Adopt a Ball for All (Adopte un ballon pour tous)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Grèce et plus de 170 pays sur les cinq continents
Date de début 01.01.2021
Date de fin 01.01.2021
Coût du projet EUR 100 000
Investissement de la Fondation EUR 95 000
Identifiant du projet 20200573
Partenaires Youthorama
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Dans le monde entier, les élèves atteints de déficience visuelle rencontrent des difficultés à participer aux cours d’éducation physique et sportive des écoles primaires conventionnelles. Il n’y a généralement qu’un seul type de cours de sport pour tous les élèves, et peu d’équipement sportif inclusif. Par conséquent, les élèves atteints de déficience visuelle ne peuvent pas participer aux cours de sport au même titre que leurs camarades n’ayant pas de déficience visuelle. Le projet vise donc à combler cette lacune présente à l’échelle mondiale en fournissant une solution durable. Il soutient le droit des enfants à l’éducation et au jeu, et correspond aux Objectifs de développement durable 4 (éducation de qualité) et 10 (réduction des inégalités).

 

Contenu du projet

Le fondateur de Youthorama a inventé un ballon léger et innovant qui fait du bruit. Ce mini-ballon unique destiné à tous les enfants n’est pas disponible à la vente, il ne peut être que donné. En Grèce, un programme éducatif utilisant ce mini-ballon a été approuvé par le ministère de l’Éducation pour toutes les écoles, conventionnelles et spécialisées, et tous les niveaux. Le projet a pour but d’établir à travers le monde un réseau d’écoles qui feront la promotion des sports inclusifs par le biais de ce nouveau kit de formation.

 

     

Sierra Leone                                                         Inde

Objectifs

  • Produire et donner jusqu’à 2000 mini-ballons de football sonores pour les enfants
  • Créer une société plus inclusive grâce à l’utilisation de ces ballons comme outil d’enseignement informel
  • Sensibiliser les écoles maternelles et primaires conventionnelles, les ONG et les institutions publiques au sport inclusif
  • Créer un manuel comportant jusqu’à 40 bonnes pratiques
  • Lancer une initiative pilote Adopt a Ball (Adopte un ballon) destinée aux écoles afin de sensibiliser le public au sport pour tous
  • Mettre en place un réseau de football inclusif dans le monde entier (couvrant actuellement 172 pays)

Activitiés du projet

  • Don des mini-ballons sonores innovants – les seuls disponibles à l’échelle mondiale et non commercialisés – aux enfants en ayant besoin et à leurs écoles sur les cinq continents
  • Conception d’un kit d’éducation inclusive
  • Jusqu’à 200 ateliers de sport offerts dans les écoles maternelles et primaires conventionnelles et spécialisées afin de promouvoir le développement personnel, l’empathie et l’inclusion
  • Évaluation du succès du projet en fonction de la réalisation de ses objectifs
  • Lancement de la campagne Adopt a Ball (Adopte un ballon) et promotion d’événements ouverts de football à quatre

 

Resultats attendus

  • 100 écoles de quartiers défavorisés mettront en œuvre le programme éducatif
  • 25 000 élèves atteints de déficience visuelle ou non, dans des classes mixtes
  • 500 écoles inscrites au réseau Adopt a Ball (Adopte un ballon)
  • 2500 questionnaires
  • 500 professeurs de sport et bénévoles utilisant la plateforme de formation en ligne
  • 3000 participants aux événements ouverts de football à quatre
  • Don de 2000 mini-ballons sonores
  • 1 documentaire télévisé transmettant un message social

Notre vision : que le son du ballon résonne dans tous les foyers et écoles d’enfants atteints de déficience visuelle à travers le monde !

Partenaire

Sport en faveur de l’inclusion : le football contre le racisme

Situation géographique et informations générales

En cours
Emplacement Algérie, Maroc et Tunisie
Date de début 06.11.2020
Date de fin 06.11.2022
Coût du projet EUR 199 662
Investissement de la Fondation EUR more than 50% financed by the Foundation for Children
Identifiant du projet 2019519
Partenaires International Organization for Migration (IOM)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

En 2020, on estimait le nombre de migrants en Tunisie à 60 145 personnes, qui ont décidé de migrer pour des raisons très diverses. Certains d’entre eux sont victimes de discrimination raciale de la part des populations locales. Nourrie par les préjugés et les stéréotypes sur le statut et les origines des migrants, cette discrimination s’accentue et exacerbe des formes d’exclusion sociale qui peuvent avoir de graves conséquences pour ces derniers, comme la ghettoïsation, les violences physiques et les violations des droits de l’homme. L’exclusion sociale des migrants a cependant aussi des effets négatifs sur les sociétés d’accueil, puisqu’elle provoque une dégradation de la cohésion sociale, une hausse de la violence, une instabilité sociale et politique et une sous-utilisation de la main-d’œuvre migrante.

Contenu du projet

À travers ce projet, l’OIM cherche à résoudre ou à atténuer diverses causes délétères résultant du manque de cohésion sociale entre les communautés de migrants et la communauté hôte. Ces causes sont facilement identifiables : tensions entre les communautés, manque d’accès aux sports amateurs ou professionnels pour les migrants, absence de sport pour les femmes migrantes, manque d’activités sportives pour les enfants des quartiers vulnérables, pratiques discriminatoires dans le football amateur et professionnel.

Plutôt que de se limiter à des événements sporadiques destinés à sensibiliser l’esprit collectif, le projet entend souligner la nécessité de programmes sportifs impliquant les deux groupes bénéficiaires, en vue d’instaurer un esprit d’intégration (familiarité) allant au-delà de la simple tolérance (acceptation imposée).

Objectifs

L’OIM mènera des activités sportives visant à unir différents acteurs sociaux, publics et privés, dans le but de lutter contre la discrimination et la marginalisation de la population migrante en Tunisie et, en fin de compte, de l’intégrer à la société tunisienne.

Ce projet repose sur quatre piliers : (1) la création ou la rénovation de terrains de football ou d’espaces sportifs, (2) l’achat de matériel sportif pour les communautés vulnérables, (3) la formation des entraîneurs dans le domaine de l’inclusion et de la lutte contre la discrimination, et (4) la promotion de l’inclusion des migrants dans les ligues et tournois actuels et futurs.

 

Activitiés du projet

Les activités à réaliser sur la période d’août 2021 à novembre 2022 sont les suivantes :

  • Formation de moniteurs appelés à enseigner le football en tant que jeu
  • Séminaire de formation sur l’inclusion sociale et la lutte contre le racisme destiné aux entraîneurs, aux arbitres et aux journalistes sportifs
  • Tournoi de football féminin
  • Tournoi de football masculin
  • Journées sportives pour enfants
  • Journées sportives pour femmes
  • Fourniture d’équipements sportifs visant à soutenir les équipes de football amateur

Resultats attendus

Ce projet devrait permettre d’atteindre les résultats suivants :

  • Mise à la disposition des personnes migrantes et de la population locale de quatre espaces sportifs équipés pour la pratique du sport
  • Préparation de 60 moniteurs appelés à enseigner le football en tant que jeu à plus de 400 enfants tunisiens et migrants
  • Activités d’initiation sportive pour plus de 100 femmes tunisiennes et migrantes
  • Soutien à quatre championnats ou tournois amateurs regroupant plus de 400 participants tunisiens et migrants
  • Formation de plus de 80 entraîneurs, arbitres et journalistes sportifs à la lutte contre le racisme.
  • Organisation de deux tournois de football amateur, masculin et féminin, regroupant des Tunisiens et des migrants, afin de promouvoir la cohésion sociale.

Partenaire

Play Proud (Joue avec fierté)

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Europe, Asie, Afrique
Date de début 01.03.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 100 463
Investissement de la Fondation EUR 100 463
Identifiant du projet 2019524
Partenaires streetfootballworld
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres

Contexte

Involontaires ou intentionnels, les comportements discriminatoires contre la communauté LGBTQ+ sont monnaie courante dans le milieu sportif. Par conséquent, le pouvoir inégalé du sport de faire participer les jeunes et de créer un sentiment de compréhension mutuelle ne s’exerce pas sur les enfants et les adolescents qui s’identifient comme faisant partie de cette communauté, alors que ce sont eux qui en auraient le plus besoin.

Une étude révèle que 63 % des personnes LGBTQ+ sondées ont déjà été victimes d’homophobie dans le milieu sportif ; et 57 % d’entre elles ont déclaré qu’elles seraient plus enclines à prendre part à des activités sportives si ces dernières étaient plus adaptées à leur communauté. Les jeunes LGBTQ+ ont deux fois plus de risques d’être harcelés ou agressés physiquement. La menace continue qui pèse sur leur sécurité mentale et physique implique que la majorité d’entre eux n’affichent pas ouvertement leur identité de genre ni leur identité sexuelle. En outre, de nombreux entraîneurs peinent à relever le défi consistant à intégrer ces enfants et ces adolescents et à prendre en compte leurs besoins, principalement en raison d’un manque de compétences, de formation et de connaissances.

Contenu du projet

Play Proud est un réseau d'échange axé sur l’entraîneur dont l’objectif est de rendre le sport de base plus inclusif envers la communauté LGBTQ+ (lesbienne, gay, bisexuelle, trans, queer, intersexe et assimilée), en particulier envers les enfants et les adolescents qui ont été exclus de tels programmes par le passé. Les bénéficiaires directs des activités de ce programme sont les entraîneurs qui travaillent auprès d’organisations communautaires dans le monde entier. Ces entraîneurs s’engagent auprès d'enfants et d’adolescents défavorisés en leur offrant un environnement sécurisé sur le terrain de football, afin que ceux-ci puissent former des amitiés et développer des compétences de vie ainsi qu’un sentiment d’acceptation.

Play Proud cible aussi bien les organisations que les programmes en recommandant des politiques explicites et des activités sportives favorisant des procédures plus inclusives, en identifiant et en formant des entraîneurs qui mettront en avant une approche ne faisant pas de différences entre les genres, ce qui bénéficiera à des milliers de jeunes.

Cette année, le programme est composé d'organisations d'Afrique subsaharienne, d'Europe et d'Inde. Deux représentants de chaque organisation participeront à des échanges virtuels, de 5 jours en Afrique du Sud et de 5 jours en Inde, ainsi qu'un mentorat et un soutien continus.

 

Objectifs

Play Proud peut sauver des vies. En 2020 et après, le réseau poursuivra son objectif, à savoir former davantage d’entraîneurs en utilisant une méthode basée sur des faits. Cela permettra de promouvoir Play Proud à travers le monde de façon stratégique. Play Proud aspire à la création d’un réseau mondial constitué des sports de base et des associations LGBTQ+ qui applique sa méthode afin de compter chaque année plus d’entraîneurs et de jeunes.

Nous sommes convaincus que Play Proud peut devenir le principal programme d’inclusion de la communauté LGBTQ+ dans le sport. Davantage d’entraîneurs et d’organisations seront formés pour mettre en œuvre et partager Play Proud, l’objectif étant de poursuivre la création d’un mouvement au sein des communautés locales du monde entier et de veiller à ce que les jeunes LGBTQ+ se sentent en sécurité, représentés et inclus, aussi bien sur le terrain qu'en dehors.

Activitiés du projet

  • Les entraîneurs de football suivent au minimum 100 heures de formation sous la direction d'experts du domaine, participent à des ateliers de renforcement des compétences et à un mentorat virtuel, et observent des programmes sportifs menés par des associations locales.
  • Les entraîneurs de football élaborent des plans d'action sur la question de l’inclusion de la communauté LGBTQ+ dans leurs propres organisations et communautés.
  • Les entraîneurs de football mènent des programmes inclusifs LGBTQ+ à l’intention des enfants et des adolescents, et contribuent avec leurs organisations à l’amélioration des politiques de sauvegarde internes et externes.
  • Les organisations de sport de base renforcent l’inclusion des jeunes LGBTQ+ et améliorent leurs politiques de sauvegarde internes et externes.

 

Resultats attendus

  • Trois organisations de sport de base en Europe et en Asie rejoignent le programme Play Proud.
  • Les entraîneurs des organisations participantes suivent au minimum 100 heures de formation sous la direction d'experts du domaine et participent à des ateliers de renforcement des compétences et à un mentorat virtuel.
  • Le projet a des effets positifs sur la vie de 250 enfants et adolescents défavorisés dans des communautés marginalisées d’Europe et d’Asie.

Partenaires

Apporter le changement dans le camp de réfugiés de Palabek

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ouganda
Date de début 01.02.2020
Date de fin 01.04.2021
Coût du projet EUR 34 168
Investissement de la Fondation EUR 34 168
Identifiant du projet 20199933
Partenaires Street Child
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Palabek est l’un des camps de réfugiés les plus récents en Ouganda. Il accueille plus de 50 000 réfugiés venus principalement du Soudan du Sud. Selon le Rapport sur le développement humain 2019 du Programme des Nations Unies pour le développement, 85 % des arrivants sont des femmes et des enfants. En raison du conflit, de nombreux enfants dans le camp ont été traumatisés par la violence et utilisés comme enfants soldats, et ont perdu des êtres chers. Les femmes et les enfants en particulier doivent faire face à la violence et à la discrimination fondées sur le genre. En 2018, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a rapporté 4822 incidents de violence sexuelle et sexiste. La menstruation constitue un tabou culturel qui fait que les filles sèchent les cours, voire abandonnent l’école. En limitant leurs opportunités éducatives et financières, cette discrimination augmente le risque de mariage, d’abus et de grossesse à l'adolescence.

La situation s’est encore aggravée avec la crise de la COVID-19. La fermeture des écoles pendant plus de 9 mois et les 3 mois de confinement ont eu un effet dévastateur pour les familles les plus vulnérables.

 

Contenu du projet

Alors qu’un rapatriement n’est pas envisageable dans un proche avenir et comme les camps de réfugiés accueillent de plus en plus de personnes chaque jour, il est nécessaire de renforcer la cohésion sociale et de tisser des liens plus étroits entre les différentes communautés. Street Child et  African Women and Youth Action for Development (AWYAD)utilisent le sport et des ateliers éducatifs pour promouvoir le bien-être, l'engagement communautaire, la protection de l’enfance et la cohésion sociale, et pour lutter contre les stéréotypes fondés sur le genre. Les deux associations offrent aux enfants l’opportunité d’échapper aux expériences traumatisantes et leur fournissent des espaces sécurisés où s’épanouir. Dans ce projet, le sport ne sera pas limité au cadre scolaire, mais sera aussi proposé sous la forme d’activités extrascolaires, afin de créer un cadre éducatif plus large.

 

Objectifs

  • Inspirer par le sport aussi bien les enfants réfugiés que les enfants de la communauté d’accueil
  • Remédier aux inégalités en matière de participation active des filles au sport
  • Mettre à disposition des espaces sûrs à l’intention des enfants marginalisés
  • Permettre aux écoles de participer davantage à des compétitions inter-/intraclasses locales et régionales
  • Proposer des activités sportives inclusives aux filles et aux garçons, en situation de handicap ou non
  • Former des entraîneurs locaux pour garantir la poursuite du projet à long terme
  • Introduire et développer quatre disciplines sportives dans le camp : le football, le netball, le volleyball et l’athlétisme
  • Construire des infrastructures sportives

Activitiés du projet

  • Former des entraîneurs au sein de la communauté afin qu’ils puissent identifier les risques psychosociaux courus par les enfants et comprendre les moyens d’intervention dans le camp
  • Former des entraîneurs au sein de la communauté sur l’importance de l’inclusion, en particulier pour les filles et les enfants en situation de handicap
  • Former des entraîneurs au sein de la communauté pour qu’ils promeuvent le fair-play, la collaboration, le partage et le respect dans le sport
  • Nouer le dialogue avec les communautés dans dix écoles au sujet de la santé, de l’éducation et de l'inclusion, parallèlement aux activités sportives
  • Equiper 10 écoles avec du matériel sportif pour permettre aux enfants inscrits de pratiquer le football et de volleyball.
  • Organiser des entrainements hebdomadaires dans 10 écoles du camp de réfugiés de Palabek afin de promouvoir le bien-être psychosocial de 8 000 enfants réfugiés et de la communauté d'accueil.

Resultats attendus

  • Cibler 11 000 bénéficiaires, dont 8000 enfants âgés de 6 à 13 ans (60 % de filles et 40 % de garçons), et 3000 membres de la communauté ;
  • 10 % des bénéficiaires sont des enfants en situation de handicap ;
  • comme les habitants de Palabek doivent faire face à des degrés extrêmes de pauvreté et ont autant besoin d'aide que les réfugiés, 30 % des enfants proviennent de la communauté d’accueil.

 

Résultats intermédiaires

  • 10 écoles ont été équipées de matériel sportif
  • 1050 enfants sont inscrits aux activités sportives
  • 6 coachs communautaires ont été recrutés et formés

Partenaire

Futurs leaders du RDC

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Kalebuka, République démocratique du Congo
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 76 740
Investissement de la Fondation EUR 18 000
Identifiant du projet 2019997
Partenaires Fondation Georges Malaika
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Malgré le fait que la République démocratique du Congo (RDC) soit l’un des pays les plus riches du monde du fait de ses ressources naturelles, une grande majorité de sa population vit dans l’extrême pauvreté. Cette situation concerne notamment la région de Kalebuka (Lubumbashi), dans la partie sud-est de la RDC, dans laquelle de nombreux services font défaut. Le quartier de Munama, dans lequel se trouve le Centre communautaire Football for Hope de Kalebuka, présente l’un taux d’alphabétisation les plus bas du pays (source : Fondation Georges Malaïka). De plus, les décennies de conflits en RDC ont entraîné le déplacement de nombreux Congolais dans cette région, où des familles manquent souvent d’argent pour satisfaire leurs besoins de base, comme l’éducation et la santé. Cette situation a également conduit à des problèmes de santé, comme la malaria, les problèmes liés à la santé reproductive, le VIH/SIDA et d’autres maladies sexuellement transmissibles (MST). Les membres de la communauté manquent d’éducation et d’occasions pour s’épanouir, ce qui ne leur permet pas d’apporter des changements significatifs dans leur communauté.

Contenu du projet

La Fondation Georges Malaïka croit à l’énorme potentiel de la population congolaise pour apporter des changements à leurs conditions de vie. Elle soutient les jeunes de Kalebuka à devenir les futurs leaders qui amèneront des changements positifs dans leur communauté. Pour remplir cette mission, la fondation offre l’accès à de nombreux sports, dont le football, le basketball, le tennis et le volleyball. Grâce au centre communautaire, les jeunes de Kalebuka ont accès à des programmes sportifs qui n’étaient pas à leur disposition auparavant. Le centre permet aux filles et aux garçons de jouer au football et d’assister à des matches et à des tournois. Ils bénéficient d’entraînements de football mixtes avec des pairs, sous la direction d’un entraîneur, ce qui leur offre un terrain commun pour établir des rapports et des liens de confiance avec les autres. La fondation a aussi développé des jeux et des activités sportives qui abordent des sujets en rapport avec les enfants, comme la résolution de conflit, la santé et le bien-être, et l’égalité des sexes.

Objectifs

  • Aider les jeunes vivant à Kalebuka à accéder à des possibilités éducatives et à devenir financièrement autonomes afin qu’ils puissent apporter un changement positif dans leur communauté
  • Utiliser les activités sportives pour contribuer à changer les convictions et les pratiques intériorisées des membres de la communauté, comme l’inégalité des sexes et les conflits ethniques
  • Améliorer les questions sanitaires en donnant aux jeunes les moyens de rester actifs et en bonne santé

Activitiés du projet

Les activités de la Fondation Georges Malaïka se concentrent sur trois domaines principaux :

  • Leadership et compétences de vie :

La fondation forme les participants à devenir des entraîneurs et les aide à développer des capacités de leadership grâce au sport. Elle attache de l’importance à faire participer des garçons et des filles aux activités afin de promouvoir l’égalité des sexes.

 

  • Santé :

La fondation a développé un programme divertissant qui donne aux participants l’occasion d’avoir des discussions ouvertes et franches sur des sujets de santé actuels, comme le VIH/SIDA, la malaria et le bien-être général. Les entraîneurs sont formés pour animer des ateliers sur ces sujets, et les activités de football sont utilisées pour véhiculer les messages sociaux.

  • Amélioration du parcours de vie :

De nombreux bénéficiaires de la fondation viennent de familles touchées par la maltraitance des enfants et la violence domestique. En fournissant des informations et des outils permettant aux jeunes d’exprimer ce qu’ils ressentent et de résoudre calmement un conflit, la fondation entend mettre en route des changements qui vont influencer leur avenir de manière positive, et conduire à une diminution des conflits et des cas de violence dans toute la communauté.

Resultats attendus

RÉSULTAT/OBJECTIF

BASE : CIBLE :

Augmenter les capacités de leadership des jeunes par des programmes d’entraînement, en vue d’accroître le nombre de pairs leaders et entraîneurs

10 15

Créer un espace sûr pour discuter des questions de santé et augmenter le nombre de jeunes prenant part à des séances de sport basées sur la santé

64 80

Améliorer le parcours de vie en changeant de manière positive la mentalité des jeunes en ce qui concerne la résolution de conflits, la consommation de drogues et d’alcool, la violence domestique, etc. et augmenter le nombre de jeunes qui participent à des sessions de formation sur les expériences de vie

90 115

Partenaire

Campus Busajo : l’égalité des chances par le sport

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ethiopie
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 99 221
Investissement de la Fondation EUR 65 000
Identifiant du projet 2019659
Partenaires Busajo Onlus
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Le Campus Busajo est un projet socio-éducatif destiné aux enfants des rues vivant à Sodo, en Éthiopie, et dans les régions rurales avoisinantes. Il a pour but de favoriser la réinsertion, la prévention et le retour dans la famille, aidant ainsi les bénéficiaires à retrouver leur dignité et leur confiance en l’avenir. Selon les estimations, Sodo compte environ 3000 enfants des rues.

Au sein du Campus Busajo, le sport occupe une place centrale non seulement en tant qu’activité éducative favorable à l’épanouissement physique et émotionnel, mais aussi comme activité sociale transmettant les règles du vivre ensemble et de la communauté.

Contenu du projet

Le soutien de la Fondation permettra au Campus Busajo de construire une salle de sport avec vestiaires et sanitaires, de mettre ses terrains et équipements sportifs à disposition des enfants et adolescents des programmes non-résidentiels et des communautés voisines, ainsi que de promouvoir l’égalité des chances à travers le langage universel du sport.

Grâce à cette salle de sport, le campus pourra offrir une plus grande variété d’activités sportives favorisant le développement des capacités motrices et sociales, et ce désormais aussi pendant les longues périodes de fortes pluies typiques du climat éthiopien. En outre, les vestiaires et les sanitaires permettront aux animateurs du projet d’enseigner et de promouvoir des règles et bonnes pratiques d’hygiène quotidienne auprès des résidents du Campus Busajo et d’autres utilisateurs.

Le projet du Campus Busajo a pour but d’encourager la socialisation et l’intégration des enfants des rues qui y résident, avec l’aide d’invités qui se sont intégrés avec succès dans la société (par ex. des étudiants à l’université et des enfants n’ayant pas de problème social particulier), offrant ainsi des perspectives positives à ceux qui demeurent socialement vulnérables.

Ce projet propose également des activités éducatives aux enfants victimes de marginalisation sociale vivant en dehors du campus, afin d’offrir un parcours éducatif à autant d’enfants que possible et de solliciter la participation de la communauté environnante.

Ainsi, le sport devient un vecteur social déterminant qui crée des liens émotionnels forts et des relations humaines favorisant le respect et la tolérance.

L’intégration des filles victimes de marginalisation sociale et culturelle fait en outre l’objet d’une attention particulière car elles ont besoin d’un accompagnement spécial sur les plans psychologique, social et physique, et doivent apprendre à prendre soin d’elles-mêmes.

 

Objectifs

  • Améliorer les conditions socio-éducatives pour les enfants des rues de Sodo, leur permettre de sortir de l’exclusion sociale pour de bon et leur offrir de meilleures perspectives, un plus grand sentiment de dignité et une plus grande confiance en l’avenir
  • Enseigner les bases de l’hygiène et améliorer les conditions et les pratiques chez les résidents et les visiteurs du campus
  • Aider les enfants et adolescents à développer leurs capacités motrices en permettant la pratique d’activités sportives même pendant la saison des pluies
  • Développer les compétences interpersonnelles des filles et des garçons sur le Campus Busajo
  • Promouvoir l’égalité des chances pour les filles et les garçons, enseigner les principes de tolérance et de respect, et améliorer la capacité de socialisation des enfants
  • Encourager le contact entre les enfants et adolescents du campus et ceux de la communauté environnante

Activitiés du projet

  • Construction d’une salle de sport avec vestiaires et sanitaires
  • Activités d’éducation physique pour les résidents du Campus Busajo, prévoyant l’utilisation des terrains de sport existants (volley, football, basket)
  • Autres activités éducatives informelles (récréation et jeux, activités agricoles) pour les résidents du Campus Busajo
  • Extension du projet aux non-résidents et ajout de nouvelles disciplines sportives en salle pour les résidents et non-résidents (gymnastique, arts martiaux)
  • Sensibilisation et promotion de l’égalité des chances par le sport.

 

Resultats attendus

  • La construction d’une salle de sport permettra de continuer les activités tout au long de l’année, même pendant la saison des pluies, et de diversifier l’offre sportive, dans l’optique de favoriser le développement des capacités motrices des enfants et de lutter plus efficacement contre les maladies telles que le rachitisme
  • Promotion d’une bonne hygiène personnelle grâce à la construction de vestiaires et de sanitaires
  • Mise en œuvre d’un parcours éducatif faisant appel au sport pour promouvoir l’égalité des chances ainsi que le contact entre les enfants des rues vivant sur le campus et la communauté environnante
  • Bénéficiaires : 100 enfants des rues (résidents du Campus Busajo) et 100 enfants non-résidents (utilisateurs extérieurs)

Partenaire

Éducation, santé et nutrition sur l’île de Remba

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Kenya
Date de début 01.03.2020
Date de fin 01.07.2021
Coût du projet EUR 9 220
Investissement de la Fondation EUR 4 300
Identifiant du projet 2019190
Partenaires Power for the People (PFP)
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

L’île de Remba est située dans le comté de la baie de Homa, au bord du lac Victoria, à la frontière nord-sud séparant le Kenya de l’Ouganda. Petite mais densément peuplée, elle abrite quelque 20 000 habitants et son économie repose entièrement sur la pêche. Elle accueille en outre des personnes de tout le continent africain, majoritairement des Subas, des Luos et des Somaliens du Kenya, mais aussi des pêcheurs et des négociants du Sud-Soudan, de la République démocratique du Congo, de la Tanzanie et de l’Ouganda, entre autres. La criminalité est inéluctablement élevée (viols, vols, prostitution et trafic de drogue).

Les conditions d’hygiène et de santé sont très mauvaises. D’immenses tas d’ordures favorisent la propagation de maladies et la pollution des eaux côtières, alors que ces dernières sont utilisées pour la baignade, la cuisine et la toilette. Il n'y a que quatre latrines publiques sur l’île, dont deux se trouvent dans l’école primaire locale et sont maintenues verrouillées par leurs propriétaires. Les latrines sont des trous peu profonds qui se répandent dans un lac situé à proximité. La puanteur qui s’en dégage est telle que de nombreux habitants préfèrent faire leurs besoins dans la nature. Pendant les périodes pluvieuses, les précipitations transportent les excrétions dans le lac environnant.

La prostitution et les rapports sexuels en échange de poisson sont monnaie courante chez les femmes, et inévitablement les maladies sexuellement transmissibles foisonnent sur l’île. La majorité des enfants souffrent de malnutrition. À l’école, il n’y a ni lumières, ni barrières. Le soir, c'est le noir complet. DREAM EP GLOBAL ENERGY Kenya, l’un des partenaires de la Fondation sur ce projet, a découvert que les enfants étaient fréquemment victimes d’abus sexuels et de viols, et est parvenu à mettre fin à ces actes et à faire arrêter leurs auteurs.

Par la suite, DREAM a proposé à la Fondation de s’associer à lui dans le cadre de ce projet. Aussi bien les filles que les garçons sont passionnés par le football, mais ils n’ont pas de tenue ni d’endroit pour y jouer, car le sol est caillouteux et recouvert de déchets. Les autorités et les habitants de l’île ont expliqué à la Fondation que le terrain de football ne profiterait pas uniquement aux enfants, mais aussi aux adolescents, qui, après une longue journée de pêche, pourraient se détendre en jouant au football plutôt qu’en buvant et en se battant.

Contenu du projet

Le programme créera des infrastructures de base permettant de soutenir les femmes et les enfants de l’île sur le plan économique, nutritionnel et éducatif. L’objectif est de réduire la prostitution, le nombre de viols et la propagation des maladies sexuellement transmissibles, tout en augmentant les taux de fréquentation des bancs d’école et d’alphabétisation des femmes et en développant les compétences commerciales de ces dernières.

Les autorités locales et du comté ont déjà mis des terres à disposition pour l’élevage de volailles, des jardins potagers et un terrain de football.

Objectifs

  • Promouvoir des moyens d’existence durables pour les femmes participantes
  • Augmenter le taux d’alphabétisation des femmes participantes et renforcer leurs compétences commerciales et de vie
  • Offrir la sécurité alimentaire et une meilleure nutrition aux femmes et à leurs familles
  • Renforcer la fréquentation des bancs d’école et augmenter le nombre d’enfants diplômés

Activitiés du projet

Pour atteindre les objectifs, les activités suivantes sont prévues:

  • mettre en place un programme d’élevage de volailles et créer des jardins potagers pour un nombre limité de femmes, en leur offrant un travail, de la nourriture, une éducation, des formations et un mentorat, ce qui générera en outre des revenus qui leur permettront de développer leur communauté ;
  • construire un terrain de football et constituer une équipe arborant des tenues (les joueurs seront sélectionnés en fonction de leurs résultats scolaires et de leur taux de fréquentation des bancs d’école) ;
  • installer l’électricité dans l’école en échange d’un programme d’alphabétisation et de formation commerciale à l’intention des femmes ;
  • équiper en éclairage des points stratégiques de l’île afin de réduire le taux de criminalité, et en particulier les viols.

Le projet fera l’objet d’un suivi pendant trois ans avant que les fonds ne soient transférés au Groupement des femmes de l’île de Remba.

 

Resultats attendus

  • Construction d’une ferme avicole et d’un poulailler.
  • Construction d’un terrain de football et constitution d’équipes.
  • Installation de l’électricité et des dispositifs de sécurité (barrières) à l’école.
  • Augmentation de la sécurité alimentaire pour les femmes les femmes et leurs familles consomment au moins un repas nourrissant par jour.
  • Augmentation du taux de fréquentation des bancs d’école et amélioration des résultats scolaires des enfants.

Partenaire

Centre éducatif UVS international

Situation Géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Sénégal
Date de début 19.04.2018
Date de fin 01.02.2019
Coût du projet EUR 340 063
Investissement de la Fondation EUR 200 000
Identifiant du projet AFR-0108
Partenaires Unis Vers le Sport (UVS)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

« Talibé » est le nom donné aux enfants vivant dans les rues du Sénégal. Souvent orphelins, originaires de familles pauvres ou encore diabolisés en raison d’un handicap, les raisons de leur errance sont multiples. Livrés à eux même, leur objectif principal se limite souvent à la quête de nourriture et d’un toit sous lequel se coucher. Face à cette situation désastreuse, ces enfants de Saint-Louis trouvent refuge dans la violence ou dans la drogue (par exemple, en sniffant la colle dans un sac en plastique).

Les enfants vivant au sein de leur famille ne sont pas pour autant épargnés par la misère. En effet, faute de moyens financiers, un enfant sur deux n’est pas scolarisé, et participe très tôt aux tâches ménagères ou aux travaux des champs.

Contenu du projet

En 2008, Unis Vers le Sport, en collaboration avec l’UNESCO, a ouvert sa première école au Mali. Cet établissement scolaire a permis à plus de 160 enfants issus de familles défavorisées de bénéficier d’une remise à niveau scolaire, d’activités sportives, d’un suivi médical et d’une formation professionnelle. Unis Vers le Sport a pour ambition d’ouvrir un établissement similaire à Saint-Louis, ville dans laquelle l’association française est active à travers différents projets éducatifs et sportifs depuis 2002.

Le centre éducatif UVS international disposera de :

  • dortoirs pour l’hébergement des pensionnaires ;
  • d’un réfectoire et d’une cuisine pour les repas des bénéficiaires ;
  • de trois salles de cours ;
  • d’un bâtiment administratif ;
  • d’une étable pour l’élevage et d’une parcelle de terrain clôturée ;
  • d’un bloc sanitaire ;
  • d’un terrain multisports couvert (basketball, volley, handball) ;
  • d’un terrain de football.

Les activités sportives proposés par le centre UVS international permettront en outre de soutenir des campagnes de prévention concernant des problématiques de santé locales (paludisme, typhus, etc.) et de sensibiliser la population à différents thèmes tels que le droit des enfants.

Objectifs

L’objectif du centre est double. En collaboration avec les services sociaux de Saint-Louis, il s’agira d’accueillir et de prendre intégralement en charge des enfants des rues de Saint-Louis en leur offrant :

  • le gîte et le couvert ;
  • un programme scolaire complet ;
  • un suivi médical ;
  • une formation professionnelle dès l’âge de 16 ans ;
  • des activités sportives quotidiennes ;
  • des microcrédits à la fin de leur séjour dans l’établissement pour le lancement de leur propre activité économique ;
  • un accès facilité à une pratique sportive régulière et adaptée aux élèves des villages avoisinants ne disposant pas d’infrastructure et de matériel sportif.
  • le centre sera totalement auto-financé par les activités agricoles (élevage et maraichage).

Resultats attendus

  • Dans un premier temps, accueillir et prendre en charge 100 enfants des rues de Saint-Louis
  • Le projet s'auto-finance

Offrir des activités sportives à 5000 élèves des écoles se trouvant dans un rayon de 20 kms autour du centre UVS. Grâce à un service de ramassage scolaire par bus, les élèves concernés auront la possibilité de bénéficier d’activités sportives diversifiées et adaptées conduites par des éducateurs sportifs confirmés.

Partenaire

African Black’n Blue : développer la résilience des enfants grâce à l’éducation et au football

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Angola, Cameroun, République démocratique du Congo, Ouganda
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 377 736
Investissement de la Fondation EUR 153 460
Identifiant du projet 2019880
Partenaires Inter Futura srl
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Le projet African Black’n Blue sera mené principalement dans quatre pays d’Afrique subsaharienne et verra la participation de l’Italie par l’intermédiaire de son partenaire de coordination Inter Futura.

Angola

La population du pays croît rapidement et devrait encore doubler d’ici à 2060, dépassant les 47 millions.

La situation sociale urbaine est difficile : le développement structurel n’a pas suivi la croissance de la population, et la pauvreté a contribué à la hausse de la délinquance juvénile. En outre, l’Angola a accueilli plus de 12 000 réfugiés et près de 3000 requérants d’asile fin 2007, dont la grande majorité provenait de la République démocratique du Congo.

La situation sanitaire en Angola est critique. En 2005, l’espérance de vie était d’à peine 43 ans et la mortalité infantile était considérée comme la plus haute du monde, avec 187,49 décès pour 1000 enfants nés vivants.

Dans ce contexte, les activités sportives jouent un rôle essentiel en matière de prévention et de développement auprès des groupes d’enfants à risque.

République démocratique du Congo

La République démocratique du Congo (RDC) continue de souffrir d’une situation particulièrement instable. L’ouest du pays est secoué par des manifestations violentes, tandis que les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu sont le théâtre de combats permanents entre une milice non gouvernementale composée d’anciens soldats et des groupes tribaux.

Néanmoins, les principales causes de décès sont l’effondrement de la structure sanitaire et la malnutrition. La population a été multipliée par cinq au cours de la dernière moitié du XXe siècle, passant de 16,5 millions dans les années 1960 à 80 millions aujourd’hui (Bureau du recensement des États-Unis). Les prévisions relatives à la croissance de la population sur dix ans indiquent que cette dernière devrait atteindre les 100 millions en 2025. Le taux de mortalité infantile est de 54 décès pour 1000 enfants nés vivants.

Cameroun

Le Cameroun compte 25 millions d’habitants, dont 60 % de population urbaine. Le pays est divisé en huit groupes ethniques principaux (peuples des hauts plateaux, peuples bantous du sud, Kirdis, Peuls, peuples bantous du nord-ouest, peuples de l'est, autres peuples africains et peuples non africains), sachant qu’il y a 250 sous-groupes et une division linguistique entre la majorité francophone (80 %) et la minorité anglophone (20 %). Le risque d’éclatement d’une guerre civile dans le pays est très élevé. De plus, on compte actuellement 300 000 réfugiés en provenance de la République centrafricaine et du Nigeria. La qualité du système de santé est insuffisante, l’espérance de vie est basse, et de 50 à 55 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

Ces difficultés sociales ont poussé Inter Futura, en collaboration avec un partenaire local, à mettre en place un projet qui promeuve l’intégration ethnique par le football comme outil d’éducation pour la paix dans un pays où le football est considéré comme une religion par de nombreuses personnes.

Ouganda

L’Ouganda continue de souffrir des conséquences de la guerre civile. De nombreux crimes contre l’humanité ont été commis, y compris l’esclavage d’enfants. Les conflits dans le nord de l’Ouganda ont tué des milliers de personnes et entraîné le déplacement de millions d’habitants. Le secteur public ougandais est considéré comme l’un des plus corrompus au monde, et le taux d’alphabétisation n’atteint que 68 %.

L’Ouganda est l’un des pays les plus pauvres de la planète. En 2012, 37,8 % de sa population vivait avec moins de USD 1.25 par jour. En dépit de grandes avancées dans la réduction du taux de pauvreté dans le pays, ce fléau reste profondément ancré dans les zones rurales, où vit 84 % de la population. Dans ces zones, la population dépend de l’agriculture, principale source de revenus ; 90 % des femmes travaillant dans ce secteur. Outre leur travail dans l’agriculture, les femmes des campagnes sont aussi responsables de s’occuper de leur famille : elles préparent la nourriture et les vêtements, vont chercher de l’eau et du bois pour le feu, et prennent en charge les aînés, les malades et les orphelins. Elles travaillent en moyenne quinze heures par jour, contre huit à dix pour les hommes.

L’inégalité des sexes est le principal obstacle à la réduction de la pauvreté chez les femmes. Étant soumises aux hommes, les femmes ont peu de possibilités d’agir de manière indépendante, de participer à la vie communautaire, d’apprendre et d’échapper à la violence conjugale.

Les enfants qui vivent dans ces zones sont souvent défavorisés, selon tous les critères de santé de l’ONU :

  • santé physique,
  • santé mentale,
  • santé sociale.

S’agissant de leur santé physique, la majorité des enfants sont sous-développés des points de vue physique et nutritionnel. Leur état de santé est majoritairement lié à des carences alimentaires, tant concernant la quantité que la qualité de la nourriture. De plus, l’eau potable manque et est souvent polluée. Les données sont les mêmes pour toutes les catégories d’âge entre 6 et 14 ans et pour les deux sexes.

Les principaux problèmes de santé mentale rencontrés sont le manque d’estime de soi et d’esprit critique en raison des situations familiales difficiles et de la pauvreté, le faible niveau de tolérance en cas de frustration, les comportements hostiles, ainsi que le degré d’anxiété élevé du fait du manque de travailleurs sociaux ou de parents.

En matière de santé sociale, les enfants rencontrent des problèmes relationnels, et les comportements de violence verbale ou physique sont fréquents. Les enfants souffrent d’un faible niveau d’empathie, sans laquelle il est difficile de nouer des relations sociales durables.

Contenu du projet

Inter Futura dirige le projet Inter Campus dans 30 pays du monde entier, aidant des milliers d’enfants et 200 entraîneurs de football locaux chaque année. Le projet Inter Campus est présent dans les quatre pays susmentionnés de deux manières différentes :

  • par la présence constante de ses quatre partenaires, Polidesportivo Salesianos de Dom Bosco (Angola), Centre Sportif Camerounais (Cameroun), Alba Onlus (RDC) et St Joseph’s Primary School (Ouganda) ;
  • par des visites régulières du personnel italien, qui visent le partage d’expériences avec les partenaires locaux et le suivi des progrès.

Inter Campus a développé une méthodologie théorique et pratique visant à aider ses partenaires sociaux locaux à mieux atteindre leurs objectifs spécifiques au moyen d’activités sportives régulières avec les enfants (garçons et filles), âgés de 6 à 13 ans. Inter Campus utilise le football comme outil pour développer non seulement les capacités motrices des enfants, but mais également les aspects social, cognitif et émotionnel de leur comportement. Le sport est un moyen de promouvoir l’éducation, la santé, le développement et la paix.

Le projet African Black’n Blue, dont la devise est de développer la résilience des enfants grâce à l’éducation et au football, a pour objectif de promouvoir l’échange de connaissances entre les différents acteurs, donnant aux groupes de représentants locaux la possibilité de se rencontrer et de partager leurs expériences personnelles. Grâce à de nombreux séminaires sur place, au recours aux connaissances spécifiques de chaque partenaire local et à la méthodologie sociale qu’Inter Campus utilise depuis plusieurs années, une impulsion positive sera donnée au développement des compétences des entraîneurs locaux et de la personnalité des enfants.

En dépit d’une situation générale difficile, des priorités ont été identifiées pour chaque pays :

  • Angola : amélioration de la santé, protection sanitaire et prévention de la délinquance
  • Cameroun : intégration ethnique et amélioration de la situation dans les zones rurales
  • RDC : prévention secondaire ciblant les enfants des rues dans les zones rurales
  • Ouganda : égalité des sexes, éducation et divertissement

Objectifs

Le projet a pour but d’aider les enfants défavorisés à faire face aux problèmes qu’ils rencontrent dans leur vie de tous les jours, qu’il s’agisse de violences, de mauvaises conditions sanitaires ou de carences nutritionnelles affectant leur développement physique. Par un travail sur les terrains de football et en dehors et en s’appuyant sur un bon réseau de partenaires et sur l’engagement ferme de ses partenaires locaux, Inter Campus s’emploie à adoucir ces conditions difficiles et à enclencher un cercle vertueux qui bénéficiera aux générations futures.

Inter Campus s’engage en outre à respecter les dix principes fondamentaux énoncés dans le Pacte mondial des Nations Unies et à promouvoir des solutions durables.

Objectifs du projet :

  • promouvoir le droit des enfants à jouer en organisant des séances d’entraînement régulières ;
  • soutenir l’éducation par des activités sportives et de loisirs ;
  • contribuer à des programmes sociaux et sanitaires ;
  • promouvoir l’égalité entre les sexes en encourageant les filles à participer ;
  • élaborer une nouvelle méthodologie sociale liée au football, plus proche des besoins réels des enfants et de l’expérience du terrain des entraîneurs locaux ;
  • créer un réseau solide entre les quatre pays d’Afrique subsaharienne visant à abaisser les barrières et à exploiter les capacités interculturelles.

Activitiés du projet

  • Seize visites d’une semaine en clinique et de suivi (quatre dans chaque pays)
  • Quatre rencontres transnationales, une dans chaque pays
  • Production d’un condensé méthodologique spécifique basé sur les connaissances des partenaires locaux et sur l’expérience d’Inter Campus en matière de pouvoir social du sport
  • Utilisation de la méthodologie susmentionnée pour promouvoir le droit des enfants à jouer, en ayant toujours à l’esprit l’éducation, le développement et la protection de la santé
  • Accent sur l’égalité des sexes et, en particulier, sur l’intégration des femmes et sur un accès égal aux activités sportives
  • Organisation de séances d’entraînement de football pour chaque enfant, chaque semaine, afin que près de 1500 enfants en bénéficient chaque année

 

Resultats attendus

Les bénéficiaires directs du projet seront les entraîneurs locaux (12) impliqués dans les échanges entre membres du personnel. Ils seront responsables de transmettre les connaissances acquises durant les rencontres transnationales à leurs collègues locaux (60) qui n’auront pas participé à ces séances. Les bénéficiaires indirects seront les garçons et les filles d’Inter Campus Angola, Cameroun, RDC et Ouganda, âgés de 6 à 13 ans.

Le nombre d’enfants qui devraient bénéficier indirectement du projet est de 1500, répartis comme suit :

  • Angola (800)
  • Cameroun (200)
  • Ouganda (250)
  • RDC (250)

Les filles devraient représenter un peu plus de 15 % de ce total (250).

Partenaires

Carton rouge à l’exclusion

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Burkina Faso
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 555 940
Investissement de la Fondation EUR 175 000
Identifiant du projet 2019824
Partenaires Samusocial International
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Depuis sa création en 2003, le Samusocial International a aidé son partenaire, le Samusocial Burkina Faso, à développer une prise en charge adaptée aux enfants des rues à Ouagadougou. Ces enfants fuient souvent des familles violentes et dysfonctionnelles et sont livrés à eux-mêmes à cause du manque de protection des enfants vulnérables de la part des pouvoirs publics. Sans protection de leur famille, les enfants des rues sont privés de leurs droits élémentaires et exposés à la violence. Pour survivre dans ce contexte, ils développent des mécanismes d’autoprotection, mais souffrent également peu à peu de désocialisation, ce qui se traduit par une perception altérée d’eux-mêmes, du temps et de l’espace, et par une perte de confiance dans la société en général. Luttant au quotidien pour trouver des moyens de survivre et souvent victimes de violence et d’abus, ils perdent tout sens d’appartenance à l’humanité en tant que communauté et trouvent refuge dans leur for intérieur. Pour les sortir de la rue, il faut donc recréer des liens sociaux et les aider à faire de nouveau confiance aux autres.

Contenu du projet

Pour lutter contre l’exclusion sociale des enfants des rues à Ouagadougou, le Samusocial Burkina Faso a développé différents services, notamment des équipes mobiles effectuant des rondes dans les rues, un hébergement d’urgence et un centre d’accueil de jour. Il soutient aussi ses associations partenaires afin de mettre en place et de consolider le suivi des soins, notamment en assistant les enfants et les jeunes des rues voulant quitter la rue.

Pour étoffer le soutien aux enfants des rues, le Samusocial International entend aider le Samusocial Burkina Faso à développer des activités sportives servant à la réinsertion de ces enfants brisés. Le sport a toujours fait partie des activités proposées, en particulier dans le centre d’hébergement du Samusocial, mais celles-ci étaient souvent considérées comme une simple occupation, occultant ainsi leur potentiel en termes d’éducation et de resocialisation. Le projet permettra aux bénéficiaires du Samusocial Burkina Faso de :

  • faciliter l’intégration sociale par les activités sportives,
  • développer des compétences de vie telles que le sens des responsabilités, le respect, l’équité, l’esprit d’équipe, la communication et la confiance, par le biais des activités sportives.

Objectifs

Objectifs : contribuer à l’inclusion sociale des enfants des rues au Burkina Faso en utilisant le sport comme un outil adapté à leurs besoins spécifiques.

Objectifs spécifiques : enseigner aux enfants à assumer la responsabilité de leurs actes, à traiter les autres équitablement et à valoriser la communication et le respect mutuel à l’aide des activités sportives.

Activitiés du projet

  • Présenter aux professionnels la méthodologie de projet basée sur le sport dans le cadre de séances de travail et d’entraînement.
  • Effectuer des rondes dans les rues cinq nuits par semaine pour identifier les enfants et les jeunes à risque, leur offrir des soins médicaux, un soutien psychosocial, des activités éducatives et de sensibilisation, et les orienter vers les activités de jour ou le centre d’hébergement.
  • Fournir des services de jour aux enfants et aux jeunes des rues cinq matins par semaine, y compris en participant à des activités de resocialisation par le biais du sport.
  • Offrir un abri et tout le soutien nécessaire ainsi que des activités aux enfants ayant besoin de se reposer en dehors de la rue ou étant prêts à entamer un processus de stabilisation, incluant la création d’une équipe de football.
  • Organiser un tournoi de football pour les enfants du Samusocial et ceux (filles et garçons) pris en charge par des organisations partenaires.
  • Soutenir et suivre les enfants prêts pour une solution durable hors de la rue.

Resultats attendus

  • 500 enfants des rues ayant accès chaque année à des activités sportives servant d’outils de resocialisation et d’éducation,
  • 700 enfants des rues (dont 100 filles) bénéficiant chaque année d’une assistance sociale et médicale,
  • 235 rondes effectuées chaque année dans les rues,
  • 14 professionnels, qui travaillent pour le SSBF et ses partenaires, formés à appliquer la méthodologie de projet basée sur le sport,
  • 2000 enfants ayant accès chaque année à un centre d’accueil de jour,
  • 120 enfants ayant chaque année un abri,
  • 180 enfants dans l’équipe de football,
  • 2 tournois de football organisés,
  • 50 enfants recevant de l’aide pour sortir de la rue, retourner à l’école, intégrer un centre partenaire sur le long terme et retourner vivre dans leur famille.

Partenaire

Kick for Trade

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Gambie et Guinée
Date de début 01.09.2019
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 287 750
Investissement de la Fondation EUR 200 000
Identifiant du projet 2019585
Partenaires International Trade Centre et streetfootballworld
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Plus de 59 millions de jeunes dans le monde sont sans emploi, et près de 136 millions de jeunes qui travaillent continuent à vivre dans la pauvreté. Les jeunes se voient souvent refuser des opportunités d’emploi décentes ou la possibilité de créer leur propre entreprise à cause, par exemple, de compétences inadéquates et d’un accès difficile aux financements. Ces obstacles à l’emploi et à l’entrepreneuriat empêchent les jeunes de mettre à profit leurs compétences, de faire entendre leur voix et de façonner activement la société, en créant un environnement de travail décent et de commerce fructueux qui leur convient.

Grâce à Kick for Trade, le consortium du commerce international (CCI), streetfootballworld, Kick4Life, FedEx Express et la Fondation UEFA pour l’enfance vise à garantir que les jeunes participent aux activités et reçoivent la formation dont ils ont besoin pour les soutenir dans leur développement professionnel et leur esprit d'entreprise.

Contentu du projet

Le football offre l’opportunité de nouer le dialogue avec de jeunes adultes qui sont en marge du marché de l’emploi et qui ont besoin de conseils de carrière. À travers le projet Kick For Trade, le Centre du commerce international prévoit de développer deux outils, « Compétences de vie pour l’employabilité » et « Football et développement de compétences entrepreneuriales », pour répondre aux besoins spécifiques du développement des juniors en Gambie et en Guinée et de ceux qui retournent dans ces pays.

Le projet est destiné à des jeunes issus de différents milieux et produit des résultats tangibles qui rapprochent les participants de l’éducation, de la formation, de l’emploi et de l’entrepreneuriat.

De plus, Kick for Trade développe les capacités des entraîneurs de football locaux à dispenser les programmes d’employabilité et d’entrepreneuriat inclus dans les outils.

 

Objectifs

Le projet vise à :

  • avoir un impact social positif, durable et mesurable pour les jeunes adultes, en les aidant à développer leurs compétences de vie et entrepreneuriales ;
  • former des entraîneurs de football locaux pour qu’ils dispensent les programmes « Compétences de vie pour l’employabilité » et « Football et développement de compétences entrepreneuriales » ;
  • apporter un soutien au développement des juniors à travers le football en Gambie et en Guinée.

Activitiés du projet

Activités du projet en Gambie

  • développement des outils « Compétences de vie pour l’employabilité » et « Football et développement de compétences entrepreneuriales » ;
  • événement avec les parties prenantes en Gambie pour présenter le football en relation avec l’employabilité et l’entrepreneuriat ;
  • atelier de validation des outils ;
  • formation des formateurs ;
  • déploiement du programme ;
  • développement continu des capacités pour les entraîneurs locaux.

 

Activités du projet en Guinée

  • développement des outils « Compétences de vie pour l’employabilité » et « Football et développement de compétences entrepreneuriales » ;
  • événement avec les parties prenantes en Gambie pour présenter le football en relation avec l’employabilité et l’entrepreneuriat ;
  • atelier de validation des outils ;
  • formation des formateurs ;
  • déploiement du programme ;
  • développement continu des capacités pour les entraîneurs locaux.

Résultats attendus

  • augmentation du nombre de jeunes et d’entraîneurs de football locaux engagés dans le programme ;
  • augmentation du nombre de jeunes acquérant compétences et motivation avec succès ;
  • augmentation du nombre de jeunes qui améliorent leur niveau scolaire et leur bien-être économique, en passant de l’éducation et de la formation à l’emploi et à l’entrepreneuriat.

Partenaire

Football pour l’éducation en matière de santé

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Ivory Coast and Burkina Faso
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 412 000
Investissement de la Fondation EUR 181 249 20
Identifiant du projet AFR - 2018491
Partenaires Streetfootballworld
Catégories Développement personnel

Contexte

La question de la mutilation génitale féminine (MGF) implique des facteurs sociaux, culturels et spécifiques au genre très complexes. Cette pratique contribuant au risque de contracter le VIH et d’autres maladies sexuellement transmissibles, éliminer la MGF représente une étape essentielle vers la réalisation d’autres objectifs de développement durable (ODD), y compris des buts liés à la santé et au bien-être, à une éducation de bonne qualité, à une maternité sûre et à la croissance économique, qui passent tous par un travail d’autonomisation des femmes et des filles. Il est en outre évident que, pour faire face à la complexité et à la diversité des motifs qui sous-tendent la vulnérabilité particulière des femmes au VIH, la lutte contre le VIH/SIDA doit beaucoup plus être axée sur ces dernières. De fait, les obligations sociales et l’absence de dialogue entre hommes et femmes sont des obstacles tenaces à l’élimination tant de la MGF que du VIH.

Pour toutes ces raisons, le projet se concentre sur l’autonomisation des femmes, sur l’éducation et sur les compétences de base des jeunes (femmes et hommes) marginalisés.

Contenu du projet

Ce projet propose un accès facile à des espaces sûrs où les filles et les jeunes femmes puissent s’ouvrir, instaurer des relations de confiance et acquérir les connaissances dont elles ont besoin pour mener une vie saine et indépendante. Il constitue ainsi un important vecteur de changement. Nous utilisons le football comme un moyen de nouer un dialogue durable avec un groupe cible extrêmement difficile à atteindre, à savoir les enfants vulnérables âgés de 10 à 18 ans qui vivent dans des zones particulièrement touchées par le VIH/SIDA et la MGF. Ce groupe cible bénéficiera, dans le cadre d’un programme ludique, innovant et éducatif basé sur le football, d’informations exhaustives sur la santé sexuelle, les droits des personnes ainsi que les risques et les réalités tant du VIH/SIDA que de la MGF. Ce projet visera à interagir avec des jeunes et d’autres membres de la communauté au moyen de séances d’entraînement, de festivals de football, de discussions et de workshops, des activités fournies avec l’aide de multiplicateurs (acteurs locaux). Les éducateurs et les entraîneurs seront formés pour mener des activités footballistiques en lien avec le VIH/SIDA et la MGF dans leurs propres communautés locales, et recevront pour ce faire un important soutien. Les activités seront mises en œuvre en collaboration avec des services de santé, des centres communautaires, des clubs sportifs et d’autres organisations locales, afin que le personnel d’encadrement puisse fournir des informations, faire passer des tests et dispenser des conseils pertinents à un large public.

Objectifs

La Fondation UEFA pour l’enfance, streetfootballworld et les divers partenaires locaux se sont fixé les objectifs suivants :

  • faire en sorte que les partenaires locaux acquièrent les compétences et le savoir-faire requis dans un cadre organisationnel contrôlé et ancrent systématiquement la méthode Football4Good dans leurs organisations respectives. Ces partenaires sont responsables de la mise en œuvre des activités du projet auprès des enfants et des adolescents défavorisés et développent les compétences nécessaires pour enseigner la méthode Football4Good sur les plans local, régional et national ;
  • enseigner aux 3000 enfants et adolescents participant au programme comment se protéger, eux et les autres, contre des risques sanitaires comme le VIH/SIDA et la pratique de la MGF ;
  • compter 40 multiplicateurs bénévoles aptes à établir des structures civiques et des cours de formation indépendants permettant de faire passer des messages relatifs à la santé. Quelque 20 jeunes diplômés du programme, âgés de 18 à 35 ans, serviront en outre de mentors à une nouvelle génération de bénévoles, ce qui améliorera encore leurs propres connaissances et compétences, qu’ils pourront ensuite transmettre plus loin ;
  • veiller à ce que les parents, les frères et sœurs et les enseignants des enfants et adolescents participant au programme, ainsi que les décideurs des milieux politiques et religieux et de la société civile, découvrent des approches innovantes de l’éducation en matière de santé dans le domaine de la MGF, de la prévention du VIH/SIDA et de la santé/des droits sexuels et reproductifs. Dans ce cadre, le transfert de connaissances sera assuré via la participation de groupes cibles à des festivals communautaires ;
  • développer le concept de « gestion de la qualité » et l’appliquer dans les activités opérationnelles du projet, dans le but de jeter les bases nécessaires pour qu’il puisse à l’avenir être utilisé en dehors de l’Afrique de l’Ouest.

Activités du projet

  • À ce jour, 3000 enfants (dont 30 % de filles) âgés de 10 à 18 ans ont participé à au moins 60 % de toutes les séances d’entraînement hebdomadaires dans les sites du projet en Afrique de l’Ouest.
  • Sur ces 3000 enfants, 70 % ont acquis des connaissances sur la MGF, la prévention du VIH et la santé/les droits sexuels et reproductifs grâce à leur participation à ces séances.
  • Les participants ont accès à un forum protégé, où ils peuvent discuter ouvertement de la santé sexuelle/reproductive, du VIH/SIDA, de la MGF et de l’éducation en matière de santé en général.
  • Au moins 70 % des 40 multiplicateurs bénévoles inscrits à ce jour ont terminé avec succès leur formation et obtenu leur certificat.
  • Au moins 70 % de ces 40 multiplicateurs dirigent des séances hebdomadaires de formation et d’entraînement footballistique sur place, diffusant ainsi à plus de 3000 jeunes des messages simples et efficaces relatifs à la santé.
  • Cinq festivals de premier plan ont été organisés avec succès en vue d’établir un dialogue avec les communautés, les familles et les parties prenantes locales sur des questions liées à l’éducation en matière de santé (MGF, prévention du VIH/SIDA, santé/droits sexuels et reproductifs, etc.), à l’égalité des sexes, au football et aux compétences de base.
  • Quelque 80 % des partenaires locaux ont relevé une progression de leurs compétences et de leur savoir-faire dans la réalisation et l’évaluation de programmes Football4Good.
  • En collaboration avec des parties prenantes locales, une stratégie durable de mise en place d’espaces sûrs (terrains communautaires) est en cours de développement et d’application à Dano, au Burkina Faso, afin de garantir que l’utilisation de ces terrains reste conforme aux objectifs de développement du projet à long terme.

Résultats attendus

  • Éducation en matière de santé : réduction du nombre de nouvelles infections par le VIH et baisse de l’incidence de la MGF au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, grâce à (i) l’organisation de séances d’apprentissage des compétences de base au moyen du football, destinées à améliorer les connaissances et à encourager une modification positive du comportement, et à (ii) la formation/l’entraînement de multiplicateurs aptes à communiquer aux enfants et à leurs pairs les valeurs, les activités et les méthodes du projet au sein de leur propre communauté.
  • Mise en place d’espaces sûrs : construction de terrains de football destinés à offrir un espace sûr aux jeunes et à la communauté au sens large, et, partant, à mettre en lumière la capacité du football à promouvoir des changements comportementaux et sociaux.
  • Assurance qualité : élaboration d’un processus de gestion de la qualité qui contribue à la réalisation de programmes en Afrique de l’Ouest et serve de base à la conception et à la mise en œuvre de projets Football4Good en général.

Partenaire

Football pour l’éducation en matière de santé

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Côte d'Ivoire et Burkina Faso
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 412 000
Investissement de la Fondation EUR 181 249 20
Identifiant du projet AFR - 2018491
Partenaires streetfootballworld
Catégories Développement personnel

Contexte

La question de la mutilation génitale féminine (MGF) implique des facteurs sociaux, culturels et spécifiques au genre très complexes. Cette pratique contribuant au risque de contracter le VIH et d’autres maladies sexuellement transmissibles, éliminer la MGF représente une étape essentielle vers la réalisation d’autres objectifs de développement durable (ODD), y compris des buts liés à la santé et au bien-être, à une éducation de bonne qualité, à une maternité sûre et à la croissance économique, qui passent tous par un travail d’autonomisation des femmes et des filles. Il est en outre évident que, pour faire face à la complexité et à la diversité des motifs qui sous-tendent la vulnérabilité particulière des femmes au VIH, la lutte contre le VIH/SIDA doit beaucoup plus être axée sur ces dernières. De fait, les obligations sociales et l’absence de dialogue entre hommes et femmes sont des obstacles tenaces à l’élimination tant de la MGF que du VIH.

Pour toutes ces raisons, le projet se concentre sur l’autonomisation des femmes, sur l’éducation et sur les compétences de base des jeunes (femmes et hommes) marginalisés.

Contenu du projet

Ce projet propose un accès facile à des espaces sûrs où les filles et les jeunes femmes puissent s’ouvrir, instaurer des relations de confiance et acquérir les connaissances dont elles ont besoin pour mener une vie saine et indépendante. Il constitue ainsi un important vecteur de changement. Nous utilisons le football comme un moyen de nouer un dialogue durable avec un groupe cible extrêmement difficile à atteindre, à savoir les enfants vulnérables âgés de 10 à 18 ans qui vivent dans des zones particulièrement touchées par le VIH/SIDA et la MGF. Ce groupe cible bénéficiera, dans le cadre d’un programme ludique, innovant et éducatif basé sur le football, d’informations exhaustives sur la santé sexuelle, les droits des personnes ainsi que les risques et les réalités tant du VIH/SIDA que de la MGF. Ce projet visera à interagir avec des jeunes et d’autres membres de la communauté au moyen de séances d’entraînement, de festivals de football, de discussions et de workshops, des activités fournies avec l’aide de multiplicateurs (acteurs locaux). Les éducateurs et les entraîneurs seront formés pour mener des activités footballistiques en lien avec le VIH/SIDA et la MGF dans leurs propres communautés locales, et recevront pour ce faire un important soutien. Les activités seront mises en œuvre en collaboration avec des services de santé, des centres communautaires, des clubs sportifs et d’autres organisations locales, afin que le personnel d’encadrement puisse fournir des informations, faire passer des tests et dispenser des conseils pertinents à un large public.

Objectifs

La Fondation UEFA pour l’enfance, streetfootballworld et les divers partenaires locaux se sont fixé les objectifs suivants :

  • faire en sorte que les partenaires locaux acquièrent les compétences et le savoir-faire requis dans un cadre organisationnel contrôlé et ancrent systématiquement la méthode Football4Good dans leurs organisations respectives. Ces partenaires sont responsables de la mise en œuvre des activités du projet auprès des enfants et des adolescents défavorisés et développent les compétences nécessaires pour enseigner la méthode Football4Good sur les plans local, régional et national ;
  • enseigner aux 3000 enfants et adolescents participant au programme comment se protéger, eux et les autres, contre des risques sanitaires comme le VIH/SIDA et la pratique de la MGF ;
  • compter 40 multiplicateurs bénévoles aptes à établir des structures civiques et des cours de formation indépendants permettant de faire passer des messages relatifs à la santé. Quelque 20 jeunes diplômés du programme, âgés de 18 à 35 ans, serviront en outre de mentors à une nouvelle génération de bénévoles, ce qui améliorera encore leurs propres connaissances et compétences, qu’ils pourront ensuite transmettre plus loin ;
  • veiller à ce que les parents, les frères et sœurs et les enseignants des enfants et adolescents participant au programme, ainsi que les décideurs des milieux politiques et religieux et de la société civile, découvrent des approches innovantes de l’éducation en matière de santé dans le domaine de la MGF, de la prévention du VIH/SIDA et de la santé/des droits sexuels et reproductifs. Dans ce cadre, le transfert de connaissances sera assuré via la participation de groupes cibles à des festivals communautaires ;
  • développer le concept de « gestion de la qualité » et l’appliquer dans les activités opérationnelles du projet, dans le but de jeter les bases nécessaires pour qu’il puisse à l’avenir être utilisé en dehors de l’Afrique de l’Ouest.

Activitiés du projet

  • À ce jour, 3000 enfants (dont 30 % de filles) âgés de 10 à 18 ans ont participé à au moins 60 % de toutes les séances d’entraînement hebdomadaires dans les sites du projet en Afrique de l’Ouest.
  • Sur ces 3000 enfants, 70 % ont acquis des connaissances sur la MGF, la prévention du VIH et la santé/les droits sexuels et reproductifs grâce à leur participation à ces séances.
  • Les participants ont accès à un forum protégé, où ils peuvent discuter ouvertement de la santé sexuelle/reproductive, du VIH/SIDA, de la MGF et de l’éducation en matière de santé en général.
  • Au moins 70 % des 40 multiplicateurs bénévoles inscrits à ce jour ont terminé avec succès leur formation et obtenu leur certificat.
  • Au moins 70 % de ces 40 multiplicateurs dirigent des séances hebdomadaires de formation et d’entraînement footballistique sur place, diffusant ainsi à plus de 3000 jeunes des messages simples et efficaces relatifs à la santé.
  • Cinq festivals de premier plan ont été organisés avec succès en vue d’établir un dialogue avec les communautés, les familles et les parties prenantes locales sur des questions liées à l’éducation en matière de santé (MGF, prévention du VIH/SIDA, santé/droits sexuels et reproductifs, etc.), à l’égalité des sexes, au football et aux compétences de base.
  • Quelque 80 % des partenaires locaux ont relevé une progression de leurs compétences et de leur savoir-faire dans la réalisation et l’évaluation de programmes Football4Good.
  • En collaboration avec des parties prenantes locales, une stratégie durable de mise en place d’espaces sûrs (terrains communautaires) est en cours de développement et d’application à Dano, au Burkina Faso, afin de garantir que l’utilisation de ces terrains reste conforme aux objectifs de développement du projet à long terme.

Resultats attendus

  • Éducation en matière de santé : réduction du nombre de nouvelles infections par le VIH et baisse de l’incidence de la MGF au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, grâce à (i) l’organisation de séances d’apprentissage des compétences de base au moyen du football, destinées à améliorer les connaissances et à encourager une modification positive du comportement, et à (ii) la formation/l’entraînement de multiplicateurs aptes à communiquer aux enfants et à leurs pairs les valeurs, les activités et les méthodes du projet au sein de leur propre communauté.
  • Mise en place d’espaces sûrs : construction de terrains de football destinés à offrir un espace sûr aux jeunes et à la communauté au sens large, et, partant, à mettre en lumière la capacité du football à promouvoir des changements comportementaux et sociaux.
  • Assurance qualité : élaboration d’un processus de gestion de la qualité qui contribue à la réalisation de programmes en Afrique de l’Ouest et serve de base à la conception et à la mise en œuvre de projets Football4Good en général.

 

Partenaire

Le pouvoir des filles à la fondation pour le football

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement South Africa
Date de début 01.12.2018
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 133 000
Investissement de la Fondation EUR 25 000
Identifiant du projet AFR 2018489
Partenaires Grootbos Green Future Foundation
Catégories Développement personnel

Contexte

La Football Foundation of South Africa a été fondée en 2008 et dépend de la Grootbos Green Future Foundation. Elle vise la création d’un réseau permettant d’atteindre un grand nombre de bénéficiaires par le biais des écoles locales et de la communauté d’Afrique du Sud (dans la région située entre Stanford et Gansbaai dans la province du Cap-Occidental). La plupart des Sud-Africains sont scolarisés dans des classes saturées et manquant de ressources. Ils sont peu à atteindre le niveau universitaire et encore moins à pouvoir se permettre une éducation tertiaire. Le but du projet est d’autonomiser les filles sud-africaines en leur proposant de bonnes opportunités de pratiquer le football ou un autre sport et en leur permettant de développer des compétences de vie, pour leur offrir un avenir meilleur et viable, et une position plus stable dans la société. Les jeunes filles sont particulièrement vulnérables et démunies dans les communautés à bas revenus. La ville de Gansbaai se trouve dans une région rurale, présente un taux exceptionnellement élevé de chômage et accueille un flux important de travailleurs migrants venant du Cap-Oriental voisin. Le chômage, couplé à un manque de soutien parental, conduit souvent les filles à exercer un rôle de parent malgré leur jeune âge.

Contenu du projet

Les initiatives éducatives englobent le programme VIH/SIDA de Grassroot Soccer et ceux d’autonomisation des femmes, d’éducation environnementale Dibanisa, de nourriture pour le sport ainsi que d’autres programmes axés sur la vie pratique et développés en utilisant la terminologie du football et d’autres sports pour illustrer et consolider les compétences de vie et l’apprentissage. Les programmes sont conçus pour les filles et les garçons de deux groupes d’âge. Le premier vise à développer la motricité des enfants jusqu’à 6 ans et le second, destiné aux enfants et aux jeunes de 6 à 19 ans, comprend des entraînements extrascolaires et la possibilité de pratiquer le football, le hockey, l’athlétisme, le rugby, le netball et le canoë à Gansbaai, Stanford et Hermanus.

En outre, des programmes de soutien sont proposés à plus de 1300 lycéens par année pour les aider à choisir leur orientation et leur carrière.

Le programme d’autonomisation des femmes est essentiel pour toucher les jeunes filles qui sont, d’après les organisateurs, extrêmement difficiles à atteindre par le biais du sport une fois qu’elles sont adolescentes.

Objectifs

Autonomiser les filles et les adolescentes vulnérables en leur donnant accès au sport et à des programmes éducatifs et de santé ainsi qu’en les sensibilisant aux problèmes environnementaux.

Activités du projet

  • Autonomisation des femmes
  • Excursion
  • Cours d’autodéfense
  • Camp d’intégration inclusif
  • Test VIH par Grassroot Soccer
  • Nombreux entraînements sportifs, camps et tournois

Résultats attendus

  • Augmentation de la participation des filles dès cinq ans et jusqu’à l’adolescence
  • Hausse du nombre de filles inscrites au programme d’autonomisation des femmes, de 20 en 2018 à 60 en 2019
  • Hausse du nombre de filles participant au programme de canoë Rock the Boat, de 11 en 2018 à 20 en 2019
  • Hausse du nombre de filles pratiquant le football, le rugby, le hockey, le netball, l’athlétisme et le cross-country, de 2286 en 2018 à 2500 en 2019
  • Hausse du nombre de filles pratiquant la natation, de 77 en 2018 à 100 en 2019
  • Organisation d’un tournoi « Girl power » lors de la Journée internationale des femmes

Partenaire

Malawian Youth Kicks Back

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Malawi
Date de début 01.01.2019
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 240 000
Investissement de la Fondation EUR 54 886
Identifiant du projet AFR-2018652
Partenaires SIMAVI
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Le soutien apporté par la Fondation UEFA pour l’enfance contribuera à développer la dimension sportive du projet, qui a pour but de lutter contre les stéréotypes de genre selon lesquels les femmes seraient inférieures aux hommes au Malawi. La conséquence est que les filles et les jeunes femmes sont fréquemment la cible de violences sexuelles et sexistes.

Contenu du projet

Le Centre d’alternatives pour femmes et enfants victimes d’abus (Centre for Alternatives for Victimised Women and Children, CAVWOC) organise des activités sportives, notamment autour du football et du karaté, pour rassembler des garçons et des filles vulnérables dans un cadre promouvant une meilleure égalité.

Le but est que les enfants apprennent le respect mutuel, développent leur estime d’eux-mêmes et entament un processus de résilience. La combinaison de l’entraînement sportif et des informations sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive aidera les garçons et les filles à se protéger.

Si les filles jouent au football avec les garçons, la masculinité associée au football disparaîtra. Ce changement renforcera considérablement leur estime d’eux-mêmes et constituera une étape vers la remise en question des stéréotypes de genre. Le sport aidera les filles à collaborer en équipe et à développer leurs compétences de fixation d’objectifs. Travailler avec des entraîneurs, des formateurs et des coéquipiers pour gagner des matches et atteindre des objectifs constitue un très bon entraînement pour réussir plus tard dans la vie. Le sport leur permet également de mieux accepter la défaite et d’en sortir plus fortes. Jouer en équipe les aide en outre à collaborer avec les autres et à résoudre les problèmes, que ce soit sur le terrain ou dans leur vie personnelle.

Le CAVWOC mettra en place douze équipes de football constituées de filles et organisera un tournoi de football auquel seront conviées des joueuses de l’équipe nationale. Cette expérience renforcera chez les filles un sentiment de puissance.

 

Le centre a mené un projet pilote visant à enseigner aux filles le karaté : celui-ci a augmenté leur estime d’elles-mêmes et leur confiance en elles, et même les garçons se montrent maintenant plus compréhensifs et traitent les filles sur un pied d’égalité. De plus, l’entraînement de karaté les aide à se défendre.

Outre les activités sportives, garçons et filles participeront à une campagne d’information sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive. Notre objectif est de réduire les inégalités et le déséquilibre dans les rapports de force entre les garçons et les filles. Et nous pensons que si les hommes et les garçons font partie du problème d’inégalité des sexes, ils font aussi partie de la solution. Ce projet est une manière d’accroître la solidarité avec les filles. Des champions masculins peuvent influencer leurs pairs sur la manière dont les garçons et les hommes peuvent soutenir les filles.

Bénéficiaires :

  • 1000 jeunes vulnérables âgés de 16 à 18 ans vivant dans des zones rurales.
  • Plus de 76 % sont des filles.
  • Environ 5 % sont en situation de handicap.
  • 5 % sont orphelins.
  • 25 % vivent dans un contexte social difficile.

Objectifs

L’objectif général est de réduire le nombre de femmes et d’enfants victimes de violations de leurs droits au Malawi. Le projet apporte des infrastructures et un soutien pour permettre aux communautés de reconnaître et de respecter les lois qui protègent les femmes et les enfants et leur permettent de vivre sainement et de subvenir à leurs besoins.

Une société dans laquelle les femmes et les enfants se sentent en sécurité et protégés des violences sexistes et sont plus forts économiquement.

Activités du projet

  • Former 30 garçons et filles à la santé et aux droits sexuels ainsi qu’à l’approche transformative de la question du genre.
  • Soutien au football des filles.
  • Sensibiliser à l’égalité des genres et au problème des grossesses précoces.
  • Enseigner le karaté aux filles.
  • Former les filles au leadership.
  • Inviter des stars internationales féminines du ballon rond.

Résultats attendus

  • 15 filles et 15 garçons formés à la santé et aux droits sexuels ainsi qu’à l’approche transformative de la question du genre.
  • 8000 jeunes sensibilisés à l’égalité des genres et au problème des grossesses précoces.
  • 12 équipes de football féminines constituées.
  • 30 filles ayant suivi des cours de karaté.
  • 30 filles formées à des compétences en matière de leadership.
  • Campagne nationale sur l’autonomisation des femmes avec le soutien de footballeuses internationales.

Partenaire

Tusobola

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Uganda
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 250 000
Investissement de la Fondation EUR 100 000
Identifiant du projet AFR-2018270
Partenaires Right To Play
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

D’après le recensement national effectué en 2014, Kampala compterait 1,5 million d’habitants. Au total, 560 000 familles vivent dans 62 quartiers informels qui, pour la plupart, ne répondent pas aux normes humanitaires minimales en termes d’accès à l’eau, de logement et d’installations sanitaires. L’impact d’un système sanitaire insuffisant associé à un manque de connaissances en matière d’hygiène et à de mauvaises habitudes est manifeste à Kampala, en particulier dans les ménages à bas revenus.

Selon un rapport d’évaluation de Right to Play, Kamwokya est l’un des quartiers de Kampala les moins bien aménagés et les plus peuplés. La qualité du système sanitaire public est toujours médiocre et le réseau d’égouts fait largement défaut. On estime que moins de 10 % des habitants utilisent ce système, et que les autres se servent d’installations sur place ou collectives qui disposent de quelques toilettes publiques bien entretenues. Kamwokya compte des prestataires de santé publics et privés, des établissements scolaires publics et privés de niveaux primaire et secondaire, mais pas d’institutions publiques de formation tertiaire. L’excessive proportion d’élèves par enseignant, de 110 pour 1, nuit à un enseignement performant et de qualité qui répond aux besoins des enfants, en particulier des filles et des plus vulnérables, et contribue au taux élevé de chômage chez les jeunes en ville.

D’après les études menées par Uganda Youth Development Link (organisation ougandaise pour le développement de la jeunesse) et d’autres organisations, les principaux défis à relever à Kamwokya comprennent la prostitution infantile, le taux élevé d’échecs au niveau secondaire, le taux élevé de grossesses chez les adolescentes, le travail des enfants, la consommation de drogues, le chômage des jeunes, la pauvreté absolue, les systèmes de santé défaillants, la maltraitance à l’égard des enfants et le manque de possibilités de formation pour la plupart des enfants et des adolescents. Tous ces éléments ont un impact négatif sur l’ensemble du développement communautaire.

Contenu du projet

Le projet Tusobola (améliorer l’éducation grâce au sport et au jeu) vise à améliorer la qualité de l’éducation des enfants à Kamwokya. En participant à une série de cours, les enseignants et les entraîneurs communautaires des associations pour la jeunesse apprennent les bases nécessaires pour organiser des activités de sport et de jeu régulières et de bonne qualité. Ces activités améliorent les compétences de vie des jeunes bénéficiaires et s’attaquent aux problèmes de protection de l’enfance, d’égalité des genres et de santé. L’approche du projet est proactive et cherche à impliquer les parties prenantes de la communauté (parents, travailleurs sociaux, autorités en charge de l’éducation, organisation communautaire, responsables locaux) pour surmonter les obstacles à l’éducation et à l’évolution positive de la jeunesse à Kamwokya.

 

Objectifs

Right to Play utilise le sport et le jeu pour développer les compétences de vie et améliorer les connaissances des enfants et des adolescents, afin de les préparer à affronter les défis. Sa méthodologie s’appuie sur plusieurs manuels de football pour le développement, l’évolution positive des enfants et des jeunes, et l’apprentissage par le jeu. Cette approche a pour but :

    • d’apprendre le football aux enfants et aux adolescents par des activités adaptées à leur âge et à leur développement tout en leur apportant des compétences de vie essentielles ;
    • de leur apprendre à faire de meilleurs choix pour leur vie ;
    • d’encourager des attitudes, des valeurs et des comportements positifs ;
    • d’offrir aux enfants une éducation de bonne qualité dans un environnement favorable, en recourant à l’apprentissage par le jeu.

Activités du projet

Le projet regroupe les activités principales suivantes :

  • Former 40 enseignants à des méthodologies sensibles au genre et basées sur le jeu ; Les enseignants assistent à une série de cours, sont suivis en continu et participent à des ateliers à thèmes pour répondre à des besoins spécifiques ; Cette approche de développement professionnel contribue à la pérennité du projet ;
  • Former des jeunes à devenir des entraîneurs de football, en partenariat avec la Fédération d’Ouganda de football (FUFA) ;
  • Créer des réseaux d’enseignants pour promouvoir l’échange de bonnes pratiques ;
  • Attirer l’attention des parents sur les bénéfices de l’apprentissage par le jeu ;
  • Sensibiliser les filles à l’hygiène menstruelle et aux serviettes hygiéniques réutilisables ;
  • Organiser régulièrement des activités de sport et de jeu dans les écoles et les communautés pour donner aux enfants la possibilité d’acquérir des compétences de vie telles que la confiance en soi, la communication et le leadership en dehors de la salle de classe ;
  • Organiser des rencontres avec les parties prenantes et les acteurs communautaires pour partager les bonnes pratiques et les progrès réalisés ;
  • Promouvoir des environnements d’apprentissage sains et positifs en garantissant que les risques sanitaires liés aux sites sont réduits au minimum, voire écartés.

Résultats attendus

  • Les enfants et les adolescents prennent régulièrement part à des activités d’apprentissage basées sur le sport et le jeu
  • Les enseignants et les entraîneurs sont formés à un apprentissage par le jeu participatif et adapté aux enfants, à l’égalité des genres et à l’établissement d’un cadre d’apprentissage positif
  • Les taux de présence des enfants et des adolescents à l’école augmentent
  • Les écoles partenaires offrent un environnement d’apprentissage bien établi, sûr et positif

Le programme devrait profiter à 3500 enfants et jeunes âgés de 6 à 18 ans, 40 enseignants et 20 entraîneurs, ainsi qu’aux parents, travailleurs sociaux et autres membres de la communauté de Kamwokya.

Partenaire