Success Packages (Les outils de la réussite)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ukraine
Date de début 01.02.2019
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 150 000
Investissement de la Fondation EUR 100 000
Identifiant du projet EUR - 2018413
Partenaires Klitschko Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

En Ukraine, beaucoup de jeunes vivent dans des communautés défavorisées sur le plan économique. Alors que le football est un sport très populaire dans ce pays, les écoles n’ont pas toujours les moyens d’acheter des ballons et d’autres équipements nécessaires. En conséquence, les enfants ne sont pas incités à pratiquer une activité sportive, alors que le sport est essentiel pour renforcer leur santé et façonner leur caractère. Le manque d’équipement neuf et de bonne qualité n'est pas le seul obstacle : les méthodes d’enseignement employées sont également dépassées. Les enseignants et les entraîneurs ne sont pas formés aux méthodes d’enseignement innovantes, ce qui les empêche d’améliorer le soutien qu'ils offrent aux enfants.

Contenu du projet

La Fondation Klitschko a lancé le projet « Les outils de la réussite » (« Success Packages ») en réponse à ces difficultés.

Le projet soutient 18 000 enfants scolarisés de la première à la onzième année et 360 entraîneurs et professeurs d’éducation physique provenant de 360 écoles réparties dans 24 oblasts d’Ukraine.

Enseignants et élèves sont invités à élaborer une vidéo de trois minutes sur les activités sportives dans leur école. Les écoles sont sélectionnées en fonction de leur niveau de motivation, de leur disposition à mettre en œuvre le changement au sein de la communauté locale et du respect des exigences à remplir pour le projet.

Les entraîneurs et professeurs d’éducation physique sont invités à un workshop de trois jours au cours duquel ils apprennent des méthodes d’enseignement innovantes et l’utilisation de nouveaux outils éducatifs. Le workshop aborde également d'autres questions importantes concernant les jeunes :

  1. la construction identitaire et le renforcement de l’estime de soi grâce aux activités sportives
  2. les valeurs de l’apprentissage et leur mise en œuvre à tous les stades de la vie
  3. la nutrition et l’hygiène
  4. les choix favorisant un mode de vie sain et actif
  5. la compréhension des droits de l’homme à travers le sport
  6. l’éducation civique et morale
  7. le passage à l’âge adulte

À leur retour dans leurs communautés locales, les enseignants partagent leurs nouvelles connaissances et compétences avec leurs élèves grâce aux composantes éducatives et sportives du projet.

Objectifs

  • Objectif global : proposer des activités sportives accessibles à tous les enfants en Ukraine.
  • Donner aux enseignants les moyens de remplir le rôle d’entraîneur, de guide et de tuteur auprès des élèves.
  • Motiver les enfants et les aider à réaliser leur potentiel. Les enseignants qui participent au projet peuvent inviter des élèves à rejoindre leur comité d’organisation, où ils seront chargés de différentes activités, comme les relations avec les médias et les partenariats avec des entreprises. Les enseignants deviendront logiquement des modèles pour leurs élèves, en menant des projets locaux et en mettant en œuvre le changement social au sein de leur communauté.
  • Remettre en question les stéréotypes tenaces sur l’éducation physique à l’école et établir de nouvelles pratiques.
  • Fournir aux jeunes sportifs des équipements de haute qualité afin d’améliorer les entraînements.
  • Inciter les enfants à participer à des compétitions régionales et nationales où ils pourront gagner des prix.
  • Soutenir le développement de clubs sportifs qui promeuvent l’activité physique auprès des jeunes.
  • Contribuer à améliorer la santé des enfants grâce à l’envoi de nouveaux équipements sportifs aux écoles et aux clubs.
  • Soutenir les entraîneurs et les professeurs d’éducation physique qui se soucient des enfants et de leur avenir dans le développement et la promotion de différents types de sport.
  • Favoriser, grâce au sport, des changements positifs dans les parties défavorisées de la société.
  • Développer l’esprit d’équipe chez les enfants et leur transmettre des compétences en matière de leadership.
  • Inciter les enfants qui habitent près des zones de conflit armé en Ukraine à prendre part aux activités sportives.
  • Donner de l’inspiration aux professeurs d’éducation physique et les former au lancement, à la planification, à la mise en œuvre et au suivi de projets.
  • Aider les professeurs d’éducation physique à comprendre l’influence qu'ils peuvent avoir sur leurs élèves et, ainsi, le rôle qu'ils peuvent jouer comme moteurs du changement social.

Activités du projet

Public cible :

  • entraîneurs et professeurs d’éducation physique
  • élèves de la première à la onzième année

Portée estimée :

  • 24 régions à travers l’Ukraine
  • 360 écoles (quinze écoles par région)
  • 360 enseignants
  • 18 000 enfants et adolescents

Chaque professeur d’éducation physique doit proposer le projet à au moins cinquante jeunes à l’échelle locale, ce qui signifie que 18 000 enfants et adolescents au minimum en bénéficieront.

Une fois la mise en œuvre des projets locaux réussie, les 360 écoles recevront chacune les « outils de la réussite », à savoir un lot contenant des ballons pour pratiquer différents sports, des t-shirts, des pompes à ballon, des cordes à sauter, des chronomètres et des filets. Cet équipement améliorera les activités sportives et les installations au sein des communautés locales.

Résultats attendus

Parce qu'ils vivent au sein de communautés défavorisées sur le plan économique, dans de petites villes ou villages, ou dans les zones de conflit armé dans l’est de l’Ukraine, beaucoup de jeunes manquent d’occasions de formation et de développement personnel. Conformément aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, la Fondation Klitschko s’engage en faveur de l’égalité d’accès à une éducation de qualité pour tous les enfants. Elle a par conséquent conçu un programme afin de sensibiliser le public à l’importance d’acquérir et de partager des connaissances sur les modes de vie sains et le sport, ce qui rejoint l’ODD 4. S’alignant aussi sur l’ODD 3, la fondation vise à améliorer la santé physique et psychique des enfants grâce à la pratique régulière d’activités sportives. Enfin, suivant l’ODD 11, elle aspire à voir les adolescents et les enseignants devenir des moteurs du changement, en premier lieu en résolvant des problèmes au sein de leurs propres communautés, puis en abordant des questions d’ordre global. Ainsi, il sera possible de développer des villes et des communautés de façon durable, et l’Ukraine pourra améliorer son avenir.

Partenaire

Le pouvoir des filles à la fondation pour le football

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement South Africa
Date de début 01.12.2018
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 133 000
Investissement de la Fondation EUR 25 000
Identifiant du projet AFR 2018489
Partenaires Grootbos Green Future Foundation
Catégories Développement personnel

Contexte

La Football Foundation of South Africa a été fondée en 2008 et dépend de la Grootbos Green Future Foundation. Elle vise la création d’un réseau permettant d’atteindre un grand nombre de bénéficiaires par le biais des écoles locales et de la communauté d’Afrique du Sud (dans la région située entre Stanford et Gansbaai dans la province du Cap-Occidental). La plupart des Sud-Africains sont scolarisés dans des classes saturées et manquant de ressources. Ils sont peu à atteindre le niveau universitaire et encore moins à pouvoir se permettre une éducation tertiaire. Le but du projet est d’autonomiser les filles sud-africaines en leur proposant de bonnes opportunités de pratiquer le football ou un autre sport et en leur permettant de développer des compétences de vie, pour leur offrir un avenir meilleur et viable, et une position plus stable dans la société. Les jeunes filles sont particulièrement vulnérables et démunies dans les communautés à bas revenus. La ville de Gansbaai se trouve dans une région rurale, présente un taux exceptionnellement élevé de chômage et accueille un flux important de travailleurs migrants venant du Cap-Oriental voisin. Le chômage, couplé à un manque de soutien parental, conduit souvent les filles à exercer un rôle de parent malgré leur jeune âge.

Contenu du projet

Les initiatives éducatives englobent le programme VIH/SIDA de Grassroot Soccer et ceux d’autonomisation des femmes, d’éducation environnementale Dibanisa, de nourriture pour le sport ainsi que d’autres programmes axés sur la vie pratique et développés en utilisant la terminologie du football et d’autres sports pour illustrer et consolider les compétences de vie et l’apprentissage. Les programmes sont conçus pour les filles et les garçons de deux groupes d’âge. Le premier vise à développer la motricité des enfants jusqu’à 6 ans et le second, destiné aux enfants et aux jeunes de 6 à 19 ans, comprend des entraînements extrascolaires et la possibilité de pratiquer le football, le hockey, l’athlétisme, le rugby, le netball et le canoë à Gansbaai, Stanford et Hermanus.

En outre, des programmes de soutien sont proposés à plus de 1300 lycéens par année pour les aider à choisir leur orientation et leur carrière.

Le programme d’autonomisation des femmes est essentiel pour toucher les jeunes filles qui sont, d’après les organisateurs, extrêmement difficiles à atteindre par le biais du sport une fois qu’elles sont adolescentes.

Objectifs

Autonomiser les filles et les adolescentes vulnérables en leur donnant accès au sport et à des programmes éducatifs et de santé ainsi qu’en les sensibilisant aux problèmes environnementaux.

Activités du projet

  • Autonomisation des femmes
  • Excursion
  • Cours d’autodéfense
  • Camp d’intégration inclusif
  • Test VIH par Grassroot Soccer
  • Nombreux entraînements sportifs, camps et tournois

Résultats attendus

  • Augmentation de la participation des filles dès cinq ans et jusqu’à l’adolescence
  • Hausse du nombre de filles inscrites au programme d’autonomisation des femmes, de 20 en 2018 à 60 en 2019
  • Hausse du nombre de filles participant au programme de canoë Rock the Boat, de 11 en 2018 à 20 en 2019
  • Hausse du nombre de filles pratiquant le football, le rugby, le hockey, le netball, l’athlétisme et le cross-country, de 2286 en 2018 à 2500 en 2019
  • Hausse du nombre de filles pratiquant la natation, de 77 en 2018 à 100 en 2019
  • Organisation d’un tournoi « Girl power » lors de la Journée internationale des femmes

Partenaire

Just Play

SITUATION GÉOGRAPHIQUE ET INFORMATION GÉNÉRALES

Contexte

Le sport pour le développement est au centre de l’approche de la Confédération océanienne de football (OFC) visant à renforcer les communautés des Îles du Pacifique.

Alors que les cas d’obésité et de diabète augmentent, des études indiquent que seulement 29 % des enfants des Îles Cook, de Fidji, de Samoa, des Îles Salomon et de Tonga et Vanuatu suivent régulièrement des cours d’éducation physique[1], et que moins de 25 % des enfants de ces pays pratiquent 60 minutes ou plus de sport par jour[2]. Plus de 50 % des enfants préfèrent les sodas à l’eau, un choix qui contribue largement à la prise de poids. Plus de 27 % des enfants sont en surpoids ou obèses à l’âge de 13 ans déjà[3].

Les enfants en situation de handicap sont discriminés, exclus et, en général, mal acceptés tandis que les filles sont marginalisées et confrontées à des inégalités en matière d’éducation, de processus de prise de décision et d’accès aux prestations de santé.

Les données disponibles montrent que la pauvreté, la faim et le manque d’accès aux prestations constituent des défis majeurs pour les enfants des pays visés. Un enfant sur quatre vit en dessous du seuil de pauvreté[4]. Les enfants sont, de manière générale, exposés à un niveau élevé de violence à la maison et à l’école ; 50 % des enfants âgés de 13 à 15 ans mentionnent être harcelés à l’école[5], 26 % ont tenté de se suicider[6], 12 % indiquent ne pas avoir d’amis proches[7] et 80 % des enfants subissent directement des violences ou des maltraitances, sous une forme ou une autre[8].

Comme le taux d’alphabétisation est bas et qu’un tiers des jeunes âgés de 15 à 24 ans est analphabète, les opportunités d’emploi sont limitées et, par conséquent, le taux de chômage est élevé parmi les jeunes de la région du Pacifique[9].

Entre 2009 et 2017, le Pacifique a connu 44 catastrophes naturelles. Des cyclones tropicaux de catégorie 5 ont frappé Vanuatu et Fidji en 2015 et en 2016, affectant un million de personnes, dont 450 000 enfants. Fidji, les Îles Salomon, Tonga et Vanuatu ont subi 30 des 44 catastrophes naturelles survenues dans la région[10] et les enfants représentaient, en moyenne, entre un tiers et la moitié des victimes les plus sévèrement lésées[11].

En proposant des interventions structurées de sport pour le développement, UNICEF Pacifique cherche à réduire les risques liés aux maladies non transmissibles et à promouvoir la protection de l’enfance et l’égalité sociale et des genres. Ces actions ont été étendues à l’aide humanitaire, avec la réussite du Programme d’urgence Just Play.

En travaillant avec des partenaires clés tels que l’OFC, UNICEF Pacifique cherche à forger la confiance en soi des enfants et des jeunes et à offrir un accès à des activités sportives de qualité, à des plateformes éducatives, à des campagnes de sensibilisation et au dialogue public par une participation active.

[1] Organisation mondiale de la santé, Enquête mondiale réalisée en milieu scolaire sur la santé des enfants (Global School-Health Based Survey), fiche d’informations par pays pour les Îles Cook (2015), Fidji (2016), Samoa (2011), les Îles Salomon (2011), Tonga (2017) et Vanuatu (2011).

[2] Secrétariat de la Communauté du Pacifique et UNICEF Pacifique, The State of Pacific Youth : Opportunities and obstacles, Bluebird Printery, Fidji, 2011.

[3] Organisation mondiale de la santé, Enquête mondiale réalisée en milieu scolaire sur la santé des enfants (Global School-Health Based Survey), fiche d’informations par pays pour les Îles Cook (2011), Fidji (2010), Samoa (2011), les Îles Salomon (2011), Tonga (2010) et Vanuatu (2011).

5 UNICEF Pacifique, « Child Protection Programme Brief », UNICEF Pacifique, Suva, Fidji, 2014.

[5] Organisation mondiale de la santé, Enquête mondiale réalisée en milieu scolaire sur la santé des enfants (Global School-Health Based Survey), fiche d’informations par pays pour les Îles Cook (2011), Fidji (2010), Nauru (2011), Niue (2010), Samoa (2011), les Îles Salomon (2011), Tonga (2010), Tuvalu (2013) et Vanuatu (2011).

[6] Secrétariat de la Communauté du Pacifique et UNICEF Pacifique, The State of Pacific Youth : Opportunities and obstacles, Bluebird Printery, Fidji, 2011.

[7] Organisation mondiale de la santé, Enquête mondiale réalisée en milieu scolaire sur la santé des enfants (Global School-Health Based Survey), fiche d’informations par pays pour les Îles Cook (2011), Fidji (2010), Samoa (2011), les Îles Salomon (2011), Tonga (2010) et Vanuatu (2011).

[8] UNICEF Pacifique, « Child Protection Programme Brief », UNICEF Pacifique, Suva, Fidji, 2014.

[9] UNICEF, « Child-Centred Risk Assessment : Regional Synthesis of UNICEF Assessments in Asia », UNICEF, Népal, 2014.

[10] UNICEF Pacifique, WASH Programme Data, UNICEF, Suva, Fidji, 2014.

[11] UNICEF, « Child-Centred Risk Assessment : Regional Synthesis of UNICEF Assessments in Asia », UNICEF, Népal, 2014.

Contenu du Projet

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Image: OFC - Just Play

Just Play est un programme d’engagement communautaire de sport pour le développement développé par l’OFC pour améliorer la vie des enfants et des adolescents âgés de 6 à 16 ans grâce au football.

Ce programme intègre les enfants dans une série de sessions interactives abordant des messages sociaux en lien avec les quatre piliers du programme : santé et bien-être, égalité des genres, inclusion sociale et protection de l’enfance. Grâce à une participation active, Just Play aide les enfants à adopter un mode de vie sain et à croire en leurs capacités, encourage l’égalité des genres, promeut l’inclusion sociale et souligne le caractère universel du sport.

Le programme cherche à réduire les risques liés aux problèmes sociaux endémiques, et à la vulnérabilité qu’ils entraînent, tels que la fréquence de la violence envers les femmes et les enfants, l’inégalité entre les genres et l’exclusion sociale en intégrant des messages sociaux dans les sessions, sur l’importance de signaler les cas de harcèlement et d’autres types de violence, par exemple. Ce faisant, le programme insiste sur l’importance d’exercer régulièrement une activité physique et sur son impact sur des problèmes tels que le harcèlement, la violence et l’exclusion sociale, dans le but de permettre un changement social et de comportement positif.

Just Play favorise aussi le développement de compétences essentielles applicables sur le terrain et en dehors, comme l’acceptation des règles, l’esprit d’équipe, le respect, la prise de décision et le fair-play.

Le programme de 16 semaines en milieu scolaire est mis en place dans les écoles primaires pendant les heures de cours en collaboration avec les professeurs, alors que le programme communautaire dure 48 semaines et est proposé en dehors de l’école, avec le soutien des parties prenantes de la communauté.

Le programme d’urgence Just Play constitue à présent une aide d’urgence à grande échelle qui utilise le football pour délivrer des messages vitaux sur la salubrité de l’eau, la sécurité personnelle et la manière de se préparer au mieux.

Just Play soutient la planification d’activités en travaillant avec les parties prenantes locales dans les zones les plus exposées aux catastrophes naturelles.

En mettant l’accent sur la vulnérabilité, le programme exploite les aides existantes pour apporter son soutien à la suite de catastrophes naturelles et insiste sur le rétablissement émotionnel des enfants dans une situation d’urgence.

 

Objectifs

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Image: OFC - Just Play

Just Play fonctionne grâce au soutien d’entraîneurs formés et à des packs d’équipement contenant des ballons, des cônes, des dossards, des manuels d’activités et d’autres outils permettant aux enfants d’apprendre des habitudes de vie saines et des aptitudes sociales dans les domaines suivants :

  • santé et bien-être, en réduisant les facteurs de risque liés aux maladies non transmissibles (MNT) grâce à des décisions et des choix de vie plus sains ;
  • égalité des genres, en changeant la perception vis-à-vis des femmes et des filles et en créant des moyens de les responsabiliser pour qu’elles accomplissent leurs droits ;
  • inclusion sociale, en modifiant la perception vis-à-vis des personnes désavantagées en raison de leur identité ou de leurs aptitudes et en instaurant une égalité d’opportunités pour les inclure totalement dans la société ;
  • protection de l’enfance, en améliorant la compréhension des problèmes liés à la protection de l’enfance et en proposant des environnements sûrs et protégés, y compris dans le contexte sportif, à travers des campagnes de sensibilisation ciblées telles que #ENDViolence et REDcard ;
  • éducation, en favorisant le développement de compétences essentielles applicables sur le terrain et en dehors : accepter les règles, prendre des décisions, avoir l’esprit d’équipe, surmonter les obstacles, montrer du respect et faire preuve de fair-play ;
  • eau, sanitaires et hygiène (water, sanitation and hygiene, WASH), en soutenant le développement d’habitudes et de pratiques « WASH » positives dans les écoles et les communautés ainsi qu’en situation d’urgence ;
  • urgence, en renforçant l’autonomie et en accompagnant le rétablissement émotionnel des enfants et des adolescents à la suite de catastrophes naturelles et de conflits.

Just Play soutient le perfectionnement des enseignants et des bénévoles communautaires afin d’offrir un programme d’activités qui favorise le renforcement des capacités ainsi que l’appropriation et la responsabilité d’un changement social par le biais d’une approche communautaire et centrée sur les enfants.

    • 284 929 : le nombre d’enfants et d’adolescents qui ont participé au programme Just Play dans la région du Pacifique depuis 2009 ;
    • 5102 : le nombre d’enseignants et de bénévoles communautaires entraînés pour pouvoir offrir le programme Just Play dans la région du Pacifique depuis 2009 ;
    • 17 083 : le nombre d’enfants et d’adolescents qui ont participé aux festivals du programme d’urgence Just Play à la suite de catastrophes naturelles dans la région du Pacifique.

Résultats Attendus

Just Play a un impact positif sur les enfants et les adolescents grâce à un programme basé sur le sport, qui les aide à développer les compétences essentielles nécessaires pour faire des choix de vie sains, cohérents et à long terme ; la santé et le bien-être, l’égalité des genres, l’inclusion sociale et la protection de l’enfance sont au centre de cette approche, même après des situations d’urgence.

À la suite du programme :

  • 81 % des enfants choisissent de boire de l’eau plutôt que du soda
  • 72 % des garçons disent apprécier de jouer au football avec des filles
  • 85 % des enfants indiquent qu’ils reconnaissent et valorisent les différences
  • 59 % des enfants rapportent se sentir en sécurité après une catastrophe naturelle

Nos partenaires

Malawian Youth Kicks Back

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Malawi
Date de début 01.01.2019
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 240 000
Investissement de la Fondation EUR 54 886
Identifiant du projet AFR-2018652
Partenaires SIMAVI
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Le soutien apporté par la Fondation UEFA pour l’enfance contribuera à développer la dimension sportive du projet, qui a pour but de lutter contre les stéréotypes de genre selon lesquels les femmes seraient inférieures aux hommes au Malawi. La conséquence est que les filles et les jeunes femmes sont fréquemment la cible de violences sexuelles et sexistes.

Contenu du projet

Le Centre d’alternatives pour femmes et enfants victimes d’abus (Centre for Alternatives for Victimised Women and Children, CAVWOC) organise des activités sportives, notamment autour du football et du karaté, pour rassembler des garçons et des filles vulnérables dans un cadre promouvant une meilleure égalité.

Le but est que les enfants apprennent le respect mutuel, développent leur estime d’eux-mêmes et entament un processus de résilience. La combinaison de l’entraînement sportif et des informations sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive aidera les garçons et les filles à se protéger.

Si les filles jouent au football avec les garçons, la masculinité associée au football disparaîtra. Ce changement renforcera considérablement leur estime d’eux-mêmes et constituera une étape vers la remise en question des stéréotypes de genre. Le sport aidera les filles à collaborer en équipe et à développer leurs compétences de fixation d’objectifs. Travailler avec des entraîneurs, des formateurs et des coéquipiers pour gagner des matches et atteindre des objectifs constitue un très bon entraînement pour réussir plus tard dans la vie. Le sport leur permet également de mieux accepter la défaite et d’en sortir plus fortes. Jouer en équipe les aide en outre à collaborer avec les autres et à résoudre les problèmes, que ce soit sur le terrain ou dans leur vie personnelle.

Le CAVWOC mettra en place douze équipes de football constituées de filles et organisera un tournoi de football auquel seront conviées des joueuses de l’équipe nationale. Cette expérience renforcera chez les filles un sentiment de puissance.

 

Le centre a mené un projet pilote visant à enseigner aux filles le karaté : celui-ci a augmenté leur estime d’elles-mêmes et leur confiance en elles, et même les garçons se montrent maintenant plus compréhensifs et traitent les filles sur un pied d’égalité. De plus, l’entraînement de karaté les aide à se défendre.

Outre les activités sportives, garçons et filles participeront à une campagne d’information sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive. Notre objectif est de réduire les inégalités et le déséquilibre dans les rapports de force entre les garçons et les filles. Et nous pensons que si les hommes et les garçons font partie du problème d’inégalité des sexes, ils font aussi partie de la solution. Ce projet est une manière d’accroître la solidarité avec les filles. Des champions masculins peuvent influencer leurs pairs sur la manière dont les garçons et les hommes peuvent soutenir les filles.

Bénéficiaires :

  • 1000 jeunes vulnérables âgés de 16 à 18 ans vivant dans des zones rurales.
  • Plus de 76 % sont des filles.
  • Environ 5 % sont en situation de handicap.
  • 5 % sont orphelins.
  • 25 % vivent dans un contexte social difficile.

Objectifs

L’objectif général est de réduire le nombre de femmes et d’enfants victimes de violations de leurs droits au Malawi. Le projet apporte des infrastructures et un soutien pour permettre aux communautés de reconnaître et de respecter les lois qui protègent les femmes et les enfants et leur permettent de vivre sainement et de subvenir à leurs besoins.

Une société dans laquelle les femmes et les enfants se sentent en sécurité et protégés des violences sexistes et sont plus forts économiquement.

Activités du projet

  • Former 30 garçons et filles à la santé et aux droits sexuels ainsi qu’à l’approche transformative de la question du genre.
  • Soutien au football des filles.
  • Sensibiliser à l’égalité des genres et au problème des grossesses précoces.
  • Enseigner le karaté aux filles.
  • Former les filles au leadership.
  • Inviter des stars internationales féminines du ballon rond.

Résultats attendus

  • 15 filles et 15 garçons formés à la santé et aux droits sexuels ainsi qu’à l’approche transformative de la question du genre.
  • 8000 jeunes sensibilisés à l’égalité des genres et au problème des grossesses précoces.
  • 12 équipes de football féminines constituées.
  • 30 filles ayant suivi des cours de karaté.
  • 30 filles formées à des compétences en matière de leadership.
  • Campagne nationale sur l’autonomisation des femmes avec le soutien de footballeuses internationales.

Partenaire

Tusobola

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Uganda
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 250 000
Investissement de la Fondation EUR 100 000
Identifiant du projet AFR-2018270
Partenaires Right To Play
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

D’après le recensement national effectué en 2014, Kampala compterait 1,5 million d’habitants. Au total, 560 000 familles vivent dans 62 quartiers informels qui, pour la plupart, ne répondent pas aux normes humanitaires minimales en termes d’accès à l’eau, de logement et d’installations sanitaires. L’impact d’un système sanitaire insuffisant associé à un manque de connaissances en matière d’hygiène et à de mauvaises habitudes est manifeste à Kampala, en particulier dans les ménages à bas revenus.

Selon un rapport d’évaluation de Right to Play, Kamwokya est l’un des quartiers de Kampala les moins bien aménagés et les plus peuplés. La qualité du système sanitaire public est toujours médiocre et le réseau d’égouts fait largement défaut. On estime que moins de 10 % des habitants utilisent ce système, et que les autres se servent d’installations sur place ou collectives qui disposent de quelques toilettes publiques bien entretenues. Kamwokya compte des prestataires de santé publics et privés, des établissements scolaires publics et privés de niveaux primaire et secondaire, mais pas d’institutions publiques de formation tertiaire. L’excessive proportion d’élèves par enseignant, de 110 pour 1, nuit à un enseignement performant et de qualité qui répond aux besoins des enfants, en particulier des filles et des plus vulnérables, et contribue au taux élevé de chômage chez les jeunes en ville.

D’après les études menées par Uganda Youth Development Link (organisation ougandaise pour le développement de la jeunesse) et d’autres organisations, les principaux défis à relever à Kamwokya comprennent la prostitution infantile, le taux élevé d’échecs au niveau secondaire, le taux élevé de grossesses chez les adolescentes, le travail des enfants, la consommation de drogues, le chômage des jeunes, la pauvreté absolue, les systèmes de santé défaillants, la maltraitance à l’égard des enfants et le manque de possibilités de formation pour la plupart des enfants et des adolescents. Tous ces éléments ont un impact négatif sur l’ensemble du développement communautaire.

Contenu du projet

Le projet Tusobola (améliorer l’éducation grâce au sport et au jeu) vise à améliorer la qualité de l’éducation des enfants à Kamwokya. En participant à une série de cours, les enseignants et les entraîneurs communautaires des associations pour la jeunesse apprennent les bases nécessaires pour organiser des activités de sport et de jeu régulières et de bonne qualité. Ces activités améliorent les compétences de vie des jeunes bénéficiaires et s’attaquent aux problèmes de protection de l’enfance, d’égalité des genres et de santé. L’approche du projet est proactive et cherche à impliquer les parties prenantes de la communauté (parents, travailleurs sociaux, autorités en charge de l’éducation, organisation communautaire, responsables locaux) pour surmonter les obstacles à l’éducation et à l’évolution positive de la jeunesse à Kamwokya.

 

Objectifs

Right to Play utilise le sport et le jeu pour développer les compétences de vie et améliorer les connaissances des enfants et des adolescents, afin de les préparer à affronter les défis. Sa méthodologie s’appuie sur plusieurs manuels de football pour le développement, l’évolution positive des enfants et des jeunes, et l’apprentissage par le jeu. Cette approche a pour but :

    • d’apprendre le football aux enfants et aux adolescents par des activités adaptées à leur âge et à leur développement tout en leur apportant des compétences de vie essentielles ;
    • de leur apprendre à faire de meilleurs choix pour leur vie ;
    • d’encourager des attitudes, des valeurs et des comportements positifs ;
    • d’offrir aux enfants une éducation de bonne qualité dans un environnement favorable, en recourant à l’apprentissage par le jeu.

Activités du projet

Le projet regroupe les activités principales suivantes :

  • Former 40 enseignants à des méthodologies sensibles au genre et basées sur le jeu ; Les enseignants assistent à une série de cours, sont suivis en continu et participent à des ateliers à thèmes pour répondre à des besoins spécifiques ; Cette approche de développement professionnel contribue à la pérennité du projet ;
  • Former des jeunes à devenir des entraîneurs de football, en partenariat avec la Fédération d’Ouganda de football (FUFA) ;
  • Créer des réseaux d’enseignants pour promouvoir l’échange de bonnes pratiques ;
  • Attirer l’attention des parents sur les bénéfices de l’apprentissage par le jeu ;
  • Sensibiliser les filles à l’hygiène menstruelle et aux serviettes hygiéniques réutilisables ;
  • Organiser régulièrement des activités de sport et de jeu dans les écoles et les communautés pour donner aux enfants la possibilité d’acquérir des compétences de vie telles que la confiance en soi, la communication et le leadership en dehors de la salle de classe ;
  • Organiser des rencontres avec les parties prenantes et les acteurs communautaires pour partager les bonnes pratiques et les progrès réalisés ;
  • Promouvoir des environnements d’apprentissage sains et positifs en garantissant que les risques sanitaires liés aux sites sont réduits au minimum, voire écartés.

Résultats attendus

  • Les enfants et les adolescents prennent régulièrement part à des activités d’apprentissage basées sur le sport et le jeu
  • Les enseignants et les entraîneurs sont formés à un apprentissage par le jeu participatif et adapté aux enfants, à l’égalité des genres et à l’établissement d’un cadre d’apprentissage positif
  • Les taux de présence des enfants et des adolescents à l’école augmentent
  • Les écoles partenaires offrent un environnement d’apprentissage bien établi, sûr et positif

Le programme devrait profiter à 3500 enfants et jeunes âgés de 6 à 18 ans, 40 enseignants et 20 entraîneurs, ainsi qu’aux parents, travailleurs sociaux et autres membres de la communauté de Kamwokya.

Partenaire

Lutter contre le mariage d’enfants et les MGF en Tanzanie grâce au football

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Tanzania
Date de début 01.02.2017
Date de fin 31.01.2020
Coût du projet EUR 824 000
Investissement de la Fondation EUR 39 186
Identifiant du projet AFR-2018571
Partenaires Plan International UK
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

La Tanzanie est l’un des pays les plus touchés par le mariage d’enfants : plus de 37 % des filles sont mariées avant leur 18e anniversaire. Dans ce pays, le mariage précoce non seulement se répercute sur la santé, le bien-être et le développement personnel des filles, mais il entraîne encore, avec les grossesses qui vont de pair, la déscolarisation de plus de 8000 filles chaque année. En outre, les mutilations génitales féminines (MGF) sont étroitement liées au mariage. La pression sociale contraint les filles à se soumettre à ces pratiques, qui peuvent être extrêmement risquées. Pour qu’elles puissent avoir un avenir malgré un mariage précoce et dire « non » aux MGF, ces filles ont besoin d’aide pour défendre leurs droits et faire évoluer les mentalités au sein de leurs communautés. À cette fin, Plan International UK a mis sur pied un projet ciblant spécifiquement les régions de Geita et de Mara. Dans cette dernière, 40 % des filles subissent des mutilations génitales, soit nettement plus que la moyenne nationale, qui est de 15 %.

Contenu du projet

Nous voulons provoquer un véritable changement d’attitude envers les filles et les jeunes femmes, pour donner à celles-ci la possibilité de faire valoir leurs droits et de s’accomplir au-delà du rôle d’épouse ou de mère. Dans cette optique, nous entendons gagner le soutien des décideurs et faire évoluer les mentalités.

De plus, afin de venir en aide aux filles les plus vulnérables et marginalisées, en particulier celles qui ont quitté l’école, le projet travaille avec des chefs de villages pour identifier les filles en situation de handicap vivant dans des zones reculées et sans protection parentale. Les filles sont au centre de ce projet. Nous travaillerons directement et largement avec elles, pour leur transmettre les compétences, les connaissances et la force dont elles ont besoin pour prendre leur destin en main.

Objectifs

Avec l’appui de la Fondation UEFA pour l’enfance et en nouant le dialogue avec les jeunes par le football, l’objectif consiste à aider les filles à dire « non » aux traditions qui bafouent leurs droits. Nous comptons atteindre les jeunes grâce au soutien de leurs pairs et les adolescentes par le biais de formations professionnelles et susciter un changement durable dans plusieurs communautés, en impliquant les hommes, les femmes, les décideurs et les représentants du gouvernement. L’objectif suprême est d’utiliser le football pour mettre un terme au mariage d’enfants et aux MGF en Tanzanie et pour donner plus d’assurance aux filles et aux jeunes femmes.

 

Activités du projet

  • Constituer un réseau de soutien à l’intention des filles par la création de 49 clubs de filles dans 31 écoles, l’objectif étant d’offrir un espace sûr et réconfortant aux filles susceptibles d’être exposées à des pratiques traditionnelles traumatisantes.
  • Encourager les filles à faire entendre leur voix en dispensant, dans le cadre des clubs de filles, des cours visant à leur transmettre des compétences utiles dans la vie courante, qui les aideront à prendre confiance en elles et à renforcer leur estime de soi.
  • Engager la discussion sur les terrains de football et au-delà. Quarante entraîneurs (dont 30 % de femmes) seront formés pour initier 1470 filles et 620 garçons au football. Ces événements mettront à profit le football pour renforcer les connaissances et engager le débat sur le mariage précoce et les MGF. Plus généralement, le football tiendra lieu de point d’accroche.
  • Ériger des femmes influentes en championnes du changement. Nous voulons obtenir l’appui de décideuses et les amener à faire entendre leur voix contre les pratiques dangereuses.
  • Donner aux filles vulnérables la possibilité de gagner leur vie. Parallèlement au travail mené avec des femmes d’influence, 160 filles et jeunes femmes de 15 à 24 ans parmi les plus marginalisées seront intégrées à un programme d’élaboration de moyens de subsistance. Elles recevront une formation visant à les accompagner dans la création d’une activité lucrative, et cette indépendance financière les mettra en meilleure position pour résister à la pression sociale poussant au mariage précoce.
  • Aider les communautés à soutenir les jeunes pour qu’ils rejettent les MGF et le mariage précoce. Nous voulons provoquer un véritable changement d’attitude envers les filles et les jeunes femmes, pour donner à celles-ci la possibilité de faire valoir leurs droits et de s’accomplir au-delà du rôle d’épouse ou de mère.
  • Dans cette optique, nous entendons gagner le soutien des décideurs et faire évoluer les mentalités.
  • Réaliser un travail de sensibilisation dans les communautés et obtenir l’appui du gouvernement. Pour déclencher un changement réel et durable, il est essentiel d’associer les décideurs locaux au projet. Nous rencontrerons donc les décideurs clés à l’échelle du district, des circonscriptions et des villages afin de leur présenter le projet et de gagner leur soutien. Nous insisterons aussi sur les politiques et les lois en vigueur en ce qui concerne les droits des enfants et examinerons l’impact du mariage précoce et des MGF sur les filles et leurs communautés.
  • Renforcer et soutenir les systèmes locaux visant à protéger les filles. À cet effet, nous constituerons des équipes de protection de l’enfance à l’échelle gouvernementale, que nous soutiendrons et avec lesquelles nous travaillerons afin de maximiser leur efficacité, et nous collaborerons étroitement avec les autorités nationales et de district de manière à peser sur les décisions gouvernementales.

Résultats attendus

En tout, 1470 filles bénéficient d’un soutien pour faire entendre leur voix contre les traditions qui portent atteinte à leurs droits. Via des réseaux de soutien par les pairs, nous atteindrons 2100 jeunes de plus, et 160 jeunes femmes bénéficieront d’une formation professionnelle.

L’objectif global est de provoquer un changement durable dans 31 communautés en impliquant les chefs de village et les représentants du gouvernement. Élaboré avec des partenaires locaux, le projet prévoit une répartition claire des rôles et des responsabilités, ce qui garantit la durabilité de ses objectifs et de ses effets. Les résultats attendus sont une prise de conscience chez les jeunes, de manière à obtenir leur soutien, et une émancipation des filles et des jeunes femmes, qui pourront ainsi prendre des décisions éclairées quant au mariage des enfants et aux MGF.

Partenaire

Education with a Kick

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement India
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.01.2021
Coût du projet EUR 165 541
Investissement de la Fondation EUR 112 000
Identifiant du projet ASI-2018579
Partenaires Oscar Foundation, Street Football World
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Dans les quartiers pauvres de Mumbai, le taux de décrochage scolaire est en hausse. Les enfants défavorisés doivent travailler pour contribuer à pourvoir aux besoins de la famille. Or, cette entrée précoce sur le marché du travail et les longues journées de travail dans des conditions dangereuses ont un impact désastreux sur leur développement psychologique et physique. Ils sont en outre exposés à un risque accru d’addiction à l’alcool et aux drogues.

Par ailleurs, 67 % des enfants qui ne terminent pas leur scolarité sont des filles. Le mariage précoce en est la principale raison, les parents pensant ainsi assurer une sécurité financière à leurs filles. Cependant, écourter la scolarisation des filles et les conduire à des grossesses précoces répétées restreint leurs chances dans la vie. C’est ainsi que se perpétue le cycle de la pauvreté.

Contenu du projet

Le projet mené à Mumbai comprend des programmes de football et d’éducation reposant sur le pouvoir du football de susciter le changement social. Le football sert à attirer les jeunes et à leur proposer diverses activités, mais aussi à leur transmettre des valeurs sociales essentielles telles que le travail d’équipe, le respect et le fair-play. Les compétences de base acquises par le biais du football permettent aux jeunes de gagner en autonomie, améliorant ainsi leur bien-être psychosocial, leur résilience, leur estime d’eux-mêmes et leur motivation. Les activités destinées aux enfants et aux jeunes moins favorisés peuvent contribuer à réduire le nombre de filles et de garçons contraints d’abandonner l’école.

De nouveaux centres d’apprentissage numérique seront mis en place dans quatre communautés sélectionnées, créant ainsi un lien essentiel entre les activités sur le terrain et en dehors. Deux fois par semaine, tout au long de l’année, plus de 800 enfants auront l’occasion d’améliorer leur confiance en eux, de gagner en assurance, d’apprendre à travailler en équipe et de développer leur niveau de jeu en participant à des sessions de football et de compétences de base.

Objectifs

  • Égalité des genres et autonomisation des femmes : il existe une corrélation évidente entre un taux élevé d’éducation des filles et un faible taux de fécondité. La croissance de la population et le changement climatique sont aussi directement liés, c’est pourquoi investir dans l’éducation des filles et promouvoir leurs droits en matière de procréation sont deux éléments qui peuvent jouer un grand rôle dans la lutte contre le changement climatique. Grâce à nos programmes de football, les filles prennent de l’assurance et gagnent confiance en elles ; on leur donne l’occasion de devenir des leaders et de remettre en question les stéréotypes sur les femmes dans leur communauté.
  • Système sanitaire et hygiène : la population urbaine connaît une croissance rapide, ce qui met les réseaux d’eau et les services sanitaires à rude épreuve. L’un des principaux objectifs du programme de football et de compétences de base consiste à aborder les tabous liés au système sanitaire et à l’hygiène, à promouvoir un changement de comportement auprès des enfants et à sensibiliser la population à l’importance de ce sujet.
  • Gestion des déchets : le lien évident qui existe entre un environnement propre et la pratique du sport contribue à faire du football un instrument puissant pour transmettre aux groupes de jeunes des messages sur l’environnement et les encourager à agir pour nettoyer leur propre cadre de vie.

Activités du projet

Les sessions se déroulent dans les espaces publics locaux. Lors de chaque session, on aborde des problématiques telles que le décrochage scolaire, le mariage précoce, le travail des enfants ou encore la santé et l’hygiène. Si des joueurs présentent un risque de décrochage scolaire, ils sont invités à des classes informelles et à des cours d’informatique dans l’un des quatre centres éducatifs de Mumbai, qui leur permettront d’améliorer leurs chances de réussir leurs examens et leur fourniront une plateforme en vue de futures possibilités d’emploi.

Résultats attendus

  • Réduction du taux de décrochage scolaire de 13 % à 10 % chez les élèves de la 1re à la 7e année, avec 90 % des enfants participant à nos programmes.
  • Réduction du taux de décrochage scolaire de 16 % à 10 % chez les élèves de la 5e à la 7e année, avec 90 % des enfants participant à nos programmes.
  • Hausse de 20 % du nombre d’élèves de 7e année participant à nos programmes passant avec succès en 8e année.

Partenaire

Good Health and Well-being through Football (Santé et bien-être par le football)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Lesotho
Date de début 01.06.2019
Date de fin 01.06.2020
Coût du projet EUR 244 210
Investissement de la Fondation EUR 122 105
Identifiant du projet AFR-2018543
Partenaires Kick4Life
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Ces dernières années, nous avons pris conscience du fait que les différents problèmes sanitaires auxquels font face les jeunes au Lesotho sont interdépendants et qu’une approche globale est nécessaire en matière d’éducation à la santé.

Les défis en matière de santé sont notamment les suivants :

  • Le VIH est très répandu au Lesotho. Les jeunes sont particulièrement exposés en raison des relations sexuelles avec des partenaires multiples faisant partie de la culture du pays, de la pression poussant à avoir des relations sexuelles précoces, du manque d’accès au dépistage du VIH et aux conseils, de la stigmatisation et de la discrimination.
  • La consommation excessive de drogues et d’alcool est un autre facteur important qui contribue aux nouvelles infections par le VIH.
  • La pauvreté et l’insécurité alimentaire favorisent l’augmentation des maladies telles que le cancer, le diabète et les pathologies respiratoires.
  • Les mauvaises conditions d’hygiène sont responsables de la propagation de maladies transmissibles évitables comme la tuberculose.
  • Les accidents de la route blessent ou tuent chaque année plus de 1500 personnes à Maseru, la capitale du Lesotho.

Les jeunes qui participent au programme sont issus de différents milieux défavorisés et vulnérables :

  • enfants des rues
  • jeunes séropositifs
  • orphelins
  • mères adolescentes
  • enfants et adolescents vivant dans la pauvreté
  • enfants à risque et filles vulnérables
  • enfants travailleurs

Contenu du projet

Le projet comprend le développement et la mise en œuvre d’un projet global et intégré en matière de santé et de bien-être pour 3000 enfants et adolescents du district de Maseru, au Lesotho, qui utilise le football pour s’engager, informer et susciter des changements de comportement positifs.

Le programme sera axé sur les principaux défis sanitaires auxquels font face les filles et les garçons vulnérables, notamment :

  • maladies transmissibles et non transmissibles
  • VIH/SIDA
  • nutrition
  • assainissement et hygiène
  • sécurité routière
  • santé mentale
  • accès aux services de santé
  • protection de l’environnement

Le programme comportera également un volet important consacré à l’égalité des sexes et aux compétences de vie, le développement personnel étant essentiel pour garantir que les connaissances acquises entraînent des changements durables dans les mentalités et les comportements.

Objectifs

Une cartographie sera réalisée pour identifier des partenaires dans d’autres districts du Lesotho, qui peuvent être formés pour proposer le programme à l’avenir. Cet exercice permettra de veiller à ce que l’initiative soit réellement évolutive, pour atteindre ultérieurement un bien plus grand nombre de jeunes vulnérables dans le pays. Le programme sera également conçu pour offrir une grande flexibilité, de sorte qu’il puisse être adapté à une large gamme de défis sanitaires et mis en place par d’autres organisations en dehors du Lesotho et pour les problématiques sanitaires les plus urgentes dans toute communauté donnée.

Activités du projet

Le programme contiendra les sessions suivantes :

  1. Bienvenue dans le programme Good Health and Well-being through Football (Santé et bien-être par le football) : cette session a pour but de construire l’estime de soi et de gagner la confiance des jeunes pour les inciter à devenir des membres actifs du programme. Elle aborde l’importance d’être maître de ses choix, de mettre en place une structure de soutien et de se fixer des objectifs.
  2. Lutter contre le VIH : présente les notions de base sur le virus du VIH et encourage à adopter les bons comportements pour prévenir l’infection.
  3. Objectif Protection : met en avant l’importance de la protection et de la prévention en matière de santé sexuelle.
  4. Soyez justes (égalité des sexes) : est axée sur la promotion de l’égalité des sexes et remet en question les stéréotypes sur le rôle des femmes dans la société.
  5. Objectifs au féminin : insiste sur l’importance de l’égalité des sexes et de l’appréciation de la contribution des femmes et des filles dans tous les secteurs de la société.
  6. Nutrition et VIH : présente la manière dont une bonne alimentation et des repas réguliers peuvent renforcer le système immunitaire des personnes vivant avec le VIH et comment un régime adapté peut contribuer à l’efficacité du traitement.
  7. Sain ou pas sain : autonomise les participants en leur apportant les connaissances nécessaires pour distinguer ce qui est sain de ce qui ne l’est pas.
  8. Propre et en bonne santé : met l’accent sur une alimentation saine et l’exercice physique ainsi que sur la manière dont l’adoption de comportements sains peut réduire le risque de maladies non transmissibles telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires. Cette session traite également de l’importance de l’hygiène de base et du nettoyage dans la prévention de certains troubles comme les diarrhées et les intoxications alimentaires.
  9. Football et équilibre : est axé sur une alimentation saine et l’importance d’un régime équilibré pour rester en bonne santé.
  10. Planète football : traite de l’importance de protéger l’environnement, en abordant des questions telles que le plastique à usage unique, le recyclage et le ramassage des déchets. Cette session inclut une discussion en groupe sur la manière dont les jeunes peuvent agir pour l’environnement au sein de leur communauté.
  11. Défi savon : insiste sur l’importance de la propreté et met en avant les bonnes pratiques en matière d’hygiène et de nettoyage.
  12. En sécurité sur la route : session consacrée à la sécurité routière, à la prévention des comportements dangereux et à la promotion de la prudence pour traverser la route.
  13. Football et circulation : souligne l’importance pour les piétons d’éviter les comportements dangereux et de traverser la route en toute sécurité.
  14. Un avenir équilibré : rassemble tous les enseignements acquis dans le cadre du programme. Chaque participant bénéficie d’une aide pour développer un plan et des objectifs individuels en vue d’améliorer sa santé sur le long terme.

La réalisation du programme sera assurée par nos formateurs expérimentés et suscitant l’inspiration par l’intermédiaire de partenariats locaux. Il atteindra également des jeunes non scolarisés grâce à un réseau étendu d’organisations et de mobilisateurs au sein des communautés.

Résultats attendus

  • 3000 jeunes suivent le programme dans son intégralité et font preuve de connaissances et de mentalités améliorées en matière de santé.
  • 3000 jeunes améliorent leur santé et leur bien-être.
  • 15 jeunes sont formés comme formateurs.
  • 300 jeunes bénéficient d’un meilleur accès aux services de santé grâce à une orientation vers des prestataires externes.
  • 1000 jeunes bénéficient de possibilités de développement supplémentaires par l’intermédiaire de Kick4Life.

Le projet sera doté d’une approche solide en matière de suivi et d’évaluation qui analysera les changements intervenus en matière de connaissances, de mentalité et de comportement, conformément aux cibles spécifiques de l’ODD 3.

 

Partenaire

Football for Change : projet de sensibilisation

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Cambodia
Date de début 15.01.2019
Date de fin 01.12.2020
Coût du projet EUR 21 930
Investissement de la Fondation EUR 21 480
Identifiant du projet ASI-2018798
Partenaires Indochina Starfish Foundation (ISF)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Alors que le Cambodge se remet peu à peu des effets dévastateurs du régime Khmer rouge, la corruption et l’inégalité règnent et l’extrême pauvreté affecte toujours les jeunes. Ces derniers représentent 60 % de la population et subissent de fortes pressions pour trouver du travail, ce qui se traduit par un taux d’abandon scolaire élevé, surtout dans les régions rurales. Les enfants travaillent dès l’âge de cinq ans pour aider financièrement leur famille et sont souvent retirés de l’école pour contribuer au revenu familial. La pauvreté dans laquelle ils vivent les prive de scolarité, mais aussi de leur enfance et de leur droit de jouer.

À travers tout le pays, en particulier dans les régions rurales, 19 % des filles sont mariées avant leur 18e anniversaire. Les chances de pratiquer un sport sont très restreintes pour les filles, et la plupart d’entre elles sont exclues des activités sportives et de la socialisation qui les accompagne. Ainsi, les enfants et les jeunes défavorisés et marginalisés ne profitent pas des interactions avec leurs camarades et des compétences de vie essentielles acquises non pas en classe, mais à travers le sport, le jeu et la socialisation.

Contenu du projet

Ce programme vise directement 500 enfants défavorisés et 200 jeunes et adultes vivant dans des communautés où la pauvreté, l’exclusion sociale et le manque d’opportunités mènent souvent à des mauvais comportements. Il offre aux enfants des possibilités de profiter de leurs droits de jouer et d’aller à l’école, encourageant ainsi des choix de vie sains, l’égalité et la diversité.

 

Objectifs

  • Pour l’Indochina Starfish Foundation (ISF), chaque enfant a le droit d’aller à l’école, d’être soigné et de jouer. Son projet a donc pour buts :
    • d’offrir aux enfants, y compris aux filles, un accès au sport et au jeu ;
    • d’améliorer la santé et le bien-être des enfants ;
    • d’offrir aux enfants un espace sûr dans lequel exposer les problèmes sociaux tels que les droits des enfants et la maltraitance à l’égard des enfants, l’égalité des genres et l’inclusion des personnes en situation de handicap, le VIH, l’alcool et la drogue ainsi que les jeux d’argent ;
    • de développer la confiance en soi des enfants, le leadership, l’esprit d’équipe, la résolution de problèmes et la résilience ;
    • de valoriser les filles et les femmes et de changer les perceptions répandues grâce au sport ;
    • d’encourager les jeunes, surtout les filles, à rester à l’école.

Activités du projet

Le projet pilote de sensibilisation a pour objectif de donner aux entraîneurs des régions rurales les moyens d’offrir un accès au sport et à l’éducation aux enfants défavorisés du Cambodge. L’ISF planifie trois cours de développement pour entraîneurs en 2019.

Deux cents entraîneurs et futurs entraîneurs issus d’écoles, d’organisations communautaires et d’ONG de tout le pays participeront à cinq journées intensives d’entraînement ciblant un impact social par le football. Cet entraînement, développé en partenariat avec Coaches Across Continents (CAC), formera les participants à créer un impact social par le football, en proposant des activités et des jeux amusants et en intéressant les enfants aux problèmes sociaux de la réalité locale tels que l’égalité des genres, le handicap et l’inclusion sociale, la consommation de drogue et d’alcool, les jeux d’argent, l’éducation et la santé.

Les participants seront formés pour offrir un programme ISF/CAC d’impact social sur mesure d’une durée de douze mois, tout en développant les aptitudes des enfants pour le football, la confiance en soi, le leadership, l’esprit d’équipe et la capacité de prendre des décisions dans un environnement sûr et décontracté.

Résultats attendus

Dans le cadre du projet pilote, vingt entraîneurs soutenus par l’ISF mèneront 480 sessions de sensibilisation à l’intention d’environ 500 enfants socialement défavorisés, et trois cours de développement pour entraîneurs axés sur l’impact social par le football seront organisés. En plus des 700 bénéficiaires directs du projet, l’objectif est de toucher indirectement quelque 3000 personnes.

Partenaire

Unity and Peace (Unité et paix)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Jamaica
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 5 000 000
Investissement de la Fondation EUR 62 152
Identifiant du projet AME–2018382
Partenaires Fight for Peace International
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Les jeunes des six communautés ciblées grandissent dans des environnements dangereux et sont donc plus susceptibles de devenir victimes ou auteurs de violences. Ce programme lutte contre plusieurs causes de la violence chez les jeunes :

  • les activités des gangs au sein de la communauté
  • les difficultés familiales dues à l’absence des parents, à la sévérité des punitions corporelles ou à la négligence
  • la pauvreté et le manque d’opportunités d’y échapper
  • le manque d’activités de loisirs pro-sociales et de développement personnel
  • le taux de chômage élevé
  • le faible niveau de formation
  • l’accès limité à un soutien psycho-social

Contenu du projet

L’organisation Fight for Peace associe la boxe et les arts martiaux à l’éducation et au développement personnel pour aider les jeunes à se réaliser malgré la criminalité, la violence et l’exclusion sociale qui règnent dans leurs communautés. Fight for Peace coordonne le Safer Communities Programme (SCP, programme pour des communautés sûres) en Jamaïque, un programme qui regroupe plus de 30 entités (agences gouvernementales, fédérations sportives, organisations de développement de la jeunesse et de prévention de la violence) et est présent dans des communautés particulièrement violentes. Le projet « Unity and Peace » se compose de programmes globaux reposant sur cinq piliers (sport, éducation, emploi, leadership pour les jeunes et soutien psycho-social) dans un cadre favorisant l’impact collectif.

Il a été mis en place dans six communautés de Kingston dont le taux de violence est élevé : Hannah Town, Denham Town, Trench Town, Tivoli Gardens, Fletchers Land et Parade Gardens.

 

Fight for Peace travaille également, de manière informelle, avec la Fédération jamaïcaine de lutte et l’Association jamaïcaine de rugby. Les fonds provenant de la Fondation UEFA pour l’enfance permettront à la Fédération de Jamaïque de football de prendre part à ce projet en intégrant les écoles et les équipes de football communautaires.

Bénéficiaires :

  • plus de 1670 jeunes vivant dans les zones urbaines
  • âge moyen entre 10 et 12 ans, 95 % des jeunes ayant moins de 18 ans
  • 56 % de garçons et 46 % de filles

 

Objectifs

  • FFP a développé une méthodologie intégrée et globale reposant sur cinq piliers et l’applique à tous ses projets et activités. Le but est de donner aux jeunes tout le soutien nécessaire pour devenir des champions dans la vie.

    Boxe et arts martiaux : promouvoir le respect, la discipline, la maîtrise de soi, le sentiment d’appartenance et l’estime de soi, et encourager les jeunes à rejoindre le programme

    Éducation : offrir un soutien scolaire et des cours aux jeunes qui sont hors des milieux d’enseignement formels ou qui ont des difficultés d’apprentissage

    Employabilité : aider les jeunes à accéder au marché du travail grâce à l’exercice, à la formation professionnelle et à l’aiguillage vers des opportunités d’emploi par le biais d’un réseau de partenaires actifs dans le secteur privé

    Services de soutien : une équipe multidisciplinaire de soutien social propose ses services, y compris un suivi individuel, un conseil sur les plans social, médical et juridique, des visites à domicile et une proximité communautaire

    Leadership pour les jeunes : des conseils de jeunes représentent l’organisation à l’extérieur et travaillent avec les membres de l’équipe sur la stratégie et le développement du programme

Activités du projet

  • Séances de sport (boxe, arts martiaux et football) organisées dans les centres communautaires et les écoles par des entraîneurs formés pour prendre en compte les aspects de développement personnel (50 séances par semaine)
  • Séances de développement personnel menées par des médiateurs spécialement formés et travaillant pour des ONG de développement de la jeunesse et de prévention de la violence ainsi que des psychologues et des travailleurs sociaux de Fight for Peace (12 séances par mois dans les six communautés)
  • Activités de loisirs et tournois intercommunautaires (deux tournois au cours des six premiers mois)
  • Huit sites consacrés au sport pour le développement et offrant un espace sûr aux enfants
  • Soutien psychologique et entraînement au sport pour le développement pour tous les entraîneurs participants, visant l’intégration à long terme du développement personnel dans le sport au sein des écoles et des communautés
  • Formation d’entraîneurs assistants pour proposer des entraîneurs qualifiés aux communautés défavorisées
  • Partenariat avec le G. C. Foster College of Physical Education and Sport (université G. C. Foster d’éducation physique et de sport) pour offrir des formations et des certificats à tous les entraîneurs participants
  • Intégration au programme pour le sport et le changement de comportement du ministère de l’éducation, de l’information et de la jeunesse / de la commission pour le développement social, pour permettre le développement d’une politique et la future programmation dans les écoles et les communautés

Résultats attendus

Les jeunes participant régulièrement aux programmes gratuits de sport et de développement personnel améliorent durablement leur santé et leur bien-être.

  • 1800 jeunes pratiquent un sport
  • 1450 séances de sport
  • 72 séances de développement personnel
  • 4 tournois
  • 70 % des jeunes améliorent leur santé et leur condition physique
  • 4 cours de formation d’entraîneurs
  • 60 % des jeunes améliorent la qualité de leurs relations avec leurs amis, leur famille et les autres adultes
  • 60 % des jeunes au comportement potentiellement négatif montrent un changement positif, par exemple une diminution des actes criminels ou le respect des autorités
  • 60 % des jeunes voient leur avenir de manière plus positive

Partenaire

Football4Good

Situation géographique et informations générales

Contexte

En raison de sa situation géographique centrale et de sa position économique dominante en Asie du Sud-Est, la Thaïlande sert de plateforme régionale de départ, de transit et d’arrivée pour les migrants. Des dizaines de milliers d’enfants migrants vivent actuellement dans les camps proches des chantiers de construction (Baan Dek et UNICEF, 2018). Leurs parents sont venus en Thaïlande pour travailler, et les enfants vivent dans des abris précaires temporaires et n’ont qu’un accès limité aux services d’éducation, de santé et de sécurité. Ils sont exposés à différentes formes de maltraitance, de violence et de négligence. Aucun d’entre eux n’a la possibilité de s’échapper des bidonvilles et de socialiser avec d’autres enfants ; ils sont donc contraints de jouer dans un environnement dangereux, avec peu de stimulations ou d’interactions avec les autres. La vulnérabilité de la situation menace leurs droits fondamentaux. En outre, l’absence de possibilités de socialisation et de jeu les empêche de vivre leur enfance.

Contenu du projet

La Baan Dek Foundation est convaincue que le football est un élément nécessaire au développement des enfants, un terreau fertile pour l’apprentissage de compétences essentielles telles que l’esprit d’équipe, l’estime de soi, la confiance en soi, l’esprit sportif et la discipline. Le programme Football4Good encourage les relations positives entre pairs parmi les enfants de différentes origines ethniques à travers l’entraînement, l’activité physique, la mise à disposition d’équipements sportifs de qualité et la formation du personnel de la fondation au développement sportif. Ce programme cherche également à promouvoir l’égalité des genres en responsabilisant les filles et les jeunes femmes marginalisées.

Cette année, la Baan Dek Foundation veut aller plus loin et insister sur le développement d’un leadership communautaire grâce à son nouveau programme, Football4Good et responsabilisation des jeunes. Il s’agit d’entraîner et de responsabiliser des éducateurs pairs pour les jeunes afin qu’ils proposent des séances d’entraînement de football régulières dans leurs communautés. En bénéficiant d’une meilleure compréhension des problèmes sociaux et des connaissances nécessaires pour promouvoir des valeurs telles que l’égalité et la tolérance, ils pourront servir de modèles pour les enfants et les jeunes marginalisés vivant dans des bidonvilles urbains et des camps proches de sites de construction.

Les pairs éducateurs de jeunes seront en outre directement impliqués dans l’amélioration de leur environnement. Ils travailleront avec les membres de la Baan Dek Foundation pour concevoir et aménager de nouveaux terrains de football et davantage de lieux sûrs pour les enfants, et améliorer les infrastructures existantes dans leur communauté. Ils donneront aux enfants de leur communauté la possibilité de jouer au football dans des endroits sûrs même en dehors des séances d’entraînement.

Parallèlement aux sessions de football proposées au sein de la communauté et pendant les vacances scolaires, la fondation veut inciter les enfants à pratiquer un sport et les sensibiliser aux bienfaits du sport pour le développement en invitant des footballeurs professionnels locaux à venir présenter leur carrière dans une école.

Objectifs

Pour les travailleurs sociaux, le football est un instrument polyvalent essentiel qui peut influencer positivement les enfants en manque du soutien le plus élémentaire. Le programme Football4Good et responsabilisation des jeunes aidera à créer un lien avec les populations marginalisées grâce à des sessions de football régulières et fournira des équipements sportifs aux communautés vulnérables ciblées. Les enfants et les adolescents développeront leurs capacités motrices, amélioreront leur niveau d’activité physique, pourront socialiser avec leurs pairs et nouer de nouvelles relations sociales au sein de communautés où la violence entre les différents groupes ethniques peut se manifester au quotidien. Par ailleurs, le football apprendra à ces enfants à jouer en équipe, à s’intégrer à un groupe hétérogène, à socialiser et à mettre en pratique l’esprit sportif. Tous ces bénéfices, conjugués à une activité simplement amusante pour les enfants, font du football et de l’éducation sportive en général un axe d’intervention majeur des programmes communautaires de la fondation.

Activités du projet

  • Un entraînement de football régulier sera offert deux fois par année, pendant les vacances scolaires, par des éducateurs pairs pour les jeunes.
  • Les pairs éducateurs de jeunes suivront des sessions d’entraînement de trois jours (les travailleurs sociaux de la Baan Dek Foundation leur apprendront les compétences de vie essentielles pendant deux jours et un entraîneur de football professionnel leur montrera comment mener une séance de football le troisième jour).
  • Les sessions Football4Good et responsabilisation des jeunes seront organisées deux fois par semaine dans les communautés et les écoles en tant qu’activités extra-scolaires, et quotidiennement dans le cadre du programme des vacances scolaires.
  • Les entraînements se concentreront sur cinq points fondamentaux :
    • l’estime de soi et la responsabilisation ;
    • la santé et les bienfaits physiques ;
    • l’engagement communautaire et l’esprit d’équipe ;
    • la discipline et l’esprit sportif ;
    • l’égalité des genres.

Résultats attendus

  • Plus de 100 séances d’entraînement par année organisées dans le cadre des programmes Smile Holiday et dans les communautés marginalisées.
  • Plus de 400 enfants par année participant aux Smile Holidays et aux sessions Football4Good communautaires.
  • Plus de 3500 personnes présentes pendant les Smile Holidays et les sessions de football communautaires.
  • 150 filles et jeunes femmes participant aux Smile Holidays et aux sessions de football communautaires.
  • Sept communautés où le football, les installations sportives et les environnements sûrs pour les enfants sont améliorés et rendus accessibles.
  • 50 ballons offerts aux communautés et aux pairs éducateurs de jeunes.
  • 40 pairs éducateurs de jeunes par année sensibilisés aux valeurs du football.

Partenaire

Rescolarisation des enfants des rues

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Afghanistan
Date de début 02.01.2018
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 201 000
Investissement de la Fondation EUR 98 735
Identifiant du projet ASI-2018475
Partenaires Action for Development (AfD)
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Selon l’UNICEF, 3,5 millions d’enfants afghans âgés de 5 à 17 ans ne sont pas scolarisés. Environ 2,1 millions d’enfants ayant entre 6 et 14 ans exercent une forme de travail des enfants, souvent dans des conditions qui mettent en danger leur santé et leur sécurité. Ils sont très exposés aux accidents de la route, aux attentats suicides et aux explosions, au cours desquels ils peuvent être blessés ou tués ; ils sont souvent victimes d’insultes, de mauvais traitements et d’abus sexuels ; ils sont exposés à des taux élevés de pollution atmosphérique et sonore et ont, dans l’ensemble, des conditions de vie difficiles. Comme nombre de ces enfants sont les seules personnes de leur famille à gagner de l’argent, leurs parents, dont beaucoup sont analphabètes, ont l’impression de n’avoir d’autre choix que de les envoyer travailler. Par conséquent, ces enfants n’ont pas la possibilité de fréquenter une école traditionnelle.

Rescolarisation des enfants des rues

L'Afghanistan est un pays comprenant de nombreuses ethnies différentes, ce qui est souvent source de violences. Dans ce contexte difficile, les manifestations sportives, telles que le football ou le cricket, s'avèrent efficaces pour rassembler la population et surmonter les obstacles liés à l’origine ethnique. Le sport, et le football en particulier, constitue un excellent moyen de motiver les enfants à faire changer la société.

Contenu du projet

Pour la deuxième année consécutive, la Fondation UEFA pour l’enfance soutient l’initiative d’Action for Development (AfD) en Afghanistan. Élaboré en 2016, ce projet visant à remettre les enfants des rues sur les bancs d’école veille au développement socio-éducatif des enfants et à l’amélioration générale de leur santé afin qu’ils deviennent des membres productifs de la société. Les enfants peuvent, de par la structure unique de cette école, concilier les études et le travail.

Une partie des fonds alloués au projet sert à aider les filles à prendre leur destin en main, alors que, jusqu’en 2007, elles n’avaient pas le droit de jouer au football en Afghanistan. Aujourd’hui, Kaboul seule compte 17 équipes féminines, bien qu’il n’y ait pas de centre d’entraînement et que les joueuses se heurtent toujours à des résistances.

Organisation du projet

En octobre 2016, AfD a fondé sa première école dans l’un des districts les plus densément peuplés de Kaboul. En septembre 2018, deux nouvelles écoles ont ouvert leurs portes : l’une se trouve dans le centre, l’autre occupe le même bâtiment que le centre de santé d’AfD dans le district de Khwaja Bughra, au nord. Un terrain de football sec et sécurisé a été loué afin que les enfants puissent venir y jouer sans risque deux fois par semaine. Dans ces écoles, l’enseignement, la cuisine et la coordination sont assurés par sept femmes, tandis que l’entraînement de football est dirigé par un homme.

 

Programme de retour à l’école

Ce projet a pour but de réintégrer les enfants dans le système scolaire classique. Or, comme ces enfants ne disposent pas du même niveau de compétences et de confiance en soi que les autres enfants de leur âge, il leur est très difficile de fréquenter une école traditionnelle.

 

Campagnes de sensibilisation

Cent familles dont les enfants fréquentent l’école participeront à des activités de sensibilisation. Les mères apprendront combien l’éducation, l’hygiène infantile et la prévention des maladies sont cruciales, et combien les drogues et la prostitution sont dangereuses. Les problèmes touchant les filles seront particulièrement mis en exergue étant donné qu’elles font souvent partie des enfants des rues les plus vulnérables. Les campagnes de sensibilisation s’adresseront également aux aînés de la communauté et aux imams.

 

Développement local

Si plus de 200 enfants prennent déjà part à ce projet, l’objectif est de prendre davantage d’enfants en charge. Les enfants doivent s’engager à être présents aux entraînements. Les orphelins et les enfants dont l’un des parents est handicapé sont prioritaires ; les filles doivent également représenter 50 % des participants.

Des examens médicaux réguliers seront réalisés avec l’aide du centre de santé d’AfD, et un psychologue local suivra les enfants.

Ce projet de retour à l’école offre aux enfants des rues la possibilité de jouer au football et de faire du sport. Actuellement, plus de 40 enfants pratiquent le football. Ce programme œuvre auprès des familles qui, pour des raisons culturelles, refusent de laisser leur fille jouer au football au motif qu’il s’agirait d’un sport de garçons, afin qu’elles prennent conscience de l’importance du sport, et du football en particulier, pour gagner en confiance en soi, renforcer son esprit d’équipe et développer sa force globale. Les groupes sont formés en fonction de l’âge et, s’il y a lieu, du sexe, et chaque groupe participe à deux séances d’entraînement par semaine. Le soutien scolaire a lieu avant ou après les activités sportives.

 

Objectifs

Ce projet vise à améliorer les perspectives d’avenir des enfants des rues qui travaillent à Kaboul, à favoriser leur développement physique et socio-éducatif, et à investir en eux afin d’en faire des membres productifs de la société.

Grâce à l’éducation informelle, les enfants peuvent apprendre en jouant et en faisant diverses activités et continuer à vaquer à leurs occupations habituelles. En jouant au football, ils reprennent leur droit : le droit d’être des enfants.

 

Les objectifs du projet sont les suivants :

  • continuer d’accroître le nombre d’enfants fréquentant les écoles créées pour les enfants des rues ;
  • apporter un soutien scolaire aux enfants des rues en s’appuyant sur des outils novateurs ;
  • fournir une aide alimentaire de base et des services de santé, tant physique que mentale, aux enfants dans le besoin ;
  • favoriser le développement physique des enfants et leur donner la possibilité d’acquérir des compétences en jouant au football et, plus généralement, en faisant du sport ;
  • former les éducatrices à des méthodes d’enseignement créatives et apprendre à l’entraîneur de football à communiquer son enthousiasme pour le ballon rond aux enfants, à leurs familles et aux communautés locales afin que tous s’investissent dans le projet ;
  • à long terme, réduire l'analphabétisme des enfants des rues grâce à une stratégie durable en matière d’éducation et de formation ;
  • sensibiliser les familles et les communautés locales à l’importance de l’éducation ;
  • créer des synergies avec les écoles nationales pour faciliter l’intégration de certains de ces garçons et filles dans le système scolaire classique.

 

Activités du projet

Résultats attendus

  • Les enfants des rues savent lire, écrire et compter ; ils apprennent également à dessiner.
  • Ils connaissent leurs droits et leurs devoirs, ainsi que les concepts de paix et de droits de l’homme.
  • Les enfants des rues sont en meilleure santé et ne souffrent pas de carences nutritionnelles.
  • Davantage d’enfants sont inscrits au football.
  • Le personnel éducatif est formé pour pouvoir enseigner aux enfants des rues.
  • Davantage d’enfants sont inscrits dans le système scolaire classique, et le manque de compétences et de confiance en soi des enfants n’existent plus.
  • Les élèves les plus brillants reçoivent une aide financière pour poursuivre leurs études.

Partenaire

Les chemins vers l’équité

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Spain
Date de début 01.09.2018
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 38 488
Investissement de la Fondation EUR 25 988
Identifiant du projet EUR-2018553
Partenaires Ayuda en Acción
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Dans le quartier de Sant Ildefons, un nombre important d’enfants et d’adolescents sont menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale. La vulnérabilité socioéconomique de leurs familles, le manque de possibilités de formation, ainsi que leur origine nationale, culturelle ou ethnique influent sur leur développement personnel et sur leur réussite scolaire. Ces jeunes voient leur accès à des projets éducatifs innovants et à des activités de loisirs déterminé et limité par leur situation.

L’organisation Ayuda en Acción essaye de résoudre ces difficultés en travaillant avec les écoles primaires et secondaires du quartier. Depuis 2013, elle dirige un programme d’implication sociale à l’intention des enfants et des familles menacés d’exclusion sociale. Bâtissant une communauté fondée sur la solidarité, la dignité, l’égalité et le respect mutuel, Ayuda en Acción améliore la vie d’environ 11 000 enfants en Espagne.

Contenu du projet

Ayuda en Acción propose une palette d’activités, des repas à l’école aux possibilités d’emploi pour les familles en passant par des projets éducatifs innovants, et a mis au point un projet appelé « Les chemins vers l’équité », axé sur des activités sportives et de loisirs à l’intention des enfants risquant l’exclusion sociale. Soutenu par la Fondation UEFA pour l’enfance pour l’année académique 2018/19 et le premier trimestre de l'année académique 2019/20, ce projet cherche des moyens de garantir le droit des enfants au développement et au bien-être.

Objectifs

  • Le projet comprend des programmes dans six écoles, qui visent deux objectifs :
  • promouvoir l’égalité des chances pour les enfants menacés de pauvreté par le biais d’activités éducatives informelles organisées pendant leur temps libre
  • enseigner et encourager la pratique d’un sport accessible et utile, tel que la natation

Activités du projet

Sorties scolaires

Pendant l’année académique, six écoles organiseront des activités, telles que des excursions d’une journée, l’accent étant mis sur les sites naturels. Des camps scolaires seront aussi organisés, permettant aux élèves de quitter leur quartier pour passer quelques jours dans la nature et s'adonner à différents loisirs, nombre d’entre eux liés au sport. Le programme scolaire comprend notamment des activités consacrées à l’environnement et au développement durable.

 

Activités sportives extra-scolaires

Paradoxalement, de nombreux enfants de Sant Ildefons ne savent pas nager, malgré la proximité de la mer. Des cours de natation sont donc essentiels pour ces enfants. Trois écoles recevront des financements pour couvrir les coûts des activités extra-scolaires et les frais de transport y relatifs.

Si les écoles disposent d’un petit budget pour les sorties et les activités extra-scolaires, il est évident qu’il ne suffit pas à couvrir la totalité des coûts, et une contribution des familles est nécessaire. Cependant, les parents n’en ont pas les moyens. Le financement permet ainsi de garantir que les activités aient lieu.

Résultats attendus

  • Amélioration du bien-être des enfants à Sant Ildefons par le biais d’activités sociales et sportives
  • Six établissements scolaires planifient des activités pendant l’année scolaire en cours :
  • les écoles primaires Verdaguer, Montserrat, Sant Ildefons et Torre de la Miranda
  • les écoles secondaires Cornellà et Maria Aurèlia Capmany
  • 827 élèves participent au projet
  • Le projet « Les chemins vers l’équité » soutient ces écoles et contrôle l'utilisation des fonds

Partenaire

Safe-Hub – EduFootball

Location and general information

Terminé
Emplacement Germany/Austria
Date de début 12.01.2018
Date de fin 01.03.2021
Coût du projet EUR 221 796
Investissement de la Fondation EUR 74 486
Identifiant du projet EUR - 2018748
Partenaires AMANDLA, Fondation Oliver Kahn, Fondation DFL, Fondation Beisheim, Fondation Coca-Cola
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Context

Au cours des dernières décennies, les inégalités sociales se sont creusées même dans des pays riches tels que l’Allemagne et l’Autriche. Les écarts croissants de richesses et de moyens affectent les jeunes et leur avenir. En effet, grandir dans un environnement marqué par la pauvreté, le chômage et les inégalités limite la mobilité sociale. Non seulement l’accès à une formation de haut niveau et à un emploi convenable est entravé, mais en plus les jeunes sont confrontés à la violence, à la discrimination et à la criminalité.

AMANDLA cherche à briser ce cercle vicieux en offrant une alternative positive : le Safe‑Hub. Il s’agit d’un espace au sein duquel les jeunes bénéficient d’un accès égal aux opportunités, s’efforcent de réaliser leur potentiel et osent rêver.

Project content

AMANDLA crée des espaces sûrs qui réunissent le pouvoir du football et l’apprentissage afin de responsabiliser les jeunes et de changer leur vie. Le modèle de franchise sociale du Safe-Hub, une approche du développement des jeunes qui a été primée, est au cœur des travaux de l’organisation. Les Safe-Hubs sont conçus pour enrayer les cycles de pauvreté, de chômage et d’inégalités, en particulier pour les jeunes qui grandissent dans des communautés défavorisées. Dans ces espaces, les jeunes ont accès à divers services, opportunités et aides de la part de mentors dans le cadre d’un programme extra-scolaire basé sur le football et consacré à la santé, à l’éducation et à l’employabilité. Chaque Safe-Hub offre un espace sûr pour tous les jeunes, y compris ceux issus de minorités.

Après avoir créé avec succès trois Safe-Hubs en Afrique du Sud, faisant ainsi baisser la criminalité et augmenter le taux d’emploi dans les communautés alentour, AMANDLA est à présent en train d’implanter son premier Safe-Hub en Europe, avec l’ouverture d’un nouveau centre à Berlin prévue pour 2022. En offrant une perspective unique sur la manière dont les entraînements de football peuvent servir à développer les compétences sociales et à renforcer les valeurs des jeunes, AMANDLA organise déjà des ateliers pour « entraîner les entraîneurs » pour les membres des ONG et des clubs de football (amateurs et professionnels). Dans le cadre de ce projet, AMANDLA propose aux entraîneurs le programme d’entraînement Edufootball, afin d’encourager un changement social sur le terrain et en dehors. Bénéficiant de plus de dix ans d’expérience dans le développement de la jeunesse et des communautés en Afrique du Sud, AMANDLA teste et évalue actuellement son concept éprouvé afin de l’adapter à un contexte allemand/européen. L’organisation garantit ainsi le meilleur entraînement possible aux participants de Berlin lorsque son premier centre hors de l’Afrique du Sud sera opérationnel.

Objectives

  • Doter les entraîneurs allemands et autrichiens des outils nécessaires pour soutenir le développement des compétences sociales à travers les entraînements de football ;
  • Encourager les structures dédiées au football amateur ou professionnel à valoriser les compétences de base et à les intégrer dans les entraînements ;
  • Promouvoir les comportements pro-sociaux des jeunes participant aux sessions d’Edufootball ;
  • Améliorer les connaissances internes sur les méthodes du projet pour pouvoir mettre en place un suivi et une évaluation efficaces.

Project activities

  1. Séries d’ateliers « Entraîner les entraîneurs » ;
    1. Diversification du programme actuel d’ateliers ;
    2. Dix ateliers d’une journée pour dix participants (ouverts au public) ;
    3. Dix ateliers d’une journée pour dix participants (ouverts aux organisations partenaires d’Allemagne et d’Autriche) ;
    4. Atelier interne visant à adapter le système existant de suivi et d’évaluation aux activités prévues ;
    5. Dix visites de suivi sur les sites d’organisations partenaires ;
  1. Entraînements Edufootball avec les clubs de football ;
    1. Vingt sessions Edufootball « Entraîner les entraîneurs » (quatre ateliers, chacun proposant cinq séances d’engagement) avec huit entraîneurs au maximum par session venant de quatre ou cinq clubs de football
    2. 200 sessions d’entraînement Edufootball pour 600 garçons et filles au maximum ;
    3. Vingt visites de surveillance « sur le terrain » dans des clubs de football.

Expected results

  1. AMANDLA développe un programme d’entraînement modulable qui convient à différents groupes de bénéficiaires (p. ex. des entraîneurs expérimentés et débutants) ;
  2. Les entraîneurs allemands et autrichiens sont dotés de meilleurs outils pour soutenir le développement des compétences sociales à travers les entraînements de football ;
  3. Les entraîneurs améliorent leurs compétences professionnelles et leurs qualifications dans le domaine du « football  en faveur du bien » ;
  4. Les entraîneurs s’améliorent, deviennent de meilleurs leaders et peuvent intégrer les compétences de base dans les entraînements de football ;
  5. Les entraîneurs améliorent considérablement leur capacité à encourager le développement personnel des joueurs et sont plus aptes à résoudre les conflits entre joueurs ;
  6. Les enfants créent des interactions plus positives entre eux ;
  7. Les enfants apprennent à mieux gérer les conflits et les revers ;
  8. Les enfants ont la possibilité d’agir et prennent leurs responsabilités pour leurs actes et leur vie ;
  9. Les structures professionnelles de football valorisent l’intégration des compétences de base dans les programmes d’entraînement accrédités ;
  10. Le secteur du développement de la jeunesse est sensibilisé à l’importance du football comme outil pour encourager le développement personnel et un changement social systémique ;
  11. AMANDLA conçoit un système de suivi et d’évaluation pour surveiller la réalisation des activités des ateliers « Kick It But Fair » (Joue, mais sois juste !) et les visites de surveillance des sites à l’issue des ateliers ;
  12. Le personnel sur le terrain comprend mieux comment réaliser le suivi des activités des ateliers et les visites de surveillance des sites à l’issue des ateliers.

Partner

RISE – Au-delà des buts

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Greece
Date de début 15.01.2019
Date de fin 14.01.2020
Coût du projet EUR 246 225
Investissement de la Fondation EUR 198 020
Identifiant du projet EUR‐2018738
Partenaires ActionAid Hellas
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Les bénéficiaires sont de jeunes gens âgés de 12 à 18 ans qui vivent dans le quartier défavorisé de Kolonos, à Athènes, et à proximité. Leurs familles connaissent des difficultés financières et risquent l’exclusion sociale ; ils ont peu de possibilités de pratiquer des activités sportives (manque que motivation ou de moyens, stéréotypes de genre). Certains de ces jeunes subissent un stress important, des violences domestiques, l’exclusion sociale et une carence éducative en termes de créativité et de compétences de vie, ce qui limite leurs perspectives. Ces situations peuvent avoir plusieurs conséquences : dépression, comportements agressifs, écarts de conduite, échec scolaire, incapacité à interagir avec d’autres jeunes, manque d’estime de soi et absence d’orientation. Les liens familiaux sont souvent rompus et le lien avec la communauté peut être difficile.

Contenu du projet

Le projet RISE est un programme d’autonomisation des jeunes grâce au football mené par le joueur international Dimitris Papadopoulos. Il enseigne aux jeunes des valeurs et des compétences de vie, leur permet d’améliorer leur existence et leur offre de la dignité et des occasions de développement pour eux-mêmes et pour leur communauté. Les footballeurs sont des modèles pour les jeunes et peuvent leur donner les moyens de lutter pour une vie meilleure. Ils joueront un rôle essentiel dans la mise en œuvre et la diffusion du projet.

ActionAid travaille en étroite collaboration avec les clubs de football, les associations nationales de football et la Super League au niveau national pour faire connaître la méthodologie et le potentiel du football comme vecteur de changement et de développement dans les communautés.

 

Objectifs

  • Rendre autonomes les jeunes de quartiers défavorisés en les aidant à acquérir des compétences, en leur offrant des opportunités et en renforçant leurs capacités de résilience, afin de les aider à améliorer leur qualité de vie tout en luttant contre la pauvreté et l’exclusion sociale grâce au football.

     

    Soutenir les jeunes dans la gestion d’un programme dirigé par la communauté à toutes les étapes, depuis la conception jusqu’à la mise en œuvre.

    Aider les footballeurs à devenir des acteurs du changement, pour une société qui adhère aux valeurs de la diversité, du respect mutuel et de la solidarité.

    Donner aux jeunes de l’équipe de football les moyens de devenir des acteurs du changement, pour une société qui adhère aux valeurs de la diversité, du respect mutuel et de la solidarité.

    Soutenir la reproduction de la méthodologie et des principes du programme et influencer les programmes d’autres institutions.

    Donner aux membres du club junior les moyens de développer durablement de précieuses compétences de vie.

Activités du projet

FOOTBALL

Match Football3 avec des footballeurs nationaux de renom pour montrer l’exemple

Dimitris Papadopoulos et d’autres célèbres joueurs et joueuses de football montreront qu’il est possible, en changeant les règles du jeu, de changer soi-même et la société pour le mieux.

Matches de football pour équipes mixtes

Ces rencontres ont pour but de rassembler des associations de la société civile, des clubs de football et des associations sportives pour partager, jouer ensemble, échanger et interagir dans le cadre de matches amicaux inspirés de la méthode Football3 entre équipes composées de filles et de garçons, au niveau local et régional. L’objectif est de permettre à des jeunes de différents profils (migrants, vivant dans des conditions de pauvreté, filles) d’interagir.

Autres matches au sein des clubs de football

Faire découvrir la méthode Football3 aux clubs de football de la région et les former à cette méthode afin de multiplier les effets de ce programme et de montrer les valeurs que les jeunes peuvent acquérir grâce au football.

 

DÉVELOPPEMENT DE COMPÉTENCES

Le club junior sera basé au centre communautaire ActionAid Epikentro, dans le quartier défavorisé de Kolonos. Les jeunes auront la possibilité d’assister aux cours suivants :

Cours d’informatique/de culture numérique : l’absence de compétences informatiques est un aspect de l’illettrisme. En enseignant aux jeunes à naviguer sur Internet et à utiliser les programmes informatiques de base, nous les aidons à abattre des barrières et à ouvrir de nouvelles opportunités.

Cours d’anglais : la connaissance de l’anglais est incontournable dans la communauté internationale. Ce cours aide les jeunes à améliorer leurs résultats scolaires et contribue à leur intégration dans la société.

Orientation professionnelle : le but est d’aider les jeunes à faire le point sur leurs capacités et leurs compétences et à définir leur projet de vie et leurs objectifs.

Soutien psychologique : les jeunes apprennent à gérer le stress, à développer leur estime de soi et à reprendre confiance en eux. Cette démarche est un aspect essentiel dans le processus d’autonomisation, car elle permet aux jeunes de s’investir dans les autres cours et dans l’entraînement de football.

Autonomisation/activités récréatives : les jeunes ont la possibilité d’interagir et de s’amuser. La participation à des mini-festivals, à des festivités et à des activités divertissantes est importante pour intégrer les jeunes dans le centre communautaire.

Vidéo du projet

Résultats attendus

Bénéficiaires directs

Équipe de football : 20 jeunes âgés de 12 à 18 ans (garçons et filles) membres de l’équipe de football

Club junior : 60 jeunes (garçons et filles, issus de différents milieux sociaux et origines nationales ou ethniques) activement engagés dans les activités du club junior sur le long terme.

Bénéficiaires indirects

80 bénéficiaires d’autres organisations directement impliqués dans les matches (diversité des genres, âges, milieux sociaux et origines ethniques)

40 bénéficiaires d’organisations d’envergure nationale directement impliqués dans les matches.

Partenaire

Centre sportif Play for Change

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Naples, Italy
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.07.2020
Coût du projet EUR 123 050
Investissement de la Fondation EUR 123 050
Identifiant du projet EUR-2018735
Partenaires Play for Change
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

En partenariat avec Play for Change, la Fondation UEFA pour l’enfance a soutenu la rénovation d’un centre sportif situé dans le quartier de la Sanità, à Naples. Ce centre offre aux enfants défavorisés l’opportunité d’accéder au sport et à des activités éducatives, et a pour but de promouvoir l’inclusion et l’engagement social.

Les taux de crime organisé, de chômage et d'exclusion sociale sont très élevés dans ce quartier, qui comprend de nombreux groupes ethniques. Plus de 50 % des adolescents abandonnent l’école avant l’âge de 16 ans, et finissent par rejoindre des organisations criminelles ou des groupes de jeunes qui s’ennuient, traînent dans la ville et s’attirent des ennuis.

Contenu du projet

En tant que catalyseur d’un changement culturel, le sport permet d’inculquer les valeurs de la discipline, du travail d’équipe, du fair-play et de l’engagement aux enfants et aux adolescents, dans l'espoir de les motiver à contribuer au développement durable de la communauté. Le projet a pour but de réduire les taux d’abandon et d’échec scolaires, d’inciter les jeunes à avoir des projets de carrière et d’empêcher qu’ils rejoignent des organisations criminelles. Les familles et les membres de la communauté encourageront les changements positifs.

Objectifs

  • Réduire le taux d’abandon scolaire.
  • Prévenir toute forme de comportement criminel.
  • Promouvoir des styles de vie sains.
  • Offrir aux enfants un développement culturel et de l'exercice physique.
  • Intégrer les enfants issus de différents milieux et ceux qui sont en situation de handicap.
  • Créer un réseau qui apporte des changements positifs au sein de la communauté

Activités du projet

Les premiers mois du projet, de mars à juillet 2019, ont été consacrés à la rénovation du centre sportif, à l’évaluation des risques et des bénéficiaires ainsi qu’aux rencontres avec les parties prenantes locales.

Depuis le début du projet, des efforts ont été déployés pour établir un réseau de parties prenantes locales. Le projet est ainsi soutenu par des communautés, des institutions et des partenaires sportifs de la région, qui garantiront sa durabilité économique et sociale.

Le centre sportif a été inauguré le 10 juillet 2019. Une journée portes ouvertes a été organisée avec des représentants des institutions, des athlètes, des entraîneurs et des éducateurs, durant laquelle le projet a été présenté au voisinage et des activités sportives se sont déroulées en présence de 150 enfants.

Les activités ont débuté en octobre 2019 et, à ce jour, 91 enfants âgés de 6 à 14 ans y ont participé, dont :

  • 39 filles et 52 garçons ;
  • 5 enfants de familles migrantes – trois cingalaises, une roumaine et une nigériane –, bien que tous les participants soient de nationalité italienne ;
  • 7 enfants âgés de 3 à 5 ans, 57 âgés de 6 à 10 ans, et 27 âgés de 11 à 14 ans ;
  • 36 ont fait de la gymnastique, 37 du karaté, 7 de l’escrime, 7 de la baby gym et 4 ont fait quelques essais, mais ne se sont pas inscrits à une activité.

Plus de 40 enfants ont été envoyés par le réseau local d’organisations sociales, dont sept ont pris part au projet.

Le reste des participants vit dans la région et a entendu parler du centre sportif par le bouche à oreille ou par l’intermédiaire de la bibliothèque publique.

GYMNASTIQUE : Deux sessions mixtes sont organisées pour des enfants âgés de 6 à 12 ans. Depuis janvier 2020, les sessions sont divisées en deux groupes. Le premier groupe se compose d’enfants âgés de 6 à 8 ans, le deuxième d’enfants âgés de 9 à 12 ans. Les deux groupes s'entraînent en même temps en utilisant différents espaces dans la salle de gymnastique. Une amélioration marquée en matière de comportement et d’engagement des participants a été constatée depuis le mois de janvier.

KARATÉ : Les activités occupent 37 participants, répartis en deux groupes mixtes. Si nécessaire, l’entraînement et les activités sont pratiquées séparément en fonction de l’âge, vu la présence de deux instructeurs par groupe. Deux événements destinés à des jeunes pratiquant le karaté ont été organisés au début de l’année 2020 dans la salle de sport Champion Center à Scampia, un autre quartier défavorisé de Naples. Les participants ont eu l’occasion de s’entraîner avec d’autres instructeurs et athlètes.

ESCRIME : Le cours a réuni seulement sept enfants jusqu’à la pause des fêtes de fin d’année. En janvier, plusieurs enfants ont participé à une leçon d’essai mais ont finalement décidé de ne pas s’inscrire.

BABY GYM : Les enfants qui se sont inscrits au cours de baby gym n’ont pas encore participé aux activités. Leurs parents ont été contactés à plusieurs reprises mais, après la première séance d’entraînement, il n’a pas encore été possible de les réunir sur la durée. Quatre enfants ont carrément renoncé à l’activité.

Résultats attendus

Bénéficiaires directs :

Entre 100 et 300 enfants âgés de 3 à 14 ans : 10 % de migrants ou réfugiés, 50 % issus de milieux défavorisés, 30 % en situation de handicap, et 10 % autres.

  • Bénéficiaires vivant dans des conditions extrêmement difficiles et familles touchées par différents problèmes : addiction à la drogue, alcoolisme ou incarcération, délinquance juvénile, abus sexuels, grossesses précoces et parents adolescents, mauvaise alimentation, accès limité aux informations sur les compétences de vie ou absence d’accès coordonné au sport.
  • Bénéficiaires ayant un déficit visuel ou auditif (aveugles et sourds) et des formes d’autisme.

Bénéficiaires indirects :

Quatre écoles, deux églises, six associations du secteur tertiaire, 300 familles, quatre centres sportifs, trois entités institutionnelles et 500 membres de la communauté.

Récents développements et projets futurs :

La dernière séance d’entraînement avant le début du confinement en raison de la pandémie de COVID-19 a eu lieu le 13 mars. Les activités du projet sont encore interrompues à l’heure actuelle.

Pendant le confinement, des vidéos des entraînements sont utilisées pour garder le contact avec les parents et les enfants. Les instructeurs préparent des vidéos, qu’ils réalisent eux-mêmes ou via une recherche ciblée sur Internet. Ils les partagent sur les groupes WhatsApp des parents et sur la page Facebook du projet afin que les participants puissent continuer de s’entraîner en sécurité. Les parents sont invités à partager de brèves vidéos sur le groupe WhatsApp afin que les instructeurs puissent corriger les erreurs. Du point de vue éducatif, il est important de maintenir le contact avec les enfants, même indirectement, pour deux raisons : préserver les relations établies jusque-là et rappeler l’importance de se conformer aux directives de sécurité du gouvernement.

Un camp de sport d’été est prévu pour juillet 2020. En fonction des directives gouvernementales, il sera possible d’évaluer les activités qui ont été prévues en collaboration avec les autres organisations présentes sur le territoire. Un premier essai d’activités destinées à des enfants en situation de handicap ou atteints de troubles du spectre autistique se déroulera avec les parents/tuteurs des participants.

Si le camp ne peut pas avoir lieu, de nouveaux cours seront organisés en septembre 2020 avec de nouveaux participants, en collaboration avec des organisations sportives tierces.

Partenaire