Youth in Action (La jeunesse en action)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Irlande du Nord et République d'Irlande
Date de début 12.12.2020
Date de fin 01.12.2021
Coût du projet EUR 100 000
Investissement de la Fondation EUR 50 000
Identifiant du projet 20200593
Partenaires Rio Ferdinand Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Employabilité - Victimes de conflits

Contexte

Dans l’ensemble de l’île (Irlande du Nord et République d’Irlande), les communautés noires et asiatiques et les minorités ethniques sont aux prises avec le racisme, les stéréotypes et les inégalités. Les jeunes qui en sont issus risquent davantage de vivre dans la pauvreté que leurs pairs. Ils résident souvent dans des logements précaires (notamment en centres d’accueil) et sont confrontés à la barrière de la langue. Dispersées dans l’archipel (Grande-Bretagne, Irlande du Nord et République d’Irlande), ces communautés et les familles qui les composent subissent la montée du racisme. Ne serait-ce qu’en Irlande du Nord, 40 % des crimes de haine ayant fait l’objet d’un signalement étaient des actes à caractère raciste.

Contenu du projet

L’objectif de ce projet est de combattre le racisme en Irlande tout en renforçant la cohésion sociale et l’intégration des migrants et des minorités ethniques grâce au sport et à l’éducation.

Objectifs

Ce projet vise à promouvoir l’inclusion et l’amitié et à lutter contre le racisme et les préjugés sur l’île, au moyen d’actions menées auprès des jeunes, des groupes représentatifs des minorités ethniques, ainsi que des réfugiés et des demandeurs d’asile hébergés au niveau local. Les jeunes auront ainsi l’occasion de partager leurs expériences et de faire connaître leurs valeurs, leur culture et leurs centres d’intérêt. Les programmes éducatifs s’appuieront sur le football et la culture du football pour étudier les questions de race et de racisme.

Activités du projet

  • Proposer des activités sportives et éducatives qui permettent aux participants de vivre des expériences communes et d’ouvrir un dialogue pour trouver des solutions au racisme, à la xénophobie et aux préjugés.
  • Organiser des activités sportives propices à la cohésion sociale.
  • Mettre en œuvre des programmes éducatifs qui abordent les questions liées à la race, au racisme et aux préjugés.
  • Former des référents et des acteurs locaux à réaliser des projets d’action sociale.
  • Renforcer les capacités des minorités ethniques et des groupes de réfugiés à fournir des services et à collaborer avec les pouvoirs publics et la société civile.
  • Créer un réseau d’organisations et d’acteurs locaux afin que le projet soit bien ancré sur le territoire.
  • Échanger sur les bonnes pratiques et déployer un réseau de soutien durable en Irlande et au Royaume-Uni.

Résultats attendus

  • Meilleure sensibilisation au racisme et aux comportements racistes.
  • Renforcement de la cohésion et de l’intégration des minorités ethniques et des réfugiés.
  • Réalisation de projets d’action sociale par les personnes formées, qui appliqueront la même méthode dans toute l’île.
  • Montée en compétence des organisations dirigées par des minorités ethniques, qui leur permettra de rendre des services et de participer à la société civile.
  • Création d’un réseau de soutien en Irlande, capable de faire entendre sa voix sur les questions de racisme aux niveaux local et régional.

Partenaire

Ligue des voisins Hapoel Katamon

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Israel, Jerusalem
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 304 000
Investissement de la Fondation EUR 100 000
Identifiant du projet 2020349
Partenaires Hapoel Katamon Jerusalem FC
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Victimes de conflits

Contexte

Ville la plus pauvre d’Israël, Jérusalem est un microcosme du conflit israélo-palestinien, où les contacts constructifs entre les deux populations sont peu nombreux. Les enfants arabes de Jérusalem ont désespérément besoin d’une meilleure éducation formelle et informelle, ainsi que d’activités de loisirs et d’installations adéquates. La plupart des enfants juifs participant au programme viennent également de quartiers pauvres. Le projet de Ligue des voisins du Hapoel Katamon Jerusalem FC (HKJFC) vise à montrer aux enfants juifs et arabes marginalisés de l’est et de l’ouest de Jérusalem une réalité différente, empreinte de force, de professionnalisme, d’optimisme, de joie et d’espoir.

Contenu du projet

La Ligue des voisins comporte des équipes de football d'écoles venant de tout Jérusalem. Le HKJFC accorde une grande importance à l’inclusion des enfants de tous horizons et à l’égalité des chances. Chaque école souhaitant inscrire son équipe masculine à la Ligue des voisins est obligée de créer également une équipe féminine.

Objectifs

  • Rassembler des enfants de religions, de nationalités et de milieux différents afin de briser les obstacles et les préjugés.
  • Utiliser le football pour promouvoir des valeurs telles que la tolérance, la non-violence, l’antiracisme et l’émancipation des femmes.
  • Donner aux enfants issus de milieux défavorisés une meilleure éducation et proposer des activités sportives de haute qualité.
  • Promouvoir le football féminin à Jérusalem.

Activités du projet

Centres d’apprentissage dans les écoles : la Ligue des voisins dispense des cours chaque semaine avant l’entraînement. Le personnel et les bénévoles du centre d’apprentissage aident les enfants à étudier. Le centre propose également des activités sociales pour permettre aux enfants d’apprendre à travailler en groupe, de devenir amis et de surmonter les problèmes qui surviennent à l’entraînement.

Entraînement de football : deux entraînements de football destinés aux enfants de 9 à 14 ans ont lieu chaque semaine durant l’année scolaire. Les enfants peuvent jouer au football, faire des exercices, renforcer leur forme physique et développer leurs compétences sociales. Il n’y a aucune sélection : tous les enfants sont les bienvenus.

Tournois : toutes les équipes féminines et masculines participent à des tournois mensuels en équipes mixtes, ce qui permet aux enfants de différents milieux, cultures et religions de se retrouver. Les matches sont disputés simultanément sans arbitre. C’est aux joueurs de régler eux-mêmes les différends.

Résultats attendus

  • 750 enfants, 30 entraîneurs, 20 bénévoles et 10 tuteurs sont formés aux méthodes d’atténuation et de gestion des conflits.
  • Créer une « bulle » sans conflit qui rayonnera sur l’ensemble de la communauté.
  • Permettre aux jeunes de participer à une activité positive et signifiante, quelles que soient leurs capacités financières.
  • Renforcer le dialogue grâce au football et à l’éducation.
  • Permettre aux filles de Jérusalem de jouer au football.

Partenaire

Football for Unity

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Allemagne; Danemark; Hongrie; Italie; Pays-Bas; République d'Ireland; Royaume-Uni
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.08.2021
Coût du projet EUR 669 092
Investissement de la Fondation EUR 69 100
Identifiant du projet EURO2020_1
Partenaires Fonds « Asile, migration et intégration » de l’Union européenne; streetfootballworld GmbH; European Football for Development Network
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Sponsors - Victimes de conflits

Contexte

Différents facteurs, comme les différences culturelles, la barrière de la langue ou encore la stigmatisation sociale, peuvent compliquer l’intégration des ressortissants de pays tiers (les immigrés de pays hors de l’Union européenne [UE]) dans leurs nouvelles sociétés européennes.

Au cours des dix dernières années, l’UE a reconnu de plus en plus le pouvoir d’intégration du sport. Ainsi, le Conseil de l’UE observe que « le sport est un outil social puissant dans de nombreux domaines, notamment pour faire face à l’augmentation du nombre de migrants, pour combattre l’exclusion sociale ou encore pour renforcer la solidarité entre les générations ». Les valeurs du sport telles que le travail d’équipe, le respect, la diversité, l’égalité des chances et le fair-play sont également des valeurs européennes.

L’UEFA EURO 2020 est idéal pour sensibiliser le public européen au sujet de l’inclusion sociale des ressortissants de pays tiers. C’est l’occasion de célébrer l’unité dans la diversité, de faire tomber les barrières pour renforcer l’inclusion sociale, de transformer des vies et d’inspirer les communautés. Cofinancé par le Fonds Asile, migration et intégration (FAMI) de la Commission européenne et coordonné par streetfootballworld, le projet « Football for Unity » (Le football pour l’Unité) se servira du tournoi pour projeter une image positive de la migration et ainsi mettre en place des méthodes stimulantes qui permettront d’établir un dialogue plus constructif sur la migration au sein des communautés européennes hôtes.

Contenu du projet

Poussé par une collaboration à l’échelle européenne, des échanges internationaux et un apprentissage de pair à pair, le projet Football for Unity a pour vœu de rassembler les parties prenantes européennes concernées qui souhaitent améliorer leurs programmes sportifs d’inclusion sociale et de développer leurs compétences afin d’obtenir des résultats plus positifs pour les ressortissants de pays tiers au sein de leurs communautés locales.

L’objectif consiste à rassembler les différents groupes de parties prenantes locales et à leur fournir les outils nécessaires pour planifier, organiser et mettre en œuvre, à l’échelle locale, leurs propres programmes sportifs durables et des événements marquants dans le contexte de l’UEFA EURO 2020. Le projet permettra de réunir de jeunes ressortissants de pays tiers et de jeunes Européens dans sept capitales du continent dans le cadre de plusieurs programmes locaux tournant autour du football, de forums de la jeunesse, d’activités d’intégration et de tournois de football pour l’inclusion (à l’aide de méthodes particulières comme football3). Au bout du compte, les jeunes pourront profiter de la capacité unique du football à encourager l’égalité et l’inclusion sociale. Les jeunes participants seront en mesure de communiquer entre eux, d’apprendre les uns des autres, d’acquérir des compétences de vie, et de devenir des agents du changement et du développement dans leurs communautés.

Objectifs

  • Se servir de l’UEFA EURO 2020 pour porter à l’attention du grand public européen le pouvoir que revêt le football en matière d’inclusion sociale des ressortissants de pays tiers.
  • Renforcer les compétences des groupes de parties prenantes locales afin qu’elles organisent sept festivals de sensibilisation (cinq grands festivals et deux plus petits) pendant l’UEFA EURO 2020, dans sept villes stratégiques :
    1. Amsterdam (Pays-Bas) avec la Fondation Johan Cruyff
    2. Munich (Allemagne) avec KICKFAIR
    3. Budapest (Hongrie) avec l’association sportive Oltalom
    4. Dublin (République d’Irlande) avec Sports Against Racism Ireland
    5. Londres (Royaume-Uni) avec Street Child United
    6. Rome (Italie) avec Liberi Nantes ASD
    7. Copenhague (Danemark) avec le FC Nordsjælland
  • Renforcer de façon durable l’inclusion sociale de jeunes ressortissants de pays tiers dans les villes hôtes de l’UEFA EURO 2020 grâce à des possibilités de participation active, d’échange et d’apprentissage informel.
  • Assurer un impact maximal et la durabilité de l’approche collaborative à plusieurs parties prenantes au-delà de l’UEFA EURO 2020.

 

Activitiés du projet

Des groupes de parties prenantes locales seront créés dans chacune des sept villes hôtes de l’UEFA EURO 2020 afin qu’elles organisent les festivals. Chaque groupe sera composé de partenaires locaux, notamment d’organisations de la société civile, des autorités publiques, d’acteurs du monde du football et d’experts locaux de l’inclusion sociale.

Les groupes organiseront des programmes sportifs faits pour durer, avec des contraintes d’admission réduites au minimum, pour s’assurer que les activités sportives dont l’objectif est d’encourager l’inclusion sociale des jeunes ressortissants de pays tiers se poursuivent une fois les festivals de sensibilisation de l’UEFA EURO 2020 terminés.

Ils devront également créer des plans d’action pour veiller à ce que les activités d’intégration communes continuent, afin que les ressortissants de pays tiers aient réellement la possibilité de s’intégrer dans la société.

Ainsi, un plan d’action sera établi pour assurer la continuité et la durabilité de la coopération entre les nombreuses parties prenantes. Les ressortissants de pays tiers poursuivront aussi la mise en œuvre d’activités d’intégration afin de prendre une part active à la société et de renforcer les compétences de la communauté à l’échelle locale.

 

Resultats attendus

  • Les festivals permettront de sensibiliser le public à l’inclusion sociale des ressortissants de pays tiers dans sept pays organisateurs de l’UEFA EURO 2020.
  • Des groupes de parties prenantes locales (c’est-à-dire des organisations de la société civile, les autorités publiques, des acteurs du monde du football et des experts locaux de l’inclusion sociale) développeront et mettront en œuvre des activités communes à l’échelle locale ou régionale.
  • Les ressortissants de pays tiers participeront à des activités d’intégration à travers lesquelles ils pourront acquérir des compétences de vie (communication, résolution des conflits, leadership et connaissances interculturelles) et ainsi défendre les valeurs européennes sur le terrain et en dehors.
  • Des groupes de parties prenantes locales élaboreront et mettront en œuvre des activités communes, et établiront des plans d’action afin de se servir du football comme outil d’inclusion sociale.

Partenaires

Sport en faveur de l’inclusion : le football contre le racisme

Situation géographique et informations générales

En cours
Emplacement Algérie, Maroc et Tunisie
Date de début 06.11.2020
Date de fin 06.11.2022
Coût du projet EUR 199 662
Investissement de la Fondation EUR more than 50% financed by the Foundation for Children
Identifiant du projet 2019519
Partenaires International Organization for Migration (IOM)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

En 2020, on estimait le nombre de migrants en Tunisie à 60 145 personnes, qui ont décidé de migrer pour des raisons très diverses. Certains d’entre eux sont victimes de discrimination raciale de la part des populations locales. Nourrie par les préjugés et les stéréotypes sur le statut et les origines des migrants, cette discrimination s’accentue et exacerbe des formes d’exclusion sociale qui peuvent avoir de graves conséquences pour ces derniers, comme la ghettoïsation, les violences physiques et les violations des droits de l’homme. L’exclusion sociale des migrants a cependant aussi des effets négatifs sur les sociétés d’accueil, puisqu’elle provoque une dégradation de la cohésion sociale, une hausse de la violence, une instabilité sociale et politique et une sous-utilisation de la main-d’œuvre migrante.

Contenu du projet

À travers ce projet, l’OIM cherche à résoudre ou à atténuer diverses causes délétères résultant du manque de cohésion sociale entre les communautés de migrants et la communauté hôte. Ces causes sont facilement identifiables : tensions entre les communautés, manque d’accès aux sports amateurs ou professionnels pour les migrants, absence de sport pour les femmes migrantes, manque d’activités sportives pour les enfants des quartiers vulnérables, pratiques discriminatoires dans le football amateur et professionnel.

Plutôt que de se limiter à des événements sporadiques destinés à sensibiliser l’esprit collectif, le projet entend souligner la nécessité de programmes sportifs impliquant les deux groupes bénéficiaires, en vue d’instaurer un esprit d’intégration (familiarité) allant au-delà de la simple tolérance (acceptation imposée).

Objectifs

L’OIM mènera des activités sportives visant à unir différents acteurs sociaux, publics et privés, dans le but de lutter contre la discrimination et la marginalisation de la population migrante en Tunisie et, en fin de compte, de l’intégrer à la société tunisienne.

Ce projet repose sur quatre piliers : (1) la création ou la rénovation de terrains de football ou d’espaces sportifs, (2) l’achat de matériel sportif pour les communautés vulnérables, (3) la formation des entraîneurs dans le domaine de l’inclusion et de la lutte contre la discrimination, et (4) la promotion de l’inclusion des migrants dans les ligues et tournois actuels et futurs.

 

Activitiés du projet

Les activités à réaliser sur la période d’août 2021 à novembre 2022 sont les suivantes :

  • Formation de moniteurs appelés à enseigner le football en tant que jeu
  • Séminaire de formation sur l’inclusion sociale et la lutte contre le racisme destiné aux entraîneurs, aux arbitres et aux journalistes sportifs
  • Tournoi de football féminin
  • Tournoi de football masculin
  • Journées sportives pour enfants
  • Journées sportives pour femmes
  • Fourniture d’équipements sportifs visant à soutenir les équipes de football amateur

Resultats attendus

Ce projet devrait permettre d’atteindre les résultats suivants :

  • Mise à la disposition des personnes migrantes et de la population locale de quatre espaces sportifs équipés pour la pratique du sport
  • Préparation de 60 moniteurs appelés à enseigner le football en tant que jeu à plus de 400 enfants tunisiens et migrants
  • Activités d’initiation sportive pour plus de 100 femmes tunisiennes et migrantes
  • Soutien à quatre championnats ou tournois amateurs regroupant plus de 400 participants tunisiens et migrants
  • Formation de plus de 80 entraîneurs, arbitres et journalistes sportifs à la lutte contre le racisme.
  • Organisation de deux tournois de football amateur, masculin et féminin, regroupant des Tunisiens et des migrants, afin de promouvoir la cohésion sociale.

Partenaire

Living Together (Vivre ensemble) – Turquie

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Şanlıurfa, Izmir, Turquie
Date de début 15.06.2020
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 377 234
Investissement de la Fondation EUR 367 234
Identifiant du projet 2019024
Partenaires Fédération de Turquie de football, Bonyan Organisation, Tiafi Community Center
Catégories Accès au sport - Victimes de conflits

Contexte

La Turquie a entrepris des démarches importantes pour intégrer plus de 3,6 millions de réfugiés syriens. La population de jeunes, qui représente plus de la moitié de ces réfugiés, pose de nombreux défis auxquels trop peu d'attention a été accordée. Les jeunes Syriens qui ont été déplacés en Turquie font face à d’immenses difficultés. Une proportion excessive de ces jeunes n’est pas scolarisée et beaucoup portent les stigmates de la colère, du traumatisme et de l’arrachement. L’incapacité à répondre aujourd’hui aux besoins de cette population est susceptible d’attiser les tensions pour les années à venir.

Şanlıurfa est un parfait exemple de cette problématique. Les deux millions d’habitants qu’abritait à l’origine cette province ont déjà été confrontés à des niveaux élevés de pauvreté, à des écarts considérables en termes d’éducation et à un chômage élevé. Avec l'arrivée de 450 000 Syriens, dont la plupart sont jeunes et souffrent de traumatismes, Şanlıurfa n’est actuellement plus en mesure de garantir suffisamment d’emplois, d’envoyer les enfants à l’école et de maintenir une cohésion sociale. Le fait de promouvoir des relations pacifiques entre jeunes Turcs et jeunes Syriens représente donc un investissement précieux pour l’avenir des deux communautés.

Par conséquent, le football et d’autres sports jouent un rôle important dans l’atténuation des souffrances des personnes qui ont été déplacées par un conflit, en particulier les enfants. Ces derniers étant exposés tous les jours à des situations à risques, il est primordial de leur offrir un environnement sûr, d’organiser des activités qui les tiennent occupés, de leur apprendre des compétences de vie et de renforcer leur résilience à travers le football, tout en veillant à ce qu’ils puissent profiter de leur enfance, jouer et s’accorder des moments agréables.

Contenu du projet

Le projet vise plusieurs groupes différents et entend répondre à leurs besoins spécifiques. Comme mentionné plus haut, Şanlıurfa abrite une population très jeune mais manque d’installations de loisirs pour les enfants et les adolescents. La rénovation des terrains de jeu des écoles contribuera pendant de nombreuses années à combler cette lacune importante à la fois pour les enfants scolarisés dans les établissements concernés et pour ceux qui vivent à proximité.

Le projet prévoit en outre une formation pour les enseignants d’éducation physique de 100 écoles de Şanlıurfa qui les incitera à mettre le sport et le football au service de la paix et de l’intégration pour produire un effet durable sur la société. Cette démarche débouchera sur un tout nouveau concept pour les cours d’éducation physique, qui pourraient devenir l’un des piliers de l’intégration sociale entre enfants turcs et syriens tout en donnant aux enseignants le rôle d’acteurs du changement.

Le projet entend plus précisément réunir les filles et les garçons issus de milieux défavorisés turcs et syriens à l’occasion de trois tournois de football. Ces tournois se joueront conformément à la méthodologie football3, qui encourage un esprit de compétition sain entre les joueurs ainsi que l’acquisition de compétences axées sur la communication et la résolution de problèmes.

Les adolescents des deux sexes tireront également parti du projet, étant donné qu’ils y participeront en tant que bénévoles, entraîneurs et médiateurs. Avant d’être pleinement impliqués dans le projet, les bénévoles seront formés pour développer des compétences humaines ainsi que pour consolider leur savoir-faire et leur confiance jusqu’à pouvoir faire bénéficier leur communauté et leurs projets de ces acquis.

Enfin, un dialogue sera engagé avec les parents, qui constituent également un groupe-cible du projet. Des sessions d’informations seront ainsi organisées pour sensibiliser les parents à l’importance d’une parentalité et d’une éducation de qualité pour le bien-être de leurs enfants.

Objectifs

L’objectif général du projet est d’utiliser le football comme outil pour instituer une cohabitation sereine entre les enfants tout en rénovant l’infrastructure des écoles de Şanlıurfa.

Objectifs spécifiques

  • Permettre aux enfants turcs et syriens vulnérables d’avoir un accès élargi et régulier aux installations sportives et créer des possibilités d’interagir de manière plus concrète.
  • Promouvoir des compétences de vie pour les enfants et les adolescents notamment en matière de leadership, de résolution de conflits, de travail d’équipe et de communication.
  • Renforcer l’aptitude des enseignants d’éducation physique à adopter la mentalité football3 dans les classes.
  • Améliorer le parcours de vie des jeunes participants à travers la réussite scolaire, une cohésion sociale plus prononcée et la prévention du crime et de la radicalisation.
  • Valoriser les jeunes pour faire d’eux des modèles et des citoyens engagés.

Activitiés du projet

Le projet comporte cinq volets principaux :

  • Rénovation des terrains de jeu dans les écoles

Dans les trois districts centraux de Şanlıurfa, les terrains de dix écoles seront rénovés afin que les enfants qui y sont inscrits ou qui vivent à proximité puissent profiter de ces installations et y pratiquer des activités sportives encourageant une cohabitation pacifique et développant les compétences de vie.

  • Formation pour les enseignants d’éducation physique

Les enseignants d’éducation physique turcs et syriens seront formés à des activités favorisant la cohésion sociale, qui pourront être intégrées à leur travail en classe. Le projet ciblera 100 écoles, et la formation s'adressera en moyenne à deux enseignants d’éducation physique turcs et à un enseignant syrien. Au total, 300 enseignants seront répartis dans 12 sessions de formation (25 enseignants par session). La formation pour les enseignants syriens peut avoir lieu séparément.

Les écoles recevront également du matériel d’éducation physique, des directives football3 et des kits d’entraînement afin que les activités puissent avoir lieu dans chaque école durant les cours d’éducation physique en accord avec l’approche football3.

  • Formation pour volontaires/médiateurs

Les médiateurs jouent un rôle clé dans le bon déroulement de la partie du projet consacrée aux tournois. Ils préparent et permettent de réaliser les sessions de football3, font office de médiateurs durant les conflits entre les équipes et agissent comme des modèles positifs pour les enfants. Par conséquent, il est important de former des médiateurs à mêmes d'expliquer la méthodologie football3 aux joueurs.

  • Tournois selon la méthodologie football3

Trois ligues seront mises en place. La première ligue est destinée aux garçons de 7 à 10 ans, la deuxième aux garçons de 11 à 14 ans et la dernière aux filles de 9 à 13 ans. Toutes les équipes seront constituées d’écoliers turcs et syriens. Les enfants de Şanlıurfa pourront tous participer, mais la priorité sera accordée aux plus vulnérables, à savoir des enfants déscolarisés, astreints au travail, victimes de harcèlement, etc. Chacune des ligues comprendra 36 équipes de six joueurs. En tout, 72 matches seront disputés dans chaque ligue pour couronner le champion.

  • Sessions pour parents et travailleurs sociaux

Trois sessions peuvent avoir lieu parallèlement aux matches de football ou séparément. Leur objectif est de faire prendre conscience du rôle de l’éducation, de promouvoir la cohésion sociale et de présenter de bonnes pratiques parentales.

Resultats attendus

  • Les terrains de dix écoles seront rénovés dans les trois districts centraux de Şanlıurfa.
  • 100 écoles bénéficieront du programme de football.
  • 300 enseignants seront formés.
  • Du matériel d’éducation physique, des directives football3 et des kits d’entraînement seront distribués aux 100 écoles sélectionnées.
  • Trois ligues seront mises en place.
  • Trois sessions seront organisées à l’intention des parents pour leur faire prendre conscience du rôle de l’éducation, promouvoir la cohésion sociale et leur présenter de bonnes pratiques parentales.

Partenaires

Un espace sûr pour les jeunes Yézidis déplacés

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Sharya, Duhok Governorate, Iraq
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 619 085
Investissement de la Fondation EUR 120 000
Identifiant du projet 2019558
Partenaires Jesuit Refugee Service Iraq
Catégories Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

À cause de plusieurs décennies de conflits, de violence à grande échelle, de déplacements dus à l’État islamique autoproclamé (ISIS), d’une corruption endémique et d’une instabilité politique permanente, plus de quatre millions de personnes en Iraq ont besoin d’une assistance humanitaire. Selon les Nations Unies, 1,46 million de personnes, dont 46 % de jeunes de moins de 18 ans, sont dans une situation des plus précaires et font face à des « difficultés critiques quant à leur bien-être physique et mental ». Bien que plus de quatre des six millions de personnes déplacées en raison du conflit post-2014 ont pu retourner dans leur région d’origine, les familles qui reviennent dans des zones touchées par les conflits font face à un accès restreint aux services de base et à des risques sécuritaires. Elles sont confrontées à des propriétés détruites, à des infrastructures dans un état critique ainsi qu’à un manque de moyens de subsistance et de ressources financières. Dans certains cas, cette situation entraîne un « déplacement secondaire ».

Plus d’1,4 millions de personnes continuent d’être déplacées, y compris des centaines de milliers de Yézidis ayant survécu au génocide d’août 2014 à Sinjar dans leur sixième année de déplacement dans la province de Dohuk (Kurdistan iraquien). Fin 2019, le nombre de personnes déplacée dans la province de Dohuk était de 319 584, le plus grand nombre après la province de Ninive[1]. En outre, Dohuk accueille plus de 80 000 réfugiés syriens. Près de la moitié des déplacés internes vivent dans l’un des dix-sept camps pour déplacés internes de la province.[3] La majorité d'entre eux vivent dans différents types d’habitations hors des camps, allant d’hébergements loués à des constructions inachevées, en passant par des abris de fortune, comme des tentes. Les déplacés internes vivant hors des camps dans des logements provisoires constituent le groupe le plus vulnérable.

Si les centres urbains comme les villes de Dohuk et de Zakho abritent un plus grand mélange de groupes ethniques et religieux ayant fui les zones de conflits, la grande majorité des déplacés internes vivant dans les camps et en dehors sur le territoire de la province de Dohuk sont des survivants du génocide des Yézidis, qui a été perpétré dans le district de Sinjar, dans la province de Ninive. À ce jour, la ville de Sharya (aussi connue sous le nom de collectivité de Sharya) et les villages environnants abritent le plus grand nombre de déplacés internes (23 940) vivant hors des camps de toute la province de Dohuk, et l’une des plus grandes concentrations à l’échelle du pays.

[1] Voir la Matrice de suivi des déplacements en Iraq de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), disponible sur le site http://iraqdtm.iom.int.

[2] Voir Registered IDPs and Refugees in Kurdistan Region – Iraq for January 2019 (Déplacés internes et réfugiés dans la région du Kurdistan iraquien [janvier 2019]) (en anglais uniquement) sur http://jcc.gov.krd/contents/reports/19-02-2019/1550569468.Total%20No.%20IDPs%20%20Refugees%20for%20January%20in%20Kurdistan%20Region.pdf

[3] Voir Humanitarian Situational Report (SitRep), No. (2-20) for February 2020 (Rapport sur la situation humanitaire, n° (2-20) pour février 2020 (en anglais uniquement) sur le site du ministère de l’Intérieur de la région du Kurdistan iraquien  :  http://jcc.gov.krd/contents/files/25-02-2020/1582612800.Humanitarian%20Situational%20Report%20(2-20)%20for%20February%20%20Kurdistan%20Region%20of%20Iraq.pdf.

[4] Voir Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires : Iraq Humanitarian Needs Overview (HNO) 2020 (Aperçu des besoins humanitaires en Iraq, 2020) (en anglais uniquement) https://reliefweb.int/report/iraq/iraq-humanitarian-needs-overview-2020-november-2019-enarku

[5] Voir la Matrice de suivi des déplacements en Iraq de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 31 décembre 2019, disponible sur http://iraqdtm.iom.int/

Contenu du projet

Outre des activités spécifiques, Jesuit Refugee Service Iraq adopte un modèle de projet unifié « multicouches » qui promeut la compréhension mutuelle, la cohésion sociale et la paix.

Les différents modules et programmes du projet seront complétés par la construction d’un terrain multisports entouré de barrières et d’une annexe avec différents équipements et infrastructures. Ce complexe offrira aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes déplacés internes ou provenant des communautés d’accueil des activités sportives et récréatives supervisées, en toute sécurité. En promouvant l’intégration, il permettra aux jeunes issus de cette population minoritaire de développer leurs compétences sociales, des valeurs fondamentales sur le plan personnel et communautaire et leur esprit d'équipe. Le sport promouvra le bien-être physique et mental des jeunes déplacés, renforcera la cohésion sociale et facilitera la gestion des conflits. Le terrain multisports, infrastructure très attendue, constituera et un espace sécurisé pour aider ces jeunes à entreprendre des activités positives et saines et pour stimuler leur bien-être général, tout en prévenant l’automutilation liée à l’idée de n'avoir aucun avenir.

Les activités éducatives de Jesuit Refugee Service Iraq, la diffusion au sein de la communauté et les services de santé mentale et de soutien psychosocial et côtoieront des séances de sensibilisation ciblées et les efforts déployés sans relâche par les membres de Jesuit Refugee Service Iraq pour rendre visite aux familles déplacées internes. Le terrain multisports et ses infrastructures connexes représentent une réponse combinée au besoin de soigner les traumatismes profondément enfouis dans l’âme personnelle et collective de la population yézidie.

Objectifs

  1. Améliorer le bien-être psychosocial des déplacés internes faisant face à des déplacements prolongés et l'accès de ceux-ci aux services, à l’aide d’urgence et aux réseaux de protection.
  2. Soutenir le droit à l’éducation des enfants et des jeunes adultes en déplacement prolongé en offrant l’accès à une éducation et à un soutien psychosocial de qualité.
  3. Renforcer les capacités de résilience des déplacés internes et améliorer leurs connaissances au moyen d’un accès à des espaces sécurisés, à la formation pour adultes et à des activités de

Activitiés du projet

Les projets et programmes de Jesuit Refugee Service Iraq à Sharya sont axés sur le bien-être des enfants, des adolescents et jeunes adultes traumatisés ayant survécu à un génocide, en les considérant comme une catégorie de déplacés internes à risque. Le terrain multisports proposé et les infrastructures auxiliaires renforceront la capacité de Jesuit Refugee Service Iraq à servir, de façon proactive et globale, la population touchée. Les enfants, adolescents et jeunes adultes déplacés internes vivant hors des camps bénéficieront d’un accès au terrain multisports, ce qui leur permettra de prendre part à des activités récréatives positives et saines. Les interventions à plusieurs niveaux de Jesuit Refugee Service Iraq comprendront :

  • un soutien systématique apporté par les équipes rendant visite aux familles aux survivants du génocide déplacés de façon prolongée ; une assistance de base en argent et en nature, et des dons de denrées alimentaires et non alimentaires ; des soins psychologiques et psychiatriques spécialisés ainsi que psychotropes pour les familles et les individus les plus vulnérables ;
  • un programme d’éducation multisectoriel composé de cours de soutien au cours de l'année scolaire à l’intention de 540 jeunes adultes âgés de 12, 15 et 18 ans ; un programme d’été pour 140 enfants et adolescents, qui inclut des cours de théâtre et de travaux manuels, des séances de sensibilisation à des thèmes importants, ainsi que des activités récréatives ; un jardin d'enfants officiel pour 220 enfants âgés de 4 ou 5 ans, répartis en deux groupes ; des formations pour les enseignants, y compris une formation intensive conduisant à un diplôme universitaire, ainsi que des séminaires sur la protection de l’enfance et les premiers secours psychologiques ;
  • une formation pour adultes et des cours de renforcement des compétences, afin de développer les possibilités d’emploi et de revenus, ainsi que des activités de protection complémentaires afin de contribuer à un meilleur sentiment de bien-être ; des séances de sensibilisation sur des sujets tels que la santé, l’hygiène, la gestion du stress et les compétences parentales, ce qui permettra aux déplacés internes de mieux gérer le déplacement de longue durée ;
  • un service juridique afin que les survivants du génocide sans papiers puissent obtenir une pièce d’identité civile ;
  • un service de soins de base proposé deux fois par semaine par le centre communautaire de Jesuit Refugee Service Iraq à Sharya, en collaboration avec une organisation partenaire ;
  • des mesures de protection, normalisées dans tous les programmes ; et
  • une palette de solutions de transport pour permettre à la population concernée d'accéder aux différents services mentionnés ci-dessus.

Resultats attendus

Le terrain et les infrastructures multisports proposés sont basés sur les meilleures pratiques et les leçons tirées d’un projet de Jesuit Refugee Service Iraq mené précédemment dans la ville d’Ozal (Kasnazan), de 2015 à 2018. Le centre communautaire de Jesuit Refugee Service Iraq à Ozal comprend un terrain de sport qui attire aujourd’hui des centaines d’enfants et de jeunes adultes de plus de 2000 familles déplacées, de différentes origines ethniques, religieuses et sociales. Pendant les heures d’école, le terrain de sport faisait partie intégrante d’un programme éducatif organisé (pour les enfants et les jeunes âgés de 4 à 18 ans) qui complétait l’offre sportive limitée dans les écoles publiques à l’intention des déplacés internes. En outre, le terrain de sport constituait un lieu de socialisation pour les personnes de différentes origines, et un instrument efficace de consolidation de la paix et de cohésion sociale.

Les bénéficiaires immédiats et quantifiables du terrain multisports proposé sont notamment :

  • 220 enfants de l’école maternelle (4-5 ans) pendant les heures d’école
  • 540 enfants du programme éducatif à l’intention des jeunes (12, 15 et 18 ans)
  • 140 enfants du programme d’été de trois mois
  • d’autres enfants et jeunes participant à des activités ponctuelles ou régulières organisées par Jesuit Refugee Service Iraq

Le complexe sera en outre ouvert (sous surveillance) aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes déplacés internes ou des communautés d’accueil. Les utilisateurs seront principalement des déplacés internes vivant hors des camps ainsi que des membres de la communauté d’accueil.

La salle multifonctions adjacente permettra d'accueillir une large palette d'activités, des sports d'intérieur aux projections cinématographiques, en passant par le théâtre, le fitness, les ateliers de sensibilisation et les événements visant à souder la communauté. Elle constituera un environnement sûr et dépourvu d'alcool. La combinaison de zones intérieures et extérieures permettra une utilisation des infrastructures par tous les temps et, surtout, offrira un accès égal aux femmes et aux hommes.

Partenaire

Apporter le changement dans le camp de réfugiés de Palabek

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ouganda
Date de début 01.02.2020
Date de fin 01.04.2021
Coût du projet EUR 34 168
Investissement de la Fondation EUR 34 168
Identifiant du projet 20199933
Partenaires Street Child
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Palabek est l’un des camps de réfugiés les plus récents en Ouganda. Il accueille plus de 50 000 réfugiés venus principalement du Soudan du Sud. Selon le Rapport sur le développement humain 2019 du Programme des Nations Unies pour le développement, 85 % des arrivants sont des femmes et des enfants. En raison du conflit, de nombreux enfants dans le camp ont été traumatisés par la violence et utilisés comme enfants soldats, et ont perdu des êtres chers. Les femmes et les enfants en particulier doivent faire face à la violence et à la discrimination fondées sur le genre. En 2018, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a rapporté 4822 incidents de violence sexuelle et sexiste. La menstruation constitue un tabou culturel qui fait que les filles sèchent les cours, voire abandonnent l’école. En limitant leurs opportunités éducatives et financières, cette discrimination augmente le risque de mariage, d’abus et de grossesse à l'adolescence.

La situation s’est encore aggravée avec la crise de la COVID-19. La fermeture des écoles pendant plus de 9 mois et les 3 mois de confinement ont eu un effet dévastateur pour les familles les plus vulnérables.

 

Contenu du projet

Alors qu’un rapatriement n’est pas envisageable dans un proche avenir et comme les camps de réfugiés accueillent de plus en plus de personnes chaque jour, il est nécessaire de renforcer la cohésion sociale et de tisser des liens plus étroits entre les différentes communautés. Street Child et  African Women and Youth Action for Development (AWYAD)utilisent le sport et des ateliers éducatifs pour promouvoir le bien-être, l'engagement communautaire, la protection de l’enfance et la cohésion sociale, et pour lutter contre les stéréotypes fondés sur le genre. Les deux associations offrent aux enfants l’opportunité d’échapper aux expériences traumatisantes et leur fournissent des espaces sécurisés où s’épanouir. Dans ce projet, le sport ne sera pas limité au cadre scolaire, mais sera aussi proposé sous la forme d’activités extrascolaires, afin de créer un cadre éducatif plus large.

 

Objectifs

  • Inspirer par le sport aussi bien les enfants réfugiés que les enfants de la communauté d’accueil
  • Remédier aux inégalités en matière de participation active des filles au sport
  • Mettre à disposition des espaces sûrs à l’intention des enfants marginalisés
  • Permettre aux écoles de participer davantage à des compétitions inter-/intraclasses locales et régionales
  • Proposer des activités sportives inclusives aux filles et aux garçons, en situation de handicap ou non
  • Former des entraîneurs locaux pour garantir la poursuite du projet à long terme
  • Introduire et développer quatre disciplines sportives dans le camp : le football, le netball, le volleyball et l’athlétisme
  • Construire des infrastructures sportives

Activitiés du projet

  • Former des entraîneurs au sein de la communauté afin qu’ils puissent identifier les risques psychosociaux courus par les enfants et comprendre les moyens d’intervention dans le camp
  • Former des entraîneurs au sein de la communauté sur l’importance de l’inclusion, en particulier pour les filles et les enfants en situation de handicap
  • Former des entraîneurs au sein de la communauté pour qu’ils promeuvent le fair-play, la collaboration, le partage et le respect dans le sport
  • Nouer le dialogue avec les communautés dans dix écoles au sujet de la santé, de l’éducation et de l'inclusion, parallèlement aux activités sportives
  • Equiper 10 écoles avec du matériel sportif pour permettre aux enfants inscrits de pratiquer le football et de volleyball.
  • Organiser des entrainements hebdomadaires dans 10 écoles du camp de réfugiés de Palabek afin de promouvoir le bien-être psychosocial de 8 000 enfants réfugiés et de la communauté d'accueil.

Resultats attendus

  • Cibler 11 000 bénéficiaires, dont 8000 enfants âgés de 6 à 13 ans (60 % de filles et 40 % de garçons), et 3000 membres de la communauté ;
  • 10 % des bénéficiaires sont des enfants en situation de handicap ;
  • comme les habitants de Palabek doivent faire face à des degrés extrêmes de pauvreté et ont autant besoin d'aide que les réfugiés, 30 % des enfants proviennent de la communauté d’accueil.

 

Résultats intermédiaires

  • 10 écoles ont été équipées de matériel sportif
  • 1050 enfants sont inscrits aux activités sportives
  • 6 coachs communautaires ont été recrutés et formés

Partenaire

Living Together (Vivre ensemble) – Grèce

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Grèce
Date de début 16.09.2019
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 467 500
Investissement de la Fondation EUR 300 000
Identifiant du projet 2019023
Partenaires Aiolikos FC, Cosmos FC, the Barça Foundation, Movement on the Ground, Iliaktida, Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés - HCR
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Plus de 45 % des réfugiés et des migrants arrivés en Grèce en 2019 ont débarqué sur Lesbos, une île grecque séparée de la Turquie par un canal de 10 km qui compte 88 000 habitants. En hiver, des incidents en mer surviennent presque tous les jours. De nombreuses personnes perdent la vie suite à des naufrages au large des côtes.

L’afflux croissant de nouveaux arrivants a exercé une pression extrême sur l’île, où l’on recense plus de 40 000 réfugiés et migrants, malgré une capacité d’accueil officielle limitée à 2800 places. Environ 18 000 personnes sont regroupées dans le camp de Mória (d’une capacité de 2300 places) et 2500 dans celui de Kara Tepe. Ces sites officiels d’accueil et d’enregistrement sont saturés, si bien que des abris de fortune ont été construits dans une oliveraie jonchée de détritus autour du camp.

Le nombre de réfugiés et de migrants sur les îles est extrêmement élevé, et le manque criant d’abris, d’installations sanitaires et d’une gestion de site appropriés les expose à des risques majeurs. Les réfugiés et les migrants sont majoritairement des familles, et un tiers de la population est constitué d’enfants, la plupart âgés de moins de 12 ans. Des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants vivent actuellement dans de petites tentes, exposés au froid et à la pluie, avec un accès limité, voire inexistant, à du chauffage, de l’électricité ou de l’eau chaude.

Les conditions d’hygiène et d’assainissement sont déplorables. De plus, les retards dans les enregistrements à Mória et à Kara Tepe et le surpeuplement des installations d’accueil ont entraîné des tensions entre les groupes de réfugiés ainsi qu’entre les réfugiés et la police. Vers la fin de l’année 2019, les communautés locales ont également commencé à protester et à réclamer que des mesures urgentes soient prises pour soulager la pression sur l’île. Les tensions s’exacerbent entre les locaux et les demandeurs d’asile qui arrivent de Turquie en bateau. L’hostilité à l’égard des migrants s’est accrue, et les organisations non gouvernementales sont également ciblées.

 

Le projet Live Together est constitué de trois sous-projets

1) Two teams, one world (Deux équipes, un monde)

  • Coût du sous-projet : EUR 119 000
  • Financement de la Fondation : EUR 119 000
  • Partenaires : Aiolikos FC et Cosmos FC

Contexte

Le Cosmos FC, un club de football de réfugiés, a été fondé en septembre 2016 à l’initiative d’un natif de Lesbos, un ancien footballeur qui a vu le potentiel du sport pour atténuer les tensions générées par la crise des réfugiés sur l’île. Le football peut être bien plus qu’un simple sport. Depuis 2016, le club a accueilli plus de 400 adultes et mineurs – y compris des filles, et sans distinction de religion et d’origine ethnique – issus de 17 pays.

Au cours des deux années et demie passées, le Cosmos FC a constitué un refuge pour les personnes arrivées à Lesbos (l’île qui compte la plus grande population de réfugiés en Grèce) sur leur route vers la « terre promise ». Les entraînements réguliers et les matches amicaux contre des clubs locaux leur apportent un semblant de normalité. Dans le même temps, le club a gagné l’estime et le respect de la population locale de Lesbos.

En janvier 2019, Francis Kalombo, un jeune Congolais de 15 ans membre du Cosmos FC, est devenu le premier réfugié à obtenir une licence officielle pour jouer dans un club européen, l’Aiolikos FC. Son histoire est tout de suite devenue virale et s’est propagée dans toute la Grèce et au-delà, aidant ainsi les locaux et les réfugiés à attirer ensemble l'attention sur les difficultés des réfugiés pour accéder au sport. Par la suite, le Parlement grec a adopté une loi accordant le droit de participer à des matches de championnat et de coupe amateurs non seulement aux réfugiés statutaires, mais aussi aux demandeurs d’asile, aux personnes apatrides et aux migrants détenteurs d’un permis de séjour ou qui en ont fait la demande.

Contenu du projet

À travers le projet « Two teams, one world », l’Aiolikos FC et le Cosmos FC collaborent avec la Fondation UEFA pour l’enfance en vue de soutenir un plus grand nombre de jeunes réfugiés, y compris des mineurs non accompagnés, des adolescents et de jeunes adultes.

Le projet permettra à 250 à 300 mineurs non accompagnés et autres réfugiés âgés de 13 à 18 ans d’en apprendre davantage sur le football grâce à des séances d’entraînement régulières. La pratique suivie d’une activité physique contribuera à améliorer leur santé physique et mentale, et le football, en tant que sport d’équipe, leur permettra de développer un sentiment d’appartenance, de découvrir le travail d’équipe et de renforcer leur confiance en eux.

Les matches amicaux contre des clubs locaux seront associés à des sorties pédagogiques pour faire connaître aux réfugiés les sociétés et les modes de vie grecs et européens dans le but de les aider à s’adapter et à s’intégrer plus facilement. Des réfugiés et des Grecs de toutes origines joueront ensemble, indépendamment de toute considération politique, religieuse ou ethnique, brisant ainsi les clivages éventuels entre les réfugiés et les locaux, et leur offrant une occasion idéale pour apprendre à se connaître.

Un tournoi annuel (la Cosmos Cup) sera également organisé, auquel participeront des clubs nationaux ou locaux, selon les fonds disponibles, dans le but de lutter contre l’exclusion sociale et les préjugés négatifs sur les réfugiés au sein de la société.

Objectifs

  • Améliorer les conditions de vie des réfugiés et garantir leur droit fondamental au développement personnel par le sport et les interactions sociales.
  • Créer un environnement stable dans lequel les jeunes réfugiés puissent surmonter leurs troubles psychologiques et développer leur confiance en eux.
  • Cultiver un esprit d’équipe et de solidarité.
  • Intégrer les réfugiés dans une société européenne et le football grand public.
  • Atteindre les femmes et les filles réfugiées, dont la plupart n’ont pas eu la possibilité de jouer au football ni à aucun autre sport dans leur pays d’origine en raison du contexte culturel et/ou religieux.
  • Lutter contre l’exclusion sociale et l’hostilité vis-à-vis des réfugiés dans la société.
  • Utiliser les séances d’entraînement régulières et les tournois pour offrir aux réfugiés et aux locaux des occasions de jouer ensemble.
  • Servir de programme pilote, sensibiliser le public à la question, encourager et aider d’autres clubs à lancer des programmes similaires, en particulier sur les autres îles du nord de la mer Égée (Samos, Chíos) qui hébergent un grand nombre de réfugiés.

Activités du projet

  • Partage de connaissances entre le Cosmos FC et l’Aiolikos FC, le seul club de football professionnel sur Lesbos.
  • Séances régulières d’entraînement de football pour 300 mineurs non accompagnés et adolescents réfugiés de 13 à 18 ans.
  • Sorties pédagogiques combinées avec des matches amicaux contre des équipes locales.
  • Tournoi de la Cosmos Cup.
  • Encouragement d’autres clubs et camps de réfugiés à lancer des projets similaires, en particulier sur les autres îles du nord de la mer Égée (Samos, Chíos) qui hébergent également un grand nombre de réfugiés.

Résultats attendus

  • Séances régulières d’entraînement de football pour au moins 300 mineurs non accompagnés et adolescents réfugiés de 13 à 18 ans.
  • Un tournoi annuel de la Cosmos Cup.
  • Chaque année, au moins quatre sorties pédagogiques combinées avec des matches amicaux contre des équipes locales.
  • Participation accrue des filles.
  • Mise en place de programmes similaires dans d’autres clubs de football.

 

2) FutbolNet: du sport, des compétences de vie et des valeurs pour les mineurs réfugiés non accompagnés

  • Coût du sous-projet : EUR 167 500
  • Financement de la Fondation : EUR 45 400
  • Partenaires : Fondation du Barça, Movement on the Ground et Iliaktida

Contexte

Dans le contexte des réfugiés, les mineurs non accompagnés sont des enfants et des jeunes de moins de 18 ans qui se rendent en Europe sans famille ni réseaux de soutien social. En 2019, le nombre d’enfants réfugiés présents dans les centres d’accueil et d’identification ainsi que sur les sites d’hébergement en Grèce était estimé à 21 000, dont quelque 3500 mineurs non accompagnés. Ces enfants languissent dans ces centres, sous garde protectrice ou en détention protectrice, dans des refuges pour mineurs non accompagnés ou sur des listes d’attente pour un refuge. Ils sont confrontés à un ensemble unique de difficultés et sont de ce fait considérés comme les plus vulnérables de tous les réfugiés.

Ce projet FutbolNet propose d’intervenir auprès de mineurs non accompagnés sur l’île grecque de Lesbos.

Contenu du projet

Avec le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance, la Fondation du Barça proposera une initiative sportive socio-éducative d’une année à l’intention de mineurs réfugiés non accompagnés sur l’île de Lesbos. Cette initiative a pour but de créer des espaces sécurisés pour améliorer le bien-être physique et émotionnel des mineurs non accompagnés ainsi que pour favoriser leurs interactions sociales et leur inclusion. Elle s’articule autour du programme FutbolNet, qui inculque les valeurs du FC Barcelone et des compétences de vie grâce au sport et à des jeux coopératifs.

Ce projet s’appuie sur un projet existant par lequel Movement on the Ground propose un entraînement FutbolNet quotidien aux enfants du camp de réfugiés de Kara Tepe et à une école locale. La Fondation UEFA pour l’enfance apportera son soutien à Movement on the Ground en vue d’accueillir 150 mineurs non accompagnés de Mória dans son programme. Elle apportera aussi son aide à une nouvelle ONG, Iliaktida, qui souhaite commencer à proposer le programme FutbolNet à 45 mineurs non accompagnés de ses centres. À cette fin, 40 entraîneurs et éducateurs grecs et réfugiés seront formés à la méthodologie afin qu’ils disposent des connaissances, compétences et outils nécessaires pour proposer le programme dans son intégralité.

Objectifs

  • Créer des espaces sécurisés et adaptés pour permettre à 195 mineurs non accompagnés d’apprendre, de jouer et de partager leurs expériences.
  • Améliorer le bien-être physique et émotionnel des mineurs non accompagnés en développant leur confiance en eux et leur estime d’eux-mêmes, et en réduisant leur peur et leur stress.
  • Favoriser les interactions sociales positives et l’inclusion sociale chez les mineurs non accompagnés.

Activités du projet

  • Séminaires de formation FutbolNet en présence de collaborateurs et de bénévoles de Movement on the Ground et d’Iliaktida afin de transmettre les connaissances, compétences et outils nécessaires pour proposer la méthodologie FutbolNet.
  • Mise en œuvre du programme FutbolNet auprès de mineurs non accompagnés de Mória au sein de la Spanos Academy (Movement on the Ground).
  • Mise en œuvre du programme FutbolNet auprès de mineurs non accompagnés hébergés dans des foyers d’Iliaktida à Mytilène et au sein de la Spanos Academy (Iliaktida).

Résultats attendus

  • Des espaces sécurisés, accessibles et régulièrement disponibles pour apprendre, jouer et échanger.
  • Un renforcement des compétences du personnel et des entraîneurs travaillant avec des mineurs non accompagnés.
  • Les mineurs non accompagnés ont acquis et renforcé leurs capacités de communication, leur estime d’eux-mêmes et leur confiance en eux, et développé des valeurs.
  • Les mineurs non accompagnés participent à la vie de leur communauté et s’y sentent à l’aise.

 

3) Soutien en faveur des écoles: rénovation d'installations sportives

  • Coût du sous-projet : EUR 73 000
  • Financement de la Fondation : EUR 73 000
  • Partenaires : Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR)

 

La Fondation UEFA pour l’enfance a en outre choisi de soutenir le pays d’accueil, saturé face à la situation, et d’aider ses écoles par les mesures suivantes :

  • fourniture d’équipements sportifs et de matériel pour des activités de football et autres, y compris des ballons, des dossards, des cônes, des sifflets, des chronomètres, des pompes à ballon et des buts pliables ;
  • rénovation d’installations sportives afin d’offrir aux enfants des infrastructures fiables et sûres.

Les écoles ciblées par ce dernier volet du projet sont des écoles primaires qui accueillent des enfants locaux et des enfants réfugiés, et le but poursuivi est de contribuer à la cohésion sociale chez les jeunes.

 

Partenaires

Logo - aio

Employabilité des mineurs non accompagnés basée sur le sport

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Espagne, Grèce, Italie
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 300 000
Investissement de la Fondation EUR 100 000
Identifiant du projet 20200239
Partenaires FC Barcelona Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Les réfugiés mineurs non accompagnés ne bénéficient pas d’un contexte familial qui leur permet de développer les compétences sociales et comportementales nécessaires pour trouver un emploi et pour la vie d’adulte. Les études montrent l’importance des programmes qui se concentrent sur les compétences à faire valoir sur le marché de l’emploi pour les jeunes migrants vivant dans des centres d’hébergement. Lorsqu’un réfugié mineur non accompagné atteint l’âge de 18 ans et quitte le centre, il doit faire face au problème de la transition vers l’autosuffisance. L’emploi est donc crucial dans ce processus de transition, et ces jeunes adultes ont besoin de conseils, d’encadrement, d’informations et d’outils pour apprendre à subvenir à leurs propres besoins.

Contenu du projet

Le projet de la Fondation du Barça a pour but de développer, de tester et d’évaluer une nouvelle méthodologie basée sur le sport qui introduit et améliore les connaissances, les compétences et les réseaux nécessaires pour trouver un emploi. Il est spécifiquement adapté à des mineurs non accompagnés de 16 à 18 ans et à des jeunes migrants de 18 à 21 ans qui présentent un risque élevé d’exclusion sociale.

La méthodologie reflète la réalité et les besoins quotidiens de cette population spécifique en développant des habitudes, des comportements et des compétences de vie qui favorisent l’employabilité :

  • auto-organisation
  • développement professionnel
  • prise de décision et résolution de problèmes
  • travail d'équipe
  • communication
  • persévérance
  • flexibilité
  • responsabilité individuelle et collective

Objectifs

Le projet a pour but de lutter contre l’exclusion sociale et éducative des réfugiés mineurs non accompagnés et des jeunes migrants.

 

Activitiés du projet

Développement de la nouvelle méthodologie :

  • concevoir et développer une nouvelle méthodologie basée sur le sport pour développer l’employabilité des réfugiés mineurs non accompagnés et des jeunes migrants
  • identifier les informations, les compétences et les réseaux les plus pertinents afin d’équiper les réfugiés mineurs non accompagnés et les jeunes migrants à entrer sur le marché du travail en Europe
  • concevoir et développer du nouveau matériel de formation

Formation des entraîneurs et des éducateurs à la nouvelle méthodologie :

  • organiser des séminaires de formation via des entraîneurs et des éducateurs venant d’organisations partenaires de la mise en œuvre dans les pays de transit et de destination en Europe
  • équiper les entraîneurs et les éducateurs avec le matériel de méthodologie essentiel et développer un calendrier du programme pilote

Contrôle de la mise en œuvre de la méthodologie :

  • développer une série d’indicateurs afin d’évaluer l’impact social de la nouvelle méthodologie
  • faciliter les échanges et la communication parmi les entraîneurs et les éducateurs de chaque contexte de mise en œuvre afin d’encourager le partage des enseignements et des expériences
  • mettre les réfugiés non accompagnés et les jeunes migrants en relation avec des entreprises susceptibles de pouvoir leur offrir un emploi (premier test en Catalogne)

Évaluation, reporting et communication :

  • promouvoir la visibilité et la compréhension du programme à l’échelle internationale
  • réaliser une évaluation avec les données récoltées de chaque lieu de mise en œuvre pilote
  • produire un rapport sur l’impact de la méthodologie et formuler des recommandations pour la mise en œuvre future

Resultats attendus

  • Une nouvelle méthodologie basée sur le sport pour développer l’employabilité des réfugiés mineurs non accompagnés et des jeunes migrants, développée et testée dans les pays de transit et de destination en Europe
  • Un panel d’entraîneurs et d’éducateurs dans les pays de transit et de destination formés à la nouvelle méthodologie
  • Un groupe de bénéficiaires (réfugiés mineurs non accompagnés et jeunes migrants) disposant de bonnes connaissances, compétences et réseaux pour la recherche d’un emploi
  • Une série de nouveaux indicateurs qui évaluent l’impact social de la nouvelle méthodologie sur des réfugiés mineurs non accompagnés et des jeunes migrants
  • Relations professionnelles renforcées afin de combler l’écart entre les réfugiés mineurs non accompagnés/jeunes migrants et les employeurs
  • Développement des compétences du personnel et des entraîneurs d’organisations clés travaillant avec et pour les réfugiés mineurs non accompagnés et les jeunes migrants
  • Réseautage, partage des bonnes pratiques et génération de connaissances entre les organisations clés travaillant avec et pour les réfugiés mineurs non accompagnés et les jeunes migrants

Partenaire

Football dans le camp de réfugiés de Za’atari

Situation géographique et informations générales

Closed
Emplacement Jordanie
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 120 000
Investissement de la Fondation EUR 120 000
Identifiant du projet 2019499
Partenaires Association Football Development Programme (AFDP) Global
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

AFDP Global et la Fondation UEFA pour l’enfance aident les personnes déplacées par le conflit en Syrie, en particulier les enfants et les jeunes vivant dans le camp de réfugiés de Za’atari.

En septembre 2013, l’UEFA a initié un projet à Za’atari. Ce projet a été repris en 2015 par la Fondation UEFA pour l’enfance, qui n’a cessé de le développer

Contenu du projet

La Fondation UEFA pour l’enfance et son partenaire AFDP Global proposent aux garçons et aux filles syriens déplacés des activités sportives hebdomadaires qui leur offrent un environnement sûr et décontracté pour s’entraîner et disputer des compétitions. Les activités proposées ne se limitent pas au football, mais comprennent aussi du judo, de la zumba et du tennis de table. Ce projet prévoit le maintien du soutien à l’équipe d’entraîneurs et de managers établie dans le camp pour proposer des activités de football aux enfants et aux jeunes. Le sport est utilisé pour sensibiliser les participants à certaines questions sociales et pour transmettre des compétences de vie indispensables dans le contexte du camp. Un entraînement régulier sera aussi organisé pour le développement des compétences sportives. Les enfants participant au programme bénéficieront d’une prise en charge adéquate et pourront suivre l’exemple de modèles. Ainsi, la continuité du projet sera assurée.

Objectifs

Impliquer les enfants et les jeunes syriens Proposer des activités liées au football et à d’autres sports dans un cadre adéquat, sûr et supervisé, afin que les enfants puissent vivre leur enfance. En plus de jouer et de passer du temps ensemble, les jeunes acquerront des compétences footballistiques et les valeurs fondamentales du sport, telles que le respect, le fair-play, l’esprit d’équipe et la solidarité. Ils recevront également une éducation sur certaines questions sociales spécifiques.

Former des entraîneurs de football et des arbitres syriens Offrir une formation à des réfugiés syriens en leur montrant comment diriger des séances d’entraînement de football, les équiper des compétences requises pour gérer un championnat et diriger des clubs de football, et leur fournir une formation spécifique sur l’arbitrage.

Proposer un programme sur les compétences de vie Enseigner aux entraîneurs comment utiliser au mieux les valeurs du sport pour favoriser le développement personnel des enfants et les sensibiliser à certaines questions sociales, en ciblant en particulier la résolution des conflits, le mariage précoce, le contrôle des naissances et l’importance de l’éducation, de la santé, de l’hygiène et du bien-être.

Organiser les clubs et le championnat de football existants Offrir un soutien aux administrateurs et aux entraîneurs en s’assurant qu’ils disposent des capacités nécessaires pour organiser les clubs et le championnat de football établis dans le cadre du projet au cours des années précédentes.

Activitiés du projet

Infrastructures et matériel d’entraînement

En collaboration avec AFDP Global, la Fondation UEFA pour l’enfance a contribué à la construction d’un centre sportif. Appelé « Maison du sport », ce lieu propice aux activités sociales constitue un environnement sûr dans lequel les enfants et les jeunes, en particulier ceux qui s’intéressent au football, peuvent se divertir et se faire des amis.

  • Depuis le début de ce projet, 20 000 ballons de football, 20 000 t-shirts, casquettes et sacs à dos, 5000 paires de chaussures et 1000 kits d’entraînement (cônes, coupelles, dossards, chronomètres, sifflets, etc.) ont été distribués pour les activités sportives.
  • Lors de chaque tournoi, 1000 en-cas et 2000 bouteilles d’eau sont distribués.
  • Les entraîneurs ont également été entièrement équipés.
  • Les deux terrains principaux utilisés pour les tournois ont été pourvus de gazon synthétique et entièrement équipés pour les matches de football.
  • Onze conteneurs remplis de matériel (tenues de sport, ballons, etc.) ont été fournis par la Fondation.

Terrain de football

Avec pour objectif la mise à disposition d’un environnement sûr pour les bénéficiaires du projet, la Fondation UEFA pour l’enfance, en coopération avec AFDP Global et l’Association jordanienne de football, a aidé à pourvoir de gazon synthétique un terrain de football de taille standard et à créer un petit terrain de football pour les filles (en 2018), avec le soutien financier de Lay’s.

Quatre conteneurs ont été envoyés des Pays-Bas avec du gazon synthétique, du matériel de construction (y compris des géotextiles, du ruban adhésif, un tracteur et du matériel d’entretien) ainsi que des équipements pour le terrain, comme des buts et des drapeaux de corner.

 Chiffres clés (août 2021)

  • Quelque 279 réfugiés adultes – 94 femmes et 185 hommes – ont déjà bénéficié de la formation des entraîneurs proposée par la Fondation, qui leur a donné les compétences nécessaires pour devenir de bons entraîneurs et ainsi superviser et organiser des activités liées au football et à d’autres sports, comme des séances d’entraînement hebdomadaires et des tournois. Parmi ces entraîneurs, 27 travaillent actuellement dans le cadre du projet et les autres pour d’autres organisations non gouvernementales dans le camp.
  • Des experts désignés par la Fondation UEFA pour l’enfance et AFDP Global ont organisé des workshops sur l’arbitrage, la guérison des traumatismes, le sport en tant qu’outil de cohésion sociale, le mariage précoce et la résolution des conflits. Quelque 54 arbitres ont bénéficié d’une formation, dont 21 femmes.
  • Environ 5110 enfants et jeunes – des garçons et des filles – participent régulièrement aux activités sportives hebdomadaires et aux tournois de football mensuels supervisés par des entraîneur(e)s qualifié(e)s. Ils ont été jusqu’à 7137 jeunes Syriens à en bénéficier, en octobre 2019, dont 4947 garçons et 2190 filles âgés de 8 à 20 ans.
  • Ces chiffres auraient dû augmenter pendant l’été 2020, mais la pandémie de COVID-19 a contraint AFDP Global à suspendre les activités, d’une part pour des raisons de sécurité et d’autre part à cause des confinements imposés par le gouvernement entre mars 2020 et août 2021.
  • Des tournois de football mensuels sont organisés dans le camp pour les catégories des moins de 13 ans, des moins de 15 ans et des moins de 20 ans. En moyenne, 1000 enfants et jeunes âgés de 8 à 20 ans, dont 300 filles, prennent part aux tournois mensuels. Le plus grand nombre de participants, à savoir 1580, a été enregistré en mars 2019.
  • Des événements mensuels sont organisés pour les moins de 8 ans et comprennent en moyenne une centaine de participants.
  • Les équipes masculines peuvent utiliser le terrain durant deux heures par jour.
  • Outre le football, d’autres activités sont aussi organisées. Quelque 340 garçons pratiquent régulièrement le judo (catégories d’âge des M13 et des M15), plus de 180 garçons et filles participent à des activités de tennis de table (M13 et M15), et 300 filles prennent des cours de zumba.

Resultats attendus

  • Des activités de football et des entraînements sont organisés pour un total de 2800 garçons et 1800 filles entre 8 et 20 ans.
  • Des tournois de football mensuels sont organisés dans le camp pour environ 1000 participants entre 8 et 20 ans, dont 300 filles.
  • Plus de 18 équipes masculines disposent des installations nécessaires pour jouer quotidiennement au football, et des tournois sont organisés pour elles.
  • D’autres activités sportives et de loisirs sont organisées, offrant un plus grand choix aux bénéficiaires, y compris du judo, du tennis de table et de la zumba.
  • Un personnel de 13 hommes et 13 femmes est maintenu. Il utilisera le sport en général et le football en particulier comme outils pour la cohésion sociale et la résolution de conflits, et sera responsable de gérer des équipes de différentes catégories d’âge.
  • Des événements extérieurs seront organisés afin de maximiser les répercussions sociales grâce à la sensibilisation et à l’augmentation des possibilités de nouer des amitiés.
  • Les installations du camp passeront à l’énergie solaire en 2021, et les bureaux du projet seront dotés d’un générateur de secours.

Partenaire

L’accueil par le sport

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Chypre, Allemagne, Pays-Bas, Portugal, Angleterre et Ukraine
Date de début 01.01.2020
Date de fin 30.06.2022
Coût du projet EUR 250 487
Investissement de la Fondation EUR 175 000
Identifiant du projet 2019565
Partenaires European Football for Development Network (EFDN)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Dans le monde, une large proportion des réfugiés sont des enfants et de jeunes adultes. En 2016, plus de quatre demandeurs d’asile sur cinq (soit 83 %) dans l’Union européenne avaient moins de 35 ans, ceux âgés de 18 à 34 ans constituant à peine plus de la moitié (51 %) des auteurs d’une première demande d’asile. Près d’un tiers des premières demandes émanent en effet de jeunes de moins de 18 ans (32 %).

Si la réinstallation d’individus et de familles constitue une priorité, il est tout aussi crucial de garantir leur intégration à long terme dans la société. La politique de jeunesse du Conseil de l’Europe consiste à offrir à tous les jeunes les mêmes chances et les mêmes expériences, leur permettant ainsi d’accroître leurs connaissances, leurs capacités et leurs compétences, et de participer pleinement à tous les aspects de la société. Une attention particulière est accordée aux groupes vulnérables de jeunes adultes, tels que les réfugiés, les demandeurs d’asile et les migrants.

Le projet « Welcome through Football » (L’Accueil par le football) a été développé suivant la déclaration concernant la crise des réfugiés en Europe adoptée par le Conseil consultatif sur la jeunesse en 2015, qui définit plusieurs priorités et appelle à accorder une attention particulière au nombre croissant de jeunes vulnérables et marginalisés en Europe.

Contenu du projet

Participer à des activités sûres et structurées est essentiel au développement des jeunes migrants et réfugiés, et le besoin de services supplémentaires pour cette population est plus grand que les années précédentes en raison du nombre de nouveaux arrivants. Presque tous les pays participant au projet disposent d’un nombre élevé de réfugiés, concentrés dans des quartiers défavorisés. Ces jeunes réfugiés sont pour la plupart exclus de la société, et leur participation à des activités sportives peut être le premier pas vers leur intégration sociale, puisqu’elle leur permet de nouer des amitiés et de se constituer un réseau social. La compréhension culturelle est un thème central du programme et, en travaillant et en jouant aux côtés d’autres jeunes issus de différents pays, chacun apprend le respect mutuel et tous partagent des expériences enrichissantes. Il est également précieux pour les jeunes de comprendre que, si les talents sportifs peuvent ouvrir des portes, un autre moyen de réussir peut-être d’apporter une contribution aux communautés locales au moyen de projets citoyens.

Les activités du projet s’articulent autour de trois étapes :

  1. La socialisation pour le sport : différentes activités footballistiques sont proposées aux jeunes réfugiés des deux sexes, qui tiennent comptent de leurs besoins spécifiques, liés par exemple aux capacités linguistiques ou aux traumatismes.
  2. La socialisation dans le sport : les participants travaillent sous forme d’équipes et sont responsabilisés. Ils ont aussi la possibilité de s’impliquer dans des activités en dehors des séances d’entraînement sportif.
  3. La socialisation par le sport : les participants s'appuient sur les compétences acquises en vue d’accéder à une formation complémentaire, dans le sport ou en dehors.

Ces trois étapes offrent aux participants différentes occasions de contribuer à leur propre développement, à celui de leur communauté et au projet lui-même.

Au cours de la première étape, des activités sportives permettent aux participants de se libérer de leur stress, d’accepter leurs traumatismes et d’apprendre une nouvelle langue. Ceux-ci participent à des activités mais n’ont pas d’autres responsabilités que leur développement personnel.

Durant la deuxième étape, les participants sont intégrés à un club de football de base, où ils découvrent l’importance du bénévolat pour assurer la survie de ces clubs. Collaborer avec des écoles et des ONG locales leur donne l’occasion de se développer, de participer régulièrement à des séances d’entraînement et à des matches, et de prendre part à un large éventail d’activités de bénévolat proposées par un club professionnel ou de football de base, en collaboration avec des partenaires locaux.

La troisième étape du projet permet aux participants d’effectuer des stages brefs dans des entreprises locales, de suivre une formation linguistique supplémentaire et de développer leur employabilité et leurs compétences de vie.

 

Le projet Welcome through football a été adopté par les clubs suivants: SV Werder Brême, Everton in the Community, Fundação Benfica, Sheffield United Foundation, Shakhtar Social, FC Emmen (Naoberschap United), Apollon Limassol FC

Objectifs

La méthodologie du projet Welcome through Football est axée sur l’inclusion sociale et l’employabilité des jeunes migrants et des jeunes réfugiés nouvellement arrivés. Dans cette optique, les activités visent à améliorer la qualité du travail des jeunes, à favoriser le dialogue interculturel, à accroître le travail de sensibilisation et à promouvoir l’acceptation de la diversité dans la société. Le projet développe également les capacités des entraîneurs de football et des jeunes travailleurs en les aidant à progresser et en leur communiquant des méthodes efficaces pour nouer des liens avec le groupe cible marginalisé et pour prévenir le racisme et l’intolérance. Il a pour but d’autonomiser les jeunes vulnérables et marginalisés et de faciliter leur transition à l’âge adulte, en ciblant en particulier leur intégration sur le marché du travail.

Une meilleure coopération sera établie entre les organisations pour les jeunes et les organisations sportives locales grâce à de nombreux partenariats intersectoriels. Le projet entend améliorer la citoyenneté active, réduire l’exclusion sociale et promouvoir l’autonomie sociale des jeunes migrants et réfugiés dans leur nouveau domicile. À cette fin, la population migrante et réfugiée est encouragée à s’engager dans le bénévolat.

Objectifs spécifiques du projet :

  • Évaluer les méthodologies existantes
  • Réaliser les activités et développer la méthodologie du projet, le guide pratique et d’autres ressources
  • Lutter contre le racisme, la discrimination et la violence dans le sport
  • Promouvoir un style de vie sain et une activité physique régulière
  • Accroître le bien-être émotionnel des réfugiés grâce à la participation au sport
  • Améliorer le regard sur les réfugiés
  • Sensibiliser les parties prenantes (clubs de sport, ONG et autorités gouvernementales nationales et locales) aux répercussions positives du sport en général et du football en particulier
  • Élargir la participation aux activités communautaires et sportives des réfugiés en risque d’exclusion sociale
  • Encourager les réfugiés à se porter bénévoles dans le sport
  • Sensibiliser au pouvoir social du sport
  • Encourager le partage d’expériences et de bonnes pratiques
  • Intégration dans les clubs de base
  • Intégration au marché du travail

Activitiés du projet

  1. Cinq programmes de 12 semaines seront réalisés, pendant lesquels les facteurs de réussite cruciaux de la méthodologie Welcome through Football seront évalués. Sept clubs organiseront au minimum 672 activités dans le cadre du projet, mais le nombre total d’activités organisées devrait se situer autour de 1000.
  2. Un programme d’affiliation et de promotion sera proposé aux organisations pour la jeunesse, aux clubs de sport, aux associations, aux fédérations et aux organismes publics.
  3. La méthodologie Welcome throught Footbal sera développée, et un guide méthodologique sera proposé comme ressource en accès libre sur la plateforme de formation en ligne EFDN.
  4. Activités de réseautage : cinq réunions seront organisées dans le cadre de projets transnationaux, et des présentations seront faites lors de quatre conférences internationales afin d’introduire le projet, ses résultats et les ressources élaborées (en novembre 2020 à Breda, aux Pays-Bas [conférence EFDN] ; en mars 2021 à Budapest, en Hongrie ; en novembre 2021 à Brême, en Allemagne ; et en mars 2022 à Liverpool, au Royaume-Uni).
  5. Un plan de communication et de diffusion sera élaboré, comprenant des ateliers lors de conférences, des ressources pour une plateforme en ligne de partage d’expériences et d’exemples, et la participation aux semaines d’action #FootballPeople.
  6. Un programme d’affiliation sera établi à l’intention des organisations pour la jeunesse, des organisations sportives, des clubs et des associations afin de développer et de tester une approche novatrice en matière de promotion des valeurs du sport (respect, fair-play, etc.) et d’intégration des réfugiés par le sport.

Welcome through Football à Apollon Limassol FC :

Resultats attendus

Les participants recevront une formation non officielle sur l’intégration des réfugiés par le sport, qui les sensibilisera aux bienfaits de l’intégration sociale. La constitution d’équipes interculturelles sera encouragée, afin que les participants se familiarisent avec les valeurs du sport européens (fair-play, respect, travail d’équipe, etc.).

L’autonomie des participants sera encouragée grâce à des responsabilités accrues et à leur participation active au sport.  Ce projet contribuera donc au développement d’une génération de jeunes réfugiés en Europe qui puissent potentiellement devenir des leaders communautaires.

Le projet aura également un impact direct sur les parties prenantes du sport, en les sensibilisant aux initiatives en faveur de l’intégration des réfugiés à tous les niveaux du sport et du travail des jeunes et en conduisant à la constitution de nouveaux partenariats et de nouveaux réseaux en Europe.

Des partenariats seront établis avec les clubs de football de base locaux, afin d’intégrer les réfugiés et les migrants après la réalisation du projet, et de continuer à leur offrir de nouvelles perspectives.

Partenaire

African Black’n Blue : développer la résilience des enfants grâce à l’éducation et au football

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Angola, Cameroun, République démocratique du Congo, Ouganda
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 377 736
Investissement de la Fondation EUR 153 460
Identifiant du projet 2019880
Partenaires Inter Futura srl
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Le projet African Black’n Blue sera mené principalement dans quatre pays d’Afrique subsaharienne et verra la participation de l’Italie par l’intermédiaire de son partenaire de coordination Inter Futura.

Angola

La population du pays croît rapidement et devrait encore doubler d’ici à 2060, dépassant les 47 millions.

La situation sociale urbaine est difficile : le développement structurel n’a pas suivi la croissance de la population, et la pauvreté a contribué à la hausse de la délinquance juvénile. En outre, l’Angola a accueilli plus de 12 000 réfugiés et près de 3000 requérants d’asile fin 2007, dont la grande majorité provenait de la République démocratique du Congo.

La situation sanitaire en Angola est critique. En 2005, l’espérance de vie était d’à peine 43 ans et la mortalité infantile était considérée comme la plus haute du monde, avec 187,49 décès pour 1000 enfants nés vivants.

Dans ce contexte, les activités sportives jouent un rôle essentiel en matière de prévention et de développement auprès des groupes d’enfants à risque.

République démocratique du Congo

La République démocratique du Congo (RDC) continue de souffrir d’une situation particulièrement instable. L’ouest du pays est secoué par des manifestations violentes, tandis que les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu sont le théâtre de combats permanents entre une milice non gouvernementale composée d’anciens soldats et des groupes tribaux.

Néanmoins, les principales causes de décès sont l’effondrement de la structure sanitaire et la malnutrition. La population a été multipliée par cinq au cours de la dernière moitié du XXe siècle, passant de 16,5 millions dans les années 1960 à 80 millions aujourd’hui (Bureau du recensement des États-Unis). Les prévisions relatives à la croissance de la population sur dix ans indiquent que cette dernière devrait atteindre les 100 millions en 2025. Le taux de mortalité infantile est de 54 décès pour 1000 enfants nés vivants.

Cameroun

Le Cameroun compte 25 millions d’habitants, dont 60 % de population urbaine. Le pays est divisé en huit groupes ethniques principaux (peuples des hauts plateaux, peuples bantous du sud, Kirdis, Peuls, peuples bantous du nord-ouest, peuples de l'est, autres peuples africains et peuples non africains), sachant qu’il y a 250 sous-groupes et une division linguistique entre la majorité francophone (80 %) et la minorité anglophone (20 %). Le risque d’éclatement d’une guerre civile dans le pays est très élevé. De plus, on compte actuellement 300 000 réfugiés en provenance de la République centrafricaine et du Nigeria. La qualité du système de santé est insuffisante, l’espérance de vie est basse, et de 50 à 55 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

Ces difficultés sociales ont poussé Inter Futura, en collaboration avec un partenaire local, à mettre en place un projet qui promeuve l’intégration ethnique par le football comme outil d’éducation pour la paix dans un pays où le football est considéré comme une religion par de nombreuses personnes.

Ouganda

L’Ouganda continue de souffrir des conséquences de la guerre civile. De nombreux crimes contre l’humanité ont été commis, y compris l’esclavage d’enfants. Les conflits dans le nord de l’Ouganda ont tué des milliers de personnes et entraîné le déplacement de millions d’habitants. Le secteur public ougandais est considéré comme l’un des plus corrompus au monde, et le taux d’alphabétisation n’atteint que 68 %.

L’Ouganda est l’un des pays les plus pauvres de la planète. En 2012, 37,8 % de sa population vivait avec moins de USD 1.25 par jour. En dépit de grandes avancées dans la réduction du taux de pauvreté dans le pays, ce fléau reste profondément ancré dans les zones rurales, où vit 84 % de la population. Dans ces zones, la population dépend de l’agriculture, principale source de revenus ; 90 % des femmes travaillant dans ce secteur. Outre leur travail dans l’agriculture, les femmes des campagnes sont aussi responsables de s’occuper de leur famille : elles préparent la nourriture et les vêtements, vont chercher de l’eau et du bois pour le feu, et prennent en charge les aînés, les malades et les orphelins. Elles travaillent en moyenne quinze heures par jour, contre huit à dix pour les hommes.

L’inégalité des sexes est le principal obstacle à la réduction de la pauvreté chez les femmes. Étant soumises aux hommes, les femmes ont peu de possibilités d’agir de manière indépendante, de participer à la vie communautaire, d’apprendre et d’échapper à la violence conjugale.

Les enfants qui vivent dans ces zones sont souvent défavorisés, selon tous les critères de santé de l’ONU :

  • santé physique,
  • santé mentale,
  • santé sociale.

S’agissant de leur santé physique, la majorité des enfants sont sous-développés des points de vue physique et nutritionnel. Leur état de santé est majoritairement lié à des carences alimentaires, tant concernant la quantité que la qualité de la nourriture. De plus, l’eau potable manque et est souvent polluée. Les données sont les mêmes pour toutes les catégories d’âge entre 6 et 14 ans et pour les deux sexes.

Les principaux problèmes de santé mentale rencontrés sont le manque d’estime de soi et d’esprit critique en raison des situations familiales difficiles et de la pauvreté, le faible niveau de tolérance en cas de frustration, les comportements hostiles, ainsi que le degré d’anxiété élevé du fait du manque de travailleurs sociaux ou de parents.

En matière de santé sociale, les enfants rencontrent des problèmes relationnels, et les comportements de violence verbale ou physique sont fréquents. Les enfants souffrent d’un faible niveau d’empathie, sans laquelle il est difficile de nouer des relations sociales durables.

Contenu du projet

Inter Futura dirige le projet Inter Campus dans 30 pays du monde entier, aidant des milliers d’enfants et 200 entraîneurs de football locaux chaque année. Le projet Inter Campus est présent dans les quatre pays susmentionnés de deux manières différentes :

  • par la présence constante de ses quatre partenaires, Polidesportivo Salesianos de Dom Bosco (Angola), Centre Sportif Camerounais (Cameroun), Alba Onlus (RDC) et St Joseph’s Primary School (Ouganda) ;
  • par des visites régulières du personnel italien, qui visent le partage d’expériences avec les partenaires locaux et le suivi des progrès.

Inter Campus a développé une méthodologie théorique et pratique visant à aider ses partenaires sociaux locaux à mieux atteindre leurs objectifs spécifiques au moyen d’activités sportives régulières avec les enfants (garçons et filles), âgés de 6 à 13 ans. Inter Campus utilise le football comme outil pour développer non seulement les capacités motrices des enfants, but mais également les aspects social, cognitif et émotionnel de leur comportement. Le sport est un moyen de promouvoir l’éducation, la santé, le développement et la paix.

Le projet African Black’n Blue, dont la devise est de développer la résilience des enfants grâce à l’éducation et au football, a pour objectif de promouvoir l’échange de connaissances entre les différents acteurs, donnant aux groupes de représentants locaux la possibilité de se rencontrer et de partager leurs expériences personnelles. Grâce à de nombreux séminaires sur place, au recours aux connaissances spécifiques de chaque partenaire local et à la méthodologie sociale qu’Inter Campus utilise depuis plusieurs années, une impulsion positive sera donnée au développement des compétences des entraîneurs locaux et de la personnalité des enfants.

En dépit d’une situation générale difficile, des priorités ont été identifiées pour chaque pays :

  • Angola : amélioration de la santé, protection sanitaire et prévention de la délinquance
  • Cameroun : intégration ethnique et amélioration de la situation dans les zones rurales
  • RDC : prévention secondaire ciblant les enfants des rues dans les zones rurales
  • Ouganda : égalité des sexes, éducation et divertissement

Objectifs

Le projet a pour but d’aider les enfants défavorisés à faire face aux problèmes qu’ils rencontrent dans leur vie de tous les jours, qu’il s’agisse de violences, de mauvaises conditions sanitaires ou de carences nutritionnelles affectant leur développement physique. Par un travail sur les terrains de football et en dehors et en s’appuyant sur un bon réseau de partenaires et sur l’engagement ferme de ses partenaires locaux, Inter Campus s’emploie à adoucir ces conditions difficiles et à enclencher un cercle vertueux qui bénéficiera aux générations futures.

Inter Campus s’engage en outre à respecter les dix principes fondamentaux énoncés dans le Pacte mondial des Nations Unies et à promouvoir des solutions durables.

Objectifs du projet :

  • promouvoir le droit des enfants à jouer en organisant des séances d’entraînement régulières ;
  • soutenir l’éducation par des activités sportives et de loisirs ;
  • contribuer à des programmes sociaux et sanitaires ;
  • promouvoir l’égalité entre les sexes en encourageant les filles à participer ;
  • élaborer une nouvelle méthodologie sociale liée au football, plus proche des besoins réels des enfants et de l’expérience du terrain des entraîneurs locaux ;
  • créer un réseau solide entre les quatre pays d’Afrique subsaharienne visant à abaisser les barrières et à exploiter les capacités interculturelles.

Activitiés du projet

  • Seize visites d’une semaine en clinique et de suivi (quatre dans chaque pays)
  • Quatre rencontres transnationales, une dans chaque pays
  • Production d’un condensé méthodologique spécifique basé sur les connaissances des partenaires locaux et sur l’expérience d’Inter Campus en matière de pouvoir social du sport
  • Utilisation de la méthodologie susmentionnée pour promouvoir le droit des enfants à jouer, en ayant toujours à l’esprit l’éducation, le développement et la protection de la santé
  • Accent sur l’égalité des sexes et, en particulier, sur l’intégration des femmes et sur un accès égal aux activités sportives
  • Organisation de séances d’entraînement de football pour chaque enfant, chaque semaine, afin que près de 1500 enfants en bénéficient chaque année

 

Resultats attendus

Les bénéficiaires directs du projet seront les entraîneurs locaux (12) impliqués dans les échanges entre membres du personnel. Ils seront responsables de transmettre les connaissances acquises durant les rencontres transnationales à leurs collègues locaux (60) qui n’auront pas participé à ces séances. Les bénéficiaires indirects seront les garçons et les filles d’Inter Campus Angola, Cameroun, RDC et Ouganda, âgés de 6 à 13 ans.

Le nombre d’enfants qui devraient bénéficier indirectement du projet est de 1500, répartis comme suit :

  • Angola (800)
  • Cameroun (200)
  • Ouganda (250)
  • RDC (250)

Les filles devraient représenter un peu plus de 15 % de ce total (250).

Partenaires

SCORING GIRLS

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Allemagne
Date de début 01.03.2020
Date de fin 28.02.2021
Coût du projet EUR 195 456
Investissement de la Fondation EUR 15 000
Identifiant du projet 2019822
Partenaires HAWAR.help e.V.
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

En Allemagne, les filles issues de l’immigration sont confrontées à des difficultés supplémentaires dans leur cheminement vers l’âge adulte et vers l’accès au statut de citoyennes engagées et productives. Nombre d’entre elles sont prises entre deux cultures, où elles doivent se forger une nouvelle identité pour trouver leur voie dans leur environnement social. Ce processus peut être particulièrement difficile pour les filles, dont un grand nombre proviennent de sociétés patriarcales aux structures familiales strictes.

L’éducation, le contact avec les pairs et le jeu constituent les bases du bien-être physique et du bon développement social chez les enfants. Le sport permet aux filles non seulement d’être en bonne santé, mais aussi d’acquérir des compétences de vie essentielles telles que le leadership, la communication, la résolution des conflits, la confiance et l’esprit d’équipe. Les filles issues de familles d’immigrants ou de réfugiés et de milieux socialement défavorisés sont souvent exclues des activités sportives organisées du fait de contraintes financières et culturelles. SCORING GIRLS Bildung utilise le sport le plus populaire au monde, le football, comme tremplin pour l’intégration et l’autonomisation des filles défavorisées et réfugiées en Allemagne.

Contentu du projet

Des filles chrétiennes, musulmanes, juives et yézidies qui jouent ensemble au football ? Voilà l’intégration. Voilà SCORING GIRLS Bildung. Mis en place à Cologne et à Berlin, le projet SCORING GIRLS Bildung utilise le football comme un outil pour autonomiser les filles réfugiées, migrantes et/ou défavorisées. Il favorise un développement personnel et social sain en cultivant chez elles la confiance en soi, la sensibilité interculturelle, le sentiment d’indépendance et le sens des responsabilités à l’égard de leurs coéquipières, des compétences essentielles dans la vie et pour devenir des citoyennes responsables. Pour visionner une vidéo du projet SCORING GIRLS Bildung, cliquez ici :

 

Créé en 2016 par l’ancienne joueuse de Bundesliga Tuğba Tekkal, SCORING GIRLS Bildung veille à garantir les droits fondamentaux de ses participantes, quels que soient leur pays d’origine et la manière dont elles sont arrivées en Allemagne. Depuis 2016, SCORING GIRLS Bildung a reçu des éloges dans tout le pays : mis à l’honneur par le Prix des médias CIVIS en 2019, le programme a reçu la visite de la chancelière allemande, Angela Merkel, en 2017, qui a souligné le pouvoir intégrateur du projet et le recours efficace au sport comme outil d’éducation informel.

Objectifs

  • Autonomiser les filles en leur permettant d’acquérir des compétences de vie telles que la confiance en soi, l’esprit d’équipe, la résolution des conflits, le sens de l’équité, la fiabilité et la compréhension interculturelle.
  • Guider les filles dans la découverte de leurs talents et leurs points forts pour qu’elles puissent avec succès accéder au marché du travail ou poursuivre leur scolarité.
  • Renforcer les qualités de leader des filles de sorte qu’elles puissent jouer un rôle actif dans la société et devenir des citoyennes pleinement engagées.
  • Couverture médiatique : un million de personnes ont connaissance du projet grâce à des articles dans la presse et aux médias sociaux.

Activitiés du projet

SCORING GIRLS Bildung est un programme complet d’intégration et d’autonomisation par le sport qui accueille à Cologne et à Berlin 120 bénéficiaires réfugiées, migrantes ou allemandes. Tout au long de l’année, elles prennent part à des séances hebdomadaires d’entraînement de football, de soutien pédagogique et de développement des compétences relationnelles.

Activité 1 : Recrutement des participantes et établissement des relations

Il est indispensable d’instaurer des relations de confiance avec les filles et leurs familles pour s’adresser à des jeunes qui ne participeraient pas autrement à des activités athlétiques. Le projet commence par une prise de contact des travailleurs sociaux de HAWAR.help avec les communautés de réfugiés et les communautés défavorisées en vue d’établir des relations avec les parents des filles. Au fil de multiples visites et conversations, les familles sont convaincues des bénéfices que peuvent tirer leurs enfants d’une participation à SCORING GIRLS Bildung. Une fois que les filles ont intégré le programme, les liens avec les membres de leur famille restent un aspect important, et les entraîneur(e)s leur font des comptes rendus réguliers sur le bien-être des participantes.

Activité 2 : Programme éducatif hebdomadaire basé sur le football

Des séances d’entraînement sont organisées deux fois par semaine pour 120 filles âgées de 12 à 25 ans à Berlin et à Cologne. La séance commence généralement par une discussion de groupe lors de laquelle les participantes racontent les événements importants de leur vie et parlent de ce qui se passe à l’école. Ces échanges permettent à l’entraîneur(e) et à la personne responsable du projet de repérer si l’une d’entre elles nécessite une assistance supplémentaire et d’identifier des sujets qui peuvent être utilisés lors des futures séances d’entraînement. Les filles prennent ensuite part à des exercices de football où elles apprennent à suivre des instructions et à communiquer les unes avec les autres. Des exercices intégrant l’apprentissage de l’allemand et des disciplines scolaires telles que les mathématiques sont aussi inclus. Chaque séance se conclut par une brève partie d’entraînement et un récapitulatif de ce qui a été vu.

Activité 3 : Soutien pédagogique
Après l’activité footballistique, un soutien individuel est proposé aux filles qui en ont besoin. Les participantes bénéficient d’une aide pour leurs devoirs et projets scolaires. Leurs familles peuvent aussi solliciter une assistance pour prendre des rendez-vous avec un médecin, un conseiller juridique ou le service des visas.

Activité 4 : Activités de développement communautaire et d’intégration

Dans le but de renforcer les liens entre les filles et de leur faire découvrir différents aspects de la société allemande, différents ateliers et excursions sont organisés. Chaque excursion comporte un volet pédagogique et permet aux participantes de s’amuser en groupe dans un nouvel environnement.

Activité 5 : Tournoi annuel SCORING GIRLS Bildung

Tous les ans, le tournoi SCORING GIRLS Bildung réunit le groupe et plus de 300 membres de la communauté pour une journée d’échanges interculturels, d’activités et de divertissements. Des personnalités influentes ont déjà assisté à l’événement par le passé, au rang desquelles la présentatrice de télévision allemande Anne Will.

 

Résultats attendus

  • Les bénéficiaires ont reçu une formation sur divers thèmes : confiance en soi, esprit d’équipe, résolution des conflits, équité, fiabilité et compréhension interculturelle (activités 1, 2 et 4).
  • Les bénéficiaires ont reçu un soutien pédagogique significatif (activité 3).
  • Les qualités de leader des bénéficiaires sont renforcées (activité 2).
  • Un million de personnes ont découvert le projet.

Partenaire

Activités sportives et jeux pour l’inclusion et l’intégration

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Bulgarie
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 51 859
Investissement de la Fondation EUR 25 930
Identifiant du projet 2019403
Partenaires World at Play
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

En 2016, 6447 enfants réfugiés non accompagnés, principalement originaires d’Afghanistan, d’Irak et de Syrie, ont déposé une demande d’asile en Bulgarie. Suite à l’entrée en vigueur d’une nouvelle loi sur les étrangers en 2017, la détention provisoire d’enfants, y compris les enfants non accompagnés et séparés de leurs familles, a été légalisée, en contradiction avec les normes internationales en matière de droits de l’homme. Les enfants demandeurs d’asile ont été placés dans des centres de réfugiés, où ils vivaient au même endroit que les adultes, faisant face à un risque élevé de violence et d’abus.

En 2017, l’association World at Play a été invitée par Caritas Bulgarie, membre de l’organisation d’aide internationale Caritas, afin de travailler sur un programme pour soutenir et intégrer les enfants et les jeunes réfugiés dans les régions de Harmanli et de Sofia.

Durant un projet d’enquête préliminaire, il est apparu évident que des tensions existaient entre les réfugiés et les communautés locales.  En effet, la population locale, confrontée à des difficultés liées aux faibles revenus et au manque de débouchés, s'est sentie exclue et marginalisée en raison de l’attention accrue portée aux réfugiés.

World at Play a permis de créer des liens entre les jeunes locaux et les jeunes réfugiés. Travaillant d’abord avec eux en groupes distincts, l’association les a progressivement intégrés dans les activités des uns et des autres. Elle a démontré comment, grâce au pouvoir du sport et du jeu, les gens peuvent interagir avec respect et se traiter en égaux, sans tenir compte du genre, de l’origine ethnique et du milieu social.

Contentu du projet

Pour World at Play, l’accès au sport et la liberté de jouer sans peur, ni préjugé, ni intimidation fait partie intégrante de l’enfance.

Depuis 2004, l’association a élaboré des programmes spéciaux de sport et de jeu. Les activités qu’elle organise, qui ne nécessitent souvent que peu, voire pas de matériel, s’appuient sur des entraîneurs et formateurs spécialement sélectionnés et qualifiés pour :

  • travailler avec des enfants et des jeunes qui ont vécu des traumatismes et des conflits ;
  • travailler avec des enfants marginalisés et des communautés exclues ;
  • travailler avec des enfants qui ont subi des abus et des violences physiques ou émotionnelles ;
  • travailler avec des enfants et des jeunes en situation de handicap.

World at Play a principalement recours à des jeux et des sports populaires et connus tels que le football, le hockey, le frisbee, le cricket et le baseball. L’association possède toutefois un catalogue de près de 150 jeux permettant aux enfants d’être actifs et de s’amuser tout en se familiarisant avec le travail en équipe, la collaboration, l’intégration, le soutien, l’égalité des genres et la communication.

Caritas Bulgarie est directement impliquée dans les activités de World at Play en qualité de partenaire local du centre de réfugiés de Harmanli ainsi que des centres de réfugiés de Voenna Rampa et Ovcha Kupel, à Sofia. Ses collaborateurs et bénévoles sont formés pour assurer la mise en œuvre des programmes de World at Play.

Objectifs

  • Améliorer la vie d’enfants vulnérables dans la société, par exemple des enfants socialement défavorisés, issus de communautés roms, en situation de handicap, ainsi que des enfants réfugiés non accompagnés.
  • Promouvoir l’égalité des genres dans les communautés où les femmes sont souvent traitées de manière inéquitable.
  • Recourir au jeu afin de promouvoir le travail d’équipe.
  • Renforcer les connaissances académiques, en particulier les compétences linguistiques, au travers du jeu.
  • Encourager la participation de jeunes réfugiés victimes de traumatismes en utilisant le sport et le cricket en tant que point de départ pour créer un lien avec eux, leur permettre de sortir de la dépression et trouver un terrain d’entente à partir duquel travailler.
  • Utiliser la musicothérapie dans les centres de réadaptation afin d’améliorer la confiance en eux des enfants en situation de handicap.

Activitiés du projet

  • Séances de sport et de jeu pour les réfugiés provenant de milieux divers.
  • Séances de jeu inclusives mettant l’accent sur l’égalité des genres.
  • Séances de développement des compétences pour les leaders communautaires dans les camps de réfugiés.
  • Don de matériel afin d’assurer la durabilité des activités.

 

Résultats attendus

  • L’engagement individuel et le respect entre les différentes communautés seront encouragés, quel que soit le genre ou l’origine ethnique.
  • Les activités physiques seront bénéfiques à la santé et au bien-être.
  • Les collaborateurs de l’organisation partenaire développeront leurs compétences en matière d’entraînement sportif et seront habilités à animer les futures séances afin de rendre le projet durable.
  • Les personnes ayant rencontré des obstacles à leur participation par le passé seront accueillies aux séances sur un pied d’égalité, conformément aux principes de longue date de World at Play.
  • Plus de 100 hommes et 35 femmes participeront aux activités de World at Play.

Partenaire

Hapoel Katamon’s – la Ligue des voisins

Localisation et information générale

Terminé
Emplacement Israel
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 304 000
Investissement de la Fondation EUR 100 000
Identifiant du projet 2019337
Partenaires Katamon Moadon Ohadim
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Ville la plus pauvre d’Israël, Jérusalem est un microcosme du conflit israélo-palestinien, où les contacts constructifs entre les deux populations sont peu nombreux. Le secteur du sport est marqué par un manque de communication significatif.

Les enfants et adolescents arabes de Jérusalem ont désespérément besoin d’une meilleure éducation formelle et informelle, ainsi que d’activités de loisirs et d’installations adéquates.

Le Hapoel Katamon Jerusalem (HKJFC) estime que si son travail peut faire la différence à Jérusalem, cela doit être possible partout, y compris dans les zones moins tendues.

Contentu du projet

Le projet de Ligue des voisins est mené dans la région du Grand Jérusalem et montre aux enfants juifs et arabes marginalisés de l’est et de l’ouest de la ville une réalité différente empreinte de force, de professionnalisme, d’optimisme, de joie et d’espoir.

La plupart des jeunes Juifs participant au projet viennent également de quartiers pauvres. Ils ont besoin d’aide pour vaincre les préjugés, les stéréotypes et la mise à l’écart de la part de la population arabe. En matière d’égalité des sexes, le HKJFC fait figure de pionnier dans le football féminin et masculin, et possède la seule équipe féminine de la ville. Le club oblige chaque école qui rejoint le projet avec un groupe de garçons à créer également un groupe de filles. D’ailleurs, les adolescentes du HKJFC viennent juste de remporter la coupe nationale féminine.

En plus des joueuses dans le cadre de ses programmes professionnels, amateurs et communautaires, le club promeut les entraîneures, les employées et les directrices, qui servent aussi de modèles. Le HKJFC est le premier et le seul club de football professionnel en Israël dont la présidente élue est une femme, et compte parmi les rares clubs d’Israël à employer des entraîneures. Dans la Ligue des voisins, nous exigeons de chaque école souhaitant inscrire son équipe masculine à notre programme qu’elle crée également une équipe féminine.

Objectifs

  • Rassembler des enfants de religions, de nationalités et de milieux différents afin de briser les obstacles et les préjugés
  • Utiliser le football pour promouvoir des valeurs telles que la tolérance, la non-violence, l’antiracisme et l’émancipation des femmes
  • Donner aux enfants issus de milieux défavorisés une meilleure éducation et proposer des activités sportives de haute qualité
  • Promouvoir le football féminin à Jérusalem

Activitiés du projet

Centres d’apprentissage : Le club a créé des centres d’apprentissage uniques au sein des écoles, qui tiennent 80 réunions par an. Chaque semaine avant l’entraînement, ces centres d’apprentissage de la Ligue des voisins organisent des sessions pour développer les compétences d’apprentissage des enfants. Avec l’aide du personnel et des bénévoles des centres d’apprentissage, les jeunes font leurs devoirs, en mettant l’accent sur les mathématiques, la science et l’anglais. Parfois, les enfants utilisent ce temps pour travailler sur un sujet ou une tâche qui a été spécifiquement demandé. Le centre propose également des activités sociales pour permettre aux enfants de mieux travailler en groupe, de devenir amis et de surmonter les problèmes qui surviennent à l’entraînement.

Entraînement de football : deux entraînements de football destinés aux enfants de 9 à 14 ans ont lieu chaque semaine durant l’année scolaire, d’octobre à juin. Les équipes, qui ont chacune leur propre entraîneur(e), permettent aux enfants de jouer au football de façon organisée, d’apprendre des techniques, d’améliorer leur condition physique et de consolider leurs compétences sociales. Il n’y a aucune sélection : tous les enfants sont les bienvenus.

Tournois festifs : les tournois festifs réguliers encouragent le fair-play et l’esprit sportif. Chaque mois, toutes les équipes féminines et masculines participent aux tournois festifs. Les matches sont disputés simultanément sans arbitre – il incombe aux participants de régler eux-mêmes les différends, ce qui change toute la perspective. Les tournois rassemblent des enfants issus de différents milieux, cultures et religions, et ce à travers un vecteur commun : le football.

Sessions individuelles : l’essence même de l’approche pair à pair du HKJFC. Si notre décennie d’activités binationales nous a appris quelque chose, c’est qu’il faut consacrer énormément de temps au travail en face à face avec des équipes binationales. Au lieu d’opposer les Arabes aux Juifs, les équipes sont mélangées et jouent ensemble, en plus de participer à la ligue.

Resultats attendus

Les efforts considérables déployés dans le cadre de ce projet visent à aborder directement et à atténuer le conflit entre les populations arabes et juives de Jérusalem. Les 750 enfants, 30 entraîneur(e)s, 20 bénévoles et 10 tuteurs et tutrices sont formés aux méthodes d’atténuation et de gestion des conflits pour en faire usage sur le terrain. Le football améliore l’ambiance en établissant une série de règles claires dans un environnement complexe sur fond de conflit sans fin.

Le projet garantit l’impartialité et enseigne aux jeunes les principes d’équité, de respect mutuel et d’égalité des droits des autres peuples, créant ainsi une bulle de non-violence qui rayonne ensuite sur l’ensemble de la communauté. Il dépasse les différences socio-économiques, s’adresse aux personnes marginalisées, sans égard aux moyens financiers individuels, et occupe les jeunes avec des activités utiles et sensées qui favorisent l’atténuation des conflits plutôt que les comportements et les dynamiques qui perpétuent le conflit et l’exclusion. Il favorise les bonnes relations humaines et contribue à améliorer la santé de la population et à réduire le stress. Nos principaux objectifs sont de promouvoir le dialogue par le biais du football et de l’éducation ainsi que de donner aux filles de Jérusalem les moyens de jouer au football.

Partenaire

Tournoi eSport des réfugiés

Situation géographique et informations générales

Closed
Emplacement Jordanie
Date de début 01.01.2020
Date de fin 01.12.2020
Coût du projet EUR 100 000
Investissement de la Fondation EUR 100 000
Identifiant du projet 2019001
Partenaires Bibliothèques Sans Frontières (BSF)
Catégories Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Un réfugié passe en moyenne dix-huit ans dans un camp, sans aucune possibilité d’apprendre, de lire ou de participer à la vie en société. Depuis 2007, Bibliothèques Sans Frontières (BSF) aide les réfugiés à communiquer avec le monde extérieur, des Rohingyas au Bangladesh aux Burundais en Tanzanie, donnant aux femmes, aux hommes et aux enfants des ressources pour lutter contre l’ennui, renforcer leur résilience et planifier leur avenir. En promouvant un accès à l’éducation, à la culture et à l’information, BSF entend donner à tous la possibilité d’être indépendant et libre de s’épanouir.

Avec le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance, BSF organise pour la première fois un tournoi de sport électronique dans le camp de réfugiés de Za’atari, en Jordanie.

Outil de cohésion sociale Aujourd’hui, les jeux vidéo ont une place à part entière dans la société ; on les trouve même dans les bibliothèques et les musées. Un jeu vidéo peut rapporter plus qu’un film ou qu’un livre. En 2019, l’industrie des jeux vidéo a pesé environ EUR 120 milliards, soit trois fois plus que celle du cinéma. Nous sommes convaincus que les matches de football électronique peuvent consolider les liens au sein de la communauté, développer la résilience et favoriser la cohésion sociale.

Des jeux vidéo dans les camps de réfugiés

Consciente du défi posé par le recours aux jeux vidéo à des fins éducatives, et se fondant sur son expertise, l’association BSF cherche à promouvoir une utilisation positive pour tous, y compris les réfugiés, d’où l’idée d’organiser le tout premier Tournoi eSport des réfugiés en utilisant le jeu FIFA 20.

Outil de communication Les jeux vidéo interactifs et inclusifs promeuvent la cohésion sociale : les joueurs discutent entre eux, échangent leurs points de vue et forment ainsi une communauté, quelle que soit leur histoire personnelle. Les jeux peuvent stimuler l’imagination et la créativité, en plongeant les joueurs dans un autre univers. En outre, l’organisation physique du tournoi offrira une occasion de se rencontrer, d’en apprendre davantage sur les différentes difficultés qui peuvent se présenter, et d’établir des règles de vie en communauté.

Contenu du projet

Le projet cible les filles et les garçons entre 10 et 18 ans et inclura aussi les jeunes en situation de handicap. Un processus de consultation régulière, l’invitation à la phase finale et l’utilisation libre de consoles de jeu fournies par PlayStation permettront aux parents et aux travailleurs sociaux de participer aussi au projet.

Deux semaines seront nécessaires pour mobiliser la communauté et sélectionner les participants qui prendront part aux séances d’entraînement et au tournoi électronique, sur la base de rapports de vulnérabilité établis dans le camp par le partenaire éducatif. 

Les participants choisis devront participer aux activités organisées par les partenaires pour encourager l’accès au contenu éducatif. Pour sélectionner les joueurs qui prendront part à la phase finale, une phase de qualification aura lieu, au cours de laquelle seront pris en compte non seulement le niveau de compétence des jeunes, mais aussi leur participation régulière et leur engagement continu dans les activités du partenaire. Différentes ligues seront créées afin de veiller à l’inclusion des enfants en situation de handicap.

Pour garantir que le projet atteigne un public plus large, des périodes seront réservées à l’utilisation libre des consoles, ce qui permettra au reste de la communauté d’accéder aux ressources.

Les activités seront organisées dans différentes parties du camp afin d'atteindre les différents secteurs de la population et de faciliter la participation des enfants en situation de handicap. La Maison du sport, gérée par l’Association Football Development Program Global (AFDP Global), sera le site principal, et il y aura deux sites secondaires.

Objectifs

Le projet vise à fournir des espaces récréatifs aux filles et aux garçons dans le camp de Za’atari en utilisant le jeu FIFA 20 dans une compétition de sport électronique. Les résultats de ce projet pilote seront soigneusement analysés afin de déterminer si celui-ci pourrait être reproduit sur d’autres sites où vivent des populations vulnérables.

  • Créer des espaces de jeux vidéo afin que les jeunes puissent s’engager dans des activités, ce qui les soulagera des difficultés de leur vie quotidienne ; ces espaces pourront être utilisés par le partenaire comme plateforme pour organiser des activités psychosociales, éducatives et de protection.
  • Offrir la possibilité aux jeunes en situation de handicap de participer à un tournoi électronique.
  • Créer des espaces inclusifs qui, grâce à aux interactions et aux jeux vidéo, favorisent la cohésion sociale des communautés et développent des mécanismes constructifs pour affronter les difficultés.
  • Sensibiliser le grand public à la réalité de la vie dans un camp par le biais d’une campagne médiatique sur les jeux vidéo.

Activités du projet

Un divertissement qui promeut la cohésion sociale

Mise en place et qualifications

Deux cents jeunes, des garçons et des filles de 10 à 18 ans, disputeront la phase finale, qui aura lieu les 31 janvier et 1er février.

Plusieurs centres d’entraînement seront accessibles pendant le mois précédent, où les enfants pourront jouer et se familiariser avec la console en jouant à FIFA 20. Des matches de qualification seront organisés afin de constituer les équipes qui prendront part à la phase finale. Ces matches comprendront plusieurs catégories et groupes d’âge afin que les participants puissent jouer plus de matches. Toutes les séances seront associées à des activités éducatives à travers le camp.

Phase finale

La phase finale est le moment médiatique de ce programme. Des médias locaux et étrangers ainsi que des influenceurs seront invités pour couvrir l’événement, en marge duquel des sessions de football et des cours de freestyle seront organisés.

Pour garantir la durabilité de cette initiative, au moins cinq consoles resteront dans le camp après le tournoi.

Résultats attendus

Le projet entend faire participer 350 enfants et adolescents aux séances d’entraînement, et 1500 personnes aux activités libres. Il vise une participation égale de filles et garçons et la participation de quelque 50 jeunes en situation de handicap.

Ce projet pilote sera évalué et reproduit au camp de Cox's Bazar au Bangladesh.

Partenaire