obtiennent de meilleurs postes et parviennent à les conserver à la suite de telles crises

Contenu du projet

L’éducation, l’autonomisation et l’employabilité sont les objectifs fondamentaux de ce projet, qui vise à fournir aux filles les connaissances et les compétences dont elles ont besoin pour construire un meilleur avenir pour elles-mêmes et leurs communautés.

Le projet comprend :

  • un module de formation et d’autonomisation spécialement destiné aux filles sur la conscience de soi, la santé et l’hygiène, leurs droits et les connaissances financières.
  • des sessions de football, de basketball et de volleyball conçues avec soin selon une approche de développement par le sport afin d’enseigner non seulement des compétences sociales, physiques, cognitives et affectives essentielles pour la vie, mais aussi des aptitudes sportives.

Objectifs

Ce projet de deux ans vise à autonomiser 18 000 filles âgées de 11 à 16 ans dans 70 écoles publiques de Karachi et d’Islamabad pour qu’elles puissent disposer librement de leur corps et de leur vie. Dans cette perspective, il a pour objectif d’améliorer l’accès au sport et les possibilités de jeu ainsi que d’enseigner les bases financières, l’employabilité, le leadership et les compétences de vie essentielles.

 

Activitiés du projet

  • formation d’entraîneurs bénévoles et d’enseignants d’éducation physique portant sur le programme du projet, le développement par le football, l’égalité des genres, l’inclusion et la protection de l’enfance.
  • activités sportives et ludiques régulières dans les écoles, menées par des entraîneurs et des enseignants formés.
  • tournois de sport, camps d’entraînement et journées thématiques pour sensibiliser les communautés et favoriser le dialogue.
  • clubs de leaders juniors : des jeunes triés sur le volet sont soutenus pour créer des clubs dans leur école et agir de leur propre initiative pour améliorer leur milieu scolaire, assister les entraîneurs et promouvoir l’apprentissage entre pairs.
  • fourniture d’équipement et réhabilitation d'espaces de jeu pour favoriser des sessions sûres et inclusives dans les écoles.

Resultats attendus

  • compétences de vie améliorées (assurance, communication, leadership, prise de décisions, etc.) pour 70 % des filles,
  • meilleure compréhension de l’établissement d’un budget, de l’épargne et d’autres notions financières pour 70 % des filles.
  • aptitude à identifier des objectifs de carrière et meilleure compréhension de la démarche à privilégier pour améliorer l’employabilité de 50 % des filles.
  • Meilleure capacité de prendre des décisions concernant leur corps et leur vie pour 40 % des filles.

Partenaire

Jouer pour l’égalité : faire de l’égalité une réalité

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Cambodge, Phnom Penh
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.03.2022
Coût du projet EUR 23 450
Investissement de la Fondation EUR 23 000
Identifiant du projet 20201165
Partenaires Indochina Starfish Foundation (ISF)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Enfants en situation de handicap

Contexte

Alors que le Cambodge se remet peu à peu des effets dévastateurs du régime Khmer rouge, la corruption et l’inégalité règnent toujours. Dans le pays, 44 % des enfants vivent dans la pauvreté multidimensionnelle et de nombreux obstacles freinent leur développement, tels que la malnutrition et les mauvaises conditions d’hygiène. Par conséquent, l’accès à l’éducation et aux activités sportives organisées est très restreint dans les communautés défavorisées. C’est d’autant plus le cas pour les groupes vulnérables tels que les filles et les enfants en situation de handicap. Sujets à une discrimination omniprésente, ils sont souvent privés de leur droit à la scolarisation et à la pratique du sport dans un environnement sûr. Pour l’ISF Cambodge, chaque enfant a le droit d’aller à l’école, de bénéficier de soins médicaux et de jouer.

Contenu du projet

Dans l’optique de lutter contre la discrimination et de promouvoir l’inclusion des minorités dans le sport, l’ISF Cambodge travaillera en partenariat avec 15 écoles et ONG afin d’offrir des cours suivant le concept « Football for Good » à 300 enfants, dont certains sont sourds ou séropositifs. Les entraîneurs expérimentés de l’ISF mettront en œuvre un programme de travail social à travers des d’activités basées sur le football afin de former les jeunes joueurs aux questions d’égalité des sexes, de droits des personnes en situation de handicap et de droits des enfants. Le projet débouchera sur un festival de football célébrant la diversité et l’inclusion dans le sport.

Objectifs

  • Accroître l’accès des jeunes au sport sans distinction de genre ni de capacité.
  • Faire progresser les mentalités concernant les notions d’égalité dans la société et d’inclusion dans le sport.
  • Mettre à disposition des jeunes un espace sûr leur permettant d’explorer les questions sociales liées aux droits des enfants, à l’égalité des sexes, au handicap et à l’inclusion.
  • Permettre aux filles, aux personnes en situation de handicap et aux personnes séropositives de gagner en autonomie.

Activités du projet

  • Former les entraîneurs ISF expérimentés dans le cadre du programme de travail social adapté de l’ISF, couvrant les thématiques d’égalité des sexes, de droits des personnes en situation de handicap et de droits des enfants.
  • Offrir trois séances de football à 15 groupes de 20 personnes – un groupe de chacune des neuf écoles et des six ONG avec lesquelles l’ISF établira un partenariat.
  • Considérer les changements en termes de connaissances et d’attitudes à l’aide d’outils complets de suivi et d’évaluation.
  • Organiser un festival de football alliant divertissement et célébration, pour les 300 joueurs et joueuses.

Résultats attendus

  • 15 entraîneurs développeront leurs capacités à offrir des séances suivant le concept « Football for Good » à des personnes dont les capacités varient.
  • 300 jeunes bénéficieront d’un meilleur accès à des activités sportives organisées.
  • 300 jeunes comprendront mieux les droits des minorités et seront plus ouverts aux notions d’inclusion des minorités dans la société et dans le sport.

Partenaire

FundLife Dream Academy

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Philippines
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2023
Coût du projet EUR 365 900
Investissement de la Fondation EUR 126 740
Identifiant du projet 20201501
Partenaires Fundlife International
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Employabilité - Infrastructure et équipement

Contexte

La FundLife Dream Academy souhaite venir en aide aux jeunes très vulnérables de la ville de Cebu, aux Philippines. Un enfant sur quatre à Cebu vit dans la pauvreté et a peu de chances de gravir l’échelle sociale. L’éducation est pour eux l’un des meilleurs moyens d’accéder à une vie meilleure.

Or les enfants de Cebu ont rarement accès à une éducation adaptée ou sont déscolarisés. Ce manque d’éducation est exacerbé par des catastrophes naturelles fréquentes et, récemment, par la pandémie du COVID-19. Deux fois plus de filles que de garçons sont déscolarisées. Les filles abandonnent leurs études pour des raisons familiales, comme les mariages précoces ou l’isolement dû à leur rôle domestique. Les garçons ont tendance à abandonner l’école par manque d’intérêt personnel, pour soutenir leur famille financièrement ou parce qu’ils ne comprennent pas l’importance de l’éducation pour leur avenir.

Croissance socio-économique ou meilleure représentation politique... Les avantages que présentent l’éducation et l’autonomisation des filles sont nombreux. Selon l’UNICEF, l’éducation des filles permet de sauver des millions de personnes, car elles sont plus à même d’apprécier l’éducation et d’investir dans les générations futures. La société dans son ensemble gagne en bien-être social et émotionnel lorsque les filles et les femmes sont en mesure de faire des choix éclairés qui ont des répercussions dans des domaines aussi divers que la malnutrition et la mortalité des enfants ou un meilleur processus démocratique.

Contenu du projet

FundLife a pour mission de donner à chaque enfant les mêmes chances dans le football et dans la vie. La FundLife Dream Academy (FDA) tente d’étendre le projet phare « Académie des champions de Football for Life » à un nouvel endroit, la ville extrêmement urbanisée et défavorisée de Cebu. Grâce à une approche globale d’autonomisation des jeunes par le sport, la FDA protège et éduque des enfants vulnérables, et leur ouvre des perspectives. Son programme d’enseignement permet aux enfants de s’engager par le football, d’accéder à un apprentissage numérique et de bénéficier un espace sûr dirigé par la communauté (notamment un terrain de futsal). Les enfants peuvent ainsi progresser et acquérir les compétences dont ils ont besoin pour un avenir meilleur.

Objectifs

  • Réduire le taux de déscolarisation dans les quartiers bénéficiaires.
  • Proposer des possibilités de développement personnel et d’emploi aux jeunes.
  • Accroître la participation des filles au sport et leur faciliter l’accès à l’éducation, au développement personnel et à l’emploi.

Activités du projet

  • Séances ludiques bihebdomadaires d’apprentissage du football et de développement personnel.
  • Un match de championnat local hebdomadaire pour donner aux jeunes un sentiment d’appartenance et favoriser leur engagement.
  • Une séance numérique hebdomadaire d’auto-apprentissage supervisé.
  • Accès permanent à du matériel multimédia numérique d’auto-apprentissage.
  • Construction d’un espace sûr pour jouer et apprendre (notamment un terrain de futsal), qui soit dirigé et animé par les habitants du quartier.

FROM TACLOBAN TO MOSCOW

Résultats attendus

  • 6400 séances sur trois ans dans 25 quartiers.
  • 2500 enfants inscrits à la FDA.
  • Baisse de 20 % à 5 % du taux de déscolarisation des enfants inscrits.
  • 50 % de participation féminine à toutes les activités de la FDA.
  • Un espace sûr animé par les habitants du quartier et proposant aux enfants des possibilités de jeu et d’apprentissage afin qu’ils se libèrent de la pauvreté intergénérationnelle.

Partenaire

Football4Good

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Thailand, Chiang Mai
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 29 914
Investissement de la Fondation EUR 29 914
Identifiant du projet 20200779
Partenaires Baan Dek Foundation (BDF)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres

Contexte

En Thaïlande, des dizaines de milliers d’enfants migrants vivent dans des camps de fortune situés à proximité de chantiers de construction. Ils vivent dans le plus grand dénuement et ont difficilement accès aux soins de santé et à l’éducation. Ils n’ont guère l’occasion d’interagir avec d’autres enfants, le confinement inhérent à la pandémie de COVID‑19 ayant encore aggravé leur isolement. Chaque année, la Baan Dek Foundation (BDF) vient en aide à plus de 2000 de ces enfants.

Contenu du projet

Le projet Football4Good (F4G) offre une éducation sportive aux enfants vivant dans les camps attenant aux chantiers de construction, bénéficiant à plus de 600 enfants chaque année. Grâce au sport et aux activités d’autonomisation des jeunes, le projet leur procure des occasions sociales positives mais aussi de nombreux bienfaits physiques et psychologiques. La promotion de l’égalité des sexes et de l’intégration est également au cœur de la démarche d’enseignement de compétences de vie, du respect et du fair-play.

Objectifs

  • Accès au sport : F4G propose des séances et matches de football, met à disposition des équipements sportifs et améliore les espaces de la communauté.
  • Autonomisation des jeunes : les jeunes reçoivent une formation afin de devenir pairs éducateurs de jeunes, acquérant ainsi les outils et compétences nécessaires pour animer des séances de football et servir de modèles.
  • Compétences de vie et compétences sociales : F4G offre aux enfants un cadre inclusif leur permettant de participer à la vie de la communauté et d’acquérir des compétences de vie.
  • Égalité des sexes : F4G promeut l’égalité des sexes dans le sport en faisant tomber les barrières et en luttant contre la discrimination.

Activités du projet

  • Séances de football mensuelles après l’école dans les camps prioritaires.
  • Séances de football hebdomadaires après les cours dans les écoles et dans une institution gouvernementale.
  • Matches de football intercommunautaires chaque trimestre.
  • Formation au leadership sur quatre jours pour les pairs éducateurs de jeunes.
  • Formation continue au leadership sur quatre jours pour les pairs éducateurs de jeunes.
  • Réunions mensuelles entre les pairs éducateurs de jeunes et l’équipe de la BDF dans les communautés.
  • Les pairs éducateurs de jeunes assistent à un match de football professionnel en compagnie de l’équipe de la BDF.
  • Amélioration des espaces sportifs de la communauté.
  • Don d’équipements sportifs aux communautés.

Résultats attendus

  • Plus de 120 séances F4G proposées.
  • 50 séances F4G proposées dans les communautés.
  • Plus de 70 séances F4G proposées en milieu scolaire.
  • Plus de 500 enfants participant aux séances/matches F4G.
  • Plus de 200 filles participant aux séances F4G.
  • Amélioration des équipements sportifs dans 5 communautés.
  • Plus de 300 enfants bénéficient de l’amélioration des équipements sportifs.
  • Formation de plus de 40 pairs éducateurs de jeunes.
  • Plus de 10 réunions de pairs éducateurs de jeunes dans les communautés.
  • 4 matches intercommunautaires.

Partenaire

Éducation et sport pour les enfants travaillant dans les rues en Afghanistan

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Afghanistan
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 296 936
Investissement de la Fondation EUR 50 000
Identifiant du projet 20200614
Partenaires Action for Development
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Enfants en situation de handicap

Contexte

La violence, l’extrême dénuement et l’insécurité alimentaire sont une réalité quotidienne pour bien des Afghans. Le pays se trouve dans une situation critique qui est exacerbée par la pandémie actuelle de COVID-19 et qui touche particulièrement les groupes les plus vulnérables, tels que les enfants. Le manque d’accès à l’éducation conduit notamment les enfants travaillant dans les rues vers un avenir sans aucune perspective.

Contenu du projet

Ce projet vise à améliorer la santé, la qualité de vie et l’accès à l’éducation des enfants travaillant dans les rues en Afghanistan. L’association Action for Development (AfD) a créé des modules de formation des enseignants portant sur la lecture, le calcul, les comportements sociaux et la promotion des droits des enfants en Afghanistan. Ses activités sont axées, d’une part, sur la sensibilisation du gouvernement aux besoins spécifiques des enfants, et, d’autre part, sur l’autonomisation des enfants grâce à l’éducation, sur la distribution de repas et l’organisation de leçons de football aux enfants pour leur développement social, ainsi que sur l’aide qui leur permettra de sortir du cycle de l’extrême pauvreté.

 

Objectifs

  • Offrir aux enfants travaillant dans les rues l’accès à un programme éducatif de qualité et sur mesure dans le but, à court terme, d’améliorer leur bien-être général, et, à long terme, de lutter contre la pauvreté et le travail de ceux-ci.
  • Donner à 200 enfants de 5 à 13 ans travaillant dans les rues un accès à l’éducation et à l’alimentation d’ici fin 2021.
  • Promouvoir l’égalité des sexes.
  • Poursuivre l’élaboration de méthodologies spécifiques de formation.
  • Adapter les actions aux défis posés par la pandémie de COVID-19.
  • Établir un programme de formation professionnelle pour 20 élèves âgés de 14 ou 15 ans.

Activités du projet

  • Poursuivre l’organisation de sessions de sensibilisation et promouvoir l’éducation et le sport pour les filles.
  • Continuer de fournir aux enfants un repas sain par jour.
  • Multiplier les sessions de football pour qu’un plus grand nombre d’enfants en bénéficie.
  • Améliorer la méthodologie d’enseignement actuelle et aligner le programme éducatif sur le programme scolaire formel.
  • Poursuivre la formation des enseignants afin qu’ils puissent donner des cours ludiques et centrés sur les élèves.
  • Former les enseignants à l’éducation destinée aux enfants à besoins spécifiques et leur fournir le matériel nécessaire pour organiser des cours sur mesure à l’intention des enfants travaillant dans les rues.
  • Offrir des cours d’anglais aux enseignants et aux enfants.
  • Prévenir la propagation du COVID-19 en réduisant le nombre d’élèves par classe, en fournissant du gel hydroalcoolique pour les mains, des masques et des thermomètres, et en élaborant une stratégie d’enseignement à distance en cas de nouveau confinement.
  • Recruter de nouveaux enseignants.
  • Concevoir un programme de formation professionnelle pour les élèves plus âgés et travailler avec les partenaires locaux pour créer des modules dans les domaines de compétences où il y a de la demande (mécanique, menuiserie, taille de pierres précieuses, etc.).
  • Développer les synergies avec les écoles publiques locales afin de tirer des leçons de leur expérience, de soutenir les enseignants d’AfD et de favoriser l’insertion des enfants dans le système éducatif formel.
  • Identifier et mettre en place de nouveaux centres proches des endroits où travaillent les enfants.
  • Organiser des examens de santé réguliers et un véritable suivi de la croissance et de la vaccination des enfants, en collaboration avec le Centre de santé globale d’AfD.
  • Équiper les salles de classe de moyens technologiques (tablettes/ordinateurs et projecteurs).

Résultats attendus

  • 200 enfants bénéficieront d’une éducation de qualité, de repas quotidiens, d’examens de santé et de sessions de football.
  • 20 élèves plus âgés auront accès à la formation professionnelle.
  • La parité au sein des classes et sur le terrain de football sera accrue. Les femmes représenteront la majeure partie du personnel, et il y aura une prise de conscience de l’importance de l’éducation des filles.
  • La formation des enseignants sera améliorée.
  • Le programme éducatif sera aligné sur celui des écoles publiques.
  • On se sera adapté aux défis posés par le COVID-19.

Partenaire

Open Fun Football Schools in Syria

Situation géographique et informations générales

Closed
Emplacement Syrie
Date de début 01.01.2021
Date de fin 30.06.2022
Coût du projet EUR 200 000
Investissement de la Fondation EUR 200 000
Identifiant du projet 20200868
Partenaires Cross Culture (CCPA)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

La Syrie subit encore l’une des pires crises humanitaires de l’histoire avec 6,1 millions de déplacés internes, dont 2,5 millions d’enfants.

De nombreuses familles ont commencé à rentrer chez elles pour essayer de reprendre une vie « normale ». Toutefois, les activités sportives organisées restent rarement accessibles aux enfants.

Contenu du projet

L’initiative Écoles de fun football s’est révélée être un excellent outil pour mobiliser les communautés locales et les entraîneurs bénévoles dans l’une des régions du monde les plus sensibles aux conflits et les plus incertaines au niveau politique.

La CCPA utilisera les écoles de fun football comme instrument pour renforcer l’éducation à la paix, la sauvegarde de l’enfance et la résilience parmi les enfants et les adolescents à travers la Syrie.

Objectifs

L’objectif global des écoles de fun football en Syrie consiste à renforcer la résilience et à encourager une culture de la paix et de la non-violence, l’égalité des genres et la protection de l’enfant, mais également à promouvoir une appréciation de la diversité culturelle et sociale ainsi que la contribution globale de la culture au développement durable.

  1. Mobiliser un réseau de jeunes leaders et entraîneurs syriens et développer leur capacité à organiser de façon indépendante des écoles de fun football et d’autres activités communautaires de fun football.
  2. Organiser des écoles de fun football et d’autres activités de fun football pour des enfants âgés de 6 à 12 ans.
  3. Ancrer ce réseau au sein de clubs durables et communautaires qui organisent des activités quotidiennes liées aux écoles de fun football à travers la Syrie.

Activités du projet

Les écoles de fun football se concentreront sur les régions suivantes : Damas, Alep, Homs, Hama, Lattaquié et Tartous.

  1. Présentation de l’approche communautaire de la CCPA, axée sur l’enfant et destinée à huit leaders et formateurs de formateurs des écoles de fun football, qui bénéficieront d’une formation théorique et pratique.
  2. 60 heures de séminaires d’entraîneurs d’écoles de fun football pour 96 entraîneurs afin de leur enseigner l’approche du projet. Ces séminaires seront animés par huit leaders/formateurs de formateurs sous la supervision de la CCPA et de ses partenaires associés représentant la CCPA au Liban, en Jordanie et en Iraq.
  3. 30 heures de séminaires dirigés par ces huit leaders pour 96 jeunes entraîneurs assistants âgés de 14 à 18 ans afin de leur enseigner l’approche du projet.
  4. Huit écoles de fun football sur six jours organisées par les leaders, en collaboration avec les entraîneurs et les entraîneurs assistants formés, à destination de 1600 enfants âgés de 6 à 12 ans.
  5. Festivals de fun football d’une journée organisés par les leaders, en collaboration avec les entraîneurs et les entraîneurs assistants formés, à destination de 1600 enfants (présents) au total, âgés de 6 à 12 ans.
  6. Un séminaire de trois jours pour 60 leaders et entraîneurs d’écoles de fun football afin que ceux-ci puissent créer des clubs de football.
  7. Séances régulières d’entraînement de fun football organisées par les leaders des écoles de fun football, en collaboration avec les entraîneurs et les entraîneurs assistants formés, à destination de 1000 enfants au total.

Résultats attendus

Huit leaders/formateurs de formateurs d’écoles de fun football.

96 entraîneurs d’écoles de fun football.

96 entraîneurs assistants âgés de 14 à 18 ans.

  • Équilibre entre les genres : au minimum 30 % de femmes.
  • Équilibre social : au minimum 50 % de réfugiés/déplacés internes/personnes socialement défavorisées.

Trois séminaires de renforcement des compétences.

3200 enfants âgés de 6 à 12 ans participant à huit écoles et festivals de fun football.

Un séminaire sur la création de clubs.

60 clubs créés.

Partenaire

Adopt a Ball for All (Adopte un ballon pour tous)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Grèce et plus de 170 pays sur les cinq continents
Date de début 01.01.2021
Date de fin 01.01.2021
Coût du projet EUR 100 000
Investissement de la Fondation EUR 95 000
Identifiant du projet 20200573
Partenaires Youthorama
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Dans le monde entier, les élèves atteints de déficience visuelle rencontrent des difficultés à participer aux cours d’éducation physique et sportive des écoles primaires conventionnelles. Il n’y a généralement qu’un seul type de cours de sport pour tous les élèves, et peu d’équipement sportif inclusif. Par conséquent, les élèves atteints de déficience visuelle ne peuvent pas participer aux cours de sport au même titre que leurs camarades n’ayant pas de déficience visuelle. Le projet vise donc à combler cette lacune présente à l’échelle mondiale en fournissant une solution durable. Il soutient le droit des enfants à l’éducation et au jeu, et correspond aux Objectifs de développement durable 4 (éducation de qualité) et 10 (réduction des inégalités).

 

Contenu du projet

Le fondateur de Youthorama a inventé un ballon léger et innovant qui fait du bruit. Ce mini-ballon unique destiné à tous les enfants n’est pas disponible à la vente, il ne peut être que donné. En Grèce, un programme éducatif utilisant ce mini-ballon a été approuvé par le ministère de l’Éducation pour toutes les écoles, conventionnelles et spécialisées, et tous les niveaux. Le projet a pour but d’établir à travers le monde un réseau d’écoles qui feront la promotion des sports inclusifs par le biais de ce nouveau kit de formation.

 

     

Sierra Leone                                                         Inde

Objectifs

  • Produire et donner jusqu’à 2000 mini-ballons de football sonores pour les enfants
  • Créer une société plus inclusive grâce à l’utilisation de ces ballons comme outil d’enseignement informel
  • Sensibiliser les écoles maternelles et primaires conventionnelles, les ONG et les institutions publiques au sport inclusif
  • Créer un manuel comportant jusqu’à 40 bonnes pratiques
  • Lancer une initiative pilote Adopt a Ball (Adopte un ballon) destinée aux écoles afin de sensibiliser le public au sport pour tous
  • Mettre en place un réseau de football inclusif dans le monde entier (couvrant actuellement 172 pays)

Activitiés du projet

  • Don des mini-ballons sonores innovants – les seuls disponibles à l’échelle mondiale et non commercialisés – aux enfants en ayant besoin et à leurs écoles sur les cinq continents
  • Conception d’un kit d’éducation inclusive
  • Jusqu’à 200 ateliers de sport offerts dans les écoles maternelles et primaires conventionnelles et spécialisées afin de promouvoir le développement personnel, l’empathie et l’inclusion
  • Évaluation du succès du projet en fonction de la réalisation de ses objectifs
  • Lancement de la campagne Adopt a Ball (Adopte un ballon) et promotion d’événements ouverts de football à quatre

 

Resultats attendus

  • 100 écoles de quartiers défavorisés mettront en œuvre le programme éducatif
  • 25 000 élèves atteints de déficience visuelle ou non, dans des classes mixtes
  • 500 écoles inscrites au réseau Adopt a Ball (Adopte un ballon)
  • 2500 questionnaires
  • 500 professeurs de sport et bénévoles utilisant la plateforme de formation en ligne
  • 3000 participants aux événements ouverts de football à quatre
  • Don de 2000 mini-ballons sonores
  • 1 documentaire télévisé transmettant un message social

Notre vision : que le son du ballon résonne dans tous les foyers et écoles d’enfants atteints de déficience visuelle à travers le monde !

Partenaire

Play Proud (Joue avec fierté)

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Europe, Asie, Afrique
Date de début 01.03.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 100 463
Investissement de la Fondation EUR 100 463
Identifiant du projet 2019524
Partenaires streetfootballworld
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres

Contexte

Involontaires ou intentionnels, les comportements discriminatoires contre la communauté LGBTQ+ sont monnaie courante dans le milieu sportif. Par conséquent, le pouvoir inégalé du sport de faire participer les jeunes et de créer un sentiment de compréhension mutuelle ne s’exerce pas sur les enfants et les adolescents qui s’identifient comme faisant partie de cette communauté, alors que ce sont eux qui en auraient le plus besoin.

Une étude révèle que 63 % des personnes LGBTQ+ sondées ont déjà été victimes d’homophobie dans le milieu sportif ; et 57 % d’entre elles ont déclaré qu’elles seraient plus enclines à prendre part à des activités sportives si ces dernières étaient plus adaptées à leur communauté. Les jeunes LGBTQ+ ont deux fois plus de risques d’être harcelés ou agressés physiquement. La menace continue qui pèse sur leur sécurité mentale et physique implique que la majorité d’entre eux n’affichent pas ouvertement leur identité de genre ni leur identité sexuelle. En outre, de nombreux entraîneurs peinent à relever le défi consistant à intégrer ces enfants et ces adolescents et à prendre en compte leurs besoins, principalement en raison d’un manque de compétences, de formation et de connaissances.

Contenu du projet

Play Proud est un réseau d'échange axé sur l’entraîneur dont l’objectif est de rendre le sport de base plus inclusif envers la communauté LGBTQ+ (lesbienne, gay, bisexuelle, trans, queer, intersexe et assimilée), en particulier envers les enfants et les adolescents qui ont été exclus de tels programmes par le passé. Les bénéficiaires directs des activités de ce programme sont les entraîneurs qui travaillent auprès d’organisations communautaires dans le monde entier. Ces entraîneurs s’engagent auprès d'enfants et d’adolescents défavorisés en leur offrant un environnement sécurisé sur le terrain de football, afin que ceux-ci puissent former des amitiés et développer des compétences de vie ainsi qu’un sentiment d’acceptation.

Play Proud cible aussi bien les organisations que les programmes en recommandant des politiques explicites et des activités sportives favorisant des procédures plus inclusives, en identifiant et en formant des entraîneurs qui mettront en avant une approche ne faisant pas de différences entre les genres, ce qui bénéficiera à des milliers de jeunes.

Cette année, le programme est composé d'organisations d'Afrique subsaharienne, d'Europe et d'Inde. Deux représentants de chaque organisation participeront à des échanges virtuels, de 5 jours en Afrique du Sud et de 5 jours en Inde, ainsi qu'un mentorat et un soutien continus.

 

Objectifs

Play Proud peut sauver des vies. En 2020 et après, le réseau poursuivra son objectif, à savoir former davantage d’entraîneurs en utilisant une méthode basée sur des faits. Cela permettra de promouvoir Play Proud à travers le monde de façon stratégique. Play Proud aspire à la création d’un réseau mondial constitué des sports de base et des associations LGBTQ+ qui applique sa méthode afin de compter chaque année plus d’entraîneurs et de jeunes.

Nous sommes convaincus que Play Proud peut devenir le principal programme d’inclusion de la communauté LGBTQ+ dans le sport. Davantage d’entraîneurs et d’organisations seront formés pour mettre en œuvre et partager Play Proud, l’objectif étant de poursuivre la création d’un mouvement au sein des communautés locales du monde entier et de veiller à ce que les jeunes LGBTQ+ se sentent en sécurité, représentés et inclus, aussi bien sur le terrain qu'en dehors.

Activitiés du projet

  • Les entraîneurs de football suivent au minimum 100 heures de formation sous la direction d'experts du domaine, participent à des ateliers de renforcement des compétences et à un mentorat virtuel, et observent des programmes sportifs menés par des associations locales.
  • Les entraîneurs de football élaborent des plans d'action sur la question de l’inclusion de la communauté LGBTQ+ dans leurs propres organisations et communautés.
  • Les entraîneurs de football mènent des programmes inclusifs LGBTQ+ à l’intention des enfants et des adolescents, et contribuent avec leurs organisations à l’amélioration des politiques de sauvegarde internes et externes.
  • Les organisations de sport de base renforcent l’inclusion des jeunes LGBTQ+ et améliorent leurs politiques de sauvegarde internes et externes.

 

Resultats attendus

  • Trois organisations de sport de base en Europe et en Asie rejoignent le programme Play Proud.
  • Les entraîneurs des organisations participantes suivent au minimum 100 heures de formation sous la direction d'experts du domaine et participent à des ateliers de renforcement des compétences et à un mentorat virtuel.
  • Le projet a des effets positifs sur la vie de 250 enfants et adolescents défavorisés dans des communautés marginalisées d’Europe et d’Asie.

Partenaires

Un espace sûr pour les jeunes Yézidis déplacés

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Sharya, Duhok Governorate, Iraq
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 619 085
Investissement de la Fondation EUR 120 000
Identifiant du projet 2019558
Partenaires Jesuit Refugee Service Iraq
Catégories Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

À cause de plusieurs décennies de conflits, de violence à grande échelle, de déplacements dus à l’État islamique autoproclamé (ISIS), d’une corruption endémique et d’une instabilité politique permanente, plus de quatre millions de personnes en Iraq ont besoin d’une assistance humanitaire. Selon les Nations Unies, 1,46 million de personnes, dont 46 % de jeunes de moins de 18 ans, sont dans une situation des plus précaires et font face à des « difficultés critiques quant à leur bien-être physique et mental ». Bien que plus de quatre des six millions de personnes déplacées en raison du conflit post-2014 ont pu retourner dans leur région d’origine, les familles qui reviennent dans des zones touchées par les conflits font face à un accès restreint aux services de base et à des risques sécuritaires. Elles sont confrontées à des propriétés détruites, à des infrastructures dans un état critique ainsi qu’à un manque de moyens de subsistance et de ressources financières. Dans certains cas, cette situation entraîne un « déplacement secondaire ».

Plus d’1,4 millions de personnes continuent d’être déplacées, y compris des centaines de milliers de Yézidis ayant survécu au génocide d’août 2014 à Sinjar dans leur sixième année de déplacement dans la province de Dohuk (Kurdistan iraquien). Fin 2019, le nombre de personnes déplacée dans la province de Dohuk était de 319 584, le plus grand nombre après la province de Ninive[1]. En outre, Dohuk accueille plus de 80 000 réfugiés syriens. Près de la moitié des déplacés internes vivent dans l’un des dix-sept camps pour déplacés internes de la province.[3] La majorité d'entre eux vivent dans différents types d’habitations hors des camps, allant d’hébergements loués à des constructions inachevées, en passant par des abris de fortune, comme des tentes. Les déplacés internes vivant hors des camps dans des logements provisoires constituent le groupe le plus vulnérable.

Si les centres urbains comme les villes de Dohuk et de Zakho abritent un plus grand mélange de groupes ethniques et religieux ayant fui les zones de conflits, la grande majorité des déplacés internes vivant dans les camps et en dehors sur le territoire de la province de Dohuk sont des survivants du génocide des Yézidis, qui a été perpétré dans le district de Sinjar, dans la province de Ninive. À ce jour, la ville de Sharya (aussi connue sous le nom de collectivité de Sharya) et les villages environnants abritent le plus grand nombre de déplacés internes (23 940) vivant hors des camps de toute la province de Dohuk, et l’une des plus grandes concentrations à l’échelle du pays.

[1] Voir la Matrice de suivi des déplacements en Iraq de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), disponible sur le site http://iraqdtm.iom.int.

[2] Voir Registered IDPs and Refugees in Kurdistan Region – Iraq for January 2019 (Déplacés internes et réfugiés dans la région du Kurdistan iraquien [janvier 2019]) (en anglais uniquement) sur http://jcc.gov.krd/contents/reports/19-02-2019/1550569468.Total%20No.%20IDPs%20%20Refugees%20for%20January%20in%20Kurdistan%20Region.pdf

[3] Voir Humanitarian Situational Report (SitRep), No. (2-20) for February 2020 (Rapport sur la situation humanitaire, n° (2-20) pour février 2020 (en anglais uniquement) sur le site du ministère de l’Intérieur de la région du Kurdistan iraquien  :  http://jcc.gov.krd/contents/files/25-02-2020/1582612800.Humanitarian%20Situational%20Report%20(2-20)%20for%20February%20%20Kurdistan%20Region%20of%20Iraq.pdf.

[4] Voir Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires : Iraq Humanitarian Needs Overview (HNO) 2020 (Aperçu des besoins humanitaires en Iraq, 2020) (en anglais uniquement) https://reliefweb.int/report/iraq/iraq-humanitarian-needs-overview-2020-november-2019-enarku

[5] Voir la Matrice de suivi des déplacements en Iraq de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 31 décembre 2019, disponible sur http://iraqdtm.iom.int/

Contenu du projet

Outre des activités spécifiques, Jesuit Refugee Service Iraq adopte un modèle de projet unifié « multicouches » qui promeut la compréhension mutuelle, la cohésion sociale et la paix.

Les différents modules et programmes du projet seront complétés par la construction d’un terrain multisports entouré de barrières et d’une annexe avec différents équipements et infrastructures. Ce complexe offrira aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes déplacés internes ou provenant des communautés d’accueil des activités sportives et récréatives supervisées, en toute sécurité. En promouvant l’intégration, il permettra aux jeunes issus de cette population minoritaire de développer leurs compétences sociales, des valeurs fondamentales sur le plan personnel et communautaire et leur esprit d'équipe. Le sport promouvra le bien-être physique et mental des jeunes déplacés, renforcera la cohésion sociale et facilitera la gestion des conflits. Le terrain multisports, infrastructure très attendue, constituera et un espace sécurisé pour aider ces jeunes à entreprendre des activités positives et saines et pour stimuler leur bien-être général, tout en prévenant l’automutilation liée à l’idée de n'avoir aucun avenir.

Les activités éducatives de Jesuit Refugee Service Iraq, la diffusion au sein de la communauté et les services de santé mentale et de soutien psychosocial et côtoieront des séances de sensibilisation ciblées et les efforts déployés sans relâche par les membres de Jesuit Refugee Service Iraq pour rendre visite aux familles déplacées internes. Le terrain multisports et ses infrastructures connexes représentent une réponse combinée au besoin de soigner les traumatismes profondément enfouis dans l’âme personnelle et collective de la population yézidie.

Objectifs

  1. Améliorer le bien-être psychosocial des déplacés internes faisant face à des déplacements prolongés et l'accès de ceux-ci aux services, à l’aide d’urgence et aux réseaux de protection.
  2. Soutenir le droit à l’éducation des enfants et des jeunes adultes en déplacement prolongé en offrant l’accès à une éducation et à un soutien psychosocial de qualité.
  3. Renforcer les capacités de résilience des déplacés internes et améliorer leurs connaissances au moyen d’un accès à des espaces sécurisés, à la formation pour adultes et à des activités de

Activitiés du projet

Les projets et programmes de Jesuit Refugee Service Iraq à Sharya sont axés sur le bien-être des enfants, des adolescents et jeunes adultes traumatisés ayant survécu à un génocide, en les considérant comme une catégorie de déplacés internes à risque. Le terrain multisports proposé et les infrastructures auxiliaires renforceront la capacité de Jesuit Refugee Service Iraq à servir, de façon proactive et globale, la population touchée. Les enfants, adolescents et jeunes adultes déplacés internes vivant hors des camps bénéficieront d’un accès au terrain multisports, ce qui leur permettra de prendre part à des activités récréatives positives et saines. Les interventions à plusieurs niveaux de Jesuit Refugee Service Iraq comprendront :

  • un soutien systématique apporté par les équipes rendant visite aux familles aux survivants du génocide déplacés de façon prolongée ; une assistance de base en argent et en nature, et des dons de denrées alimentaires et non alimentaires ; des soins psychologiques et psychiatriques spécialisés ainsi que psychotropes pour les familles et les individus les plus vulnérables ;
  • un programme d’éducation multisectoriel composé de cours de soutien au cours de l'année scolaire à l’intention de 540 jeunes adultes âgés de 12, 15 et 18 ans ; un programme d’été pour 140 enfants et adolescents, qui inclut des cours de théâtre et de travaux manuels, des séances de sensibilisation à des thèmes importants, ainsi que des activités récréatives ; un jardin d'enfants officiel pour 220 enfants âgés de 4 ou 5 ans, répartis en deux groupes ; des formations pour les enseignants, y compris une formation intensive conduisant à un diplôme universitaire, ainsi que des séminaires sur la protection de l’enfance et les premiers secours psychologiques ;
  • une formation pour adultes et des cours de renforcement des compétences, afin de développer les possibilités d’emploi et de revenus, ainsi que des activités de protection complémentaires afin de contribuer à un meilleur sentiment de bien-être ; des séances de sensibilisation sur des sujets tels que la santé, l’hygiène, la gestion du stress et les compétences parentales, ce qui permettra aux déplacés internes de mieux gérer le déplacement de longue durée ;
  • un service juridique afin que les survivants du génocide sans papiers puissent obtenir une pièce d’identité civile ;
  • un service de soins de base proposé deux fois par semaine par le centre communautaire de Jesuit Refugee Service Iraq à Sharya, en collaboration avec une organisation partenaire ;
  • des mesures de protection, normalisées dans tous les programmes ; et
  • une palette de solutions de transport pour permettre à la population concernée d'accéder aux différents services mentionnés ci-dessus.

Resultats attendus

Le terrain et les infrastructures multisports proposés sont basés sur les meilleures pratiques et les leçons tirées d’un projet de Jesuit Refugee Service Iraq mené précédemment dans la ville d’Ozal (Kasnazan), de 2015 à 2018. Le centre communautaire de Jesuit Refugee Service Iraq à Ozal comprend un terrain de sport qui attire aujourd’hui des centaines d’enfants et de jeunes adultes de plus de 2000 familles déplacées, de différentes origines ethniques, religieuses et sociales. Pendant les heures d’école, le terrain de sport faisait partie intégrante d’un programme éducatif organisé (pour les enfants et les jeunes âgés de 4 à 18 ans) qui complétait l’offre sportive limitée dans les écoles publiques à l’intention des déplacés internes. En outre, le terrain de sport constituait un lieu de socialisation pour les personnes de différentes origines, et un instrument efficace de consolidation de la paix et de cohésion sociale.

Les bénéficiaires immédiats et quantifiables du terrain multisports proposé sont notamment :

  • 220 enfants de l’école maternelle (4-5 ans) pendant les heures d’école
  • 540 enfants du programme éducatif à l’intention des jeunes (12, 15 et 18 ans)
  • 140 enfants du programme d’été de trois mois
  • d’autres enfants et jeunes participant à des activités ponctuelles ou régulières organisées par Jesuit Refugee Service Iraq

Le complexe sera en outre ouvert (sous surveillance) aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes déplacés internes ou des communautés d’accueil. Les utilisateurs seront principalement des déplacés internes vivant hors des camps ainsi que des membres de la communauté d’accueil.

La salle multifonctions adjacente permettra d'accueillir une large palette d'activités, des sports d'intérieur aux projections cinématographiques, en passant par le théâtre, le fitness, les ateliers de sensibilisation et les événements visant à souder la communauté. Elle constituera un environnement sûr et dépourvu d'alcool. La combinaison de zones intérieures et extérieures permettra une utilisation des infrastructures par tous les temps et, surtout, offrira un accès égal aux femmes et aux hommes.

Partenaire

Entraineur pour la vie

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Indonesie
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 727 177
Investissement de la Fondation EUR 144 500
Identifiant du projet 2019854
Partenaires The Arsenal Foundation and Save the Children
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Plus d’un million d’enfants âgés de 10 à 17 ans vivent à Jakarta. Cette métropole compte 300 bidonvilles, où nombre de filles et garçons vivent avec moins d’un dollar US par jour. Dans ces communautés pauvres et densément peuplées, les enfants sont souvent contraints de travailler dès leur plus jeune âge. Ils sont nombreux à parcourir les décharges pour y récupérer ce qu’ils peuvent, à travailler dans les marchés aux poissons ou comme main d'œuvre à la journée afin de gagner de l’argent pour leur famille. Travailler les prive souvent de scolarisation et d’autres possibilités essentielles de développement. Il n’est pas rare qu’ils travaillent pendant de longues heures, cumulant parfois plusieurs emplois et risquant d’être exploités.

Les stéréotypes de genre ancrés dans la société dictent que les filles effectuent des tâches domestiques et fassent le ménage ou s’occupent de leurs jeunes frères et sœurs. Cela les isole souvent des autres enfants de leur âge, et limite leur accès à l’éducation. En Indonésie, une fille sur six est mariée avant l’âge de 18 ans.

En 2018, la Fondation Arsenal et Save the Children ont travaillé ensemble à l’élaboration du programme Coaching for Life. Dans le cadre de cette initiative innovante, Arsenal allie son expertise en matière d’entraînement et d’organisation de programmes à la riche et longue expérience de Save the Children dans le domaine de l’aide aux enfants vivant dans les environnements les plus durs à travers le monde.

Contenu du projet

Étayé par l’expertise des deux organisations, le projet entend aider les enfants à développer des compétences de vie essentielles et à accroître leur résilience, mais vise aussi à les épauler pour qu’ils entretiennent des relations positives. Pour cela, Arsenal met à profit son expérience d’entraînement à Londres, ayant depuis longtemps recours au football comme outil dans son travail d’accompagnement auprès des jeunes les plus difficiles à atteindre dans la ville.

Coaching for Life repose exclusivement sur le football et sur des sessions sur le terrain, conçues grâce au savoir-faire de Save the Children en matière de protection de l’enfance et de développement de la résilience.

Le principe central du programme est que les enfants et adolescents sont capables de surmonter les difficultés et d’acquérir de nouvelles compétences pour faire face aux futures adversités grâce à leurs propres ressources. Les compétences essentielles à la résilience se trouvent naturellement dans le football et font donc partie intégrante de ce programme.

 

Visite du projet "Coaching for Life" à Jakarta avec la joueuse Leah Williamson

Objectifs

L’impact positif durable pour les enfants est un aspect central du programme. Il est donc nécessaire de travailler avec tous les acteurs ayant une influence sur la vie d’un enfant et d’intégrer des stratégies assurant l’adoption de changements sur le long terme. Le programme comporte cinq objectifs clés :

  1. Développer la résilience des enfants, les aider à faire face aux difficultés présentes et futures.
  2. Fournir des services d’aide et des espaces sûrs où jouer. En Indonésie, le programme alimente l’initiative gouvernementale « Villes adaptées aux enfants », ayant pour objectif de créer un environnement sûr et protecteur pour les enfants à Jakarta.
  3. Améliorer la capacité des travailleurs sociaux et des communautés à favoriser la résilience et le bien-être des enfants.
  4. Faire entendre la voix des filles et des garçons en détresse physique ou morale, leur donnant ainsi la possibilité d’influencer les politiques et pratiques dans leurs communautés.
  5. Tirer parti de l’impact du programme pour influencer les pratiques futures d’autres acteurs.

Activitiés du projet

Développement de la résilience grâce à des sessions d’entraînement de football :

  • Organisation de vingt sessions hebdomadaires de deux heures. Les enfants aborderont divers thèmes tels que les émotions, la communication, la gestion de conflit et la prise de décisions.
  • Formation des entraîneurs conçue sur mesure et durant six semaines, assurée par des entraîneurs d’Arsenal.
  • Soutien et mentorat tout au long du programme.

Mise à disposition d’espaces sûrs et fourniture de services d’aide :

  • La rénovation de terrains de football permet d’offrir aux enfants des espaces sûrs. Des mécanismes seront mis en place pour protéger les enfants de la violence et de l’exploitation.
  • Accès aux services d’aide locaux et formation complémentaire comprenant notamment une aide psychologique d’urgence.

Formation pour les parents et les travailleurs sociaux, notamment à travers une campagne de sensibilisation en faveur de la participation des filles dans le sport

Projection vers l’avenir : Mise en œuvre d’un cadre fiable de contrôle, d’évaluation, de responsabilité et d’apprentissage. Les résultats serviront à promouvoir le modèle et à diffuser largement les bonnes pratiques.

Resultats attendus

  • Le cadre de contrôle et d’évaluation permettra de juger de l’impact de Coaching for Life sur la résilience et le bien-être des enfants, sur leur sentiment d’appartenance au programme, et sur l’importance des adultes et entraîneurs de confiance. Des recherches indépendantes détermineront les raisons du changement (ou de l’absence de changement) et déboucheront sur la formulation de recommandations réalisables afin d’améliorer encore le modèle Coaching for Life.
  • Grâce au cadre de contrôle et d’évaluation, on saura également dans quelle mesure les interventions par le biais du sport contribuent à accroître la résilience, et si elles facilitent ou non le développement de la résilience par rapport à d’autres programmes suivant une méthodologie identique mais sans composante sportive.
  • Les entraîneurs d’Arsenal formeront 35 entraîneurs à Jakarta, en Indonésie.
  • Plus de mille enfants participeront directement au programme Coaching for Life. Les sessions hebdomadaires de résilience par le biais du football dureront deux heures et seront réparties sur vingt semaines.
  • Sept terrains de football seront rénovés et entretenus. Ces terrains constitueront des espaces sûrs pour les enfants. Des mécanismes seront mis en place pour protéger les enfants de la violence et de l’exploitation.
  • Quelque 1500 parents et travailleurs sociaux participeront au programme, développant leur capacité à favoriser le bien-être des enfants. Les parents jouent également un rôle déterminant dans la réalisation de l’égalité des sexes dans leurs communautés.
  • Les enfants pourront influencer les politiques et les pratiques, grâce à l’inclusion de la voix des enfants touchés par le conflit et la violence dans les prises de décisions afin d’amener des changements à long terme.
  • La preuve de l’impact du programme Coaching for Life permettra de reproduire le modèle à plus grande échelle.

Partenaire

Football dans le camp de réfugiés de Za’atari

Situation géographique et informations générales

Closed
Emplacement Jordanie
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 120 000
Investissement de la Fondation EUR 120 000
Identifiant du projet 2019499
Partenaires Association Football Development Programme (AFDP) Global
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

AFDP Global et la Fondation UEFA pour l’enfance aident les personnes déplacées par le conflit en Syrie, en particulier les enfants et les jeunes vivant dans le camp de réfugiés de Za’atari.

En septembre 2013, l’UEFA a initié un projet à Za’atari. Ce projet a été repris en 2015 par la Fondation UEFA pour l’enfance, qui n’a cessé de le développer

Contenu du projet

La Fondation UEFA pour l’enfance et son partenaire AFDP Global proposent aux garçons et aux filles syriens déplacés des activités sportives hebdomadaires qui leur offrent un environnement sûr et décontracté pour s’entraîner et disputer des compétitions. Les activités proposées ne se limitent pas au football, mais comprennent aussi du judo, de la zumba et du tennis de table. Ce projet prévoit le maintien du soutien à l’équipe d’entraîneurs et de managers établie dans le camp pour proposer des activités de football aux enfants et aux jeunes. Le sport est utilisé pour sensibiliser les participants à certaines questions sociales et pour transmettre des compétences de vie indispensables dans le contexte du camp. Un entraînement régulier sera aussi organisé pour le développement des compétences sportives. Les enfants participant au programme bénéficieront d’une prise en charge adéquate et pourront suivre l’exemple de modèles. Ainsi, la continuité du projet sera assurée.

Objectifs

Impliquer les enfants et les jeunes syriens Proposer des activités liées au football et à d’autres sports dans un cadre adéquat, sûr et supervisé, afin que les enfants puissent vivre leur enfance. En plus de jouer et de passer du temps ensemble, les jeunes acquerront des compétences footballistiques et les valeurs fondamentales du sport, telles que le respect, le fair-play, l’esprit d’équipe et la solidarité. Ils recevront également une éducation sur certaines questions sociales spécifiques.

Former des entraîneurs de football et des arbitres syriens Offrir une formation à des réfugiés syriens en leur montrant comment diriger des séances d’entraînement de football, les équiper des compétences requises pour gérer un championnat et diriger des clubs de football, et leur fournir une formation spécifique sur l’arbitrage.

Proposer un programme sur les compétences de vie Enseigner aux entraîneurs comment utiliser au mieux les valeurs du sport pour favoriser le développement personnel des enfants et les sensibiliser à certaines questions sociales, en ciblant en particulier la résolution des conflits, le mariage précoce, le contrôle des naissances et l’importance de l’éducation, de la santé, de l’hygiène et du bien-être.

Organiser les clubs et le championnat de football existants Offrir un soutien aux administrateurs et aux entraîneurs en s’assurant qu’ils disposent des capacités nécessaires pour organiser les clubs et le championnat de football établis dans le cadre du projet au cours des années précédentes.

Activitiés du projet

Infrastructures et matériel d’entraînement

En collaboration avec AFDP Global, la Fondation UEFA pour l’enfance a contribué à la construction d’un centre sportif. Appelé « Maison du sport », ce lieu propice aux activités sociales constitue un environnement sûr dans lequel les enfants et les jeunes, en particulier ceux qui s’intéressent au football, peuvent se divertir et se faire des amis.

  • Depuis le début de ce projet, 20 000 ballons de football, 20 000 t-shirts, casquettes et sacs à dos, 5000 paires de chaussures et 1000 kits d’entraînement (cônes, coupelles, dossards, chronomètres, sifflets, etc.) ont été distribués pour les activités sportives.
  • Lors de chaque tournoi, 1000 en-cas et 2000 bouteilles d’eau sont distribués.
  • Les entraîneurs ont également été entièrement équipés.
  • Les deux terrains principaux utilisés pour les tournois ont été pourvus de gazon synthétique et entièrement équipés pour les matches de football.
  • Onze conteneurs remplis de matériel (tenues de sport, ballons, etc.) ont été fournis par la Fondation.

Terrain de football

Avec pour objectif la mise à disposition d’un environnement sûr pour les bénéficiaires du projet, la Fondation UEFA pour l’enfance, en coopération avec AFDP Global et l’Association jordanienne de football, a aidé à pourvoir de gazon synthétique un terrain de football de taille standard et à créer un petit terrain de football pour les filles (en 2018), avec le soutien financier de Lay’s.

Quatre conteneurs ont été envoyés des Pays-Bas avec du gazon synthétique, du matériel de construction (y compris des géotextiles, du ruban adhésif, un tracteur et du matériel d’entretien) ainsi que des équipements pour le terrain, comme des buts et des drapeaux de corner.

 Chiffres clés (août 2021)

  • Quelque 279 réfugiés adultes – 94 femmes et 185 hommes – ont déjà bénéficié de la formation des entraîneurs proposée par la Fondation, qui leur a donné les compétences nécessaires pour devenir de bons entraîneurs et ainsi superviser et organiser des activités liées au football et à d’autres sports, comme des séances d’entraînement hebdomadaires et des tournois. Parmi ces entraîneurs, 27 travaillent actuellement dans le cadre du projet et les autres pour d’autres organisations non gouvernementales dans le camp.
  • Des experts désignés par la Fondation UEFA pour l’enfance et AFDP Global ont organisé des workshops sur l’arbitrage, la guérison des traumatismes, le sport en tant qu’outil de cohésion sociale, le mariage précoce et la résolution des conflits. Quelque 54 arbitres ont bénéficié d’une formation, dont 21 femmes.
  • Environ 5110 enfants et jeunes – des garçons et des filles – participent régulièrement aux activités sportives hebdomadaires et aux tournois de football mensuels supervisés par des entraîneur(e)s qualifié(e)s. Ils ont été jusqu’à 7137 jeunes Syriens à en bénéficier, en octobre 2019, dont 4947 garçons et 2190 filles âgés de 8 à 20 ans.
  • Ces chiffres auraient dû augmenter pendant l’été 2020, mais la pandémie de COVID-19 a contraint AFDP Global à suspendre les activités, d’une part pour des raisons de sécurité et d’autre part à cause des confinements imposés par le gouvernement entre mars 2020 et août 2021.
  • Des tournois de football mensuels sont organisés dans le camp pour les catégories des moins de 13 ans, des moins de 15 ans et des moins de 20 ans. En moyenne, 1000 enfants et jeunes âgés de 8 à 20 ans, dont 300 filles, prennent part aux tournois mensuels. Le plus grand nombre de participants, à savoir 1580, a été enregistré en mars 2019.
  • Des événements mensuels sont organisés pour les moins de 8 ans et comprennent en moyenne une centaine de participants.
  • Les équipes masculines peuvent utiliser le terrain durant deux heures par jour.
  • Outre le football, d’autres activités sont aussi organisées. Quelque 340 garçons pratiquent régulièrement le judo (catégories d’âge des M13 et des M15), plus de 180 garçons et filles participent à des activités de tennis de table (M13 et M15), et 300 filles prennent des cours de zumba.

Resultats attendus

  • Des activités de football et des entraînements sont organisés pour un total de 2800 garçons et 1800 filles entre 8 et 20 ans.
  • Des tournois de football mensuels sont organisés dans le camp pour environ 1000 participants entre 8 et 20 ans, dont 300 filles.
  • Plus de 18 équipes masculines disposent des installations nécessaires pour jouer quotidiennement au football, et des tournois sont organisés pour elles.
  • D’autres activités sportives et de loisirs sont organisées, offrant un plus grand choix aux bénéficiaires, y compris du judo, du tennis de table et de la zumba.
  • Un personnel de 13 hommes et 13 femmes est maintenu. Il utilisera le sport en général et le football en particulier comme outils pour la cohésion sociale et la résolution de conflits, et sera responsable de gérer des équipes de différentes catégories d’âge.
  • Des événements extérieurs seront organisés afin de maximiser les répercussions sociales grâce à la sensibilisation et à l’augmentation des possibilités de nouer des amitiés.
  • Les installations du camp passeront à l’énergie solaire en 2021, et les bureaux du projet seront dotés d’un générateur de secours.

Partenaire

Le jeu en vaut la chandelle

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Sri Lanka
Date de début 31.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 35 000
Investissement de la Fondation EUR 20 000
Identifiant du projet 2019009
Partenaires C.I.E.LO - Coopération internationale pour les équilibres locaux
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Le Sri Lanka a fait face pendant trois décennies à une guerre civile qui a opposé jusqu’en 2009 le gouvernement dominé par la majorité cingalaise bouddhiste (70 % de la population) et l’organisation séparatiste des Tigres, dont l’ethnie tamoule pratique l’hindouisme (20 % de la population) et l’islam (10 % de la population). Selon l’ONU, ce conflit armé a fait entre 80 000 et 100 000 victimes, et plus de 150 000 personnes sont portées disparues. Il a principalement touché les provinces Nord et Est du pays, là où les séparatistes voulaient créer un État indépendant. En outre, en décembre 2004, le pays a également été l’un des plus sévèrement affectés par le tsunami, dont le nombre de victimes s’est élevé à 31 000 personnes, et la province Est a été très touchée. Plus récemment, en avril 2019, le Sri Lanka a été victime de sept attentats à la bombe visant la communauté chrétienne et le tourisme, qui ont été revendiqués par l’Etat Islamique et qui ont causé la mort de 253 personnes. La situation dans le pays reste tendue, notamment à cause de représailles de groupes religieux radicaux envers la communauté musulmane.

Dans ce contexte, la collaboration entre C.I.E.LO et son partenaire local, l’association sri lankaise RECDO, a débuté par la création d’une ludothèque, après une première mission de repérage en septembre 2016. Puis d’autres actions ont permis la rénovation et l’équipement d’une école maternelle en milieu rural, créée par les parents eux-mêmes sans aide de l’Etat, et la construction de quinze logements dotés de toilettes pour autant de familles vivant en dessous du seuil de pauvreté en milieu rural.

Contenu du projet

La composante « Sport » du projet concerne la mise en place, sur l'espace disponible à côté du nouveau bâtiment de la ludothèque, d'un terrain en sable et en herbe permettant la pratique de jeux sportifs de plein air (raquettes, ballons, quilles, anneaux, etc.) ainsi que de véritables sports collectifs : le cricket, qui est le sport national au Sri Lanka, le tennis de table, le football et le volley-ball. Cette composante « Sport » sera complétée par l'acquisition des jeux et du matériel sportif nécessaires à la pratique de ces disciplines.

Objectifs

  • Améliorer les conditions d’accueil et de pratique ludique et sportive au sein de la ludothèque.
  • Augmenter l’attractivité et la fréquentation de la ludothèque.
  • Développer l’offre ludique par l’achat de jeux neufs et d’équipements sportifs dans quatre disciplines.
  • Soutenir l’économie de la zone en employant des artisans locaux.
  • Participer à la promotion et à l’extension des actions de l’association RECDO, partenaire C.I.E.LO.

Activitiés du projet

Le projet permettra un véritable saut qualitatif en complétant le stock de jeux déjà disponible par l’achat de 100 jeux neufs supplémentaires, de façon à susciter l’intérêt des usagers qui demandent souvent de nouveaux jeux à découvrir. Le projet permettra aussi d’acquérir des jeux et des équipements sportifs dans quatre disciplines : le cricket, sport national au Sri Lanka, le tennis de table, le volley-ball et le football. Cinq tables en bois, des chaises et des étagères seront également achetées, pour pouvoir accueillir plus d’enfants dans de meilleures conditions.

Resultats attendus

Avec près de 300 jeux disponibles, la ludothèque deviendra l’une des mieux dotées des ludothèques C.I.E.LO. Ces jeux sont soigneusement sélectionnés et ordonnés selon la classification internationale ESAR, qui se fonde notamment sur le travail de Jean Piaget et s’articule autour de plusieurs axes d’apprentissages pour les enfants :

  • Les jeux d’exercice stimulent les sens et la motricité des tous petits (hochets, boîtes musicales, tapis de stimulation précoce, jouets à tracter).
  • Les jeux symboliques favorisent la créativité, l’imagination et la fantaisie (marionnettes, dinettes, voitures miniatures, instruments musicaux, sets de docteur et de bricoleur).
  • Les jeux d’assemblage initient à la logique, à la réflexion mentale et au respect de conduites et de comportements sociaux, et facilitent l’élaboration de stratégies plus complexes (puissance 4, loto, jeux de plateau et de société, memory)
  • Les jeux traditionnels tiendront également toute leur place, et du mobilier supplémentaire sera fourni pour permettre aux enfants de développer leurs aptitudes dans de meilleures conditions : étagères de rangement des jeux, boîtes transparentes de protection des jeux, tables, chaises, nattes.

 

 

Partenaire

Éducation aux risques liés aux mines

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Cambodge
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 238 150
Investissement de la Fondation EUR 114 833
Identifiant du projet 2019534
Partenaires Spirit of Soccer
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Le Cambodge est l’un des pays au monde les plus touchés par la problématique des mines antipersonnel. Entre 4 et 6 millions : c’est le nombre estimé de mines terrestres, de bombes à sous-munitions et d’autres munitions non explosées laissées sur place après trois décennies d’une guerre qui s’est terminée en 1998. Les enfants, en particulier ceux qui vivent dans les zones rurales, sont particulièrement en danger, car ils sont généralement moins conscients des risques lorsqu'ils traversent des zones dangereuses ou y jouent.

Au Cambodge, les enfants représentent 50 % des victimes de mines antipersonnel, selon la Croix-Rouge cambodgienne. Les enfants ont donc beaucoup plus de risques que les adultes de mourir des blessures engendrées par les mines antipersonnel. Environ 85 % des enfants qui en sont victimes meurent avant d’arriver à l’hôpital.

Les mines antipersonnel causent de terribles blessures, qui entraînent parfois chez les enfants la perte de la vue ou de l’ouïe, l’amputation de doigts, d’orteils ou d’autres membres, ainsi que des lésions génitales. La souffrance causée est aussi psychologique, en raison du traumatisme résultant de l’explosion de la mine. En l’absence de traitements médicaux adéquats, les enfants blessés par une mine antipersonnel sont souvent retirés du système scolaire. Leurs perspectives d’avenir en matière d’éducation et d’emploi s’en trouvent limitées, et leur famille les considère souvent comme un fardeau.

Le déminage coûte cher, prend du temps et est d’autant plus compliqué qu’en raison du climat, des déplacements ou de l’économie, la population se retrouve parfois dans des zones contaminées. Le moyen le plus efficace pour lutter contre ce problème consiste à sensibiliser les enfants aux types d’engins présents dans leur localité et aux manières de les éviter. Mais il manque au Cambodge une éducation efficace aux risques liés aux mines, ce qui signifie que les enfants ne savent pas comment s’en protéger.

Contenu du projet

La mission de Spirit of Soccer consiste à utiliser le football pour éduquer les enfants vivant dans des zones de conflit actuel ou passé aux dangers des mines antipersonnel, des munitions non explosées et d’autres débris de guerre explosifs. Le programme prévoit d’éduquer, de former et d’employer des enseignants et des entraîneurs de football locaux. Enseignants et entraîneurs sont formés en vue de déployer ce programme, qui contient des leçons faciles à comprendre en lien avec le football, afin d’enseigner aux enfants comment repérer et éviter les menaces propres aux débris de guerre explosifs présents dans leur localité. L’approche choisie est adaptée aux spécificités et aux besoins culturels, religieux et sociaux à l’échelle locale. L’accent est mis sur la création d’un environnement sûr, amusant et inclusif, qui offre des activités physiques saines, de l’espoir et de la joie.

Grâce à son travail, Spirit of Soccer rejoint l’objectif de développement durable n°16 (paix, justice et institutions efficaces) et en particulier la cible 16.1 : réduire nettement, partout dans le monde, toutes les formes de violence et les taux de mortalité qui y sont associés.

Objectifs

Le projet vise à sensibiliser environ 12 000 enfants cambodgiens aux risques liés aux mines au moyen de séances et de tournois de football ou d’éducation à ces risques. Environ 24 000 enfants supplémentaires au Cambodge seront sensibilisés grâce à une campagne multimédia qui prévoit notamment la distribution de posters et de cahiers scolaires. Spirit of Soccer fournira tous les services et le matériel nécessaire, dont :

  • un programme d’éducation aux risques liés aux mines qui sera mis en œuvre par des entraîneurs de Spirit of Soccer (recrutés et formés sur place) et destiné à 12 000 enfants à risque vivant au Cambodge, avec le soutien du CMAC (Centre cambodgien pour la lutte antimines) et du CMAA (Autorités cambodgiennes pour la lutte antimines et l’assistance aux victimes de mines) ;
  • la distribution de 500 ballons de football sur lesquels figurent des messages au sujet des risques liés aux mines ;
  • la formation de vingt enseignants, qui promouvront le message de prévention dans leur communauté locale respective, grâce à un cours et à un atelier d’accompagnement et de formation aux risques liés aux mines qui se fondent sur le programme de Spirit of Soccer ;
  • la distribution de 10 000 cahiers scolaires sur lesquels figurent des stars internationales du football promouvant les comportements sûrs à adopter par les écoliers s’ils se retrouvent face à des mines ou à des débris de guerre explosifs.

Activités du projet

  • Formation des entraîneurs et des enseignants en matière d’éducation aux risques liés aux mines
  • Éducation aux risques liés aux mines proposée directement aux enfants des communautés à risque grâce à des séances de football éducatives
  • Festivals organisés régulièrement sur le thème de l’éducation aux risques liés aux mines, en vue d’élargir la portée du projet à la communauté au sens large

Resultats attendus

Le projet vise à atteindre un chiffre d’au moins 75 % en réponse à certains indicateurs clés relatifs aux connaissances en matière de sécurité minière, tels que mesurés par le système de surveillance et d’évaluation du programme, afin de démontrer l’efficacité du programme de football en tant qu’outil éducatif pour la réduction des risques liés aux mines.

Partenaire

Nouvelles perspectives grâce au sport

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Vietnam
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 230 797
Investissement de la Fondation EUR 65 268
Identifiant du projet 2019751
Partenaires Blue Dragon Children’s Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Qu’ils vivent en ville ou dans des provinces rurales, les enfants issus de milieux défavorisés au Vietnam sont extrêmement vulnérables aux abus et à la traite d’êtres humains.

Les rues d’Hanoï abritent beaucoup d’enfants originaires de provinces pauvres qui sont venus dans la capitale pour chercher du travail ou fuir les problèmes domestiques tels que la violence, l’alcool, la drogue, la pauvreté extrême et la négligence. Dans la rue, les enfants sont fortement exposés au risque d’abus, que ce soit par le travail ou le sexe.

Au nord-ouest du Vietnam se trouve la province de Dien Bien, la plus pauvre du pays. La pauvreté généralisée et la proximité de la Chine et du Laos, avec pour frontières des montagnes extrêmement difficiles à contrôler, ont transformé Dien Bien en haut lieu de la traite d’êtres humains. Plus au sud, dans le centre du Vietnam, se situe la province de Thua Thien Hue, où la pauvreté est également très répandue. Comme à Dien Bien, les catastrophes naturelles telles que la sécheresse et les typhons y sont fréquentes et provoquent des dégâts considérables. Dans ces zones rurales, le travail des enfants et la traite des personnes sont particulièrement présents.

Contentu du projet

Le projet de Blue Dragon utilise le sport comme catalyseur de changement positif, aussi bien en ville que dans ces deux provinces pauvres. Il s’adresse non seulement aux enfants des rues, mais aussi aux enfants en situation de handicap ou issus de milieux très défavorisés. Nous nous servons du football et d’autres activités sportives pour éduquer et valoriser les enfants afin qu’ils aient la confiance nécessaire pour prendre leur vie en main.

À Hanoï, nous organisons toute une série d’activités sportives pour les enfants et adolescents, mais tout a commencé par le football. L’équipe de football est composée d’enfants des rues, d’enfants vivant dans nos foyers ainsi que d’enfants et d’adolescents de la communauté venant de familles pauvres ou dysfonctionnelles. En plus du football, nous encourageons les enfants à pratiquer d’autres sports tels que le basketball et le skateboard, et des activités comme le théâtre, le hip hop et la gymnastique.

Dans les provinces de Thua Thien Hue et de Dien Bien, Blue Dragon organise des activités sportives et de développement du secteur junior, principalement en collaboration avec des écoles et des internats. Avec de meilleures possibilités de loisirs et de sports communautaires pour les enfants et les jeunes des communautés locales, nous améliorons non seulement la santé et les compétences des enfants, mais nous contribuons aussi à briser le cycle du départ de la maison et du travail à un âge précoce.

Dans toutes les provinces, Blue Dragon dirige également des ateliers pour apprendre aux enfants des compétences professionnelles essentielles telles que la communication et l’esprit d’équipe, ainsi que des ateliers pour sensibiliser les enfants, leurs parents et les communautés aux dangers du travail des enfants et de la traite d’êtres humains.

Objectifs

Le projet utilise le sport comme catalyseur de changement positif pour offrir de nouveaux horizons aux enfants à risque vivant au Vietnam et s’assurer que tous les enfants Blue Dragon aient la confiance nécessaire pour prendre leur vie en main.

Objectifs spécifiques

  • Permettre à des enfants à risque d’accéder à des activités sportives et de loisirs.
  • Aider tous les enfants à développer des compétences de vie essentielles, incluant l’esprit d’équipe, la gestion des conflits, la communication, la gestion du temps, l’engagement, la confiance et le leadership.

Activitiés du projet

  • Activités sportives

Les activités sportives et de loisirs créent des espaces sûrs et joyeux pour les enfants vulnérables, les aident à développer des compétences de vie et professionnelles essentielles et à explorer leurs passions de sorte qu’ils puissent se construire un avenir prospère.

  • Ateliers et formation

Les ateliers et formations sur les compétences sociales destinés aux enfants, à leurs parents et à d’autres membres de la communauté aident à prévenir le travail des enfants et la traite des personnes, et permettent ainsi de mieux prendre soin des enfants et de les protéger.

Résultats attendus

Ce projet permettra à 1585 enfants très défavorisés d’accéder à des activités sportives et de loisirs dans trois provinces du Vietnam. Tous les enfants amélioreront leur condition physique et développeront des compétences de vie et professionnelles améliorant leur employabilité et leur donnant des clés pour sortir de la pauvreté et avoir un avenir prospère. Plus de 250 parents et membres de la communauté approfondiront leurs connaissances sur la protection des enfants.

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