Football dans le camp de réfugiés d’Azraq

Situation géographique et informations générales

Closed
Emplacement Jordan
Date de début 01.01.2018
Date de fin En cours
Coût du projet EUR EUR 58 000
Investissement de la Fondation EUR EUR 58 000
Identifiant du projet ASI - 0110
Partenaires AFDP Global
Catégories Victimes de conflits

Contexte

La Catalyst Foundation for Universal Education, Aurora, le Projet de développement du football en Asie et la Fondation UEFA pour l’enfance apportent de l’aide aux personnes déplacées par le conflit en Syrie, en particulier aux enfants et aux jeunes vivant dans le camp de réfugiés d’Azraq.

Contenu du projet

L’Association Football Development Programme Global (AFDP Global) compte poursuivre son projet dans le camp de réfugiés d’Azraq et continuer ainsi à offrir des activités sportives sûres et encadrées aux enfants et aux jeunes Syriens. Elle veut également former de jeunes adultes syriens à devenir des entraîneurs et des exemples à suivre, pour développer leurs aptitudes et assurer un encadrement optimal des enfants participant au programme. Les entraîneurs apprendront l’anglais pour renforcer leurs capacités linguistiques et leur compréhension interculturelle, afin qu’ils ne comprennent pas seulement le jeu, mais qu’ils puissent également communiquer dans une langue internationale et un environnement multiculturel.

Le groupe visé en priorité est celui des enfants et des jeunes (garçons et filles) âgés de 6 à 20 ans.

Le second groupe visé comprend des adultes, hommes et femmes, des parents par exemple, qui souhaitent être formés comme entraîneurs, chefs d’équipe ou arbitres.

 

Objectifs

  • Impliquer les enfants et les jeunes Syriens (filles et garçons) en organisant des activités liées au football et à d’autres sports dans un environnement adéquat, sûr et encadré dans lequel ils restent des enfants et s’amusent. En plus de jouer et de passer du temps ensemble, ils développent ainsi leurs compétences footballistiques et assimilent des valeurs fondamentales du sport, telles que le respect, le fair-play, l’esprit d’équipe et la solidarité ; ils reçoivent en outre une éducation sur des questions sociales spécifiques.
  • Former des entraîneurs et des arbitres syriens en leur apprenant à mener des séances d’entraînement, mais aussi en leur donnant les compétences pour mettre en place un championnat et diriger un club de football. Des cours spécifiques sont consacrés à l’arbitrage.
  • Introduire un programme spécifique d’apprentissage des compétences essentielles pour la vie fondé sur le contexte et les besoins. De cette manière, les entraîneurs apprennent à tirer le meilleur profit des valeurs du sport pour favoriser le développement personnel des enfants et les rendre plus attentifs à certaines questions sociales. Cette formation recourt à une approche divertissante et éducative pour aborder des questions sociales et insister en particulier sur la résolution des conflits, mais aussi pour sensibiliser les jeunes aux conséquences du mariage précoce et à la contraception, ainsi qu'à l’importance de l’école, de la santé, de l’hygiène et du bien-être.
  • Fournir l’équipement et améliorer le terrain de football avec du gazon synthétique pour permettre aux enfants de jouer dans des infrastructures fiables et sûres.

Activités du projet

Avec pour objectif la mise à disposition d’un environnement sûr pour les bénéficiaires du projet, la Fondation UEFA pour l’enfance, en coopération avec l’AFDP et l’Association jordanienne de football, a aidé à transformer un petit terrain de football pour les filles (en 2018) en un terrain en gazon synthétique, avec le soutien du donateur Lay’s.

Deux conteneurs remplis de gazon synthétique, de matériel de construction tel que du géotextile, de ruban adhésif, de matériel d’entretien (y compris un tracteur) et de matériel pour le terrain, notamment des buts et des drapeaux de corner, ont été expédiés depuis les Pays-Bas.

parents by using games, structured creative work, informal learning, theatre, sport, music, reading and any other activities that will improve self-esteem, trust, cooperation, well-being, safety and life skills.

Résultats attendus

  • En moyenne, 1000 enfants et jeunes – des garçons et des filles âgés de 8 à 20 ans – participent régulièrement aux activités sportives hebdomadaires et aux tournois de football mensuels supervisés par des entraîneurs qualifiés, hommes et femmes.
  • Des tournois de football Fair-play sont organisés dans le camp le dernier vendredi de chaque mois.
  • 19 femmes et hommes réfugiés utilisent le sport en général, et le football en particulier, comme un outil de cohésion sociale et de résolution de conflits, et endossent le rôle de multiplicateurs.
  • Le niveau d’anglais s’améliore parmi les entraîneurs, mais aussi parmi les jeunes participant au programme.
  • La sensibilisation des réfugiés à la guérison des traumatismes, au sport en tant qu’outil de cohésion sociale, aux conséquences du mariage précoce et à la résolution des conflits est considérablement augmentée.

Partenaire

Safe-Hub – EduFootball

Location and general information

Terminé
Emplacement Germany/Austria
Date de début 12.01.2018
Date de fin 01.03.2021
Coût du projet EUR 221 796
Investissement de la Fondation EUR 74 486
Identifiant du projet EUR - 2018748
Partenaires AMANDLA, Fondation Oliver Kahn, Fondation DFL, Fondation Beisheim, Fondation Coca-Cola
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Context

Au cours des dernières décennies, les inégalités sociales se sont creusées même dans des pays riches tels que l’Allemagne et l’Autriche. Les écarts croissants de richesses et de moyens affectent les jeunes et leur avenir. En effet, grandir dans un environnement marqué par la pauvreté, le chômage et les inégalités limite la mobilité sociale. Non seulement l’accès à une formation de haut niveau et à un emploi convenable est entravé, mais en plus les jeunes sont confrontés à la violence, à la discrimination et à la criminalité.

AMANDLA cherche à briser ce cercle vicieux en offrant une alternative positive : le Safe‑Hub. Il s’agit d’un espace au sein duquel les jeunes bénéficient d’un accès égal aux opportunités, s’efforcent de réaliser leur potentiel et osent rêver.

Project content

AMANDLA crée des espaces sûrs qui réunissent le pouvoir du football et l’apprentissage afin de responsabiliser les jeunes et de changer leur vie. Le modèle de franchise sociale du Safe-Hub, une approche du développement des jeunes qui a été primée, est au cœur des travaux de l’organisation. Les Safe-Hubs sont conçus pour enrayer les cycles de pauvreté, de chômage et d’inégalités, en particulier pour les jeunes qui grandissent dans des communautés défavorisées. Dans ces espaces, les jeunes ont accès à divers services, opportunités et aides de la part de mentors dans le cadre d’un programme extra-scolaire basé sur le football et consacré à la santé, à l’éducation et à l’employabilité. Chaque Safe-Hub offre un espace sûr pour tous les jeunes, y compris ceux issus de minorités.

Après avoir créé avec succès trois Safe-Hubs en Afrique du Sud, faisant ainsi baisser la criminalité et augmenter le taux d’emploi dans les communautés alentour, AMANDLA est à présent en train d’implanter son premier Safe-Hub en Europe, avec l’ouverture d’un nouveau centre à Berlin prévue pour 2022. En offrant une perspective unique sur la manière dont les entraînements de football peuvent servir à développer les compétences sociales et à renforcer les valeurs des jeunes, AMANDLA organise déjà des ateliers pour « entraîner les entraîneurs » pour les membres des ONG et des clubs de football (amateurs et professionnels). Dans le cadre de ce projet, AMANDLA propose aux entraîneurs le programme d’entraînement Edufootball, afin d’encourager un changement social sur le terrain et en dehors. Bénéficiant de plus de dix ans d’expérience dans le développement de la jeunesse et des communautés en Afrique du Sud, AMANDLA teste et évalue actuellement son concept éprouvé afin de l’adapter à un contexte allemand/européen. L’organisation garantit ainsi le meilleur entraînement possible aux participants de Berlin lorsque son premier centre hors de l’Afrique du Sud sera opérationnel.

Objectives

  • Doter les entraîneurs allemands et autrichiens des outils nécessaires pour soutenir le développement des compétences sociales à travers les entraînements de football ;
  • Encourager les structures dédiées au football amateur ou professionnel à valoriser les compétences de base et à les intégrer dans les entraînements ;
  • Promouvoir les comportements pro-sociaux des jeunes participant aux sessions d’Edufootball ;
  • Améliorer les connaissances internes sur les méthodes du projet pour pouvoir mettre en place un suivi et une évaluation efficaces.

Project activities

  1. Séries d’ateliers « Entraîner les entraîneurs » ;
    1. Diversification du programme actuel d’ateliers ;
    2. Dix ateliers d’une journée pour dix participants (ouverts au public) ;
    3. Dix ateliers d’une journée pour dix participants (ouverts aux organisations partenaires d’Allemagne et d’Autriche) ;
    4. Atelier interne visant à adapter le système existant de suivi et d’évaluation aux activités prévues ;
    5. Dix visites de suivi sur les sites d’organisations partenaires ;
  1. Entraînements Edufootball avec les clubs de football ;
    1. Vingt sessions Edufootball « Entraîner les entraîneurs » (quatre ateliers, chacun proposant cinq séances d’engagement) avec huit entraîneurs au maximum par session venant de quatre ou cinq clubs de football
    2. 200 sessions d’entraînement Edufootball pour 600 garçons et filles au maximum ;
    3. Vingt visites de surveillance « sur le terrain » dans des clubs de football.

Expected results

  1. AMANDLA développe un programme d’entraînement modulable qui convient à différents groupes de bénéficiaires (p. ex. des entraîneurs expérimentés et débutants) ;
  2. Les entraîneurs allemands et autrichiens sont dotés de meilleurs outils pour soutenir le développement des compétences sociales à travers les entraînements de football ;
  3. Les entraîneurs améliorent leurs compétences professionnelles et leurs qualifications dans le domaine du « football  en faveur du bien » ;
  4. Les entraîneurs s’améliorent, deviennent de meilleurs leaders et peuvent intégrer les compétences de base dans les entraînements de football ;
  5. Les entraîneurs améliorent considérablement leur capacité à encourager le développement personnel des joueurs et sont plus aptes à résoudre les conflits entre joueurs ;
  6. Les enfants créent des interactions plus positives entre eux ;
  7. Les enfants apprennent à mieux gérer les conflits et les revers ;
  8. Les enfants ont la possibilité d’agir et prennent leurs responsabilités pour leurs actes et leur vie ;
  9. Les structures professionnelles de football valorisent l’intégration des compétences de base dans les programmes d’entraînement accrédités ;
  10. Le secteur du développement de la jeunesse est sensibilisé à l’importance du football comme outil pour encourager le développement personnel et un changement social systémique ;
  11. AMANDLA conçoit un système de suivi et d’évaluation pour surveiller la réalisation des activités des ateliers « Kick It But Fair » (Joue, mais sois juste !) et les visites de surveillance des sites à l’issue des ateliers ;
  12. Le personnel sur le terrain comprend mieux comment réaliser le suivi des activités des ateliers et les visites de surveillance des sites à l’issue des ateliers.

Partner

RISE – Au-delà des buts

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Greece
Date de début 15.01.2019
Date de fin 14.01.2020
Coût du projet EUR 246 225
Investissement de la Fondation EUR 198 020
Identifiant du projet EUR‐2018738
Partenaires ActionAid Hellas
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Les bénéficiaires sont de jeunes gens âgés de 12 à 18 ans qui vivent dans le quartier défavorisé de Kolonos, à Athènes, et à proximité. Leurs familles connaissent des difficultés financières et risquent l’exclusion sociale ; ils ont peu de possibilités de pratiquer des activités sportives (manque que motivation ou de moyens, stéréotypes de genre). Certains de ces jeunes subissent un stress important, des violences domestiques, l’exclusion sociale et une carence éducative en termes de créativité et de compétences de vie, ce qui limite leurs perspectives. Ces situations peuvent avoir plusieurs conséquences : dépression, comportements agressifs, écarts de conduite, échec scolaire, incapacité à interagir avec d’autres jeunes, manque d’estime de soi et absence d’orientation. Les liens familiaux sont souvent rompus et le lien avec la communauté peut être difficile.

Contenu du projet

Le projet RISE est un programme d’autonomisation des jeunes grâce au football mené par le joueur international Dimitris Papadopoulos. Il enseigne aux jeunes des valeurs et des compétences de vie, leur permet d’améliorer leur existence et leur offre de la dignité et des occasions de développement pour eux-mêmes et pour leur communauté. Les footballeurs sont des modèles pour les jeunes et peuvent leur donner les moyens de lutter pour une vie meilleure. Ils joueront un rôle essentiel dans la mise en œuvre et la diffusion du projet.

ActionAid travaille en étroite collaboration avec les clubs de football, les associations nationales de football et la Super League au niveau national pour faire connaître la méthodologie et le potentiel du football comme vecteur de changement et de développement dans les communautés.

 

Objectifs

  • Rendre autonomes les jeunes de quartiers défavorisés en les aidant à acquérir des compétences, en leur offrant des opportunités et en renforçant leurs capacités de résilience, afin de les aider à améliorer leur qualité de vie tout en luttant contre la pauvreté et l’exclusion sociale grâce au football.

     

    Soutenir les jeunes dans la gestion d’un programme dirigé par la communauté à toutes les étapes, depuis la conception jusqu’à la mise en œuvre.

    Aider les footballeurs à devenir des acteurs du changement, pour une société qui adhère aux valeurs de la diversité, du respect mutuel et de la solidarité.

    Donner aux jeunes de l’équipe de football les moyens de devenir des acteurs du changement, pour une société qui adhère aux valeurs de la diversité, du respect mutuel et de la solidarité.

    Soutenir la reproduction de la méthodologie et des principes du programme et influencer les programmes d’autres institutions.

    Donner aux membres du club junior les moyens de développer durablement de précieuses compétences de vie.

Activités du projet

FOOTBALL

Match Football3 avec des footballeurs nationaux de renom pour montrer l’exemple

Dimitris Papadopoulos et d’autres célèbres joueurs et joueuses de football montreront qu’il est possible, en changeant les règles du jeu, de changer soi-même et la société pour le mieux.

Matches de football pour équipes mixtes

Ces rencontres ont pour but de rassembler des associations de la société civile, des clubs de football et des associations sportives pour partager, jouer ensemble, échanger et interagir dans le cadre de matches amicaux inspirés de la méthode Football3 entre équipes composées de filles et de garçons, au niveau local et régional. L’objectif est de permettre à des jeunes de différents profils (migrants, vivant dans des conditions de pauvreté, filles) d’interagir.

Autres matches au sein des clubs de football

Faire découvrir la méthode Football3 aux clubs de football de la région et les former à cette méthode afin de multiplier les effets de ce programme et de montrer les valeurs que les jeunes peuvent acquérir grâce au football.

 

DÉVELOPPEMENT DE COMPÉTENCES

Le club junior sera basé au centre communautaire ActionAid Epikentro, dans le quartier défavorisé de Kolonos. Les jeunes auront la possibilité d’assister aux cours suivants :

Cours d’informatique/de culture numérique : l’absence de compétences informatiques est un aspect de l’illettrisme. En enseignant aux jeunes à naviguer sur Internet et à utiliser les programmes informatiques de base, nous les aidons à abattre des barrières et à ouvrir de nouvelles opportunités.

Cours d’anglais : la connaissance de l’anglais est incontournable dans la communauté internationale. Ce cours aide les jeunes à améliorer leurs résultats scolaires et contribue à leur intégration dans la société.

Orientation professionnelle : le but est d’aider les jeunes à faire le point sur leurs capacités et leurs compétences et à définir leur projet de vie et leurs objectifs.

Soutien psychologique : les jeunes apprennent à gérer le stress, à développer leur estime de soi et à reprendre confiance en eux. Cette démarche est un aspect essentiel dans le processus d’autonomisation, car elle permet aux jeunes de s’investir dans les autres cours et dans l’entraînement de football.

Autonomisation/activités récréatives : les jeunes ont la possibilité d’interagir et de s’amuser. La participation à des mini-festivals, à des festivités et à des activités divertissantes est importante pour intégrer les jeunes dans le centre communautaire.

Vidéo du projet

Résultats attendus

Bénéficiaires directs

Équipe de football : 20 jeunes âgés de 12 à 18 ans (garçons et filles) membres de l’équipe de football

Club junior : 60 jeunes (garçons et filles, issus de différents milieux sociaux et origines nationales ou ethniques) activement engagés dans les activités du club junior sur le long terme.

Bénéficiaires indirects

80 bénéficiaires d’autres organisations directement impliqués dans les matches (diversité des genres, âges, milieux sociaux et origines ethniques)

40 bénéficiaires d’organisations d’envergure nationale directement impliqués dans les matches.

Partenaire

Come On, Let’s Play! (Allez, jouons !)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ukraine
Date de début 15.04.2019
Date de fin 30.04.2020
Coût du projet EUR 84 036
Investissement de la Fondation EUR 58 400
Identifiant du projet EUR-2018297
Partenaires Shakhtar Social
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Le FC Shakhtar Donetsk était basé dans la ville de Donetsk jusqu’à 2014. En raison du conflit militaire dans l’est de l’Ukraine, le club a été transféré à Kiev. Certains habitants de Donetsk ont également été contraints de partir. Selon les données du gouvernement, plus de 1,6 million de personnes ont fui la zone de conflits et huit villes proches de Donetsk, Krasnohorivka, Marinka, Kurakhove, Avdiivka, Shchastya, Popasna, Toretsk et Volnovakha. Des enfants originaires de cette région ont subi des blessures en conséquence directe du conflit armé.

Contenu du projet

« Come On, Let’s Play! » est un projet de football de base qui a pour but d’aider les enfants migrants originaires de la zone de guerre dans l’est de l’Ukraine et les enfants défavorisés et en situation de handicap qui vivent près du front. Le football est une manière de transmettre à ces enfants des valeurs telles que le respect, l’intégration, la responsabilité, le divertissement, l’exercice physique, le soutien psychologique et le développement personnel. Le programme comprend des séances d’entraînement de football régulières pour les joueurs juniors et les enfants en situation de handicap, des compétitions et un tournoi de clôture. La possibilité de rencontrer des footballeurs de la première équipe du FC Shakhtar et de jouer avec eux constitue pour ces enfants une motivation supplémentaire.

 

Objectifs

En étroite collaboration avec des partenaires locaux et un partenaire international, EFDN, le projet de football de base « Come On, Let’s Play! » a pour objectif d’améliorer l’accès au football pour les enfants vivant à proximité du front, les réfugiés et les enfants socialement défavorisés.

Il vise à promouvoir l’inclusion sociale, à améliorer la qualité de vie des enfants, à favoriser les apprentissages et les activités extrascolaires et à réduire les pressions liées à la vie dans une région en crise. Les principaux bénéficiaires sont des enfants âgés de 7 à 12 ans, y compris des enfants en situation de handicap. Le projet a pour but d’attirer 620 participants.

Activités du projet

La première activité est un programme de football de base « Come On, Let’s Play! » destiné aux enfants âgés de 7 à 12 ans, qui a pour but d’améliorer l’inclusion sociale des enfants vivant près du front.

Ce programme sur 12 mois comportera les éléments suivants :

  • Sessions de football gratuites organisées trois fois par semaine par l’entraîneur principal et deux bénévoles.
  • L’entraîneur principal et les bénévoles entraînent 60 enfants par terrain de jeu (sauf à Toretsk : 80 participants) dans deux groupes d’âge (M10 et M12) ; au moins 10 % des participants sont des filles.
  • Quatre groupes d’enfants en situation de handicap seront entraînés sur quatre sites, soit 40 enfants au total.
  • Ces enfants bénéficieront d’un programme adapté et les équipements nécessaires leur seront fournis.
  • Pendant la mise en œuvre du projet, les joueurs de la première équipe du FC Shakhtar se rendront sur chacun des sites du projet pour jouer un match avec les enfants.
  • La session de football du samedi inclura des matches entre les différents groupes d’âge.
  • Tous les équipements nécessaires seront mis à la disposition des enfants : kits d’entraînement, ballons, disques plats, dossards, sifflet, filets de football, kits de premier secours, pompes, bombes de froid et échelles de coordination.

La deuxième activité est la compétition « Come On, Let’s Play! » (sur une journée). Deux fois par an, une compétition « Come On, Let’s Play! » sera organisée sur chaque terrain de jeu, en automne 2019 et au printemps 2020. Ces compétitions ont pour but de procurer encore davantage d’amusement aux enfants, de leur permettre de rencontrer d’autres enfants vivant près du front et de promouvoir un style de vie sain. Les participants à la compétition sont organisés en équipes de M10 et de M12. Au total, 480 participants sont attendus, dont 10 % de filles au minimum.

La troisième activité est le tournoi de clôture « Come On, Let’s Play! » à Volnovakha (sur deux jours). Ce tournoi vise à réunir tous les participants des sites près du front et à promouvoir l’inclusion sociale. Il se tiendra à Volnovakha en avril 2020 et accueillera quatre équipes de M10 et quatre équipes de M12 des huit villes proches du front. Les participants, âgés de 7 à 12 ans, seront 80 au total et chaque équipe comptera au moins une fille. L’encadrement sera assuré par 30 adultes (entraîneurs et parents). Chaque ville ne pourra présenter qu’une seule équipe de dix participants, dans l’une des deux catégories d’âge (M10 ou M12). L’hébergement, la nourriture et les boissons seront fournis aux participants.

Résultats attendus

  • Au total, 620 enfants âgés de 7 à 12 ans devraient bénéficier du programme « Come On, Let’s Play! ».
  • Des sessions de football régulières auront lieu trois fois par semaine dans deux catégories d’âge (M10 et M12).
  • Deux tournois locaux seront organisés, en automne 2019 et au printemps 2020, pour 480 participants.
  • Un tournoi de clôture se tiendra à Volnovakha en avril 2020, auquel participera une équipe de chaque ville.

Partenaire

Tout le monde a droit à une chance (Give Everyone a Chance)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Central and northern Hungary
Date de début 01.01.2018
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 76 180
Investissement de la Fondation EUR 60 680
Identifiant du projet EUR_2018493
Partenaires Oltalom Sport Association, John Wesley Primary and Secondary School, Girls’ correctional institution, Home for Unaccompanied Minors, Oltalom Charity Society, Prevention Centre
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Oltalom Sport Association (association sportive Oltalom, OSA) a été fondée par un groupe de particuliers et d’organisations non gouvernementales en Hongrie, en 2005. Son objectif est d’utiliser le sport comme un outil pour améliorer l’estime de soi et promouvoir un style de vie sain auprès des personnes défavorisées. Jouer au football avec des équipes issues d’autres groupes sociaux favorise l’intégration du groupe cible dans la société. L’OSA offre des séances d’entraînement régulières et gratuites ainsi que l’équipement pour les sans-abri, les réfugiés, ainsi que les jeunes adultes et les enfants défavorisés.

Les jeunes participants sont orphelins d’un parent ou des deux et viennent de familles à problèmes qui font face à des difficultés constantes liées au chômage, à la consommation de drogue et d’alcool, au logement et aux finances. Bon nombre d’entre eux sont en outre maltraités et négligés. Par ailleurs, la précarité de l’emploi, le manque d’opportunités professionnelles et une éducation insuffisante engendrent des comportements criminels. L’OSA travaille également avec les réfugiés et les sans-abri, étant donné que de nombreux participants proviennent de familles réfugiées ou migrantes. Les attitudes à l’égard des migrants et des réfugiés ces dernières années en Hongrie rendent leur situation délicate dans le pays. De plus, certains d’entre eux sont atteints d’un trouble de stress post-traumatique et ont besoin d’un traitement d’urgence ; ils souffrent de l’absence de leur famille et d’amis, de la solitude et de l’isolement vis-à-vis de la société traditionnelle.

Contenu du projet

L’OSA a créé un programme d’entraînement régulier dans certaines écoles de Budapest pour aider les minorités roms, les migrants et les réfugiés à développer leurs aptitudes. Les sessions hebdomadaires ont lieu sur six sites (trois terrains de football à Budapest, un établissement correctionnel pour filles, l’école John Wesley et un foyer pour mineurs non accompagnés à Fót). L’OSA ne possédant pas de terrain, les entraînements sont effectués sur des terrains publics ou appartenant à des foyers résidentiels.

Comme ces dernières années, l’OSA organisera une tournée Fair Play Football sur six différents sites, trois en Hongrie et trois dans des pays voisins, et utilisera pour ce faire un terrain portable acheté avec le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance.

L’OSA a également conçu un programme scolaire à l’intention des participants dans une optique d’emploi. Ce programme aide les bénéficiaires à trouver des postes convenables ou à commencer, voire poursuivre une formation.

L’OSA fournit en outre un soutien social continu par le biais d’un réseau de travailleurs sociaux qui aident à résoudre les problèmes en matière de logement, d’emploi, de formation et de santé, ainsi que les questions administratives. Les travailleurs sociaux se concentrent sur les besoins individuels et créent des plans de développement personnalisés, offrant ainsi un service complet et plus adapté.

Objectifs

  • Améliorer la santé physique et mentale des participants
  • Accroître l’employabilité des participants
  • Développer les connaissances en anglais des participants
  • Encourager l’intégration des réfugiés
  • Multiplier les connexions sociales en organisant une tournée Fair Play Football et des tournois internationaux

Activités du projet

  • Sessions d’entraînement de football régulières sur six différents sites
  • Tournée Fair-play Football
  • Bourses d’études pour jeunes leaders et entraîneurs de football de rue
  • Ateliers :
    • éducation en matière de santé
    • prévention et gestion du harcèlement
    • atelier d’enquête appréciative

Club de filles : des activités de groupe pour les participantes mettant l’accent sur l’éducation sexuelle, la violence conjugale et diverses questions liées au genre et aux relations, ainsi que sur les possibilités de connexions sociales.

  • Soutien social continu
  • Collecte de données pour assurer le suivi des activités

Résultats attendus

RÉSULTATS ATTENDUS

La tournée Fair-play Football aura lieu sur trois différents sites en Hongrie et sur trois autres dans des pays voisins. En 2019, deux entraîneurs venant de pays en développement (Inde, Amérique du Sud, etc.) seront invités à participer à l’entraînement et à la formation d’entraîneurs de l’OSA et d’autres entraîneurs hongrois. Le groupe cible comprenant des enfants atteints d’obésité ou de maladies causées par une méconnaissance en matière d’alimentation saine, l’OSA planifiera des ateliers mensuels portant sur l’hygiène personnelle, les modifications physiques, les connaissances anatomiques de base et l’alimentation, entre autres.

En été 2019, l’OSA organisera un camp de cinq jours dans le nord-est de la Hongrie pour 40 enfants, cinq membres du personnel et cinq à huit bénévoles.

L’OSA participera à quatre événements internationaux en Europe : le Worclaw Trophy, le EU Fair Play Street Soccer Championship (championnat de football de rue fair-play de l’UE), le European Street Football Festival (festival européen de football de rue) et la Coupe du monde de football des sans-abri à Cardiff, au Pays de Galles (même si cette dernière n’a pas été mentionnée dans la proposition).

Par ses activités, l’OSA cherche à améliorer les compétences de vie des participants et leur capacité à résoudre les problèmes pour optimiser leurs chances d’un avenir meilleur.

Partenaire

Football sans Frontières

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Austria
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 131 476
Investissement de la Fondation EUR 27 000
Identifiant du projet 2019253
Partenaires Kicken ohne Grenzen
Catégories Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Environ 11 % des jeunes Autrichiens de 15 à 24 ans ne sont ni en emploi, ni scolarisés, ni en formation (population dite NEET). La plupart de ces jeunes sont des migrants ou des réfugiés.

En 2016 et 2017, quelque 60 000 réfugiés ont déposé une demande d’asile en Autriche, dont environ 40 % de femmes. Ceux qui souhaitent intégrer le système éducatif autrichien doivent parfois attendre des mois, voire des années, avant de pouvoir le faire.

Les jeunes qui se trouvent dans ce type de situation manquent très souvent de confiance en eux, de motivation, d’autodiscipline, de soutien familial et des compétences relationnelles requises pour réintégrer le système éducatif et commencer à envisager une profession.

Contenu du projet

La mission de Kicken ohne Grenzen consiste à utiliser le pouvoir unificateur du football pour aider les jeunes de communautés défavorisées à se réinsérer dans la société d’une manière durable et équitable. Le football est vu ici comme un outil et un langage commun qui peut être utilisé pour découvrir et développer des compétences et du potentiel transférables dans la vie de tous les jours et applicables dans la pratique.

Kicken ohne Grenzen est membre des réseaux streetfootballworld et Fare (Football contre le racisme en Europe), et a participé à l’initiative Société civile transparente (« Initiative Transparente Zivilgesellschaft ») lancée par Transparency International en Allemagne.

La Fondation UEFA pour l’enfance soutient "Football Sans Frontières" pour la deuxième année consécutive.

Objectifs

Fussball+ aidera les jeunes issus de communautés défavorisées à développer des compétences sociales et professionnelles et à améliorer leurs chances d’accéder au système éducatif ou d’obtenir un emploi. Dans le cadre de ce processus, le projet promouvra également l’égalité des chances et une intégration sociale durable.

Les séances d'entraînement visent les jeunes que les programmes d’entraînement traditionnels atteignent difficilement, en particulier les requérants d’asile et les réfugiés.

Activitiés du projet

Fussball+ est un programme de séances d’entraînement de football hebdomadaires sans critères d’admission liés à la performance. Des exercices spécifiques sont utilisés pour entraîner des compétences relationnelles comme la confiance en soi, l’esprit d’équipe et la prise de décision.

Par le biais de Fussball+ et de son programme Job Goals (Objectif emploi), Kicken ohne Grenzen organise :

  • des ateliers consacrés à des thèmes tels que l’égalité des sexes, l’esprit d’équipe, la résolution de conflits, la communication et les compétences footballistiques ;
  • des séances d’entraînement de football hebdomadaires au sein de quatre équipes, avec des exercices spécifiques visant à apprendre aux jeunes les compétences nécessaires pour qu’ils s’engagent avec succès dans une formation ou un emploi ;
  • des séances de rédaction de CV, un programme « Learning Buddy » et des journées de formation professionnelle ;
  • un tournoi de football avec 24 équipes mixtes et un atelier football3 à l’intention des enfants.

Kicken ohne Grenzen travaille également sur des projets communs avec des organisations partenaires :

  • mise en œuvre du manuel de formation sur le fair-play « Kick it but fair » (Joue, mais sois juste) lors de séances d’entraînement du programme EduFootball de l’organisation AMANDLA ;
  • développement d’un outil visant à améliorer l’employabilité des jeunes grâce au sport, dans le cadre du projet « Scoring for the Future » (Marquer pour l'avenir), financé par le programme Erasmus+ de l’Union européenne et par huit établissements partenaires en Europe.

Résultats attendus

  • Participation de 200 jeunes au programme entre janvier et décembre 2020
  • 100 % de participants migrants ou réfugiés, dont 50 % de femmes
  • Formation de 25 entraîneurs certifiés à l’académie #BeASkillCoach de Kicken ohne Grenzen d’ici à décembre 2020
  • 300 participants au tournoi annuel de Kicken ohne Grenzen, qui promeut l’égalité des sexes et l’inclusion sociale

Partenaire

Nous souhaitons la bienvenue aux jeunes réfugiés

Situation géographique et informations générales

Contexte

Le Royal Europa 90 Kraainem Football Club est un club amateur basé dans la banlieue est de Bruxelles. Comptant 350 jeunes joueurs de 42 nationalités différentes, il se distingue comme un véritable modèle de diversité culturelle. Cette diversité est présente à tous les niveaux, qu’il s’agisse des enfants, des managers, des entraîneurs ou des bénévoles, et le Kraainem FC a su mettre la mettre à profit.

Le club a toujours eu une démarche proactive dans ses efforts visant à promouvoir l’intégration sociale, fort de sa conviction que le football est bien plus qu’un jeu. En tant qu’organisation sportive de base, il estime qu’il a un rôle important à jouer pour transmettre à ses jeunes joueurs les valeurs sociales et sociétales du sport, afin de les aider à devenir non seulement de meilleurs footballeurs, mais aussi de meilleurs citoyens.

Suite à la crise migratoire de 2015, le club a décidé de devenir un exemple d’intégration sociale proactive en adaptant ses activités quotidiennes afin d’impliquer de jeunes réfugiés dans la vie du club. Il propose des entraînements de football, des cours de langue et plusieurs autres activités, et son travail avec les jeunes réfugiés est devenu un pilier central de la vie du club.

Le projet cible spécifiquement les mineurs non accompagnés qui demandent l’asile en Belgique. Étant donné que ces enfants viennent de régions dévastées par la guerre ou en proie à une grande instabilité, ils resteront probablement en Belgique. Ils se retrouvent ainsi dans un nouvel environnement, avec un mode de vie complètement différent, mais manquent des connaissances culturelles ou linguistiques nécessaires pour s’intégrer. Il faut donc non seulement les accueillir, mais aussi leur donner les outils nécessaires pour s’intégrer avec succès dans la société belge et la vie professionnelle.

Contenu du projet

Chaque semaine, le club accueille environ 30 réfugiés non accompagnés âgés de 10 à 18 ans dans le cadre d’un accord de partenariat conclu entre le Kraainem FC et FEDASIL (l’agence gouvernementale en charge de l’accueil des demandeurs d’asile). Trois fois par semaine, un groupe de six à dix enfants d’un centre d’hébergement local est conduit au club pour y passer l’après-midi. Les jeunes prennent part à la vie du club, s’entraînent avec un entraîneur qualifié et assistent à des séances d’enseignement, par exemple des cours de français et de néerlandais. Ils bénéficient aussi gratuitement d’équipements et de déjeuners à la cafétéria du club.

L’initiative a rencontré un immense succès auprès du club, des centres d’accueil et, surtout, des jeunes réfugiés eux-mêmes. Les médias locaux, nationaux et européens ont régulièrement traité le projet du Kraainem FC. Ces échos positifs ont encouragé le club à aller plus loin, non seulement en consolidant ses propres activités, mais aussi en menant un travail de sensibilisation et de soutien auprès d’autres clubs belges qui souhaitaient lui emboîter le pas.

Objectifs

  • Inviter chaque semaine 30 mineurs non accompagnés âgés de 10 à 18 ans à se joindre aux activités du club.
  • Encourager d’autres clubs et centres d’accueil de réfugiés à lancer des projets similaires, en collaboration avec l’Union Royale Belge des Sociétés de Football Association (URBSFA).
  • Partager des expériences avec d’autres clubs belges travaillant avec des réfugiés.
  • Organiser des stages de football sur une semaine pendant les vacances scolaires pour les joueurs du club et des réfugiés. Les matinées seront consacrées aux séances d’entraînement et les après-midis à des excursions et à des échanges culturels.

Résultats attendus

Le Kraainem FC met en œuvre ce projet depuis quatre ans. À la fin de la saison 2018/19, plus de 2000 réfugiés et demandeurs d’asile auront été accueillis au club. Certains d’entre eux ne viennent que quelques fois avant d’être transférés vers un autre centre d’accueil où ils poursuivront leur processus d’intégration. D’autres peuvent participer régulièrement et devenir des membres à part entière, ce qui leur permet de disputer des matches de compétition le week-end. L’objectif est de compter chaque année 20 réfugiés parmi les membres du club.

Ce projet a permis au club de s’imposer dans le paysage du football belge. En collaboration avec l’URBSFA, le modèle du Kraainem FC a été diffusé dans l’ensemble du pays et a inspiré d’autres clubs de football. À l’heure actuelle, plus de 40 clubs belges ont lancé des initiatives similaires et se sont joints à un réseau national lancé par l’URBSFA. Le Kraainem FC entend continuer à inspirer d’autres clubs en exportant son modèle à l’étranger et en créant un réseau européen. Il s’efforce également de se rapprocher d’autres fédérations sportives en Belgique, car le football n’est pas le seul sport qui rassemble les gens.

Il est difficile de faire la différence si l’on est seul. Toutefois, en unissant ses forces à celles d’autres initiatives de la société civile, le Kraainem FC peut espérer avoir un impact sur l’avenir des demandeurs d’asile en Belgique. Grâce à ses sessions quotidiennes, le club aspire à améliorer l’existence des participants, qui ont fui la misère, la guerre civile et les persécutions et espèrent commencer un nouveau chapitre de leur vie.

Partenaire

Logo Kraainem

Children on the Move Uganda (enfants déplacés en Ouganda)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Moyo, Uganda
Date de début 01.01.2019
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 296 592
Investissement de la Fondation EUR 140 000
Identifiant du projet AFR2018161
Partenaires Swiss Academy for Development (SAD), Community Psychosocial Support Organisation (CPSO, local partner)
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Le conflit qui fait rage au Soudan du Sud a poussé près de 800 000 personnes à fuir en Ouganda, où les Sud-Soudanais constituent le plus grand groupe de réfugiés[1]. Coupés de leurs racines par la guerre, de nombreux réfugiés souffrent de graves troubles mentaux. Les victimes de traumatismes sont toutefois rarement prises en charge, la priorité en matière d’accueil étant donnée aux besoins de base immédiats. En plus des troubles mentaux, l’UNICEF a récemment fait savoir que, dans les camps de réfugiés en Ouganda, plus de 4400 enfants et 2706 femmes enceintes vivaient avec le VIH[2]. Il ne s’agit là que des cas déclarés, si bien que les chiffres réels pourraient être plus élevés encore. Il est donc vital de donner aux réfugiés des informations exactes sur la maladie.

Aux enjeux sanitaires s’ajoutent des tensions et des conflits entre les réfugiés et les communautés d’accueil, qui exacerbent les difficultés auxquelles font face les réfugiés.

[1] HCR : https://data2.unhcr.org/en/situations/southsudan

[2] UNICEF Uganda CO Humanitarian Annual Situation Report 2018 (rapport 2018 de l’UNICEF sur la situation humanitaire en Ouganda, en anglais) : https://www.unicef.org/appeals/files/UNICEF_UGANDA_CO_Humanitarian_Annual_Situation_Report___January_to_December_2018.pdf

Contenu du projet

D’après le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), 65 % des réfugiés sud-soudanais ont moins de 18 ans[1]. Dans ce contexte, la Swiss Academy for Development (SAD), en collaboration avec la Community Psychosocial Support Organisation (CPSO), entend aider les jeunes réfugiés du district de Moyo à faire face aux traumatismes et au stress en renforçant leur résilience et leur confiance en eux et en promouvant le soutien entre pairs à travers le sport et des activités psychosociales basées sur le jeu. Un programme sur 24 mois en groupes supervisés mêlant sport (y compris des sports d’équipe sans notion de compétition) et activités ludiques sera déployé pour leur permettre de surmonter leur stress et leur anxiété, pour développer la cohésion sociale et la confiance réciproque, et pour leur enseigner des compétences de base. Les cours visant à transmettre ces compétences comprendront une sensibilisation au VIH/SIDA ainsi qu’un volet environnemental, qui insistera sur la nécessité de maintenir la propreté dans les camps.

[1] HCR : https://data2.unhcr.org/en/situations/southsudan

Objectifs

  • Venir en aide aux jeunes réfugiés sud-soudanais les plus vulnérables vivant dans les camps du district de Moyo.
  • Proposer des programmes sportifs et ludiques réguliers, conçus pour aider les enfants et les jeunes à acquérir des compétences de base et à accroître leur résilience et pour favoriser la cohésion sociale entre les réfugiés et les populations locales.
  • Améliorer la résilience des jeunes réfugiés et leur donner des moyens de subsistance.
  • Réduire les effets psychosociaux négatifs des traumatismes liés à la guerre sur les enfants et les jeunes sud-soudanais déplacés.

Activités du project

Les séances sportives et ludiques reposeront sur le programme d’acquisition de compétences de base visant à surmonter les traumatismes et à gérer le stress (Life Skills for Overcoming Trauma and Coping with Stress Curriculum), lequel a été élaboré conjointement par la SAD et la CPSO et fait l’objet d’adaptations constantes. Présentée dans un format convivial et assortie d’objectifs clairs pour chaque séance, la documentation du programme contient des instructions précises pour chaque activité et des aides didactiques adaptablées aux spécificités d’un camp de réfugiés. Chaque séance sera suivie d’une activité pédagogique sur des sujets en accord avec le groupe d’âge des participants, parmi lesquels la consommation excessive d’alcool et de drogues, le mariage et la grossesse précoces, la prévention du VIH/SIDA, la sensibilisation psychosociale, l’hygiène et les relations saines.

Par ailleurs, le projet Children on the Move Uganda fournira des bases théoriques pour l’organisation de programmes sportifs créés spécialement pour les victimes de traumatismes.

Sous la supervision de spécialistes, des sports d’équipe (en particulier le football) et des jeux autour des compétences de base seront utilisés comme supports pour rassembler des enfants et des jeunes issus de milieux sociaux différents dans un cadre détendu et agréable où ils pourront partager leurs émotions – de manière verbale ou non verbale – et oublier un instant leurs peines et leurs souffrances. Dans le même temps, les activités sportives et ludiques renforceront les liens sociaux entre réfugiés et membres des communautés locales, et offriront un cadre rassurant et positif pour apprendre à gérer des émotions difficiles comme la peur et la frustration.

Le projet inclura des discussions de groupe et des ateliers destinés à sensibiliser les réfugiés aux problèmes de santé mentale pouvant résulter des événements traumatisants qu’ils ont vécus avant, pendant et après leur déplacement, et à leur permettre de les comprendre. Les participants se familiariseront avec un éventail de stratégies d’adaptation et de réaction.

Des séances de discussion aideront en outre les conseillers psychosociaux de la CPSO à détecter les troubles psychologiques plus graves ainsi que les problèmes liés à la dynamique familiale nécessitant un suivi individuel, familial ou de groupe, ou l’intervention de services de santé mentale spécialisés.

Résultats attendus

  • Au cours de la phase 1, la CPSO travaille dans huit des quinze camps du district de Moyo accueillant des réfugiés sud-soudanais. Dans la phase 2, elle prévoit d’étendre ses activités à deux autres camps et d’ouvrir deux nouveaux espaces sécurisés et cinq aires de jeux satellites. En tout, dix espaces sécurisés et dix aires de jeux satellites verront le jour dans les dix camps. Des séances hebdomadaires de sport et de jeux seront organisées pour les enfants et les jeunes, sous la supervision de 20 entraîneurs. Cinq entraîneurs supplémentaires seront recrutés. Les séances auront lieu à un horaire susceptible de convenir au plus grand nombre (fin d’après-midi) et dureront deux heures.
  • L’organisation d’activités sportives et ludiques dans un contexte psychosocial complexe ne saurait se faire sans une équipe d’encadrement efficace. La SAD et la CPSO formeront par conséquent les entraîneurs existants et les nouvelles recrues à la mise sur pied d’activités sportives et ludiques adaptées aux traumatismes subis, et à l’utilisation du sport, du jeu, du théâtre, du chant et des contes pour engager le dialogue sur la gestion des traumatismes et du stress quotidien.
  • Les séances hebdomadaires de sport et de jeux seront suivies d’activités pédagogiques ciblant les enfants, les jeunes et les femmes, et portant sur des thèmes liés au traumatisme, au syndrome de stress post-traumatique (SSPT) et aux stratégies d’adaptation. Les participants apprendront à reconnaître les signes d’un traumatisme et d’un SSPT et se familiariseront avec les stratégies d’adaptation.
  • Des séances thématiques sur la santé (VIH/SIDA), la construction de la paix et la résolution des conflits seront mises sur pied à l’intention des enfants, des jeunes, des femmes et des hommes. Elles permettront de renforcer leur bien-être général et, surtout, leur résilience et leur capacité d’adaptation.
  • Des séances de conseil individuelles, familiales et de groupe seront mises en place pour soutenir les enfants, les jeunes, les hommes et les femmes et leur offrir un cadre rassurant où exprimer leurs craintes et leurs problèmes psychosociaux. Les participants à ces séances étofferont leurs réseaux de soutien, amélioreront leurs aptitudes de communication et trouveront un lieu sûr pour aborder des problématiques délicates.
  • Dix cliniques mobiles (une par camp) seront équipées et se tiendront prêtes à apporter une assistance médicale aux réfugiés présentant des troubles mentaux graves. Les patients qui montreront des signes inquiétants lors des activités sportives et ludiques ou des séances de conseil seront aiguillés vers ces cliniques.
  • Dix groupes d’épargne et de prêts seront par ailleurs créés pour donner aux jeunes la possibilité de monter une activité lucrative.
  • Des formations techniques (création d’entreprise et agriculture) seront dispensées à au moins dix groupes de jeunes, de femmes et d’hommes dans chaque camp pour les aider à créer une activité lucrative.
  • Un capital de départ sera fourni pour aider des jeunes, des femmes et des hommes à démarrer une activité lucrative sur la base de la formation qu’ils auront reçue.

Partenair

Écoles de fun football (« Open Fun Football Schools », OFFS) : jouer pour la paix

Situation géographique et informations générales

Closed
Emplacement South Sudan
Date de début 01.12.2018
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 300 000
Investissement de la Fondation EUR 250 000
Identifiant du projet 2019722
Partenaires Association danoise de projets interculturels (Cross Culture Project Association, CCPA), Fédération de football du Soudan du Sud et Initiative Nasvick
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Après 42 ans de guerre civile et de conflits locaux intermittents, la situation au Soudan du Sud reste fragile. En 2018, les conflits avaient déjà entraîné la mort de près de 400 000 personnes et le déplacement de millions d’individus. Depuis 2014, le Soudan du Sud connaît l’une des plus graves crises des réfugiés au niveau mondial. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU, 1,9 million de personnes ont été contraintes d’abandonner leur foyer. Le pays fait donc face à des enjeux humanitaires de taille. En conséquence, une grande partie de la population ne bénéficie d’aucune protection de ses droits humains et dépend de l'aide humanitaire. Par ailleurs, la guerre a traumatisé de nombreux enfants du pays, qui n’ont ni accès à l’école, ni la possibilité de participer à des activités ludiques et sûres.

Contenu du projet

L’Association danoise de projets interculturels (CCPA) collabore avec la Fédération de football du Soudan du Sud afin d’offrir aux enfants traumatisés par la guerre et les conflits l’accès à des activités footballistiques et de contribuer ainsi à la paix et à la réconciliation entre différents groupes ethniques. En décembre 2018, la CCPA a mené une petite étude de base en collaboration avec la Fédération de football du Soudan du Sud qui a révélé que, dans la région de Torit, seulement 67 garçons et 48 filles âgés de 6 à 15 ans jouaient au football au sein d’un club officiel et qu’à Djouba, seules 71 équipes juniors pour les moins de 17 ans et 12 équipes féminines étaient inscrites auprès de la Fédération (ce qui correspond à moins de 1500 personnes).

Quelque 3600 enfants participent actuellement à des activités hebdomadaires du programme Écoles de fun football, organisées par la CCPA. Ce programme offre un environnement chaleureux, joyeux et non violent à des enfants issus de différents milieux pour qu’ils jouent ensemble, ainsi qu’une plateforme d’éducation informelle pour développer d’autres compétences de vie chez les enfants et les jeunes.

Le projet met l’accent sur la réinsertion des enfants en décrochage scolaire et de ceux – très nombreux – qui ont été déplacés et qui rentrent chez eux des années plus tard. Les activités sont essentiellement dirigées par de jeunes leaders ainsi que par de jeunes entraîneurs et entraîneurs assistants bénévoles.

 

(Remarque : La pandémie de COVID-19 a évidemment des répercussions sur ce programme. Le nombre de personnes contaminées par le COVID-19 au Soudan du Sud augmente tous les jours. Les écoles sont fermées. Les enfants restent à la maison. Leurs déplacements sont limités, et il leur est interdit de se réunir en grands groupes et de jouer au football avec leurs amis.

Cependant, imposer un confinement au Soudan du Sud est un véritable défi, car il s’agit d’un des pays les plus pauvres du monde, et les ménages ont besoin de gagner un revenu quotidien pour subvenir à leurs besoins (nourriture et autres). Les individus sont donc forcés de se déplacer dans les villes et de se rendre dans des lieux comme le marché ou les stations de taxi, ce qui entraîne un risque élevé de propagation du virus. En outre, les familles les plus pauvres, les enfants orphelins et les enfants des rues n’ont accès ni aux informations concernant la propagation, ni à des conditions sanitaires adéquates.

Pour ces raisons, le programme Écoles de fun football a été suspendu. Ses 200 jeunes entraîneurs de football bénévoles apportent leur soutien aux autorités sanitaires du pays, notamment en fournissant des informations sur le COVID‑19 et en distribuant des kits sanitaires directement aux 1000 ménages et orphelins vulnérables qui participent au programme, ainsi qu’en diffusant des informations dans les lieux publics. Ces activités ne faisaient à l’origine pas partie du programme.)

Objectifs

Le programme Écoles de fun football vise à mobiliser 200 jeunes hommes et jeunes femmes pour les former à diriger des activités qui contribuent à entretenir des rapports interethniques pacifiques, à améliorer les conditions de vie, la santé et l’égalité des genres, et à protéger l’environnement et les ressources naturelles. Le projet a en particulier pour objectif d’inclure les enfants orphelins, les personnes déplacées internes et celles qui retournent dans les communautés de Torit et de Djouba.

Activités du project

  • Un séminaire de formation des formateurs sera mis sur pied à l’intention des instructeurs du programme consacré à la manière d’utiliser le football de base comme vecteur d’intégration, de pacification des relations interethniques et de changement social.
  • Un séminaire de renforcement des compétences de deux jours à l’intention des entraîneurs bénévoles, ainsi que des possibilités de formation sur le lieu de travail seront proposés par des instructeurs de football junior et par du personnel international de la CCPA.
  • Un cours de cinq jours conçu par les Écoles de fun football sera offert aux enfants en situation de vulnérabilité, de détresse sociale et d’isolement.
  • Les instructeurs, les entraîneurs, les entraîneurs assistants, les parents et les enfants plus âgés recevront une formation et un accompagnement pour apprendre à intégrer, dans le programme, la sensibilisation aux questions liées à l’hygiène, à la santé et au COVID-19.
  • Les entraîneurs de football junior animeront des formations dans le domaine de la santé et de l’hygiène axées sur le COVID-19, les maladies transmises par l’eau et les maladies connexes, qui figurent parmi les principales causes de souffrance et de décès au Soudan du Sud.

Résultats attendus

  • Au minimum 40 % des enfants participant au programme doivent être des filles, et au minimum 50 % des participants doivent être des enfants orphelins, issus de familles pauvres ou non scolarisés.
  • Seize jeunes seront formés aux fonctions d’instructeur et d’instructeur de football.
  • Les seize instructeurs de football recruteront 96 entraîneurs bénévoles et 96 entraîneurs assistants bénévoles.
  • Quelque 2000 enfants âgés de 6 à 12 ans, dont au moins 50 % doivent être des filles, participeront aux cours de cinq jours des Écoles de fun football, qui prévoient huit festivals.
  • L’approche des Écoles de fun football sera formalisée et mise en œuvre, afin de fournir une structure de soutien durable pour les activités sportives encadrées par des bénévoles.
  • Les jeunes instructeurs et entraîneurs de football seront formés sur les questions d’hygiène et de santé.
  • En outre, 194 entraîneurs et entraîneurs assistants bénévoles supplémentaires seront formés par les instructeurs en matière de santé et d’hygiène.

Partenaires

Crise humanitaire en Grèce

Situation géographique et informations générales

Contexte

Les bombardements dans les régions syriennes d’Afrine et de la Ghouta, et l’escalade de la violence dans différentes parties de l’Afghanistan poussent les habitants à fuir. Selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), 21 887 personnes ont traversé la Méditerranée depuis le début de l’année, un tiers desquelles ont débarqué sur des îles grecques. Les nouveaux arrivants ont été 33 % plus nombreux pendant les quatre premiers mois de 2018 qu’à la même période en 2017. Les centres d’accueil d’urgence destinés aux réfugiés et aux migrants sont saturés. Parallèlement, en raison d’obstacles administratifs, les organisations nationales et les ONG sont contraintes de fermer des abris et de mettre fin à des programmes destinés aux jeunes touchés par les guerres, les conflits, les migrations et les déplacements. À cause de procédures inappropriées qui ne garantissent pas de pré-inscription, la précarité du logement parmi les demandeurs d’asile est devenue un problème.

En 2017, Terre des hommes a fourni un logement sûr à 361 familles et jeunes gens vulnérables. L’organisation gère actuellement 19 appartements à Ioannina. Dans le cadre du même projet, elle a permis à plus de 1250 réfugiés et migrants d’obtenir une assistance et une représentation juridiques, et à plus de 1500 d’accéder à des services de santé mentale et de soutien psychologique. En outre, l’accès aux soins médicaux a été garanti dans 70 % des cas.

Contenu du projet

Terre des hommes poursuivra sa mission consistant à appuyer les autorités et la société civile grecques en apportant son soutien en matière d’accueil d’urgence des réfugiés et des migrants, en aidant ceux-ci à s’intégrer de façon efficace, et en contribuant à la mise en place de systèmes intégrés et durables de protection de l’enfance.

Le projet d’accès au logement s’étend sur neuf mois, d’avril à décembre 2018, et est mené à Thessalonique et à Ioannina.

Objectifs

  • Élargir le projet d’accès au logement existant.
  • Répondre aux besoins vitaux en matière de logement et d’argent.
  • Garantir un certain nombre de services de protection, y compris du travail social quotidien, des activités de protection, une assistance juridique et un accès à des interprètes.
  • Veiller à ce que les enfants aient accès à des services de protection adéquats.

Activités du projet

Le projet vise à élargir l’accès à des logements sûrs et à des services sociaux à Ioannina et Thessalonique, en développant les mécanismes existants dans le but de mettre 400 lits à disposition dans le nord de la Grèce. À Ioannina, les bénéficiaires auront accès à un grand centre communautaire, qui accueillera des activités culinaires, des cours de langues, des soirées consacrées au cinéma grec, des groupes de discussion ainsi que des activités artistiques et artisanales, et qui mettra à disposition des espaces destinés aux enfants.

Ainsi, Terre des hommes apportera son soutien aux enfants vulnérables, par le biais de travailleurs sociaux, en mettant un logement à leur disposition et en donnant aux mineurs non accompagnés plus âgés (garçons de 16 ou 17 ans) un toit sous lequel vivre en toute indépendance.

En outre, le projet se concentrera sur le soutien psychologique apporté aux enfants, aux jeunes et aux parents réfugiés par le biais, notamment, de jeux, d’activités créatrices structurées, d’un apprentissage informel, d’activités théâtrales, sportives, musicales, mais aussi de la lecture, afin de renforcer l’estime de soi, la confiance, la coopération, le bien-être, la sécurité et les compétences de base pour la vie.

Résultats attendus

Terre des hommes est la dernière ONG internationale engagée en faveur des enfants encore présente dans le nord de la Grèce. Le projet d’accès au logement est capital si l’on entend veiller à ce que des mesures d’urgence soient prises afin de protéger les enfants migrants, d’empêcher leur exploitation et d’apporter une aide humanitaire aux enfants et à leurs familles.

Partenaire

Refugee Life Skills and Employment Training Soccer Programme Atlanta

Situation géographique et informations générales

CONTEXTE

Communément appelé « Ellis Island of the South » ou « The most diverse square mile in America », la petite ville de Clarkston, située au sud des États-Unis, a accueilli depuis plus de 25 ans 40 000 réfugiés. Autrefois originaire du Bhoutan, d’Érythrée, de Somalie, du Soudan, du Libéria et du Vietnam, les réfugiés actuels sont essentiellement d’origine syrienne et congolaise. Quel que soit leur pays d’origine, les migrants arrivant dans un nouveau pays vivent une situation souvent complexe, notamment en raison des différences culturelles et de la barrière de la langue. Le sport peut toutefois jouer le rôle de pont entre les différentes communautés grâce à son langage universel. Il donne aux réfugiés l’occasion de pratiquer une activité ludique et facilite la création de nouveaux liens sociaux. Cependant, les prix élevés des clubs sportifs, la pauvreté de la population et le manque d’infrastructures sportives à Clarkston constitue un frein à l’épanouissement des enfants réfugiés et aussi à leur intégration. Les mesures politiques anti-immigration prises à l’encontre des réfugiés syriens ces dernières années dans l’État de Géorgie aggravent le problème. Il en résulte un manque d’investissements dans les domaines du sport et de la santé en faveur des communautés réfugiées.

CONTENU DU PROJET

Soccer in the Streets est une organisation qui soutient, par le biais du football, les enfants et les jeunes vivant dans la région métropolitaine d’Atlanta. Elle leur offre l’opportunité de pratiquer le football et ce, quels que soient leur origine ethnique, leur statut social ou leur confession religieuse. En adoptant une approche holistique, le projet ne se limite pas au football sur le terrain. Il va plus loin, notamment en donnant la possibilité aux bénéficiaires de participer à des séances théoriques en petits groupes, à des activités pratiques et à un programme de leadership pour les jeunes. Le principe du projet repose sur des activités extrascolaires. Il combine activités footballistiques et programmes de développement des compétences de base pour la vie. Les jeunes plus âgés sont également invités à participer à des ateliers appelés « Life Works », qui préparent les réfugiés adolescents au monde professionnel en les aidant à acquérir des compétences renforçant leur employabilité. Le projet envisage également d’élargir son action à terme afin d’intégrer les jeunes filles et d’exercer un impact positif sur leur vie en les aidant à accroître leur confiance en elles et à faire respecter leurs droits.

OBJECTIFS

  • Faciliter l’intégration des jeunes réfugiés et de leurs familles vivant à Clarkston.
  • Favoriser un mode de vie sain auprès des enfants en situation précaire.
  • Exercer une action positive dans la ville de Clarkston en aidant la population à surmonter les préjugés envers les réfugiés.
  • Augmenter l’employabilité des jeunes réfugiés vivant à Clarkston.
  • Accroître le taux de participation des filles aux activités proposées dans le cadre du projet.
  • Offrir des opportunités pour que les participants au programme puissent élargir leur horizon en cherchant à entrer dans des établissements d’enseignement supérieur (universités, collèges techniques)
  • Former des leaders locaux
  • Mettre en relation des jeunes avec des partenaires fournissant des services clés

RÉSULTATS ATTENDUS

  • Travailler avec 200 jeunes dont 80 filles
  • Diplômer 20 bénéficiaires du programme d’employabilité
  • Former des 10 entraîneurs ou 20 arbitres issus des communautés réfugiées et leur procurer un revenu

PARTENAIRES

Brave Hearts

Situation géographique et informations générales

Contexte

Jojug Marjanli est un village du district de Jabrayil, l’un des sept districts qui entourent la région azérie du Haut-Karabagh. Situé sur la ligne de contact avec les forces armées arméniennes, le village a récemment été libéré. Immédiatement après avoir repris possession du village, le gouvernement azéri a entamé la reconstruction de routes, d’écoles et d’hôpitaux afin de créer des conditions de vie acceptables pour tous et de permettre le retour des déplacés internes et des réfugiés.

La Fédération de football d’Azerbaïdjan (AFFA) est sensible aux causes humanitaires, et les projets de responsabilité sociale sont l’une de ses principales priorités. L’AFFA collabore étroitement avec l’UNICEF pour promouvoir un mode de vie sain, les droits de l’enfant et l’éradication de la violence à l’encontre des enfants. En outre, elle dispose d’une équipe nationale composée de joueurs en situation de handicap.

Contenu du projet

En sa qualité de jeu universel, le football constitue un excellent moyen de divertir les déplacés internes et les réfugiés d’une façon qui soit agréable et unificatrice.

Le projet Brave Hearts vise à améliorer la santé et le bien-être des personnes vivant à la frontière ou près de cette dernière. Que ce soit dans un camp de réfugiés ou à l’école, dans la rue ou sur le terrain, le projet veut offrir à ces personnes la possibilité de jouer au football où et quand elles le souhaitent.

Un festival de football d’une durée de trois jours et de petits tournois mensuels complémentaires dans différents camps de réfugiés de Jojug Marjanli et des environs impliqueront l’installation de miniterrains, l’organisation de matches en petites équipes et d’autres activités liées au football, d’autres jeux, d’art facial, d’ateliers et de formations pour le développement personnel et d’un concert, ainsi que la distribution d’équipements de football. Le festival sera ouvert à l’ensemble de la population et illuminera la vie des adultes et des enfants, en les rassemblant et en les encourageant, à poursuivre la réalisation de leurs objectifs et à mener une vie saine même dans les périodes tourmentées. Ensuite, tous les trois mois, un minitournoi d’une journée sera organisé à Jojug Marjanli, jusqu’à la fin du projet.

«Brave Hearts» Football Festival

Partenaire

Responsabilisation d’enfants réfugiés et marginalisés au Liban et en Jordanie

Situation géographique et informations générales

Contexte

On estime à 1,4 million le nombre de réfugiés syriens installés en Jordanie : 20 % d’entre eux sont répartis dans cinq camps et 80 % vivent en zone urbaine, dans des provinces situées au nord du pays et aux environs d’Amman. Deux tiers des réfugiés enregistrés en Jordanie sont des enfants ou des adolescents.

Le Liban accueille aujourd’hui la plus importante proportion de réfugiés par habitant au monde, avec plus de 1,1 million de réfugiés enregistrés pour 6,2 millions d’habitants. Avec un tiers des réfugiés âgés de 5 à 18 ans, la région est en proie à une véritable crise affectant des mineurs.

Les défis sont nombreux et complexes, tant pour les réfugiés que pour les communautés d’accueil.

  • Les jeunes réfugiés vivent dans une profonde incertitude et souffrent souvent de traumatismes passés.
  • De nombreux enfants réfugiés et déplacés ne peuvent aller à l’école ni même bénéficier de programmes d’enseignement non formels du fait de leurs conditions de vie critiques, et souvent ils ne disposent pas des compétences nécessaires pour entamer un cursus de formation ou y demeurer. Les enfants qui vont tout de même à l’école souffrent souvent d’un manque de motivation dû à l’absence de perspectives et de soutien psychosocial de modèles identificatoires.
  • Malgré les efforts des gouvernements pour fournir des possibilités d’apprentissage formelles et non formelles, les jeunes réfugiés – en particulier les filles et les jeunes femmes – peinent à en bénéficier.

streetfootballworld embrasse ces défis en s’appuyant sur la méthodologie innovante d’éducation non formelle « football3 ». Ainsi nommé parce qu’il comporte 3 « phases » (discussion d’avant-match, match et discussion d’après-match), le football3 intègre des leçons de vie clés dans chaque match comme le dialogue, le fair-play et l’égalité des sexes. Il n’y a pas d’arbitre, ce qui pousse les joueurs à apprendre comment résoudre des conflits par le dialogue et le compromis.

La méthodologie de streetfootballworld exploite le potentiel universel du sport en assurant le dialogue, le fair-play et l’égalité des sexes sur le terrain et en dehors. Le football3 réunit de jeunes réfugiés avec des jeunes issus des communautés d’accueil libanaises et jordaniennes, et permet de surmonter les barrières de langue, de culture et de religion. Les jeunes réfugiés en marge (ou exclus) des structures d’enseignement formelles acquièrent les qualités (résilience accrue, capacité à gérer les conflits, etc.) et les compétences psychosociales (compétences de communication et d’encadrement, confiance en soi, propension accrue à intégrer les autres et à respecter les filles et les femmes, sens des responsabilités) nécessaires pour surmonter des défis critiques, vivre la vie qu’ils auront choisie, s’intégrer plus facilement dans leur société d’accueil, être en bonne santé physique et émotionnelle et insuffler des changements positifs dans leur communauté. Par conséquent, ces jeunes sont plus susceptibles d’entrer à l’école et d’y rester, ou de suivre une formation supérieure formelle.

Contenu du projet

En Jordanie et au Liban, streetfootballworld et ses partenaires de projet sont parvenus à réaliser un éventail de programmes footballistiques locaux destinés à des réfugiés avec le soutien du gouvernement allemand et de la Fondation UEFA pour l’enfance. Maintenant que des synergies ont été créées avec des structures de base locales, la prochaine étape consiste à étendre les bonnes pratiques des projets pilotes à l’échelon régional, afin de soutenir et de responsabiliser les enfants et adolescents vulnérables touchés par la guerre et la crise migratoire.

Nous entendons accroître la portée et l’impact du projet en étendant cette approche éprouvée à de nouvelles zones défavorisées qui sont affectées par la crise migratoire et ont fortement besoin de programmes innovants pour les enfants. Les organisations sportives de base locales se verront fournir les compétences, réseaux sociaux et espaces sûrs nécessaires pour travailler au niveau régional avec des capacités organisationnelles accrues, de façon à pouvoir renforcer la cohésion sociale dans une société fragmentée. Les éléments renforçant les capacités permettront durablement d’améliorer l’accès au sport et de promouvoir le dialogue, la coexistence pacifique et l’amitié entre les jeunes réfugiés et leur communauté d’accueil.

Pour garantir des retombées durables, le projet comprend les cinq volets suivants :

  1. Développement des capacités : former des jeunes leaders et entraîneurs volontaires de 18 à 22 ans à devenir des modèles identificatoires dans leur communauté.
  2. Formation au soulagement des traumatismes pour les relais locaux : pour améliorer la vie des jeunes en Jordanie et au Liban, des experts locaux seront formés spécifiquement à soulager les traumatismes.
  3. Entraînements et festivals de football3 inclusifs : au travers d’entraînements réguliers basés sur la méthodologie « football3 » adaptée à chaque groupe-cible, garçons et filles développeront des compétences psychosociales (santé, hygiène, développement personnel et conscience de leurs droits, entre autres). Les festivals réuniront les enfants, les adolescents et leurs familles dans le but d’impliquer toute la communauté, d’augmenter la portée des messages du projet et d’attirer plus de participants, notamment des filles.
  4. Diffusion des enseignements tirés et des meilleures pratiques à l’échelon régional : rassembler les ONG d’autres pays qui utilisent aussi le football pour aider les enfants et les adolescents dans le but de créer une communauté de pratique pour améliorer le soutien mutuel et le transfert de connaissances.

Objectifs

  1. Améliorer la vie des enfants syriens, jordaniens et libanais vivant dans les communautés concernées par le projet et participant au programme inclusif de football3 et d’acquisition de compétences psychosociales
  2. Augmenter le potentiel de développement personnel et de réalisation de soi des participants au programme
  3. Renforcer le dialogue, la cohésion sociale et la coexistence pacifique entre les réfugiés et les communautés d’accueil
  4. Mettre sur pied des structures de société civile (activités sportives institutionnalisées à caractère inclusif) de sorte que des relais locaux puissent offrir des entraînements de football et de compétences psychosociales hebdomadaires aux enfants marginalisés ; faire en sorte que les relais locaux soient capables d’identifier les traumatismes, sachent comment aborder les enfants traumatisés et puissent former d’autres personnes dans ce sens. L’objectif est qu’ils fassent office de modèles identificatoires et soient une source d’inspiration.
  5. Rendre toutes les organisations partenaires locales capables de consolider et d’augmenter leur capacité d’action dans les régions concernées par des échanges accrus de connaissances sur la construction de la paix et la compréhension des autres cultures entre les joueurs locaux, et par le biais de réseaux renforcés regroupant les partenaires de projet locaux, les gouvernements, les associations de football et la société civile.

Résultats attendus

  1. Organisation de 39 cours pour relais locaux – ateliers de plusieurs jours en Jordanie et au Liban
  2. Formation de 790 relais locaux – jeunes leaders et entraîneurs volontaires âgés de 18 à 22 ans
  3. Organisation de 9300 entraînements inclusifs de football3 et de compétences psychosociales, et de 20 festivals de football3
  4. Participation de 21 000 enfants (6-17 ans) aux entraînements hebdomadaires de football3 (60 % de réfugiés et 40 % de membres des communautés d’accueil ; 60 % de garçons et 40 % de filles, âgés de 6 à 17 ans) et de 6400 enfants dans les festivals
  5. Organisation de trois séminaires régionaux avec formation de 30 experts régionaux de football3

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Football sans limites

Situation géographique et informations générales

Contexte

Cañada Real est l’une des zones les plus défavorisées d’Espagne. Ce bidonville, qui s’étend sur une route de 15 mètres de large sur 16 kilomètres de long, est le plus grand d’Europe et est communément appelé le « bidonville de la honte ». Pas moins de 30 000 personnes, dont de nombreuses familles marocaines et roms, y vivent confinées dans des conditions insalubres. Parmi elles se trouvent également des dealers de drogue, qui ont fait de ce quartier illégal leur point de repère. Outre le sentiment d’insécurité, l’éducation des jeunes est aussi mise à mal avec un taux d’échec et d’abandon scolaires qui serait de 40 % supérieur à la moyenne nationale.

Contenu du projet

Dans un contexte où la cohabitation entre les différentes communautés de Cañada Real est parfois mise à rude épreuve, le programme de la fondation Red Deporte y Cooperación utilise le pouvoir du football et la méthodologie « football3 » pour encourager le dialogue dans la résolution des conflits. Le programme prévoit également des efforts particuliers en vue d’intégrer les filles. En formant des équipes mixtes composées de différentes communautés, l’organisation espagnole veut abattre les barrières et les préjugés qui divisent les habitants de Cañada Real. Pour assurer un plus grand impact dans la vie des bénéficiaires, Red Deporte y Cooperación propose également des activités sportives et ludiques ainsi que des ateliers éducatifs destinés à favoriser leur réinsertion scolaire ou professionnelle.

Objectifs

  • Établir une cohabitation sereine entre les différentes communautés vivant à Canãda Real
  • Favoriser l’intégration des filles grâce à la pratique du football
  • Accroître la confiance en soi des enfants bénéficiaires
  • Encourager les jeunes dans leur scolarité et/ou les aider en leur fournissant les outils nécessaires pour s’insérer dans le monde professionnel.

Résultats obtenus

  • Organiser 150 entraînements
  • Organiser 3 festivals de football réunissant 1500 jeunes originaires de Cañada Real
  • Proposer 30 ateliers éducatifs ayant pour thèmes l’éducation, la santé et l’employabilité
  • Favoriser les échanges en organisant des tournois à Cañada Real et dans le reste de l’Espagne
  • Former 10 entraîneurs, 10 arbitres et 3 coordinateurs pour la gestion du Cañada Club de Fútbol

 

Partenaire

Football pour le Respect!

Situation géographique et informations générales

Contexte

La Hongrie est peu disposée à laisser ses frontières ouvertes à l’afflux de réfugiés depuis 2015. Cette situation difficile est un obstacle majeur à l’intégration de ces personnes, et en particulier des enfants réfugiés.
Ce projet s’adresse aux groupes suivants :

  • enfants et adolescents défavorisés, p. ex. ceux vivant dans les bidonvilles de Budapest et la région la plus démunie du nord-est de la Hongrie, de même que leurs familles ;
  • enfants et adolescents vivant dans des institutions ;
  • enfants et adolescents réfugiés et demandeurs d’asile.

Contenu du projet

Entraînement de football régulier : la pratique régulière d’une activité physique améliore la santé physique et mentale et le bien-être général. Les sports d’équipe aident les enfants à étendre leur réseau social et à développer un sentiment d’appartenance, ce qui est essentiel à leur santé mentale. Il peuvent trouver dans le football la réussite qui leur fait défaut dans d’autres aspects de leur vie, ce qui renforce leur confiance en soi.

Soutien social continu : des travailleurs sociaux sont présents à chaque session d’entraînement et à chaque activité en lien avec le football. Grâce à ces contacts, les bénéficiaires peuvent recevoir un soutien en matière d’hébergement, d’emploi, d’éducation, de santé, de santé mentale ainsi que sur des problèmes administratifs. L’étroite collaboration avec des enseignants fournit une aide pour la scolarité des enfants.

Club des filles : ce club apporte un soutien spécial pour les joueuses. L’expérience a montré qu’elles font face à des défis différents de ceux des garçons et manquent d’un soutien suffisant en raison de leur milieu défavorisé. Des experts tiendront dix sessions mensuelles sur des thèmes spécifiques, tels que la prévention des grossesses précoces, la prévention des drogues, la connaissance de ses droits, la violence domestique, les abus sexuels et la traite d’êtres humains.

Programme d’employabilité : un soutien personnalisé est apporté pour améliorer l’employabilité, avec p. ex. des séances de coaching individuel et des cours d’anglais hebdomadaires. Les tournois internationaux offrent aux joueurs une excellente occasion pour travailler leur anglais en situation réelle, ce qui accroît la motivation à apprendre.

Programme de bourses pour jeunes leaders : l’expérience a montré qu’il est nécessaire de mettre l’accent sur le soutien aux jeunes leaders qui prennent part au programme de football depuis longtemps. Pendant toute la durée du projet, dix jeunes leaders seront sélectionnés pour intégrer le programme de bourses. Ils seront chargés d’organiser des activités de football tout en participant au programme d’employabilité. Ils recevront une allocation mensuelle pour couvrir leurs dépenses d’hébergement et leurs dépenses courantes, ce qui leur permettra d’étudier sans devoir travailler à temps plein. Les jeunes leaders jouent un rôle clé dans la pérennisation du projet, car ils seront capables de tenir des sessions d’entraînement et d’organiser des événements footballistiques de manière autonome.

Tournée Fair Play Football : l’accent est mis sur les participants marginalisés, en particulier les réfugiés, qui jouent au football avec d’autres groupes sociaux. La consolidation de la paix et l’inclusion sociale des groupes défavorisés sont encouragées par une tournée Fair Play Football de six étapes, lors desquelles des équipes de différents milieux s’affrontent selon les règles « football3 », qui enseignent aux joueurs le respect, les aident à améliorer leur tolérance et à exprimer leurs intérêts, ainsi qu’à négocier avec d’autres. Ils apprennent à gérer leur colère et ils développent leurs capacités de communication. Jouer contre l’autre aide à remettre en question les stéréotypes et réduit l’exclusion sociale.

Camp de football d’été : un camp de football d’été sera organisé dans un village éloigné du nord-est de la Hongrie nommé Hejce. Au total, 40 enfants, cinq membres du personnel et cinq à huit bénévoles participeront au camp de cinq jours qui permettra d’offrir des vacances à des enfants défavorisés. En plus des différentes activités sportives, le camp leur offre une excellente occasion pour se faire de nouveaux amis, renforcer leur inclusion sociale et améliorer leur hongrois.

Tournois internationaux : participer à un tournoi international renforce la motivation, qui peut ensuite être investie dans les études : pour apprendre l’anglais, commencer ou reprendre des études, se fixer de nouveaux objectifs dans la vie.

Étude de suivi et d’évaluation : la base de données du réseau Oltalom Social Network (OSN) recueille des données sur tous les participants (participation aux séances d’entraînement, état physique, résultats scolaires, activités d’entraînement, éventuels besoins ou difficultés, mémo d’entraînement, etc.). OSN est un système axé sur le client visant à suivre les travaux réalisés, à offrir davantage de transparence et à améliorer la qualité du travail.

Objectifs

  • Les séances d’entraînement régulières et les tournois offrent aux jeunes réfugiés et locaux une expérience exempte de préjugés où ils peuvent apprendre à se connaître en jouant au football ensemble.
  • La connaissance du hongrois et des coutumes est améliorée grâce aux contacts sociaux avec les locaux.
  • Les tournois offrent d’excellentes occasions pour nouer de nouvelles amitiés et améliorer les connaissances linguistiques.
  • La pratique régulière d’un sport au bien-être des réfugiés souffrant du syndrome de stress post-traumatique.
  • De nouvelles qualifications, une bonne connaissance de l’anglais et des expériences positives permettent aux jeunes d’avoir davantage confiance en eux et leur donnent la possibilité d’échapper à leur situation actuelle.

Résultats attendus

  • Sessions d’entraînement de football régulières sur six sites (trois terrains à Budapest, un dans un établissement correctionnel pour filles, un au foyer pour mineurs non accompagnés à Fót et un dans une école locale d’Abaújkér)
  • Soutien spécifique à l’intention des filles, avec dix sessions thématiques mensuelles pour les aider à faire face à différentes difficultés
  • Soutien à dix jeunes leaders spécialement formés au moyen d’un programme de bourses
  • Organisation d’une tournée Fair Play Football de six étapes rassemblant différents groupes sociaux pour jouer au football, lutter contre les stéréotypes et réduire l’exclusion sociale
  • 40 enfants invités à un camp d’été
  • Partenaires

FIFA Football for Hope, Fédération hongroise de football, Oltalom Charity Society, streetfootballworld, Homeless World Cup

Protection et intégration sociale par le sport en Égypte

Situation géographique et informations générales

Contexte

En janvier 2017, l’Égypte accueillait plus de 191 000 demandeurs d’asile et réfugiés enregistrés par le HCR, dont 40 % d’enfants. Ces enfants sont pour la plupart de nationalité syrienne (60 %), soudanaise (17 %) et éthiopienne (6 %). Les autres viennent d’Irak, d’Érythrée, de Somalie, du Soudan du Sud et du Yémen. En 2016, la population à risque a augmenté de 50 % par rapport à 2015. En incluant les travailleurs originaires d’autres régions (Asie, notamment) et les immigrants clandestins, l’Organisation internationale pour les migrations estime à un million le nombre total de réfugiés et de migrants en Égypte.

Contexte économique difficile, hausse du coût de la vie, discriminations et barrière de la langue : les obstacles à l’intégration sont nombreux pour les réfugiés. Leur sécurité physique inspire également de l’inquiétude.

Des moyens de subsistance très restreints et la perte d’espoir quant à un retour au pays poussent de plus en plus de réfugiés à tenter le voyage vers l’Europe. Parallèlement, la situation en termes de protection de l’enfance est alarmante. En plus d’atteintes physiques et psychologiques, les enfants sont sujets à des violences à caractère sexiste, à des violences à l’école et au travail des enfants, et le décrochage scolaire est un phénomène courant. L’absence de possibilités en matière d’éducation alimente le sentiment de désespoir et d’isolement.

Contenu du projet

Population ciblée

  • 1500 jeunes (entre 15 et 22 ans), indépendamment de leur nationalité, de leur sexe, de leur statut (réfugiés, migrants ou communauté d’accueil). Cela signifie une moyenne de 150 jeunes par site, en veillant à ce que la part de filles soit de 50 % et à ce que les enfants en situation de handicap soient représentés (dans les sites disposant d’un encadrement approprié).
  • 70 entraîneurs (hommes et femmes) – 20 professionnels et 50 jeunes leaders / parents – 7 par site
  • 750 soignants
  • 2000 membres de la communauté locale – 200 par site

Localisation des sites

Terre des Hommes mènera ce projet sur dix sites dans les gouvernorats du Grand Caire et de Damiette :

  • dans les sept centres familiaux déjà existants ;
  • via des unités mobiles – centres de jeunesse, espaces publics, écoles communautaires.

Le programme de protection et d’intégration sociale par le sport déployé par Terre des Hommes met à contribution la communauté locale afin de venir en aide aux réfugiés et aux migrants, aux enfants et aux jeunes, ainsi qu’aux communautés égyptiennes vulnérables. Le sport, et le football en particulier, joue un rôle essentiel dans le processus de guérison en ce qu’il aide les personnes à faire face à leurs problèmes de santé physiques et à leurs besoins sociaux, psychologiques et d’épanouissement. C’est encore plus vrai pour les jeunes, qui souffrent de stress et d’anxiété du fait de leur déracinement.

Les programmes offrent aux enfants un cadre sécurisant, structuré et bienveillant dans lequel partager leurs émotions et créer du lien social, et ils relaient des messages éducatifs. Les filles et les jeunes femmes ont la possibilité de participer aux activités sportives dont elles étaient auparavant exclues. Des activités ont dernièrement été élargies aux parents, afin de les aider à rompre avec leur routine et à renforcer les liens familiaux.

Objectifs

  • Créer un programme de formation des entraîneurs couvrant les gestes techniques du football, mais aussi des compétences interculturelles et d’encadrement, la résolution de conflits, le développement de l’esprit d’équipe et la communication.
  • Organiser des séances de sport hebdomadaires pour filles et garçons dans un cadre sûr et adapté aux enfants. Une à deux séance(s) hebdomadaire(s) par site.
  • Proposer des activités de soutien psychologique toutes les semaines. La combinaison d’activités artistiques et sportives a démontré son efficacité sur le bien-être psychosocial des enfants et des adolescents. Six jours par semaine.
  • Transmettre aux adolescents les compétences et les connaissances nécessaires pour mener leur vie et pour s’intégrer dans la société égyptienne. Trois jours par semaine.
  • Organiser des activités sportives intergénérationnelles.
  • Mettre sur pied des événements culturels et sportifs. Une fois par mois.
  • Organiser des tournois de football. Tous les six mois.
  • Mener un travail de sensibilisation à la protection de l’enfance, à l’intégration sociale et à la cohésion sociale pendant les séances hebdomadaires et pendant les événements sportifs.
  • Utiliser les médias sociaux à des fins de communication locale en publiant des clips et des exemples de réussite.

Résultats attendus

  1. Faire des jeunes réfugiés et migrants des membres actifs de la communauté, afin d’améliorer leur bien-être et leur intégration sociale.
  2. Le sport pratiqué dans la durée, parallèlement à des activités psychosociales et à l’acquisition de compétences de base, renforce l’intégration sociale et la protection communautaire à l’égard des enfants et des adolescents vulnérables.
  3. D’ici la fin du projet, 70 entraîneurs locaux, professionnels et jeunes leaders auront développé leurs aptitudes techniques et pédagogiques et seront à même d’aider des jeunes à devenir des vecteurs de changement dans leur communauté de réfugiés, de migrants ou d’accueil.
  4. Grâce aux activités socio-sportives, 1500 jeunes auront renforcé leur bien-être psychosocial (estime de soi, confiance en soi) et reçu du soutien de leurs pairs, ce qui leur permettra d’être plus à l’aise dans les interactions avec leurs pairs.
  5. 1500 jeunes et 2750 parents et locaux sont mobilisés pour participer aux activités visant à renforcer la cohésion de la communauté et de la société, avec les personnes des deux sexes, avec ou sans handicap.

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