Football for Unity

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Allemagne; Danemark; Hongrie; Italie; Pays-Bas; République d'Ireland; Royaume-Uni
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.08.2021
Coût du projet EUR 669 092
Investissement de la Fondation EUR 69 100
Identifiant du projet EURO2020_1
Partenaires Fonds « Asile, migration et intégration » de l’Union européenne; streetfootballworld GmbH; European Football for Development Network
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Sponsors - Victimes de conflits

Contexte

Différents facteurs, comme les différences culturelles, la barrière de la langue ou encore la stigmatisation sociale, peuvent compliquer l’intégration des ressortissants de pays tiers (les immigrés de pays hors de l’Union européenne [UE]) dans leurs nouvelles sociétés européennes.

Au cours des dix dernières années, l’UE a reconnu de plus en plus le pouvoir d’intégration du sport. Ainsi, le Conseil de l’UE observe que « le sport est un outil social puissant dans de nombreux domaines, notamment pour faire face à l’augmentation du nombre de migrants, pour combattre l’exclusion sociale ou encore pour renforcer la solidarité entre les générations ». Les valeurs du sport telles que le travail d’équipe, le respect, la diversité, l’égalité des chances et le fair-play sont également des valeurs européennes.

L’UEFA EURO 2020 est idéal pour sensibiliser le public européen au sujet de l’inclusion sociale des ressortissants de pays tiers. C’est l’occasion de célébrer l’unité dans la diversité, de faire tomber les barrières pour renforcer l’inclusion sociale, de transformer des vies et d’inspirer les communautés. Cofinancé par le Fonds Asile, migration et intégration (FAMI) de la Commission européenne et coordonné par streetfootballworld, le projet « Football for Unity » (Le football pour l’Unité) se servira du tournoi pour projeter une image positive de la migration et ainsi mettre en place des méthodes stimulantes qui permettront d’établir un dialogue plus constructif sur la migration au sein des communautés européennes hôtes.

Contenu du projet

Poussé par une collaboration à l’échelle européenne, des échanges internationaux et un apprentissage de pair à pair, le projet Football for Unity a pour vœu de rassembler les parties prenantes européennes concernées qui souhaitent améliorer leurs programmes sportifs d’inclusion sociale et de développer leurs compétences afin d’obtenir des résultats plus positifs pour les ressortissants de pays tiers au sein de leurs communautés locales.

L’objectif consiste à rassembler les différents groupes de parties prenantes locales et à leur fournir les outils nécessaires pour planifier, organiser et mettre en œuvre, à l’échelle locale, leurs propres programmes sportifs durables et des événements marquants dans le contexte de l’UEFA EURO 2020. Le projet permettra de réunir de jeunes ressortissants de pays tiers et de jeunes Européens dans sept capitales du continent dans le cadre de plusieurs programmes locaux tournant autour du football, de forums de la jeunesse, d’activités d’intégration et de tournois de football pour l’inclusion (à l’aide de méthodes particulières comme football3). Au bout du compte, les jeunes pourront profiter de la capacité unique du football à encourager l’égalité et l’inclusion sociale. Les jeunes participants seront en mesure de communiquer entre eux, d’apprendre les uns des autres, d’acquérir des compétences de vie, et de devenir des agents du changement et du développement dans leurs communautés.

Objectifs

  • Se servir de l’UEFA EURO 2020 pour porter à l’attention du grand public européen le pouvoir que revêt le football en matière d’inclusion sociale des ressortissants de pays tiers.
  • Renforcer les compétences des groupes de parties prenantes locales afin qu’elles organisent sept festivals de sensibilisation (cinq grands festivals et deux plus petits) pendant l’UEFA EURO 2020, dans sept villes stratégiques :
    1. Amsterdam (Pays-Bas) avec la Fondation Johan Cruyff
    2. Munich (Allemagne) avec KICKFAIR
    3. Budapest (Hongrie) avec l’association sportive Oltalom
    4. Dublin (République d’Irlande) avec Sports Against Racism Ireland
    5. Londres (Royaume-Uni) avec Street Child United
    6. Rome (Italie) avec Liberi Nantes ASD
    7. Copenhague (Danemark) avec le FC Nordsjælland
  • Renforcer de façon durable l’inclusion sociale de jeunes ressortissants de pays tiers dans les villes hôtes de l’UEFA EURO 2020 grâce à des possibilités de participation active, d’échange et d’apprentissage informel.
  • Assurer un impact maximal et la durabilité de l’approche collaborative à plusieurs parties prenantes au-delà de l’UEFA EURO 2020.

 

Activitiés du projet

Des groupes de parties prenantes locales seront créés dans chacune des sept villes hôtes de l’UEFA EURO 2020 afin qu’elles organisent les festivals. Chaque groupe sera composé de partenaires locaux, notamment d’organisations de la société civile, des autorités publiques, d’acteurs du monde du football et d’experts locaux de l’inclusion sociale.

Les groupes organiseront des programmes sportifs faits pour durer, avec des contraintes d’admission réduites au minimum, pour s’assurer que les activités sportives dont l’objectif est d’encourager l’inclusion sociale des jeunes ressortissants de pays tiers se poursuivent une fois les festivals de sensibilisation de l’UEFA EURO 2020 terminés.

Ils devront également créer des plans d’action pour veiller à ce que les activités d’intégration communes continuent, afin que les ressortissants de pays tiers aient réellement la possibilité de s’intégrer dans la société.

Ainsi, un plan d’action sera établi pour assurer la continuité et la durabilité de la coopération entre les nombreuses parties prenantes. Les ressortissants de pays tiers poursuivront aussi la mise en œuvre d’activités d’intégration afin de prendre une part active à la société et de renforcer les compétences de la communauté à l’échelle locale.

 

Resultats attendus

  • Les festivals permettront de sensibiliser le public à l’inclusion sociale des ressortissants de pays tiers dans sept pays organisateurs de l’UEFA EURO 2020.
  • Des groupes de parties prenantes locales (c’est-à-dire des organisations de la société civile, les autorités publiques, des acteurs du monde du football et des experts locaux de l’inclusion sociale) développeront et mettront en œuvre des activités communes à l’échelle locale ou régionale.
  • Les ressortissants de pays tiers participeront à des activités d’intégration à travers lesquelles ils pourront acquérir des compétences de vie (communication, résolution des conflits, leadership et connaissances interculturelles) et ainsi défendre les valeurs européennes sur le terrain et en dehors.
  • Des groupes de parties prenantes locales élaboreront et mettront en œuvre des activités communes, et établiront des plans d’action afin de se servir du football comme outil d’inclusion sociale.

Partenaires

Empate for Argentina

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Argentine, Córdoba
Date de début 01.02.2021
Date de fin 31.12.2023
Coût du projet EUR 60 000
Investissement de la Fondation EUR 54 000
Identifiant du projet 20200136
Partenaires Fundación Empate
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Infrastructure et équipement

Contexte

Fundación Empate est une organisation non gouvernementale (ONG) qui met gracieusement en place des activités et propose des espaces qui stimulent le développement social et holistique des personnes atteintes du syndrome de Down. Depuis 2016, elle propose des activités telles que des ateliers de football, de tennis, de musique, d’art et de formation professionnelle.

Ces activités sont propices aux rencontres entre personnes en situation de handicap et personnes non handicapées. La fondation entend favoriser l’inclusion dans tous les contextes (social, culturel et sportif) et accorde, à cette fin, une grande importance au développement cognitif et psychomoteur. Dans ce cadre d’apprentissage continu, les personnes atteintes du syndrome de Down s’épanouissent grâce au sport, à la culture et aux jeux, ce qui contribue à améliorer leur qualité de vie et les aide à trouver leur place dans la société. L’objectif est qu’elles apprennent à se connaître afin de mieux comprendre le monde qui les entoure.

Contenu du projet

En Argentine, rares sont les endroits où les personnes atteintes du syndrome de Down peuvent s’initier à un sport, s’amuser et s’épanouir. Empate for Argentina se donne pour mission de combler ce manque en aménageant des lieux inclusifs de qualité où l’on peut plus facilement pratiquer une activité sportive. À cette fin, Fundación Empate met en place un programme de franchises sociales gratuites afin de présenter son expérience, sa méthode, ses principes directeurs et ses réussites dans d’autres lieux.

Objectifs

  • Améliorer la santé des participants
  • Développer leurs capacités d’apprentissage grâce à la pratique du sport
  • Faire progresser la reconnaissance sociale et individuelle dans le cadre des activités sportives aux fins de l’inclusion sociale
  • Stimuler la socialisation pour que les participants puissent tisser de nouveaux liens et se faire des amis
  • Favoriser l’estime de soi, le développement personnel, la maîtrise de soi, la courtoisie, les capacités sociales, le respect et la coopération
  • Contribuer à l’organisation d’activités récréatives et de rencontres sportives avec d’autres écoles et institutions
  • Instaurer un dialogue citoyen afin de pouvoir mobiliser toutes les personnes désireuses de s’investir dans le projet

Activitiés du projet

  • Élaborer un modèle de franchise dans trois provinces d’Argentine (Buenos Aires, Tucumán et Mendoza)
  • Mettre sur pied des programmes de formation pour partager l’expérience et les connaissances acquises par Fundación Empate au cours des quatre dernières années
  • Sélectionner les trois institutions qui seront franchisées
  • Soutenir et guider les franchises pendant leurs premières années d’activité
  • Recueillir les commentaires et avis des utilisateurs et perfectionner la méthode afin de pouvoir étendre ultérieurement le réseau de franchises dans davantage de provinces

Resultats attendus

  • Toucher un public de 500 personnes atteintes du syndrome de Down (110 à Córdoba et 100 par province)
  • Créer des espaces sportifs gratuits de qualité à destination des personnes atteintes du syndrome de Down
  • Porter haut les valeurs de Fundación Empate dans les trois franchises : respect, empathie, égalité et équité, détermination et confiance
  • Concevoir des outils qui permettent de faciliter l’intégration sociale des personnes atteintes du syndrome de Down, notamment dans les cadres scolaire, associatif, familial et professionnel

Partenaire

Football pour les enfants atteints du syndrome de Down

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Russie, Moscou
Date de début 01.03.2021
Date de fin 28.02.2022
Coût du projet EUR 45 277
Investissement de la Fondation EUR 34 850
Identifiant du projet 20200451
Partenaires Syndrome of Love
Catégories Accès au sport - Enfants en situation de handicap

Contexte

En Russie, les obstacles à l’intégration des personnes atteintes du syndrome de Down demeurent nombreux. Le sport contribue à l’intégration sociale car il développe les capacités physiques et psychiques, favorise le bien-être émotionnel et psychologique et permet d’apprendre à travailler en équipe et à acquérir des compétences sociales. Toutefois, les enfants atteints du syndrome de Down ne peuvent pas faire de sport, comme du football, faute de clubs, d’entraîneurs, de méthodes et de moyens suffisants.

Le projet Football for Children with Down Syndrome (Football pour les enfants atteints du syndrome de Down) a débuté en 2015, quand les organisations caritatives Syndrome of Love et Downside Up ont commencé à enseigner le football à des enfants et des adolescents atteints du syndrome de Down à Moscou. Le projet a essaimé dans 12 autres métropoles russes grâce à une promotion active de la méthode qu’il emploie. Plus de 1300 séances ont été organisées entre 2015 et 2019 et plus de 200 enfants en situation de handicap ont bénéficié de cours de football réguliers.

Le projet s’est avéré utile et efficace pour les enfants atteints du syndrome de Down. Une activité physique régulière est essentielle au développement physique, mental et social.

Contenu du projet

Football for Children with Down Syndrome est la première initiative russe où les enfants atteints du syndrome de Down apprennent à jouer en équipe. Ils suivent des séances d’entraînement de football plusieurs fois par semaine, participent à des rencontres amicales et à d’autres manifestations sportives et assistent à des matches de football.

Dans le cadre du projet, seront organisés :

  • une formation continue dispensée par l’Université sociale d’État de Russie, où 15 entraîneurs apprendront à organiser des mini-cours de football destinés aux enfants atteints du syndrome de Down ;
  • des stages d’entraînement pour les enfants atteints de ce syndrome qui vivent à Moscou et dans d’autres régions ;
  • une formation intensive sur les améliorations à apporter à la préparation des compétitions, sur la condition physique et les compétences footballistiques ;
  • une mini-compétition de football à l’issue du projet (à l’automne 2021).

Objectifs

  • Stimuler le développement physique des enfants atteints du syndrome de Down et améliorer leur capacité de communication et leurs compétences sociales grâce à une pratique régulière du football
  • Populariser le sport, l’activité physique et le football auprès des enfants et adolescents atteints du syndrome de Down et de leurs familles
  • Attirer l’attention des parents et des professionnels sur la pratique du sport chez les enfants atteints de ce syndrome
  • Créer un environnement bienveillant et tolérant, où les personnes atteintes du syndrome de Down ont les mêmes droits et les mêmes chances que les autres

Activités du projet

  • Mettre en place des cours de football réguliers pour les enfants atteints du syndrome de Down
  • Organiser des stages d’entraînement et des remises à niveau pour les entraîneurs moscovites
  • Proposer à 15 entraîneurs une formation approfondie dispensée par l’Université sociale d’État de Russie
  • Organiser des stages d’entraînement pour les participants à Moscou et dans d’autres régions: pour 150 personnes au total (enfants atteints du syndrome de Down, entraîneurs, bénévoles et organisateurs)
  • Organiser des mini-compétitions de football pour les enfants atteints du syndrome de Down

Résultats attendus

  • Développement physique des enfants et adolescents atteints du syndrome de Down
  • Élargissement de l’éventail de compétences de communication, ce qui permet de pallier les troubles de la parole
  • Pratique de loisirs actifs
  • Amélioration des compétences de socialisation et gain d’autonomie
  • Sensibilisation des pouvoirs publics à la nécessité de développer le sport pour les enfants atteints du syndrome de Down
  • Évolution vers une société russe plus tolérante à l’égard des personnes atteintes du syndrome de Down et d’autres troubles

Partenaire

Cup of Trust (Coupe de la confiance)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ukraine
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2022
Coût du projet EUR 235 799
Investissement de la Fondation EUR 199 870
Identifiant du projet 20200601
Partenaires Development of Football in Ukraine
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres

Contexte

En 2019 et 2020, l’association caritative Développement du football en Ukraine a mis en place le projet Cup of Trust (Coupe de la confiance) avec la collaboration du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) Ukraine, la police nationale d’Ukraine, l’Association ukrainienne de football et le ministère ukrainien de l’Éducation et des Sciences. Dans le cadre de ce projet de prévention de la criminalité, financé à l’aide d’une bourse de l’UNICEF, des agents de police organisent des activités de sport au service du développement avec des enfants et y participent.

En 2020, le projet a reçu des aides supplémentaires puisqu’un accord de bourse a été signé avec le programme des Nations Unies pour le maintien de la paix, avec le soutien financier des gouvernements danois, suisse et suédois. Le projet poursuit sa route en 2021 avec la collaboration de la police nationale de la région de Louhansk, l’Association ukrainienne de football et le conseil régional de Louhansk.

Contenu du projet

En 2021 et 2022, 100 agents de police et 100 professeurs d’éducation physique participeront à un atelier de sport au service du développement. Ils apprendront ainsi à se servir du sport, et notamment du football, pour instaurer des relations de confiance, dissuader les jeunes d’enfreindre la loi, mettre en place des habitudes saines et montrer aux jeunes comment vivre une vie saine.

Le sport au service du développement est une initiative mondiale de l’UNICEF dont l’objectif est d’aider les enfants à véhiculer des valeurs comme l’effort collectif, la confiance, le respect mutuel et encore la participation plutôt que la victoire, de sorte à ce qu’ils puissent réaliser pleinement leur potentiel.

Objectifs

  • Enseigner aux agents de police et aux professeurs d’éducation physique à se servir du sport comme moyen de protection des enfants
  • Encourager les relations amicales et de confiance entre les enfants et les autorités
  • Encourager les filles à jouer au football
  • Mettre en place un environnement sûr grâce à des présentations de sensibilisation publiques sur les sujets suivants :
    • Mener un style de vie sain
    • Rues sûres et règles de circulation
    • Empêcher la fraude sur Internet et la fraude téléphonique
    • Empêcher et combattre les violences domestiques et la maltraitance des enfants
    • Conscience environnementale (recyclage et réduction de la consommation)

Activités du projet

  • Accroître les compétences éducatives des agents de police et des professeurs d’éducation physique par l’intermédiaire de cinq ateliers organisés sur deux jours sur la méthode de sport au service du développement et grâce au cours en ligne de l’UEFA sur la protection de l’enfance
  • Permettre la création d’équipes mixtes d’enfants et leur formation par les agents de police en collaboration avec les professeurs d’éducation physique
  • Organiser des activités de sensibilisation publiques, menées par les agents de police, auprès des enfants participants et d’autres élèves
  • Organiser des matches et tournois régionaux, une conférence de presse, une finale et un dernier sondage

Résultats attendus

  • 100 agents de police et 100 professeurs d’éducation physique participeront à l’atelier sur le sport au service du développement et au cours en ligne sur la protection de l’enfance.
  • 202 éléments d’équipement sportif et de football seront distribués aux agents de police, professeurs d’éducation physique et formateurs.
  • Les agents de police, en collaboration avec les professeurs d’éducation physique, créeront 100 équipes mixtes d’enfants âgés de 13 et 14 ans, soit 1200 enfants au total (600 filles et 600 garçons).
  • Les activités de sensibilisation publiques toucheront 60 000 enfants.
  • Chaque année, 50 équipes participeront à des compétitions régionales, et les cinq meilleures équipes se qualifieront pour la phase finale.

Partenaire

Un lieu sûr où jouer pour les enfants de Cabreúva

Situation géographique et informations générales

En cours
Emplacement Cabreùva, Brésil
Date de début 01.03.2021
Date de fin 01.03.2022
Coût du projet EUR 271 950
Investissement de la Fondation EUR 177 950
Identifiant du projet 20200768
Partenaires Cruyff Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Infrastructure et équipement

Contexte

La communauté de Novo Bonfim à Cabreúva, au Brésil, est la plus vulnérable de la région. La grande pauvreté, les grossesses précoces, la toxicomanie et le trafic de drogues sont des fléaux qui touchent les enfants et les jeunes. Là-bas, les enfants ne disposent d’aucun espace sportif sûr.

Contenu du projet

La Fondation Johan Cruyff bâtira un court Cruyff pour cette communauté afin que les enfants disposent d’un espace sûr pour jouer au football et à d’autres sports. Il sera situé à côté du groupe scolaire comprenant une école primaire, un collège et un centre d’accueil de jour. Partenaire local de la Fondation Johan Cruyff, l’Instituto Plataforma Brasil (IPB) organisera des sessions quotidiennes de football basées sur les 14 règles de Johan Cruyff.

Objectifs

  • Créer d’excellentes installations pour les enfants en s’appuyant sur les vingt ans d’expérience de la Fondation Johan Cruyff en matière de projets sportifs destinés aux enfants et sur les dix ans d’expérience de l’IPB dans l’organisation d’activités sur un court Cruyff à São Paulo.
  • Organiser des sessions quotidiennes encadrées par des entraîneurs expérimentés de l’IPB, et veiller à ce que l’espace reste sûr.
  • Faire découvrir la philosophie et la vision de la Fondation Johan Cruyff aux enseignants et aux entraîneurs locaux.
  • Faire participer les jeunes de la communauté aux activités, afin qu’ils deviennent des exemples pour leurs pairs et pour les générations à venir.

Activitiés du projet

  • Sessions quotidiennes de football animées par les entraîneurs professionnels de l’IPB.
  • Formation destinée aux entraîneurs, organisée sur trois jours et proposée par la Fondation Johan Cruyff.
  • Organisation d’au moins un événement par an, assurée par les jeunes (« héros »), et ce par le biais d’un projet de deux mois les aidant à développer leurs compétences et à agir en tant qu’exemples.
  • Utilisation du court Cruyff par les écoles pour les cours d’éducation physique et sportive.
  • Échange (virtuel) entre courts Cruyff au Brésil.
  • Événements communautaires impliquant la participation des parents/membres de la communauté locale.

Resultats attendus

  • Un lieu sûr où les enfants pourront jouer.
  • 15 à 20 entraîneurs seront formés en tant qu’entraîneurs de la Fondation Johan Cruyff.
  • 300 enfants participeront chaque semaine à des sessions de football sur le court Cruyff, soit plus de 4000 enfants sur une période de cinq à dix ans.
  • 1250 enfants des écoles utiliseront également le court Cruyff.
  • 30 % des participants seront des filles.

Partenaires

Adopt a Ball for All (Adopte un ballon pour tous)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Grèce et plus de 170 pays sur les cinq continents
Date de début 01.01.2021
Date de fin 01.01.2021
Coût du projet EUR 100 000
Investissement de la Fondation EUR 95 000
Identifiant du projet 20200573
Partenaires Youthorama
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Dans le monde entier, les élèves atteints de déficience visuelle rencontrent des difficultés à participer aux cours d’éducation physique et sportive des écoles primaires conventionnelles. Il n’y a généralement qu’un seul type de cours de sport pour tous les élèves, et peu d’équipement sportif inclusif. Par conséquent, les élèves atteints de déficience visuelle ne peuvent pas participer aux cours de sport au même titre que leurs camarades n’ayant pas de déficience visuelle. Le projet vise donc à combler cette lacune présente à l’échelle mondiale en fournissant une solution durable. Il soutient le droit des enfants à l’éducation et au jeu, et correspond aux Objectifs de développement durable 4 (éducation de qualité) et 10 (réduction des inégalités).

 

Contenu du projet

Le fondateur de Youthorama a inventé un ballon léger et innovant qui fait du bruit. Ce mini-ballon unique destiné à tous les enfants n’est pas disponible à la vente, il ne peut être que donné. En Grèce, un programme éducatif utilisant ce mini-ballon a été approuvé par le ministère de l’Éducation pour toutes les écoles, conventionnelles et spécialisées, et tous les niveaux. Le projet a pour but d’établir à travers le monde un réseau d’écoles qui feront la promotion des sports inclusifs par le biais de ce nouveau kit de formation.

 

     

Sierra Leone                                                         Inde

Objectifs

  • Produire et donner jusqu’à 2000 mini-ballons de football sonores pour les enfants
  • Créer une société plus inclusive grâce à l’utilisation de ces ballons comme outil d’enseignement informel
  • Sensibiliser les écoles maternelles et primaires conventionnelles, les ONG et les institutions publiques au sport inclusif
  • Créer un manuel comportant jusqu’à 40 bonnes pratiques
  • Lancer une initiative pilote Adopt a Ball (Adopte un ballon) destinée aux écoles afin de sensibiliser le public au sport pour tous
  • Mettre en place un réseau de football inclusif dans le monde entier (couvrant actuellement 172 pays)

Activitiés du projet

  • Don des mini-ballons sonores innovants – les seuls disponibles à l’échelle mondiale et non commercialisés – aux enfants en ayant besoin et à leurs écoles sur les cinq continents
  • Conception d’un kit d’éducation inclusive
  • Jusqu’à 200 ateliers de sport offerts dans les écoles maternelles et primaires conventionnelles et spécialisées afin de promouvoir le développement personnel, l’empathie et l’inclusion
  • Évaluation du succès du projet en fonction de la réalisation de ses objectifs
  • Lancement de la campagne Adopt a Ball (Adopte un ballon) et promotion d’événements ouverts de football à quatre

 

Resultats attendus

  • 100 écoles de quartiers défavorisés mettront en œuvre le programme éducatif
  • 25 000 élèves atteints de déficience visuelle ou non, dans des classes mixtes
  • 500 écoles inscrites au réseau Adopt a Ball (Adopte un ballon)
  • 2500 questionnaires
  • 500 professeurs de sport et bénévoles utilisant la plateforme de formation en ligne
  • 3000 participants aux événements ouverts de football à quatre
  • Don de 2000 mini-ballons sonores
  • 1 documentaire télévisé transmettant un message social

Notre vision : que le son du ballon résonne dans tous les foyers et écoles d’enfants atteints de déficience visuelle à travers le monde !

Partenaire

Sport en faveur de l’inclusion : le football contre le racisme

Situation géographique et informations générales

En cours
Emplacement Algérie, Maroc et Tunisie
Date de début 06.11.2020
Date de fin 06.11.2022
Coût du projet EUR 199 662
Investissement de la Fondation EUR more than 50% financed by the Foundation for Children
Identifiant du projet 2019519
Partenaires International Organization for Migration (IOM)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

En 2020, on estimait le nombre de migrants en Tunisie à 60 145 personnes, qui ont décidé de migrer pour des raisons très diverses. Certains d’entre eux sont victimes de discrimination raciale de la part des populations locales. Nourrie par les préjugés et les stéréotypes sur le statut et les origines des migrants, cette discrimination s’accentue et exacerbe des formes d’exclusion sociale qui peuvent avoir de graves conséquences pour ces derniers, comme la ghettoïsation, les violences physiques et les violations des droits de l’homme. L’exclusion sociale des migrants a cependant aussi des effets négatifs sur les sociétés d’accueil, puisqu’elle provoque une dégradation de la cohésion sociale, une hausse de la violence, une instabilité sociale et politique et une sous-utilisation de la main-d’œuvre migrante.

Contenu du projet

À travers ce projet, l’OIM cherche à résoudre ou à atténuer diverses causes délétères résultant du manque de cohésion sociale entre les communautés de migrants et la communauté hôte. Ces causes sont facilement identifiables : tensions entre les communautés, manque d’accès aux sports amateurs ou professionnels pour les migrants, absence de sport pour les femmes migrantes, manque d’activités sportives pour les enfants des quartiers vulnérables, pratiques discriminatoires dans le football amateur et professionnel.

Plutôt que de se limiter à des événements sporadiques destinés à sensibiliser l’esprit collectif, le projet entend souligner la nécessité de programmes sportifs impliquant les deux groupes bénéficiaires, en vue d’instaurer un esprit d’intégration (familiarité) allant au-delà de la simple tolérance (acceptation imposée).

Objectifs

L’OIM mènera des activités sportives visant à unir différents acteurs sociaux, publics et privés, dans le but de lutter contre la discrimination et la marginalisation de la population migrante en Tunisie et, en fin de compte, de l’intégrer à la société tunisienne.

Ce projet repose sur quatre piliers : (1) la création ou la rénovation de terrains de football ou d’espaces sportifs, (2) l’achat de matériel sportif pour les communautés vulnérables, (3) la formation des entraîneurs dans le domaine de l’inclusion et de la lutte contre la discrimination, et (4) la promotion de l’inclusion des migrants dans les ligues et tournois actuels et futurs.

 

Activitiés du projet

Les activités à réaliser sur la période d’août 2021 à novembre 2022 sont les suivantes :

  • Formation de moniteurs appelés à enseigner le football en tant que jeu
  • Séminaire de formation sur l’inclusion sociale et la lutte contre le racisme destiné aux entraîneurs, aux arbitres et aux journalistes sportifs
  • Tournoi de football féminin
  • Tournoi de football masculin
  • Journées sportives pour enfants
  • Journées sportives pour femmes
  • Fourniture d’équipements sportifs visant à soutenir les équipes de football amateur

Resultats attendus

Ce projet devrait permettre d’atteindre les résultats suivants :

  • Mise à la disposition des personnes migrantes et de la population locale de quatre espaces sportifs équipés pour la pratique du sport
  • Préparation de 60 moniteurs appelés à enseigner le football en tant que jeu à plus de 400 enfants tunisiens et migrants
  • Activités d’initiation sportive pour plus de 100 femmes tunisiennes et migrantes
  • Soutien à quatre championnats ou tournois amateurs regroupant plus de 400 participants tunisiens et migrants
  • Formation de plus de 80 entraîneurs, arbitres et journalistes sportifs à la lutte contre le racisme.
  • Organisation de deux tournois de football amateur, masculin et féminin, regroupant des Tunisiens et des migrants, afin de promouvoir la cohésion sociale.

Partenaire

Objectif santé à Liverpool

Situation géographique et informations générales

to be started
Emplacement Royaume-Uni
Date de début 06.11.2020
Date de fin 06.11.2021
Coût du projet EUR 211 428
Investissement de la Fondation EUR 80 000
Identifiant du projet 2019708
Partenaires Liverpool School of Tropical Medicine
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Le football est souvent utilisé afin de promouvoir la santé sexuelle et reproductive dans les pays à revenu faible et intermédiaire. De fait, la Fondation Liverpool Football Club (Fondation LFC) et la Liverpool School of Tropical Medicine (LSTM) ont entamé la deuxième année de leur projet « Health Goals Malawi », qui se déroule sur deux an et demi. L’objectif de ce projet est de réduire les incidences du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST) sur les adolescents et les jeunes hommes au Malawi.

La Fondation LFC et la LSTM ont décidé de créer un projet similaire dans les quartiers défavorisés de Liverpool, la ville affichant le deuxième taux le plus élevé de nouveaux cas d’IST dans le nord-ouest de l’Angleterre. Le taux de grossesse précoce se situe également au-dessus de la moyenne nationale. Il existe une forte corrélation entre les grossesses précoces et le dénuement socioéconomique, et ces dernières peuvent être à la fois une cause et une conséquence des inégalités en matière de santé et d’éducation. Dès lors, une éducation sexuelle et relationnelle de qualité est essentielle afin d’y remédier.

Les principales causes de ces inégalités sont :

  • l’absence scolaire durable avant la 9e année (élèves âgé·e·s de 13 ou 14 ans) ;
  • les progrès académiques relativement lents ; et
  • la pauvreté.

Le football est utilisé pour trois raisons :

  • L’image de marque dont jouit le Liverpool FC dans la ville permet de susciter l’intérêt des enfants socialement vulnérables âgés de 11 à 16 ans.
  • Le football étant le sport le plus populaire à Liverpool, les participant·e·s sont très motivé·e·s à participer au programme afin de développer leurs compétences.
  • Les exercices et les matches de football peuvent donner lieu à des discussions portant sur des sujets clés.

Contenu du projet

Le projet sera axé sur :

  • des programmes d’éducation relationnelle et sexuelle dans les écoles et les universités, avec une prévention ciblée sur les jeunes à risques des deux sexes ;
  • des formations en matière de relations et de santé sexuelle pour l’ensemble des professionnels, qu’ils évoluent dans le domaine de la santé ou non, par exemple les entraîneurs ;
  • l’utilisation de l’influence des entraîneurs locaux et de la marque de la Fondation LFC pour interagir avec les jeunes, en insistant sur l’importance de modèles masculins et féminins positifs ;
  • le développement d’une méthode novatrice pour l’éducation relationnelle et sexuelle, avec un accent particulier sur la lutte contre les inégalités en matière de santé et d’éducation, en s’adressant aux jeunes les plus à risque.

Objectifs

Un programme clair et complet sera élaboré avec du matériel et des ressources d’encadrement. Si ce projet est concluant, le programme sera intégré aux activités courantes de la Fondation LFC en collaboration avec les écoles de Liverpool.

En outre, si cette approche s’avère efficace, le taux de grossesse chez les adolescentes pourrait diminuer.

Activitiés du projet

  • Six semaines de préparation et d’entraînement à la pratique du football organisées dans différentes écoles
  • Tournois de football
  • Évaluation du projet avec les enfants et les entraîneur·e·s concerné·e·s
  • Sondage annuel auprès des participant·e·s

Resultats attendus

Près de 300 enfants âgé·e·s de 11 à 16 ans prendront part au projet, dont 50 % de filles. Des enfants en situation de handicap et ayant une santé mentale fragile figureront également parmi les participant·e·s.

 

Partenaire

Living Together (Vivre ensemble) – Turquie

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Şanlıurfa, Izmir, Turquie
Date de début 15.06.2020
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 377 234
Investissement de la Fondation EUR 367 234
Identifiant du projet 2019024
Partenaires Fédération de Turquie de football, Bonyan Organisation, Tiafi Community Center
Catégories Accès au sport - Victimes de conflits

Contexte

La Turquie a entrepris des démarches importantes pour intégrer plus de 3,6 millions de réfugiés syriens. La population de jeunes, qui représente plus de la moitié de ces réfugiés, pose de nombreux défis auxquels trop peu d'attention a été accordée. Les jeunes Syriens qui ont été déplacés en Turquie font face à d’immenses difficultés. Une proportion excessive de ces jeunes n’est pas scolarisée et beaucoup portent les stigmates de la colère, du traumatisme et de l’arrachement. L’incapacité à répondre aujourd’hui aux besoins de cette population est susceptible d’attiser les tensions pour les années à venir.

Şanlıurfa est un parfait exemple de cette problématique. Les deux millions d’habitants qu’abritait à l’origine cette province ont déjà été confrontés à des niveaux élevés de pauvreté, à des écarts considérables en termes d’éducation et à un chômage élevé. Avec l'arrivée de 450 000 Syriens, dont la plupart sont jeunes et souffrent de traumatismes, Şanlıurfa n’est actuellement plus en mesure de garantir suffisamment d’emplois, d’envoyer les enfants à l’école et de maintenir une cohésion sociale. Le fait de promouvoir des relations pacifiques entre jeunes Turcs et jeunes Syriens représente donc un investissement précieux pour l’avenir des deux communautés.

Par conséquent, le football et d’autres sports jouent un rôle important dans l’atténuation des souffrances des personnes qui ont été déplacées par un conflit, en particulier les enfants. Ces derniers étant exposés tous les jours à des situations à risques, il est primordial de leur offrir un environnement sûr, d’organiser des activités qui les tiennent occupés, de leur apprendre des compétences de vie et de renforcer leur résilience à travers le football, tout en veillant à ce qu’ils puissent profiter de leur enfance, jouer et s’accorder des moments agréables.

Contenu du projet

Le projet vise plusieurs groupes différents et entend répondre à leurs besoins spécifiques. Comme mentionné plus haut, Şanlıurfa abrite une population très jeune mais manque d’installations de loisirs pour les enfants et les adolescents. La rénovation des terrains de jeu des écoles contribuera pendant de nombreuses années à combler cette lacune importante à la fois pour les enfants scolarisés dans les établissements concernés et pour ceux qui vivent à proximité.

Le projet prévoit en outre une formation pour les enseignants d’éducation physique de 100 écoles de Şanlıurfa qui les incitera à mettre le sport et le football au service de la paix et de l’intégration pour produire un effet durable sur la société. Cette démarche débouchera sur un tout nouveau concept pour les cours d’éducation physique, qui pourraient devenir l’un des piliers de l’intégration sociale entre enfants turcs et syriens tout en donnant aux enseignants le rôle d’acteurs du changement.

Le projet entend plus précisément réunir les filles et les garçons issus de milieux défavorisés turcs et syriens à l’occasion de trois tournois de football. Ces tournois se joueront conformément à la méthodologie football3, qui encourage un esprit de compétition sain entre les joueurs ainsi que l’acquisition de compétences axées sur la communication et la résolution de problèmes.

Les adolescents des deux sexes tireront également parti du projet, étant donné qu’ils y participeront en tant que bénévoles, entraîneurs et médiateurs. Avant d’être pleinement impliqués dans le projet, les bénévoles seront formés pour développer des compétences humaines ainsi que pour consolider leur savoir-faire et leur confiance jusqu’à pouvoir faire bénéficier leur communauté et leurs projets de ces acquis.

Enfin, un dialogue sera engagé avec les parents, qui constituent également un groupe-cible du projet. Des sessions d’informations seront ainsi organisées pour sensibiliser les parents à l’importance d’une parentalité et d’une éducation de qualité pour le bien-être de leurs enfants.

Objectifs

L’objectif général du projet est d’utiliser le football comme outil pour instituer une cohabitation sereine entre les enfants tout en rénovant l’infrastructure des écoles de Şanlıurfa.

Objectifs spécifiques

  • Permettre aux enfants turcs et syriens vulnérables d’avoir un accès élargi et régulier aux installations sportives et créer des possibilités d’interagir de manière plus concrète.
  • Promouvoir des compétences de vie pour les enfants et les adolescents notamment en matière de leadership, de résolution de conflits, de travail d’équipe et de communication.
  • Renforcer l’aptitude des enseignants d’éducation physique à adopter la mentalité football3 dans les classes.
  • Améliorer le parcours de vie des jeunes participants à travers la réussite scolaire, une cohésion sociale plus prononcée et la prévention du crime et de la radicalisation.
  • Valoriser les jeunes pour faire d’eux des modèles et des citoyens engagés.

Activitiés du projet

Le projet comporte cinq volets principaux :

  • Rénovation des terrains de jeu dans les écoles

Dans les trois districts centraux de Şanlıurfa, les terrains de dix écoles seront rénovés afin que les enfants qui y sont inscrits ou qui vivent à proximité puissent profiter de ces installations et y pratiquer des activités sportives encourageant une cohabitation pacifique et développant les compétences de vie.

  • Formation pour les enseignants d’éducation physique

Les enseignants d’éducation physique turcs et syriens seront formés à des activités favorisant la cohésion sociale, qui pourront être intégrées à leur travail en classe. Le projet ciblera 100 écoles, et la formation s'adressera en moyenne à deux enseignants d’éducation physique turcs et à un enseignant syrien. Au total, 300 enseignants seront répartis dans 12 sessions de formation (25 enseignants par session). La formation pour les enseignants syriens peut avoir lieu séparément.

Les écoles recevront également du matériel d’éducation physique, des directives football3 et des kits d’entraînement afin que les activités puissent avoir lieu dans chaque école durant les cours d’éducation physique en accord avec l’approche football3.

  • Formation pour volontaires/médiateurs

Les médiateurs jouent un rôle clé dans le bon déroulement de la partie du projet consacrée aux tournois. Ils préparent et permettent de réaliser les sessions de football3, font office de médiateurs durant les conflits entre les équipes et agissent comme des modèles positifs pour les enfants. Par conséquent, il est important de former des médiateurs à mêmes d'expliquer la méthodologie football3 aux joueurs.

  • Tournois selon la méthodologie football3

Trois ligues seront mises en place. La première ligue est destinée aux garçons de 7 à 10 ans, la deuxième aux garçons de 11 à 14 ans et la dernière aux filles de 9 à 13 ans. Toutes les équipes seront constituées d’écoliers turcs et syriens. Les enfants de Şanlıurfa pourront tous participer, mais la priorité sera accordée aux plus vulnérables, à savoir des enfants déscolarisés, astreints au travail, victimes de harcèlement, etc. Chacune des ligues comprendra 36 équipes de six joueurs. En tout, 72 matches seront disputés dans chaque ligue pour couronner le champion.

  • Sessions pour parents et travailleurs sociaux

Trois sessions peuvent avoir lieu parallèlement aux matches de football ou séparément. Leur objectif est de faire prendre conscience du rôle de l’éducation, de promouvoir la cohésion sociale et de présenter de bonnes pratiques parentales.

Resultats attendus

  • Les terrains de dix écoles seront rénovés dans les trois districts centraux de Şanlıurfa.
  • 100 écoles bénéficieront du programme de football.
  • 300 enseignants seront formés.
  • Du matériel d’éducation physique, des directives football3 et des kits d’entraînement seront distribués aux 100 écoles sélectionnées.
  • Trois ligues seront mises en place.
  • Trois sessions seront organisées à l’intention des parents pour leur faire prendre conscience du rôle de l’éducation, promouvoir la cohésion sociale et leur présenter de bonnes pratiques parentales.

Partenaires

Marquer pour l’éducation

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Albanie
Date de début 01.10.2020
Date de fin 30.09.2022
Coût du projet EUR 268 883
Investissement de la Fondation EUR 225 588
Identifiant du projet 2019623
Partenaires Save the Children
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

En Albanie, les enfants scolarisés font face à des problèmes complexes qui reflètent la longue et difficile transition politique du pays au début des années 1990. Conjointement aux programmes en cours de Save the Children, ce projet aborde principalement deux problématiques :

  • les modes de vie peu sains et l’exclusion ;
  • la discrimination envers les enfants les plus défavorisés, notamment les enfants en situation de handicap, les filles, les enfants issus de minorités et ceux qui subissent des violences.

De nombreux écoliers albanais présentent des facteurs de risques liés à la santé du fait d’une mauvaise nutrition, d’une alimentation peu saine, de mauvaises habitudes alimentaires et d’un manque d'activité physique. Certaines écoles ne remplissent toujours pas l’obligation des trois heures hebdomadaires d’éducation physique, principalement en raison du manque d’infrastructures. Un tiers seulement des 37 écoles sondées disposent d’enseignants ayant suivi une formation en éducation physique, et 60 % n’évaluent pas les aptitudes physiques des élèves.

Le harcèlement est fréquent parmi les écoliers et constitue l’une des formes de violence les plus manifestes à leur égard. Les enseignants ont rapporté qu’environ 70 %des enfants en âge de scolarité et des adolescents ont été harcelés par leurs pairs en raison de leur physique, de leur poids ou de leurs vêtements (selon une étude nationale sur le harcèlement et l’extrémisme violent dans le système éducatif en Albanie, réalisée par le Conseil de l’Europe en 2017).

Une stratégie en faveur du développement et de la promotion de l’enseignement – L’école en tant que centre communautaire – a été introduite pour la période 2014-20. Elle a pour objectif d’avoir des écoles conviviales pour tous. Les écoles devraient devenir des lieux où des partenariats sont créés entre les familles, les écoles et les communautés dans le but de développer le plein potentiel de chaque élève.

Ce concept est toutefois difficile à mettre en place, car les enseignants et les administrateurs admettent que le manque d’équipements et d’infrastructures est souvent un obstacle à la réalisation de leur travail et à la transformation de leurs écoles en centres communautaires.

Contenu du projet

Le but de ce concept est de contribuer à la mise en place d’un meilleur cadre scolaire, qui encourage et soutienne des modes de vie sains permettant aux enfants de développer leur plein potentiel. Il se base sur l’idée que le sport en général, et le football en particulier, joue un rôle crucial en aidant les personnes à développer des pratiques et des attitudes saines et an améliorant la prise en charge des enfants les plus défavorisés.

Objectifs

L’objectif global du projet est de promouvoir et de soutenir des modes de vie sains dans les contextes scolaires en Albanie. Il vise à offrir des chances égales d’accès aux installations sportives et une enfance saine à des enfants âgés de 6 à 14 ans dans trois régions d’Albanie.

Activitiés du projet

Le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance contribuera à améliorer l’accessibilité et la qualité des installations sportives pour les enfants en Albanie. Des séances de formation supplémentaires sur les pratiques saines, les régimes alimentaires et l’activité physique amélioreront les compétences des enseignants et des éducateurs ainsi que leurs méthodologies d’enseignement. Le projet se concentrera également sur la participation des enfants à des activités sportives et sur la promotion de l’inclusion et de l’acceptation sociale dans les communautés à travers le sport. Le projet prévoit également :

  • du soutien pour les clubs de sports qui offrent des activités pour les enfants dans plusieurs disciplines ;
  • le développement des capacités afin de donner aux professeurs de sport des manières de promouvoir les compétences de vie grâce au sport ;
  • des ateliers avec les parents et les enfants sur les bienfaits du sport pour un mode de vie sain.

Resultats attendus

Amélioration de la situation sanitaire, académique et sociale des enfants en âge de scolarité. D’autres résultats sont attendus, notamment :

  • un événement sur une semaine afin de promouvoir l’importance du sport pour le bien-être des enfants ;
  • des sessions d’information des parents afin de les sensibiliser à l’importance de l’éducation et de l’activité physique ;
  • amélioration des terrains de jeu et des installations de gymnastique et de sport ;
  • un championnat de football.

Partenaire

Wash and Learn Initiative (Laver et apprendre)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Texas (United States)
Date de début 01.08.2019
Date de fin 01.06.2021
Coût du projet EUR 225 000
Investissement de la Fondation EUR 100 000
Identifiant du projet 2019999
Partenaires Libraries Without Borders United States (BSF-US)
Catégories Développement personnel

Contexte

Bibliothèques Sans Frontières (BSF) est une organisation à but non lucratif qui s’engage pour favoriser l’accès à l’information des personnes dans le besoin en allant à leur rencontre, que ce soit dans une laverie automatique du Bronx ou un camp de réfugiés en Jordanie. BSF-États-Unis (BSF-US) s’associe avec des organisations locales pour transformer des laveries automatiques, des halls d’immeubles résidentiels, des parcs et des centres de loisirs en espaces accueillants pour l’éducation des enfants et le développement communautaire. Dans le monde entier, BSF est intervenue dans plus de 30 pays, menant des programmes innovants qui proposent des bibliothèques à des réfugiés, des villages isolés et des zones sinistrées où une aide humanitaire est mise en place.

Contenu du projet

En moyenne, les usagers des laveries automatiques y passent jusqu’à deux heures et demie par semaine. En allant à la rencontre des familles là où elles se trouvent, lorsqu’elles sont disponibles, la Wash and Learn Initiative (initiative Laver pour apprendre, ci-après « WALI ») rend l’alphabétisation accessible à des familles défavorisées qui n’ont pas nécessairement le temps ni l’argent pour bénéficier d’autres services. L’initiative WALI est aujourd’hui présente dans huit États, où elle équipe des laveries d’ordinateurs, de logiciels spécialisés, de bornes Wi-Fi, de livres, de meubles spécialement conçus et d’autres ressources éducatives afin de créer des espaces ludiques et propices à l’apprentissage pour les enfants et les familles. BSF-US travaille avec des bibliothèques et des organisations locales pour faire correspondre leurs besoins et leurs intérêts à ceux des clients des laveries. En collaboration avec ses partenaires, BSF-US propose des séances de lecture bilingues aux enfants, des ateliers sur la nutrition ou la santé maternelle, ainsi que des jeux et des activités favorisant les interactions parent-enfant. Des chercheurs de l’Université de New York ont mis en évidence que l’implication des enfants dans les activités d’alphabétisation est significativement plus soutenue (en comparaison avec les enfants dans les laveries non-WALI) lorsqu’un bibliothécaire est présent dans la laverie.

WALI San Antonio met spécifiquement l’accent sur la communauté des migrants hispaniques à faibles revenus. Dans la ville, un tiers de la population est né à l’étranger, et quelque 100 000 personnes sont sans papiers. Grâce au soutien de Google Fiber et de bibliothèques et organisations locales, BSF-US a lancé WALI dans deux laveries automatiques de la ville, proposant ainsi une offre dynamique d’éducation dès la petite enfance, de culture numérique et de développement communautaire.

Objectifs

Avec l’appui de la Fondation UEFA pour l’enfance, BSF-US étend WALI San Antonio pour améliorer son soutien aux migrants nouvellement arrivés. Nos principaux objectifs sont les suivants :

  • apporter du savoir et de l’information aux personnes qui en ont le plus besoin. Les bibliothèques sont des lieux privilégiés pour le développement aussi bien personnel que communautaire ;
  • atteindre les personnes là où elles se trouvent. Les bibliothécaires et les professionnels de la petite enfance proposent des cours présentiels et plusieurs autres activités dans la laverie, rendant ces services accessibles à tous ;
  • assurer une égalité d’accès à l’information, un élément important pour parvenir à l’équité. Les laveries WALI mettent la technologie à la disposition des résidents et contribuent à diffuser des informations dans des domaines clés tels que l’éducation, la santé, l’emploi, la citoyenneté, l’environnement, le développement durable et les outils technologiques.

 

Activitiés du projet

Pour atteindre ces objectifs, nous menons les activités suivantes :

  • Extension de l’initiative Wash and Learn à San Antonio, pour passer de deux à quatre laveries.
  • Collaboration avec des agences gouvernementales et des organisations non lucratives locales pour ajouter de nouveaux services aux programmes d’alphabétisation existants. Ces nouveaux services comprendront notamment des services juridiques dans le domaine de l’immigration, des informations sanitaires culturellement adaptées et un enseignement en anglais, le tout à la laverie.
  • Collecte et diffusion d’un ensemble de programmes et d’études de cas pour que d’autres organisations non lucratives et publiques puissent reproduire de manière indépendante le travail de WALI à San Antonio et à travers les États-Unis.
  • Création d’occasions pour les parents d’observer des modèles idéaux de lecture interactive et d’activités mettant le langage à l’honneur.

Resultats attendus

Entre octobre 2019 et février 2020, la San Antonio Wash and Learn Initiative a :

  • supervisé plus de 100 heures de programmes réalisés par ses partenaires, dont l’éventail allait des séances de lecture à l’inscription sur les listes électorales ;
  • interagi avec 252 personnes de toutes classes d’âge, des plus jeunes aux seniors ;
  • collaboré avec 6 organisations différentes, pour mieux servir la communauté ;
  • mis en place 29 programmes de bibliothèque, dans le cadre desquels les bibliothécaires présents dans la laverie ont aidé les participants à télécharger des livres électroniques, à utiliser leurs appareils mobiles et à trouver des ressources en ligne.

Nos objectifs pour l’avenir sont les suivants :

  • faire fonctionner quatre laveries WALI servant de centres pour l’apprentissage et l’équité numérique gérés par la communauté ;
  • proposer plus de 300 heures de programmes réalisés par des partenaires qui touchent plus de 1000 personnes de tous âges et de tous horizons ;
  • nous associer avec 10 organisations au total pour mieux servir les communautés dans lesquelles nous intervenons, en particulier concernant les questions en lien avec l’accès au système juridique et le soutien social pour les migrants nouvellement arrivés ;
  • aider la Digital Inclusion Alliance de San Antonio et d’autres fournisseurs de services d’alphabétisation numérique à aller à la rencontre des gens là où ils se trouvent, lorsqu’ils sont disponibles, et de faire de San Antonio une ville plus équitable.

Partenaire

Gagner du terrain dans l’égalité des genres

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Santa Cruz Department (Municipality: El Torno), La Paz Department (Municipality: Pucarani) and Chuquisaca Department (Municipalities: Incahuasi, Culpina and Villa Charcas), Bolivia
Date de début 01.02.2020
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 106 060
Investissement de la Fondation EUR 87 380
Identifiant du projet 2019984
Partenaires Plan International Belgique
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Parmi les nombreux traités internationaux relatifs aux droits de l’homme ratifiés par la Bolivie, deux sont particulièrement pertinents pour le travail de Plan International : la Convention relative aux droits de l’enfant et la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes. En dépit de progrès sur le plan législatif en matière de promotion des droits des enfants et des jeunes, les violations perdurent, notamment au sein des populations rurales et indigènes. Les filles, surtout, sont confrontées à des obstacles spécifiques dans l’exercice de leurs droits, en particulier dans les trois domaines suivants.

  • Formation :

Selon le ministère de l’Éducation, seuls 11 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans sont inscrits à l’université ou dans un centre de formation technique. Les jeunes femmes sont moins représentées que les hommes, surtout en raison de l’accès limité à une formation alternative ou post-secondaire dans les zones rurales et d’un faible soutien accordé par la famille et la communauté.

  • Droits en matière de sexualité et de reproduction :

Une grande proportion de la population bolivienne a moins de 18 ans, mais certains jeunes sont déjà actifs sexuellement. Cependant, ni leurs droits en matière de sexualité et de reproduction, ni leur droit à être protégés contre les violences sexuelles ne sont reconnus. En outre, 25 % des adolescentes sont mères à l’âge de 19 ans déjà (Plan national visant à prévenir les grossesses précoces), et ce pourcentage est souvent plus élevé dans les zones rurales. Par ailleurs, les grossesses non désirées représentent un facteur important de morbidité et de mortalité maternelle et infantile.

  • Violences à caractère sexiste :

D’après le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), la Bolivie se classait, en 2014, parmi les pays où les filles et les femmes sont le plus exposées aux violences.

Contenu du projet

Le projet repose sur la méthodologie du football social, qui se déroule en trois étapes.

  • Les équipes mixtes sont formées au cours de la première étape, et filles et garçons conviennent des règles et du temps de jeu. Cette étape permet aux participants d’engager le dialogue et de parvenir à un accord en faisant des compromis.
  • Pendant la deuxième étape, les jeunes jouent au football en respectant les règles précédemment acceptées.
  • La troisième étape offre aux participants le temps de réfléchir à leur comportement durant le match et à celui de leurs coéquipiers. Dans le football social, le respect des règles convenues est plus important que le score.

Objectifs

  • Modifier les comportements à l’égard des filles et des femmes et mettre un terme à tous les types de violence, y compris la violence sexuelle
  • Promouvoir l’égalité des sexes
  • Garantir aux enfants et aux adolescents l’exercice de leurs droits en matière de sexualité et de reproduction

Activitiés du projet

  • Plans de travail pour les conseils des étudiants (40) et les conseils communautaires d’éducation sociale (40) incluant la méthodologie du football social
  • Ateliers d’entraînement à la méthodologie de football social pour les étudiants et les conseils des étudiants (3), pour les conseils communautaires d’éducation sociale (2), et pour les directeurs de districts, les directeurs d’unités éducatives et les enseignants du secondaire (3)
  • Cartes de football social et supports audiovisuels (600)
  • 80 rencontres sportives pour étudiants appliquant la méthodologie du football social et axées sur l’égalité des sexes, la prévention de la violence et l’exercice des droits en matière de sexualité et de reproduction
  • Évaluations des terrains de sport des unités éducatives
  • 40 terrains de sport rénovés et améliorés (un par unité éducative)
  • 80 prix pour les vainqueurs des événements sportifs

Résultats attendus

  • Les conseils des étudiants améliorent leur capacité organisationnelle et leur représentativité par le biais de la méthodologie du football social ; elles valorisent la participation des femmes et influencent positivement leurs droits en matière de sexualité et de reproduction, l’égalité des sexes, et la prévention des violences à caractère sexiste.
  • Les conseils communautaires d’éducation sociale renforcent leur participation et leur soutien au développement du football social en mettant l’accent sur l’égalité des sexes, la prévention des violences à caractère sexiste et l’exercice des droits en matière de sexualité et de reproduction des filles, des garçons et des adolescents, et en particulier des femmes vivant dans les municipalités où le projet est mis en place.
  • Les directeurs de districts, les directeurs d’unités éducatives et les enseignants de degré secondaire améliorent la gestion des sports dans les unités éducatives en promouvant l’égalité des sexes, les droits en matière de sexualité et de reproduction, et la prévention des violences à caractère sexiste.

Partenaire

Play Proud (Joue avec fierté)

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Europe, Asie, Afrique
Date de début 01.03.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 100 463
Investissement de la Fondation EUR 100 463
Identifiant du projet 2019524
Partenaires streetfootballworld
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres

Contexte

Involontaires ou intentionnels, les comportements discriminatoires contre la communauté LGBTQ+ sont monnaie courante dans le milieu sportif. Par conséquent, le pouvoir inégalé du sport de faire participer les jeunes et de créer un sentiment de compréhension mutuelle ne s’exerce pas sur les enfants et les adolescents qui s’identifient comme faisant partie de cette communauté, alors que ce sont eux qui en auraient le plus besoin.

Une étude révèle que 63 % des personnes LGBTQ+ sondées ont déjà été victimes d’homophobie dans le milieu sportif ; et 57 % d’entre elles ont déclaré qu’elles seraient plus enclines à prendre part à des activités sportives si ces dernières étaient plus adaptées à leur communauté. Les jeunes LGBTQ+ ont deux fois plus de risques d’être harcelés ou agressés physiquement. La menace continue qui pèse sur leur sécurité mentale et physique implique que la majorité d’entre eux n’affichent pas ouvertement leur identité de genre ni leur identité sexuelle. En outre, de nombreux entraîneurs peinent à relever le défi consistant à intégrer ces enfants et ces adolescents et à prendre en compte leurs besoins, principalement en raison d’un manque de compétences, de formation et de connaissances.

Contenu du projet

Play Proud est un réseau d'échange axé sur l’entraîneur dont l’objectif est de rendre le sport de base plus inclusif envers la communauté LGBTQ+ (lesbienne, gay, bisexuelle, trans, queer, intersexe et assimilée), en particulier envers les enfants et les adolescents qui ont été exclus de tels programmes par le passé. Les bénéficiaires directs des activités de ce programme sont les entraîneurs qui travaillent auprès d’organisations communautaires dans le monde entier. Ces entraîneurs s’engagent auprès d'enfants et d’adolescents défavorisés en leur offrant un environnement sécurisé sur le terrain de football, afin que ceux-ci puissent former des amitiés et développer des compétences de vie ainsi qu’un sentiment d’acceptation.

Play Proud cible aussi bien les organisations que les programmes en recommandant des politiques explicites et des activités sportives favorisant des procédures plus inclusives, en identifiant et en formant des entraîneurs qui mettront en avant une approche ne faisant pas de différences entre les genres, ce qui bénéficiera à des milliers de jeunes.

Cette année, le programme est composé d'organisations d'Afrique subsaharienne, d'Europe et d'Inde. Deux représentants de chaque organisation participeront à des échanges virtuels, de 5 jours en Afrique du Sud et de 5 jours en Inde, ainsi qu'un mentorat et un soutien continus.

 

Objectifs

Play Proud peut sauver des vies. En 2020 et après, le réseau poursuivra son objectif, à savoir former davantage d’entraîneurs en utilisant une méthode basée sur des faits. Cela permettra de promouvoir Play Proud à travers le monde de façon stratégique. Play Proud aspire à la création d’un réseau mondial constitué des sports de base et des associations LGBTQ+ qui applique sa méthode afin de compter chaque année plus d’entraîneurs et de jeunes.

Nous sommes convaincus que Play Proud peut devenir le principal programme d’inclusion de la communauté LGBTQ+ dans le sport. Davantage d’entraîneurs et d’organisations seront formés pour mettre en œuvre et partager Play Proud, l’objectif étant de poursuivre la création d’un mouvement au sein des communautés locales du monde entier et de veiller à ce que les jeunes LGBTQ+ se sentent en sécurité, représentés et inclus, aussi bien sur le terrain qu'en dehors.

Activitiés du projet

  • Les entraîneurs de football suivent au minimum 100 heures de formation sous la direction d'experts du domaine, participent à des ateliers de renforcement des compétences et à un mentorat virtuel, et observent des programmes sportifs menés par des associations locales.
  • Les entraîneurs de football élaborent des plans d'action sur la question de l’inclusion de la communauté LGBTQ+ dans leurs propres organisations et communautés.
  • Les entraîneurs de football mènent des programmes inclusifs LGBTQ+ à l’intention des enfants et des adolescents, et contribuent avec leurs organisations à l’amélioration des politiques de sauvegarde internes et externes.
  • Les organisations de sport de base renforcent l’inclusion des jeunes LGBTQ+ et améliorent leurs politiques de sauvegarde internes et externes.

 

Resultats attendus

  • Trois organisations de sport de base en Europe et en Asie rejoignent le programme Play Proud.
  • Les entraîneurs des organisations participantes suivent au minimum 100 heures de formation sous la direction d'experts du domaine et participent à des ateliers de renforcement des compétences et à un mentorat virtuel.
  • Le projet a des effets positifs sur la vie de 250 enfants et adolescents défavorisés dans des communautés marginalisées d’Europe et d’Asie.

Partenaires

Un espace sûr pour les jeunes Yézidis déplacés

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Sharya, Duhok Governorate, Iraq
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 619 085
Investissement de la Fondation EUR 120 000
Identifiant du projet 2019558
Partenaires Jesuit Refugee Service Iraq
Catégories Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

À cause de plusieurs décennies de conflits, de violence à grande échelle, de déplacements dus à l’État islamique autoproclamé (ISIS), d’une corruption endémique et d’une instabilité politique permanente, plus de quatre millions de personnes en Iraq ont besoin d’une assistance humanitaire. Selon les Nations Unies, 1,46 million de personnes, dont 46 % de jeunes de moins de 18 ans, sont dans une situation des plus précaires et font face à des « difficultés critiques quant à leur bien-être physique et mental ». Bien que plus de quatre des six millions de personnes déplacées en raison du conflit post-2014 ont pu retourner dans leur région d’origine, les familles qui reviennent dans des zones touchées par les conflits font face à un accès restreint aux services de base et à des risques sécuritaires. Elles sont confrontées à des propriétés détruites, à des infrastructures dans un état critique ainsi qu’à un manque de moyens de subsistance et de ressources financières. Dans certains cas, cette situation entraîne un « déplacement secondaire ».

Plus d’1,4 millions de personnes continuent d’être déplacées, y compris des centaines de milliers de Yézidis ayant survécu au génocide d’août 2014 à Sinjar dans leur sixième année de déplacement dans la province de Dohuk (Kurdistan iraquien). Fin 2019, le nombre de personnes déplacée dans la province de Dohuk était de 319 584, le plus grand nombre après la province de Ninive[1]. En outre, Dohuk accueille plus de 80 000 réfugiés syriens. Près de la moitié des déplacés internes vivent dans l’un des dix-sept camps pour déplacés internes de la province.[3] La majorité d'entre eux vivent dans différents types d’habitations hors des camps, allant d’hébergements loués à des constructions inachevées, en passant par des abris de fortune, comme des tentes. Les déplacés internes vivant hors des camps dans des logements provisoires constituent le groupe le plus vulnérable.

Si les centres urbains comme les villes de Dohuk et de Zakho abritent un plus grand mélange de groupes ethniques et religieux ayant fui les zones de conflits, la grande majorité des déplacés internes vivant dans les camps et en dehors sur le territoire de la province de Dohuk sont des survivants du génocide des Yézidis, qui a été perpétré dans le district de Sinjar, dans la province de Ninive. À ce jour, la ville de Sharya (aussi connue sous le nom de collectivité de Sharya) et les villages environnants abritent le plus grand nombre de déplacés internes (23 940) vivant hors des camps de toute la province de Dohuk, et l’une des plus grandes concentrations à l’échelle du pays.

[1] Voir la Matrice de suivi des déplacements en Iraq de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), disponible sur le site http://iraqdtm.iom.int.

[2] Voir Registered IDPs and Refugees in Kurdistan Region – Iraq for January 2019 (Déplacés internes et réfugiés dans la région du Kurdistan iraquien [janvier 2019]) (en anglais uniquement) sur http://jcc.gov.krd/contents/reports/19-02-2019/1550569468.Total%20No.%20IDPs%20%20Refugees%20for%20January%20in%20Kurdistan%20Region.pdf

[3] Voir Humanitarian Situational Report (SitRep), No. (2-20) for February 2020 (Rapport sur la situation humanitaire, n° (2-20) pour février 2020 (en anglais uniquement) sur le site du ministère de l’Intérieur de la région du Kurdistan iraquien  :  http://jcc.gov.krd/contents/files/25-02-2020/1582612800.Humanitarian%20Situational%20Report%20(2-20)%20for%20February%20%20Kurdistan%20Region%20of%20Iraq.pdf.

[4] Voir Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires : Iraq Humanitarian Needs Overview (HNO) 2020 (Aperçu des besoins humanitaires en Iraq, 2020) (en anglais uniquement) https://reliefweb.int/report/iraq/iraq-humanitarian-needs-overview-2020-november-2019-enarku

[5] Voir la Matrice de suivi des déplacements en Iraq de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 31 décembre 2019, disponible sur http://iraqdtm.iom.int/

Contenu du projet

Outre des activités spécifiques, Jesuit Refugee Service Iraq adopte un modèle de projet unifié « multicouches » qui promeut la compréhension mutuelle, la cohésion sociale et la paix.

Les différents modules et programmes du projet seront complétés par la construction d’un terrain multisports entouré de barrières et d’une annexe avec différents équipements et infrastructures. Ce complexe offrira aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes déplacés internes ou provenant des communautés d’accueil des activités sportives et récréatives supervisées, en toute sécurité. En promouvant l’intégration, il permettra aux jeunes issus de cette population minoritaire de développer leurs compétences sociales, des valeurs fondamentales sur le plan personnel et communautaire et leur esprit d'équipe. Le sport promouvra le bien-être physique et mental des jeunes déplacés, renforcera la cohésion sociale et facilitera la gestion des conflits. Le terrain multisports, infrastructure très attendue, constituera et un espace sécurisé pour aider ces jeunes à entreprendre des activités positives et saines et pour stimuler leur bien-être général, tout en prévenant l’automutilation liée à l’idée de n'avoir aucun avenir.

Les activités éducatives de Jesuit Refugee Service Iraq, la diffusion au sein de la communauté et les services de santé mentale et de soutien psychosocial et côtoieront des séances de sensibilisation ciblées et les efforts déployés sans relâche par les membres de Jesuit Refugee Service Iraq pour rendre visite aux familles déplacées internes. Le terrain multisports et ses infrastructures connexes représentent une réponse combinée au besoin de soigner les traumatismes profondément enfouis dans l’âme personnelle et collective de la population yézidie.

Objectifs

  1. Améliorer le bien-être psychosocial des déplacés internes faisant face à des déplacements prolongés et l'accès de ceux-ci aux services, à l’aide d’urgence et aux réseaux de protection.
  2. Soutenir le droit à l’éducation des enfants et des jeunes adultes en déplacement prolongé en offrant l’accès à une éducation et à un soutien psychosocial de qualité.
  3. Renforcer les capacités de résilience des déplacés internes et améliorer leurs connaissances au moyen d’un accès à des espaces sécurisés, à la formation pour adultes et à des activités de

Activitiés du projet

Les projets et programmes de Jesuit Refugee Service Iraq à Sharya sont axés sur le bien-être des enfants, des adolescents et jeunes adultes traumatisés ayant survécu à un génocide, en les considérant comme une catégorie de déplacés internes à risque. Le terrain multisports proposé et les infrastructures auxiliaires renforceront la capacité de Jesuit Refugee Service Iraq à servir, de façon proactive et globale, la population touchée. Les enfants, adolescents et jeunes adultes déplacés internes vivant hors des camps bénéficieront d’un accès au terrain multisports, ce qui leur permettra de prendre part à des activités récréatives positives et saines. Les interventions à plusieurs niveaux de Jesuit Refugee Service Iraq comprendront :

  • un soutien systématique apporté par les équipes rendant visite aux familles aux survivants du génocide déplacés de façon prolongée ; une assistance de base en argent et en nature, et des dons de denrées alimentaires et non alimentaires ; des soins psychologiques et psychiatriques spécialisés ainsi que psychotropes pour les familles et les individus les plus vulnérables ;
  • un programme d’éducation multisectoriel composé de cours de soutien au cours de l'année scolaire à l’intention de 540 jeunes adultes âgés de 12, 15 et 18 ans ; un programme d’été pour 140 enfants et adolescents, qui inclut des cours de théâtre et de travaux manuels, des séances de sensibilisation à des thèmes importants, ainsi que des activités récréatives ; un jardin d'enfants officiel pour 220 enfants âgés de 4 ou 5 ans, répartis en deux groupes ; des formations pour les enseignants, y compris une formation intensive conduisant à un diplôme universitaire, ainsi que des séminaires sur la protection de l’enfance et les premiers secours psychologiques ;
  • une formation pour adultes et des cours de renforcement des compétences, afin de développer les possibilités d’emploi et de revenus, ainsi que des activités de protection complémentaires afin de contribuer à un meilleur sentiment de bien-être ; des séances de sensibilisation sur des sujets tels que la santé, l’hygiène, la gestion du stress et les compétences parentales, ce qui permettra aux déplacés internes de mieux gérer le déplacement de longue durée ;
  • un service juridique afin que les survivants du génocide sans papiers puissent obtenir une pièce d’identité civile ;
  • un service de soins de base proposé deux fois par semaine par le centre communautaire de Jesuit Refugee Service Iraq à Sharya, en collaboration avec une organisation partenaire ;
  • des mesures de protection, normalisées dans tous les programmes ; et
  • une palette de solutions de transport pour permettre à la population concernée d'accéder aux différents services mentionnés ci-dessus.

Resultats attendus

Le terrain et les infrastructures multisports proposés sont basés sur les meilleures pratiques et les leçons tirées d’un projet de Jesuit Refugee Service Iraq mené précédemment dans la ville d’Ozal (Kasnazan), de 2015 à 2018. Le centre communautaire de Jesuit Refugee Service Iraq à Ozal comprend un terrain de sport qui attire aujourd’hui des centaines d’enfants et de jeunes adultes de plus de 2000 familles déplacées, de différentes origines ethniques, religieuses et sociales. Pendant les heures d’école, le terrain de sport faisait partie intégrante d’un programme éducatif organisé (pour les enfants et les jeunes âgés de 4 à 18 ans) qui complétait l’offre sportive limitée dans les écoles publiques à l’intention des déplacés internes. En outre, le terrain de sport constituait un lieu de socialisation pour les personnes de différentes origines, et un instrument efficace de consolidation de la paix et de cohésion sociale.

Les bénéficiaires immédiats et quantifiables du terrain multisports proposé sont notamment :

  • 220 enfants de l’école maternelle (4-5 ans) pendant les heures d’école
  • 540 enfants du programme éducatif à l’intention des jeunes (12, 15 et 18 ans)
  • 140 enfants du programme d’été de trois mois
  • d’autres enfants et jeunes participant à des activités ponctuelles ou régulières organisées par Jesuit Refugee Service Iraq

Le complexe sera en outre ouvert (sous surveillance) aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes déplacés internes ou des communautés d’accueil. Les utilisateurs seront principalement des déplacés internes vivant hors des camps ainsi que des membres de la communauté d’accueil.

La salle multifonctions adjacente permettra d'accueillir une large palette d'activités, des sports d'intérieur aux projections cinématographiques, en passant par le théâtre, le fitness, les ateliers de sensibilisation et les événements visant à souder la communauté. Elle constituera un environnement sûr et dépourvu d'alcool. La combinaison de zones intérieures et extérieures permettra une utilisation des infrastructures par tous les temps et, surtout, offrira un accès égal aux femmes et aux hommes.

Partenaire

Apporter le changement dans le camp de réfugiés de Palabek

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ouganda
Date de début 01.02.2020
Date de fin 01.04.2021
Coût du projet EUR 34 168
Investissement de la Fondation EUR 34 168
Identifiant du projet 20199933
Partenaires Street Child
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Palabek est l’un des camps de réfugiés les plus récents en Ouganda. Il accueille plus de 50 000 réfugiés venus principalement du Soudan du Sud. Selon le Rapport sur le développement humain 2019 du Programme des Nations Unies pour le développement, 85 % des arrivants sont des femmes et des enfants. En raison du conflit, de nombreux enfants dans le camp ont été traumatisés par la violence et utilisés comme enfants soldats, et ont perdu des êtres chers. Les femmes et les enfants en particulier doivent faire face à la violence et à la discrimination fondées sur le genre. En 2018, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a rapporté 4822 incidents de violence sexuelle et sexiste. La menstruation constitue un tabou culturel qui fait que les filles sèchent les cours, voire abandonnent l’école. En limitant leurs opportunités éducatives et financières, cette discrimination augmente le risque de mariage, d’abus et de grossesse à l'adolescence.

La situation s’est encore aggravée avec la crise de la COVID-19. La fermeture des écoles pendant plus de 9 mois et les 3 mois de confinement ont eu un effet dévastateur pour les familles les plus vulnérables.

 

Contenu du projet

Alors qu’un rapatriement n’est pas envisageable dans un proche avenir et comme les camps de réfugiés accueillent de plus en plus de personnes chaque jour, il est nécessaire de renforcer la cohésion sociale et de tisser des liens plus étroits entre les différentes communautés. Street Child et  African Women and Youth Action for Development (AWYAD)utilisent le sport et des ateliers éducatifs pour promouvoir le bien-être, l'engagement communautaire, la protection de l’enfance et la cohésion sociale, et pour lutter contre les stéréotypes fondés sur le genre. Les deux associations offrent aux enfants l’opportunité d’échapper aux expériences traumatisantes et leur fournissent des espaces sécurisés où s’épanouir. Dans ce projet, le sport ne sera pas limité au cadre scolaire, mais sera aussi proposé sous la forme d’activités extrascolaires, afin de créer un cadre éducatif plus large.

 

Objectifs

  • Inspirer par le sport aussi bien les enfants réfugiés que les enfants de la communauté d’accueil
  • Remédier aux inégalités en matière de participation active des filles au sport
  • Mettre à disposition des espaces sûrs à l’intention des enfants marginalisés
  • Permettre aux écoles de participer davantage à des compétitions inter-/intraclasses locales et régionales
  • Proposer des activités sportives inclusives aux filles et aux garçons, en situation de handicap ou non
  • Former des entraîneurs locaux pour garantir la poursuite du projet à long terme
  • Introduire et développer quatre disciplines sportives dans le camp : le football, le netball, le volleyball et l’athlétisme
  • Construire des infrastructures sportives

Activitiés du projet

  • Former des entraîneurs au sein de la communauté afin qu’ils puissent identifier les risques psychosociaux courus par les enfants et comprendre les moyens d’intervention dans le camp
  • Former des entraîneurs au sein de la communauté sur l’importance de l’inclusion, en particulier pour les filles et les enfants en situation de handicap
  • Former des entraîneurs au sein de la communauté pour qu’ils promeuvent le fair-play, la collaboration, le partage et le respect dans le sport
  • Nouer le dialogue avec les communautés dans dix écoles au sujet de la santé, de l’éducation et de l'inclusion, parallèlement aux activités sportives
  • Equiper 10 écoles avec du matériel sportif pour permettre aux enfants inscrits de pratiquer le football et de volleyball.
  • Organiser des entrainements hebdomadaires dans 10 écoles du camp de réfugiés de Palabek afin de promouvoir le bien-être psychosocial de 8 000 enfants réfugiés et de la communauté d'accueil.

Resultats attendus

  • Cibler 11 000 bénéficiaires, dont 8000 enfants âgés de 6 à 13 ans (60 % de filles et 40 % de garçons), et 3000 membres de la communauté ;
  • 10 % des bénéficiaires sont des enfants en situation de handicap ;
  • comme les habitants de Palabek doivent faire face à des degrés extrêmes de pauvreté et ont autant besoin d'aide que les réfugiés, 30 % des enfants proviennent de la communauté d’accueil.

 

Résultats intermédiaires

  • 10 écoles ont été équipées de matériel sportif
  • 1050 enfants sont inscrits aux activités sportives
  • 6 coachs communautaires ont été recrutés et formés

Partenaire

Living Together (Vivre ensemble) – Grèce

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Grèce
Date de début 16.09.2019
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 467 500
Investissement de la Fondation EUR 300 000
Identifiant du projet 2019023
Partenaires Aiolikos FC, Cosmos FC, the Barça Foundation, Movement on the Ground, Iliaktida, Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés - HCR
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Plus de 45 % des réfugiés et des migrants arrivés en Grèce en 2019 ont débarqué sur Lesbos, une île grecque séparée de la Turquie par un canal de 10 km qui compte 88 000 habitants. En hiver, des incidents en mer surviennent presque tous les jours. De nombreuses personnes perdent la vie suite à des naufrages au large des côtes.

L’afflux croissant de nouveaux arrivants a exercé une pression extrême sur l’île, où l’on recense plus de 40 000 réfugiés et migrants, malgré une capacité d’accueil officielle limitée à 2800 places. Environ 18 000 personnes sont regroupées dans le camp de Mória (d’une capacité de 2300 places) et 2500 dans celui de Kara Tepe. Ces sites officiels d’accueil et d’enregistrement sont saturés, si bien que des abris de fortune ont été construits dans une oliveraie jonchée de détritus autour du camp.

Le nombre de réfugiés et de migrants sur les îles est extrêmement élevé, et le manque criant d’abris, d’installations sanitaires et d’une gestion de site appropriés les expose à des risques majeurs. Les réfugiés et les migrants sont majoritairement des familles, et un tiers de la population est constitué d’enfants, la plupart âgés de moins de 12 ans. Des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants vivent actuellement dans de petites tentes, exposés au froid et à la pluie, avec un accès limité, voire inexistant, à du chauffage, de l’électricité ou de l’eau chaude.

Les conditions d’hygiène et d’assainissement sont déplorables. De plus, les retards dans les enregistrements à Mória et à Kara Tepe et le surpeuplement des installations d’accueil ont entraîné des tensions entre les groupes de réfugiés ainsi qu’entre les réfugiés et la police. Vers la fin de l’année 2019, les communautés locales ont également commencé à protester et à réclamer que des mesures urgentes soient prises pour soulager la pression sur l’île. Les tensions s’exacerbent entre les locaux et les demandeurs d’asile qui arrivent de Turquie en bateau. L’hostilité à l’égard des migrants s’est accrue, et les organisations non gouvernementales sont également ciblées.

 

Le projet Live Together est constitué de trois sous-projets

1) Two teams, one world (Deux équipes, un monde)

  • Coût du sous-projet : EUR 119 000
  • Financement de la Fondation : EUR 119 000
  • Partenaires : Aiolikos FC et Cosmos FC

Contexte

Le Cosmos FC, un club de football de réfugiés, a été fondé en septembre 2016 à l’initiative d’un natif de Lesbos, un ancien footballeur qui a vu le potentiel du sport pour atténuer les tensions générées par la crise des réfugiés sur l’île. Le football peut être bien plus qu’un simple sport. Depuis 2016, le club a accueilli plus de 400 adultes et mineurs – y compris des filles, et sans distinction de religion et d’origine ethnique – issus de 17 pays.

Au cours des deux années et demie passées, le Cosmos FC a constitué un refuge pour les personnes arrivées à Lesbos (l’île qui compte la plus grande population de réfugiés en Grèce) sur leur route vers la « terre promise ». Les entraînements réguliers et les matches amicaux contre des clubs locaux leur apportent un semblant de normalité. Dans le même temps, le club a gagné l’estime et le respect de la population locale de Lesbos.

En janvier 2019, Francis Kalombo, un jeune Congolais de 15 ans membre du Cosmos FC, est devenu le premier réfugié à obtenir une licence officielle pour jouer dans un club européen, l’Aiolikos FC. Son histoire est tout de suite devenue virale et s’est propagée dans toute la Grèce et au-delà, aidant ainsi les locaux et les réfugiés à attirer ensemble l'attention sur les difficultés des réfugiés pour accéder au sport. Par la suite, le Parlement grec a adopté une loi accordant le droit de participer à des matches de championnat et de coupe amateurs non seulement aux réfugiés statutaires, mais aussi aux demandeurs d’asile, aux personnes apatrides et aux migrants détenteurs d’un permis de séjour ou qui en ont fait la demande.

Contenu du projet

À travers le projet « Two teams, one world », l’Aiolikos FC et le Cosmos FC collaborent avec la Fondation UEFA pour l’enfance en vue de soutenir un plus grand nombre de jeunes réfugiés, y compris des mineurs non accompagnés, des adolescents et de jeunes adultes.

Le projet permettra à 250 à 300 mineurs non accompagnés et autres réfugiés âgés de 13 à 18 ans d’en apprendre davantage sur le football grâce à des séances d’entraînement régulières. La pratique suivie d’une activité physique contribuera à améliorer leur santé physique et mentale, et le football, en tant que sport d’équipe, leur permettra de développer un sentiment d’appartenance, de découvrir le travail d’équipe et de renforcer leur confiance en eux.

Les matches amicaux contre des clubs locaux seront associés à des sorties pédagogiques pour faire connaître aux réfugiés les sociétés et les modes de vie grecs et européens dans le but de les aider à s’adapter et à s’intégrer plus facilement. Des réfugiés et des Grecs de toutes origines joueront ensemble, indépendamment de toute considération politique, religieuse ou ethnique, brisant ainsi les clivages éventuels entre les réfugiés et les locaux, et leur offrant une occasion idéale pour apprendre à se connaître.

Un tournoi annuel (la Cosmos Cup) sera également organisé, auquel participeront des clubs nationaux ou locaux, selon les fonds disponibles, dans le but de lutter contre l’exclusion sociale et les préjugés négatifs sur les réfugiés au sein de la société.

Objectifs

  • Améliorer les conditions de vie des réfugiés et garantir leur droit fondamental au développement personnel par le sport et les interactions sociales.
  • Créer un environnement stable dans lequel les jeunes réfugiés puissent surmonter leurs troubles psychologiques et développer leur confiance en eux.
  • Cultiver un esprit d’équipe et de solidarité.
  • Intégrer les réfugiés dans une société européenne et le football grand public.
  • Atteindre les femmes et les filles réfugiées, dont la plupart n’ont pas eu la possibilité de jouer au football ni à aucun autre sport dans leur pays d’origine en raison du contexte culturel et/ou religieux.
  • Lutter contre l’exclusion sociale et l’hostilité vis-à-vis des réfugiés dans la société.
  • Utiliser les séances d’entraînement régulières et les tournois pour offrir aux réfugiés et aux locaux des occasions de jouer ensemble.
  • Servir de programme pilote, sensibiliser le public à la question, encourager et aider d’autres clubs à lancer des programmes similaires, en particulier sur les autres îles du nord de la mer Égée (Samos, Chíos) qui hébergent un grand nombre de réfugiés.

Activités du projet

  • Partage de connaissances entre le Cosmos FC et l’Aiolikos FC, le seul club de football professionnel sur Lesbos.
  • Séances régulières d’entraînement de football pour 300 mineurs non accompagnés et adolescents réfugiés de 13 à 18 ans.
  • Sorties pédagogiques combinées avec des matches amicaux contre des équipes locales.
  • Tournoi de la Cosmos Cup.
  • Encouragement d’autres clubs et camps de réfugiés à lancer des projets similaires, en particulier sur les autres îles du nord de la mer Égée (Samos, Chíos) qui hébergent également un grand nombre de réfugiés.

Résultats attendus

  • Séances régulières d’entraînement de football pour au moins 300 mineurs non accompagnés et adolescents réfugiés de 13 à 18 ans.
  • Un tournoi annuel de la Cosmos Cup.
  • Chaque année, au moins quatre sorties pédagogiques combinées avec des matches amicaux contre des équipes locales.
  • Participation accrue des filles.
  • Mise en place de programmes similaires dans d’autres clubs de football.

 

2) FutbolNet: du sport, des compétences de vie et des valeurs pour les mineurs réfugiés non accompagnés

  • Coût du sous-projet : EUR 167 500
  • Financement de la Fondation : EUR 45 400
  • Partenaires : Fondation du Barça, Movement on the Ground et Iliaktida

Contexte

Dans le contexte des réfugiés, les mineurs non accompagnés sont des enfants et des jeunes de moins de 18 ans qui se rendent en Europe sans famille ni réseaux de soutien social. En 2019, le nombre d’enfants réfugiés présents dans les centres d’accueil et d’identification ainsi que sur les sites d’hébergement en Grèce était estimé à 21 000, dont quelque 3500 mineurs non accompagnés. Ces enfants languissent dans ces centres, sous garde protectrice ou en détention protectrice, dans des refuges pour mineurs non accompagnés ou sur des listes d’attente pour un refuge. Ils sont confrontés à un ensemble unique de difficultés et sont de ce fait considérés comme les plus vulnérables de tous les réfugiés.

Ce projet FutbolNet propose d’intervenir auprès de mineurs non accompagnés sur l’île grecque de Lesbos.

Contenu du projet

Avec le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance, la Fondation du Barça proposera une initiative sportive socio-éducative d’une année à l’intention de mineurs réfugiés non accompagnés sur l’île de Lesbos. Cette initiative a pour but de créer des espaces sécurisés pour améliorer le bien-être physique et émotionnel des mineurs non accompagnés ainsi que pour favoriser leurs interactions sociales et leur inclusion. Elle s’articule autour du programme FutbolNet, qui inculque les valeurs du FC Barcelone et des compétences de vie grâce au sport et à des jeux coopératifs.

Ce projet s’appuie sur un projet existant par lequel Movement on the Ground propose un entraînement FutbolNet quotidien aux enfants du camp de réfugiés de Kara Tepe et à une école locale. La Fondation UEFA pour l’enfance apportera son soutien à Movement on the Ground en vue d’accueillir 150 mineurs non accompagnés de Mória dans son programme. Elle apportera aussi son aide à une nouvelle ONG, Iliaktida, qui souhaite commencer à proposer le programme FutbolNet à 45 mineurs non accompagnés de ses centres. À cette fin, 40 entraîneurs et éducateurs grecs et réfugiés seront formés à la méthodologie afin qu’ils disposent des connaissances, compétences et outils nécessaires pour proposer le programme dans son intégralité.

Objectifs

  • Créer des espaces sécurisés et adaptés pour permettre à 195 mineurs non accompagnés d’apprendre, de jouer et de partager leurs expériences.
  • Améliorer le bien-être physique et émotionnel des mineurs non accompagnés en développant leur confiance en eux et leur estime d’eux-mêmes, et en réduisant leur peur et leur stress.
  • Favoriser les interactions sociales positives et l’inclusion sociale chez les mineurs non accompagnés.

Activités du projet

  • Séminaires de formation FutbolNet en présence de collaborateurs et de bénévoles de Movement on the Ground et d’Iliaktida afin de transmettre les connaissances, compétences et outils nécessaires pour proposer la méthodologie FutbolNet.
  • Mise en œuvre du programme FutbolNet auprès de mineurs non accompagnés de Mória au sein de la Spanos Academy (Movement on the Ground).
  • Mise en œuvre du programme FutbolNet auprès de mineurs non accompagnés hébergés dans des foyers d’Iliaktida à Mytilène et au sein de la Spanos Academy (Iliaktida).

Résultats attendus

  • Des espaces sécurisés, accessibles et régulièrement disponibles pour apprendre, jouer et échanger.
  • Un renforcement des compétences du personnel et des entraîneurs travaillant avec des mineurs non accompagnés.
  • Les mineurs non accompagnés ont acquis et renforcé leurs capacités de communication, leur estime d’eux-mêmes et leur confiance en eux, et développé des valeurs.
  • Les mineurs non accompagnés participent à la vie de leur communauté et s’y sentent à l’aise.

 

3) Soutien en faveur des écoles: rénovation d'installations sportives

  • Coût du sous-projet : EUR 73 000
  • Financement de la Fondation : EUR 73 000
  • Partenaires : Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR)

 

La Fondation UEFA pour l’enfance a en outre choisi de soutenir le pays d’accueil, saturé face à la situation, et d’aider ses écoles par les mesures suivantes :

  • fourniture d’équipements sportifs et de matériel pour des activités de football et autres, y compris des ballons, des dossards, des cônes, des sifflets, des chronomètres, des pompes à ballon et des buts pliables ;
  • rénovation d’installations sportives afin d’offrir aux enfants des infrastructures fiables et sûres.

Les écoles ciblées par ce dernier volet du projet sont des écoles primaires qui accueillent des enfants locaux et des enfants réfugiés, et le but poursuivi est de contribuer à la cohésion sociale chez les jeunes.

 

Partenaires

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