RISE – Au-delà des buts

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Greece
Date de début 15.01.2019
Date de fin 14.01.2020
Coût du projet EUR 246 225
Investissement de la Fondation EUR 198 020
Identifiant du projet EUR‐2018738
Partenaires ActionAid Hellas
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Les bénéficiaires sont de jeunes gens âgés de 12 à 18 ans qui vivent dans le quartier défavorisé de Kolonos, à Athènes, et à proximité. Leurs familles connaissent des difficultés financières et risquent l’exclusion sociale ; ils ont peu de possibilités de pratiquer des activités sportives (manque que motivation ou de moyens, stéréotypes de genre). Certains de ces jeunes subissent un stress important, des violences domestiques, l’exclusion sociale et une carence éducative en termes de créativité et de compétences de vie, ce qui limite leurs perspectives. Ces situations peuvent avoir plusieurs conséquences : dépression, comportements agressifs, écarts de conduite, échec scolaire, incapacité à interagir avec d’autres jeunes, manque d’estime de soi et absence d’orientation. Les liens familiaux sont souvent rompus et le lien avec la communauté peut être difficile.

Contenu du projet

Le projet RISE est un programme d’autonomisation des jeunes grâce au football mené par le joueur international Dimitris Papadopoulos. Il enseigne aux jeunes des valeurs et des compétences de vie, leur permet d’améliorer leur existence et leur offre de la dignité et des occasions de développement pour eux-mêmes et pour leur communauté. Les footballeurs sont des modèles pour les jeunes et peuvent leur donner les moyens de lutter pour une vie meilleure. Ils joueront un rôle essentiel dans la mise en œuvre et la diffusion du projet.

ActionAid travaille en étroite collaboration avec les clubs de football, les associations nationales de football et la Super League au niveau national pour faire connaître la méthodologie et le potentiel du football comme vecteur de changement et de développement dans les communautés.

 

Objectifs

  • Rendre autonomes les jeunes de quartiers défavorisés en les aidant à acquérir des compétences, en leur offrant des opportunités et en renforçant leurs capacités de résilience, afin de les aider à améliorer leur qualité de vie tout en luttant contre la pauvreté et l’exclusion sociale grâce au football.

     

    Soutenir les jeunes dans la gestion d’un programme dirigé par la communauté à toutes les étapes, depuis la conception jusqu’à la mise en œuvre.

    Aider les footballeurs à devenir des acteurs du changement, pour une société qui adhère aux valeurs de la diversité, du respect mutuel et de la solidarité.

    Donner aux jeunes de l’équipe de football les moyens de devenir des acteurs du changement, pour une société qui adhère aux valeurs de la diversité, du respect mutuel et de la solidarité.

    Soutenir la reproduction de la méthodologie et des principes du programme et influencer les programmes d’autres institutions.

    Donner aux membres du club junior les moyens de développer durablement de précieuses compétences de vie.

Activités du projet

FOOTBALL

Match Football3 avec des footballeurs nationaux de renom pour montrer l’exemple

Dimitris Papadopoulos et d’autres célèbres joueurs et joueuses de football montreront qu’il est possible, en changeant les règles du jeu, de changer soi-même et la société pour le mieux.

Matches de football pour équipes mixtes

Ces rencontres ont pour but de rassembler des associations de la société civile, des clubs de football et des associations sportives pour partager, jouer ensemble, échanger et interagir dans le cadre de matches amicaux inspirés de la méthode Football3 entre équipes composées de filles et de garçons, au niveau local et régional. L’objectif est de permettre à des jeunes de différents profils (migrants, vivant dans des conditions de pauvreté, filles) d’interagir.

Autres matches au sein des clubs de football

Faire découvrir la méthode Football3 aux clubs de football de la région et les former à cette méthode afin de multiplier les effets de ce programme et de montrer les valeurs que les jeunes peuvent acquérir grâce au football.

 

DÉVELOPPEMENT DE COMPÉTENCES

Le club junior sera basé au centre communautaire ActionAid Epikentro, dans le quartier défavorisé de Kolonos. Les jeunes auront la possibilité d’assister aux cours suivants :

Cours d’informatique/de culture numérique : l’absence de compétences informatiques est un aspect de l’illettrisme. En enseignant aux jeunes à naviguer sur Internet et à utiliser les programmes informatiques de base, nous les aidons à abattre des barrières et à ouvrir de nouvelles opportunités.

Cours d’anglais : la connaissance de l’anglais est incontournable dans la communauté internationale. Ce cours aide les jeunes à améliorer leurs résultats scolaires et contribue à leur intégration dans la société.

Orientation professionnelle : le but est d’aider les jeunes à faire le point sur leurs capacités et leurs compétences et à définir leur projet de vie et leurs objectifs.

Soutien psychologique : les jeunes apprennent à gérer le stress, à développer leur estime de soi et à reprendre confiance en eux. Cette démarche est un aspect essentiel dans le processus d’autonomisation, car elle permet aux jeunes de s’investir dans les autres cours et dans l’entraînement de football.

Autonomisation/activités récréatives : les jeunes ont la possibilité d’interagir et de s’amuser. La participation à des mini-festivals, à des festivités et à des activités divertissantes est importante pour intégrer les jeunes dans le centre communautaire.

Vidéo du projet

Résultats attendus

Bénéficiaires directs

Équipe de football : 20 jeunes âgés de 12 à 18 ans (garçons et filles) membres de l’équipe de football

Club junior : 60 jeunes (garçons et filles, issus de différents milieux sociaux et origines nationales ou ethniques) activement engagés dans les activités du club junior sur le long terme.

Bénéficiaires indirects

80 bénéficiaires d’autres organisations directement impliqués dans les matches (diversité des genres, âges, milieux sociaux et origines ethniques)

40 bénéficiaires d’organisations d’envergure nationale directement impliqués dans les matches.

Partenaire

Everton in your Community

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement The Netherlands
Date de début 01.05.2019
Date de fin 30.04.2020
Coût du projet EUR 100 000
Investissement de la Fondation EUR 50 000
Identifiant du projet EUR - 2018167
Partenaires Everton in the Community, Edge Hill University
Catégories Accès au sport - Enfants en situation de handicap

Contexte

Le suicide est un problème de santé publique dans le monde entier : chaque année, il est la cause d’environ 800 000 décès. En 2017, 5821 décès par suicide ont été enregistrés au Royaume-Uni, les trois quarts des victimes étaient des hommes (Institut national de statistique, 2017). C’est également la première cause de mortalité chez les jeunes de moins de 20 ans. Or on sait aujourd’hui que 50 % des maladies mentales qui touchent l’adulte peuvent être diagnostiquées avant 14 ans et 75 % avant 18 ans. Ces chiffres montrent l’importance de la prévention et d’une intervention précoce.

Ce projet a pour priorité d’aider les enfants et les jeunes adultes chez qui une maladie mentale a été détectée – ou qui présentent un risque d’en développer une – grâce à l’activité physique, à l’éducation et au sport.

Contenu du projet

Everton in the Community réalise des projets communautaires couronnés de succès depuis trente ans. En partenariat avec l’Université Edge Hill, l’organisation a développé ces six dernières années un large éventail de projets conjointement conçus, exécutés et rigoureusement évalués. Dans le but de reproduire cette réussite dans d’autres communautés, Everton in the Community et l’Université Edge Hill fourniront un service d’assistance à une organisation en expansion poursuivant des objectifs similaires.

Elles la guideront pendant une période de croissance, notamment dans le développement de ses infrastructures, afin qu’elle devienne viable et qu’elle soit à même de proposer des projets communautaires efficaces axés sur la santé et les maladies mentales chez les enfants et les adolescents. L’activité physique et le sport seront les éléments clés de cette initiative, en plus de l’évaluation du projet.

Ce dernier contribuera à lutter contre la stigmatisation associée à la maladie mentale et à accroître la sensibilisation au suicide.

Objectifs

  • Utiliser le pouvoir du sport pour motiver, informer et inspirer les jeunes.
  • Aider ceux qui rencontrent les plus grands problèmes, y compris les jeunes les plus difficiles à atteindre et à aider.
  • Offrir aux jeunes des possibilités de changer leur vie, leur offrir un nouveau départ et leur proposer un cadre pour grandir, se développer et s’investir au sein de la communauté.

Activités du projet

Everton in the Community se rendra auprès de l’organisation pour apporter ce service et invitera le personnel de cette dernière dans les locaux d’Everton in the Community, en Angleterre.

Sur une période de douze mois, l’organisation bénéficiera d’un soutien dans différentes activités de renforcement des capacités et de développement professionnel ainsi que d’une formation en planification de projet.

Cette assistance sera assurée par Everton in the Community en partenariat avec l’Université Edge Hill, qui dispose de six ans d’expérience dans l’application de ce modèle. Michael Salla, directeur, et Andy Smith, professeur, dirigeront le projet depuis leur organisation respective.

Résultats attendus

  • Le projet bénéficiera à plus de 300 jeunes.
  • Deux conférences sur le développement des capacités et l’échanges de connaissances seront organisées, en présence de plus de 50 délégués.
  • Un modèle de réalisation sera produit afin de transmettre les meilleures pratiques faisant appel au sport, à l’activité physique et à l’éducation pour aborder les questions de santé et de maladies mentales chez les enfants et les adolescents.

Partenaire

Centre sportif Play for Change

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Naples, Italy
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.07.2020
Coût du projet EUR 123 050
Investissement de la Fondation EUR 123 050
Identifiant du projet EUR-2018735
Partenaires Play for Change
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

En partenariat avec Play for Change, la Fondation UEFA pour l’enfance a soutenu la rénovation d’un centre sportif situé dans le quartier de la Sanità, à Naples. Ce centre offre aux enfants défavorisés l’opportunité d’accéder au sport et à des activités éducatives, et a pour but de promouvoir l’inclusion et l’engagement social.

Les taux de crime organisé, de chômage et d'exclusion sociale sont très élevés dans ce quartier, qui comprend de nombreux groupes ethniques. Plus de 50 % des adolescents abandonnent l’école avant l’âge de 16 ans, et finissent par rejoindre des organisations criminelles ou des groupes de jeunes qui s’ennuient, traînent dans la ville et s’attirent des ennuis.

Contenu du projet

En tant que catalyseur d’un changement culturel, le sport permet d’inculquer les valeurs de la discipline, du travail d’équipe, du fair-play et de l’engagement aux enfants et aux adolescents, dans l'espoir de les motiver à contribuer au développement durable de la communauté. Le projet a pour but de réduire les taux d’abandon et d’échec scolaires, d’inciter les jeunes à avoir des projets de carrière et d’empêcher qu’ils rejoignent des organisations criminelles. Les familles et les membres de la communauté encourageront les changements positifs.

Objectifs

  • Réduire le taux d’abandon scolaire.
  • Prévenir toute forme de comportement criminel.
  • Promouvoir des styles de vie sains.
  • Offrir aux enfants un développement culturel et de l'exercice physique.
  • Intégrer les enfants issus de différents milieux et ceux qui sont en situation de handicap.
  • Créer un réseau qui apporte des changements positifs au sein de la communauté

Activités du projet

Les premiers mois du projet, de mars à juillet 2019, ont été consacrés à la rénovation du centre sportif, à l’évaluation des risques et des bénéficiaires ainsi qu’aux rencontres avec les parties prenantes locales.

Depuis le début du projet, des efforts ont été déployés pour établir un réseau de parties prenantes locales. Le projet est ainsi soutenu par des communautés, des institutions et des partenaires sportifs de la région, qui garantiront sa durabilité économique et sociale.

Le centre sportif a été inauguré le 10 juillet 2019. Une journée portes ouvertes a été organisée avec des représentants des institutions, des athlètes, des entraîneurs et des éducateurs, durant laquelle le projet a été présenté au voisinage et des activités sportives se sont déroulées en présence de 150 enfants.

Les activités ont débuté en octobre 2019 et, à ce jour, 91 enfants âgés de 6 à 14 ans y ont participé, dont :

  • 39 filles et 52 garçons ;
  • 5 enfants de familles migrantes – trois cingalaises, une roumaine et une nigériane –, bien que tous les participants soient de nationalité italienne ;
  • 7 enfants âgés de 3 à 5 ans, 57 âgés de 6 à 10 ans, et 27 âgés de 11 à 14 ans ;
  • 36 ont fait de la gymnastique, 37 du karaté, 7 de l’escrime, 7 de la baby gym et 4 ont fait quelques essais, mais ne se sont pas inscrits à une activité.

Plus de 40 enfants ont été envoyés par le réseau local d’organisations sociales, dont sept ont pris part au projet.

Le reste des participants vit dans la région et a entendu parler du centre sportif par le bouche à oreille ou par l’intermédiaire de la bibliothèque publique.

GYMNASTIQUE : Deux sessions mixtes sont organisées pour des enfants âgés de 6 à 12 ans. Depuis janvier 2020, les sessions sont divisées en deux groupes. Le premier groupe se compose d’enfants âgés de 6 à 8 ans, le deuxième d’enfants âgés de 9 à 12 ans. Les deux groupes s'entraînent en même temps en utilisant différents espaces dans la salle de gymnastique. Une amélioration marquée en matière de comportement et d’engagement des participants a été constatée depuis le mois de janvier.

KARATÉ : Les activités occupent 37 participants, répartis en deux groupes mixtes. Si nécessaire, l’entraînement et les activités sont pratiquées séparément en fonction de l’âge, vu la présence de deux instructeurs par groupe. Deux événements destinés à des jeunes pratiquant le karaté ont été organisés au début de l’année 2020 dans la salle de sport Champion Center à Scampia, un autre quartier défavorisé de Naples. Les participants ont eu l’occasion de s’entraîner avec d’autres instructeurs et athlètes.

ESCRIME : Le cours a réuni seulement sept enfants jusqu’à la pause des fêtes de fin d’année. En janvier, plusieurs enfants ont participé à une leçon d’essai mais ont finalement décidé de ne pas s’inscrire.

BABY GYM : Les enfants qui se sont inscrits au cours de baby gym n’ont pas encore participé aux activités. Leurs parents ont été contactés à plusieurs reprises mais, après la première séance d’entraînement, il n’a pas encore été possible de les réunir sur la durée. Quatre enfants ont carrément renoncé à l’activité.

Résultats attendus

Bénéficiaires directs :

Entre 100 et 300 enfants âgés de 3 à 14 ans : 10 % de migrants ou réfugiés, 50 % issus de milieux défavorisés, 30 % en situation de handicap, et 10 % autres.

  • Bénéficiaires vivant dans des conditions extrêmement difficiles et familles touchées par différents problèmes : addiction à la drogue, alcoolisme ou incarcération, délinquance juvénile, abus sexuels, grossesses précoces et parents adolescents, mauvaise alimentation, accès limité aux informations sur les compétences de vie ou absence d’accès coordonné au sport.
  • Bénéficiaires ayant un déficit visuel ou auditif (aveugles et sourds) et des formes d’autisme.

Bénéficiaires indirects :

Quatre écoles, deux églises, six associations du secteur tertiaire, 300 familles, quatre centres sportifs, trois entités institutionnelles et 500 membres de la communauté.

Récents développements et projets futurs :

La dernière séance d’entraînement avant le début du confinement en raison de la pandémie de COVID-19 a eu lieu le 13 mars. Les activités du projet sont encore interrompues à l’heure actuelle.

Pendant le confinement, des vidéos des entraînements sont utilisées pour garder le contact avec les parents et les enfants. Les instructeurs préparent des vidéos, qu’ils réalisent eux-mêmes ou via une recherche ciblée sur Internet. Ils les partagent sur les groupes WhatsApp des parents et sur la page Facebook du projet afin que les participants puissent continuer de s’entraîner en sécurité. Les parents sont invités à partager de brèves vidéos sur le groupe WhatsApp afin que les instructeurs puissent corriger les erreurs. Du point de vue éducatif, il est important de maintenir le contact avec les enfants, même indirectement, pour deux raisons : préserver les relations établies jusque-là et rappeler l’importance de se conformer aux directives de sécurité du gouvernement.

Un camp de sport d’été est prévu pour juillet 2020. En fonction des directives gouvernementales, il sera possible d’évaluer les activités qui ont été prévues en collaboration avec les autres organisations présentes sur le territoire. Un premier essai d’activités destinées à des enfants en situation de handicap ou atteints de troubles du spectre autistique se déroulera avec les parents/tuteurs des participants.

Si le camp ne peut pas avoir lieu, de nouveaux cours seront organisés en septembre 2020 avec de nouveaux participants, en collaboration avec des organisations sportives tierces.

Partenaire

Goal Plus

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Switzerland
Date de début 01.12.2016
Date de fin 31.01.2020
Coût du projet EUR 200 000
Investissement de la Fondation EUR 160 000
Identifiant du projet EUR–2018103
Partenaires PluSport, Axpo
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

PluSport est l’organisation faîtière et le centre de compétences handisport suisse. La Fondation UEFA pour l'enfance soutient depuis 2016 le projet Goal Plus, lié à la section football de PluSport. L’objectif du projet est d’utiliser le football et l’enthousiasme que suscite ce dernier pour permettre aux enfants et aux adolescents en situation de handicap, y compris ceux en fauteuil roulant, de pratiquer ce sport. Pour ces jeunes, la pratique du football ouvre de nouvelles portes : liens sociaux, activités de loisirs, amitiés, intégration scolaire et professionnelle, et acceptation au sein de la société.

En 2017, le soutien de la Fondation a contribué au développement du projet PlayFootball (Joue au football), qui permet d’intégrer davantage d’équipes d’enfants en situation de handicap, ainsi qu’à celui du projet From Football to Rafroball (Du football au rafroball). Le rafroball est un sport qui regroupe des joueurs en fauteuil roulant et des joueurs valides.

En 2018, PluSport s’est fixé pour objectif de développer et d’élargir le handifoot afin de favoriser l’intégration et d’assurer la relève. Ce domaine est en constante évolution. Outre les tournois planifiés, de nouvelles offres et opportunités destinées aux enfants et aux adolescents en situation de handicap se sont concrétisées dans le domaine du football.

PluSport travaille dans le respect de la Charte d’éthique du sport de Swiss Olympic et reconnaît la Convention relative aux droits des personnes handicapées.

Contenu du projet

Le soutien de la Fondation pour la troisième année consécutive va permettre de renforcer le projet footballistique de PluSport et de contribuer au développement du projet dans deux nouveaux domaines.

  1. Football pour aveugles et malvoyants : PluSport a décidé de soutenir également le football pour aveugles et malvoyants et de promouvoir ce mouvement. Depuis des années, le football pour aveugles et malvoyants est une discipline qui connaît une grande popularité aux Jeux paralympiques d'été. Malheureusement, la Suisse n’y participe pas. Notre objectif est donc qu’une équipe helvétique participe aux Jeux paralympiques. Ce programme permettra à de nombreux jeunes aveugles et malvoyants de pratiquer le football malgré leurs déficiences visuelles.
  2. Football pour les filles : jusqu'à aujourd’hui, le handifoot était principalement composé de garçons. En raison du succès et de la visibilité de ce projet, l'intérêt des filles augmente. PluSport suit cette tendance, et nous souhaitons favoriser la croissance de cet intérêt. Pour ce faire, il est nécessaire de travailler de plus en plus avec des spécialistes, des formateurs et des superviseurs de sexe féminin.

Groupes cibles :

  • enfants et adolescents en situation de handicap ou sans handicap à travers le pays ;
  • les filles, dans le cadre du football féminin ; et
  • les enfants et adolescents aveugles ou malvoyants, dans le cadre du football pour aveugles et malvoyants.

Objectifs

  • Les objectifs fixés pourraient être réalisés au cours de cette année.
    • Continuer de faciliter l’accès des enfants et des adolescents en situation de handicap aux jeux de ballon.
    • Constituer de nouveaux équipes de sports de ballon pour enfants et adolescents.
    • Promouvoir et développer le handisport.
    • Établir de nouveaux partenariats dans le cadre du projet.
    • En collaborant avec toutes les associations liées au football, faire en sorte que les clubs de football s’ouvrent au handifoot et promeuvent l’inclusion.
    • Voir une équipe suisse de football pour aveugles et malvoyants participer aux Jeux paralympiques.

Activités du projet

  • Intégration des enfants et des adolescents, seuls ou en groupes, dans les clubs PluSport.
  • Création et accompagnement de nouveaux clubs de football PluSport dans toute la Suisse.
  • Séances d’entraînement régulières (une fois par semaine) suivies et encadrées par PluSport.
  • Des tournois sont organisés ((cinq ou six tournois par année). L’objectif est d’ajouter deux ou trois tournois par an dans les différentes régions de Suisse.
  • Après-midi de rencontres placés sous le signe du football et organisés aves des élèves en situation de handicap ou sans handicap (écoles, écoles professionnelles, associations institutionnelles).
  • Des séances d’entraînement pour les filles sont organisées dans les différentes régions.
  • Des spécialistes sont formés et déployés pour promouvoir le football pour aveugles et malvoyants dans toute la Suisse et entraîner les joueurs.
  • Organisation de camps de football pour les enfants et adolescents.
  • Acquisition de matériel pour les entraînements et les tournois.

Résultats attendus

  • Les équipes de football PluSport sont plus nombreuses, notamment des équipes de filles et des équipes d’enfants et d’adolescents aveugles ou malvoyants.
  • Le football handicap est mis en avant par le biais de rencontres et de tournois organisés avec des élèves en situation de handicap et sans handicap.
  • Deux ou trois nouveaux tournois complètent l’offre existante.
  • Les filles sont plus nombreuses dans le handifoot.
  • De nouveaux camps de football sont organisés à l’intention des enfants et des adolescents en situation de handicap.
  • Des entraîneurs spécialisés sont formés pour organiser les entraînements de football pour aveugles et malvoyants.
  • Une équipe suisse de football pour aveugles et malvoyants est créée.

Partenaire

Come On, Let’s Play! (Allez, jouons !)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ukraine
Date de début 15.04.2019
Date de fin 30.04.2020
Coût du projet EUR 84 036
Investissement de la Fondation EUR 58 400
Identifiant du projet EUR-2018297
Partenaires Shakhtar Social
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Le FC Shakhtar Donetsk était basé dans la ville de Donetsk jusqu’à 2014. En raison du conflit militaire dans l’est de l’Ukraine, le club a été transféré à Kiev. Certains habitants de Donetsk ont également été contraints de partir. Selon les données du gouvernement, plus de 1,6 million de personnes ont fui la zone de conflits et huit villes proches de Donetsk, Krasnohorivka, Marinka, Kurakhove, Avdiivka, Shchastya, Popasna, Toretsk et Volnovakha. Des enfants originaires de cette région ont subi des blessures en conséquence directe du conflit armé.

Contenu du projet

« Come On, Let’s Play! » est un projet de football de base qui a pour but d’aider les enfants migrants originaires de la zone de guerre dans l’est de l’Ukraine et les enfants défavorisés et en situation de handicap qui vivent près du front. Le football est une manière de transmettre à ces enfants des valeurs telles que le respect, l’intégration, la responsabilité, le divertissement, l’exercice physique, le soutien psychologique et le développement personnel. Le programme comprend des séances d’entraînement de football régulières pour les joueurs juniors et les enfants en situation de handicap, des compétitions et un tournoi de clôture. La possibilité de rencontrer des footballeurs de la première équipe du FC Shakhtar et de jouer avec eux constitue pour ces enfants une motivation supplémentaire.

 

Objectifs

En étroite collaboration avec des partenaires locaux et un partenaire international, EFDN, le projet de football de base « Come On, Let’s Play! » a pour objectif d’améliorer l’accès au football pour les enfants vivant à proximité du front, les réfugiés et les enfants socialement défavorisés.

Il vise à promouvoir l’inclusion sociale, à améliorer la qualité de vie des enfants, à favoriser les apprentissages et les activités extrascolaires et à réduire les pressions liées à la vie dans une région en crise. Les principaux bénéficiaires sont des enfants âgés de 7 à 12 ans, y compris des enfants en situation de handicap. Le projet a pour but d’attirer 620 participants.

Activités du projet

La première activité est un programme de football de base « Come On, Let’s Play! » destiné aux enfants âgés de 7 à 12 ans, qui a pour but d’améliorer l’inclusion sociale des enfants vivant près du front.

Ce programme sur 12 mois comportera les éléments suivants :

  • Sessions de football gratuites organisées trois fois par semaine par l’entraîneur principal et deux bénévoles.
  • L’entraîneur principal et les bénévoles entraînent 60 enfants par terrain de jeu (sauf à Toretsk : 80 participants) dans deux groupes d’âge (M10 et M12) ; au moins 10 % des participants sont des filles.
  • Quatre groupes d’enfants en situation de handicap seront entraînés sur quatre sites, soit 40 enfants au total.
  • Ces enfants bénéficieront d’un programme adapté et les équipements nécessaires leur seront fournis.
  • Pendant la mise en œuvre du projet, les joueurs de la première équipe du FC Shakhtar se rendront sur chacun des sites du projet pour jouer un match avec les enfants.
  • La session de football du samedi inclura des matches entre les différents groupes d’âge.
  • Tous les équipements nécessaires seront mis à la disposition des enfants : kits d’entraînement, ballons, disques plats, dossards, sifflet, filets de football, kits de premier secours, pompes, bombes de froid et échelles de coordination.

La deuxième activité est la compétition « Come On, Let’s Play! » (sur une journée). Deux fois par an, une compétition « Come On, Let’s Play! » sera organisée sur chaque terrain de jeu, en automne 2019 et au printemps 2020. Ces compétitions ont pour but de procurer encore davantage d’amusement aux enfants, de leur permettre de rencontrer d’autres enfants vivant près du front et de promouvoir un style de vie sain. Les participants à la compétition sont organisés en équipes de M10 et de M12. Au total, 480 participants sont attendus, dont 10 % de filles au minimum.

La troisième activité est le tournoi de clôture « Come On, Let’s Play! » à Volnovakha (sur deux jours). Ce tournoi vise à réunir tous les participants des sites près du front et à promouvoir l’inclusion sociale. Il se tiendra à Volnovakha en avril 2020 et accueillera quatre équipes de M10 et quatre équipes de M12 des huit villes proches du front. Les participants, âgés de 7 à 12 ans, seront 80 au total et chaque équipe comptera au moins une fille. L’encadrement sera assuré par 30 adultes (entraîneurs et parents). Chaque ville ne pourra présenter qu’une seule équipe de dix participants, dans l’une des deux catégories d’âge (M10 ou M12). L’hébergement, la nourriture et les boissons seront fournis aux participants.

Résultats attendus

  • Au total, 620 enfants âgés de 7 à 12 ans devraient bénéficier du programme « Come On, Let’s Play! ».
  • Des sessions de football régulières auront lieu trois fois par semaine dans deux catégories d’âge (M10 et M12).
  • Deux tournois locaux seront organisés, en automne 2019 et au printemps 2020, pour 480 participants.
  • Un tournoi de clôture se tiendra à Volnovakha en avril 2020, auquel participera une équipe de chaque ville.

Partenaire

Ligue de football des filles : Coupe Mutola

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Mozambique
Date de début 01.02.2019
Date de fin 30.11.2019
Coût du projet EUR 200 000
Investissement de la Fondation EUR 80 000
Identifiant du projet AFR-2018573
Partenaires Futebol dá Força
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Au Mozambique, 60 % de la population vit en dessous du seuil international de pauvreté. Les pratiques sociales traditionnelles aggravent encore la situation ; le système éducatif est médiocre et 50 % des filles se marient avant 18 ans. Se marier si tôt limite la capacité à prendre des décisions et entraîne des grossesses précoces non désirées, qui multiplient les risques de mortalité maternelle et infantile. Dans ce contexte, les filles disposent malheureusement de peu d’occasions d’obtenir des informations et un soutien lorsqu’elles en ont besoin.

Pour améliorer la situation, il est nécessaire de mettre en place des plateformes éducatives pour les filles afin de les responsabiliser en leur apportant des connaissances et des informations pratiques sur la manière d’exercer leurs droits au quotidien. Futebol dá Força, une fondation indépendante utilisant le football pour valoriser les filles, s’engage activement à créer une telle plateforme pour le bien des filles et de leur communauté. En offrant des espaces sûrs et des équipes de football dirigées par des leaders bien formés, elle cherche à donner aux filles les moyens d’améliorer leurs perspectives d’avenir.

Contenu du projet

Futebol dá Força a imaginé un plan pour développer une ligue de football des filles au Mozambique appelée Coupe Mutola. La ligue de football est une structure déjà existante dirigée conjointement par des parties prenantes de la région, notamment les ministères du Mozambique dédiés à l’éducation, à la jeunesse et aux sports et à la santé ainsi que la Fédération du Mozambique de football. Concrètement, des séances d’entraînement et des matches de football seront organisés ainsi que des ateliers et des discussions abordant entre autres les compétences de vie, les droits des enfants et la santé sexuelle et reproductive. Il s’agit de créer un espace sûr bien établi où les jeunes, et en particulier les filles, peuvent engager le dialogue.

Objectifs

  • Atteindre 15 000 filles (âgées de 11 à 15 ans) et les sensibiliser aux droits des enfants et aux problèmes de santé ;
  • Valoriser ces filles pour développer leur capacité à agir et améliorer leur estime de soi ;
  • Attirer l’attention des membres de la communauté sur le rôle qu’ils jouent dans les choix de vie stratégiques des filles ;
  • Entraîner 800 entraîneurs de football volontaires, dont 100 femmes ;
  • Organiser des séances d’entraînement, des matches et des ateliers ;
  • Maintenir des coûts bas pour pouvoir intégrer le projet dans les activités quotidiennes ;
  • Avoir un impact à long terme, ce qui signifie travailler étroitement avec les structures nationales.

Activités du projet

Les équipes de football des filles profiteront de plusieurs séances d’entraînement hebdomadaires entre février et novembre. Ces séances, visant 15 000 filles (entre 15 et 25 par équipe), seront organisées dans onze provinces du Mozambique. En parallèle et en collaboration avec les parties prenantes de la région, la ligue de football Coupe Mutola se déroulera d’avril à octobre ; c’est dans ce cadre que les équipes de football des filles disputeront des matches tous les samedis au sein des districts.

Avant chaque match, les 800 entraîneurs bénévoles formés animeront des ateliers avec les filles sur des thèmes-clés liés à leurs droits et à leur santé, dans le but d’améliorer leur capacité à prendre des décisions judicieuses concernant leur avenir. Les sujets des ateliers seront communiqués à toute la ligue afin que chaque équipe puisse avoir accès aux mêmes informations factuelles.

Parallèlement à ces ateliers et entre les matches, les entraîneurs s’adresseront aux spectateurs autour des terrains. Ainsi, le message sera également transmis aux parents des filles, à leurs amis, à leurs frères et sœurs et aux autres membres de la communauté, ce qui représente environ 45 000 personnes. L’accent est mis sur l’application par les membres de la communauté des droits des enfants, en particulier ceux touchant à la santé sexuelle et reproductive, afin de soutenir les filles dans leurs décisions.

Résultats attendus

Dans la pratique, Futebol dá Força utilisera un certain nombre d’indicateurs évaluant la situation actuelle et les opportunités d’avenir pour les filles, afin de vérifier si les changements escomptés en termes d’attitude et de comportement se produisent réellement. Ces indicateurs comprennent notamment :

  • la manière dont les filles reconnaissent leur propre valeur (estime de soi)
  • l’attitude vis-à-vis de l’égalité des genres
  • l’évaluation du traitement réservé aux filles dans la communauté
  • l’accès à diverses opportunités d’éducation
  • le nombre de mariages et de grossesses précoces, d’abandons scolaires et de cas de maltraitance

L’objectif est de suivre les résultats réalisables en menant une enquête de référence et en surveillant les activités et leur qualité. Des visites seront faites régulièrement et, à la fin de l’année consacrée au projet, une enquête de suivi finale sera réalisée.

Partenaire

Inclusion par le football : « Everyone invited to the pitch ! »

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Moreno, Argentina
Date de début 10.08.2018
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 155 476
Investissement de la Fondation EUR 104 400
Identifiant du projet SAM – 01xx
Partenaires Asociación Civil Andar
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Les personnes en situation de handicap ont moins de possibilités de jouer au football et de s’intégrer dans la société parce qu’elles sont confrontées à de nombreux obstacles sociaux ou culturels et à des attitudes discriminatoires, ce qui viole leurs droits humains. De plus, elles ont difficilement accès aux installations publiques, à la formation, à la santé, à l’emploi, ainsi qu’aux activités culturelles et sportives.

Plus d’un milliard de personnes dans le monde vivent avec un handicap ; parmi elles, au moins 2 millions vivent à Buenos Aires, où se concentrent les activités d’intervention sociale de l’association Andar.

Contenu du projet

Andar favorise l’inclusion de personnes en situation de handicap en associant l’expérience professionnelle, le sport, l’art, ainsi que les activités culturelles et liées à la santé. Sa ligue de football inclusive (Inclusive Football League) utilise le pouvoir du football pour promouvoir et favoriser la participation active de personnes en situation de handicap dans la société, tout en luttant contre la stigmatisation et les préjugés.

Avec le soutien de la Fondation, Andar construira la première installation sportive inclusive et accessible de la communauté locale pour les enfants avec et sans handicap, afin de favoriser leur intégration. Ayant pour but de tirer le meilleur de chacun et d’encourager une participation équitable, elle tient compte des aspects physiques, de communication et méthodologiques de l’accessibilité.

Objectifs

  • Le programme de l’association Andar a les buts suivants :
    • promouvoir le changement social grâce au football ;
    • créer des opportunités d’emploi ;
    • promouvoir l’autonomie, développer les compétences et les aptitudes, et valoriser les personnes et les communautés concernées ; et
    • faire connaître le potentiel des personnes en situation de handicap.

Activités du projet

Au total, 3633 personnes participent actuellement aux programmes de l’association Andar :

  • Espace thérapeutique : 59 personnes en situation de handicap
  • Activités d’inclusion sociale : 86 personnes en situation de handicap employées par mois
  • Ligue de football inclusive (Inclusive Football League) : 2488 participants par année
  • Ligue Buenos Aires : 920 participants par année
  • Ligue nationale : 1296 participants
  • École de football inclusive : 172 participants tout au long de l’année, ainsi que leurs familles
  • Festival LatAm : 100 participants provenant de dix pays de toute la région
  • Visites de formation et d’éducation : 1000 participants par année

Résultats attendus

  • Possibilités de développer le potentiel des personnes en situation de handicap
  • Création d’installations dans lesquelles la diversité est acceptée et valorisée comme inhérente à la condition humaine
  • Information, outils et nouvelles approches de formation qui promeuvent les droits humains
  • Accès au sport pour amener des changements sociaux

Partenaire

Tout le monde a droit à une chance (Give Everyone a Chance)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Central and northern Hungary
Date de début 01.01.2018
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 76 180
Investissement de la Fondation EUR 60 680
Identifiant du projet EUR_2018493
Partenaires Oltalom Sport Association, John Wesley Primary and Secondary School, Girls’ correctional institution, Home for Unaccompanied Minors, Oltalom Charity Society, Prevention Centre
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Oltalom Sport Association (association sportive Oltalom, OSA) a été fondée par un groupe de particuliers et d’organisations non gouvernementales en Hongrie, en 2005. Son objectif est d’utiliser le sport comme un outil pour améliorer l’estime de soi et promouvoir un style de vie sain auprès des personnes défavorisées. Jouer au football avec des équipes issues d’autres groupes sociaux favorise l’intégration du groupe cible dans la société. L’OSA offre des séances d’entraînement régulières et gratuites ainsi que l’équipement pour les sans-abri, les réfugiés, ainsi que les jeunes adultes et les enfants défavorisés.

Les jeunes participants sont orphelins d’un parent ou des deux et viennent de familles à problèmes qui font face à des difficultés constantes liées au chômage, à la consommation de drogue et d’alcool, au logement et aux finances. Bon nombre d’entre eux sont en outre maltraités et négligés. Par ailleurs, la précarité de l’emploi, le manque d’opportunités professionnelles et une éducation insuffisante engendrent des comportements criminels. L’OSA travaille également avec les réfugiés et les sans-abri, étant donné que de nombreux participants proviennent de familles réfugiées ou migrantes. Les attitudes à l’égard des migrants et des réfugiés ces dernières années en Hongrie rendent leur situation délicate dans le pays. De plus, certains d’entre eux sont atteints d’un trouble de stress post-traumatique et ont besoin d’un traitement d’urgence ; ils souffrent de l’absence de leur famille et d’amis, de la solitude et de l’isolement vis-à-vis de la société traditionnelle.

Contenu du projet

L’OSA a créé un programme d’entraînement régulier dans certaines écoles de Budapest pour aider les minorités roms, les migrants et les réfugiés à développer leurs aptitudes. Les sessions hebdomadaires ont lieu sur six sites (trois terrains de football à Budapest, un établissement correctionnel pour filles, l’école John Wesley et un foyer pour mineurs non accompagnés à Fót). L’OSA ne possédant pas de terrain, les entraînements sont effectués sur des terrains publics ou appartenant à des foyers résidentiels.

Comme ces dernières années, l’OSA organisera une tournée Fair Play Football sur six différents sites, trois en Hongrie et trois dans des pays voisins, et utilisera pour ce faire un terrain portable acheté avec le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance.

L’OSA a également conçu un programme scolaire à l’intention des participants dans une optique d’emploi. Ce programme aide les bénéficiaires à trouver des postes convenables ou à commencer, voire poursuivre une formation.

L’OSA fournit en outre un soutien social continu par le biais d’un réseau de travailleurs sociaux qui aident à résoudre les problèmes en matière de logement, d’emploi, de formation et de santé, ainsi que les questions administratives. Les travailleurs sociaux se concentrent sur les besoins individuels et créent des plans de développement personnalisés, offrant ainsi un service complet et plus adapté.

Objectifs

  • Améliorer la santé physique et mentale des participants
  • Accroître l’employabilité des participants
  • Développer les connaissances en anglais des participants
  • Encourager l’intégration des réfugiés
  • Multiplier les connexions sociales en organisant une tournée Fair Play Football et des tournois internationaux

Activités du projet

  • Sessions d’entraînement de football régulières sur six différents sites
  • Tournée Fair-play Football
  • Bourses d’études pour jeunes leaders et entraîneurs de football de rue
  • Ateliers :
    • éducation en matière de santé
    • prévention et gestion du harcèlement
    • atelier d’enquête appréciative

Club de filles : des activités de groupe pour les participantes mettant l’accent sur l’éducation sexuelle, la violence conjugale et diverses questions liées au genre et aux relations, ainsi que sur les possibilités de connexions sociales.

  • Soutien social continu
  • Collecte de données pour assurer le suivi des activités

Résultats attendus

RÉSULTATS ATTENDUS

La tournée Fair-play Football aura lieu sur trois différents sites en Hongrie et sur trois autres dans des pays voisins. En 2019, deux entraîneurs venant de pays en développement (Inde, Amérique du Sud, etc.) seront invités à participer à l’entraînement et à la formation d’entraîneurs de l’OSA et d’autres entraîneurs hongrois. Le groupe cible comprenant des enfants atteints d’obésité ou de maladies causées par une méconnaissance en matière d’alimentation saine, l’OSA planifiera des ateliers mensuels portant sur l’hygiène personnelle, les modifications physiques, les connaissances anatomiques de base et l’alimentation, entre autres.

En été 2019, l’OSA organisera un camp de cinq jours dans le nord-est de la Hongrie pour 40 enfants, cinq membres du personnel et cinq à huit bénévoles.

L’OSA participera à quatre événements internationaux en Europe : le Worclaw Trophy, le EU Fair Play Street Soccer Championship (championnat de football de rue fair-play de l’UE), le European Street Football Festival (festival européen de football de rue) et la Coupe du monde de football des sans-abri à Cardiff, au Pays de Galles (même si cette dernière n’a pas été mentionnée dans la proposition).

Par ses activités, l’OSA cherche à améliorer les compétences de vie des participants et leur capacité à résoudre les problèmes pour optimiser leurs chances d’un avenir meilleur.

Partenaire

Solidarité aveugle

Situation géographique et information générale

Contexte

Les portraits d’enfants non-voyants ou malvoyants réalisés par la photographe passionnée Catherine Cabrol à l’Institut des jeunes aveugles (IJA) de Bamako, une école destinée aux enfants non-voyants, ont été le point de départ du projet. Catherine Cabrol, également fondatrice de l’association Libre Vue (qui utilise la photographie comme un outil de solidarité), a voulu nouer avec ces jeunes filles et garçons une relation qui ait du sens et les aider en vendant ses clichés au profit d’un projet visant à leur faire découvrir le cécifoot.

Grâce à ses photos et au soutien de mécènes, Libre Vue a pu aménager un terrain – inauguré en octobre 2012 – conçu spécifiquement pour le cécifoot.

Le projet Solidarité Aveugle vise à promouvoir et à développer durablement le cécifoot au sein de l’IJA. Axé sur les besoins considérables de l’école, il entend améliorer la vie des jeunes non-voyants et malvoyants en se servant du football comme vecteur d’intégration et de développement. Dans les écoles ordinaires, il a aussi pour objectif de sensibiliser les autres enfants et de provoquer un changement des mentalités vis-à-vis du handicap et des différences. Le sport joue un rôle éducatif, véhicule des valeurs essentielles, combat l’exclusion, améliore le bien-être, et renforce l’estime de soi. A l’IJA, les enfants reçoivent un enseignement spécialisé, mais les conditions sont difficiles, les infrastructures étant

rudimentaires. Les équipements sportifs sont limités, et le terrain de football, inondé à la mousson, nécessite un entretien régulier.

 

Contenu du projet

En 2017, Libre Vue a obtenu un premier soutien de la fondation à la suite de l’appel à projet annuel. Cette contribution a permis la réalisation des objectifs suivant :

  • assurer la gestion du centre sportif et de ses activités ;
  • former les encadreurs et jeunes joueurs au cécifoot et leur dispenser un entraînement de premier ordre conforme aux standards internationaux ;
  • organiser la toute première coupe de cécifoot du Mali ; nous avions finalement organisé le 1er tournoi officiel à Bamako comme écrit dans le rapport intermédiaire
  • renforcer la sensibilisation aux déficiences visuelles chez les jeunes à Bamako ;
  • créer de nouvelles installations, notamment des douches et des vestiaires séparés pour les filles et les garçons. Ce projet de Maison-cécifoot a finalement démarré fin 2018 et se terminera en avril 2019. La partie de la subvention dédiée à ce projet a donc été utilisée en fin d’année dernière.
  • permettre la participation des jeunes de Libre Vue à la Coupe d’Afrique des Nations grâce à l’appui financier complémentaire à la campagne de crowdfunding de l’association
    • 120 jeunes âgés de 7 à 25 ans ont bénéficiés du projet dont 35 filles.
    • Quatre séances d’entraînement hebdomadaires ont été organisées.
    • Onze entraîneurs ont été formés par un coach et un joueur de l’équipe de France de cécifoot.
    • Une participation des 10 meilleurs jeunes à la CAN2017 au Cap-Vert avec une médaille d’argent qualificative pour le Championnat du monde de cécifoot 2018 en EspagneAu Championnat du monde de football pour aveugles (IBSA) qui s’est tenu à Madrid en juin 2018, l’équipe du Mali a pris la dixième place sur 16 nations participantes, une performance remarquable pour une première participation.Le 21 avril 2018, l’UEFA et l’Office des Nations Unies à Genève ont uni leurs forces pour organiser le Match pour la Solidarité. Les recettes du match et des enchères ont été intégralement reversées à des projets humanitaires et de développement sélectionnés par la Fondation UEFA pour l’enfance.Le projet Cécifoot à Bamako a été choisi pour bénéficier d’un deuxième soutien tiré de ces recettes. De nouvelles activités sont en cours de planification pour 2019 et 2020.

Objectifs

  • Démocratiser le cécifoot : entretien annuel du terrain et rénovation progressive des installations existantes ; renouvellement de l’équipement sportif (ballons sonores dont mini ballons de Youthorama (soutenu également par votre organisation dernièrement), bandeaux, maillots, protège-tibias, sacs, chaussures) ; et acquisition de matériel spécifique pour les filles (brassières de sport).
  • Favoriser la haute performances: appui d’un coach expert pour la préparation des compétitions, accompagnement par des thérapeutes ; acquisition de matériel spécial (tapis de course, vélo d’intérieur et matériel de street workout) ; formation des arbitres et des guides ; et développement des compétences des entraîneurs.
  • Aménager le bâtiment dédié au cécifoot avec un financement partiel de la Fondation (inauguration au printemps 2019) : mobilier pour les vestiaires et les bureaux des éducateurs ; et technologies d’autonomie énergétique (panneaux solaires pour chauffer l’eau des douches et alimenter le bâtiment en électricité).
  • Encourager les filles : lancement d’un projet artistique alliant la photographie et un concours de poésie pour aider les filles déficientes visuelles à se surpasser ; organisation d’un événement à Bamako à l’Institut français ; et publication d’un livret explicatif.
  • Promouvoir l’intégration économique et sociale : aide pour l’habillement et la mobilité (cannes blanches, participation financière au transport) ; travail de sensibilisation dans les écoles ; soutien académique (papier braille, ordinateurs portables braille pour les enfants plus âgés) ; et création d’une cellule d’insertion professionnelle par le biais d’entreprises de Bamako.

 

Résultats attendus

  • 120 jeunes non et malvoyants bénéficiant d’une animation cécifoot et d’un nouveau bâtiment intégrant des vestiaires et des douches
  • 20 jeunes accompagnés vers le haut-niveau avec un encadrement renforcé
  • 12 jeunes bénéficiant de l’appui d’un chef de projet dédié à leur insertion professionnelle
  • 120 jeunes bénéficiant d’une aide d’existence
  • 16 jeunes filles engagées dans un projet artistique

Partenaire

Nous souhaitons la bienvenue aux jeunes réfugiés

Situation géographique et informations générales

Contexte

Le Royal Europa 90 Kraainem Football Club est un club amateur basé dans la banlieue est de Bruxelles. Comptant 350 jeunes joueurs de 42 nationalités différentes, il se distingue comme un véritable modèle de diversité culturelle. Cette diversité est présente à tous les niveaux, qu’il s’agisse des enfants, des managers, des entraîneurs ou des bénévoles, et le Kraainem FC a su mettre la mettre à profit.

Le club a toujours eu une démarche proactive dans ses efforts visant à promouvoir l’intégration sociale, fort de sa conviction que le football est bien plus qu’un jeu. En tant qu’organisation sportive de base, il estime qu’il a un rôle important à jouer pour transmettre à ses jeunes joueurs les valeurs sociales et sociétales du sport, afin de les aider à devenir non seulement de meilleurs footballeurs, mais aussi de meilleurs citoyens.

Suite à la crise migratoire de 2015, le club a décidé de devenir un exemple d’intégration sociale proactive en adaptant ses activités quotidiennes afin d’impliquer de jeunes réfugiés dans la vie du club. Il propose des entraînements de football, des cours de langue et plusieurs autres activités, et son travail avec les jeunes réfugiés est devenu un pilier central de la vie du club.

Le projet cible spécifiquement les mineurs non accompagnés qui demandent l’asile en Belgique. Étant donné que ces enfants viennent de régions dévastées par la guerre ou en proie à une grande instabilité, ils resteront probablement en Belgique. Ils se retrouvent ainsi dans un nouvel environnement, avec un mode de vie complètement différent, mais manquent des connaissances culturelles ou linguistiques nécessaires pour s’intégrer. Il faut donc non seulement les accueillir, mais aussi leur donner les outils nécessaires pour s’intégrer avec succès dans la société belge et la vie professionnelle.

Contenu du projet

Chaque semaine, le club accueille environ 30 réfugiés non accompagnés âgés de 10 à 18 ans dans le cadre d’un accord de partenariat conclu entre le Kraainem FC et FEDASIL (l’agence gouvernementale en charge de l’accueil des demandeurs d’asile). Trois fois par semaine, un groupe de six à dix enfants d’un centre d’hébergement local est conduit au club pour y passer l’après-midi. Les jeunes prennent part à la vie du club, s’entraînent avec un entraîneur qualifié et assistent à des séances d’enseignement, par exemple des cours de français et de néerlandais. Ils bénéficient aussi gratuitement d’équipements et de déjeuners à la cafétéria du club.

L’initiative a rencontré un immense succès auprès du club, des centres d’accueil et, surtout, des jeunes réfugiés eux-mêmes. Les médias locaux, nationaux et européens ont régulièrement traité le projet du Kraainem FC. Ces échos positifs ont encouragé le club à aller plus loin, non seulement en consolidant ses propres activités, mais aussi en menant un travail de sensibilisation et de soutien auprès d’autres clubs belges qui souhaitaient lui emboîter le pas.

Objectifs

  • Inviter chaque semaine 30 mineurs non accompagnés âgés de 10 à 18 ans à se joindre aux activités du club.
  • Encourager d’autres clubs et centres d’accueil de réfugiés à lancer des projets similaires, en collaboration avec l’Union Royale Belge des Sociétés de Football Association (URBSFA).
  • Partager des expériences avec d’autres clubs belges travaillant avec des réfugiés.
  • Organiser des stages de football sur une semaine pendant les vacances scolaires pour les joueurs du club et des réfugiés. Les matinées seront consacrées aux séances d’entraînement et les après-midis à des excursions et à des échanges culturels.

Résultats attendus

Le Kraainem FC met en œuvre ce projet depuis quatre ans. À la fin de la saison 2018/19, plus de 2000 réfugiés et demandeurs d’asile auront été accueillis au club. Certains d’entre eux ne viennent que quelques fois avant d’être transférés vers un autre centre d’accueil où ils poursuivront leur processus d’intégration. D’autres peuvent participer régulièrement et devenir des membres à part entière, ce qui leur permet de disputer des matches de compétition le week-end. L’objectif est de compter chaque année 20 réfugiés parmi les membres du club.

Ce projet a permis au club de s’imposer dans le paysage du football belge. En collaboration avec l’URBSFA, le modèle du Kraainem FC a été diffusé dans l’ensemble du pays et a inspiré d’autres clubs de football. À l’heure actuelle, plus de 40 clubs belges ont lancé des initiatives similaires et se sont joints à un réseau national lancé par l’URBSFA. Le Kraainem FC entend continuer à inspirer d’autres clubs en exportant son modèle à l’étranger et en créant un réseau européen. Il s’efforce également de se rapprocher d’autres fédérations sportives en Belgique, car le football n’est pas le seul sport qui rassemble les gens.

Il est difficile de faire la différence si l’on est seul. Toutefois, en unissant ses forces à celles d’autres initiatives de la société civile, le Kraainem FC peut espérer avoir un impact sur l’avenir des demandeurs d’asile en Belgique. Grâce à ses sessions quotidiennes, le club aspire à améliorer l’existence des participants, qui ont fui la misère, la guerre civile et les persécutions et espèrent commencer un nouveau chapitre de leur vie.

Partenaire

Logo Kraainem

Active Lives (Vies actives)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement England
Date de début 01.02.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 1 156 610
Investissement de la Fondation EUR 50 000
Identifiant du projet EUR-2018347 - 2019729
Partenaires Newcastle United Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Quelles que soient leurs différences, tous les enfants ont le droit de jouer et de bénéficier des meilleures conditions pour rester en forme et en bonne santé. Malheureusement, la réalité de nombreux enfants en situation de handicap est tout autre, en particulier dans les régions défavorisées. En Angleterre, les situations de handicap sont plus répandues dans le nord du pays : selon une étude menée par le Département du travail et des retraites en 2015/16, 25 % des habitants du nord-est étaient en situation de handicap, contre seulement 14 % à Londres.[1] La Fondation Newcastle United souhaite utiliser le pouvoir du football pour surmonter les obstacles et s’assurer que les enfants défavorisés et en situation de handicap ne soient pas laissés de côté, mais aient la chance de pratiquer de nombreux sports, d’apprendre, de rester en bonne santé et de s’amuser.

[1] Family Resources Survey 2015/16 (Étude sur les ressources familiales 2015/16) du Département du travail et des retraites

Contenu du projet

Le but est de constituer un centre régional de haut niveau pour le handisport, où toutes les personnes concernées, quels que soient leur handicap et leur âge, pourront pratiquer un sport et s’exercer sans limites dans le cadre d’un programme d’activités novateur réalisé dans des installations intérieures d’excellente qualité. Ce centre encouragera non seulement des modes de vie actifs et le plaisir de pratiquer un sport pendant les loisirs, en plus des bénéfices qui y sont associés en matière de santé et de bien-être, mais créera aussi des vocations et soutiendra le développement des champions paralympiques de demain. Un large programme de sessions de football pour tous types de handicap et des sessions spécifiques selon les handicaps seront proposés sous un même toit dans ce tout nouveau centre, qui sera accessible aux personnes et familles concernées du nord-est de l’Angleterre et les encouragera à adopter et à conserver un mode de vie actif.

Objectifs

Le projet veut donner aux enfants en situation de handicap l’opportunité d’améliorer leur condition physique, leur mobilité et leur équilibre. Le football et les autres activités physiques serviront également d’outils pour aider les participants à améliorer leur confiance en eux, à se faire des amis et à atteindre leurs objectifs personnels sur le terrain et dans la vie.

 

 

Activités du projet

Le nouveau centre hébergera les activités hebdomadaires de nombreux clubs et équipes pour des enfants en situation de handicap dans les disciplines suivantes :

  • DSActive (sport pour personnes atteintes du syndrome de Down)
  • Football pour personnes atteintes de déficience visuelle
  • Football pour sourds et malentendants
  • Football pour paralytiques cérébraux
  • Football pour amputés
  • Football en marchant
  • Football en déambulateur
  • Sessions pour tous types de handicap
  • Foot-fauteuil
  • Sports sensoriels

Le centre pourra accueillir régulièrement des matches de football handisport et des compétitions avec d’autres équipes et groupes venant de tout le Royaume-Uni. Des événements phares de handisport pourront ainsi se dérouler dans la ville. En outre, ce centre deviendra un pôle communautaire dynamique les jours de match en offrant l’occasion de vivre cette expérience aux supporters en situation de handicap et en hébergeant l’Association des supporters en situation de handicap.

Tous les utilisateurs du centre pourront accéder à une large palette de programmes proposés par la Fondation Newcastle United, ayant trait notamment au développement personnel, à l’éducation, à l’employabilité, à la santé et au bien-être. Le centre sera également accessible aux écoles et aux organisations communautaires qui soutiennent les personnes défavorisées et en situation de handicap.

Résultats attendus

  • Accueillir chaque semaine dix clubs de football handisport pendant 36 semaines par année
  • Travailler avec 40 écoles pour enfants ayant des besoins éducatifs particuliers
  • Travailler avec 35 organisations régionales de soutien aux personnes en situation de handicap
  • Organiser 15 festivals, tournois et compétitions pour 1000 personnes en situation de handicap
  • Offrir un programme complet de formation et de développement professionnel continu à 100 entraîneurs de footballeurs et d’athlètes handisport
  • Recruter 50 jeunes adultes en situation de handicap pour un programme de développement personnel

Partenaire

BOPHELO KE KGWELE –“Le jeu, la vie !”

Situation géographique et information générale

Contexte

En Afrique du Sud, l’éducation physique a été supprimée des programmes scolaires en 1994, puis réintroduite, grâce notamment à la Coupe du monde de Football de 2010. La pratique sportive est cependant négligée dans les townships en général, et à Mamelodi en particulier. Il existe peu de terrains de sport et d’espaces de jeu pour pratiquer une activité physique. Seules les écoles ayant les moyens financiers et les infrastructures suffisantes peuvent donc maintenir de tels cours, pourtant essentiels au développement de l’enfant.

Contenu du projet

Le projet BOPHELO KE KGWELE (Le jeu, la vie !) propose un programme s’articulant autour de trois axes : soutien scolaire, sport et développement des compétences de vie. Au travers d’activités extrascolaires proposant des sessions alliant sport et éducation, ce projet vise notamment à fournir aux enfants les outils nécessaires pour se construire et à réduire les comportements à risque. Le projet prévoit d’utiliser le football (entre autres sports) pour favoriser la cohésion et le développement et sensibiliser les enfants à des thèmes tels que la criminalité, la santé, le VIH/SIDA, l’estime de soi et les comportements à risque (violence, alcool, drogue, gangs, rapports sexuels précoces et non protégés, grossesses précoces). Ces activités, qui sont encadrées par six jeunes coaches locaux, ont principalement lieu sur le terrain public Rethabile Sports Ground (RSG), mais également dans les écoles partenaires du projet.

Pour mener à bien le projet BOPHELO KE KGWELE (Le jeu, la vie !), IMBEWU travaille en partenariat avec Altus Sport (une association locale active dans l’éducation des jeunes par le biais d’activités sportives depuis près de 20 ans) et avec quatre écoles primaire partenaires dans lesquelles les sessions d’appui scolaire « Read & Write » (lecture et écriture) ont lieu. Ces séances, qui sont destinées aux enfants des classes de niveau 1 à 4, se déroulent en présence des enseignants, et les « Youth Leaders » peuvent eux aussi intervenir concernant les progrès ou les problèmes rencontrés par les enfants. En outre, de nombreux enfants du township de Mamelodi souffrant de malnutrition, le projet a introduit dans ses objectifs un volet nutritionnel dans le cadre duquel un fruit est distribué tous les jours à chaque enfant du programme (sauf le vendredi, où le nombre d’enfants participant est imprévisible).

Objectifs

L’objectif principal est d’utiliser les activités éducatives et sportives afin d’améliorer les possibilités offertes aux enfants des townships et de les aider à devenir eux-mêmes des acteurs du changement au sein de leur communauté.

  • Augmenter le bien-être physique et mental des jeunes : le sport fait découvrir un mode de vie sain aux enfants et aux jeunes, un mode de vie accompagné tout au long du programme par des sessions de développement personnel, explicitant les enseignements intuitifs du sport.
  • Soutenir l’éducation générale des enfants grâce à des sessions « Let’s Read » : en permettant aux participants les plus jeunes (de 6 à 8 ans) d’apprendre à lire et à écrire en anglais, dans un contexte stimulant.
  • Sensibiliser et informer à propos du VIH/SIDA : la prévention et le traitement du VIH/SIDA représentent une des thématiques les plus abordées lors des séances, car les populations défavorisées et les enfants des townships sont confrontés à cette pandémie dès leur plus jeune âge.

Activité du projet

Sessions sportives « Let’s Move »

Quatre fois par semaine, les enfants bénéficiaires du projet découvrent, par le biais de ce programme, un large éventail de sports, et ce tout au long de l’année. Le projet offre aussi aux enfants non inscrits l’opportunité de participer au programme tous les vendredis, lors de journées portes ouvertes appelées Fun Fridays. A cette occasion, des matchs et des tournois sportifs y sont organisés.

Sessions « Life Skills »

Les sessions « Life Skills » (compétences de vie) allient informations sociales et prévention santé au travers d’un moyen ludique et interactif : le jeu. Elles débutent par un premier jeu axé sur une compétence de vie spécifique. Ce jeu est suivi d’une discussion sur la thématique choisie. Puis les enfants effectuent une activité liée au thème et, à la fin de la session, un dernier jeu reprend le sport et la compétence de vie enseignés pour résumer la session. Des thématiques sociales et sanitaires telles que le VIH/SIDA, l’environnement, les droits et les responsabilités, la criminalité et l’égalité des sexes sont abordées lors de ces sessions. Pour les plus âgés, des questions plus sensibles sont abordées, qui touchent à la santé sexuelle et reproductive ou aux problèmes de drogue et d’addictions diverses.

Appui scolaire

Au travers de son programme « Let’s Read », le projet BOPHELO KE KGWELE offre à des enfants âgés de 6 à 8 ans un soutien à la lecture et à l’écriture en anglais.

Camps et autres activités durant les week-ends et les vacances

Afin de sortir les enfants de la dure réalité de leur township, des camps sont organisés une fois par année durant lesquels les enfants peuvent s’évader, découvrir la nature, échanger avec leurs pairs et acquérir le sens des responsabilités au moyen de tâches de cuisine, de nettoyage et de rangement. Ces camps permettent également aux coaches d’évaluer les capacités de leadership des enfants.

Formation et rencontres mensuelles pour les six jeunes coaches

Un atelier de formation réunissant tous les coaches impliqués dans les projets menés par Altus Sport est organisé, avec l’objectif de proposer des espaces d’échange et de dialogue entre les jeunes leaders et de leur offrir des modules de formations pour les aider dans leur recherche d’un emploi.

Résultats attendus

Objectif spécifique A :

Les enfants et les jeunes participant au programme BOPHELO KE KGWELE améliorent leur bien-être psychosocial et leur éducation globale.

Résultats attendus A :

A.1         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leurs compétences sociales et présentent un meilleur comportement.

A.2         Les enfants et les jeunes qui participent au projet renforcent leurs compétences personnelles et se développent dans différents domaines tels que le leadership, la fixation d’objectifs, le sens des responsabilités, etc.

A.3         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leur anglais et leur sens critique.

A.4         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leurs performances sportives et leur santé.

Objectif spécifique B :

Par la construction de partenariats, le partenaire local (Altus Sport) se renforce institutionnellement afin de gagner en durabilité et en autonomie dans le contexte local et international.

Résultats attendus B :

B.1          Les partenaires locaux (les écoles primaires, la municipalité de Tshwane et les parents) sont impliqués dans le projet ; ils participent à sa durabilité et à son succès.

B.2          Les leçons tirées de l’expérience au sein de l’organisation partenaire sont utilisées pour améliorer la qualité du projet.

Partenaires

IMBEWU, Altus Sport, Pula Difate, Zakhele, Balebogeng and Mononong primary schools, University of Pretoria

Écoles de fun football (« Open Fun Football Schools », OFFS) : jouer pour la paix

Situation géographique et informations générales

Closed
Emplacement South Sudan
Date de début 01.12.2018
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 300 000
Investissement de la Fondation EUR 250 000
Identifiant du projet 2019722
Partenaires Association danoise de projets interculturels (Cross Culture Project Association, CCPA), Fédération de football du Soudan du Sud et Initiative Nasvick
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Après 42 ans de guerre civile et de conflits locaux intermittents, la situation au Soudan du Sud reste fragile. En 2018, les conflits avaient déjà entraîné la mort de près de 400 000 personnes et le déplacement de millions d’individus. Depuis 2014, le Soudan du Sud connaît l’une des plus graves crises des réfugiés au niveau mondial. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU, 1,9 million de personnes ont été contraintes d’abandonner leur foyer. Le pays fait donc face à des enjeux humanitaires de taille. En conséquence, une grande partie de la population ne bénéficie d’aucune protection de ses droits humains et dépend de l'aide humanitaire. Par ailleurs, la guerre a traumatisé de nombreux enfants du pays, qui n’ont ni accès à l’école, ni la possibilité de participer à des activités ludiques et sûres.

Contenu du projet

L’Association danoise de projets interculturels (CCPA) collabore avec la Fédération de football du Soudan du Sud afin d’offrir aux enfants traumatisés par la guerre et les conflits l’accès à des activités footballistiques et de contribuer ainsi à la paix et à la réconciliation entre différents groupes ethniques. En décembre 2018, la CCPA a mené une petite étude de base en collaboration avec la Fédération de football du Soudan du Sud qui a révélé que, dans la région de Torit, seulement 67 garçons et 48 filles âgés de 6 à 15 ans jouaient au football au sein d’un club officiel et qu’à Djouba, seules 71 équipes juniors pour les moins de 17 ans et 12 équipes féminines étaient inscrites auprès de la Fédération (ce qui correspond à moins de 1500 personnes).

Quelque 3600 enfants participent actuellement à des activités hebdomadaires du programme Écoles de fun football, organisées par la CCPA. Ce programme offre un environnement chaleureux, joyeux et non violent à des enfants issus de différents milieux pour qu’ils jouent ensemble, ainsi qu’une plateforme d’éducation informelle pour développer d’autres compétences de vie chez les enfants et les jeunes.

Le projet met l’accent sur la réinsertion des enfants en décrochage scolaire et de ceux – très nombreux – qui ont été déplacés et qui rentrent chez eux des années plus tard. Les activités sont essentiellement dirigées par de jeunes leaders ainsi que par de jeunes entraîneurs et entraîneurs assistants bénévoles.

 

(Remarque : La pandémie de COVID-19 a évidemment des répercussions sur ce programme. Le nombre de personnes contaminées par le COVID-19 au Soudan du Sud augmente tous les jours. Les écoles sont fermées. Les enfants restent à la maison. Leurs déplacements sont limités, et il leur est interdit de se réunir en grands groupes et de jouer au football avec leurs amis.

Cependant, imposer un confinement au Soudan du Sud est un véritable défi, car il s’agit d’un des pays les plus pauvres du monde, et les ménages ont besoin de gagner un revenu quotidien pour subvenir à leurs besoins (nourriture et autres). Les individus sont donc forcés de se déplacer dans les villes et de se rendre dans des lieux comme le marché ou les stations de taxi, ce qui entraîne un risque élevé de propagation du virus. En outre, les familles les plus pauvres, les enfants orphelins et les enfants des rues n’ont accès ni aux informations concernant la propagation, ni à des conditions sanitaires adéquates.

Pour ces raisons, le programme Écoles de fun football a été suspendu. Ses 200 jeunes entraîneurs de football bénévoles apportent leur soutien aux autorités sanitaires du pays, notamment en fournissant des informations sur le COVID‑19 et en distribuant des kits sanitaires directement aux 1000 ménages et orphelins vulnérables qui participent au programme, ainsi qu’en diffusant des informations dans les lieux publics. Ces activités ne faisaient à l’origine pas partie du programme.)

Objectifs

Le programme Écoles de fun football vise à mobiliser 200 jeunes hommes et jeunes femmes pour les former à diriger des activités qui contribuent à entretenir des rapports interethniques pacifiques, à améliorer les conditions de vie, la santé et l’égalité des genres, et à protéger l’environnement et les ressources naturelles. Le projet a en particulier pour objectif d’inclure les enfants orphelins, les personnes déplacées internes et celles qui retournent dans les communautés de Torit et de Djouba.

Activités du project

  • Un séminaire de formation des formateurs sera mis sur pied à l’intention des instructeurs du programme consacré à la manière d’utiliser le football de base comme vecteur d’intégration, de pacification des relations interethniques et de changement social.
  • Un séminaire de renforcement des compétences de deux jours à l’intention des entraîneurs bénévoles, ainsi que des possibilités de formation sur le lieu de travail seront proposés par des instructeurs de football junior et par du personnel international de la CCPA.
  • Un cours de cinq jours conçu par les Écoles de fun football sera offert aux enfants en situation de vulnérabilité, de détresse sociale et d’isolement.
  • Les instructeurs, les entraîneurs, les entraîneurs assistants, les parents et les enfants plus âgés recevront une formation et un accompagnement pour apprendre à intégrer, dans le programme, la sensibilisation aux questions liées à l’hygiène, à la santé et au COVID-19.
  • Les entraîneurs de football junior animeront des formations dans le domaine de la santé et de l’hygiène axées sur le COVID-19, les maladies transmises par l’eau et les maladies connexes, qui figurent parmi les principales causes de souffrance et de décès au Soudan du Sud.

Résultats attendus

  • Au minimum 40 % des enfants participant au programme doivent être des filles, et au minimum 50 % des participants doivent être des enfants orphelins, issus de familles pauvres ou non scolarisés.
  • Seize jeunes seront formés aux fonctions d’instructeur et d’instructeur de football.
  • Les seize instructeurs de football recruteront 96 entraîneurs bénévoles et 96 entraîneurs assistants bénévoles.
  • Quelque 2000 enfants âgés de 6 à 12 ans, dont au moins 50 % doivent être des filles, participeront aux cours de cinq jours des Écoles de fun football, qui prévoient huit festivals.
  • L’approche des Écoles de fun football sera formalisée et mise en œuvre, afin de fournir une structure de soutien durable pour les activités sportives encadrées par des bénévoles.
  • Les jeunes instructeurs et entraîneurs de football seront formés sur les questions d’hygiène et de santé.
  • En outre, 194 entraîneurs et entraîneurs assistants bénévoles supplémentaires seront formés par les instructeurs en matière de santé et d’hygiène.

Partenaires

Field in a box – Rio Doce, Brésil

Situation géographique et informations générales

Contexte

Après le succès des terrains « Field in a Box » installés à Madrid, à Mragowo (nord-est de la Pologne) et au Cap, la Fondation UEFA pour l’enfance et FedEx travaillent ensemble à la construction d’un nouveau terrain à Rio Doce, à la périphérie de Recife. Le réseau mondial à but non lucratif streetfootballworld a contribué à identifier un lieu approprié pour le terrain et a sélectionné l’organisation caritative locale love.fútbol pour s’occuper de l’entretien du terrain et garantir l’utilisation durable de celui-ci.

Contenu de projet

Depuis 2016, la Fondation UEFA pour l’enfance gère le projet « Field in a Box », dont le but est de fournir des terrains de football synthétiques clôturés et entièrement fonctionnels à des communautés dans le besoin. Ces terrains sont respectueux de l’environnement et rapides à installer.

Objectifs

Le projet a pour but d’améliorer la vie des jeunes et de redonner goût à la vie à des communautés défavorisées. En offrant des occasions de jouer au football, la Fondation s’efforce de promouvoir la santé des enfants et de soutenir leur développement personnel, tout en leur transmettant des valeurs clés du football, comme le respect et l’esprit d’équipe.

love.fútbol est une organisation mondiale qui veut donner accès au football à des communautés qui ne disposent pas d’espaces sûrs et inclusifs pour faire du sport. Depuis ses débuts, en 2006, elle encourage et apprend aux communautés à concevoir, planifier, construire, gérer et redéfinir des terrains de football comme des éléments et des plateformes communautaires capables d’amener un changement social durable. Par le biais d’un processus participatif, love.fútbol donne aux communautés les moyens de construire un terrain de football en leur fournissant des conseils, des fonds et du matériel brut et en mobilisant les ressources locales. Afin de garantir la durabilité du projet, elle confie la responsabilité de l’ensemble du processus à la communauté.

La construction de ce terrain à Rio Doce – où près de 60 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, avec un revenu moyen inférieur à USD 100 par mois – fournira aux enfants et aux jeunes un lieu sûr où jouer et se développer. Le partenaire local de love.fútbol, Pazear, utilisera le terrain comme plateforme pour ses activités de football, et se servira du sport pour promouvoir la paix, l’égalité des sexes et l’évolution sociale.

Résultats à ce jour et résultats attendus

  • Les séances d’entraînement seront organisées en utilisant la méthode football3.
  • Des concepts et des études seront développés dans le but de promouvoir l’utilisation du football comme un moyen pour favoriser la paix, l’égalité des sexes et l’intégration sociale.
  • Au cours de l’année prochaine, des centaines de personnes participeront aux programmes de football qui seront organisés sur le nouveau terrain.
  • En plus des sessions de football hebdomadaires, le terrain fournira également une plateforme pour des activités éducatives hebdomadaires et pour des activités culturelles mensuelles.

Partenaires



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Field in a Box – Pirapora do Bom Jesus, Brésil

Situation géographique et informations générales

Contexte

Konami Holdings Corporation, société de divertissement numérique japonaise et sponsor de l’UEFA Champions League, a souhaité collaborer avec la Fondation UEFA pour l’enfance et étendre le concept « Field in a Box » au Brésil. Le réseau mondial à but non lucratif streetfootballworld a aidé Konami à trouver un lieu approprié pour son terrain – à Pirapora do Bom Jesus, dans la périphérie de São Paulo – et à sélectionner la fondation caritative Fundação EPROCAD, qui s’occupera de l’entretien du terrain et garantira son utilisation durable.

Contenu du projet

Depuis 2016, la Fondation UEFA pour l’enfance gère le projet « Field in a Box », dont le but est de fournir des terrains de football synthétiques clôturés et entièrement fonctionnels à des communautés dans le besoin. Ces terrains sont respectueux de l’environnement et rapides à installer.

Objectifs

Ce projet a pour but d’améliorer la vie des jeunes et de redonner goût à la vie à des communautés défavorisées. En offrant des possibilités de jouer au football, la Fondation cherche à améliorer la santé des enfants et à soutenir leur développement personnel, tout en leur transmettant les valeurs fondamentales du football, comme le respect et l’esprit d’équipe.

La Fundação EPROCAD, qui a son siège à Santana de Parnaiba, une commune de l’État de São Paulo, utilise le sport, l’éducation et la culture pour aider les enfants, les adolescents et leurs familles à s’intégrer dans la société. Son travail s’adresse principalement aux enfants et aux jeunes issus de familles pauvres, en leur offrant des activités qui favorisent leur développement social. Grâce à ses projets, l’organisation caritative permet aux participants d’accéder à des activités sportives, éducatives et culturelles qui peuvent les aider à améliorer leur qualité de vie. Elle offre également un soutien ciblé dans des cas spécifiques, ainsi que des conseils et l’orientation vers des spécialistes lorsque cela est nécessaire.

Pirapora do Bom Jesus est l’une des zones les plus pauvres du pays, avec 27,8 % de la population vivant avec un revenu total inférieur à la moitié du salaire minimum. Les chefs de famille sont âgés en moyenne de 44 ans, et 17,4 % ont moins de 30 ans. N’ayant pas d’accès aux services de base tels que la santé et l’éducation, la vie des habitants est une lutte quotidienne.

Résultats à ce jour et résultats attendus

  • Ce tout nouveau terrain est le seul endroit dans la région où il est possible de jouer au football.
  • La Fundação EPROCAD utilisera le terrain pour réaliser des programmes basés sur le football, et encouragera les personnes sur place à utiliser ces nouvelles installations.
  • Situé à côté d’une garderie, le terrain est idéal pour des cours d’éducation physique et des activités de loisirs.
  • Cette initiative devrait bénéficier à environ 2000 enfants et jeunes de la communauté locale.

Partenaires



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Festival du film de football

Situation géographique et informations générales

Contexte

La Fondation polonaise de football (FPP) a été créée par la Fédération polonaise de football (PZPN). L’objectif de la FPP est de promouvoir et de développer le football en Pologne, de développer le football de base et de relever son niveau ainsi que de soutenir les activités de la PZPN.

En 2017, la FPP a lancé le premier festival du film de football à Cracovie, en marge du Championnat d’Europe des moins de 21 ans de l’UEFA. Le but était de promouvoir la culture du football en associant le football et le cinéma. L’initiative a connu un succès retentissant et a constitué un moyen novateur de communiquer avec la jeune génération, qui a pu accéder gratuitement à l’événement.

Les Statistiques de l’Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) montrent clairement que, pour sortir de la pauvreté, les enfants polonais vivant dans les classes sociales les plus pauvres ont besoin d’un soutien sous la forme d’options et de perspectives de développement personnel.

La FPP entend exploiter la dimension sociale et éducative du festival du film de football en distribuant des billets gratuits à des enfants et à des orphelinats.

Contenu du projet

La deuxième édition du festival du film de football s’est tenue les 25 et 26 mai 2018 à Varsovie.
L’objectif du festival est de promouvoir la culture du sport et du cinéma, en particulier auprès des enfants et des jeunes.

Cette année, les documentaires les plus importants sur le monde du football moderne – ses problèmes, ses incohérences et ses défis – réalisés ces derniers mois ainsi que des films dressant le portrait de légendes du football ont été projetés.

Le festival a comporté trois sections :

  1. une section principale, qui a inclus des longs métrages documentaires produits après le 1er janvier 2017 ;
  2. une section courts métrages « Balle de match », qui a compris des œuvres de professionnels et d’amateurs ; et
  3. une section rétro, qui est revenue sur des films importants tournant autour du football mais tombés dans l’oubli, dans le cadre de laquelle les meilleurs documentaires et des longs métrages sur le football produits avant 2016 ont été projetés.

Les jeunes participants ont eu la possibilité de rencontrer des réalisateurs, des athlètes et des journalistes.

Sur le plan sportif, un volet a été réservé exclusivement aux enfants pour qu’ils puissent prendre part à des activités pratiques sur le terrain de jeu visant à promouvoir leur développement physique et mental.

Liste des activités réservées aux enfants :

  • projection de films (entrée libre) ;
  • zone d’activités au cinéma : séances d’entraînement avec des entraîneurs et des joueurs de football d’équipes junior ;
  • rencontres avec des footballeurs et des entraîneurs ;
  • distribution d’équipements de football ;
  • rencontres avec des réalisateurs, des acteurs et des éditeurs ;
  • exposition d’affiches de football.

La nouveauté de la deuxième édition du festival a résidé dans la possibilité offerte aux jeunes de soumettre leur propre film à l’organisateur du festival.

Objectifs

  • Avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale, impliquer des élèves de 459 écoles primaires, secondaires et techniques.
  • Soutenir les communautés locales et les enfants d’orphelinats.
  • Donner aux enfants des classes sociales les plus pauvres un accès au football et à la culture, et leur offrir de nouvelles perspectives de développement personnel et d’autonomisation.

Résultats attendus

  • Participation de 2800 enfants âgés de 7 à 16 ans d’écoles et d’orphelinats aux projections de films et aux cours de football gratuits.
  • Promotion et développement du football auprès des enfants dans le besoin dans le but qu’ils fassent du sport pour leur bien-être physique et mental, qu’ils gagnent confiance en eux, que de nouvelles perspectives s’offrent à eux, et qu’ils croient en un avenir meilleur.
  • Promotion et développement du football de base en Pologne.

Link to the event: