Apprendre pour changer

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Ghana
Date de début 01.03.2022
Date de fin 28.02.2023
Coût du projet EUR 57 149
Investissement de la Fondation EUR 18 387
Identifiant du projet 20211184
Partenaires Play Soccer Ghana
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Employabilité - Enfants en situation de handicap

Contexte

Le système éducatif au Ghana est essentiellement axé sur la théorie et n’accorde que peu d’attention à la pratique. De nombreux élèves sont donc incapables de développer leur esprit critique et leurs compétences en matière de résolution des problèmes.

Contenu du projet

Ce programme exploite l’attrait unique du football en faveur du développement communautaire en créant des possibilités d’apprentissage pour des enfants âgés de 5 à 15 ans, afin de leur permettre d’améliorer leurs compétences de vie, leur santé et leur niveau de jeu. En plus d’employer la méthodologie football3, le programme organise aussi une collecte de sacs en plastique usagés, qui sont ensuite tissés en filets de buts. Le projet sera mené dans onze communautés satellites de six régions pendant douze mois et touchera 880 bénéficiaires au total.

Objectifs

Les enfants bénéficieront de possibilités d'apprentissage supplémentaires grâce à des sessions « play for fun » et « learn for life » (PFFLFL : jouer pour s’amuser et apprendre pour la vie), qui leur permettront d’en savoir plus sur la santé, de développer des compétences de vie et d’appliquer les connaissances acquises à la résolution de problèmes de la vie réelle.

Les enfants trieront des sacs en plastique usagés chez eux et à l’école, et ces sacs seront tissés pour confectionner des filets de buts.

La méthodologie football3 sera employée pour enseigner le fair-play, l’égalité et la participation des filles dans le football.

Activitiés du projet

  • Les entraîneurs seront formés à l’utilisation de la méthodologie PFFLFL pour éduquer les enfants dans les compétences de vie, la santé et le football ;
  • Les bénéficiaires participeront à des sessions PFFLFL hebdomadaires ;
  • Les jeunes apprendront à réutiliser des sacs en plastique pour confectionner des filets de buts et promouvoir des villes propres ;
  • Les matches football3 sensibiliseront les enfants au fair-play et à la lutte contre la discrimination.

Resultats attendus

 

  • 33 entraîneurs apprendront à utiliser des activités footballistiques pour encourager les apprentissages ;
  • 880 enfants de six régions du Ghana bénéficieront de sessions d’activités PFFLFL pour améliorer leurs compétences de vie, leur santé et leur niveau en football ;
  • 200 foyers trieront leurs déchets plastiques et des sacs en plastique seront tissés pour confectionner des filets de buts ;
  • Les matches football3 enseigneront aux enfants l’importance de l’intégration, du fair-play et de l’égalité des genres.

Partenaire

Protection et réintégration sociale des enfants en situation de rue (ESR)

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Burundi
Date de début 22.01.2022
Date de fin 31.12.2022
Coût du projet EUR 143 200
Investissement de la Fondation EUR 100 000
Identifiant du projet 20210444
Partenaires Terre des Hommes
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

La ville de Bujumbura compte plus de 5000 enfants en situation de rue (ESR), dont des filles de moins de 15 ans, des enfants en situation de handicap physique et/ou mental, ainsi que des enfants issus de minorités ethniques, rendus, par ce fait, encore plus vulnérables. Il existe un nombre très limité de structures pouvant accueillir ces ESR, ce qui empêche ces derniers d’évoluer dans un environnement sécurisé et d’accéder à des activités sociorécréatives. Bujumbura compte seulement trois centres d’accueil, animés par l’association GIRIYUJA ASBL, dans lesquels transitent, chaque année, plus de 3000 ESR.

Contenu du projet

Le projet entend contribuer à la réintégration des ESR dans leur communauté grâce à des activités socio-éducatives centrées sur le sport en général, et sur le football en particulier, et à un soutien personnalisé. Dans les centres qui pourront les accueillir, ces enfants vulnérables prendront part à des activités sportives et socioéducatives qui leur permettront de développer l’estime de soi et la confiance en l’autre. En outre, ils seront accompagnés dans la réalisation d’un projet de  vie.

Objectifs

  • Sensibiliser davantage la communauté locale à la question des ESR.
  • Soutenir les ESR dans la réalisation de projets de vie en vue de leur réintégration dans leur communauté.
  • Renforcer les compétences d’autoprotection, la résilience psychosociale et le bien-être des ESR grâce au sport.

Activitiés du projet

  • Organisation de tournois pour les ESR et les autres enfants afin de renforcer la cohésion
  • Organisation d’activités socioéducatives axées sur le sport en général, et sur le football en particulier.
  • Apport d’un soutien personnalisé à la réalisation d’un projet de vie visant à ce que l’ESR quitte la
  • Recherche des familles des ESR pour favoriser une réunification.
  • Fourniture d’un cadre permettant une réinsertion dans le système scolaire.
  • Construction d’un environnement favorisant les échanges entre les animateurs et les autres parties prenantes en matière de protection de l’enfance afin de renforcer leurs liens.
  • Redirection, auprès des partenaires locaux compétents, des ESR présentant des besoins spécifiques.

Resultats attendus

En plus du déploiement plus important visé (passer de 57 à 110 bénéficiaires), le projet ambitionne de soutenir les bénéficiaires sur différents plans pour une meilleure réussite sociale.

  • Expression orale : vocabulaire, précision de l’expression, syntaxe, élocution, prise de parole en public, sélection de l’information et hiérarchisation, analyse et synthèse.
  • Savoir-être : concentration, affirmation de soi, confiance en soi, dépassement de soi, écoute, posture, expression corporelle, connaissance de soi.
  • Vivre ensemble et citoyenneté : coopération, respect, entraide, engagement, connaissance des médias, analyse critique, éthique journalistique et du sport.
  • Égalité des chances et inclusion : valorisation des jeunes en difficulté scolaire, décloisonnement des quartiers, ouverture sociale et intellectuelle, ouverture des métiers.

Partenaire

Action positive sur le climat pour l’ensemble du secteur du sport pour le développement

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Nairobi, Kenya
Date de début 01.02.2022
Date de fin 30.04.2023
Coût du projet EUR 104 735
Investissement de la Fondation EUR 66 060
Identifiant du projet 20210472
Partenaires Coaches Across Continents (CAC)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Protection de l’environnement

Contexte

Le changement climatique constitue une menace existentielle et la principale problématique sociale mettant en péril tous les continents et toutes les cultures. Le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) établit que l’humanité est responsable, « sans équivoque », du réchauffement climatique. Heureusement, nous pouvons agir pour réduire notre empreinte carbone et notre impact sur le climat.

Contenu du projet

Cette initiative constituera la première action mondiale visant à créer un programme efficace de sport pour le développement. Son but sera d’informer les particuliers et les organisations du monde entier quant aux mesures à prendre pour réduire leur empreinte carbone.

Ce projet sera développé par Coaches Across Continents (CAC), une organisation mondiale leader dans la création de programmes de sport pour le développement. Il sera ensuite dirigé et mis en œuvre à Nairobi par Green Kenya, leader de l’action pour le climat dans le secteur du sport pour le développement. Enfin, le programme sera traduit dans sept langues majeures et mis à disposition gratuitement afin de permettre aux particuliers et aux organisations d’informer leurs enfants, les jeunes leaders, les entraîneurs et les communautés.

Il sera disponible en format électronique librement et aisément accessible depuis un smartphone, partout dans le monde, grâce à un lien ou un code QR. Autre première mondiale : grâce au partenariat entre CAC et Sport Session Planner, le programme comportera des animations et utilisera des exemples vidéo pour chaque activité. Il s’agit là d’une approche véritablement novatrice du rôle que peuvent jouer le football et la technologie dans l’éducation à l’action pour le climat.

Objectifs

  • Créer et diffuser un programme de dix matches destiné à la communauté du sport pour le développement, afin d’apprendre aux gens, partout à travers le monde, à réduire leur empreinte carbone individuelle ;
  • Traduire le programme, et créer des animations et des clips vidéo pour le programme ;
  • Mener un projet pilote au Kenya ;
  • Mettre le programme à la disposition gratuite de tous sur la plateforme Sport Session Planner, pour que les entraîneurs, enseignants et formateurs puissent le mettre en œuvre partout dans le monde ;
  • Faire campagne auprès du Ministère kenyan de l’éducation pour que le programme soit réalisé au-delà du projet pilote et intégré dans le programme national de compétences ;
  • Mettre activement en avant la disponibilité du programme sur les divers réseaux.

Activitiés du projet

Première étape (mars-juin 2022) : Élaborer et animer un programme d’action pour le climat basé sur la campagne « Agissons » des Nations Unies : dix actions que chacun peut entreprendre pour réduire son empreinte carbone individuelle.

Deuxième étape (juillet-décembre 2022) : Réaliser le programme dans quatre écoles de Nairobi et lors de séances d’entraînement du championnat junior le week-end, en partenariat avec l’organisation Green Kenya, qui rendra compte de l’impact du programme et créera des vidéos des activités à mettre sur la plateforme.

Troisième étape (janvier 2023) : Traduire le programme dans au moins sept langues majeures : anglais, swahili, arabe, chinois, français, portugais et espagnol.

Quatrième étape (février-mars 2023) : Faire campagne auprès du gouvernement kenyan pour que ce programme soit intégré dans le programme national. Diffuser le programme gratuitement dans toute l’Afrique de l’Est et dans le monde entier grâce au réseau CAC et à d’autres réseaux tels que streetfootballworld, Think Beyond et sportanddev.org.

Resultats attendus

Il est attendu que le programme :

  • permette à 1000 filles et garçons kenyans de prendre conscience de l’action pour le climat et contribue à changer les comportements ;
  • soit adopté par les instances éducatives locales, régionales et nationales dans le cadre de leurs propres programmes ;
  • soit promu via le site Internet coachesacrosscontinents.org et via la plateforme interne de CAC, touchant des organisations dans 132 pays ;
  • soit largement téléchargé, adopté et utilisé par les organisations internationales de sport pour le développement ;
  • bénéficie au minimum à deux millions d’enfants dans plus de 130 pays.

Partenaire

Intégration sociale des enfants des rues par le sport

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ethiopie
Date de début 01.01.2022
Date de fin 31.12.2022
Coût du projet EUR 98 320
Investissement de la Fondation EUR 63 000
Identifiant du projet 20210272
Partenaires Busajo NGO
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Employabilité

Contexte

Le Campus de Busajo est un projet social et éducatif destiné aux enfants des rues vivant dans la ville éthiopienne de Sodo et dans les zones rurales environnantes. On estime qu'il y a environ 3000 enfants des rues à Sodo.

L’objectif du Campus de Busajo est de réinsérer les enfants des rues dans leur famille et dans la société. Ce projet vise à aider les bénéficiaires à devenir plus autonomes et autosuffisants, en investissant dans leur évolution culturelle, éducative et professionnelle, favorisant ainsi également le développement social et économique de la communauté au sens large.

Le Campus de Busajo promeut la formation professionnelle, la santé et le soutien psychologique pour les enfants des rues, estimant que c'est le meilleur moyen de leur garantir une vie meilleure et une intégration sociale, et de lutter contre la pauvreté dans laquelle ils vivent, en les aidant à retrouver confiance dans leur avenir. Le sport est promu comme une activité éducative qui soutient la croissance physique et émotionnelle des enfants et une activité sociale qui enseigne les règles de coexistence et de vie en communauté.

Le Campus de Busajo guide les enfants sur la voie d’une récupération d'abord physique, puis psychologique, émotionnelle et comportementale, les aidant à être heureux aujourd’hui pour devenir demain des personnes autonomes et porteuses du développement durable dans leur pays d'origine. Cependant, les ateliers actuels ne sont plus suffisants pour les besoins de formation et pour soutenir la pérennité économique du Campus.

Contenu du projet

Le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance permettra au Campus de Busajo de construire deux nouveaux ateliers et de développer les cours de formation professionnelle et les occasions d'emploi pour les participants.

Les nouveaux ateliers – couture/tissage et menuiserie –permettront aux participants de se former à l'intérieur pendant la saison des pluies. Deux nouveaux bâtiments offriront davantage d’espace et de machines pour les cours, qui ont pour vocation d’augmenter les compétences techniques des bénéficiaires, de les aider à démarrer leur propre entreprise avec peu de capital et de leur fournir une spécialisation dans un artisanat de qualité, très recherché à Sodo.

Les compétences relationnelles sont améliorées grâce aux activités éducatives sportives, qui comprennent des « Jeux olympiques » pour  les enfants, organisés sur les terrains de sport du Campus.

Objectifs

  • Augmenter le potentiel du Campus, en élargissant les ateliers.
  • Développer les compétences techniques des bénéficiaires, en améliorant les cours de couture/tissage, qui donnent aux jeunes la possibilité de créer leur propre entreprise et d’acquérir un savoir-faire dans un artisanat de qualité très recherché localement.
  • Accroître la pérennité économique du Campus par la vente de biens autoproduits.
  • Augmenter les compétences relationnelles des jeunes grâce au sport.

Activitiés du projet

  • Construction des bâtiments des nouveaux ateliers.
  • Proposition de quatre cours de formation professionnelle (menuiserie du bambou, savons, boulangerie et couture/tissage).
  • Accompagnement au lancement d’une activité d’autoentrepreneur à l'issue de la formation.
  • Organisation de « Jeux olympiques » pour les enfants afin de promouvoir l'égalité des chances et la socialisation.

Resultats attendus

  • Construction de deux nouveaux bâtiments pour les ateliers, qui amélioreront la qualité de la formation professionnelle proposée par le Campus de Busajo et sa durabilité économique.
  • Mise en place de quatre cours de formation professionnelle, destinés à vingt garçons et filles âgés de 15 à 20 ans.
  • Accompagnement à la création de quatre activités d’autoentrepreneur pour des jeunes ayant terminé leur formation.
  • Mise en place d’un parcours d'activités éducatives informelles pour 60 mineurs sur le Campus afin de promouvoir l'égalité des chances pour les filles et les garçons et l'intégration des enfants résidant sur le Campus dans la communauté.
  • Création d'une édition des « Jeux olympiques » pour les enfants destinée à 40 mineurs au sein du Campus de Busajo, en tant qu'activité de socialisation et de développement de compétences relationnelles.

Partenaire

Football à Rissani

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Maroc, Rissani
Date de début 01.01.2022
Date de fin 31.12.2022
Coût du projet EUR 60 000
Investissement de la Fondation EUR 30 000
Identifiant du projet 20210570
Partenaires Association Enfants du Désert
Catégories Accès au sport - Egalité des genres - Infrastructure et équipement

Contexte

La population de la ville de Rissani, dans la région du désert marocain, a très fortement augmenté ces dix dernières années. Cependant, les infrastructures de la ville n'ont pas suivi cette évolution. La ville compte des clubs sportifs dynamiques, qui cherchent à donner un accès au sport aux jeunes défavorisés. Néanmoins, en raison de moyens financiers limités, des équipements insuffisants font que les clubs locaux ne disposent pas des espaces adéquats pour mener à bien leur mission auprès des jeunes. C’est fort de ce constat qu’est né le projet « Football à Rissani », un projet qui entend permettre à tous les jeunes, filles et garçons confondus, de bénéficier des bienfaits du sport.

Contenu du projet

Le projet Football à Rissani consiste à construire, en deux lieux de la ville de Rissani, un espace dédié au sport comprenant un terrain de football protégé par une enceinte, des vestiaires équipés, un bloc sanitaire et l’eau courante. La mise à disposition d’équipements (chasubles, ballons, cônes, etc.) fait également partie du projet. Les travaux seront réalisés par une équipe de maçons locaux avec lesquels l’organisation Enfants du désert travaille depuis 17 ans.

Objectifs

  • Permettre aux jeunes issus de familles défavorisées d’accéder au sport.
  • Encourager la mixité en permettant aux filles de faire du sport dans des infrastructures adaptées et sécurisées.
  • Occuper les jeunes en leur permettant d’avoir une activité extrascolaire.
  • Favoriser l'éducation par le sport en transmettant aux jeunes des valeurs telles que l'esprit d'équipe, la tolérance, la confiance en soi et la confiance en l'autre.
  • Soutenir les actions des associations sportives.
  • Encourager les rencontres entre les jeunes.

Activitiés du projet

  • Construction des infrastructures (terrains, vestiaires, sanitaires, murs d’enceinte).
  • Fourniture d’équipements à deux clubs sportifs locaux.
  • Séances d’entraînement hebdomadaires en partenariat avec deux clubs sportifs locaux.
  • Organisation de tournois amicaux et de journées portes ouvertes pour encourager et faire découvrir la pratique du sport à davantage de jeunes.

Resultats attendus

  • Les inégalités sont réduites grâce à l’accès à une activité extrascolaire.
  • Les comportements inappropriés à l'adolescence sont en recul, notamment grâce à l’enthousiasme généré par la participation à une activité, par l’appartenance à un groupe, ainsi que par la poursuite et l’atteinte d’objectifs.
  • Davantage de jeunes participent régulièrement à la vie associative et sportive locale, grâce à des infrastructures permettant d’organiser différentes activités.
  • De plus en plus de filles pratiquent une activité sportive.

Partenaire

Améliorer le bien-être psychosocial des enfants déplacés victimes de conflits

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Cabo Delgado, Mozambique
Date de début 01.02.2021
Date de fin 30.11.2021
Coût du projet EUR 45 884
Investissement de la Fondation EUR 43 884
Identifiant du projet 20201286
Partenaires Street Child
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Depuis 2017, les conflits et l’insécurité règnent dans le nord du Mozambique. L’aggravation de la situation et l’augmentation du nombre d’attaques ont coïncidé avec plusieurs catastrophes naturelles (le cyclone Kenneth en 2019 et les fortes inondations début 2020) et l’émergence de la pandémie de COVID-19 en mars 2020. À ce jour, l’insécurité a causé le déplacement de 335 000 personnes, dont 50 % sont des enfants qui, par conséquent, ont été durablement privés d’éducation et exposés à des situations traumatisantes.

Contenu du projet

Le sport permettra de répondre aux besoins psychosociaux des enfants touchés par le conflit et les situations d’urgence, tout en aidant les enfants déplacés à s’intégrer dans leurs communautés d’accueil. L’association Street Child aidera les écoles à mieux appréhender les besoins des élèves et organisera des sessions de soutien à mesure que les enfants retourneront à l’école après leur déplacement et la pandémie de COVID-19. Des médiateurs spécialement formés assureront également des sessions au sein de la communauté pour les enfants déscolarisés.

Objectifs

  • Répondre aux besoins psychosociaux des enfants qui ont été touchés par le conflit, le déplacement et les situations d'urgence.
  • Contribuer au maintien des enfants à l’école grâce à l’offre de services de soutien.
  • Promouvoir l’intégration des personnes déplacées au sein de leurs communautés d’accueil.
  • Promouvoir les droits de l’enfant et renforcer les mécanismes de protection dans la communauté au sens large.

Activités du projet

  • Organisation de sessions de soutien psychosocial pour les enfants scolarisés et déscolarisés, grâce à des activités récréatives et notamment au sport, pour les aider à surmonter leurs traumatismes et à développer des compétences de vie.
  • Organisation d’ateliers permettant aux médiateurs de soutien psychosocial d’apprendre à utiliser les activités basées sur le jeu comme moyen d’intégration et de développement.
  • Offre d’ateliers aux enseignants et aux écoles sur le soutien psychosocial en milieu scolaire et sur la création d’un environnement inclusif.
  • Organisation de campagnes de sensibilisation de la communauté aux droits de l’enfant et à l’importance des services de protection.

Résultats attendus

  • 6000 enfants (3000 filles et 3000 garçons) bénéficieront d’un soutien psychosocial et d’une aide à l’intégration par l’intermédiaire d’activités à l’école et dans la communauté.
  • 90 membres du personnel éducatif scolaire bénéficieront d’une formation en matière de soutien psychosocial afin de promouvoir un environnement inclusif pour tous les élèves.
  • 12 médiateurs de communautés locales bénéficieront d’une formation sur les interventions de soutien psychosocial basées sur le jeu.
  • 6 communautés seront sensibilisées aux droits de l’enfant et à l’importance des services de protection.

Partenaire

Lay’s RePlay

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Royaume Uni, Afrique du Sud, Brésil, Italie, USA, Mexique, Turquie et Egypte
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2023
Coût du projet EUR tbc
Investissement de la Fondation EUR 200 000
Identifiant du projet 20200100
Partenaires Common Goal
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Infrastructure et équipement - Sponsors

Contexte

Lay’s RePlay, une initiative mondiale novatrice lancée en partenariat avec la Fondation UEFA pour l’enfance et streetfootballworld, a pour but d’apporter de la joie aux communautés du monde entier en transformant des paquets de chips vides en terrains de football durables, produisant ainsi un effet positif sur la population et la planète.

Neuf miniterrains constitués en partie de paquets de chips réutilisés ont été construits dans les villes suivantes :

  • Tembisa (Afrique du Sud)
  • Leicester (Royaume-Uni)
  • São Paulo (Brésill)
  • Turin (Italie)
  • Iztapalapa (Mexique)
  • Santa Ana (États-Unis)
  • Gaziantep (Turquie)
  • Le Caire (Égypte)
  • Naples (Italie)
  • Santa Marta (Colombie)
  • Bilbao (Espagne)

Grâce à l’engouement mondial que génère le football, ces terrains constitueront des plateformes durables qui contribueront à apporter des changements positifs dans la communauté.

Contenu du projet

Lay’s RePlay fournit des terrains de football à cinq en gazon synthétique parfaitement adaptés aux communautés disposant d’un espace limité. Ainsi, celles-ci peuvent jouer au football et développer leurs compétences.

Ce projet représente bien plus que de simples terrains de football : des partenaires locaux construisent des espaces et créent des programmes qui rapprochent les membres de la communauté et qui génèrent un changement positif pour les générations à venir.

Les programmes sportifs à visée éducative déployés sur le long terme tirent profit du pouvoir positif du jeu et du football pour traiter des problématiques sociales qui affectent les communautés locales en suivant quatre buts principaux : créer un sentiment d’appartenance, accroître la participation, renforcer la sécurité et donner accès au sport.

Objectifs

Lay’s RePlay met l’accent sur l’inclusion des membres de la communauté et des organisations locales durant les phases de planification, de construction et d’entretien de chaque terrain, dans le but de développer des programmes destinés à résoudre les problèmes sociaux spécifiques touchant chaque communauté, tout en favorisant un accès sûr au sport. Chaque terrain est construit avec des matériaux partiellement recyclés dans l’optique d’un bilan carbone net de zéro.

Activitiés du projet

Plusieurs parties prenantes participent à la construction des miniterrains, qui dure de 8 à 12 mois. Sur chaque site, le partenaire local dirige la construction, en étroite collaboration avec streetfootballworld.

La communauté locale est intégrée au projet puisque celle-ci n’est pas considérée comme une bénéficiaire, mais comme une partie prenante du processus décisionnel. Ce projet participatif met l’accent sur la communication avec les acteurs de la communauté, de manière à comprendre leurs besoins et leur environnement, et à collaborer avec eux afin de trouver des solutions optimales. La communauté participe au projet avant, durant et après la construction, et les sources locales sont privilégiées afin de développer des capacités et de créer un lien de confiance.

Resultats attendus

  • Huit terrains de football communautaires seront construits avant fin 2022.
  • Les paquets de chips recyclés constitueront 32 % des matériaux utilisés pour construire les terrains, et chaque communauté sera sensibilisée aux pratiques durables.
  • La pelouse artificielle et le substrat sur lequel elle repose (Ecocept™) seront à 100 % recyclables grâce à la compression du plastique recyclé.
  • Les communautés locales participeront étroitement au processus.
  • Les filles et les garçons bénéficieront d’un accès équitable à un espace pour jouer au football.
  • Les programmes sportifs à visée éducative fourniront un soutien sur mesure aux communautés locales et généreront des changements positifs pour les générations à venir.

 

Premiers résultats au Royaume-Uni, en Afrique du Sud, au Brésil et en Italie

  • Des associations locales ont organisé des séances de football et d’autres sports ainsi que des initiatives éducatives pour combattre les difficultés sociales rencontrées par leurs communautés. Les thèmes traités comprennent la participation des femmes, la santé physique et mentale, l’éducation et les drogues.
  • Les membres de la communauté bénéficient d’un nouveau terrain de football, qui reste ouvert en dehors des séances officielles.

Partenaires

Promouvoir l’inclusion par le sport auprès des enfants des rues de Pointe-Noire

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement République du Congo, Pointe-Noire
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2022
Coût du projet EUR 792 382
Investissement de la Fondation EUR 150 000
Identifiant du projet 20200759
Partenaires Samusocial International
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

En République du Congo, les enfants des rues sont de plus en plus nombreux. Sans domicile ni famille ni soutien, stigmatisés, ils sont exclus de la société et privés d’accès aux services de santé et aux services sociaux élémentaires. La crise sanitaire, économique et sociale déclenchée par la pandémie de COVID-19 a eu un impact dévastateur sur les enfants des rues. Elle n’a fait qu’aggraver leur situation d’extrême vulnérabilité, rendant leur survie dans la rue d’autant plus ardue tandis qu’ils sont confrontés à une stigmatisation et à une violence accrues et ne peuvent que difficilement accéder aux soins. Les structures portant assistance aux enfants des rues ont, elles aussi, été très touchées par la crise sanitaire.

Fondé en 2006 avec l’appui de Samusocial International, Samusocial Pointe-Noire vient en aide aux enfants des rues, leur offrant une prise en charge globale. Au fil du temps l’organisation a développé divers services, notamment des équipes mobiles qui interviennent dans les rues, un hébergement d’urgence et un centre d’accueil de jour. Samusocial Pointe-Noire œuvre aussi avec des associations partenaires afin de mettre en place et de renforcer un suivi de la prise en charge, notamment en soutenant les enfants et les jeunes des rues dans leur projet de quitter la rue.

 

Contenu du projet

Samusocial Pointe-Noire entend consolider son approche en utilisant le sport comme moyen d’insertion sociale et en permettant aux enfants et aux jeunes qui vivent dans la rue de trouver des repères. L’approche de l’organisation repose sur une prise en charge médicale et psychosociale étayée par la pratique du sport, ce qui aide les enfants à acquérir et à développer les compétences sociales et personnelles nécessaires à leur insertion dans la société.

Objectifs

L’objectif global est de contribuer à l’inclusion sociale des enfants des rues à Pointe-Noire.

Les objectifs spécifiques consistent à garantir l’accès des enfants des rues à une prise en charge médicale et psychosociale, et à promouvoir leur socialisation par la pratique du sport.

Activitiés du projet

  • Effectuer des rondes pour offrir aux enfants des rues des soins médicaux et un soutien psychosocial.
  • Offrir un hébergement aux enfants des rues et les assister dans leur projet de quitter la rue.
  • Construire un terrain de football à côté du refuge de Samusocial Pointe-Noire.
  • Organiser des séances d’entraînement mensuelles et des tournois annuels de football de rue et de nzango, un sport local populaire.
  • Former des animateurs sportifs.
  • Sensibiliser le public aux problèmes que connaissent les enfants des rues.
  • Participer à une consultation entre ONG et instances publiques pour la promotion des droits des enfants des rues.

Resultats attendus

  • Chaque année, 600 enfants des rues auront accès à une assistance médicale et sociale, grâce à 300 rondes dans les rues.
  • Chaque année, 200 enfants des rues seront hébergés dans le refuge.
  • Chaque année, 60 enfants des rues bénéficieront d’une aide pour quitter la rue.
  • 1 terrain de football verra le jour.
  • 60 enfants des rues, dont 20 filles, participeront aux activités sportives.
  • Chaque mois, 12 séances d’entraînement de football de rue et de nzango seront organisées.
  • 2 tournois de football de rue et de nzango seront organisés.
  • 8 animateurs sportifs seront formés.
  • 400 personnes et 15 professionnels seront sensibilisés aux problèmes touchant les enfants des rues.

Partenaire

Sport en faveur de l’inclusion : le football contre le racisme

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Algerie, Maroc et Tunisie
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 199 662
Investissement de la Fondation EUR 199 662
Identifiant du projet 2019519
Partenaires International Organization for Migration (IOM)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

En 2017, on estimait à 303 000 le nombre de migrants dans la région du Maghreb, des personnes qui ont décidé de migrer pour des raisons très diverses. La majorité des migrants vulnérables viennent d’Afrique subsaharienne et sont victimes de discrimination raciale de la part des populations locales, nourrie par les préjugés et les stéréotypes sur leur statut et leurs origines. Ainsi, la discrimination s’accentue et exacerbe des formes d’exclusion sociale pouvant avoir de graves conséquences pour les migrants, comme la ghettoïsation, des violences physiques et des violations des droits de l’homme. Mais l’exclusion sociale des migrants a également des effets négatifs sur les sociétés d’accueil puisqu’elle cause une dégradation de la cohésion sociale, une hausse de la violence, une instabilité sociale et politique et une sous-utilisation de la main-d’œuvre migrante.

Contenu du projet

L’accent est mis sur l’intégration par le sport. Pour de nombreux jeunes du monde entier, le football représente un idéal et un moyen de gravir l’échelle sociale. C’est un sport extrêmement populaire dans la région du Maghreb. Le projet prône l’inclusion des migrants dans les sociétés d’accueil par la pratique du football et vise à lutter contre la discrimination raciale dans les communautés vulnérables d’Algérie, du Maroc et de Tunisie. En s’adressant aux jeunes migrants et aux communautés d’accueil, le projet se sert du football pour favoriser l’intégration et réduire les possibles tensions entre les communautés. En adéquation avec la vision et les objectifs de l’UEFA, il vise à combattre la discrimination raciale en promouvant la tolérance et la diversité dans cette région.

 

Objectifs

Les activités sportives permettent aux individus marginalisés de se réinsérer dans la société, de retrouver un sentiment de normalité et de rétablir des relations sociales. En résumé, le sport est un excellent moyen de surmonter la fracture sociale.

En donnant aux migrants et aux membres des communautés locales la possibilité de partager une activité sportive, les deux groupes ont la possibilité de changer leur perception mutuelle. Les expériences partagées peuvent réhumaniser ceux qui sont perçus comme des ennemis en dehors du terrain. Le sport permettra alors d’abaisser les barrières de la différence et de la méfiance en montrant que tout le monde peut jouer ensemble en toute sécurité et partager l’amour du sport. Cela est d’autant plus important car le sport, et en particulier le football, est un langage universel pour tout un chacun, quelle que soit son origine géographique. Le sport devient un vrai créateur de liens sociaux, d’esprit de camaraderie et même d’amitiés. En plus, ce lien social peut être un vecteur de cohésion et de stabilité sociale entre les communautés.

Comme évoqué plus haut, beaucoup de migrants sont stigmatisés et marginalisés dans la société. Piégés dans cette situation d’isolement, le sport peut les aider à renouer des contacts sociaux. Étant accessible à la plupart des individus isolés, il peut les inciter à s’engager dans la société en leur permettant de découvrir leur société d’accueil, d’apprendre les codes socioculturels, de pratiquer la langue et de développer un réseau. Le sport peut même être un premier pas vers une intégration conventionnelle, ouvrant la voie à d’autres opportunités, y compris l’accès à un emploi stable.

Activitiés du projet

Les principales activités sont les suivantes :

  • soutenir l’inclusion des migrants dans les ligues et les tournois de football existants ;
  • rénover/construire des terrains de football dans ces régions et organiser des tournois ;
  • fournir du matériel de sport aux équipes locales ;
  • créer de nouvelles compétitions si nécessaire ;
  • former des entraîneur(e)s à l’aide des compétences et des outils adéquats, se concentrer sur la promotion de l’inclusion et de la cohésion sociale, et lutter contre la discrimination sociale et raciale.

Dans chaque projet, l’OIM veille à respecter scrupuleusement l’égalité des sexes et à garantir l’accès aux personnes ayant des besoins spécifiques.

Resultats attendus

Les activités mentionnées ci-dessus profiteront aux jeunes issus des communautés de migrants et d’accueil. Des terrains et du matériel de meilleure qualité, des entraîneur(e)s mieux formé(e)s et la possibilité de participer à des compétitions amicales permettront aux migrants en Algérie, au Maroc et en Tunisie d’être mieux insérés dans leurs communautés grâce aux vertus sociales et pacifiques du sport.

Une attention particulière sera accordée à la stratégie de développement durable du projet pour s’assurer que l’initiative est adaptée aux préférences et aux intérêts locaux et qu’elle tient compte des contraintes potentielles sur le plan de la culture et des ressources.

Pour finir, l’OIM veillera à ce que le projet ne soit pas une initiative isolée et à ce qu’il y ait une coordination entre les structures sportives établies et les parties prenantes au développement. Avant de procéder à la construction ou à la rénovation d’installations, l’OIM vérifiera qu’un organisme tiers (gouvernemental ou non gouvernemental) s’engage à assurer l’entretien et la maintenance de ces installations après l’achèvement du projet. En outre, elle s’associera non seulement à des athlètes d’élite des pays concernés, mais aussi à des leaders sportifs locaux et à des entraîneur(e)s communautaires afin de bénéficier de leur influence auprès des différentes communautés, notamment auprès des jeunes. L’implication de ces parties prenantes maximisera les chances de faire perdurer l’impact du projet.

Partenaire

Le sport pour la résilience et l’autonomie

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Uganda , Kampala
Date de début 01.03.2021
Date de fin 01.03.2022
Coût du projet EUR 193 215
Investissement de la Fondation EUR 144 911
Identifiant du projet 20200410
Partenaires Aliguma Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Enfants en situation de handicap - Infrastructure et équipement - Victimes de conflits

Contexte

La population ougandaise est composée à 60 % d’enfants, dont 55 % vivent dans la pauvreté. Sur les 270 millions de personnes vivant en Afrique dans des bidonvilles, 2,4 millions habitent en Ouganda et 60 % d’entre eux résident à Kampala. Accueillant plus de 20 000 personnes, Acholi Quarters est l’un des bidonvilles les plus vastes de Kampala. Les enfants résidant dans des bidonvilles sont confrontés à la précarité, à l’exclusion, à la vulnérabilité et à des difficultés liées à un développement physique, psychologique et intellectuel limité qui dureront toute leur vie. Ils sont exposés à la violence, à l’exploitation, aux abus, à la négligence, au travail des enfants, aux trafics, à l’exploitation sexuelle et aux mariages précoces.

Contenu du projet

Fruit de plusieurs consultations entre la Fondation Aliguma, les familles des enfants, les responsables de famille et les leaders des quartiers, le projet Sports for Resilience and Empowerment Project (SREP, Le sport pour la résilience et l’autonomie) a pour objectif de transformer la communauté vulnérable d’Acholi Quarters par le sport. Le projet cible les filles, les garçons, les femmes et les responsables de famille (notamment les réfugiés et les personnes en situation de handicap) vivant à Acholi Quarters. Des installations sportives dotées d’équipements d’entraînement de base permettront à 850 femmes et autres responsables de famille d’acquérir des compétences afin de créer et gérer leur propre entreprise, ce qui les aidera à s’occuper d’eux-mêmes et de leur famille dans la durée. L’objectif consiste à protéger plus de 2500 enfants pour qu’ils ne soient pas victimes d’exploitation, pour leur permettre d’aller à l’école et pour retarder l’âge du mariage.

Objectifs

  • Créer un centre de formation sportif pour développer le talent des enfants du bidonville d’Acholi Quarters.
  • Aider 2500 enfants et 850 responsables de famille à échapper à l’exclusion sociale et économique d’ici à 2021 grâce au sport et à l’acquisition de compétences commerciales.
  • Renforcer les capacités de 200 éducateurs et entraîneurs afin de gérer et d’améliorer les talents et le comportement social des enfants.
  • Permettre aux femmes et à leurs enfants d’accéder à des débouchés sociaux et économiques.
  • Sensibiliser à la protection de l’enfance et à l’égalité des genres.

Activités du projet

  • Former et parrainer des bénévoles vivant dans le quartier, des éducateurs et des entraîneurs locaux informels, les associer à des écoles et des églises dans le quartier et créer un réseau de soutien entre les enfants et les entraîneurs.
  • Mettre en place des activités et des événements sportifs locaux mobilisant toutes les populations du quartier à des fins de développement social, de santé et bien-être et d’amélioration des talents.
  • Installer des buts et des filets, clôturer les installations sportives, construire des toilettes et des vestiaires, et fournir des ballons et d’autres équipements d’entraînement.
  • Former les responsables de famille à des métiers pratiques : cordonnerie, bijouterie, couture, mode et création, cuisine, ménage, garde d’enfants, nutrition, réparation de téléphones, informatique, finance, plans d’affaires et développement professionnel.
  • Rédiger des manuels d’utilisateur, des dossiers et des articles sur les meilleures pratiques, et mener des recherches et une évaluation de projet.

Résultats attendus

  • Des installations sportives à Acholi Quarters dotées d’équipements d’entraînement de base adaptés, des toilettes et des vestiaires.
  • 200 éducateurs et entraîneurs capables de gérer le développement global des enfants.
  • Au minimum 700 femmes et autres responsables de famille disposeront des compétences nécessaires pour créer et gérer leur propre entreprise et s’occuper d’eux-mêmes et de leur famille.
  • 2500 enfants âgés de 6 à 17 ans (1800 filles et 700 garçons) seront protégés de l’exploitation et en mesure d’aller à l’école et de repousser un éventuel mariage.
  • Égalité des genres à Acholi Quarters renforcée par l’égalité des chances.

Partenaire

We are the Champions

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Soudan du Sud
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2023
Coût du projet EUR 180 166
Investissement de la Fondation EUR 103 200
Identifiant du projet 20200429
Partenaires Light for the World International
Catégories Accès au sport - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Plus de 1,87 million de Sud-soudanais sont considérés comme des déplacés internes en raison des conflits qui ont éclaté en décembre 2013 et juillet 2016. Après le conflit qui aura duré de décembre 2013 à avril 2014, Light for the World a mené une évaluation aléatoire et informelle de l’accessibilité des services humanitaires fournis par différentes agences dans les camps et communautés d’accueil de déplacés internes de Mahad et Gumbo. L’organisation a principalement permis d’évaluer les services d’éducation et de rééducation mis à la disposition des enfants et des adultes en situation de handicap, l’accessibilité physique générale des camps, ainsi que les connaissances, le comportement et les pratiques du personnel d’aide humanitaire en matière de handicap. Elle en a conclu que personne ne se préoccupait des connaissances, des compétences, de la vulnérabilité et des besoins des personnes en situation de handicap, en particulier les enfants, les filles et les femmes.

Contenu du projet

Le projet a pour objectif principal de se servir du sport pour promouvoir le droit des enfants en situation de handicap d’accéder aux services de base en matière de santé, de rééducation, d’éducation et autres dans les écoles, les camps de déplacés internes et les communautés d’accueil.

Grâce au sport, qui donne du baume au cœur, rassemble les peuples, permet de sensibiliser les autres au handicap et renforce l’inclusion socioculturelle et économique, les personnes en situation de handicap gagnent en autonomie et en indépendance.

Objectifs

  • Se servir du sport comme un outil d’inclusion et de transformation dans les camps de déplacés internes et dans les écoles afin de faire tomber les barrières qui empêchent les personnes en situation de handicap d’accéder aux services humanitaires et éducatifs.
  • Encourager l’inclusion dans les activités sportives ordinaires dans trois camps de déplacés internes et 90 écoles.
  • Créer un environnement encourageant l’acceptation du handicap.
  • Favoriser la mise en place de programmes de sport inclusifs dans les actions humanitaires.

Activités du projet

Création de cinq équipes de football et de basket inclusives :

  • Mobilisation communautaire avec le soutien de rééducateurs locaux et d’animateurs spécialisés en inclusion
  • Acquisition d’équipements sportifs pour le football, le basket et les sports d’intérieur, notamment trousses de secours et trousses de toilette pour les filles en situation de handicap
  • Recrutement et orientation des entraîneurs qui dispenseront les séances hebdomadaires

Tournois :

  • Tournois organisés à Djouba tous les trimestres pour les équipes de trois camps de déplacés internes
  • Matches amicaux tous les mois

Formation pour les enseignants :

  • Séminaires de formation pour les enseignants/entraîneurs sur les thèmes de l’inclusion du handicap, du sport inclusif, de l’éducation inclusive et des droits de l’enfant
  • Formation continue pour les enseignants et les entraîneurs
  • Suivi de l’effet de la formation

Sensibilisation :

  • Campagne de sensibilisation sur les droits des personnes en situation de handicap/l’inclusion et sur la cohabitation pacifique, avec commissions de gestion des camps
  • Célébration de la Journée mondiale des réfugiés et de la Journée internationale des personnes handicapées, et création de documents informatifs, éducatifs et de communication

Intégration du handicap :

  • Formation sur l’intégration du handicap auprès des organisations humanitaires et de développement
  • Suivi et encadrement en cours d’emploi du personnel humanitaire formé à l’inclusion du handicap
  • Communication permanente avec les ministères, les ONG, les entreprises et les autres parties prenantes

Résultats attendus

  • Accès de 5000 enfants en situation de handicap aux services déjà en place, notamment les activités sportives.
  • Participation de 864 enfants en situation de handicap (250 filles et 614 garçons) à des tournois.
  • 32 enfants membres des équipes de sport inclusif bénéficieront d’une aide pour devenir joueurs professionnels.
  • Cinq équipes inclusives de sport pour la paix seront créées et entraînées ; elles participeront à des matches amicaux, des tournois et des campagnes de sensibilisation
  • Formation de 90 enseignants de 90 écoles au sport inclusif à l’occasion d’un stage de formation de trois jours.
  • Sensibilisation de plus de 18 000 personnes à l’inclusion du handicap.
  • Campagnes de sensibilisation de masse dans les trois camps de déplacés internes et dans 90 écoles.
  • 18 agences humanitaires des camps de déplacés internes deviendront inclusives en matière de handicap après un stage de développement des compétences de cinq jours.

Partenaire

Miniterrain de football, piste d’athlétisme et eau potable au centre sportif Sport Éveil Académie

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Maroc, Ouarzazate
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2022
Coût du projet EUR 70 669
Investissement de la Fondation EUR 30 000
Identifiant du projet 20200470
Partenaires Solidarité Marathon des Sables association
Catégories Accès au sport - Infrastructure et équipement

Contexte

Pour que les enfants dont les parents ont une situation financière précaire puissent découvrir les valeurs du sport dès leur plus jeune âge, l’association Solidarité MARATHON DES SABLES a ouvert, en 2010, Sport éveil académie, un centre sportif construit grâce aux dons de l’association monégasque Children & Future et de sponsors locaux.

Construit en périphérie de Ouarzazate, ce centre sportif a bénéficié d’améliorations et a été inauguré sous sa nouvelle forme le 14 avril 2019. D’une surface totale de 5000 m2, il est adapté à la pratique de l’athlétisme et accueille 240 enfants, dont 45 % de filles, pour des séances d’éveil sportif (de 3 à 12 ans) et d’athlétisme (de 6 à 12 ans). Le football est au programme pour les garçons comme pour les filles. L’inscription est gratuite. Les tenues de sport sont fournies, et un goûter est offert à la fin de chaque activité.

Ce centre sportif est situé à proximité de deux écoles élémentaires. Avant sa construction, il n’y avait pas d’infrastructures sportives dans ces deux quartiers. Grâce à lui, de nombreux enfants de 3 à 5 ans ont pu découvrir, pour la première fois de leur jeune vie, un lieu de socialisation et d’éducation aux jeux et au sport.

Contenu du projet

Le projet de l’association Solidarité MARATHON DES SABLES prévoit le raccordement du site à l’eau potable, la création d’une piste d’athlétisme de 120 m de longueur et la construction d’un miniterrain de football à sept.

Il entend aussi maintenir le fonctionnement du centre sportif par une prise en charge partielle du salaire de quatre membres du personnel d’encadrement sportif (sur un total de sept), pour une durée limitée. En 2020, la 35e édition du MARATHON DES SABLES a été annulée en raison de la situation sanitaire. Par conséquent, pas de concurrents, pas de bénévoles, mais pas de sponsors ni de donateurs non plus.

Objectifs

Les installations sportives sont aménagées pour garantir une pratique sportive en toute sécurité. Des compétitions y sont organisées. La pratique du football motive les enfants à s’essayer à d’autres sports. Filles et garçons jouent au football.

La prise en charge partielle du salaire de quatre employés pour une durée limitée évite la fermeture du centre sportif assure la poursuite des entraînements et évite le licenciement de personnes compétentes et dévouées.

Activités du projet

  • Un miniterrain de football en gazon synthétique sera construit dans le centre sportif.
  • Une piste d’athlétisme sera installée. Elle sera composée de deux couloirs de 1,2 m de large sur une longueur de 120 m.
  • Le raccordement à l’eau potable sera effectué par le service technique de l’office national de l’Eau de Ouarzazate.

Résultats attendus

  • Des séances d’entraînement à la course à pied seront organisées.
  • Des compétitions auront lieu chaque mois, conclues par une remise des prix.
  • L’alimentation en eau potable permettra de ne plus recourir à l’usage de bouteilles en plastique, par ailleurs trop coûteuses.
  • Le salaire de quatre employés sera pris en charge pendant le premier semestre 2021.

Partenaire

Renforcer la protection, les activités socioéducatives et la réinsertion sociale des mineurs vulnérables en République centrafricaine

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement République Centrafricaine, Bangui
Date de début 01.03.2021
Date de fin 28.04.2023
Coût du projet EUR 780 000
Investissement de la Fondation EUR 150 000
Identifiant du projet 20200647
Partenaires Triangle Génération Humanitaire
Catégories Accès au sport - Enfants en situation de handicap

Contexte

Selon le ministère centrafricain de la Famille, des Affaires sociales et de la Solidarité nationale, il y aurait 4000 enfants des rues à Bangui, la capitale du pays. Ces enfants sont exposés à la drogue, à la prostitution, aux maladies infectieuses et à différentes formes de violence (p. ex. violence liée au genre). Les mineurs incarcérés voient certains de leurs droits bafoués, et leurs conditions de détention ne respectent pas leur dignité. Malheureusement, les dispositifs étatiques d’accompagnement social sont limités.

Contenu du projet

D’une durée de deux ans, le projet « Renforcer la protection, les activités socioéducatives et la réinsertion sociale des mineurs vulnérables en République centrafricaine » entend améliorer la prise en charge des enfants des rues et des mineurs incarcérés en renforçant les compétences des parties prenantes de la protection de l’enfance. Ces enfants marginalisés profiteront d’un programme couvrant toutes les étapes du parcours de réinsertion : soins, hébergement, scolarité et formation professionnelle. Des activités sportives éducatives et ludiques feront aussi partie de ce projet, dont l’objectif est la réinsertion de ces jeunes dans leur famille et la société.

Objectifs

  • Améliorer la prise en charge des mineurs vulnérables en rupture sociale et familiale de la ville de Bangui et de ses environs.
  • Développer et maintenir des services permettant d’améliorer la protection et la réinsertion de ces jeunes.

Activités du projet

  • Renforcement des compétences et des capacités des acteurs étatiques et de la société civile dans le domaine de la protection de l’enfance
  • Prise en charge éducative et sociale des enfants marginalisés :
    • suivi médical et social
    • médiation et sensibilisation (notamment via des activités sportives)
  • Réintégration sociale des mineurs marginalisés :
    • hébergement
    • scolarisation
    • formation professionnelle
  • Réunification familiale

Résultats attendus

  • Des mesures de coordination et d’accompagnement des acteurs étatiques sont mises en place afin d’améliorer la prise en charge des mineurs vulnérables.
    • 25 places en hébergement pour 150 enfants
    • 80 acteurs étatiques sensibilisés
  • Quelque 300 mineurs vulnérables ont accès à des services de protection améliorant leurs conditions de vie.
  • Les jeunes sont ensuite accompagnés dans leur parcours de réinsertion familiale et sociale.
    • 100 enfants sont scolarisés.
    • 30 jeunes suivent une formation professionnelle ou un stage.

Partenaire

Solidarité Aveugle

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Mali, Bamako
Date de début 02.01.2017
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 100 000
Investissement de la Fondation EUR 60 000
Identifiant du projet 20200717
Partenaires Libre Vue
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Enfants en situation de handicap - Infrastructure et équipement

Contexte

L'Institut des Jeunes Aveugles de Bamako est une école qui accueille 250 enfants en situation de handicap qui vivent et étudient dans des conditions de grande précarité. Depuis 2012, Libre Vue a développé à leur attention un programme de cécifoot, le football adapté aux non-voyants, pour favoriser leur accès à la pratique sportive et contribuer à leur développement personnel, leur santé et leur inclusion.

Contenu du projet

Le programme Solidarité Aveugle qui initialement apportait une animation de cécifoot en loisir aux enfants de l’Institut, grâce à la création d’un terrain et la formation d’éducateurs, s’est étoffé au fil du temps avec de nouvelles composantes : la création de l’équipe nationale du Mali avec les meilleurs jeunes du centre (10ème au Mondial 2018 et 2ème aux CAN 2017 et 2019) ; le forage d’un puits pour ramener l’eau potable à l’école, l'aide à une meilleure alimentation à la cantine, la sensibilisation du grand public au handicap.

Aujourd’hui, 120 bénéficiaires de 6 à 20 ans dont 20% de filles profitent de nos 4 entraînements hebdomadaires et disposent d’une Maison-cécifoot équipée de douches et vestiaires.

Objectifs

Depuis 8 ans et malgré les événements dramatiques qui touchent le Mali, Libre Vue déploie grâce au soutien de ses partenaires ses activités sportives et de solidarité au profit des enfants aveugles.

L'objectif actuel est de permettre la transformation de notre modèle économique par la réalisation d'un terrain synthétique qui viendrait compléter notre infrastructure et permettrait à terme l'autofinancement du programme Solidarité Aveugle à travers l’organisation d’événements, la location du terrain à des publics extérieurs.

Activités du projet

  • Exploitation du centre cécifoot pour l'année 2021: animation des entraînements, fournitures de matériel sportif et de vie (cannes blanches) pour les bénéficiaires, organisations de matches d’exhibitions, actions de sensibilisations du grand public.
  • Construction du terrain synthétique: importation du gazon synthétique depuis la France, construction d'une base servant de plateforme et nécessaire pour le drainage, pose du terrain, inauguration.

Résultats attendus

  • Développement de la pratique: le remplacement du terrain en terre permettra d'améliorer grandement la sécurité et le plaisir du jeu et de capter davantage d'enfants (+25% à la rentrée 2021).
  • Rayonnement: la communication autour du nouvel équipement contribuera à médiatiser le cécifoot au Mali et à accentuer le changement de regard sur le handicap (+30% de fans sur la page Facebook cécifootmali – 500 personnes sensibilisées grâce au cécifoot).
  • Haut-niveau: le terrain servira à l'équipe nationale pour des matches officiels ou des stages (projet d’organisation d’un tournoi africain régional en 2022).
  • Financement: les événements, la location du terrain voire l’engagement de partenaires locaux financeront partiellement nos activités (25% espérés en 2022).

Partenaire

Les Gazelles de la Teranga

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Senegal, Gandon
Date de début 01.04.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 61 000
Investissement de la Fondation EUR 30 000
Identifiant du projet 20200894
Partenaires Unis Vers le Sport
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres

Contexte

Le centre d'accueil pour enfants des rues Unis Vers le Sport (UVS) a été inauguré en octobre 2019 dans la commune sénégalaise de Gandon. Pourvu d'installations sportives et faisant appel à des éducateurs sportifs diplômés, ce centre, situé dans une région rurale, est entouré de nombreuses écoles publiques. Pour des raisons culturelles, la majorité des filles de la région ne pratiquent aucune activité sportive, ce qui a pour conséquence chez elles des problèmes de santé physique et psychique à l'âge adulte.

Contenu du projet

Le projet « Les Gazelles de la Teranga » consiste à inviter 2500 écolières des communes rurales environnantes à suivre des cycles complets d'activités sportives, d’une part, et à organiser pour elles des ateliers à la fois pédagogiques et ludiques dans le but de les sensibiliser aux bienfaits pour leur santé d'une activité sportive régulière et adaptée, d’autre part. En outre, les instituteurs suivent une formation en enseignement du sport et premiers secours qui leur permettra de poursuivre ces activités sportives avec leurs élèves après la fin du projet.

Objectifs

  • Participation de quelque 2500 écolières à des cycles complets d’activités sportives..
  • Participation de quelque 2500 écolières à des ateliers de sensibilisation à la santé, à l'hygiène, à l’alimentation et au sport adaptés au contexte local
  • Formation des instituteurs en enseignement du sport et premiers secours afin qu’ils disposent des outils nécessaires pour poursuivre les activités sportives après la fin du projet.
  • Distribution de tenues de sport et de matériel sportif et de premiers secours aux écoles de la région.

Activités du projet

  • Chaque jour, un car prend à son bord 50 filles des écoles environnantes pour les conduire au centre UVS.
  • De 8h à 10h, celles-ci participent à une séance composée de gymnastique et d’activités sportives ludiques.
  • De 10h à 10h30, un goûter est offert.
  • De 10h30 à 12h, les filles suivent des ateliers de sensibilisation à l’hygiène, à la santé, à l’alimentation et au sport.
  • En parallèle, de 8h à 12h, des instituteurs suivent une formation en enseignement du sport et premiers secours, à raison de douze séances réparties sur une période de trois mois.

Résultats attendus

  • Une pratique sportive régulière par les filles de la région devient la norme.
  • La santé physique et psychique des quelque 2500 écolières participant au projet est améliorée.
  • Les problèmes de santé que connaissent les femmes dans la région en raison d’une activité sportive inexistante ou inadaptée diminuent.
  • Les connaissances de base en matière d’hygiène, de santé, d’alimentation et de sport sont acquises.
  • Les instituteurs ont acquis les connaissances et les compétences leur permettant de poursuivre les activités sportives une fois le projet terminé.

Partenaire

Sport pour les réfugiés et lancement de programmes d’éducation de la petite enfance au Tchad

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Tchad
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.03.2022
Coût du projet EUR 165 253
Investissement de la Fondation EUR 77 145
Identifiant du projet 20201117
Partenaires iACT
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Employabilité - Victimes de conflits

Contexte

Le Tchad oriental accueille 360 000 réfugiés, un nombre qui ne cesse d’augmenter en raison des violences observées au Soudan. Comme souligné dans le Rapport sur les objectifs de développement durable 2020, les risques relatifs à la santé, à l’éducation et aux moyens de subsistance des réfugiés et des personnes fuyant les conflits armés, plus particulièrement les femmes et les enfants, sont encore plus élevés en raison du COVID-19.

iACT est une organisation activiste internationale novatrice dont la mission consiste à contribuer à un système humanitaire plus rationnel. Par son travail, elle s’assure que les enfants et les jeunes touchés par les conflits sont en mesure d’exercer leurs droits à l’éducation et à un développement sain. Les programmes d’éducation de la petite enfance et de football de l’iACT, qui sont dispensés par des réfugiés et focalisés sur l’égalité des genres, répondent à des besoins immédiats et pourront se prolonger pendant la pandémie mondiale et au-delà, afin de soutenir sur le long terme les communautés qui en ont besoin.

Contenu du projet

Les programmes « Little Ripples » (Petites vagues) et « Refugees United Soccer Academy » (l’Académie) d’iACT sont les seuls programmes du Tchad oriental à remédier aux problèmes rencontrés en matière d’éducation préscolaire et de sport. Ils permettent aux jeunes réfugiés âgés de 3 à 13 ans de suivre des cours socio-éducatifs complets qui auront des répercussions tout au long de leur vie. Grâce au programme d’éducation de la petite enfance « Little Ripples », les réfugiés et les groupes touchés par les crises humanitaires disposent de l’autonomie suffisante pour mettre en place un système d’éducation complet, de qualité et centré sur les enfants de maternelle qui viendra renforcer le développement socio-émotionnel, cognitif et physique des enfants âgés de 3 à 5 ans. De son côté, l’Académie accueille des filles et des garçons âgés de 6 à 13 ans afin de leur enseigner le travail d’équipe, le leadership et la notion de maintien de la paix, tout en améliorant leurs compétences footballistiques.

Objectifs

  • Aider les enfants à se remettre de traumatismes et à développer des compétences en matière de leadership grâce à des programmes d’éducation de la petite enfance et de sport dispensés par des réfugiés dans les douze camps de réfugiés du Tchad oriental.
  • Documenter le processus dirigé par les réfugiés, en particulier l’élargissement des programmes, et tirer des leçons de l’expérience afin de les partager avec le secteur humanitaire, les partenaires et les soutiens au travail réalisé par les réfugiés, ainsi qu’avec les entraîneurs sportifs et les responsables de l’éducation de la petite enfance.

Activités du projet

  • Des enfants âgés de 3 à 13 ans participeront à « Little Ripples » et à l’Académie six jours par semaine.
  • Le personnel d’iACT, composé de réfugiés, dirigera l’élargissement de « Little Ripples » à un nouveau camp (Amnabak) et celui de l’Académie à quatre nouveaux camps (Amnabak, Gaga, Ouré Cassoni et Tréguine)
  • Des membres expérimentés du personnel se rendront sur les nouveaux lieux du programme, dialogueront avec les leaders et les membres de la communauté, puis formeront et embaucheront des entraîneurs, enseignants, cuisiniers et coordinateurs de programme.
  • Les enseignants de « Little Ripples » et les entraîneurs de l’Académie dispenseront trois séances d’entraînement au cours de l’année 2021.
  • Tous les nouveaux enseignants et entraîneurs d’iACT participeront à « LEAD with EMPATHY », un programme de développement du leadership et des droits de l’homme qui fournit aux réfugiés les outils et les consignes nécessaires pour qu’ils acquièrent des compétences en matière de gestion de programmes et d’organisation de la communauté.
  • Le personnel d’iACT partagera avec l’UEFA et le secteur humanitaire les leçons qu’il aura tirées de l’ensemble du processus d’élargissement dirigé par les réfugiés.

Résultats attendus

  • Formation de 80 entraîneurs au programme de l’Académie d’iACT (50 % d’hommes et 50 % de femmes).
  • Formation de 30 enseignantes au programme « Little Ripples » d’iACT.
  • Recrutement de 16 entraîneurs (50 % d’hommes et 50 % de femmes).
  • Recrutement d’un coordinateur de camp.
  • Recrutement de huit enseignants.
  • Formation de 34 membres du personnel, provenant de la communauté réfugiée, selon le programme de développement du leadership « LEAD with EMPATHY » d’iACT.
  • Trois membres du personnel d’iACT provenant de la communauté réfugiée dirigeront l’élargissement du programme dans quatre camps.
  • Inscription de 8000 enfants à quatre nouveaux programmes de l’Académie.
  • Inscription de 180 enfants dans quatre nouveaux centres préscolaires « Little Ripples », où ils recevront tous les jours des repas nutritifs.

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