Unity and Peace (Unité et paix)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Jamaica
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 5 000 000
Investissement de la Fondation EUR 62 152
Identifiant du projet AME–2018382
Partenaires Fight for Peace International
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Les jeunes des six communautés ciblées grandissent dans des environnements dangereux et sont donc plus susceptibles de devenir victimes ou auteurs de violences. Ce programme lutte contre plusieurs causes de la violence chez les jeunes :

  • les activités des gangs au sein de la communauté
  • les difficultés familiales dues à l’absence des parents, à la sévérité des punitions corporelles ou à la négligence
  • la pauvreté et le manque d’opportunités d’y échapper
  • le manque d’activités de loisirs pro-sociales et de développement personnel
  • le taux de chômage élevé
  • le faible niveau de formation
  • l’accès limité à un soutien psycho-social

Contenu du projet

L’organisation Fight for Peace associe la boxe et les arts martiaux à l’éducation et au développement personnel pour aider les jeunes à se réaliser malgré la criminalité, la violence et l’exclusion sociale qui règnent dans leurs communautés. Fight for Peace coordonne le Safer Communities Programme (SCP, programme pour des communautés sûres) en Jamaïque, un programme qui regroupe plus de 30 entités (agences gouvernementales, fédérations sportives, organisations de développement de la jeunesse et de prévention de la violence) et est présent dans des communautés particulièrement violentes. Le projet « Unity and Peace » se compose de programmes globaux reposant sur cinq piliers (sport, éducation, emploi, leadership pour les jeunes et soutien psycho-social) dans un cadre favorisant l’impact collectif.

Il a été mis en place dans six communautés de Kingston dont le taux de violence est élevé : Hannah Town, Denham Town, Trench Town, Tivoli Gardens, Fletchers Land et Parade Gardens.

 

Fight for Peace travaille également, de manière informelle, avec la Fédération jamaïcaine de lutte et l’Association jamaïcaine de rugby. Les fonds provenant de la Fondation UEFA pour l’enfance permettront à la Fédération de Jamaïque de football de prendre part à ce projet en intégrant les écoles et les équipes de football communautaires.

Bénéficiaires :

  • plus de 1670 jeunes vivant dans les zones urbaines
  • âge moyen entre 10 et 12 ans, 95 % des jeunes ayant moins de 18 ans
  • 56 % de garçons et 46 % de filles

 

Objectifs

  • FFP a développé une méthodologie intégrée et globale reposant sur cinq piliers et l’applique à tous ses projets et activités. Le but est de donner aux jeunes tout le soutien nécessaire pour devenir des champions dans la vie.

    Boxe et arts martiaux : promouvoir le respect, la discipline, la maîtrise de soi, le sentiment d’appartenance et l’estime de soi, et encourager les jeunes à rejoindre le programme

    Éducation : offrir un soutien scolaire et des cours aux jeunes qui sont hors des milieux d’enseignement formels ou qui ont des difficultés d’apprentissage

    Employabilité : aider les jeunes à accéder au marché du travail grâce à l’exercice, à la formation professionnelle et à l’aiguillage vers des opportunités d’emploi par le biais d’un réseau de partenaires actifs dans le secteur privé

    Services de soutien : une équipe multidisciplinaire de soutien social propose ses services, y compris un suivi individuel, un conseil sur les plans social, médical et juridique, des visites à domicile et une proximité communautaire

    Leadership pour les jeunes : des conseils de jeunes représentent l’organisation à l’extérieur et travaillent avec les membres de l’équipe sur la stratégie et le développement du programme

Activités du projet

  • Séances de sport (boxe, arts martiaux et football) organisées dans les centres communautaires et les écoles par des entraîneurs formés pour prendre en compte les aspects de développement personnel (50 séances par semaine)
  • Séances de développement personnel menées par des médiateurs spécialement formés et travaillant pour des ONG de développement de la jeunesse et de prévention de la violence ainsi que des psychologues et des travailleurs sociaux de Fight for Peace (12 séances par mois dans les six communautés)
  • Activités de loisirs et tournois intercommunautaires (deux tournois au cours des six premiers mois)
  • Huit sites consacrés au sport pour le développement et offrant un espace sûr aux enfants
  • Soutien psychologique et entraînement au sport pour le développement pour tous les entraîneurs participants, visant l’intégration à long terme du développement personnel dans le sport au sein des écoles et des communautés
  • Formation d’entraîneurs assistants pour proposer des entraîneurs qualifiés aux communautés défavorisées
  • Partenariat avec le G. C. Foster College of Physical Education and Sport (université G. C. Foster d’éducation physique et de sport) pour offrir des formations et des certificats à tous les entraîneurs participants
  • Intégration au programme pour le sport et le changement de comportement du ministère de l’éducation, de l’information et de la jeunesse / de la commission pour le développement social, pour permettre le développement d’une politique et la future programmation dans les écoles et les communautés

Résultats attendus

Les jeunes participant régulièrement aux programmes gratuits de sport et de développement personnel améliorent durablement leur santé et leur bien-être.

  • 1800 jeunes pratiquent un sport
  • 1450 séances de sport
  • 72 séances de développement personnel
  • 4 tournois
  • 70 % des jeunes améliorent leur santé et leur condition physique
  • 4 cours de formation d’entraîneurs
  • 60 % des jeunes améliorent la qualité de leurs relations avec leurs amis, leur famille et les autres adultes
  • 60 % des jeunes au comportement potentiellement négatif montrent un changement positif, par exemple une diminution des actes criminels ou le respect des autorités
  • 60 % des jeunes voient leur avenir de manière plus positive

Partenaire

Jouer pour apprendre

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Las Sabanas, San José de Cusmapa, Ocotal, Esteli, Nicaragua
Date de début 01.02.2019
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 70 498
Investissement de la Fondation EUR 55 000
Identifiant du projet AME-2018408
Partenaires Fabretto Children’s Foundation
Catégories Accès au sport

Contexte

Au nord du Nicaragua, dans les municipalités de Las Sabanas et de San José de Cusmapa et les villes d’Ocotal et d’Estelí, de nombreux enfants sont vulnérables et exposés au risque de tomber dans la pauvreté et le désœuvrement, abandonnent l’école d’une manière précoce, et n’ont pas accès à une éducation ni à des activités de loisir de qualité. Le projet a pour objectif de permettre à ces enfants et à leurs familles de gagner en autonomie afin d’atteindre leur plein potentiel et d’améliorer leurs conditions de vie.

Contenu du projet

En tendant la main à environ 600 des enfants de 11 à 15 ans les plus vulnérables de ces communautés par le biais de l’éducation et du sport, le projet entend promouvoir les droits fondamentaux des enfants à l’éducation, au jeu, au développement et aux activités de loisir. Grâce à des activités après l’école, les enfants étendront aussi leurs compétences sociales, personnelles et interpersonnelles.

Le financement de la Fondation UEFA pour l’enfance renforcera l’aspect sportif du projet et sera utilisé pour l’équipement sportif, pour la formation des entraîneurs, ainsi que pour l’organisation de ligues et compétitions locales.

Objectifs

  • Enrichissement sur le plan éducatif pour les élèves de l’école primaire. Le projet enrichira l’éducation des enfants en organisant des cours destinés à développer leurs compétences en lecture, en écriture et en mathématiques, mais en promouvant le jeu par le sport, l’art et la danse.
  • Organisation d’activités sportives à l’intention des élèves de l’école primaire permettant d’augmenter le recours au sport et aux activités de loisir pour soutenir l’apprentissage, ainsi que de réduire les inégalités sociales et de favoriser l’égalité des sexes grâce à l’intégration des filles et des enfants menacés d’exclusion sociale.

Activités du projet

Enrichissement sur le plan éducatif

  • Cours d’enrichissement sur le plan éducatif organisés de février à novembre, à raison de quatre jours par semaine (deux à trois heures par jour), mettant en œuvre les activités et les objectifs évoqués plus haut.
  • Ateliers de formation pour les éducateurs et entraîneurs axés sur des méthodes innovantes d’apprentissage par la pratique.
  • Mise à disposition de supports éducatifs adéquats tels que des manuels scolaires, des crayons et du matériel artistique dans la salle de classe.
  • Dans chaque communauté, trois ateliers pour les parents afin de les aider à comprendre leur rôle et leur impact sur le développement de leurs enfants.

Activités sportives

  • Acquisition d’équipement et de matériel, et mise à disposition d’espaces sûrs pour la pratique du sport.
  • Formation des éducateurs en tant qu’entraîneurs sportifs/de football, axée sur la supervision du sport et l’engagement de jeunes dans les activités sportives.
  • Création de 32 équipes sportives entre les quatre communes et séance d’entraînement de football hebdomadaire dans chaque école ou centre éducatif.
  • Tournoi de football organisé deux fois par an entre les équipes de chaque communauté afin de promouvoir l’apprentissage continu, les valeurs positives, les habitudes saines, l’égalité des sexes et la non-discrimination.

Résultats attendus

  • La fondation Fabretto Children proposera à 600 enfants des activités éducatives et de loisir.
  • Le projet vise à promouvoir l’égalité des sexes en accroissant la participation des filles dans le sport et en luttant contre les stéréotypes et les préjugés quant au rôle traditionnel des hommes et des femmes dans la société.
  • Les enseignants et les entraîneurs seront formés dans l’optique de jouer un rôle important : diriger les activités et guider les élèves tout au long du processus d’apprentissage.
  • Un atelier destiné aux parents sensibilisera ces derniers à l’importance de l’éducation et des activités physiques.
  • Grâce à une meilleure éducation, les enfants auront une plus grande confiance en eux et de meilleures perspectives d’avenir sur le plan socioéconomique, en devenant des citoyens bien intégrés dans la société.

Partenaire

Football4Good

Situation géographique et informations générales

Contexte

En raison de sa situation géographique centrale et de sa position économique dominante en Asie du Sud-Est, la Thaïlande sert de plateforme régionale de départ, de transit et d’arrivée pour les migrants. Des dizaines de milliers d’enfants migrants vivent actuellement dans les camps proches des chantiers de construction (Baan Dek et UNICEF, 2018). Leurs parents sont venus en Thaïlande pour travailler, et les enfants vivent dans des abris précaires temporaires et n’ont qu’un accès limité aux services d’éducation, de santé et de sécurité. Ils sont exposés à différentes formes de maltraitance, de violence et de négligence. Aucun d’entre eux n’a la possibilité de s’échapper des bidonvilles et de socialiser avec d’autres enfants ; ils sont donc contraints de jouer dans un environnement dangereux, avec peu de stimulations ou d’interactions avec les autres. La vulnérabilité de la situation menace leurs droits fondamentaux. En outre, l’absence de possibilités de socialisation et de jeu les empêche de vivre leur enfance.

Contenu du projet

La Baan Dek Foundation est convaincue que le football est un élément nécessaire au développement des enfants, un terreau fertile pour l’apprentissage de compétences essentielles telles que l’esprit d’équipe, l’estime de soi, la confiance en soi, l’esprit sportif et la discipline. Le programme Football4Good encourage les relations positives entre pairs parmi les enfants de différentes origines ethniques à travers l’entraînement, l’activité physique, la mise à disposition d’équipements sportifs de qualité et la formation du personnel de la fondation au développement sportif. Ce programme cherche également à promouvoir l’égalité des genres en responsabilisant les filles et les jeunes femmes marginalisées.

Cette année, la Baan Dek Foundation veut aller plus loin et insister sur le développement d’un leadership communautaire grâce à son nouveau programme, Football4Good et responsabilisation des jeunes. Il s’agit d’entraîner et de responsabiliser des éducateurs pairs pour les jeunes afin qu’ils proposent des séances d’entraînement de football régulières dans leurs communautés. En bénéficiant d’une meilleure compréhension des problèmes sociaux et des connaissances nécessaires pour promouvoir des valeurs telles que l’égalité et la tolérance, ils pourront servir de modèles pour les enfants et les jeunes marginalisés vivant dans des bidonvilles urbains et des camps proches de sites de construction.

Les pairs éducateurs de jeunes seront en outre directement impliqués dans l’amélioration de leur environnement. Ils travailleront avec les membres de la Baan Dek Foundation pour concevoir et aménager de nouveaux terrains de football et davantage de lieux sûrs pour les enfants, et améliorer les infrastructures existantes dans leur communauté. Ils donneront aux enfants de leur communauté la possibilité de jouer au football dans des endroits sûrs même en dehors des séances d’entraînement.

Parallèlement aux sessions de football proposées au sein de la communauté et pendant les vacances scolaires, la fondation veut inciter les enfants à pratiquer un sport et les sensibiliser aux bienfaits du sport pour le développement en invitant des footballeurs professionnels locaux à venir présenter leur carrière dans une école.

Objectifs

Pour les travailleurs sociaux, le football est un instrument polyvalent essentiel qui peut influencer positivement les enfants en manque du soutien le plus élémentaire. Le programme Football4Good et responsabilisation des jeunes aidera à créer un lien avec les populations marginalisées grâce à des sessions de football régulières et fournira des équipements sportifs aux communautés vulnérables ciblées. Les enfants et les adolescents développeront leurs capacités motrices, amélioreront leur niveau d’activité physique, pourront socialiser avec leurs pairs et nouer de nouvelles relations sociales au sein de communautés où la violence entre les différents groupes ethniques peut se manifester au quotidien. Par ailleurs, le football apprendra à ces enfants à jouer en équipe, à s’intégrer à un groupe hétérogène, à socialiser et à mettre en pratique l’esprit sportif. Tous ces bénéfices, conjugués à une activité simplement amusante pour les enfants, font du football et de l’éducation sportive en général un axe d’intervention majeur des programmes communautaires de la fondation.

Activités du projet

  • Un entraînement de football régulier sera offert deux fois par année, pendant les vacances scolaires, par des éducateurs pairs pour les jeunes.
  • Les pairs éducateurs de jeunes suivront des sessions d’entraînement de trois jours (les travailleurs sociaux de la Baan Dek Foundation leur apprendront les compétences de vie essentielles pendant deux jours et un entraîneur de football professionnel leur montrera comment mener une séance de football le troisième jour).
  • Les sessions Football4Good et responsabilisation des jeunes seront organisées deux fois par semaine dans les communautés et les écoles en tant qu’activités extra-scolaires, et quotidiennement dans le cadre du programme des vacances scolaires.
  • Les entraînements se concentreront sur cinq points fondamentaux :
    • l’estime de soi et la responsabilisation ;
    • la santé et les bienfaits physiques ;
    • l’engagement communautaire et l’esprit d’équipe ;
    • la discipline et l’esprit sportif ;
    • l’égalité des genres.

Résultats attendus

  • Plus de 100 séances d’entraînement par année organisées dans le cadre des programmes Smile Holiday et dans les communautés marginalisées.
  • Plus de 400 enfants par année participant aux Smile Holidays et aux sessions Football4Good communautaires.
  • Plus de 3500 personnes présentes pendant les Smile Holidays et les sessions de football communautaires.
  • 150 filles et jeunes femmes participant aux Smile Holidays et aux sessions de football communautaires.
  • Sept communautés où le football, les installations sportives et les environnements sûrs pour les enfants sont améliorés et rendus accessibles.
  • 50 ballons offerts aux communautés et aux pairs éducateurs de jeunes.
  • 40 pairs éducateurs de jeunes par année sensibilisés aux valeurs du football.

Partenaire

Rescolarisation des enfants des rues

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Afghanistan
Date de début 02.01.2018
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 201 000
Investissement de la Fondation EUR 98 735
Identifiant du projet ASI-2018475
Partenaires Action for Development (AfD)
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Selon l’UNICEF, 3,5 millions d’enfants afghans âgés de 5 à 17 ans ne sont pas scolarisés. Environ 2,1 millions d’enfants ayant entre 6 et 14 ans exercent une forme de travail des enfants, souvent dans des conditions qui mettent en danger leur santé et leur sécurité. Ils sont très exposés aux accidents de la route, aux attentats suicides et aux explosions, au cours desquels ils peuvent être blessés ou tués ; ils sont souvent victimes d’insultes, de mauvais traitements et d’abus sexuels ; ils sont exposés à des taux élevés de pollution atmosphérique et sonore et ont, dans l’ensemble, des conditions de vie difficiles. Comme nombre de ces enfants sont les seules personnes de leur famille à gagner de l’argent, leurs parents, dont beaucoup sont analphabètes, ont l’impression de n’avoir d’autre choix que de les envoyer travailler. Par conséquent, ces enfants n’ont pas la possibilité de fréquenter une école traditionnelle.

Rescolarisation des enfants des rues

L'Afghanistan est un pays comprenant de nombreuses ethnies différentes, ce qui est souvent source de violences. Dans ce contexte difficile, les manifestations sportives, telles que le football ou le cricket, s'avèrent efficaces pour rassembler la population et surmonter les obstacles liés à l’origine ethnique. Le sport, et le football en particulier, constitue un excellent moyen de motiver les enfants à faire changer la société.

Contenu du projet

Pour la deuxième année consécutive, la Fondation UEFA pour l’enfance soutient l’initiative d’Action for Development (AfD) en Afghanistan. Élaboré en 2016, ce projet visant à remettre les enfants des rues sur les bancs d’école veille au développement socio-éducatif des enfants et à l’amélioration générale de leur santé afin qu’ils deviennent des membres productifs de la société. Les enfants peuvent, de par la structure unique de cette école, concilier les études et le travail.

Une partie des fonds alloués au projet sert à aider les filles à prendre leur destin en main, alors que, jusqu’en 2007, elles n’avaient pas le droit de jouer au football en Afghanistan. Aujourd’hui, Kaboul seule compte 17 équipes féminines, bien qu’il n’y ait pas de centre d’entraînement et que les joueuses se heurtent toujours à des résistances.

Organisation du projet

En octobre 2016, AfD a fondé sa première école dans l’un des districts les plus densément peuplés de Kaboul. En septembre 2018, deux nouvelles écoles ont ouvert leurs portes : l’une se trouve dans le centre, l’autre occupe le même bâtiment que le centre de santé d’AfD dans le district de Khwaja Bughra, au nord. Un terrain de football sec et sécurisé a été loué afin que les enfants puissent venir y jouer sans risque deux fois par semaine. Dans ces écoles, l’enseignement, la cuisine et la coordination sont assurés par sept femmes, tandis que l’entraînement de football est dirigé par un homme.

 

Programme de retour à l’école

Ce projet a pour but de réintégrer les enfants dans le système scolaire classique. Or, comme ces enfants ne disposent pas du même niveau de compétences et de confiance en soi que les autres enfants de leur âge, il leur est très difficile de fréquenter une école traditionnelle.

 

Campagnes de sensibilisation

Cent familles dont les enfants fréquentent l’école participeront à des activités de sensibilisation. Les mères apprendront combien l’éducation, l’hygiène infantile et la prévention des maladies sont cruciales, et combien les drogues et la prostitution sont dangereuses. Les problèmes touchant les filles seront particulièrement mis en exergue étant donné qu’elles font souvent partie des enfants des rues les plus vulnérables. Les campagnes de sensibilisation s’adresseront également aux aînés de la communauté et aux imams.

 

Développement local

Si plus de 200 enfants prennent déjà part à ce projet, l’objectif est de prendre davantage d’enfants en charge. Les enfants doivent s’engager à être présents aux entraînements. Les orphelins et les enfants dont l’un des parents est handicapé sont prioritaires ; les filles doivent également représenter 50 % des participants.

Des examens médicaux réguliers seront réalisés avec l’aide du centre de santé d’AfD, et un psychologue local suivra les enfants.

Ce projet de retour à l’école offre aux enfants des rues la possibilité de jouer au football et de faire du sport. Actuellement, plus de 40 enfants pratiquent le football. Ce programme œuvre auprès des familles qui, pour des raisons culturelles, refusent de laisser leur fille jouer au football au motif qu’il s’agirait d’un sport de garçons, afin qu’elles prennent conscience de l’importance du sport, et du football en particulier, pour gagner en confiance en soi, renforcer son esprit d’équipe et développer sa force globale. Les groupes sont formés en fonction de l’âge et, s’il y a lieu, du sexe, et chaque groupe participe à deux séances d’entraînement par semaine. Le soutien scolaire a lieu avant ou après les activités sportives.

 

Objectifs

Ce projet vise à améliorer les perspectives d’avenir des enfants des rues qui travaillent à Kaboul, à favoriser leur développement physique et socio-éducatif, et à investir en eux afin d’en faire des membres productifs de la société.

Grâce à l’éducation informelle, les enfants peuvent apprendre en jouant et en faisant diverses activités et continuer à vaquer à leurs occupations habituelles. En jouant au football, ils reprennent leur droit : le droit d’être des enfants.

 

Les objectifs du projet sont les suivants :

  • continuer d’accroître le nombre d’enfants fréquentant les écoles créées pour les enfants des rues ;
  • apporter un soutien scolaire aux enfants des rues en s’appuyant sur des outils novateurs ;
  • fournir une aide alimentaire de base et des services de santé, tant physique que mentale, aux enfants dans le besoin ;
  • favoriser le développement physique des enfants et leur donner la possibilité d’acquérir des compétences en jouant au football et, plus généralement, en faisant du sport ;
  • former les éducatrices à des méthodes d’enseignement créatives et apprendre à l’entraîneur de football à communiquer son enthousiasme pour le ballon rond aux enfants, à leurs familles et aux communautés locales afin que tous s’investissent dans le projet ;
  • à long terme, réduire l'analphabétisme des enfants des rues grâce à une stratégie durable en matière d’éducation et de formation ;
  • sensibiliser les familles et les communautés locales à l’importance de l’éducation ;
  • créer des synergies avec les écoles nationales pour faciliter l’intégration de certains de ces garçons et filles dans le système scolaire classique.

 

Activités du projet

Résultats attendus

  • Les enfants des rues savent lire, écrire et compter ; ils apprennent également à dessiner.
  • Ils connaissent leurs droits et leurs devoirs, ainsi que les concepts de paix et de droits de l’homme.
  • Les enfants des rues sont en meilleure santé et ne souffrent pas de carences nutritionnelles.
  • Davantage d’enfants sont inscrits au football.
  • Le personnel éducatif est formé pour pouvoir enseigner aux enfants des rues.
  • Davantage d’enfants sont inscrits dans le système scolaire classique, et le manque de compétences et de confiance en soi des enfants n’existent plus.
  • Les élèves les plus brillants reçoivent une aide financière pour poursuivre leurs études.

Partenaire

Les chemins vers l’équité

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Spain
Date de début 01.09.2018
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 38 488
Investissement de la Fondation EUR 25 988
Identifiant du projet EUR-2018553
Partenaires Ayuda en Acción
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Dans le quartier de Sant Ildefons, un nombre important d’enfants et d’adolescents sont menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale. La vulnérabilité socioéconomique de leurs familles, le manque de possibilités de formation, ainsi que leur origine nationale, culturelle ou ethnique influent sur leur développement personnel et sur leur réussite scolaire. Ces jeunes voient leur accès à des projets éducatifs innovants et à des activités de loisirs déterminé et limité par leur situation.

L’organisation Ayuda en Acción essaye de résoudre ces difficultés en travaillant avec les écoles primaires et secondaires du quartier. Depuis 2013, elle dirige un programme d’implication sociale à l’intention des enfants et des familles menacés d’exclusion sociale. Bâtissant une communauté fondée sur la solidarité, la dignité, l’égalité et le respect mutuel, Ayuda en Acción améliore la vie d’environ 11 000 enfants en Espagne.

Contenu du projet

Ayuda en Acción propose une palette d’activités, des repas à l’école aux possibilités d’emploi pour les familles en passant par des projets éducatifs innovants, et a mis au point un projet appelé « Les chemins vers l’équité », axé sur des activités sportives et de loisirs à l’intention des enfants risquant l’exclusion sociale. Soutenu par la Fondation UEFA pour l’enfance pour l’année académique 2018/19 et le premier trimestre de l'année académique 2019/20, ce projet cherche des moyens de garantir le droit des enfants au développement et au bien-être.

Objectifs

  • Le projet comprend des programmes dans six écoles, qui visent deux objectifs :
  • promouvoir l’égalité des chances pour les enfants menacés de pauvreté par le biais d’activités éducatives informelles organisées pendant leur temps libre
  • enseigner et encourager la pratique d’un sport accessible et utile, tel que la natation

Activités du projet

Sorties scolaires

Pendant l’année académique, six écoles organiseront des activités, telles que des excursions d’une journée, l’accent étant mis sur les sites naturels. Des camps scolaires seront aussi organisés, permettant aux élèves de quitter leur quartier pour passer quelques jours dans la nature et s'adonner à différents loisirs, nombre d’entre eux liés au sport. Le programme scolaire comprend notamment des activités consacrées à l’environnement et au développement durable.

 

Activités sportives extra-scolaires

Paradoxalement, de nombreux enfants de Sant Ildefons ne savent pas nager, malgré la proximité de la mer. Des cours de natation sont donc essentiels pour ces enfants. Trois écoles recevront des financements pour couvrir les coûts des activités extra-scolaires et les frais de transport y relatifs.

Si les écoles disposent d’un petit budget pour les sorties et les activités extra-scolaires, il est évident qu’il ne suffit pas à couvrir la totalité des coûts, et une contribution des familles est nécessaire. Cependant, les parents n’en ont pas les moyens. Le financement permet ainsi de garantir que les activités aient lieu.

Résultats attendus

  • Amélioration du bien-être des enfants à Sant Ildefons par le biais d’activités sociales et sportives
  • Six établissements scolaires planifient des activités pendant l’année scolaire en cours :
  • les écoles primaires Verdaguer, Montserrat, Sant Ildefons et Torre de la Miranda
  • les écoles secondaires Cornellà et Maria Aurèlia Capmany
  • 827 élèves participent au projet
  • Le projet « Les chemins vers l’équité » soutient ces écoles et contrôle l'utilisation des fonds

Partenaire

Safe-Hub – EduFootball

Location and general information

Terminé
Emplacement Germany/Austria
Date de début 12.01.2018
Date de fin 01.03.2021
Coût du projet EUR 221 796
Investissement de la Fondation EUR 74 486
Identifiant du projet EUR - 2018748
Partenaires AMANDLA, Fondation Oliver Kahn, Fondation DFL, Fondation Beisheim, Fondation Coca-Cola
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Context

Au cours des dernières décennies, les inégalités sociales se sont creusées même dans des pays riches tels que l’Allemagne et l’Autriche. Les écarts croissants de richesses et de moyens affectent les jeunes et leur avenir. En effet, grandir dans un environnement marqué par la pauvreté, le chômage et les inégalités limite la mobilité sociale. Non seulement l’accès à une formation de haut niveau et à un emploi convenable est entravé, mais en plus les jeunes sont confrontés à la violence, à la discrimination et à la criminalité.

AMANDLA cherche à briser ce cercle vicieux en offrant une alternative positive : le Safe‑Hub. Il s’agit d’un espace au sein duquel les jeunes bénéficient d’un accès égal aux opportunités, s’efforcent de réaliser leur potentiel et osent rêver.

Project content

AMANDLA crée des espaces sûrs qui réunissent le pouvoir du football et l’apprentissage afin de responsabiliser les jeunes et de changer leur vie. Le modèle de franchise sociale du Safe-Hub, une approche du développement des jeunes qui a été primée, est au cœur des travaux de l’organisation. Les Safe-Hubs sont conçus pour enrayer les cycles de pauvreté, de chômage et d’inégalités, en particulier pour les jeunes qui grandissent dans des communautés défavorisées. Dans ces espaces, les jeunes ont accès à divers services, opportunités et aides de la part de mentors dans le cadre d’un programme extra-scolaire basé sur le football et consacré à la santé, à l’éducation et à l’employabilité. Chaque Safe-Hub offre un espace sûr pour tous les jeunes, y compris ceux issus de minorités.

Après avoir créé avec succès trois Safe-Hubs en Afrique du Sud, faisant ainsi baisser la criminalité et augmenter le taux d’emploi dans les communautés alentour, AMANDLA est à présent en train d’implanter son premier Safe-Hub en Europe, avec l’ouverture d’un nouveau centre à Berlin prévue pour 2022. En offrant une perspective unique sur la manière dont les entraînements de football peuvent servir à développer les compétences sociales et à renforcer les valeurs des jeunes, AMANDLA organise déjà des ateliers pour « entraîner les entraîneurs » pour les membres des ONG et des clubs de football (amateurs et professionnels). Dans le cadre de ce projet, AMANDLA propose aux entraîneurs le programme d’entraînement Edufootball, afin d’encourager un changement social sur le terrain et en dehors. Bénéficiant de plus de dix ans d’expérience dans le développement de la jeunesse et des communautés en Afrique du Sud, AMANDLA teste et évalue actuellement son concept éprouvé afin de l’adapter à un contexte allemand/européen. L’organisation garantit ainsi le meilleur entraînement possible aux participants de Berlin lorsque son premier centre hors de l’Afrique du Sud sera opérationnel.

Objectives

  • Doter les entraîneurs allemands et autrichiens des outils nécessaires pour soutenir le développement des compétences sociales à travers les entraînements de football ;
  • Encourager les structures dédiées au football amateur ou professionnel à valoriser les compétences de base et à les intégrer dans les entraînements ;
  • Promouvoir les comportements pro-sociaux des jeunes participant aux sessions d’Edufootball ;
  • Améliorer les connaissances internes sur les méthodes du projet pour pouvoir mettre en place un suivi et une évaluation efficaces.

Project activities

  1. Séries d’ateliers « Entraîner les entraîneurs » ;
    1. Diversification du programme actuel d’ateliers ;
    2. Dix ateliers d’une journée pour dix participants (ouverts au public) ;
    3. Dix ateliers d’une journée pour dix participants (ouverts aux organisations partenaires d’Allemagne et d’Autriche) ;
    4. Atelier interne visant à adapter le système existant de suivi et d’évaluation aux activités prévues ;
    5. Dix visites de suivi sur les sites d’organisations partenaires ;
  1. Entraînements Edufootball avec les clubs de football ;
    1. Vingt sessions Edufootball « Entraîner les entraîneurs » (quatre ateliers, chacun proposant cinq séances d’engagement) avec huit entraîneurs au maximum par session venant de quatre ou cinq clubs de football
    2. 200 sessions d’entraînement Edufootball pour 600 garçons et filles au maximum ;
    3. Vingt visites de surveillance « sur le terrain » dans des clubs de football.

Expected results

  1. AMANDLA développe un programme d’entraînement modulable qui convient à différents groupes de bénéficiaires (p. ex. des entraîneurs expérimentés et débutants) ;
  2. Les entraîneurs allemands et autrichiens sont dotés de meilleurs outils pour soutenir le développement des compétences sociales à travers les entraînements de football ;
  3. Les entraîneurs améliorent leurs compétences professionnelles et leurs qualifications dans le domaine du « football  en faveur du bien » ;
  4. Les entraîneurs s’améliorent, deviennent de meilleurs leaders et peuvent intégrer les compétences de base dans les entraînements de football ;
  5. Les entraîneurs améliorent considérablement leur capacité à encourager le développement personnel des joueurs et sont plus aptes à résoudre les conflits entre joueurs ;
  6. Les enfants créent des interactions plus positives entre eux ;
  7. Les enfants apprennent à mieux gérer les conflits et les revers ;
  8. Les enfants ont la possibilité d’agir et prennent leurs responsabilités pour leurs actes et leur vie ;
  9. Les structures professionnelles de football valorisent l’intégration des compétences de base dans les programmes d’entraînement accrédités ;
  10. Le secteur du développement de la jeunesse est sensibilisé à l’importance du football comme outil pour encourager le développement personnel et un changement social systémique ;
  11. AMANDLA conçoit un système de suivi et d’évaluation pour surveiller la réalisation des activités des ateliers « Kick It But Fair » (Joue, mais sois juste !) et les visites de surveillance des sites à l’issue des ateliers ;
  12. Le personnel sur le terrain comprend mieux comment réaliser le suivi des activités des ateliers et les visites de surveillance des sites à l’issue des ateliers.

Partner

RISE – Au-delà des buts

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Greece
Date de début 15.01.2019
Date de fin 14.01.2020
Coût du projet EUR 246 225
Investissement de la Fondation EUR 198 020
Identifiant du projet EUR‐2018738
Partenaires ActionAid Hellas
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Les bénéficiaires sont de jeunes gens âgés de 12 à 18 ans qui vivent dans le quartier défavorisé de Kolonos, à Athènes, et à proximité. Leurs familles connaissent des difficultés financières et risquent l’exclusion sociale ; ils ont peu de possibilités de pratiquer des activités sportives (manque que motivation ou de moyens, stéréotypes de genre). Certains de ces jeunes subissent un stress important, des violences domestiques, l’exclusion sociale et une carence éducative en termes de créativité et de compétences de vie, ce qui limite leurs perspectives. Ces situations peuvent avoir plusieurs conséquences : dépression, comportements agressifs, écarts de conduite, échec scolaire, incapacité à interagir avec d’autres jeunes, manque d’estime de soi et absence d’orientation. Les liens familiaux sont souvent rompus et le lien avec la communauté peut être difficile.

Contenu du projet

Le projet RISE est un programme d’autonomisation des jeunes grâce au football mené par le joueur international Dimitris Papadopoulos. Il enseigne aux jeunes des valeurs et des compétences de vie, leur permet d’améliorer leur existence et leur offre de la dignité et des occasions de développement pour eux-mêmes et pour leur communauté. Les footballeurs sont des modèles pour les jeunes et peuvent leur donner les moyens de lutter pour une vie meilleure. Ils joueront un rôle essentiel dans la mise en œuvre et la diffusion du projet.

ActionAid travaille en étroite collaboration avec les clubs de football, les associations nationales de football et la Super League au niveau national pour faire connaître la méthodologie et le potentiel du football comme vecteur de changement et de développement dans les communautés.

 

Objectifs

  • Rendre autonomes les jeunes de quartiers défavorisés en les aidant à acquérir des compétences, en leur offrant des opportunités et en renforçant leurs capacités de résilience, afin de les aider à améliorer leur qualité de vie tout en luttant contre la pauvreté et l’exclusion sociale grâce au football.

     

    Soutenir les jeunes dans la gestion d’un programme dirigé par la communauté à toutes les étapes, depuis la conception jusqu’à la mise en œuvre.

    Aider les footballeurs à devenir des acteurs du changement, pour une société qui adhère aux valeurs de la diversité, du respect mutuel et de la solidarité.

    Donner aux jeunes de l’équipe de football les moyens de devenir des acteurs du changement, pour une société qui adhère aux valeurs de la diversité, du respect mutuel et de la solidarité.

    Soutenir la reproduction de la méthodologie et des principes du programme et influencer les programmes d’autres institutions.

    Donner aux membres du club junior les moyens de développer durablement de précieuses compétences de vie.

Activités du projet

FOOTBALL

Match Football3 avec des footballeurs nationaux de renom pour montrer l’exemple

Dimitris Papadopoulos et d’autres célèbres joueurs et joueuses de football montreront qu’il est possible, en changeant les règles du jeu, de changer soi-même et la société pour le mieux.

Matches de football pour équipes mixtes

Ces rencontres ont pour but de rassembler des associations de la société civile, des clubs de football et des associations sportives pour partager, jouer ensemble, échanger et interagir dans le cadre de matches amicaux inspirés de la méthode Football3 entre équipes composées de filles et de garçons, au niveau local et régional. L’objectif est de permettre à des jeunes de différents profils (migrants, vivant dans des conditions de pauvreté, filles) d’interagir.

Autres matches au sein des clubs de football

Faire découvrir la méthode Football3 aux clubs de football de la région et les former à cette méthode afin de multiplier les effets de ce programme et de montrer les valeurs que les jeunes peuvent acquérir grâce au football.

 

DÉVELOPPEMENT DE COMPÉTENCES

Le club junior sera basé au centre communautaire ActionAid Epikentro, dans le quartier défavorisé de Kolonos. Les jeunes auront la possibilité d’assister aux cours suivants :

Cours d’informatique/de culture numérique : l’absence de compétences informatiques est un aspect de l’illettrisme. En enseignant aux jeunes à naviguer sur Internet et à utiliser les programmes informatiques de base, nous les aidons à abattre des barrières et à ouvrir de nouvelles opportunités.

Cours d’anglais : la connaissance de l’anglais est incontournable dans la communauté internationale. Ce cours aide les jeunes à améliorer leurs résultats scolaires et contribue à leur intégration dans la société.

Orientation professionnelle : le but est d’aider les jeunes à faire le point sur leurs capacités et leurs compétences et à définir leur projet de vie et leurs objectifs.

Soutien psychologique : les jeunes apprennent à gérer le stress, à développer leur estime de soi et à reprendre confiance en eux. Cette démarche est un aspect essentiel dans le processus d’autonomisation, car elle permet aux jeunes de s’investir dans les autres cours et dans l’entraînement de football.

Autonomisation/activités récréatives : les jeunes ont la possibilité d’interagir et de s’amuser. La participation à des mini-festivals, à des festivités et à des activités divertissantes est importante pour intégrer les jeunes dans le centre communautaire.

Vidéo du projet

Résultats attendus

Bénéficiaires directs

Équipe de football : 20 jeunes âgés de 12 à 18 ans (garçons et filles) membres de l’équipe de football

Club junior : 60 jeunes (garçons et filles, issus de différents milieux sociaux et origines nationales ou ethniques) activement engagés dans les activités du club junior sur le long terme.

Bénéficiaires indirects

80 bénéficiaires d’autres organisations directement impliqués dans les matches (diversité des genres, âges, milieux sociaux et origines ethniques)

40 bénéficiaires d’organisations d’envergure nationale directement impliqués dans les matches.

Partenaire

Everton in your Community

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement The Netherlands
Date de début 01.05.2019
Date de fin 30.04.2020
Coût du projet EUR 100 000
Investissement de la Fondation EUR 50 000
Identifiant du projet EUR - 2018167
Partenaires Everton in the Community, Edge Hill University
Catégories Accès au sport - Enfants en situation de handicap

Contexte

Le suicide est un problème de santé publique dans le monde entier : chaque année, il est la cause d’environ 800 000 décès. En 2017, 5821 décès par suicide ont été enregistrés au Royaume-Uni, les trois quarts des victimes étaient des hommes (Institut national de statistique, 2017). C’est également la première cause de mortalité chez les jeunes de moins de 20 ans. Or on sait aujourd’hui que 50 % des maladies mentales qui touchent l’adulte peuvent être diagnostiquées avant 14 ans et 75 % avant 18 ans. Ces chiffres montrent l’importance de la prévention et d’une intervention précoce.

Ce projet a pour priorité d’aider les enfants et les jeunes adultes chez qui une maladie mentale a été détectée – ou qui présentent un risque d’en développer une – grâce à l’activité physique, à l’éducation et au sport.

Contenu du projet

Everton in the Community réalise des projets communautaires couronnés de succès depuis trente ans. En partenariat avec l’Université Edge Hill, l’organisation a développé ces six dernières années un large éventail de projets conjointement conçus, exécutés et rigoureusement évalués. Dans le but de reproduire cette réussite dans d’autres communautés, Everton in the Community et l’Université Edge Hill fourniront un service d’assistance à une organisation en expansion poursuivant des objectifs similaires.

Elles la guideront pendant une période de croissance, notamment dans le développement de ses infrastructures, afin qu’elle devienne viable et qu’elle soit à même de proposer des projets communautaires efficaces axés sur la santé et les maladies mentales chez les enfants et les adolescents. L’activité physique et le sport seront les éléments clés de cette initiative, en plus de l’évaluation du projet.

Ce dernier contribuera à lutter contre la stigmatisation associée à la maladie mentale et à accroître la sensibilisation au suicide.

Objectifs

  • Utiliser le pouvoir du sport pour motiver, informer et inspirer les jeunes.
  • Aider ceux qui rencontrent les plus grands problèmes, y compris les jeunes les plus difficiles à atteindre et à aider.
  • Offrir aux jeunes des possibilités de changer leur vie, leur offrir un nouveau départ et leur proposer un cadre pour grandir, se développer et s’investir au sein de la communauté.

Activités du projet

Everton in the Community se rendra auprès de l’organisation pour apporter ce service et invitera le personnel de cette dernière dans les locaux d’Everton in the Community, en Angleterre.

Sur une période de douze mois, l’organisation bénéficiera d’un soutien dans différentes activités de renforcement des capacités et de développement professionnel ainsi que d’une formation en planification de projet.

Cette assistance sera assurée par Everton in the Community en partenariat avec l’Université Edge Hill, qui dispose de six ans d’expérience dans l’application de ce modèle. Michael Salla, directeur, et Andy Smith, professeur, dirigeront le projet depuis leur organisation respective.

Résultats attendus

  • Le projet bénéficiera à plus de 300 jeunes.
  • Deux conférences sur le développement des capacités et l’échanges de connaissances seront organisées, en présence de plus de 50 délégués.
  • Un modèle de réalisation sera produit afin de transmettre les meilleures pratiques faisant appel au sport, à l’activité physique et à l’éducation pour aborder les questions de santé et de maladies mentales chez les enfants et les adolescents.

Partenaire

Centre sportif Play for Change

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Naples, Italy
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.07.2020
Coût du projet EUR 123 050
Investissement de la Fondation EUR 123 050
Identifiant du projet EUR-2018735
Partenaires Play for Change
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

En partenariat avec Play for Change, la Fondation UEFA pour l’enfance a soutenu la rénovation d’un centre sportif situé dans le quartier de la Sanità, à Naples. Ce centre offre aux enfants défavorisés l’opportunité d’accéder au sport et à des activités éducatives, et a pour but de promouvoir l’inclusion et l’engagement social.

Les taux de crime organisé, de chômage et d'exclusion sociale sont très élevés dans ce quartier, qui comprend de nombreux groupes ethniques. Plus de 50 % des adolescents abandonnent l’école avant l’âge de 16 ans, et finissent par rejoindre des organisations criminelles ou des groupes de jeunes qui s’ennuient, traînent dans la ville et s’attirent des ennuis.

Contenu du projet

En tant que catalyseur d’un changement culturel, le sport permet d’inculquer les valeurs de la discipline, du travail d’équipe, du fair-play et de l’engagement aux enfants et aux adolescents, dans l'espoir de les motiver à contribuer au développement durable de la communauté. Le projet a pour but de réduire les taux d’abandon et d’échec scolaires, d’inciter les jeunes à avoir des projets de carrière et d’empêcher qu’ils rejoignent des organisations criminelles. Les familles et les membres de la communauté encourageront les changements positifs.

Objectifs

  • Réduire le taux d’abandon scolaire.
  • Prévenir toute forme de comportement criminel.
  • Promouvoir des styles de vie sains.
  • Offrir aux enfants un développement culturel et de l'exercice physique.
  • Intégrer les enfants issus de différents milieux et ceux qui sont en situation de handicap.
  • Créer un réseau qui apporte des changements positifs au sein de la communauté

Activités du projet

Les premiers mois du projet, de mars à juillet 2019, ont été consacrés à la rénovation du centre sportif, à l’évaluation des risques et des bénéficiaires ainsi qu’aux rencontres avec les parties prenantes locales.

Depuis le début du projet, des efforts ont été déployés pour établir un réseau de parties prenantes locales. Le projet est ainsi soutenu par des communautés, des institutions et des partenaires sportifs de la région, qui garantiront sa durabilité économique et sociale.

Le centre sportif a été inauguré le 10 juillet 2019. Une journée portes ouvertes a été organisée avec des représentants des institutions, des athlètes, des entraîneurs et des éducateurs, durant laquelle le projet a été présenté au voisinage et des activités sportives se sont déroulées en présence de 150 enfants.

Les activités ont débuté en octobre 2019 et, à ce jour, 91 enfants âgés de 6 à 14 ans y ont participé, dont :

  • 39 filles et 52 garçons ;
  • 5 enfants de familles migrantes – trois cingalaises, une roumaine et une nigériane –, bien que tous les participants soient de nationalité italienne ;
  • 7 enfants âgés de 3 à 5 ans, 57 âgés de 6 à 10 ans, et 27 âgés de 11 à 14 ans ;
  • 36 ont fait de la gymnastique, 37 du karaté, 7 de l’escrime, 7 de la baby gym et 4 ont fait quelques essais, mais ne se sont pas inscrits à une activité.

Plus de 40 enfants ont été envoyés par le réseau local d’organisations sociales, dont sept ont pris part au projet.

Le reste des participants vit dans la région et a entendu parler du centre sportif par le bouche à oreille ou par l’intermédiaire de la bibliothèque publique.

GYMNASTIQUE : Deux sessions mixtes sont organisées pour des enfants âgés de 6 à 12 ans. Depuis janvier 2020, les sessions sont divisées en deux groupes. Le premier groupe se compose d’enfants âgés de 6 à 8 ans, le deuxième d’enfants âgés de 9 à 12 ans. Les deux groupes s'entraînent en même temps en utilisant différents espaces dans la salle de gymnastique. Une amélioration marquée en matière de comportement et d’engagement des participants a été constatée depuis le mois de janvier.

KARATÉ : Les activités occupent 37 participants, répartis en deux groupes mixtes. Si nécessaire, l’entraînement et les activités sont pratiquées séparément en fonction de l’âge, vu la présence de deux instructeurs par groupe. Deux événements destinés à des jeunes pratiquant le karaté ont été organisés au début de l’année 2020 dans la salle de sport Champion Center à Scampia, un autre quartier défavorisé de Naples. Les participants ont eu l’occasion de s’entraîner avec d’autres instructeurs et athlètes.

ESCRIME : Le cours a réuni seulement sept enfants jusqu’à la pause des fêtes de fin d’année. En janvier, plusieurs enfants ont participé à une leçon d’essai mais ont finalement décidé de ne pas s’inscrire.

BABY GYM : Les enfants qui se sont inscrits au cours de baby gym n’ont pas encore participé aux activités. Leurs parents ont été contactés à plusieurs reprises mais, après la première séance d’entraînement, il n’a pas encore été possible de les réunir sur la durée. Quatre enfants ont carrément renoncé à l’activité.

Résultats attendus

Bénéficiaires directs :

Entre 100 et 300 enfants âgés de 3 à 14 ans : 10 % de migrants ou réfugiés, 50 % issus de milieux défavorisés, 30 % en situation de handicap, et 10 % autres.

  • Bénéficiaires vivant dans des conditions extrêmement difficiles et familles touchées par différents problèmes : addiction à la drogue, alcoolisme ou incarcération, délinquance juvénile, abus sexuels, grossesses précoces et parents adolescents, mauvaise alimentation, accès limité aux informations sur les compétences de vie ou absence d’accès coordonné au sport.
  • Bénéficiaires ayant un déficit visuel ou auditif (aveugles et sourds) et des formes d’autisme.

Bénéficiaires indirects :

Quatre écoles, deux églises, six associations du secteur tertiaire, 300 familles, quatre centres sportifs, trois entités institutionnelles et 500 membres de la communauté.

Récents développements et projets futurs :

La dernière séance d’entraînement avant le début du confinement en raison de la pandémie de COVID-19 a eu lieu le 13 mars. Les activités du projet sont encore interrompues à l’heure actuelle.

Pendant le confinement, des vidéos des entraînements sont utilisées pour garder le contact avec les parents et les enfants. Les instructeurs préparent des vidéos, qu’ils réalisent eux-mêmes ou via une recherche ciblée sur Internet. Ils les partagent sur les groupes WhatsApp des parents et sur la page Facebook du projet afin que les participants puissent continuer de s’entraîner en sécurité. Les parents sont invités à partager de brèves vidéos sur le groupe WhatsApp afin que les instructeurs puissent corriger les erreurs. Du point de vue éducatif, il est important de maintenir le contact avec les enfants, même indirectement, pour deux raisons : préserver les relations établies jusque-là et rappeler l’importance de se conformer aux directives de sécurité du gouvernement.

Un camp de sport d’été est prévu pour juillet 2020. En fonction des directives gouvernementales, il sera possible d’évaluer les activités qui ont été prévues en collaboration avec les autres organisations présentes sur le territoire. Un premier essai d’activités destinées à des enfants en situation de handicap ou atteints de troubles du spectre autistique se déroulera avec les parents/tuteurs des participants.

Si le camp ne peut pas avoir lieu, de nouveaux cours seront organisés en septembre 2020 avec de nouveaux participants, en collaboration avec des organisations sportives tierces.

Partenaire

Goal Plus

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Switzerland
Date de début 01.12.2016
Date de fin 31.01.2020
Coût du projet EUR 200 000
Investissement de la Fondation EUR 160 000
Identifiant du projet EUR–2018103
Partenaires PluSport, Axpo
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

PluSport est l’organisation faîtière et le centre de compétences handisport suisse. La Fondation UEFA pour l'enfance soutient depuis 2016 le projet Goal Plus, lié à la section football de PluSport. L’objectif du projet est d’utiliser le football et l’enthousiasme que suscite ce dernier pour permettre aux enfants et aux adolescents en situation de handicap, y compris ceux en fauteuil roulant, de pratiquer ce sport. Pour ces jeunes, la pratique du football ouvre de nouvelles portes : liens sociaux, activités de loisirs, amitiés, intégration scolaire et professionnelle, et acceptation au sein de la société.

En 2017, le soutien de la Fondation a contribué au développement du projet PlayFootball (Joue au football), qui permet d’intégrer davantage d’équipes d’enfants en situation de handicap, ainsi qu’à celui du projet From Football to Rafroball (Du football au rafroball). Le rafroball est un sport qui regroupe des joueurs en fauteuil roulant et des joueurs valides.

En 2018, PluSport s’est fixé pour objectif de développer et d’élargir le handifoot afin de favoriser l’intégration et d’assurer la relève. Ce domaine est en constante évolution. Outre les tournois planifiés, de nouvelles offres et opportunités destinées aux enfants et aux adolescents en situation de handicap se sont concrétisées dans le domaine du football.

PluSport travaille dans le respect de la Charte d’éthique du sport de Swiss Olympic et reconnaît la Convention relative aux droits des personnes handicapées.

Contenu du projet

Le soutien de la Fondation pour la troisième année consécutive va permettre de renforcer le projet footballistique de PluSport et de contribuer au développement du projet dans deux nouveaux domaines.

  1. Football pour aveugles et malvoyants : PluSport a décidé de soutenir également le football pour aveugles et malvoyants et de promouvoir ce mouvement. Depuis des années, le football pour aveugles et malvoyants est une discipline qui connaît une grande popularité aux Jeux paralympiques d'été. Malheureusement, la Suisse n’y participe pas. Notre objectif est donc qu’une équipe helvétique participe aux Jeux paralympiques. Ce programme permettra à de nombreux jeunes aveugles et malvoyants de pratiquer le football malgré leurs déficiences visuelles.
  2. Football pour les filles : jusqu'à aujourd’hui, le handifoot était principalement composé de garçons. En raison du succès et de la visibilité de ce projet, l'intérêt des filles augmente. PluSport suit cette tendance, et nous souhaitons favoriser la croissance de cet intérêt. Pour ce faire, il est nécessaire de travailler de plus en plus avec des spécialistes, des formateurs et des superviseurs de sexe féminin.

Groupes cibles :

  • enfants et adolescents en situation de handicap ou sans handicap à travers le pays ;
  • les filles, dans le cadre du football féminin ; et
  • les enfants et adolescents aveugles ou malvoyants, dans le cadre du football pour aveugles et malvoyants.

Objectifs

  • Les objectifs fixés pourraient être réalisés au cours de cette année.
    • Continuer de faciliter l’accès des enfants et des adolescents en situation de handicap aux jeux de ballon.
    • Constituer de nouveaux équipes de sports de ballon pour enfants et adolescents.
    • Promouvoir et développer le handisport.
    • Établir de nouveaux partenariats dans le cadre du projet.
    • En collaborant avec toutes les associations liées au football, faire en sorte que les clubs de football s’ouvrent au handifoot et promeuvent l’inclusion.
    • Voir une équipe suisse de football pour aveugles et malvoyants participer aux Jeux paralympiques.

Activités du projet

  • Intégration des enfants et des adolescents, seuls ou en groupes, dans les clubs PluSport.
  • Création et accompagnement de nouveaux clubs de football PluSport dans toute la Suisse.
  • Séances d’entraînement régulières (une fois par semaine) suivies et encadrées par PluSport.
  • Des tournois sont organisés ((cinq ou six tournois par année). L’objectif est d’ajouter deux ou trois tournois par an dans les différentes régions de Suisse.
  • Après-midi de rencontres placés sous le signe du football et organisés aves des élèves en situation de handicap ou sans handicap (écoles, écoles professionnelles, associations institutionnelles).
  • Des séances d’entraînement pour les filles sont organisées dans les différentes régions.
  • Des spécialistes sont formés et déployés pour promouvoir le football pour aveugles et malvoyants dans toute la Suisse et entraîner les joueurs.
  • Organisation de camps de football pour les enfants et adolescents.
  • Acquisition de matériel pour les entraînements et les tournois.

Résultats attendus

  • Les équipes de football PluSport sont plus nombreuses, notamment des équipes de filles et des équipes d’enfants et d’adolescents aveugles ou malvoyants.
  • Le football handicap est mis en avant par le biais de rencontres et de tournois organisés avec des élèves en situation de handicap et sans handicap.
  • Deux ou trois nouveaux tournois complètent l’offre existante.
  • Les filles sont plus nombreuses dans le handifoot.
  • De nouveaux camps de football sont organisés à l’intention des enfants et des adolescents en situation de handicap.
  • Des entraîneurs spécialisés sont formés pour organiser les entraînements de football pour aveugles et malvoyants.
  • Une équipe suisse de football pour aveugles et malvoyants est créée.

Partenaire

Come On, Let’s Play! (Allez, jouons !)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ukraine
Date de début 15.04.2019
Date de fin 30.04.2020
Coût du projet EUR 84 036
Investissement de la Fondation EUR 58 400
Identifiant du projet EUR-2018297
Partenaires Shakhtar Social
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Le FC Shakhtar Donetsk était basé dans la ville de Donetsk jusqu’à 2014. En raison du conflit militaire dans l’est de l’Ukraine, le club a été transféré à Kiev. Certains habitants de Donetsk ont également été contraints de partir. Selon les données du gouvernement, plus de 1,6 million de personnes ont fui la zone de conflits et huit villes proches de Donetsk, Krasnohorivka, Marinka, Kurakhove, Avdiivka, Shchastya, Popasna, Toretsk et Volnovakha. Des enfants originaires de cette région ont subi des blessures en conséquence directe du conflit armé.

Contenu du projet

« Come On, Let’s Play! » est un projet de football de base qui a pour but d’aider les enfants migrants originaires de la zone de guerre dans l’est de l’Ukraine et les enfants défavorisés et en situation de handicap qui vivent près du front. Le football est une manière de transmettre à ces enfants des valeurs telles que le respect, l’intégration, la responsabilité, le divertissement, l’exercice physique, le soutien psychologique et le développement personnel. Le programme comprend des séances d’entraînement de football régulières pour les joueurs juniors et les enfants en situation de handicap, des compétitions et un tournoi de clôture. La possibilité de rencontrer des footballeurs de la première équipe du FC Shakhtar et de jouer avec eux constitue pour ces enfants une motivation supplémentaire.

 

Objectifs

En étroite collaboration avec des partenaires locaux et un partenaire international, EFDN, le projet de football de base « Come On, Let’s Play! » a pour objectif d’améliorer l’accès au football pour les enfants vivant à proximité du front, les réfugiés et les enfants socialement défavorisés.

Il vise à promouvoir l’inclusion sociale, à améliorer la qualité de vie des enfants, à favoriser les apprentissages et les activités extrascolaires et à réduire les pressions liées à la vie dans une région en crise. Les principaux bénéficiaires sont des enfants âgés de 7 à 12 ans, y compris des enfants en situation de handicap. Le projet a pour but d’attirer 620 participants.

Activités du projet

La première activité est un programme de football de base « Come On, Let’s Play! » destiné aux enfants âgés de 7 à 12 ans, qui a pour but d’améliorer l’inclusion sociale des enfants vivant près du front.

Ce programme sur 12 mois comportera les éléments suivants :

  • Sessions de football gratuites organisées trois fois par semaine par l’entraîneur principal et deux bénévoles.
  • L’entraîneur principal et les bénévoles entraînent 60 enfants par terrain de jeu (sauf à Toretsk : 80 participants) dans deux groupes d’âge (M10 et M12) ; au moins 10 % des participants sont des filles.
  • Quatre groupes d’enfants en situation de handicap seront entraînés sur quatre sites, soit 40 enfants au total.
  • Ces enfants bénéficieront d’un programme adapté et les équipements nécessaires leur seront fournis.
  • Pendant la mise en œuvre du projet, les joueurs de la première équipe du FC Shakhtar se rendront sur chacun des sites du projet pour jouer un match avec les enfants.
  • La session de football du samedi inclura des matches entre les différents groupes d’âge.
  • Tous les équipements nécessaires seront mis à la disposition des enfants : kits d’entraînement, ballons, disques plats, dossards, sifflet, filets de football, kits de premier secours, pompes, bombes de froid et échelles de coordination.

La deuxième activité est la compétition « Come On, Let’s Play! » (sur une journée). Deux fois par an, une compétition « Come On, Let’s Play! » sera organisée sur chaque terrain de jeu, en automne 2019 et au printemps 2020. Ces compétitions ont pour but de procurer encore davantage d’amusement aux enfants, de leur permettre de rencontrer d’autres enfants vivant près du front et de promouvoir un style de vie sain. Les participants à la compétition sont organisés en équipes de M10 et de M12. Au total, 480 participants sont attendus, dont 10 % de filles au minimum.

La troisième activité est le tournoi de clôture « Come On, Let’s Play! » à Volnovakha (sur deux jours). Ce tournoi vise à réunir tous les participants des sites près du front et à promouvoir l’inclusion sociale. Il se tiendra à Volnovakha en avril 2020 et accueillera quatre équipes de M10 et quatre équipes de M12 des huit villes proches du front. Les participants, âgés de 7 à 12 ans, seront 80 au total et chaque équipe comptera au moins une fille. L’encadrement sera assuré par 30 adultes (entraîneurs et parents). Chaque ville ne pourra présenter qu’une seule équipe de dix participants, dans l’une des deux catégories d’âge (M10 ou M12). L’hébergement, la nourriture et les boissons seront fournis aux participants.

Résultats attendus

  • Au total, 620 enfants âgés de 7 à 12 ans devraient bénéficier du programme « Come On, Let’s Play! ».
  • Des sessions de football régulières auront lieu trois fois par semaine dans deux catégories d’âge (M10 et M12).
  • Deux tournois locaux seront organisés, en automne 2019 et au printemps 2020, pour 480 participants.
  • Un tournoi de clôture se tiendra à Volnovakha en avril 2020, auquel participera une équipe de chaque ville.

Partenaire

Ligue de football des filles : Coupe Mutola

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Mozambique
Date de début 01.02.2019
Date de fin 30.11.2019
Coût du projet EUR 200 000
Investissement de la Fondation EUR 80 000
Identifiant du projet AFR-2018573
Partenaires Futebol dá Força
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Au Mozambique, 60 % de la population vit en dessous du seuil international de pauvreté. Les pratiques sociales traditionnelles aggravent encore la situation ; le système éducatif est médiocre et 50 % des filles se marient avant 18 ans. Se marier si tôt limite la capacité à prendre des décisions et entraîne des grossesses précoces non désirées, qui multiplient les risques de mortalité maternelle et infantile. Dans ce contexte, les filles disposent malheureusement de peu d’occasions d’obtenir des informations et un soutien lorsqu’elles en ont besoin.

Pour améliorer la situation, il est nécessaire de mettre en place des plateformes éducatives pour les filles afin de les responsabiliser en leur apportant des connaissances et des informations pratiques sur la manière d’exercer leurs droits au quotidien. Futebol dá Força, une fondation indépendante utilisant le football pour valoriser les filles, s’engage activement à créer une telle plateforme pour le bien des filles et de leur communauté. En offrant des espaces sûrs et des équipes de football dirigées par des leaders bien formés, elle cherche à donner aux filles les moyens d’améliorer leurs perspectives d’avenir.

Contenu du projet

Futebol dá Força a imaginé un plan pour développer une ligue de football des filles au Mozambique appelée Coupe Mutola. La ligue de football est une structure déjà existante dirigée conjointement par des parties prenantes de la région, notamment les ministères du Mozambique dédiés à l’éducation, à la jeunesse et aux sports et à la santé ainsi que la Fédération du Mozambique de football. Concrètement, des séances d’entraînement et des matches de football seront organisés ainsi que des ateliers et des discussions abordant entre autres les compétences de vie, les droits des enfants et la santé sexuelle et reproductive. Il s’agit de créer un espace sûr bien établi où les jeunes, et en particulier les filles, peuvent engager le dialogue.

Objectifs

  • Atteindre 15 000 filles (âgées de 11 à 15 ans) et les sensibiliser aux droits des enfants et aux problèmes de santé ;
  • Valoriser ces filles pour développer leur capacité à agir et améliorer leur estime de soi ;
  • Attirer l’attention des membres de la communauté sur le rôle qu’ils jouent dans les choix de vie stratégiques des filles ;
  • Entraîner 800 entraîneurs de football volontaires, dont 100 femmes ;
  • Organiser des séances d’entraînement, des matches et des ateliers ;
  • Maintenir des coûts bas pour pouvoir intégrer le projet dans les activités quotidiennes ;
  • Avoir un impact à long terme, ce qui signifie travailler étroitement avec les structures nationales.

Activités du projet

Les équipes de football des filles profiteront de plusieurs séances d’entraînement hebdomadaires entre février et novembre. Ces séances, visant 15 000 filles (entre 15 et 25 par équipe), seront organisées dans onze provinces du Mozambique. En parallèle et en collaboration avec les parties prenantes de la région, la ligue de football Coupe Mutola se déroulera d’avril à octobre ; c’est dans ce cadre que les équipes de football des filles disputeront des matches tous les samedis au sein des districts.

Avant chaque match, les 800 entraîneurs bénévoles formés animeront des ateliers avec les filles sur des thèmes-clés liés à leurs droits et à leur santé, dans le but d’améliorer leur capacité à prendre des décisions judicieuses concernant leur avenir. Les sujets des ateliers seront communiqués à toute la ligue afin que chaque équipe puisse avoir accès aux mêmes informations factuelles.

Parallèlement à ces ateliers et entre les matches, les entraîneurs s’adresseront aux spectateurs autour des terrains. Ainsi, le message sera également transmis aux parents des filles, à leurs amis, à leurs frères et sœurs et aux autres membres de la communauté, ce qui représente environ 45 000 personnes. L’accent est mis sur l’application par les membres de la communauté des droits des enfants, en particulier ceux touchant à la santé sexuelle et reproductive, afin de soutenir les filles dans leurs décisions.

Résultats attendus

Dans la pratique, Futebol dá Força utilisera un certain nombre d’indicateurs évaluant la situation actuelle et les opportunités d’avenir pour les filles, afin de vérifier si les changements escomptés en termes d’attitude et de comportement se produisent réellement. Ces indicateurs comprennent notamment :

  • la manière dont les filles reconnaissent leur propre valeur (estime de soi)
  • l’attitude vis-à-vis de l’égalité des genres
  • l’évaluation du traitement réservé aux filles dans la communauté
  • l’accès à diverses opportunités d’éducation
  • le nombre de mariages et de grossesses précoces, d’abandons scolaires et de cas de maltraitance

L’objectif est de suivre les résultats réalisables en menant une enquête de référence et en surveillant les activités et leur qualité. Des visites seront faites régulièrement et, à la fin de l’année consacrée au projet, une enquête de suivi finale sera réalisée.

Partenaire

Inclusion par le football : « Everyone invited to the pitch ! »

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Moreno, Argentina
Date de début 10.08.2018
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 155 476
Investissement de la Fondation EUR 104 400
Identifiant du projet SAM – 01xx
Partenaires Asociación Civil Andar
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Les personnes en situation de handicap ont moins de possibilités de jouer au football et de s’intégrer dans la société parce qu’elles sont confrontées à de nombreux obstacles sociaux ou culturels et à des attitudes discriminatoires, ce qui viole leurs droits humains. De plus, elles ont difficilement accès aux installations publiques, à la formation, à la santé, à l’emploi, ainsi qu’aux activités culturelles et sportives.

Plus d’un milliard de personnes dans le monde vivent avec un handicap ; parmi elles, au moins 2 millions vivent à Buenos Aires, où se concentrent les activités d’intervention sociale de l’association Andar.

Contenu du projet

Andar favorise l’inclusion de personnes en situation de handicap en associant l’expérience professionnelle, le sport, l’art, ainsi que les activités culturelles et liées à la santé. Sa ligue de football inclusive (Inclusive Football League) utilise le pouvoir du football pour promouvoir et favoriser la participation active de personnes en situation de handicap dans la société, tout en luttant contre la stigmatisation et les préjugés.

Avec le soutien de la Fondation, Andar construira la première installation sportive inclusive et accessible de la communauté locale pour les enfants avec et sans handicap, afin de favoriser leur intégration. Ayant pour but de tirer le meilleur de chacun et d’encourager une participation équitable, elle tient compte des aspects physiques, de communication et méthodologiques de l’accessibilité.

Objectifs

  • Le programme de l’association Andar a les buts suivants :
    • promouvoir le changement social grâce au football ;
    • créer des opportunités d’emploi ;
    • promouvoir l’autonomie, développer les compétences et les aptitudes, et valoriser les personnes et les communautés concernées ; et
    • faire connaître le potentiel des personnes en situation de handicap.

Activités du projet

Au total, 3633 personnes participent actuellement aux programmes de l’association Andar :

  • Espace thérapeutique : 59 personnes en situation de handicap
  • Activités d’inclusion sociale : 86 personnes en situation de handicap employées par mois
  • Ligue de football inclusive (Inclusive Football League) : 2488 participants par année
  • Ligue Buenos Aires : 920 participants par année
  • Ligue nationale : 1296 participants
  • École de football inclusive : 172 participants tout au long de l’année, ainsi que leurs familles
  • Festival LatAm : 100 participants provenant de dix pays de toute la région
  • Visites de formation et d’éducation : 1000 participants par année

Résultats attendus

  • Possibilités de développer le potentiel des personnes en situation de handicap
  • Création d’installations dans lesquelles la diversité est acceptée et valorisée comme inhérente à la condition humaine
  • Information, outils et nouvelles approches de formation qui promeuvent les droits humains
  • Accès au sport pour amener des changements sociaux

Partenaire

Tout le monde a droit à une chance (Give Everyone a Chance)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Central and northern Hungary
Date de début 01.01.2018
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 76 180
Investissement de la Fondation EUR 60 680
Identifiant du projet EUR_2018493
Partenaires Oltalom Sport Association, John Wesley Primary and Secondary School, Girls’ correctional institution, Home for Unaccompanied Minors, Oltalom Charity Society, Prevention Centre
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Oltalom Sport Association (association sportive Oltalom, OSA) a été fondée par un groupe de particuliers et d’organisations non gouvernementales en Hongrie, en 2005. Son objectif est d’utiliser le sport comme un outil pour améliorer l’estime de soi et promouvoir un style de vie sain auprès des personnes défavorisées. Jouer au football avec des équipes issues d’autres groupes sociaux favorise l’intégration du groupe cible dans la société. L’OSA offre des séances d’entraînement régulières et gratuites ainsi que l’équipement pour les sans-abri, les réfugiés, ainsi que les jeunes adultes et les enfants défavorisés.

Les jeunes participants sont orphelins d’un parent ou des deux et viennent de familles à problèmes qui font face à des difficultés constantes liées au chômage, à la consommation de drogue et d’alcool, au logement et aux finances. Bon nombre d’entre eux sont en outre maltraités et négligés. Par ailleurs, la précarité de l’emploi, le manque d’opportunités professionnelles et une éducation insuffisante engendrent des comportements criminels. L’OSA travaille également avec les réfugiés et les sans-abri, étant donné que de nombreux participants proviennent de familles réfugiées ou migrantes. Les attitudes à l’égard des migrants et des réfugiés ces dernières années en Hongrie rendent leur situation délicate dans le pays. De plus, certains d’entre eux sont atteints d’un trouble de stress post-traumatique et ont besoin d’un traitement d’urgence ; ils souffrent de l’absence de leur famille et d’amis, de la solitude et de l’isolement vis-à-vis de la société traditionnelle.

Contenu du projet

L’OSA a créé un programme d’entraînement régulier dans certaines écoles de Budapest pour aider les minorités roms, les migrants et les réfugiés à développer leurs aptitudes. Les sessions hebdomadaires ont lieu sur six sites (trois terrains de football à Budapest, un établissement correctionnel pour filles, l’école John Wesley et un foyer pour mineurs non accompagnés à Fót). L’OSA ne possédant pas de terrain, les entraînements sont effectués sur des terrains publics ou appartenant à des foyers résidentiels.

Comme ces dernières années, l’OSA organisera une tournée Fair Play Football sur six différents sites, trois en Hongrie et trois dans des pays voisins, et utilisera pour ce faire un terrain portable acheté avec le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance.

L’OSA a également conçu un programme scolaire à l’intention des participants dans une optique d’emploi. Ce programme aide les bénéficiaires à trouver des postes convenables ou à commencer, voire poursuivre une formation.

L’OSA fournit en outre un soutien social continu par le biais d’un réseau de travailleurs sociaux qui aident à résoudre les problèmes en matière de logement, d’emploi, de formation et de santé, ainsi que les questions administratives. Les travailleurs sociaux se concentrent sur les besoins individuels et créent des plans de développement personnalisés, offrant ainsi un service complet et plus adapté.

Objectifs

  • Améliorer la santé physique et mentale des participants
  • Accroître l’employabilité des participants
  • Développer les connaissances en anglais des participants
  • Encourager l’intégration des réfugiés
  • Multiplier les connexions sociales en organisant une tournée Fair Play Football et des tournois internationaux

Activités du projet

  • Sessions d’entraînement de football régulières sur six différents sites
  • Tournée Fair-play Football
  • Bourses d’études pour jeunes leaders et entraîneurs de football de rue
  • Ateliers :
    • éducation en matière de santé
    • prévention et gestion du harcèlement
    • atelier d’enquête appréciative

Club de filles : des activités de groupe pour les participantes mettant l’accent sur l’éducation sexuelle, la violence conjugale et diverses questions liées au genre et aux relations, ainsi que sur les possibilités de connexions sociales.

  • Soutien social continu
  • Collecte de données pour assurer le suivi des activités

Résultats attendus

RÉSULTATS ATTENDUS

La tournée Fair-play Football aura lieu sur trois différents sites en Hongrie et sur trois autres dans des pays voisins. En 2019, deux entraîneurs venant de pays en développement (Inde, Amérique du Sud, etc.) seront invités à participer à l’entraînement et à la formation d’entraîneurs de l’OSA et d’autres entraîneurs hongrois. Le groupe cible comprenant des enfants atteints d’obésité ou de maladies causées par une méconnaissance en matière d’alimentation saine, l’OSA planifiera des ateliers mensuels portant sur l’hygiène personnelle, les modifications physiques, les connaissances anatomiques de base et l’alimentation, entre autres.

En été 2019, l’OSA organisera un camp de cinq jours dans le nord-est de la Hongrie pour 40 enfants, cinq membres du personnel et cinq à huit bénévoles.

L’OSA participera à quatre événements internationaux en Europe : le Worclaw Trophy, le EU Fair Play Street Soccer Championship (championnat de football de rue fair-play de l’UE), le European Street Football Festival (festival européen de football de rue) et la Coupe du monde de football des sans-abri à Cardiff, au Pays de Galles (même si cette dernière n’a pas été mentionnée dans la proposition).

Par ses activités, l’OSA cherche à améliorer les compétences de vie des participants et leur capacité à résoudre les problèmes pour optimiser leurs chances d’un avenir meilleur.

Partenaire

Solidarité aveugle

Situation géographique et information générale

Contexte

Les portraits d’enfants non-voyants ou malvoyants réalisés par la photographe passionnée Catherine Cabrol à l’Institut des jeunes aveugles (IJA) de Bamako, une école destinée aux enfants non-voyants, ont été le point de départ du projet. Catherine Cabrol, également fondatrice de l’association Libre Vue (qui utilise la photographie comme un outil de solidarité), a voulu nouer avec ces jeunes filles et garçons une relation qui ait du sens et les aider en vendant ses clichés au profit d’un projet visant à leur faire découvrir le cécifoot.

Grâce à ses photos et au soutien de mécènes, Libre Vue a pu aménager un terrain – inauguré en octobre 2012 – conçu spécifiquement pour le cécifoot.

Le projet Solidarité Aveugle vise à promouvoir et à développer durablement le cécifoot au sein de l’IJA. Axé sur les besoins considérables de l’école, il entend améliorer la vie des jeunes non-voyants et malvoyants en se servant du football comme vecteur d’intégration et de développement. Dans les écoles ordinaires, il a aussi pour objectif de sensibiliser les autres enfants et de provoquer un changement des mentalités vis-à-vis du handicap et des différences. Le sport joue un rôle éducatif, véhicule des valeurs essentielles, combat l’exclusion, améliore le bien-être, et renforce l’estime de soi. A l’IJA, les enfants reçoivent un enseignement spécialisé, mais les conditions sont difficiles, les infrastructures étant

rudimentaires. Les équipements sportifs sont limités, et le terrain de football, inondé à la mousson, nécessite un entretien régulier.

 

Contenu du projet

En 2017, Libre Vue a obtenu un premier soutien de la fondation à la suite de l’appel à projet annuel. Cette contribution a permis la réalisation des objectifs suivant :

  • assurer la gestion du centre sportif et de ses activités ;
  • former les encadreurs et jeunes joueurs au cécifoot et leur dispenser un entraînement de premier ordre conforme aux standards internationaux ;
  • organiser la toute première coupe de cécifoot du Mali ; nous avions finalement organisé le 1er tournoi officiel à Bamako comme écrit dans le rapport intermédiaire
  • renforcer la sensibilisation aux déficiences visuelles chez les jeunes à Bamako ;
  • créer de nouvelles installations, notamment des douches et des vestiaires séparés pour les filles et les garçons. Ce projet de Maison-cécifoot a finalement démarré fin 2018 et se terminera en avril 2019. La partie de la subvention dédiée à ce projet a donc été utilisée en fin d’année dernière.
  • permettre la participation des jeunes de Libre Vue à la Coupe d’Afrique des Nations grâce à l’appui financier complémentaire à la campagne de crowdfunding de l’association
    • 120 jeunes âgés de 7 à 25 ans ont bénéficiés du projet dont 35 filles.
    • Quatre séances d’entraînement hebdomadaires ont été organisées.
    • Onze entraîneurs ont été formés par un coach et un joueur de l’équipe de France de cécifoot.
    • Une participation des 10 meilleurs jeunes à la CAN2017 au Cap-Vert avec une médaille d’argent qualificative pour le Championnat du monde de cécifoot 2018 en EspagneAu Championnat du monde de football pour aveugles (IBSA) qui s’est tenu à Madrid en juin 2018, l’équipe du Mali a pris la dixième place sur 16 nations participantes, une performance remarquable pour une première participation.Le 21 avril 2018, l’UEFA et l’Office des Nations Unies à Genève ont uni leurs forces pour organiser le Match pour la Solidarité. Les recettes du match et des enchères ont été intégralement reversées à des projets humanitaires et de développement sélectionnés par la Fondation UEFA pour l’enfance.Le projet Cécifoot à Bamako a été choisi pour bénéficier d’un deuxième soutien tiré de ces recettes. De nouvelles activités sont en cours de planification pour 2019 et 2020.

Objectifs

  • Démocratiser le cécifoot : entretien annuel du terrain et rénovation progressive des installations existantes ; renouvellement de l’équipement sportif (ballons sonores dont mini ballons de Youthorama (soutenu également par votre organisation dernièrement), bandeaux, maillots, protège-tibias, sacs, chaussures) ; et acquisition de matériel spécifique pour les filles (brassières de sport).
  • Favoriser la haute performances: appui d’un coach expert pour la préparation des compétitions, accompagnement par des thérapeutes ; acquisition de matériel spécial (tapis de course, vélo d’intérieur et matériel de street workout) ; formation des arbitres et des guides ; et développement des compétences des entraîneurs.
  • Aménager le bâtiment dédié au cécifoot avec un financement partiel de la Fondation (inauguration au printemps 2019) : mobilier pour les vestiaires et les bureaux des éducateurs ; et technologies d’autonomie énergétique (panneaux solaires pour chauffer l’eau des douches et alimenter le bâtiment en électricité).
  • Encourager les filles : lancement d’un projet artistique alliant la photographie et un concours de poésie pour aider les filles déficientes visuelles à se surpasser ; organisation d’un événement à Bamako à l’Institut français ; et publication d’un livret explicatif.
  • Promouvoir l’intégration économique et sociale : aide pour l’habillement et la mobilité (cannes blanches, participation financière au transport) ; travail de sensibilisation dans les écoles ; soutien académique (papier braille, ordinateurs portables braille pour les enfants plus âgés) ; et création d’une cellule d’insertion professionnelle par le biais d’entreprises de Bamako.

 

Résultats attendus

  • 120 jeunes non et malvoyants bénéficiant d’une animation cécifoot et d’un nouveau bâtiment intégrant des vestiaires et des douches
  • 20 jeunes accompagnés vers le haut-niveau avec un encadrement renforcé
  • 12 jeunes bénéficiant de l’appui d’un chef de projet dédié à leur insertion professionnelle
  • 120 jeunes bénéficiant d’une aide d’existence
  • 16 jeunes filles engagées dans un projet artistique

Partenaire

Nous souhaitons la bienvenue aux jeunes réfugiés

Situation géographique et informations générales

Contexte

Le Royal Europa 90 Kraainem Football Club est un club amateur basé dans la banlieue est de Bruxelles. Comptant 350 jeunes joueurs de 42 nationalités différentes, il se distingue comme un véritable modèle de diversité culturelle. Cette diversité est présente à tous les niveaux, qu’il s’agisse des enfants, des managers, des entraîneurs ou des bénévoles, et le Kraainem FC a su mettre la mettre à profit.

Le club a toujours eu une démarche proactive dans ses efforts visant à promouvoir l’intégration sociale, fort de sa conviction que le football est bien plus qu’un jeu. En tant qu’organisation sportive de base, il estime qu’il a un rôle important à jouer pour transmettre à ses jeunes joueurs les valeurs sociales et sociétales du sport, afin de les aider à devenir non seulement de meilleurs footballeurs, mais aussi de meilleurs citoyens.

Suite à la crise migratoire de 2015, le club a décidé de devenir un exemple d’intégration sociale proactive en adaptant ses activités quotidiennes afin d’impliquer de jeunes réfugiés dans la vie du club. Il propose des entraînements de football, des cours de langue et plusieurs autres activités, et son travail avec les jeunes réfugiés est devenu un pilier central de la vie du club.

Le projet cible spécifiquement les mineurs non accompagnés qui demandent l’asile en Belgique. Étant donné que ces enfants viennent de régions dévastées par la guerre ou en proie à une grande instabilité, ils resteront probablement en Belgique. Ils se retrouvent ainsi dans un nouvel environnement, avec un mode de vie complètement différent, mais manquent des connaissances culturelles ou linguistiques nécessaires pour s’intégrer. Il faut donc non seulement les accueillir, mais aussi leur donner les outils nécessaires pour s’intégrer avec succès dans la société belge et la vie professionnelle.

Contenu du projet

Chaque semaine, le club accueille environ 30 réfugiés non accompagnés âgés de 10 à 18 ans dans le cadre d’un accord de partenariat conclu entre le Kraainem FC et FEDASIL (l’agence gouvernementale en charge de l’accueil des demandeurs d’asile). Trois fois par semaine, un groupe de six à dix enfants d’un centre d’hébergement local est conduit au club pour y passer l’après-midi. Les jeunes prennent part à la vie du club, s’entraînent avec un entraîneur qualifié et assistent à des séances d’enseignement, par exemple des cours de français et de néerlandais. Ils bénéficient aussi gratuitement d’équipements et de déjeuners à la cafétéria du club.

L’initiative a rencontré un immense succès auprès du club, des centres d’accueil et, surtout, des jeunes réfugiés eux-mêmes. Les médias locaux, nationaux et européens ont régulièrement traité le projet du Kraainem FC. Ces échos positifs ont encouragé le club à aller plus loin, non seulement en consolidant ses propres activités, mais aussi en menant un travail de sensibilisation et de soutien auprès d’autres clubs belges qui souhaitaient lui emboîter le pas.

Objectifs

  • Inviter chaque semaine 30 mineurs non accompagnés âgés de 10 à 18 ans à se joindre aux activités du club.
  • Encourager d’autres clubs et centres d’accueil de réfugiés à lancer des projets similaires, en collaboration avec l’Union Royale Belge des Sociétés de Football Association (URBSFA).
  • Partager des expériences avec d’autres clubs belges travaillant avec des réfugiés.
  • Organiser des stages de football sur une semaine pendant les vacances scolaires pour les joueurs du club et des réfugiés. Les matinées seront consacrées aux séances d’entraînement et les après-midis à des excursions et à des échanges culturels.

Résultats attendus

Le Kraainem FC met en œuvre ce projet depuis quatre ans. À la fin de la saison 2018/19, plus de 2000 réfugiés et demandeurs d’asile auront été accueillis au club. Certains d’entre eux ne viennent que quelques fois avant d’être transférés vers un autre centre d’accueil où ils poursuivront leur processus d’intégration. D’autres peuvent participer régulièrement et devenir des membres à part entière, ce qui leur permet de disputer des matches de compétition le week-end. L’objectif est de compter chaque année 20 réfugiés parmi les membres du club.

Ce projet a permis au club de s’imposer dans le paysage du football belge. En collaboration avec l’URBSFA, le modèle du Kraainem FC a été diffusé dans l’ensemble du pays et a inspiré d’autres clubs de football. À l’heure actuelle, plus de 40 clubs belges ont lancé des initiatives similaires et se sont joints à un réseau national lancé par l’URBSFA. Le Kraainem FC entend continuer à inspirer d’autres clubs en exportant son modèle à l’étranger et en créant un réseau européen. Il s’efforce également de se rapprocher d’autres fédérations sportives en Belgique, car le football n’est pas le seul sport qui rassemble les gens.

Il est difficile de faire la différence si l’on est seul. Toutefois, en unissant ses forces à celles d’autres initiatives de la société civile, le Kraainem FC peut espérer avoir un impact sur l’avenir des demandeurs d’asile en Belgique. Grâce à ses sessions quotidiennes, le club aspire à améliorer l’existence des participants, qui ont fui la misère, la guerre civile et les persécutions et espèrent commencer un nouveau chapitre de leur vie.

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