Programme de la fondation pour le football

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Afrique du Sud
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 81 000
Investissement de la Fondation EUR 30 000
Identifiant du projet 20201327
Partenaires Grootbos Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Employabilité - Enfants en situation de handicap - Infrastructure et équipement - Victimes de conflits

Contexte

La fondation pour le football est une filiale de la fondation Grootbos qui œuvre dans les communes rurales de Hawston, Zwelihle, Hermanus, Stanford, Gansbaai et Elim, dans la région d’Overberg, à deux heures du Cap. Là-bas, les enfants vulnérables et leurs familles vivent dans le dénuement, dans des townships et des quartiers informels surpeuplés, dans des habitations de fortune sans électricité, sans eau courante, sans toilettes à l’intérieur, et sans accès à Internet. Les familles quittent leurs villages d’origine pour se rendre là dans l’espoir de trouver du travail, mais elles se retrouvent confrontées à de nombreux problèmes socioéconomiques : pauvreté, échec scolaire, gangs, braconnage marin, drogues, alcoolisme et violences à caractère sexiste. Chez les jeunes, le taux de chômage dépasse 50 %, et la pandémie de COVID-19 ne fait qu’aggraver la situation. Les écoles ont du mal à servir ces communautés, et les enfants ont peu d’espoir de sortir du cycle de la pauvreté.

Dans ce contexte, le Programme de la fondation pour le football vise à donner aux enfants des modèles positifs et de l’espoir, mais aussi à leur transmettre un style de vie sain et à leur offrir des opportunités prometteuses afin qu’ils puissent poursuivre les mêmes rêves que les enfants plus aisés.

Contenu du projet

Le Programme de la fondation pour le football repose sur des initiatives sportives de développement de la communauté. Il a pour objectif de donner aux enfants vulnérables un accès non seulement au sport mais aussi à l’éducation, aux compétences de vie, à la santé, à la nutrition, à des perspectives de vie, à l’égalité des sexes et à l’emploi et de leur faire prendre conscience de l’importance de la conservation de la nature, ouvrant ainsi la voie vers un avenir meilleur et une vie digne.

 Ce ne sont pas moins de 8461 enfants vulnérables qui participent à des séances quotidiennes et gratuites d’entraînement multisports sur les sites de la communauté et dans les écoles. Dans ces espaces sûrs, des entraîneurs font figure de modèles à suivre pour les enfants ; ces derniers bénéficient de repas quotidiens et disposent d’un accès à Internet ainsi que d’un support d’apprentissage, des éléments essentiels à l’heure où les écoles sont fermées à cause de la pandémie. Les enseignements transmis aux enfants couvrent notamment l’autonomisation des femmes, la conservation de la nature, la nutrition, la prévention contre les maladies sexuellement transmissibles, l’employabilité, l’entrepreneuriat et l’intégration raciale.

Objectifs

Le programme a pour but d’aider les enfants vulnérables (âgés de 6 mois à 18 ans) à sortir du cycle de la pauvreté par le biais de l’entraînement sportif, de l’éducation et de l’acquisition de compétences de vie, afin qu’ils puissent devenir de jeunes adultes épanouis. Mettant l’accent sur les objectifs de développement durable et la conservation de la nature, le programme s’engage à préserver et à restaurer la biodiversité naturelle de la région florale du Cap.

Activités du projet

  • Entraînement sportif : football, hockey, cross, netball, athlétisme, canoë, rugby féminin et sécurité aquatique.
  • Sports favorisant les capacités motrices dans les centres de développement de la petite enfance et dans les centres pour enfants ayant des besoins spécifiques.
  • Programme de prévention des maladies sexuellement transmissibles dans les écoles.
  • Programmes extrascolaires : autonomisation des femmes, Earth Rangers pour la conservation de la nature, nutrition Food 4 Sport, employabilité et entrepreneuriat.
  • Soutien éducatif et accès gratuit à Internet.

 

 

Résultats attendus

  • Programmes sportifs : un minimum de 8461 bénéficiaires âgés de 6 à 18 ans (49 % de filles).
  • Programmes favorisant les capacités motrices : un minimum de 200 bénéficiaires âgés de 0 à 6 ans (50 % de filles).
  • Programmes favorisant les capacités motrices : un minimum de 15 bénéficiaires (âgés de 8 à 16 ans) ayant des besoins spécifiques.
  • Programme d’autonomisation des femmes : 40 bénéficiaires.
  • Programme Earth Rangers : 90 bénéficiaires.
  • Programme de nutrition Food 4 Sport : 120 bénéficiaires.
  • Programme d’employabilité et d’entrepreneuriat : 120 bénéficiaires.
  • Repas quotidiens gratuits : un minimum de 8461 bénéficiaires.
  • Accès au soutien éducatif : 100 bénéficiaires.

Partenaire

Le jeu, la vie !

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Afrique du Sud, Pretoria
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2022
Coût du projet EUR 62 248
Investissement de la Fondation EUR 15 000
Identifiant du projet 20200921
Partenaires Médecins du Monde
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Employabilité - Enfants en situation de handicap

Contexte

Les habitant(e)s du township de Mamelodi, au nord-est de Pretoria, comptent parmi les communautés les plus pauvres d’Afrique du Sud. Dans ce township, le niveau d’éducation est faible, et l’encadrement extrascolaire est souvent absent. Quant à l’éducation physique, elle a été retirée du programme scolaire national en 1994. Dans les townships où les terrains de sport et les espaces de jeu sont peu nombreux, elle est facilement négligée. Traînant souvent dans la rue sans être accompagné(e)s, les enfants sont exposé(e)s à différents risques, tels que la violence, la drogue et les rapports sexuels précoces et non protégés. Ces risques péjorent encore des conditions de vie déjà critiques et empêchent les enfants de se construire un avenir.

Contenu du projet

Lancé en 2011 par l’ONG suisse IMBEWU en partenariat avec l’association sud-africaine Altus Sport et le basketteur Thabo Sefolosha, le projet Bophelo Ke Kgwele (Le jeu, la vie !) favorise l’apprentissage et le développement global des enfants au moyen d’activités extrascolaires sportives, éducatives et ludiques. Ces activités sont dispensées par de jeunes adultes issus de la même communauté que les bénéficiaires ; elles consistent en des cours d’appui scolaire, des camps de vacances, des tournois, ainsi qu’en des sessions axées sur les compétences de vie.

Objectifs

Les bénéficiaires renforcent leur bien-être psychologique, psychique et social, et élèvent leur niveau d’éducation. Des partenariats sont conclus avec l’association Altus Sport, qui devient ainsi plus durable et plus autonome.

Activités du projet

  • Des activités sportives ont lieu tous les jours après l’école, certains week-ends et pendant les vacances. Les enfants découvrent des sports et renforcent leur bien-être physique et psychique.
  • Des séances ludiques Life Skills (Compétences de vie) viennent compléter l’éducation en informant les bénéficiaires sur des questions de société et en les sensibilisant à la santé et à la prévention. Les droits et les responsabilités, la criminalité, l’égalité des sexes, la drogue et la sexualité font partie des thèmes abordés.
  • Des cours d’aide à la lecture et à l’écriture en anglais sont proposés aux enfants de 6 à 8 ans. Ils sont organisés à l’école après les cours.
  • Un grand nombre d’enfants du township de Mamelodi souffrent encore de malnutrition. Dans le cadre du projet, la question de la nutrition est aussi abordée, et un fruit est distribué tous les jours à chaque bénéficiaire.
  • Les installations sportives sont entretenues, alimentées en eau et pourvues d’installations sanitaires afin d’offrir aux bénéficiaires un espace de jeu sain.
  • Des ateliers de formation et d’échange sont organisés chaque mois à l’intention des jeunes entraîneurs.

 

Résultats attendus

  • Une relation de confiance est établie entre les jeunes et les entraîneurs.
  • Le niveau d'estime de soi et de confiance en soi des bénéficiaires progresse de 75 % chaque année.
  • Chaque entraîneur participe à 80 % des ateliers chaque année au minimum.
  • Les entraîneurs acquièrent et développent des compétences professionnelles, personnelles et sociales.
  • Chaque année, un entraîneur au minimum trouve un emploi fixe.
  • Le niveau de lecture et de compréhension de l'anglais est amélioré de 50 % chaque année.
  • Les enfants ayant besoin d’un soutien scolaire accru assistent à un cours d’aide à la lecture par semaine au minimum.
  • La condition physique des bénéficiaires est améliorée de 80 % chaque année.
  • Chaque enfant suit un cours de sport par semaine au minimum.
  • Au cours de l'année, les bénéficiaires apprennent les règles du jeu et développent leurs compétences dans six disciplines sportives au minimum.
  • La question nutritionnelle est maintenue dans le projet.
  • La municipalité de Tshwane continue de soutenir le projet.
  • Les manuels sont régulièrement mis à jour et réédités.
  • Les résultats des tests au début et à la fin de l’année constituent des données quantitatives et qualitatives précises et pertinentes pour chaque année.
  • La communication est continue avec tous les partenaires.
  • Le réseautage permet d’attirer de nouveaux sponsors et partenaires chaque année.

Partenaire

Futurs leaders de Kalebuka

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Democratic Republic of Congo, Kalebuka
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 72 000
Investissement de la Fondation EUR 35 000
Identifiant du projet 20201055
Partenaires Georges Malaika Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres

Contexte

La République démocratique du Congo est l’un des pays les plus riches au monde en ressources naturelles et demeure pourtant marquée par la pauvreté et par le manque d’accès à l’éducation et aux ressources. La région de Kalebuka, où œuvre l’association Malaika, présente l’un des plus faibles taux d’alphabétisation du pays. Pour que la communauté s’épanouisse, il importe de résoudre le problème du manque d’éducation et d’opportunités. L'association Malaika travaille avec les membres de la communauté pour offrir des programmes d’éducation, d’accès au sport et de sport pour le développement social. Grâce à ces activités, l’association donne aux jeunes de Kalebuka les clés qui leur permettront de devenir des leaders dans leurs communautés. Lorsqu’ils sont éduqués, sûrs d’eux et respectés par leurs pairs, les jeunes deviennent des adultes qui changent leur communauté, leur pays et le monde.

Contenu du projet

En procurant un accès formel à l’éducation, au sport et à la santé, l’association Malaika contribue à transformer une communauté en RDC. Le Centre Football for Hope de Kalebuka offre aux jeunes un accès gratuit à des cours de lecture et d’écriture, d’informatique, d’anglais, d’éducation en matière de santé, et de sport. Le programme Sport pour le développement aborde des thématiques telles que la gestion des conflits, le COVID-19, la prévention contre le VIH/Sida et les maladies sexuellement transmissibles, les compétences en matière de leadership, la santé reproductive et les droits de l’enfant.

Objectifs

  • Développer les compétences de vie et de leadership des jeunes de Kalebuka afin de leur permettre de développer leur potentiel, de gagner en indépendance et de renforcer leur communauté.
  • Améliorer la santé physique et mentale des jeunes grâce à l’éducation en matière de santé et les encourager à donner la priorité à leur santé et à eux-mêmes.
  • Améliorer la santé publique en diffusant des informations sanitaires, du matériel de prévention des maladies et en distribuant des articles d’hygiène.
  • Améliorer le parcours de vie.
  • Favoriser la cohésion sociale et le respect.
  • Promouvoir l’égalité des sexes.

Activitiés du projet

  • Jeux et travail de proximité à travers le sport pour le développement social.
  • Ateliers sur les droits de l’enfant, l’égalité des sexes, la prévention des conflits et de la violence, l’hygiène et la santé.
  • Classes quotidiennes de lecture et d’écriture, d’anglais, d’informatique et de mathématiques pour les jeunes non scolarisés.
  • Tournois destinés à sensibiliser les communautés.
  • Embauche et encadrement d’une équipe d’entraîneurs.
  • Formation du personnel sur le travail de proximité en matière de santé et sur les techniques de développement social.
  • Réparation et entretien des terrains de football et des installations du centre communautaire.

Resultats attendus

  • Accroissement du nombre de pairs leaders et entraîneurs (de 12 à 17) grâce à des programmes de formation en matière de leadership.
  • Accroissement du nombre de jeunes (passant de 65 à 80) participant aux séances de sport basées sur la santé, bénéficiant ainsi d’un lieu sûr pour aborder divers sujets en lien avec la santé.
  • Accroissement du nombre de jeunes (passant de 90 à 115) participant aux sessions de formation sur les expériences de vie, conçues pour changer la mentalité des jeunes en ce qui concerne la résolution de conflits, l’alcoolisme, la toxicomanie et la violence domestique.

Partenaire

Santé et action climatique grâce au football

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Lesotho
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2022
Coût du projet EUR 245 000
Investissement de la Fondation EUR 122 600
Identifiant du projet 20201058
Partenaires Kick4Life
Catégories Accès au sport - Egalité des genres - Employabilité - Enfants en situation de handicap - Style de vie sain

Contexte

Au Lesotho, les jeunes sont confrontés à de nombreux défis sanitaires graves et concomitants qui nuisent à leur bien-être comme à leur avenir :

  • deuxième prévalence du VIH la plus élevée au monde, et manque d’accès au dépistage du VIH et au suivi psychologique ;
  • niveau élevé de violences à caractère sexiste ;
  • manque d’accès aux équipements sanitaires et mauvaises conditions d’hygiène, contribuant à la propagation de maladies qui pourraient être évitées, comme la tuberculose ;
  • accélération du taux d’infection au COVID-19 ;
  • toxicomanie et alcoolisme ;
  • forte pauvreté et insécurité alimentaire ;
  • besoin urgent de soutien en matière de santé mentale, exacerbé par la pandémie de COVID-19 ;
  • réduction des ressources vitales du fait du changement climatique.

Les jeunes qui participent au programme sont issus de divers milieux défavorisés et vulnérables :

  • enfants vivant dans la rue,
  • jeunes séropositifs,
  • orphelins,
  • mères adolescentes,
  • enfants vivant dans la pauvreté,
  • enfants à risque et filles vulnérables,
  • enfants soumis au travail forcé.

Contenu du projet

Le projet est axé sur l’amélioration de la santé et des perspectives d’avenir à long terme des jeunes du Lesotho, et met l’accent en particulier sur l’égalité des genres et la lutte contre les violences à caractère sexiste. Il aborde divers thèmes tels que la prévention contre le VIH, l’hygiène, la nutrition et le besoin urgent d’éducation en matière de santé dans le contexte du COVID-19, et permet également l’orientation vers des prestataires de santé spécialisés. Grâce au projet, les participants développent des compétences de vie essentielles et disposent des outils nécessaires pour protéger la santé humaine comme celle de la planète. Ils sont encouragés à prendre part à d’autres activités Kick4Life telles que des programmes d’employabilité, mais aussi des offres de formation et d’emploi au sein des entreprises sociales d’hospitalité.

Plus largement, le projet vise à réduire l’impact du changement climatique sur la santé, en proposant de nouvelles sessions sur la conservation de l’eau, la biodiversité et la prévention de la dégradation des sols. Un groupe Jeunesse pour le climat verra le jour afin que les jeunes puissent faire avancer l’action pour le climat dans tout le pays.

Objectifs

Le projet entend développer les connaissances de 5000 jeunes en matière de santé, et ce, au moyen d’un programme basé sur le football, afin d’améliorer leur santé physique et mentale, leur bien-être et leur nutrition, mais aussi de réduire leur vulnérabilité au VIH et au COVID‑19. Les résultats du projet correspondent aux objectifs de développement durable 3 (bonne santé et bien-être), 5 (égalité des sexes) et 13 (lutte contre les changements climatiques).

Activités du projet

  • Mise en œuvre d’un programme basé sur le football et composé de 18 sessions, offert à 5000 jeunes, à raison de 200 classes de 25 participants, avec un nombre égal de filles et de garçons.
  • Création de quatre nouvelles sessions de sensibilisation aux problèmes climatiques et d’un groupe d’action Jeunesse pour le climat.
  • Élaboration d’un programme d’adaptation spécial COVID-19 pour un mode d’enseignement différent en cas d’interruption du programme classique.
  • Deux cours de formation pour 20 entraîneurs, comprenant des mesures de sauvegarde adaptées au contexte du COVID-19.
  • Orientation de 500 jeunes vers les services de santé et de protection.
  • Suivi et évaluation comprenant 125 tests avant et après le programme, ainsi que huit groupes thématiques.

Résultats attendus

Les bénéfices suivants sont attendus concernant 5000 jeunes :

  • meilleures connaissances en matière de santé, notamment concernant la prévention contre le VIH, la santé sexuelle, l’hygiène, les conditions sanitaires et la nutrition.
  • meilleure attitude en matière d’égalité des genres.
  • meilleur accès aux soins de santé, notamment au dépistage du VIH et aux services de santé mentale.
  • meilleure compréhension des changements climatiques et motivation à agir pour le climat.
  • confiance accrue en leur capacité à prendre soin de leur santé et à réaliser leur potentiel.

Partenaire

Girls on Track

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Tanzanie
Date de début 01.07.2020
Date de fin 30.04.2021
Coût du projet EUR 447 646
Investissement de la Fondation EUR 48 739
Identifiant du projet 20200526
Partenaires Right to Play
Catégories Accès au sport - Egalité des genres - Employabilité - Infrastructure et équipement

Contexte

En Tanzanie, près d’un tiers de la population vit sous le seuil de pauvreté. Le pays a, en outre, l’un des taux de natalité les plus élevés au monde.

Les filles n’y reçoivent pas la même éducation et n’y ont pas les mêmes chances que les garçons. Bien que le taux de scolarisation des filles dans le primaire soit similaire à celui des garçons, seules 73 % d’entre elles achèvent leur scolarité de premier cycle et moins de 26 % poursuivent leurs études dans le secondaire. En Tanzanie, le niveau d’alphabétisation et de calcul est faible. On considère que 19 % des enfants sont illettrés à la sortie de l’école primaire. La situation des filles est pire puisqu’elles ont un taux de réussite en primaire de 49 %, contre 56 % pour les garçons. Améliorer l’éducation aura des effets bénéfiques directs et durables sur la santé des femmes et des filles. Cela permettrait notamment de réduire de façon considérable la mortalité infanto-juvénile.

Les régions de Mara et de Morogoro, où les revenus des ménages sont inférieurs à la moyenne nationale, font partie des plus marginalisées du pays. La première affiche le plus bas taux d’alphabétisation en kiswahili de tout le pays. Elle arrive au quatrième rang des régions qui ont le plus faible taux de réussite des élèves à la fin de l’école primaire et se place au troisième rang des régions où les écoles sont les moins bien équipées en toilettes pour filles, avec un cabinet pour 192 élèves de sexe féminin. La région de Morogoro est, quant à elle, l’une de celles où l’on compte le plus grand nombre d’enfants déscolarisés, dont une majorité de filles. Dans ces régions, nombre de filles abandonnent l’école en raison de pratiques socioculturelles, d’a priori négatifs sur l’éducation des filles, de mariages précoces, du niveau élevé de la violence à caractère sexiste et de la stigmatisation des grossesses chez les adolescentes. La faible prise en compte des questions de genre dans les programmes et le fait que le cadre scolaire soit peu favorable aux filles aggravent ce phénomène.

Contenu du projet

Le projet relèvera le niveau d’éducation des enfants tanzaniens, en particulier des filles. L’amélioration de l’éducation et des compétences de base permettra aux filles de prendre en main leur avenir de femmes, de devenir de bonnes mères à terme et de rompre le cycle de la pauvreté caractéristique des régions visées. En outre, investir dans une éducation de qualité portera également ses fruits dans les domaines de la santé et de l’égalité des sexes.

Objectifs

  • Améliorer les compétences de base des enfants afin de favoriser leur réussite scolaire.
  • Contribuer à créer un environnement d’apprentissage sûr et non sexiste afin d’accroître la scolarisation des filles et d’améliorer leurs résultats.
  • Rallier la population locale à l’éducation des filles afin de surmonter les obstacles et de déconstruire les stéréotypes de genre.

Activités du projet

  • Former et accompagner les professeurs pour qu’ils développent une approche didactique ludique et respectueuse de l’égalité des sexes, ainsi que leur fournir des supports pédagogiques et des équipements sportifs.
  • Faciliter l’échange parmi les enseignants et les agents publics du secteur de l’éducation pour faire en sorte que les pratiques pédagogiques tiennent compte de l’égalité des sexes et intègrent une dimension ludique.
  • Organiser des journées récréatives et des tournois sportifs au niveau local pour sensibiliser à l’égalité des sexes.
  • Rénover les sanitaires des écoles afin de faciliter la scolarisation des filles.
  • Au niveau local, engager une réflexion sur l’égalité des sexes et sur l’importance de l’éducation pour les filles et les garçons.

Résultats attendus

  • Renforcement du leadership, de l’assurance, des capacités à communiquer, à prendre des décisions et à résoudre des problèmes chez 60 % des filles des régions visées.
  • Augmentation de 60 % du nombre de filles dotées d’une meilleure connaissance de leurs droits et de la santé sexuelle et reproductive.
  • Recours, de la part de 80 % des professeurs, à une méthode didactique ludique et respectueuse de l’égalité des sexes pour enseigner les matières au programme et transmettre les compétences de base.
  • Augmentation de 6 % des taux de scolarisation.
  • Hausse de 2 % du nombre de filles suivant des études secondaires.
  • Participation régulière de 50 % des parents et des travailleurs sociaux aux campagnes locales de sensibilisation à l’importance de l’éducation pour les filles.

Partenaire

Tape dans le ballon et sauve nos réserves naturelles

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Kenya
Date de début 01.12.2020
Date de fin 01.05.2021
Coût du projet EUR 20 337
Investissement de la Fondation EUR 17 337
Identifiant du projet 20200447
Partenaires Water4Wildlife
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Infrastructure et équipement

Contexte

L’écosystème du Masai Mara est l’un des espaces naturels protégés les plus vastes de l’Afrique de l’Est. Il abrite de nombreuses réserves, qui contribuent de façon importante aux recettes touristiques du Kenya. De nombreux enfants marginalisés, mais passionnés de sport, habitent au sein même de l’aire de conservation du Lemek. La plupart des écoles publiques où se rendent ces enfants défavorisés manquent des installations sociales les plus basiques. En revanche, les terres où construire des terrains de football, actuellement inexistants, ne manquent pas. Water4Wildlife Masai Mara a trouvé une école primaire publique où construire un complexe sportif moderne qui profiterait aux enfants des différentes réserves. Ainsi, 300 enfants de 4 à 16 ans pourront, à travers la pratique du football, se faire de nouveaux amis, acquérir des compétences et épanouir leurs talents déjà présents. Par ailleurs, grâce aux cours sur la conservation de la faune et de la flore, Water4Wildlife espère faire de ces enfants de futurs défenseurs de l’environnement.

Contenu du projet

Water4Wildlife dispense des cours pour les enfants sur les nombreux dangers menaçant la faune et la flore, ainsi que sur les risques d’extinction des espèces et les problèmes de braconnage et de consommation de viande de gibier. Les enfants savent qu’ils peuvent signaler tout problème de ce genre aux rangers en toute sécurité. Les rangers responsables de la chasse profitent des tournois de football pour taper dans le ballon avec les écoliers en plus de leur parler de l’importance de la conservation de la faune et de la flore.

Des matches de football entre les touristes et les enfants sont également organisés par des hôtels et gîtes de la région, ce qui permet aux enfants d’échanger leurs rêves et de comprendre les raisons pour lesquelles les visiteurs se rendent dans les réserves naturelles de Masai Mara, comme admirer la faune et la flore.

Le projet permettra de construire le tout premier terrain de football de la communauté dans une école primaire publique. Les enfants profitant de loisirs et de sports au sein de leur communauté verront non seulement leur santé s’améliorer, mais pourront également acquérir différentes compétences et surtout rompre un cercle vicieux (oisiveté, dépravation, travail des enfants).

Objectifs

  • Construire un terrain de football qui rassemblera les enfants des différentes réserves de l’écosystème du Masai Mara.
  • Promouvoir le développement sportif et communautaire chez les jeunes.
  • Se servir du sport comme moyen de conservation de la faune et de la flore dès le plus jeune âge.

Activités du projet

  • Sensibiliser le public à la faune et à la flore, ainsi qu’au sport pratiqué par les enfants.
  • Réaliser le déblaiement du site et effectuer une enquête environnementale.
  • Construire le terrain et fournir des équipements sportifs.
  • Lancer le projet lors de la compétition sportive annuelle entre les différentes réserves.
  • Assurer le suivi continu du projet lors des trois premières années avant de le laisser entre les mains des associations de conservation locales.

Résultats attendus

  • 300 filles et garçons auront accès au terrain de sport.
  • Les enfants bénéficieront d’un environnement plus sain.
  • Une meilleure relation sera établie entre les communautés locales et les touristes.
  • Une plus grande sensibilisation permettra une meilleure conservation de la faune et de la flore.
  • Les enfants seront mieux intégrés grâce à de meilleures aptitudes sociales, une confiance en soi renforcée, un excellent travail d’équipe et de forts liens d’amitié.
  • Les enfants apprendront la discipline par le sport.
  • Les enfants appliqueront à leurs études les principes de dévouement et de dur labeur qu’ils auront acquis grâce au sport afin d’exceller à l’école.

Partenaire

SCORE

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Côte d'Ivoire, Abidjan, Bouaké et Man
Date de début 01.01.2021
Date de fin 30.06.2022
Coût du projet EUR 131 578
Investissement de la Fondation EUR 86 197
Identifiant du projet 2019969
Partenaires La Balle aux Prisonniers (LaBAP)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Employabilité

Contexte

Malgré les efforts consentis par l’État ivoirien pour la mise en place d’activités dans les Centres d'Observation des Mineurs (COM), la réinsertion des détenus reste faible. Voyant les détenus, et plus particulièrement les mineurs, trop souvent enfermés toute la journée ou sans activité, LaBAP a décidé de consulter les autorités pour mettre en place des activités au sein des COM en vue de préparer les jeunes à leur réinsertion conformément aux normes internationales en vigueur.

Les bénéficiaires sont les mineurs des COM d’Abidjan, de Bouaké et de Man. Une attention particulière sera donnée aux jeunes filles. Les pensionnaires des COM ont entre 12 et 17 ans et sont pour une grande majorité des garçons. Ils sont placés sous ordonnance de garde provisoire (OGP) par un juge pour une durée de 3 mois (renouvelable une fois). Dans les faits les mineurs restent parfois incarcérés plus de 6 mois. Il existe une proportion de jeunes sous mandat de dépôt (pour des actes criminels) ou condamnés à de plus longues peines. Du fait des entrées et des sorties, les effectifs changent quasi-quotidiennement. Nous estimons donc qu’un minimum de 100 mineurs passent par le COM d’Abidjan en 18 mois, 60 mineurs au COM de Bouaké et 60 mineurs au COM de Man.

Contenu du projet

Le sport est un vecteur de changement social au service du développement. Le sport représente une échappatoire au quotidien carcéral, mis au service de l’éducation et du développement, favorisant la coopération, la solidarité, la tolérance, la compréhension, l’insertion sociale et la santé. LaBAP s’inspire des principes fondamentaux du sport afin de mener ses programmes. Associé aux autres activités (formation professionnelle, alphabétisation), le sport constitue un premier pas vers la réinsertion.

Objectifs

Contribuer à la réinsertion sociale et professionnelle des mineurs incarcérés :

  • Créer une cohésion sociale par le sport entre d’une part les mineurs incarcérés et d’autre part les pensionnaires des prisons et la société.
  • Participer à la réinsertion sociale des mineurs par la formation et l’accompagnement.

Activités du projet

Le projet s'articule autour de 5 activités :

  • Développement de programmes sportifs pour les mineurs (entraînements hebdomadaires de football et séances d’initiation).
  • Rencontres sportives avec des équipes extérieures.
  • Célébration et médiatisation de journées dédiées aux droits humains.
  • Appui logistique et matériel des programmes d’alphabétisation au sein des COM.
  • Formations qualifiantes à des activités génératrices de revenus.

Résultats attendus

  • Proposer un espace de liberté aux détenus et lutter contre les effets néfastes de la détention : 324 entraînements hebdomadaires,18 séances d’initiation sont organisées, 3 établissements disposent d’un terrain approprié à la pratique du sport en détention et du matériel nécessaire aux entraînements.
  • Créer de la sociabilisation en préparation de la réinsertion.
  • Participer au changement de regard porté par la société sur les détenus :12 rencontres avec des équipes extérieures sont organisées, 120 joueurs de l’extérieur sont venus à la rencontre des détenus, 3 matches de Gala sont organisés.
  • Assurer à tous une éducation équitable inclusive et de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie, 6 tableaux et 120 bancs/chaises sont rénovés et/ou achetés, un forfait de kit d’alphabétisation pour chaque établissement, 20 mineurs sont inscrits aux examens.
  • Fournir aux femmes et aux mineurs les compétences requises pour se réinsérer professionnellement : 20 mineurs reçoivent une formation en pâtisserie (Abidjan et Bouaké), 15 mineurs reçoivent une formation en pisciculture (Abidjan), 60 mineurs reçoivent une formation en cuniculture (Abidjan et Bouaké), 30 mineurs reçoivent une formation en aviculture (Man).

 

Partenaire

Adopt a Ball for All (Adopte un ballon pour tous)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Grèce et plus de 170 pays sur les cinq continents
Date de début 01.01.2021
Date de fin 01.01.2021
Coût du projet EUR 100 000
Investissement de la Fondation EUR 95 000
Identifiant du projet 20200573
Partenaires Youthorama
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Dans le monde entier, les élèves atteints de déficience visuelle rencontrent des difficultés à participer aux cours d’éducation physique et sportive des écoles primaires conventionnelles. Il n’y a généralement qu’un seul type de cours de sport pour tous les élèves, et peu d’équipement sportif inclusif. Par conséquent, les élèves atteints de déficience visuelle ne peuvent pas participer aux cours de sport au même titre que leurs camarades n’ayant pas de déficience visuelle. Le projet vise donc à combler cette lacune présente à l’échelle mondiale en fournissant une solution durable. Il soutient le droit des enfants à l’éducation et au jeu, et correspond aux Objectifs de développement durable 4 (éducation de qualité) et 10 (réduction des inégalités).

 

Contenu du projet

Le fondateur de Youthorama a inventé un ballon léger et innovant qui fait du bruit. Ce mini-ballon unique destiné à tous les enfants n’est pas disponible à la vente, il ne peut être que donné. En Grèce, un programme éducatif utilisant ce mini-ballon a été approuvé par le ministère de l’Éducation pour toutes les écoles, conventionnelles et spécialisées, et tous les niveaux. Le projet a pour but d’établir à travers le monde un réseau d’écoles qui feront la promotion des sports inclusifs par le biais de ce nouveau kit de formation.

 

     

Sierra Leone                                                         Inde

Objectifs

  • Produire et donner jusqu’à 2000 mini-ballons de football sonores pour les enfants
  • Créer une société plus inclusive grâce à l’utilisation de ces ballons comme outil d’enseignement informel
  • Sensibiliser les écoles maternelles et primaires conventionnelles, les ONG et les institutions publiques au sport inclusif
  • Créer un manuel comportant jusqu’à 40 bonnes pratiques
  • Lancer une initiative pilote Adopt a Ball (Adopte un ballon) destinée aux écoles afin de sensibiliser le public au sport pour tous
  • Mettre en place un réseau de football inclusif dans le monde entier (couvrant actuellement 172 pays)

Activitiés du projet

  • Don des mini-ballons sonores innovants – les seuls disponibles à l’échelle mondiale et non commercialisés – aux enfants en ayant besoin et à leurs écoles sur les cinq continents
  • Conception d’un kit d’éducation inclusive
  • Jusqu’à 200 ateliers de sport offerts dans les écoles maternelles et primaires conventionnelles et spécialisées afin de promouvoir le développement personnel, l’empathie et l’inclusion
  • Évaluation du succès du projet en fonction de la réalisation de ses objectifs
  • Lancement de la campagne Adopt a Ball (Adopte un ballon) et promotion d’événements ouverts de football à quatre

 

Resultats attendus

  • 100 écoles de quartiers défavorisés mettront en œuvre le programme éducatif
  • 25 000 élèves atteints de déficience visuelle ou non, dans des classes mixtes
  • 500 écoles inscrites au réseau Adopt a Ball (Adopte un ballon)
  • 2500 questionnaires
  • 500 professeurs de sport et bénévoles utilisant la plateforme de formation en ligne
  • 3000 participants aux événements ouverts de football à quatre
  • Don de 2000 mini-ballons sonores
  • 1 documentaire télévisé transmettant un message social

Notre vision : que le son du ballon résonne dans tous les foyers et écoles d’enfants atteints de déficience visuelle à travers le monde !

Partenaire

Sport en faveur de l’inclusion : le football contre le racisme

Situation géographique et informations générales

En cours
Emplacement Algérie, Maroc et Tunisie
Date de début 06.11.2020
Date de fin 06.11.2022
Coût du projet EUR 199 662
Investissement de la Fondation EUR more than 50% financed by the Foundation for Children
Identifiant du projet 2019519
Partenaires International Organization for Migration (IOM)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

En 2020, on estimait le nombre de migrants en Tunisie à 60 145 personnes, qui ont décidé de migrer pour des raisons très diverses. Certains d’entre eux sont victimes de discrimination raciale de la part des populations locales. Nourrie par les préjugés et les stéréotypes sur le statut et les origines des migrants, cette discrimination s’accentue et exacerbe des formes d’exclusion sociale qui peuvent avoir de graves conséquences pour ces derniers, comme la ghettoïsation, les violences physiques et les violations des droits de l’homme. L’exclusion sociale des migrants a cependant aussi des effets négatifs sur les sociétés d’accueil, puisqu’elle provoque une dégradation de la cohésion sociale, une hausse de la violence, une instabilité sociale et politique et une sous-utilisation de la main-d’œuvre migrante.

Contenu du projet

À travers ce projet, l’OIM cherche à résoudre ou à atténuer diverses causes délétères résultant du manque de cohésion sociale entre les communautés de migrants et la communauté hôte. Ces causes sont facilement identifiables : tensions entre les communautés, manque d’accès aux sports amateurs ou professionnels pour les migrants, absence de sport pour les femmes migrantes, manque d’activités sportives pour les enfants des quartiers vulnérables, pratiques discriminatoires dans le football amateur et professionnel.

Plutôt que de se limiter à des événements sporadiques destinés à sensibiliser l’esprit collectif, le projet entend souligner la nécessité de programmes sportifs impliquant les deux groupes bénéficiaires, en vue d’instaurer un esprit d’intégration (familiarité) allant au-delà de la simple tolérance (acceptation imposée).

Objectifs

L’OIM mènera des activités sportives visant à unir différents acteurs sociaux, publics et privés, dans le but de lutter contre la discrimination et la marginalisation de la population migrante en Tunisie et, en fin de compte, de l’intégrer à la société tunisienne.

Ce projet repose sur quatre piliers : (1) la création ou la rénovation de terrains de football ou d’espaces sportifs, (2) l’achat de matériel sportif pour les communautés vulnérables, (3) la formation des entraîneurs dans le domaine de l’inclusion et de la lutte contre la discrimination, et (4) la promotion de l’inclusion des migrants dans les ligues et tournois actuels et futurs.

 

Activitiés du projet

Les activités à réaliser sur la période d’août 2021 à novembre 2022 sont les suivantes :

  • Formation de moniteurs appelés à enseigner le football en tant que jeu
  • Séminaire de formation sur l’inclusion sociale et la lutte contre le racisme destiné aux entraîneurs, aux arbitres et aux journalistes sportifs
  • Tournoi de football féminin
  • Tournoi de football masculin
  • Journées sportives pour enfants
  • Journées sportives pour femmes
  • Fourniture d’équipements sportifs visant à soutenir les équipes de football amateur

Resultats attendus

Ce projet devrait permettre d’atteindre les résultats suivants :

  • Mise à la disposition des personnes migrantes et de la population locale de quatre espaces sportifs équipés pour la pratique du sport
  • Préparation de 60 moniteurs appelés à enseigner le football en tant que jeu à plus de 400 enfants tunisiens et migrants
  • Activités d’initiation sportive pour plus de 100 femmes tunisiennes et migrantes
  • Soutien à quatre championnats ou tournois amateurs regroupant plus de 400 participants tunisiens et migrants
  • Formation de plus de 80 entraîneurs, arbitres et journalistes sportifs à la lutte contre le racisme.
  • Organisation de deux tournois de football amateur, masculin et féminin, regroupant des Tunisiens et des migrants, afin de promouvoir la cohésion sociale.

Partenaire

Play Proud (Joue avec fierté)

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Europe, Asie, Afrique
Date de début 01.03.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 100 463
Investissement de la Fondation EUR 100 463
Identifiant du projet 2019524
Partenaires streetfootballworld
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres

Contexte

Involontaires ou intentionnels, les comportements discriminatoires contre la communauté LGBTQ+ sont monnaie courante dans le milieu sportif. Par conséquent, le pouvoir inégalé du sport de faire participer les jeunes et de créer un sentiment de compréhension mutuelle ne s’exerce pas sur les enfants et les adolescents qui s’identifient comme faisant partie de cette communauté, alors que ce sont eux qui en auraient le plus besoin.

Une étude révèle que 63 % des personnes LGBTQ+ sondées ont déjà été victimes d’homophobie dans le milieu sportif ; et 57 % d’entre elles ont déclaré qu’elles seraient plus enclines à prendre part à des activités sportives si ces dernières étaient plus adaptées à leur communauté. Les jeunes LGBTQ+ ont deux fois plus de risques d’être harcelés ou agressés physiquement. La menace continue qui pèse sur leur sécurité mentale et physique implique que la majorité d’entre eux n’affichent pas ouvertement leur identité de genre ni leur identité sexuelle. En outre, de nombreux entraîneurs peinent à relever le défi consistant à intégrer ces enfants et ces adolescents et à prendre en compte leurs besoins, principalement en raison d’un manque de compétences, de formation et de connaissances.

Contenu du projet

Play Proud est un réseau d'échange axé sur l’entraîneur dont l’objectif est de rendre le sport de base plus inclusif envers la communauté LGBTQ+ (lesbienne, gay, bisexuelle, trans, queer, intersexe et assimilée), en particulier envers les enfants et les adolescents qui ont été exclus de tels programmes par le passé. Les bénéficiaires directs des activités de ce programme sont les entraîneurs qui travaillent auprès d’organisations communautaires dans le monde entier. Ces entraîneurs s’engagent auprès d'enfants et d’adolescents défavorisés en leur offrant un environnement sécurisé sur le terrain de football, afin que ceux-ci puissent former des amitiés et développer des compétences de vie ainsi qu’un sentiment d’acceptation.

Play Proud cible aussi bien les organisations que les programmes en recommandant des politiques explicites et des activités sportives favorisant des procédures plus inclusives, en identifiant et en formant des entraîneurs qui mettront en avant une approche ne faisant pas de différences entre les genres, ce qui bénéficiera à des milliers de jeunes.

Cette année, le programme est composé d'organisations d'Afrique subsaharienne, d'Europe et d'Inde. Deux représentants de chaque organisation participeront à des échanges virtuels, de 5 jours en Afrique du Sud et de 5 jours en Inde, ainsi qu'un mentorat et un soutien continus.

 

Objectifs

Play Proud peut sauver des vies. En 2020 et après, le réseau poursuivra son objectif, à savoir former davantage d’entraîneurs en utilisant une méthode basée sur des faits. Cela permettra de promouvoir Play Proud à travers le monde de façon stratégique. Play Proud aspire à la création d’un réseau mondial constitué des sports de base et des associations LGBTQ+ qui applique sa méthode afin de compter chaque année plus d’entraîneurs et de jeunes.

Nous sommes convaincus que Play Proud peut devenir le principal programme d’inclusion de la communauté LGBTQ+ dans le sport. Davantage d’entraîneurs et d’organisations seront formés pour mettre en œuvre et partager Play Proud, l’objectif étant de poursuivre la création d’un mouvement au sein des communautés locales du monde entier et de veiller à ce que les jeunes LGBTQ+ se sentent en sécurité, représentés et inclus, aussi bien sur le terrain qu'en dehors.

Activitiés du projet

  • Les entraîneurs de football suivent au minimum 100 heures de formation sous la direction d'experts du domaine, participent à des ateliers de renforcement des compétences et à un mentorat virtuel, et observent des programmes sportifs menés par des associations locales.
  • Les entraîneurs de football élaborent des plans d'action sur la question de l’inclusion de la communauté LGBTQ+ dans leurs propres organisations et communautés.
  • Les entraîneurs de football mènent des programmes inclusifs LGBTQ+ à l’intention des enfants et des adolescents, et contribuent avec leurs organisations à l’amélioration des politiques de sauvegarde internes et externes.
  • Les organisations de sport de base renforcent l’inclusion des jeunes LGBTQ+ et améliorent leurs politiques de sauvegarde internes et externes.

 

Resultats attendus

  • Trois organisations de sport de base en Europe et en Asie rejoignent le programme Play Proud.
  • Les entraîneurs des organisations participantes suivent au minimum 100 heures de formation sous la direction d'experts du domaine et participent à des ateliers de renforcement des compétences et à un mentorat virtuel.
  • Le projet a des effets positifs sur la vie de 250 enfants et adolescents défavorisés dans des communautés marginalisées d’Europe et d’Asie.

Partenaires

Apporter le changement dans le camp de réfugiés de Palabek

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ouganda
Date de début 01.02.2020
Date de fin 01.04.2021
Coût du projet EUR 34 168
Investissement de la Fondation EUR 34 168
Identifiant du projet 20199933
Partenaires Street Child
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Palabek est l’un des camps de réfugiés les plus récents en Ouganda. Il accueille plus de 50 000 réfugiés venus principalement du Soudan du Sud. Selon le Rapport sur le développement humain 2019 du Programme des Nations Unies pour le développement, 85 % des arrivants sont des femmes et des enfants. En raison du conflit, de nombreux enfants dans le camp ont été traumatisés par la violence et utilisés comme enfants soldats, et ont perdu des êtres chers. Les femmes et les enfants en particulier doivent faire face à la violence et à la discrimination fondées sur le genre. En 2018, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a rapporté 4822 incidents de violence sexuelle et sexiste. La menstruation constitue un tabou culturel qui fait que les filles sèchent les cours, voire abandonnent l’école. En limitant leurs opportunités éducatives et financières, cette discrimination augmente le risque de mariage, d’abus et de grossesse à l'adolescence.

La situation s’est encore aggravée avec la crise de la COVID-19. La fermeture des écoles pendant plus de 9 mois et les 3 mois de confinement ont eu un effet dévastateur pour les familles les plus vulnérables.

 

Contenu du projet

Alors qu’un rapatriement n’est pas envisageable dans un proche avenir et comme les camps de réfugiés accueillent de plus en plus de personnes chaque jour, il est nécessaire de renforcer la cohésion sociale et de tisser des liens plus étroits entre les différentes communautés. Street Child et  African Women and Youth Action for Development (AWYAD)utilisent le sport et des ateliers éducatifs pour promouvoir le bien-être, l'engagement communautaire, la protection de l’enfance et la cohésion sociale, et pour lutter contre les stéréotypes fondés sur le genre. Les deux associations offrent aux enfants l’opportunité d’échapper aux expériences traumatisantes et leur fournissent des espaces sécurisés où s’épanouir. Dans ce projet, le sport ne sera pas limité au cadre scolaire, mais sera aussi proposé sous la forme d’activités extrascolaires, afin de créer un cadre éducatif plus large.

 

Objectifs

  • Inspirer par le sport aussi bien les enfants réfugiés que les enfants de la communauté d’accueil
  • Remédier aux inégalités en matière de participation active des filles au sport
  • Mettre à disposition des espaces sûrs à l’intention des enfants marginalisés
  • Permettre aux écoles de participer davantage à des compétitions inter-/intraclasses locales et régionales
  • Proposer des activités sportives inclusives aux filles et aux garçons, en situation de handicap ou non
  • Former des entraîneurs locaux pour garantir la poursuite du projet à long terme
  • Introduire et développer quatre disciplines sportives dans le camp : le football, le netball, le volleyball et l’athlétisme
  • Construire des infrastructures sportives

Activitiés du projet

  • Former des entraîneurs au sein de la communauté afin qu’ils puissent identifier les risques psychosociaux courus par les enfants et comprendre les moyens d’intervention dans le camp
  • Former des entraîneurs au sein de la communauté sur l’importance de l’inclusion, en particulier pour les filles et les enfants en situation de handicap
  • Former des entraîneurs au sein de la communauté pour qu’ils promeuvent le fair-play, la collaboration, le partage et le respect dans le sport
  • Nouer le dialogue avec les communautés dans dix écoles au sujet de la santé, de l’éducation et de l'inclusion, parallèlement aux activités sportives
  • Equiper 10 écoles avec du matériel sportif pour permettre aux enfants inscrits de pratiquer le football et de volleyball.
  • Organiser des entrainements hebdomadaires dans 10 écoles du camp de réfugiés de Palabek afin de promouvoir le bien-être psychosocial de 8 000 enfants réfugiés et de la communauté d'accueil.

Resultats attendus

  • Cibler 11 000 bénéficiaires, dont 8000 enfants âgés de 6 à 13 ans (60 % de filles et 40 % de garçons), et 3000 membres de la communauté ;
  • 10 % des bénéficiaires sont des enfants en situation de handicap ;
  • comme les habitants de Palabek doivent faire face à des degrés extrêmes de pauvreté et ont autant besoin d'aide que les réfugiés, 30 % des enfants proviennent de la communauté d’accueil.

 

Résultats intermédiaires

  • 10 écoles ont été équipées de matériel sportif
  • 1050 enfants sont inscrits aux activités sportives
  • 6 coachs communautaires ont été recrutés et formés

Partenaire

Futurs leaders du RDC

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Kalebuka, République démocratique du Congo
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 76 740
Investissement de la Fondation EUR 18 000
Identifiant du projet 2019997
Partenaires Fondation Georges Malaika
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Malgré le fait que la République démocratique du Congo (RDC) soit l’un des pays les plus riches du monde du fait de ses ressources naturelles, une grande majorité de sa population vit dans l’extrême pauvreté. Cette situation concerne notamment la région de Kalebuka (Lubumbashi), dans la partie sud-est de la RDC, dans laquelle de nombreux services font défaut. Le quartier de Munama, dans lequel se trouve le Centre communautaire Football for Hope de Kalebuka, présente l’un taux d’alphabétisation les plus bas du pays (source : Fondation Georges Malaïka). De plus, les décennies de conflits en RDC ont entraîné le déplacement de nombreux Congolais dans cette région, où des familles manquent souvent d’argent pour satisfaire leurs besoins de base, comme l’éducation et la santé. Cette situation a également conduit à des problèmes de santé, comme la malaria, les problèmes liés à la santé reproductive, le VIH/SIDA et d’autres maladies sexuellement transmissibles (MST). Les membres de la communauté manquent d’éducation et d’occasions pour s’épanouir, ce qui ne leur permet pas d’apporter des changements significatifs dans leur communauté.

Contenu du projet

La Fondation Georges Malaïka croit à l’énorme potentiel de la population congolaise pour apporter des changements à leurs conditions de vie. Elle soutient les jeunes de Kalebuka à devenir les futurs leaders qui amèneront des changements positifs dans leur communauté. Pour remplir cette mission, la fondation offre l’accès à de nombreux sports, dont le football, le basketball, le tennis et le volleyball. Grâce au centre communautaire, les jeunes de Kalebuka ont accès à des programmes sportifs qui n’étaient pas à leur disposition auparavant. Le centre permet aux filles et aux garçons de jouer au football et d’assister à des matches et à des tournois. Ils bénéficient d’entraînements de football mixtes avec des pairs, sous la direction d’un entraîneur, ce qui leur offre un terrain commun pour établir des rapports et des liens de confiance avec les autres. La fondation a aussi développé des jeux et des activités sportives qui abordent des sujets en rapport avec les enfants, comme la résolution de conflit, la santé et le bien-être, et l’égalité des sexes.

Objectifs

  • Aider les jeunes vivant à Kalebuka à accéder à des possibilités éducatives et à devenir financièrement autonomes afin qu’ils puissent apporter un changement positif dans leur communauté
  • Utiliser les activités sportives pour contribuer à changer les convictions et les pratiques intériorisées des membres de la communauté, comme l’inégalité des sexes et les conflits ethniques
  • Améliorer les questions sanitaires en donnant aux jeunes les moyens de rester actifs et en bonne santé

Activitiés du projet

Les activités de la Fondation Georges Malaïka se concentrent sur trois domaines principaux :

  • Leadership et compétences de vie :

La fondation forme les participants à devenir des entraîneurs et les aide à développer des capacités de leadership grâce au sport. Elle attache de l’importance à faire participer des garçons et des filles aux activités afin de promouvoir l’égalité des sexes.

 

  • Santé :

La fondation a développé un programme divertissant qui donne aux participants l’occasion d’avoir des discussions ouvertes et franches sur des sujets de santé actuels, comme le VIH/SIDA, la malaria et le bien-être général. Les entraîneurs sont formés pour animer des ateliers sur ces sujets, et les activités de football sont utilisées pour véhiculer les messages sociaux.

  • Amélioration du parcours de vie :

De nombreux bénéficiaires de la fondation viennent de familles touchées par la maltraitance des enfants et la violence domestique. En fournissant des informations et des outils permettant aux jeunes d’exprimer ce qu’ils ressentent et de résoudre calmement un conflit, la fondation entend mettre en route des changements qui vont influencer leur avenir de manière positive, et conduire à une diminution des conflits et des cas de violence dans toute la communauté.

Resultats attendus

RÉSULTAT/OBJECTIF

BASE : CIBLE :

Augmenter les capacités de leadership des jeunes par des programmes d’entraînement, en vue d’accroître le nombre de pairs leaders et entraîneurs

10 15

Créer un espace sûr pour discuter des questions de santé et augmenter le nombre de jeunes prenant part à des séances de sport basées sur la santé

64 80

Améliorer le parcours de vie en changeant de manière positive la mentalité des jeunes en ce qui concerne la résolution de conflits, la consommation de drogues et d’alcool, la violence domestique, etc. et augmenter le nombre de jeunes qui participent à des sessions de formation sur les expériences de vie

90 115

Partenaire

Campus Busajo : l’égalité des chances par le sport

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ethiopie
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 99 221
Investissement de la Fondation EUR 65 000
Identifiant du projet 2019659
Partenaires Busajo Onlus
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Le Campus Busajo est un projet socio-éducatif destiné aux enfants des rues vivant à Sodo, en Éthiopie, et dans les régions rurales avoisinantes. Il a pour but de favoriser la réinsertion, la prévention et le retour dans la famille, aidant ainsi les bénéficiaires à retrouver leur dignité et leur confiance en l’avenir. Selon les estimations, Sodo compte environ 3000 enfants des rues.

Au sein du Campus Busajo, le sport occupe une place centrale non seulement en tant qu’activité éducative favorable à l’épanouissement physique et émotionnel, mais aussi comme activité sociale transmettant les règles du vivre ensemble et de la communauté.

Contenu du projet

Le soutien de la Fondation permettra au Campus Busajo de construire une salle de sport avec vestiaires et sanitaires, de mettre ses terrains et équipements sportifs à disposition des enfants et adolescents des programmes non-résidentiels et des communautés voisines, ainsi que de promouvoir l’égalité des chances à travers le langage universel du sport.

Grâce à cette salle de sport, le campus pourra offrir une plus grande variété d’activités sportives favorisant le développement des capacités motrices et sociales, et ce désormais aussi pendant les longues périodes de fortes pluies typiques du climat éthiopien. En outre, les vestiaires et les sanitaires permettront aux animateurs du projet d’enseigner et de promouvoir des règles et bonnes pratiques d’hygiène quotidienne auprès des résidents du Campus Busajo et d’autres utilisateurs.

Le projet du Campus Busajo a pour but d’encourager la socialisation et l’intégration des enfants des rues qui y résident, avec l’aide d’invités qui se sont intégrés avec succès dans la société (par ex. des étudiants à l’université et des enfants n’ayant pas de problème social particulier), offrant ainsi des perspectives positives à ceux qui demeurent socialement vulnérables.

Ce projet propose également des activités éducatives aux enfants victimes de marginalisation sociale vivant en dehors du campus, afin d’offrir un parcours éducatif à autant d’enfants que possible et de solliciter la participation de la communauté environnante.

Ainsi, le sport devient un vecteur social déterminant qui crée des liens émotionnels forts et des relations humaines favorisant le respect et la tolérance.

L’intégration des filles victimes de marginalisation sociale et culturelle fait en outre l’objet d’une attention particulière car elles ont besoin d’un accompagnement spécial sur les plans psychologique, social et physique, et doivent apprendre à prendre soin d’elles-mêmes.

 

Objectifs

  • Améliorer les conditions socio-éducatives pour les enfants des rues de Sodo, leur permettre de sortir de l’exclusion sociale pour de bon et leur offrir de meilleures perspectives, un plus grand sentiment de dignité et une plus grande confiance en l’avenir
  • Enseigner les bases de l’hygiène et améliorer les conditions et les pratiques chez les résidents et les visiteurs du campus
  • Aider les enfants et adolescents à développer leurs capacités motrices en permettant la pratique d’activités sportives même pendant la saison des pluies
  • Développer les compétences interpersonnelles des filles et des garçons sur le Campus Busajo
  • Promouvoir l’égalité des chances pour les filles et les garçons, enseigner les principes de tolérance et de respect, et améliorer la capacité de socialisation des enfants
  • Encourager le contact entre les enfants et adolescents du campus et ceux de la communauté environnante

Activitiés du projet

  • Construction d’une salle de sport avec vestiaires et sanitaires
  • Activités d’éducation physique pour les résidents du Campus Busajo, prévoyant l’utilisation des terrains de sport existants (volley, football, basket)
  • Autres activités éducatives informelles (récréation et jeux, activités agricoles) pour les résidents du Campus Busajo
  • Extension du projet aux non-résidents et ajout de nouvelles disciplines sportives en salle pour les résidents et non-résidents (gymnastique, arts martiaux)
  • Sensibilisation et promotion de l’égalité des chances par le sport.

 

Resultats attendus

  • La construction d’une salle de sport permettra de continuer les activités tout au long de l’année, même pendant la saison des pluies, et de diversifier l’offre sportive, dans l’optique de favoriser le développement des capacités motrices des enfants et de lutter plus efficacement contre les maladies telles que le rachitisme
  • Promotion d’une bonne hygiène personnelle grâce à la construction de vestiaires et de sanitaires
  • Mise en œuvre d’un parcours éducatif faisant appel au sport pour promouvoir l’égalité des chances ainsi que le contact entre les enfants des rues vivant sur le campus et la communauté environnante
  • Bénéficiaires : 100 enfants des rues (résidents du Campus Busajo) et 100 enfants non-résidents (utilisateurs extérieurs)

Partenaire

Éducation, santé et nutrition sur l’île de Remba

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Kenya
Date de début 01.03.2020
Date de fin 01.07.2021
Coût du projet EUR 9 220
Investissement de la Fondation EUR 4 300
Identifiant du projet 2019190
Partenaires Power for the People (PFP)
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

L’île de Remba est située dans le comté de la baie de Homa, au bord du lac Victoria, à la frontière nord-sud séparant le Kenya de l’Ouganda. Petite mais densément peuplée, elle abrite quelque 20 000 habitants et son économie repose entièrement sur la pêche. Elle accueille en outre des personnes de tout le continent africain, majoritairement des Subas, des Luos et des Somaliens du Kenya, mais aussi des pêcheurs et des négociants du Sud-Soudan, de la République démocratique du Congo, de la Tanzanie et de l’Ouganda, entre autres. La criminalité est inéluctablement élevée (viols, vols, prostitution et trafic de drogue).

Les conditions d’hygiène et de santé sont très mauvaises. D’immenses tas d’ordures favorisent la propagation de maladies et la pollution des eaux côtières, alors que ces dernières sont utilisées pour la baignade, la cuisine et la toilette. Il n'y a que quatre latrines publiques sur l’île, dont deux se trouvent dans l’école primaire locale et sont maintenues verrouillées par leurs propriétaires. Les latrines sont des trous peu profonds qui se répandent dans un lac situé à proximité. La puanteur qui s’en dégage est telle que de nombreux habitants préfèrent faire leurs besoins dans la nature. Pendant les périodes pluvieuses, les précipitations transportent les excrétions dans le lac environnant.

La prostitution et les rapports sexuels en échange de poisson sont monnaie courante chez les femmes, et inévitablement les maladies sexuellement transmissibles foisonnent sur l’île. La majorité des enfants souffrent de malnutrition. À l’école, il n’y a ni lumières, ni barrières. Le soir, c'est le noir complet. DREAM EP GLOBAL ENERGY Kenya, l’un des partenaires de la Fondation sur ce projet, a découvert que les enfants étaient fréquemment victimes d’abus sexuels et de viols, et est parvenu à mettre fin à ces actes et à faire arrêter leurs auteurs.

Par la suite, DREAM a proposé à la Fondation de s’associer à lui dans le cadre de ce projet. Aussi bien les filles que les garçons sont passionnés par le football, mais ils n’ont pas de tenue ni d’endroit pour y jouer, car le sol est caillouteux et recouvert de déchets. Les autorités et les habitants de l’île ont expliqué à la Fondation que le terrain de football ne profiterait pas uniquement aux enfants, mais aussi aux adolescents, qui, après une longue journée de pêche, pourraient se détendre en jouant au football plutôt qu’en buvant et en se battant.

Contenu du projet

Le programme créera des infrastructures de base permettant de soutenir les femmes et les enfants de l’île sur le plan économique, nutritionnel et éducatif. L’objectif est de réduire la prostitution, le nombre de viols et la propagation des maladies sexuellement transmissibles, tout en augmentant les taux de fréquentation des bancs d’école et d’alphabétisation des femmes et en développant les compétences commerciales de ces dernières.

Les autorités locales et du comté ont déjà mis des terres à disposition pour l’élevage de volailles, des jardins potagers et un terrain de football.

Objectifs

  • Promouvoir des moyens d’existence durables pour les femmes participantes
  • Augmenter le taux d’alphabétisation des femmes participantes et renforcer leurs compétences commerciales et de vie
  • Offrir la sécurité alimentaire et une meilleure nutrition aux femmes et à leurs familles
  • Renforcer la fréquentation des bancs d’école et augmenter le nombre d’enfants diplômés

Activitiés du projet

Pour atteindre les objectifs, les activités suivantes sont prévues:

  • mettre en place un programme d’élevage de volailles et créer des jardins potagers pour un nombre limité de femmes, en leur offrant un travail, de la nourriture, une éducation, des formations et un mentorat, ce qui générera en outre des revenus qui leur permettront de développer leur communauté ;
  • construire un terrain de football et constituer une équipe arborant des tenues (les joueurs seront sélectionnés en fonction de leurs résultats scolaires et de leur taux de fréquentation des bancs d’école) ;
  • installer l’électricité dans l’école en échange d’un programme d’alphabétisation et de formation commerciale à l’intention des femmes ;
  • équiper en éclairage des points stratégiques de l’île afin de réduire le taux de criminalité, et en particulier les viols.

Le projet fera l’objet d’un suivi pendant trois ans avant que les fonds ne soient transférés au Groupement des femmes de l’île de Remba.

 

Resultats attendus

  • Construction d’une ferme avicole et d’un poulailler.
  • Construction d’un terrain de football et constitution d’équipes.
  • Installation de l’électricité et des dispositifs de sécurité (barrières) à l’école.
  • Augmentation de la sécurité alimentaire pour les femmes les femmes et leurs familles consomment au moins un repas nourrissant par jour.
  • Augmentation du taux de fréquentation des bancs d’école et amélioration des résultats scolaires des enfants.

Partenaire

Centre éducatif UVS international

Situation Géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Sénégal
Date de début 19.04.2018
Date de fin 01.02.2019
Coût du projet EUR 340 063
Investissement de la Fondation EUR 200 000
Identifiant du projet AFR-0108
Partenaires Unis Vers le Sport (UVS)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

« Talibé » est le nom donné aux enfants vivant dans les rues du Sénégal. Souvent orphelins, originaires de familles pauvres ou encore diabolisés en raison d’un handicap, les raisons de leur errance sont multiples. Livrés à eux même, leur objectif principal se limite souvent à la quête de nourriture et d’un toit sous lequel se coucher. Face à cette situation désastreuse, ces enfants de Saint-Louis trouvent refuge dans la violence ou dans la drogue (par exemple, en sniffant la colle dans un sac en plastique).

Les enfants vivant au sein de leur famille ne sont pas pour autant épargnés par la misère. En effet, faute de moyens financiers, un enfant sur deux n’est pas scolarisé, et participe très tôt aux tâches ménagères ou aux travaux des champs.

Contenu du projet

En 2008, Unis Vers le Sport, en collaboration avec l’UNESCO, a ouvert sa première école au Mali. Cet établissement scolaire a permis à plus de 160 enfants issus de familles défavorisées de bénéficier d’une remise à niveau scolaire, d’activités sportives, d’un suivi médical et d’une formation professionnelle. Unis Vers le Sport a pour ambition d’ouvrir un établissement similaire à Saint-Louis, ville dans laquelle l’association française est active à travers différents projets éducatifs et sportifs depuis 2002.

Le centre éducatif UVS international disposera de :

  • dortoirs pour l’hébergement des pensionnaires ;
  • d’un réfectoire et d’une cuisine pour les repas des bénéficiaires ;
  • de trois salles de cours ;
  • d’un bâtiment administratif ;
  • d’une étable pour l’élevage et d’une parcelle de terrain clôturée ;
  • d’un bloc sanitaire ;
  • d’un terrain multisports couvert (basketball, volley, handball) ;
  • d’un terrain de football.

Les activités sportives proposés par le centre UVS international permettront en outre de soutenir des campagnes de prévention concernant des problématiques de santé locales (paludisme, typhus, etc.) et de sensibiliser la population à différents thèmes tels que le droit des enfants.

Objectifs

L’objectif du centre est double. En collaboration avec les services sociaux de Saint-Louis, il s’agira d’accueillir et de prendre intégralement en charge des enfants des rues de Saint-Louis en leur offrant :

  • le gîte et le couvert ;
  • un programme scolaire complet ;
  • un suivi médical ;
  • une formation professionnelle dès l’âge de 16 ans ;
  • des activités sportives quotidiennes ;
  • des microcrédits à la fin de leur séjour dans l’établissement pour le lancement de leur propre activité économique ;
  • un accès facilité à une pratique sportive régulière et adaptée aux élèves des villages avoisinants ne disposant pas d’infrastructure et de matériel sportif.
  • le centre sera totalement auto-financé par les activités agricoles (élevage et maraichage).

Resultats attendus

  • Dans un premier temps, accueillir et prendre en charge 100 enfants des rues de Saint-Louis
  • Le projet s'auto-finance

Offrir des activités sportives à 5000 élèves des écoles se trouvant dans un rayon de 20 kms autour du centre UVS. Grâce à un service de ramassage scolaire par bus, les élèves concernés auront la possibilité de bénéficier d’activités sportives diversifiées et adaptées conduites par des éducateurs sportifs confirmés.

Partenaire

African Black’n Blue : développer la résilience des enfants grâce à l’éducation et au football

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Angola, Cameroun, République démocratique du Congo, Ouganda
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 377 736
Investissement de la Fondation EUR 153 460
Identifiant du projet 2019880
Partenaires Inter Futura srl
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Le projet African Black’n Blue sera mené principalement dans quatre pays d’Afrique subsaharienne et verra la participation de l’Italie par l’intermédiaire de son partenaire de coordination Inter Futura.

Angola

La population du pays croît rapidement et devrait encore doubler d’ici à 2060, dépassant les 47 millions.

La situation sociale urbaine est difficile : le développement structurel n’a pas suivi la croissance de la population, et la pauvreté a contribué à la hausse de la délinquance juvénile. En outre, l’Angola a accueilli plus de 12 000 réfugiés et près de 3000 requérants d’asile fin 2007, dont la grande majorité provenait de la République démocratique du Congo.

La situation sanitaire en Angola est critique. En 2005, l’espérance de vie était d’à peine 43 ans et la mortalité infantile était considérée comme la plus haute du monde, avec 187,49 décès pour 1000 enfants nés vivants.

Dans ce contexte, les activités sportives jouent un rôle essentiel en matière de prévention et de développement auprès des groupes d’enfants à risque.

République démocratique du Congo

La République démocratique du Congo (RDC) continue de souffrir d’une situation particulièrement instable. L’ouest du pays est secoué par des manifestations violentes, tandis que les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu sont le théâtre de combats permanents entre une milice non gouvernementale composée d’anciens soldats et des groupes tribaux.

Néanmoins, les principales causes de décès sont l’effondrement de la structure sanitaire et la malnutrition. La population a été multipliée par cinq au cours de la dernière moitié du XXe siècle, passant de 16,5 millions dans les années 1960 à 80 millions aujourd’hui (Bureau du recensement des États-Unis). Les prévisions relatives à la croissance de la population sur dix ans indiquent que cette dernière devrait atteindre les 100 millions en 2025. Le taux de mortalité infantile est de 54 décès pour 1000 enfants nés vivants.

Cameroun

Le Cameroun compte 25 millions d’habitants, dont 60 % de population urbaine. Le pays est divisé en huit groupes ethniques principaux (peuples des hauts plateaux, peuples bantous du sud, Kirdis, Peuls, peuples bantous du nord-ouest, peuples de l'est, autres peuples africains et peuples non africains), sachant qu’il y a 250 sous-groupes et une division linguistique entre la majorité francophone (80 %) et la minorité anglophone (20 %). Le risque d’éclatement d’une guerre civile dans le pays est très élevé. De plus, on compte actuellement 300 000 réfugiés en provenance de la République centrafricaine et du Nigeria. La qualité du système de santé est insuffisante, l’espérance de vie est basse, et de 50 à 55 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

Ces difficultés sociales ont poussé Inter Futura, en collaboration avec un partenaire local, à mettre en place un projet qui promeuve l’intégration ethnique par le football comme outil d’éducation pour la paix dans un pays où le football est considéré comme une religion par de nombreuses personnes.

Ouganda

L’Ouganda continue de souffrir des conséquences de la guerre civile. De nombreux crimes contre l’humanité ont été commis, y compris l’esclavage d’enfants. Les conflits dans le nord de l’Ouganda ont tué des milliers de personnes et entraîné le déplacement de millions d’habitants. Le secteur public ougandais est considéré comme l’un des plus corrompus au monde, et le taux d’alphabétisation n’atteint que 68 %.

L’Ouganda est l’un des pays les plus pauvres de la planète. En 2012, 37,8 % de sa population vivait avec moins de USD 1.25 par jour. En dépit de grandes avancées dans la réduction du taux de pauvreté dans le pays, ce fléau reste profondément ancré dans les zones rurales, où vit 84 % de la population. Dans ces zones, la population dépend de l’agriculture, principale source de revenus ; 90 % des femmes travaillant dans ce secteur. Outre leur travail dans l’agriculture, les femmes des campagnes sont aussi responsables de s’occuper de leur famille : elles préparent la nourriture et les vêtements, vont chercher de l’eau et du bois pour le feu, et prennent en charge les aînés, les malades et les orphelins. Elles travaillent en moyenne quinze heures par jour, contre huit à dix pour les hommes.

L’inégalité des sexes est le principal obstacle à la réduction de la pauvreté chez les femmes. Étant soumises aux hommes, les femmes ont peu de possibilités d’agir de manière indépendante, de participer à la vie communautaire, d’apprendre et d’échapper à la violence conjugale.

Les enfants qui vivent dans ces zones sont souvent défavorisés, selon tous les critères de santé de l’ONU :

  • santé physique,
  • santé mentale,
  • santé sociale.

S’agissant de leur santé physique, la majorité des enfants sont sous-développés des points de vue physique et nutritionnel. Leur état de santé est majoritairement lié à des carences alimentaires, tant concernant la quantité que la qualité de la nourriture. De plus, l’eau potable manque et est souvent polluée. Les données sont les mêmes pour toutes les catégories d’âge entre 6 et 14 ans et pour les deux sexes.

Les principaux problèmes de santé mentale rencontrés sont le manque d’estime de soi et d’esprit critique en raison des situations familiales difficiles et de la pauvreté, le faible niveau de tolérance en cas de frustration, les comportements hostiles, ainsi que le degré d’anxiété élevé du fait du manque de travailleurs sociaux ou de parents.

En matière de santé sociale, les enfants rencontrent des problèmes relationnels, et les comportements de violence verbale ou physique sont fréquents. Les enfants souffrent d’un faible niveau d’empathie, sans laquelle il est difficile de nouer des relations sociales durables.

Contenu du projet

Inter Futura dirige le projet Inter Campus dans 30 pays du monde entier, aidant des milliers d’enfants et 200 entraîneurs de football locaux chaque année. Le projet Inter Campus est présent dans les quatre pays susmentionnés de deux manières différentes :

  • par la présence constante de ses quatre partenaires, Polidesportivo Salesianos de Dom Bosco (Angola), Centre Sportif Camerounais (Cameroun), Alba Onlus (RDC) et St Joseph’s Primary School (Ouganda) ;
  • par des visites régulières du personnel italien, qui visent le partage d’expériences avec les partenaires locaux et le suivi des progrès.

Inter Campus a développé une méthodologie théorique et pratique visant à aider ses partenaires sociaux locaux à mieux atteindre leurs objectifs spécifiques au moyen d’activités sportives régulières avec les enfants (garçons et filles), âgés de 6 à 13 ans. Inter Campus utilise le football comme outil pour développer non seulement les capacités motrices des enfants, but mais également les aspects social, cognitif et émotionnel de leur comportement. Le sport est un moyen de promouvoir l’éducation, la santé, le développement et la paix.

Le projet African Black’n Blue, dont la devise est de développer la résilience des enfants grâce à l’éducation et au football, a pour objectif de promouvoir l’échange de connaissances entre les différents acteurs, donnant aux groupes de représentants locaux la possibilité de se rencontrer et de partager leurs expériences personnelles. Grâce à de nombreux séminaires sur place, au recours aux connaissances spécifiques de chaque partenaire local et à la méthodologie sociale qu’Inter Campus utilise depuis plusieurs années, une impulsion positive sera donnée au développement des compétences des entraîneurs locaux et de la personnalité des enfants.

En dépit d’une situation générale difficile, des priorités ont été identifiées pour chaque pays :

  • Angola : amélioration de la santé, protection sanitaire et prévention de la délinquance
  • Cameroun : intégration ethnique et amélioration de la situation dans les zones rurales
  • RDC : prévention secondaire ciblant les enfants des rues dans les zones rurales
  • Ouganda : égalité des sexes, éducation et divertissement

Objectifs

Le projet a pour but d’aider les enfants défavorisés à faire face aux problèmes qu’ils rencontrent dans leur vie de tous les jours, qu’il s’agisse de violences, de mauvaises conditions sanitaires ou de carences nutritionnelles affectant leur développement physique. Par un travail sur les terrains de football et en dehors et en s’appuyant sur un bon réseau de partenaires et sur l’engagement ferme de ses partenaires locaux, Inter Campus s’emploie à adoucir ces conditions difficiles et à enclencher un cercle vertueux qui bénéficiera aux générations futures.

Inter Campus s’engage en outre à respecter les dix principes fondamentaux énoncés dans le Pacte mondial des Nations Unies et à promouvoir des solutions durables.

Objectifs du projet :

  • promouvoir le droit des enfants à jouer en organisant des séances d’entraînement régulières ;
  • soutenir l’éducation par des activités sportives et de loisirs ;
  • contribuer à des programmes sociaux et sanitaires ;
  • promouvoir l’égalité entre les sexes en encourageant les filles à participer ;
  • élaborer une nouvelle méthodologie sociale liée au football, plus proche des besoins réels des enfants et de l’expérience du terrain des entraîneurs locaux ;
  • créer un réseau solide entre les quatre pays d’Afrique subsaharienne visant à abaisser les barrières et à exploiter les capacités interculturelles.

Activitiés du projet

  • Seize visites d’une semaine en clinique et de suivi (quatre dans chaque pays)
  • Quatre rencontres transnationales, une dans chaque pays
  • Production d’un condensé méthodologique spécifique basé sur les connaissances des partenaires locaux et sur l’expérience d’Inter Campus en matière de pouvoir social du sport
  • Utilisation de la méthodologie susmentionnée pour promouvoir le droit des enfants à jouer, en ayant toujours à l’esprit l’éducation, le développement et la protection de la santé
  • Accent sur l’égalité des sexes et, en particulier, sur l’intégration des femmes et sur un accès égal aux activités sportives
  • Organisation de séances d’entraînement de football pour chaque enfant, chaque semaine, afin que près de 1500 enfants en bénéficient chaque année

 

Resultats attendus

Les bénéficiaires directs du projet seront les entraîneurs locaux (12) impliqués dans les échanges entre membres du personnel. Ils seront responsables de transmettre les connaissances acquises durant les rencontres transnationales à leurs collègues locaux (60) qui n’auront pas participé à ces séances. Les bénéficiaires indirects seront les garçons et les filles d’Inter Campus Angola, Cameroun, RDC et Ouganda, âgés de 6 à 13 ans.

Le nombre d’enfants qui devraient bénéficier indirectement du projet est de 1500, répartis comme suit :

  • Angola (800)
  • Cameroun (200)
  • Ouganda (250)
  • RDC (250)

Les filles devraient représenter un peu plus de 15 % de ce total (250).

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