L’objectif est d’organiser un programme hebdomadaire comprenant des séances de football et de formation pour 200 jeunes (y compris 140 réfugiés/migrants) à Birmingham. L’employabilité occupe une place centrale dans ce programme. De nombreuses activités visent donc à favoriser la communication, le travail d’équipe, le respect mutuel et les compétences, telles que la rédaction de CV et les techniques d’entretien.
CONTENU DU PROJET
Dans la ville de Birmingham, quelque 50 000 enfants et jeunes vivent dans des quartiers qui sont classés dans les 5 % des zones les plus défavorisées du pays. Sport 4 Life UK (Sport pour la vie Royaume-Uni) est une organisation caritative primée dont la mission est de changer la vie d’enfants et de jeunes défavorisés grâce au sport.
L’organisation travaille avec des enfants âgés de 8 à 16 ans qui rencontrent des difficultés scolaires, connaissent des problèmes familiaux ou présentent des problèmes comportementaux, et avec des jeunes de 16 à 25 ans qui sont au chômage depuis plusieurs années ou ont connu des démêlés avec la justice. Sport 4 Life UK est convaincue que chaque enfant et chaque jeune personne ont la capacité, en dépit de ces conditions difficiles, de prendre un nouveau départ et de faire de leur vie un succès.
Sport 4 Life UK aide les jeunes dans cette voie grâce à ses programmes éducatifs axés sur le sport. Ces programmes aident les enfants et les jeunes à obtenir des résultats concrets – reprendre confiance en eux, développer leurs compétences de base, améliorer leur santé, changer leur comportement, obtenir un diplôme ou trouver un travail – et, enfin, réaliser leur plein potentiel.
des activités hebdomadaires de football pour 240 réfugiés à Hull,
des festivals de football favorisant l’intégration, et
des cours de langue et des workshops de formation des entraîneurs en tant que possibilités supplémentaires offertes aux bénéficiaires.
CONTENU DU PROJET
Le Tigers Sport and Education Trust (Fondation des Tigres pour le sport et l’éducation) a été fondé en 1990 sous le nom Hull City Football in the Community, avec le soutien de l’Association des footballeurs professionnels. Il a été rebaptisé en 2007 afin de souligner son statut d’association caritative.
Dirigée par un conseil de fondation et régie par la ligue dans laquelle joue le Hull City AFC, cette fondation a pour priorité de définir des standards élevés d’organisation et de réalisation dans le secteur du développement et de la formation sportifs.
La fondation recourt au sport pour traiter un large éventail de questions, notamment en matière de santé, de chômage et de délinquance, et elle dispose d’une longue expérience en matière d’utilisation du football à des fins positives.
Il s’agit d’apporter un soutien aux jeunes réfugiés et aux demandeurs d’asile dès 16 ans, en particulier ceux qui arrivent au Royaume-Uni sans leurs parents, en mettant à leur disposition :
des championnats de football compétitifs servant de plateformes pour la cohésion sociale,
un suivi psychologique pour les participants souffrant de troubles mentaux (notamment en cas de dépression ou de traumatismes),
une aide à l’hébergement et aux formalités juridiques liées à l’immigration/l’asile,
des cours de développement personnel et des cours sur l’employabilité.
CONTENU DU PROJET
La mission de Start-Again Project (Projet Nouveau départ) est d’aider les jeunes dans leur évolution personnelle, spirituelle et sociale, leur permettant de s’intégrer dans leur communauté et leur offrant tout un éventail de possibilités et de compétences. Start-Again Project :
aide les jeunes à avoir confiance en eux et à élargir leurs horizons ;
leur permet de se sociabiliser et de se distraire ;
les inspire pour qu’ils se fixent des objectifs ;
leur ouvre des possibilités intéressantes et adéquates ;
promeut un mode de vie sain ;
offre aux jeunes un foyer sain et stable.
Start-Again Project travaille avec les jeunes, leurs parents ou leurs tuteurs et avec des professionnels pour contribuer au développement des aspirations et des objectifs de la nouvelle génération. L’opinion des jeunes sera le point central du soutien qui leur sera apporté, à eux et à leur communauté. En leur offrant un soutien sur mesure, Start-Again Project est certain de permettre aux jeunes d’atteindre leurs objectifs.
Le soutien aux jeunes migrants et réfugiés est au cœur de tous les programmes de SARI. Le financement demandé vise à atteindre les objectifs suivants :
planifier des séances d’entraînement de football dans des centres pour réfugiés ;
mettre sur pied un programme de football destiné aux jeunes filles musulmanes ;
organiser deux festivals de football axés sur l’intégration, notamment lors de la Journée mondiale des réfugiés, en collaboration avec l’Office du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.
CONTENU DU PROJET
La société Sport Against Racism Ireland (Sport contre le racisme Irlande, SARI) a été fondée en 1997, en réponse directe à l’augmentation des attaques racistes menées par une petite minorité très active de la population irlandaise. Ces tensions résultaient de l’accroissement massif du nombre d’étrangers vivant en Irlande. La mission de SARI est de favoriser l’intégration culturelle et sociale en Irlande en utilisant le sport en général, et le football en particulier, comme moyen de lutter contre le racisme, le sectarisme, l’homophobie et d’autres formes de discrimination. SARI organise des programmes de football réguliers, des événements sportifs annuels, des programmes sportifs et pédagogiques pour les écoles et des activités culturelles visant à combattre la discrimination et à promouvoir et à soutenir l’intégration culturelle et sociale.
La Fondation UEFA pour l’enfance soutient un projet de responsabilité sociale en faveur des personnes déplacées à l’intérieur de leur pays, en particulier les enfants, dans les zones touchées par le conflit en Ukraine. Ce projet a pour but de promouvoir l’intégration sociale de ces enfants grâce au football, de les encourager à adopter des styles de vie sains en faisant du sport, notamment du football, de leur donner accès à des installations sportives sûres, de promouvoir leur développement personnel grâce à l’éducation et à la formation, ainsi que de sensibiliser les communautés locales au projet et aux problèmes qui touchent les enfants déplacés à l’intérieur de leur pays.
Le football comme outil d’intégration sociale
Les activités principales ci-dessous seront organisées afin d’atteindre les objectifs de ce projet :
quatre tournois de football dans des villes situées à proximité de la zone de conflit et dans les régions qui comptent le plus grand nombre d’enfants déplacés ;
trois cours pour responsables du football de base de l’UEFA, qui formeront au total 75 enseignants d’éducation physique ;
un cours spécial pour 50 responsables de projets régionaux dans 25 régions d’Ukraine, qui leur enseignera comment interagir avec des enfants déplacés ;
une année de libre accès aux entraînements de football pour 1000 enfants déplacés dans toute l’Ukraine ;
des excursions pour 1000 enfants déplacés, pour leur permettre de visiter des musées de football et des stades, et d’assister à des séances d’autographes avec des joueurs de l’équipe nationale ;
des billets gratuits pour des matches de l’équipe nationale et de clubs pour 2000 enfants déplacés (matches à domicile durant la période couverte par ce projet) ;
participation de 200 enfants déplacés lors de l’alignement des joueurs avant les matches de l’équipe nationale et de clubs ;
levée de fonds et promotions parmi des bienfaiteurs et sponsors organisationnels et individuels en faveur des enfants déplacés.
Le programme « Apprendre l’allemand grâce au football ! » poursuit les objectifs suivants :
s’adresser aux jeunes réfugiés logeant dans des hébergements d’urgence dans l’ancien aéroport de Berlin-Tempelhof ;
cibler spécifiquement les jeunes réfugiés âgés de 10 à 18 ans qui manquent de possibilités de formation et de développement personnel ;
enseigner des phrases types du football pour faciliter l’apprentissage de l’allemand.
CONTENU DU PROJET
Rheinflanke soutient activement les jeunes dans leur développement personnel afin qu’ils deviennent des citoyens responsables. L’organisation associe des activités de football de rue à des occasions de formation. Les activités de football constituent un point d’accès facile pour les participants, en vue de leur participation ultérieure à des programmes éducatifs. L’organisation fournit des services sociaux et a pour mission de créer des projets sociaux à long terme et durables pour les jeunes défavorisés, en particulier ceux issus de l’immigration.
Ce projet vise à donner une éducation inclusive et l’accès au sport aux enfants de Jérusalem-Est. Il soutiendra 10 des 46 écoles publiques palestiniennes à Jérusalem-Est. Les plus grands problèmes touchant le système d’éducation palestinien à Jérusalem-Est sont un manque de classes et de terrains de jeu, des restrictions à la libre circulation des étudiants et des enseignants, des ressources insuffisantes, l’utilisation d’un programme et de manuels palestiniens, un manque d’enseignants suffisamment formés ayant accès à Jérusalem, ainsi que les tensions liées à la situation socio-politique. Exacerbées depuis octobre 2015, ces tensions ont entraîné une forte augmentation du nombre de mineurs arrêtés (860) avec, comme conséquences, des problèmes sociaux et psychologiques affectant les résultats scolaires des élèves et augmentant le taux d’abandon scolaire, déjà élevé.
Le projet proposé adoptera une approche inclusive, ce qui aidera les écoles :
à identifier les problèmes et à soutenir les enfants ayant des besoins éducatifs supplémentaires ;
à exploiter entièrement les ressources à disposition dans le cadre scolaire et en relation avec ce dernier ;
à mobiliser les ressources existantes dans les écoles et dans la communauté plus large ;
à créer des espaces inclusifs dans les écoles afin d’y promouvoir des activités scolaires et extra-scolaires ; et
à renforcer le corps enseignant, qui comprend des travailleurs sociaux et des étudiants universitaires, au sein du processus éducatif.
L’objectif est de permettre aux écoles publiques de base d’améliorer la qualité de l’apprentissage/l’enseignement afin de répondre aux besoins individuels de leurs élèves et d’assurer leur participation et l’égalité des chances. La possibilité d’accéder à des activités extra-scolaires, en particulier sportives, fait partie intégrante du processus. Le projet devrait avoir des retombées positives à long terme sur la lutte contre le travail des enfants et la pauvreté, tout en préservant et en développant l’identité culturelle des enfants.
Contenu du projet
Palestiniens vivant à Jérusalem-Est
Quelque 300 000 Palestiniens vivent à Jérusalem-Est, dont 39 % enfants. La pauvreté, les incursions, la démolition de maisons, les tensions au sein des familles ainsi que l’augmentation de la violence et de la marginalisation ont de fortes répercussions sur le développement des enfants et menacent leurs droits fondamentaux.
Les enfants ont un accès très limité aux terrains de jeu, aux espaces verts publics et aux installations sportives dans les écoles, spécialement dans la vieille ville. Cette situation empêche le développement des capacités sportives et prive les enfants de la possibilité de participer à des activités de plein air, qui auraient des effets positifs sur leur vie difficile. Elle affecte aussi leurs résultats scolaires et augmente le taux d’abandon scolaire.
La situation socio-politique à Jérusalem-Est contribue à marginaliser davantage les groupes d’enfants qui ne sont temporairement pas en mesure d’aller à l’école, par exemple parce qu’ils ont été arrêtés. Selon la Direction de l’éducation de Jérusalem, aucun service spécifique n’est fourni à ces enfants ni à leur famille en ce moment.
Offrir aux enfants une éducation inclusive
Ce projet est axé sur la promotion de l’éducation des enfants et sur le développement individuel, et s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants et la pauvreté. Il cherche à répondre aux besoins éducatifs des enfants palestiniens les plus défavorisés à Jérusalem-Est et à défendre leurs droits fondamentaux. Ce modèle inclusif sera mis en œuvre par 10 des 46 écoles publiques palestiniennes à Jérusalem-Est. Toutes les parties impliquées – enseignants, étudiants universitaires, personnel du ministère de l’Éducation, parents et autres membres de la communauté – recevront une formation spécifique dans le but de développer une culture inclusive et des pratiques éducatives de soutien.
La Fondation UEFA pour l’enfance couvrira 7,5 % des coûts du projet. Ce financement sera spécifiquement destiné au sport et aux autres activités extra-scolaires, qui représentent environ 15 % de toutes les activités prévues dans le cadre de ce projet.
Objectifs et résultats attendus
Le projet devrait bénéficier à 2350 enfants au total.
Les résultats suivants sont attendus :
Culture plus inclusive et pratiques éducatives apportant davantage de soutien dans les écoles participant au projet.
Meilleur accès à des services éducatifs inclusifs, meilleur taux de fréquentation des cours et/ou meilleurs résultats scolaires, et plus grande participation à des activités sportives et extra-scolaires inclusives structurées pour les enfants âgés de 5 à 16 ans vivant et/ou allant à l’école à Jérusalem Est ;
Plus grande responsabilisation et sensibilisation aux besoins éducatifs supplémentaires et à la manière de soutenir les enfants, ainsi que participation à des activités extra-scolaires et à des séminaires pour les parents et les membres de la communauté locale ;
Renforcement des réseaux entre les écoles publiques palestiniennes de Jérusalem-Est soutenant l’échange de pratiques éducatives ;
Amélioration de la collecte et de l’analyse des données au sein du personnel de la Direction de l’éducation de Jérusalem et du corps enseignant ;
Défense des droits et soutien des enfants exclus du système scolaire pour différentes raisons, y compris ceux qui sont assignés à résidence.
Aide d’urgence pour les enfants réfugiés vulnérables et les familles en route dans le sud-est de l’Europe
Contenu du projet
La route des Balkans
La situation des réfugiés et des migrants qui arrivent en masse sur les îles grecques en provenance de la Turquie pour se diriger dans les pays d’Europe occidentale (en particulier l’Allemagne) en passant par l’ARY de Macédoine, la Serbie, la Croatie et la Slovénie est devenue un problème humanitaire majeur. En février 2016, un tiers de ces réfugiés étaient des enfants. L’accès aux services de base (notamment l’hébergement, les installations sanitaires, la nourriture et les vêtements) doit encore être amélioré, d’autant plus que le flux de réfugiés et de migrants qui se dirigent vers l’Europe ne va probablement pas diminuer au cours des prochains mois. Les enfants et les mamans de jeunes enfants sont particulièrement touchés et exposés à un risque plus grand.
Une opération d’urgence de grande envergure menée dans l’ARY de Macédoine et en Serbie a déjà apporté de l’aide à plus de 11 000 familles de réfugiés grâce à la distribution d’articles essentiels par temps froid et de produits d’hygiène, à la création de zones sécurisées pour les mamans et les enfants, ainsi qu’à la transmission d’informations aux réfugiés et à l’apport d’un soutien psychosocial très utile aux personnes les plus vulnérables, en particulier les jeunes enfants. L’opération se poursuivra dans les zones de transit de Tabanovce, en ARY de Macédoine, et à Adasevci, en Serbie, pendant les prochains mois d’été.
Résultats attendus et actions prévues
1) Au moins 6000 enfants et mamans réfugiés recevront des articles d’urgence non alimentaires afin de satisfaire leurs besoins de base dans les conditions hivernales. Le projet prévoit la distribution de produits d’hygiène, en particulier aux femmes et aux filles adolescentes, et d’articles de premier secours pour l’hiver. Le projet contribuera à prévenir la survenance de maladies tout en respectant la dignité des personnes dans ces circonstances difficiles.
2) Au moins 10 000 enfants et leurs familles recevront une protection et un soutien par le biais d’activités récréatives, de conseils d’urgence et d’activités promouvant la santé. Les bienfaits des activités récréatives et de pouvoir jouer dans un environnement sécurisé ont des effets très positifs dans les situations difficiles : le jeu et les activités récréatives aident les enfants à renforcer leur résilience, à gérer le stress et à surmonter les expériences négatives. Faisant intervenir des professionnels formés, le projet proposera des activités récréatives aux enfants (en particulier aux enfants âgés de 3 à 10 ans) et à leurs mamans, et fournira aux parents une première aide psychologique, des conseils liés à la santé ainsi que l’orientation vers les services appropriés en cas de besoin.
3) Les enfants et leurs familles pourront accéder aux informations et aux moyens de communication afin d’être régulièrement informés de leurs droits et des risques qu’ils courent, et de maintenir des liens sociaux avec leur pays d’origine et les membres de leur famille. Le projet donnera des informations détaillées sur la protection des enfants, les questions de santé, les droits des réfugiés, le risque de trafic d’êtres humains, les questions liées aux voyages, ainsi que sur l’accès aux services. Ces informations, qui seront disponibles en arabe, en anglais et en dari, seront fournies en temps utile et se présenteront sous différentes formes (oralement ou sous forme de brochures et de cartes). Dans la mesure du possible, le projet offrira également des points de recharge pour les téléphones mobiles et les appareils sans fil GSM.
La Fondation UEFA pour l’enfance soutiendra le projet « Un but pour l’éducation », qui entend utiliser le football pour responsabiliser et s’engager auprès de jeunes entre 8 et 15 ans qui ont une faible estime d’eux-mêmes et/ou confiance en eux et qui ont des difficultés dans le système éducatif formel. Tous les partenaires du projet ont fourni par le passé de nombreuses opportunités d’apprentissage à des jeunes dans leurs villes et leurs régions. Grâce à l’établissement de liens avec des clubs de football à travers l’Europe, le projet a créé une plateforme d’apprentissage en ligne permettant aux organisateurs de s’engager auprès de jeunes au niveau européen et de les encourager.
Contenu du projet
Le football contre l’isolement et le désengagement
Utiliser le football pour contribuer à motiver les jeunes et à s’engager auprès d’eux
D’ici à la fin du projet, les participants devraient :
avoir une plus grande estime d’eux-mêmes et une plus grande confiance en eux ;
être mieux informés sur la manière de mener une vie saine ;
être plus tolérants à l’égard de personnes de cultures et de pays différents et penser de manière moins stéréotypée ;
avoir un sens plus profond de la compassion et de la communauté ;
adopter des manières créatives de communiquer avec des jeunes d’autres pays ;
savoir comment gérer les sentiments de réussite et de frustration (savoir aussi bien gagner que perdre).
Objectifs et résultats attendus
Le projet devrait avoir un impact majeur sur la manière dont les clubs de football travaillent avec les jeunes au niveau local et augmenter les opportunités d’apprentissage offertes aux jeunes, en particulier les plus vulnérables. Les relations de travail établies dans le cadre du projet ne se termineront pas au terme de celui-ci, mais se poursuivront après la cessation de son financement.
Le projet devrait avoir les conséquences suivantes sur les participants :
plus grande confiance en soi et estime de soi (à savoir développement personnel)
plus forte participation à des activités sportives, physiques et bénévoles
meilleure information sur la manière de mener une vie saine et d’améliorer le bien-être (lutter contre l’obésité, etc.)
davantage de contacts sociaux et de relations sur le plan international
Le Samusocial Burkina Faso (SSBF) est une association burkinabée créée il y a 13 ans avec le soutien du Samusocial International. Sa mission est de contribuer à lutter contre l’exclusion sociale des enfants des rues à Ouagadougou. Depuis sa création, le SSBF a développé divers services, notamment des équipes mobiles qui interviennent dans les rues, un hébergement d’urgence et un centre d’accueil de jour. Il soutient aussi des associations partenaires afin de mettre en place et renforcer un suivi des soins, notamment en assistant les enfants et les jeunes des rues dans leurs projets de quitter la rue.
Contenu du projet
Une assistance permanente pour les enfants des rues au Burkina Faso
L’objectif de ce programme est de lutter contre l’exclusion sociale au Burkina Faso en améliorant la situation des enfants et des jeunes à risque vivant dans les rues de Ouagadougou et en soutenant leurs projets pour quitter la rue.
Objectifs spécifiques :
Leur donner accès à des services professionnels d’urgence adaptés à leurs besoins spécifiques, 7 jours sur 7 ;
Détecter, prévenir et répondre à la souffrance physique et psychologique qu’ils subissent ;
Soutenir leurs projets hors de la rue en recherchant leur famille et/ou en les dirigeant vers des programmes de réinsertion gérés par les services publics ou par des associations partenaires ;
Informer et mobiliser la société civile et les autorités publiques sur le phénomène des enfants des rues afin qu’elles accordent une grande attention à ce problème dans leurs actions.
Activités du Samusocial dans le centre
Le travail du centre s’articule autour de diverses activités :
Entrer en contact avec les enfants des rues et leur offrir des services médicaux, psychologiques et sociaux dans les rues. Des interventions dans les rues sont organisées chaque nuit à Ouagadougou, dans des zones spécifiques où vivent les enfants des rues, afin de leur prodiguer des soins médicaux et de les écouter, ce qui leur permet de rétablir des liens avec la société, de regagner la confiance en eux et d’envisager leur avenir.
Offrir des mesures de protection immédiate aux enfants des rues les plus vulnérables en leur proposant un hébergement d’urgence au SSBF et/ou des services d’accueil de jour.
Offrir aux enfants des rues l’accès aux services d’hygiène de base et à des consultations avec des professionnels (médecins, travailleurs sociaux et psychologues) au centre d’accueil de jour du SSBF ou en les orientant vers les services de structures partenaires.
Soutenir les enfants des rues dans leurs projets de quitter la rue et/ou de retourner dans leur famille. Pour les enfants qui envisagent la possibilité de rétablir le contact avec leur famille et de retourner chez eux, le Samusocial offre son soutien dans la médiation familiale. Quant aux enfants qui souhaitent quitter la rue par d’autres manières, le Samusocial les oriente vers des partenaires spécialisés dans des programmes à moyen ou long terme (études, formation professionnelle, etc.).
Informer, mobiliser et inclure les services municipaux dans les activités en faveur des enfants des rues.
Organiser des activités de sensibilisation à l’attention du grand public.
Résultats attendus
Protéger les enfants et les jeunes des rues et prendre soin d’eux en permettant chaque année à :
900 enfants et jeunes de bénéficier de soins médicaux, psychologiques et sociaux ;
150 nouveaux enfants et jeunes d’entrer en contact avec l’équipe mobile ;
150 enfants et jeunes d’avoir accès à l’hébergement d’urgence.
Soutenir les enfants et les jeunes des rues dans leurs projets de quitter la rue et/ou de retourner dans leur famille, en aidant chaque année :
70 enfants et jeunes dans leurs projets de quitter la rue ;
50 enfants et jeunes dans leurs projets de recherche de leur famille.
Informer et mobiliser le grand public sur le thème de l’exclusion sociale des enfants et des jeunes des rues afin que, chaque année, :
environ 15 parties prenantes publiques et privées participent à un groupe de collaboration et de consultation sur les enfants et les jeunes des rues.
La Fondation John Giles a pour but de promouvoir les activités sportives et un style de vie sain chez les enfants de communautés défavorisées en Irlande. Elle axe son action en particulier sur le football, qui est utilisé pour lutter contre l’obésité et l’exclusion sociale. La fondation participe au renforcement des structures des clubs et des entités locales afin de contribuer à l’intégration des couches les plus vulnérables de la population et d’amener des changements positifs. Elle soutient aussi divers programmes au niveau national. La Fondation UEFA pour l’enfance partage la vision de la Fondation John Giles et désire ainsi apporter un soutien financier aux activités actuelles de cette dernière et l’aider à promouvoir davantage de programmes à l’avenir.
Contenu du projet
« Pour que les opportunités soient un droit et non un privilège. » John Giles
La devise de la Fondation John Giles montre qu’elle entend apporter un soutien aux personnes au sein de leur environnement. Cette fondation utilise le football pour améliorer la qualité de vie, augmenter les opportunités et accroître la confiance en soi des personnes concernées. De nombreuses petites communautés rurales ne peuvent pas s’offrir les installations de base nécessaires pour accueillir les enfants qui veulent jouer au football ou pratiquer d’autres activités sportives, car leurs finances sont très limitées. L’assistance au développement d’infrastructures appropriées dans ces communautés donnerait à des milliers d’enfants la possibilité de pratiquer le football ou d’autres disciplines.
Témoignage sur les répercussions positives du programme
« Le soutien de la fondation nous a aidés à améliorer nos installations et, ainsi, à accroître la participation des filles au football dans une zone rurale reculée à l’ouest de l’Irlande. Aujourd’hui, nous avons donc trois équipes féminines, alors qu’il n’en existait aucune. » Richie Flannery, Kilmore Girls FC
Programme « Healthy Kids »
La Fondation John Giles apporte son soutien aux communautés grâce à son programme « Healthy Kids » (en faveur de la santé des enfants), qui implique une équipe locale travaillant avec les communautés pour sensibiliser le public à l’importance d’un environnement sain pour les enfants. Cette initiative repose sur trois éléments :
l’éducation concernant l’alimentation, un régime équilibré et l’importance de pratiquer une activité physique régulière ;
la mise à disposition de solutions en matière d’activité physique ;
le soutien à l’équipe et à la communauté locales pour le maintien futur du programme.
Le pouvoir du football est utilisé efficacement pour renforcer la cohésion communautaire, promouvoir la santé et encourager une participation et un apprentissage durable dans le cadre de ce programme.
Répercussions et résultats attendus
Amélioration des infrastructures pour favoriser l’accès au sport dans les zones rurales reculées
Augmentation du nombre d’enfants pratiquant le football ou d’autres sports, y compris les filles et les enfants issus de communautés défavorisées
Entraîneurs formés et qualifiés dans les zones rurales et urbaines
Sensibilisation au problème croissant de l’obésité en Irlande et proposition de solutions par le sport, les conseils nutritionnels et la promotion de styles de vie sains
Répercussions positives effectives sur la santé et l’intégration sociale des enfants, et augmentation de la participation et de l’apprentissage durables.
Le Samusocial International en Angola contribue à promouvoir une société inclusive en renforçant des actions et des partenariats entre les organisations de la société civile et les autorités locales qui s’occupent des enfants et des adolescents les plus exclus.
Présent en Angola depuis 2010, le Samusocial International travaille avec les enfants des rues en partenariat avec l’association angolaise CACAJ (Foyer pour enfants Arnold Janssen). Depuis que le Samusocial International a commencé son activité dans ce pays, plus de 300 enfants des rues ont bénéficié d’un soutien médico-psychosocial.
Contenu du projet
Selon l’UNICEF, 5000 enfants vivent dans les rues de Luanda
Le programme intervient à trois niveaux :
améliorer l’accès aux services de base et la qualité des soins fournis aux enfants des rues de Luanda en assistant le Foyer pour enfants Arnold Janssen avec des moyens techniques ;
renforcer la collaboration et le réseautage entre les acteurs non-gouvernementaux et les institutions publiques/autorités locales impliquées dans les soins et le soutien des enfants des rues ;
promouvoir les droits des enfants des rues en augmentation la sensibilisation aux conditions de vie de ces enfants et en diffusant des informations et des expériences à toutes les entités impliquées dans les soins aux enfants.
Activités du Samusocial International
Les actions ci-dessous sont envisagées afin de garantir l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base pour les enfants des rues à Luanda :
soutien médico-psychosocial aux enfants vulnérables par l’équipe mobile de proximité et par le Foyer pour enfants Arnold Janssen ;
renforcement de la direction du Foyer Arnold Janssen grâce à un soutien sur le plan logistique, des ressources humaines et financier ;
soutien du processus de réinsertion familiale en partenariat avec les institutions locales et nationales pertinentes.
La collaboration entre les professionnels de différentes entités sociales en faveur des enfants des rues et les autorités locales sera renforcée grâce aux activités suivantes :
organisation de sessions de formation pour les équipes du Foyer Arnold Janssen ;
organisation de sessions de formation pour les équipes partenaires ;
facilitation de l’échange de meilleures pratiques et de la collaboration entre les centres d’accueil travaillant avec les enfants des rues à Luanda et avec les autorités locales ;
organisation et développement d’un réseau d’acteurs étatiques et non étatiques travaillant dans la réintégration sociale et familiale des enfants et des jeunes.
Des informations et de la documentation sur la situation et les droits des enfants vulnérables seront mises à la disposition des acteurs publics et de la société civile œuvrant pour la protection des enfants grâce aux activités suivantes :
garantir la mise à jour permanente de la documentation et des données sur les enfants des rues ;
développer des documents d’information technique pour les professionnels du réseau et organiser l’échange des informations et des connaissances ;
développer des outils de sensibilisation pour les droits des enfants les plus exclus.
Résultats attendus
L’accès aux services sociaux de base est amélioré pour les enfants des rues à Luanda grâce à l’amélioration des capacités et des moyens techniques du Foyer Arnold Janssen :
400 enfants des rues bénéficient de soutien médico-psychosocial pendant les deux années du projet ;
800 enfants reçoivent chaque année des soins individuels et un soutien social ;
20 enfants des rues bénéficient chaque année de la recherche de leur famille ;
120 enfants vivant dans le Foyer Arnold Janssen participent aux activités éducatives, professionnelles et de loisirs.
Le partage et la collaboration entre les professionnels de différentes institutions sociales s’occupant des enfants des rues et les autorités locales seront réalisés par l’intermédiaire de sessions de formation et de partage des expériences :
30 membres du personnel du Foyer Arnold Janssen ainsi que des partenaires participent aux sessions de formation, aux échanges professionnels et au réseautage.
Des informations et de la documentation sur la situation et les droits des enfants vulnérables seront mises à la disposition des acteurs publics et de la société civile œuvrant pour la protection des enfants :
40 professionnels, décideurs et parties prenantes public/privé travaillant avec des enfants des rues et/ou des enfants vulnérables ont accès à la documentation sur la situation des enfants des rues et reçoivent la documentation technique et les directives produites durant le projet ;
ils participent à des événements de sensibilisation impliquant des enfants des rues, qui sont organisés au moins une fois par année à Luanda.
La Fondation UEFA pour l’enfance soutient le projet de Spirit of Soccer en Irak, dont l’objectif principal est d’utiliser le pouvoir du football pour sensibiliser les enfants aux dangers des mines antipersonnel et des restes explosifs de guerre. Le projet prévoit l’éducation aux risques des mines, et les activités éducatives ont pour but de réduire le risque de blessures provenant de mines et de munitions non explosées en augmentant la sensibilisation et en encourageant le changement de comportement.
CONTENU DU PROJET
Le sport en tant qu’instrument d’apprentissage
Le sport joue un rôle curatif pour les enfants contraints de vivre dans des camps et ne bénéficiant pas d’éducation officielle ni de structures sociales.
Les conséquences humanitaires de la violence en Irak et en Syrie sont catastrophiques, et quelque 5,2 millions de personnes ont un urgent besoin d’assistance en Irak. Depuis décembre 2014, plus de 2,2 millions d’Irakiens ont été déplacés à l’intérieur de leur pays, la moitié d’entre eux étant des enfants de moins de 18 ans contraints de vivre dans des camps et ne bénéficiant pas d’éducation formelle ni de structures sociales. Dans de tels environnements, les enfants sont de plus en plus exposés au danger des drogues, des crimes et du recrutement par des groupes extrémistes. Ils devront également retourner un jour dans leurs maisons désormais touchées par les effets du conflit, où les mines antipersonnel, les munitions non explosées et les engins explosifs improvisés constitueront une menace mortelle permanente.
150 entraîneurs locaux irakiens et syriens pour atteindre nos objectifs
L’entraînement se composera de cours interactifs en classe et d’activités pratiques sur le terrain.
Objectifs du projet :
Apprendre les principes de base liés aux traumatismes et à la sécurité des mines à 150 entraîneurs de football irakiens et syriens (dont 30 % de femmes) :
a. NE PAS S’APPROCHER des zones dangereuses
b. NE PAS TOUCHER les mines ou les restes explosifs de guerre
c. SIGNALER les mines ou les restes explosifs de guerre à un responsable
d. COMMUNIQUER les principes ci-dessus aux amis et à la famille
Dispenser une éducation au risque des mines via le football à 25 000 enfants irakiens et syriens
Recruter 5000 hommes en âge de combattre, qui sont exposés à un grand risque, pour un championnat de football contre l’extrémisme
Transmettre des messages éducatifs sur les risques des mines de manière indirecte à 75 000 réfugiés irakiens et syriens et aux personnes déplacées à l’intérieur de leur pays
Favoriser l’accès au football dans des communautés défavorisées
Objectifs et résultats attendus
150 nouveaux entraîneurs de football qualifiés conformément aux standards professionnels
Au moins 90 % d’entraîneurs ont amélioré leurs compétences dans l’enseignement du football et l’éducation aux risques des mines
25 000 enfants participent à l’éducation au risque des mines grâce à des activités footballistiques
Au moins 80 % des participants ont amélioré leurs connaissances sur la sécurité des mines. Réduction du risque d’accidents avec des mines et des munitions non explosées pour les enfants vivant dans des communautés défavorisées
Participation de 5000 adolescents à un championnat de football contre l’extrémisme
Développement d’activités sportives et récréatives pour les personnes déplacées
Au Népal, quatre problèmes principaux liés à l'accès au sport à l'école ont pour conséquence une diminution de la participation : le manque d'installations, le manque de connaissances, le manque d'équipement et le manque de structure.
Play for Change (PFC) et Global Action Nepal (GAN) travaillent conjointement à la réalisation d'un programme intitulé « Khelaun Khelaun », qui signifie « jouer pour un changement positif » en népalais.
Le programme offre des occasions d'accéder à des activités sportives et à des formations d'entraîneurs à des jeunes particulièrement défavorisés du pays, en particulier des femmes et des filles. Ce projet permettra à la communauté de coordonner et de gérer le programme à long terme. Un programme de tutorat permettra aux enfants et aux jeunes de développer des compétences relationnelles, et la participation féminine sera vivement encouragée. Quarante écoles participeront au programme, qui bénéficiera à 3000 enfants.
Ce programme constitue en outre un précieux enrichissement et une manière d'aider les enfants atteints de troubles psychiques suite aux deux derniers tremblements de terre dévastateurs.
Jouer pour un changement positif
Au cours de la première phase de développement, en 2016, nous souhaitons mettre en place une culture d'éducation sportive pour tous les enfants, fournir de l'équipement sportif à toutes les écoles participantes, et décerner des qualifications d'entraîneurs – 35 au plus – à des jeunes gens locaux, hommes et femmes.
Un championnat PFC est actuellement organisé dans le district de Lamjung, dont les finales se dérouleront en mai/juin 2016.
PFC et GAN partagent la même passion pour le football et pensent que ce projet offrira une excellente plateforme pour permettre des changements dans la vie d'enfants défavorisés et de leurs communautés. Ce projet encouragera les membres des communautés locales à s'impliquer directement. Les responsables de projet, les entraîneurs et les enseignants seront recrutés localement, et les milieux défavorisés de la communauté seront encouragés à se porter candidats pour remplir ces rôles.
Objectifs et résultats attendus
Les principaux objectifs du projet « Khelaun Khelaun » sont les suivants :
augmenter la participation d'enfants défavorisés à des activités sportives, en particulier des filles ;
organiser des activités sportives et des championnats locaux pour 40 écoles dans le district de Besisahar ;
encourager la responsabilisation économique des communautés locales, qui géreront et poursuivront le programme ;
développer la formation des entraîneurs et des enseignants dans les communautés locales ;
améliorer la santé et le bien-être en encourageant une meilleure santé physique et mentale grâce au sport ;
créer de meilleures perspectives d'avenir pour les enfants grâce à l'apprentissage de nouvelles compétences.
Résultats attendus :
enfants en meilleure santé et plus heureux ayant régulièrement accès à des activités récréatives, en particulier au sport ;
davantage de filles participant aux activités sportives ;
meilleures perspectives d'avenir pour les enfants grâce à l'apprentissage de nouvelles compétences ;
responsabilisation économique des communautés locales, qui géreront et soutiendront les centres communautaires.
La Fondation UEFA pour l’enfance va participer financièrement au déploiement d’une médiathèque en kit, sous forme d’Ideas Box, et permettre à l’association franco-sénégalaise Futur au présent (FAP), qui intervient auprès des enfants des rues à Ziguinchor, d’intensifier ses actions en faveur de l’éducation des jeunes déscolarisés. Cette initiative bénéficiera à 7500 enfants, et une attention particulière sera donnée à l’accès des jeunes filles aux livres.
35 % des enfants de moins de 15 ans travaillent
La Casamance est une enclave géographique située dans le sud du Sénégal. Ce territoire est l’un des plus pauvres du pays et de surcroît une zone de conflit entre les indépendantistes et le gouvernement sénégalais depuis les années 1980. L’instabilité de la région, le déficit d’infrastructures et l’extrême pauvreté de la population entraînent un exode vers la principale ville de Ziguinchor.
Les enfants sont les premières victimes de la paupérisation de cette population : ils ne vont plus à l’école et doivent travailler de façon précoce. Certains, en rupture familiale, sont contraints de vivre dans la rue. Les jeunes filles sont particulièrement vulnérables car elles travaillent souvent comme domestiques, ce qui peut conduire aux pires formes d’abus.
L’Ideas Box, une solution pour créer un lien avec les enfants marginalisés
Bibliothèque Sans Frontières a mis au point l’Ideas Box, une médiathèque en kit qui tient dans deux palettes et crée un espace de 100 m2 avec une connexion internet ou 4G, des ordinateurs et des tablettes tactiles, des livres en format papier et un coin cinéma. Mobile, elle peut être montée en moins de 20 minutes.
Objectifs et résultats attendus
Objectifs du projet :
améliorer l’insertion et l’accès à l’éducation des enfants de la rue et des enfants en situation de travail précoce dans la région de Ziguinchor, au Sénégal ;
renforcer les liens intrafamiliaux et les liens entre la famille et le système éducatif.
Groupes cibles et bénéficiaires :
les enfants des rues ;
les enfants en situation de précarité et de travail précoce ;
les familles vulnérables et les écoles de la zone.
Résultats attendus :
l’autonomie et l’insertion sociale des enfants, en particulier des filles ;
le renforcement de l’éducation grâce à l’accès aux livres, la diminution du taux d’analphabétisme des jeunes, l’augmentation de la résilience grâce à un accompagnement psychosocial ;
le renforcement des liens intrafamiliaux ;
la création d’un lien entre les familles et le système éducatif.
Le Projet de développement du football en Asie (AFDP) et la Fondation UEFA pour l’enfance apportent de l’aide aux personnes déplacées par le conflit en Syrie, en particulier aux enfants et aux jeunes dans le camp de réfugiés de Za’atari.
Contenu du projet
Organisation de tournois
La Fondation UEFA pour l’enfance organise des tournois de football et d’autres événements sportifs. Elle a notamment organisé un championnat de football dans le camp. Pour ce faire, elle a constitué des équipes sous forme de clubs auxquels elle offre des séances d’entraînement régulières. Les entraîneurs formés du camp supervisent l’ensemble des activités. En plus de jouer et de passer du temps ensemble, les jeunes développent des compétences footballistiques et assimilent des valeurs fondamentales du sport, telles que le respect, le fair-play, l’esprit d’équipe et la solidarité.
Formation d’entraîneurs locaux
La Fondation UEFA pour l’enfance forme des entraîneurs locaux – des Syriens et des Jordaniens âgés de 20 à 40 ans – et leur décerne un diplôme. La plupart d’entre eux travaillent déjà pour d’autres organisations au sein du camp et sont impliqués dans des activités liées au sport, à l’éducation ou aux loisirs. Des formations spécifiques leur permettent d’enrichir leurs compétences et d’accroître leur employabilité non seulement dans le cadre des camps, mais aussi au-delà, une fois la crise en Syrie terminée. Ainsi, la continuité du projet est assurée. Les formations favorisent aussi une prise en charge adéquate des enfants participant au programme et donnent aux entraîneurs un rôle de modèle.
Fourniture de matériel et d’infrastructures
La Fondation UEFA pour l’enfance soutient les organisations déjà actives au sein du camp en leur fournissant du matériel pour les activités sportives et les formations. Ce matériel est principalement composé de ballons, de tenues de sport et de chaussures, ainsi que de sifflets, de chronomètres, de cônes et de manuels techniques destinés aux entraîneurs. Lors des tournois, tous les jeunes participants reçoivent de l’eau, des en-cas et un souvenir.
De bonnes infrastructures sont nécessaires afin que les enfants puissent pratiquer un sport dans un environnement sûr et adéquat, c’est pourquoi la Fondation remet à neuf toutes les installations existantes. Le camp de Za’atari comptait en effet déjà une dizaine de terrains de football sur lesquels les enfants pouvaient jouer, mais nombre d’entre eux étaient en mauvais état, et les activités qui s’y déroulaient étaient mal organisées et incluaient rarement les filles.
L’intégration par le sport
La Fondation UEFA pour l’enfance a élaboré un programme spécifique à l’intention des réfugiés basé sur leurs besoins. Ce programme est adapté au contexte de Za’atari et a pour objectif de donner plus aux jeunes que la simple possibilité de pratiquer un sport. À cette fin, les entraîneurs reçoivent une formation spécifique leur permettant d’exploiter les bienfaits du sport pour soutenir les jeunes dans leur vie quotidienne. Cette formation recourt à une approche divertissante et éducative pour aborder des questions sociales et insister en particulier sur la résolution des conflits, mais aussi pour sensibiliser les jeunes aux mariages précoces et au contrôle des naissances, ainsi qu’à l’importance de l’école, de la santé, de l’hygiène et du bien-être.
Objectifs
Impliquer les enfants et les jeunes Syriens (filles et garçons) en organisant des activités liées au football et à d’autres sports dans un environnement adéquat, sûr et cadré dans lequel ils puissent vraiment être des enfants et s’amuser. En plus de jouer et de passer du temps ensemble, les jeunes développent ainsi leurs compétences footballistiques et assimilent des valeurs fondamentales du sport, telles que le respect, le fair-play, l’esprit d’équipe et la solidarité ; ils reçoivent en outre une éducation sur des questions sociales spécifiques.
Former des entraîneurs et des arbitres syriens en leur apprenant comment mener des séances d’entraînement et en leur donnant les compétences pour mettre en place un championnat et diriger un club de football. Des cours spécifiques sont consacrés l’arbitrage.
Introduire un programme spécifique d’apprentissage des compétences de base pour la vie qui se fonde sur le contexte et les besoins. De cette manière, les entraîneurs apprennent comment tirer le meilleur profit des valeurs du sport afin de favoriser le développement personnel des enfants et de les rendre plus attentifs à certaines questions sociales. Cette formation recourt à une approche divertissante et éducative pour aborder des questions sociales et insister en particulier sur la résolution des conflits, mais aussi pour sensibiliser les jeunes aux mariages précoces et au contrôle des naissances, ainsi qu’à l’importance de l’école, de la santé, de l’hygiène et du bien-être.
Créer des clubs de football et organiser un championnat dans le camp. Les entraîneurs et les arbitres syriens formés seront en mesure de diriger eux-mêmes les clubs et le championnat.
Fournir le matériel et les infrastructures. Création d’un centre sportif dans le camp et mise à niveau du terrain de football avec du gazon synthétique pour permettre aux enfants de jouer dans des infrastructures fiables et sûres. La Fondation UEFA pour l’enfance soutient en outre les organisations déjà actives au sein du camp en leur fournissant du matériel pour les activités sportives et les formations.
Infrastructures et matériel d’entraînement
En collaboration avec l’AFDP, la Fondation UEFA pour l’enfance a contribué à la construction d’un centre sportif. Appelé« Maison du sport », ce lieu propice aux activités sociales constitue un environnement sûr dans lequel les enfants et les jeunes peuvent se divertir et se faire des amis, et où ceux qui s’intéressent au football peuvent se rendre.
Depuis le début du projet, 20 000 ballons de football, 10 000 t-shirts, casquettes et sacs à dos, 5000 paires de chaussures et 1000 kits d’entraînement (cônes, coupelles, dossards, chronomètres, sifflets, etc.) ont été distribués pour les activités sportives.
Lors de chaque tournoi, 1000 en-cas et 2000 bouteilles d’eau sont distribués.
Les entraîneurs ont également été entièrement équipés.
Les deux terrains principaux utilisés pour les tournois ont été entièrement équipés pour les matches de football.
Dix conteneurs remplis de matériel (tenues de sport, ballons, etc.) ont été fournis par la Fondation.
Terrain de football
Avec pour objectif la mise à disposition d’un environnement sûr pour les bénéficiaires du projet, la Fondation UEFA pour l’enfance, en coopération avec l’AFDP et avec l’Association jordanienne de football, a aidé à transformer un terrain de football de taille standard en un terrain en gazon synthétique, avec le soutien du donateur Lay’s.
Deux mois de travail sur site ont été nécessaires à la mise à niveau du terrain.
Deux conteneurs remplis de gazon synthétique, de matériaux de construction, tels que géotextile et ruban adhésif, de matériel d’entretien (y compris un tracteur) et de matériel pour le terrain, notamment des buts et des drapeaux de corner, ont été expédiés depuis les Pays-Bas.
Une cérémonie d’inauguration non officielle a été organisée le 29 mai 2017, qui a donné aux jeunes la possibilité de commencer à utiliser le terrain.
Chiffres (juillet 2017)
Au mois de juillet 2017, 250 réfugiés adultes – 87 femmes et 163 hommes – avaient déjà bénéficié de la formation des entraîneurs offerte par la Fondation, qui leur a donné les compétences nécessaires pour devenir de bons entraîneurs et ainsi superviser et organiser des activités liées au sport en général et au football en particulier (séances d’entraînement hebdomadaires, tournois et autres événements). Quarante-six d’entre eux travaillaient alors en faveur du projet, et le reste pour d’autres organisations non gouvernementales actives dans le camp.
Des experts recrutés par la Fondation UEFA pour l’enfance et l’AFDP avaient dirigé des workshops sur l’arbitrage, la guérison des traumatismes, le sport en tant qu’outil de cohésion sociale, le mariage précoce et la résolution des conflits. Cinquante-quatre arbitres avaient été formés, dont 21 femmes.
À cette date, 4480 enfants et jeunes – 3185 garçons et 1295 filles âgés de 8 à 20 ans – participaient régulièrement aux activités sportives hebdomadaires et aux tournois de football mensuels supervisés par les entraîneur(e)s qualifié(e)s.
Tous les mois, des tournois de football étaient organisés dans le camp. Au total, 30 équipes de filles (M13, M15 et M20) et 60 équipes de garçons (M13, M15 et M24) avaient été créées, avec en moyenne 20 joueurs par équipe.
Depuis le début du projet, 40 tournois avaient eu lieu, pour un total de 3400 matches.
En moyenne, 1000 enfants et jeunes âgés de 8 à 20 ans, dont 300 filles, prenaient part aux tournois mensuels.
Outre le football, d’autres activités étaient aussi organisées. Le judo était régulièrement pratiqué par 450 garçons, et 300 filles suivaient des cours de zumba.
Résultats attendus
En moyenne, 5000 enfants et jeunes – des garçons et des filles âgés de 8 à 20 ans – participent régulièrement aux activités sportives hebdomadaires et aux tournois de football mensuels supervisés par les entraîneur(e)s qualifié(e)s.
Des tournois de football mensuels sont continuellement organisés au sein du camp. En moyenne, 1000 enfants et jeunes âgés de 8 à 20 ans, dont 300 filles, y prennent part.
D’autres activités sont organisées, ce qui permet de proposer un programme varié aux bénéficiaires.
Dans le camp, 250 réfugiés – 87 femmes et 163 hommes – utilisent le sport en général, et le football en particulier, comme un outil de cohésion sociale et de résolution de conflits, et font office de relais locaux.
La sensibilisation des réfugiés à la guérison des traumatismes, au sport en tant qu’outil de cohésion sociale, au mariage précoce et à la résolution des conflits est considérablement élargie.