Come On, Let’s Play! (Allez, jouons !)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ukraine
Date de début 15.04.2019
Date de fin 30.04.2020
Coût du projet EUR 84 036
Investissement de la Fondation EUR 58 400
Identifiant du projet EUR-2018297
Partenaires Shakhtar Social
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Le FC Shakhtar Donetsk était basé dans la ville de Donetsk jusqu’à 2014. En raison du conflit militaire dans l’est de l’Ukraine, le club a été transféré à Kiev. Certains habitants de Donetsk ont également été contraints de partir. Selon les données du gouvernement, plus de 1,6 million de personnes ont fui la zone de conflits et huit villes proches de Donetsk, Krasnohorivka, Marinka, Kurakhove, Avdiivka, Shchastya, Popasna, Toretsk et Volnovakha. Des enfants originaires de cette région ont subi des blessures en conséquence directe du conflit armé.

Contenu du projet

« Come On, Let’s Play! » est un projet de football de base qui a pour but d’aider les enfants migrants originaires de la zone de guerre dans l’est de l’Ukraine et les enfants défavorisés et en situation de handicap qui vivent près du front. Le football est une manière de transmettre à ces enfants des valeurs telles que le respect, l’intégration, la responsabilité, le divertissement, l’exercice physique, le soutien psychologique et le développement personnel. Le programme comprend des séances d’entraînement de football régulières pour les joueurs juniors et les enfants en situation de handicap, des compétitions et un tournoi de clôture. La possibilité de rencontrer des footballeurs de la première équipe du FC Shakhtar et de jouer avec eux constitue pour ces enfants une motivation supplémentaire.

 

Objectifs

En étroite collaboration avec des partenaires locaux et un partenaire international, EFDN, le projet de football de base « Come On, Let’s Play! » a pour objectif d’améliorer l’accès au football pour les enfants vivant à proximité du front, les réfugiés et les enfants socialement défavorisés.

Il vise à promouvoir l’inclusion sociale, à améliorer la qualité de vie des enfants, à favoriser les apprentissages et les activités extrascolaires et à réduire les pressions liées à la vie dans une région en crise. Les principaux bénéficiaires sont des enfants âgés de 7 à 12 ans, y compris des enfants en situation de handicap. Le projet a pour but d’attirer 620 participants.

Activités du projet

La première activité est un programme de football de base « Come On, Let’s Play! » destiné aux enfants âgés de 7 à 12 ans, qui a pour but d’améliorer l’inclusion sociale des enfants vivant près du front.

Ce programme sur 12 mois comportera les éléments suivants :

  • Sessions de football gratuites organisées trois fois par semaine par l’entraîneur principal et deux bénévoles.
  • L’entraîneur principal et les bénévoles entraînent 60 enfants par terrain de jeu (sauf à Toretsk : 80 participants) dans deux groupes d’âge (M10 et M12) ; au moins 10 % des participants sont des filles.
  • Quatre groupes d’enfants en situation de handicap seront entraînés sur quatre sites, soit 40 enfants au total.
  • Ces enfants bénéficieront d’un programme adapté et les équipements nécessaires leur seront fournis.
  • Pendant la mise en œuvre du projet, les joueurs de la première équipe du FC Shakhtar se rendront sur chacun des sites du projet pour jouer un match avec les enfants.
  • La session de football du samedi inclura des matches entre les différents groupes d’âge.
  • Tous les équipements nécessaires seront mis à la disposition des enfants : kits d’entraînement, ballons, disques plats, dossards, sifflet, filets de football, kits de premier secours, pompes, bombes de froid et échelles de coordination.

La deuxième activité est la compétition « Come On, Let’s Play! » (sur une journée). Deux fois par an, une compétition « Come On, Let’s Play! » sera organisée sur chaque terrain de jeu, en automne 2019 et au printemps 2020. Ces compétitions ont pour but de procurer encore davantage d’amusement aux enfants, de leur permettre de rencontrer d’autres enfants vivant près du front et de promouvoir un style de vie sain. Les participants à la compétition sont organisés en équipes de M10 et de M12. Au total, 480 participants sont attendus, dont 10 % de filles au minimum.

La troisième activité est le tournoi de clôture « Come On, Let’s Play! » à Volnovakha (sur deux jours). Ce tournoi vise à réunir tous les participants des sites près du front et à promouvoir l’inclusion sociale. Il se tiendra à Volnovakha en avril 2020 et accueillera quatre équipes de M10 et quatre équipes de M12 des huit villes proches du front. Les participants, âgés de 7 à 12 ans, seront 80 au total et chaque équipe comptera au moins une fille. L’encadrement sera assuré par 30 adultes (entraîneurs et parents). Chaque ville ne pourra présenter qu’une seule équipe de dix participants, dans l’une des deux catégories d’âge (M10 ou M12). L’hébergement, la nourriture et les boissons seront fournis aux participants.

Résultats attendus

  • Au total, 620 enfants âgés de 7 à 12 ans devraient bénéficier du programme « Come On, Let’s Play! ».
  • Des sessions de football régulières auront lieu trois fois par semaine dans deux catégories d’âge (M10 et M12).
  • Deux tournois locaux seront organisés, en automne 2019 et au printemps 2020, pour 480 participants.
  • Un tournoi de clôture se tiendra à Volnovakha en avril 2020, auquel participera une équipe de chaque ville.

Partenaire

Scoring for Health

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Belgium/Israel/Netherlands/Poland/UK/Ukraine
Date de début 01.12.2018
Date de fin 01.06.2021
Coût du projet EUR 221 796
Investissement de la Fondation EUR 210 000
Identifiant du projet EUR-2018706
Partenaires European Football for Development Network (EFDN)
Catégories Enfants en situation de handicap

Contexte

Malgré nombre d’activités variées organisées à l’échelle européenne pour lutter contre l’augmentation de l’obésité, la part de la population en surpoids ou obèse reste à un niveau préoccupant. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il est crucial d'agir dans ce domaine, en particulier auprès des enfants âgés de 5 à 17 ans. En cause : des habitudes alimentaires malsaines au sein de la population européenne dans son ensemble. En Europe, les enfants mangent de façon déséquilibrée : ils consomment trop d’acides gras saturés, d’acides gras trans, de sucre et de sel (en raison de la consommation croissante de boissons sucrées et d’aliments industriels ultra-transformés et riches en énergie) et de moins en moins de légumes, de fruits et de céréales complètes.

L’obésité est un problème particulièrement sérieux chez les enfants et les adolescents. Au-delà des conséquences immédiates sur la santé, le bien-être et la vie sociale de l'enfant ou de l’adolescent, il faut considérer les répercussions plus profondes qu’elle engendre. Des recherches scientifiques solides montrent que les enfants et les adolescents obèses sont bien plus susceptibles d’avoir un mode de vie malsain et de souffrir de troubles de l’alimentation à l’âge adulte et tout au long de leur vie, ce qui entraîne des coûts importants, que ce soit pour les personnes concernées ou pour la société en général.

Contenu du projet

Scoring for Health (Marquer pour la santé) est un projet collaboratif réunissant des clubs de football professionnel et des fondations de six pays (Belgique, Israël, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni et Ukraine). Il vise à promouvoir un mode de vie sain auprès des enfants âgés de 7 à 13 ans (et auprès de leurs parents) et à les informer sur les avantages d’une alimentation saine et de l’activité physique. Les travaux récents de l’OMS (évoqués ci-dessus), signalant que l’obésité infantile reste un problème de santé publique majeur en Europe, constituent l’un des principaux ressorts de ce projet. L’obésité infantile a plusieurs sources et est associée à toute une série d’enjeux sociaux et de problèmes de santé graves, comme un risque accru de décès prématuré et de handicap à l’âge adulte.

Quatre facteurs principaux contribuent à l’obésité infantile :

  • de mauvaises habitudes alimentaires
  • la baisse de l'activité physique chez les enfants
  • des modes de vie de plus en plus sédentaires
  • l’absence d’installations sportives adéquates ou de lieux sûrs où jouer

En conséquence, il est essentiel de promouvoir des choix alimentaires sains et une activité physique dès le plus jeune âge afin de prévenir l’obésité infantile. Le projet Scoring for Health, prévu sur une durée de deux ans et demi, vise à résoudre ces problèmes. Des programmes de vingt semaines menés dans le cadre scolaire regroupent différents types d’activités auxquelles les enfants prendront part. Ces dernières sont axées sur les habitudes alimentaires et l’exercice physique, le but étant de fournir des informations utiles et de promouvoir un mode de vie sain. Chaque semaine, les enfants suivent notamment des cours interactifs spécialisés et des séances et workshops didactiques sur l’alimentation, la cuisine et l'activité physique. Des séances de football sont aussi organisées.

Les événements de lancement des programmes ont lieu dans les stades ou les académies des clubs participants. En présence des joueurs des équipes premières, les enfants profitent d’une journée de sport et de jeux et participent à plusieurs workshops didactiques. À cette occasion, les principaux indices et indicateurs de la santé (poids, taille, IMC, vitesse et équilibre, entre autres) sont mesurés, recueillis et calculés pour chaque participant. Ils donnent une évaluation instantanée de la condition physique de chaque enfant et servent de base scientifique pour suivre les progrès des participants.

Pour soutenir les enfants dans leurs efforts, les aider à mesurer leur progrès et leur permettre d’interagir avec leurs pairs, des ressources et des outils sont disponibles sur le site Internet et sur les pages de Scoring for Health sur les médias sociaux.

Une fois le programme terminé et avant de recevoir leur diplôme, les enfants prennent part à la cérémonie de clôture de Scoring for Health, qui se déroule également dans les stades ou dans les académies des clubs participants. Les mêmes mesures sont effectuées à nouveau pour permettre une dernière comparaison et montrer aux enfants les progrès qu’ils ont réalisés. Les joueurs des clubs participants sont sur place pour les remercier d’avoir travaillé dur, leur donner des conseils et les encourager.

Le projet vise non seulement à avoir une influence durable – allant bien au-delà de la durée des programmes – sur les enfants qui participent, mais aussi à toucher indirectement les familles de ces enfants, leurs enseignants et leur communauté.

Enfin, le projet Scoring for Health cherche à encourager d’autres organisations de football de base et de football professionnel à s’engager dans la lutte contre l’obésité infantile.

Objectifs

Objectifs généraux du projet :

  • proposer des activités éducatives informelles et accessibles à tous les participants, indépendamment de leur situation socio-démographique et de leur état de santé
  • informer les enfants des choix favorisant un mode de vie sain, en discutant de leurs habitudes et comportements alimentaires, en déconstruisant leurs croyances sociales sur l’alimentation, en remodelant leur consommation, et en analysant leurs loisirs et leurs moyens de transport
  • sensibiliser les enfants aux problèmes de santé et de nutrition découlant d’un mode de vie malsain grâce à des workshops et à des séances didactiques interactives, dans le but de réduire le risque qu’ils adoptent des comportements nuisibles à leur santé
  • contribuer à renforcer les capacités motrices et les compétences sociales et psychologiques des enfants en leur proposant des séances d’entraînement ludiques de haute qualité
  • pourvoir les entraîneurs de football (et le personnel enseignant en général) des compétences et des outils nécessaires pour sensibiliser les enfants – et, partant, la société dans son ensemble – à l’importance d’adopter un comportement sain et d’être actif tout au long de la vie, tout en approfondissant leur compréhension de ce défi sanitaire mondial
  • aider les entraîneurs et les enseignants à repérer les besoins des membres défavorisés ou marginalisés de la communauté et à aborder ces besoins

Objectif spécifique pour les enseignants du primaire et le personnel local :

  • aider les professionnels et les bénévoles travaillant au sein d’organisations sportives (y compris les enseignants du primaire) à améliorer la qualité des activités et projets de sensibilisation aux questions de nutrition destinés aux enfants et aux adolescents

Activités du projet

Résultats attendus

  • Les programmes Scoring for Health sont organisés dans 160 écoles à travers huit villes parmi les six pays participants. Les partenaires appliquent la méthode Scoring for Health dans leurs régions durant deux années scolaires (2019/20 et 2020/21).
  • Environ 3200 filles et garçons participent.
  • Les ressources suivantes sont élaborées :
    • manuel du professionnel et guide du stagiaire Scoring for Health
    • manuel Scoring for Health destiné aux enfants et aux parents
    • site Web Scoring for Health (ressources éducatives libres [REL])
    • pages Scoring for Health sur les médias sociaux
    • charte pour un mode de vie sain Scoring for Health
    • diplôme Scoring for Health

Partenaire

Ligue de football des filles : Coupe Mutola

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Mozambique
Date de début 01.02.2019
Date de fin 30.11.2019
Coût du projet EUR 200 000
Investissement de la Fondation EUR 80 000
Identifiant du projet AFR-2018573
Partenaires Futebol dá Força
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Au Mozambique, 60 % de la population vit en dessous du seuil international de pauvreté. Les pratiques sociales traditionnelles aggravent encore la situation ; le système éducatif est médiocre et 50 % des filles se marient avant 18 ans. Se marier si tôt limite la capacité à prendre des décisions et entraîne des grossesses précoces non désirées, qui multiplient les risques de mortalité maternelle et infantile. Dans ce contexte, les filles disposent malheureusement de peu d’occasions d’obtenir des informations et un soutien lorsqu’elles en ont besoin.

Pour améliorer la situation, il est nécessaire de mettre en place des plateformes éducatives pour les filles afin de les responsabiliser en leur apportant des connaissances et des informations pratiques sur la manière d’exercer leurs droits au quotidien. Futebol dá Força, une fondation indépendante utilisant le football pour valoriser les filles, s’engage activement à créer une telle plateforme pour le bien des filles et de leur communauté. En offrant des espaces sûrs et des équipes de football dirigées par des leaders bien formés, elle cherche à donner aux filles les moyens d’améliorer leurs perspectives d’avenir.

Contenu du projet

Futebol dá Força a imaginé un plan pour développer une ligue de football des filles au Mozambique appelée Coupe Mutola. La ligue de football est une structure déjà existante dirigée conjointement par des parties prenantes de la région, notamment les ministères du Mozambique dédiés à l’éducation, à la jeunesse et aux sports et à la santé ainsi que la Fédération du Mozambique de football. Concrètement, des séances d’entraînement et des matches de football seront organisés ainsi que des ateliers et des discussions abordant entre autres les compétences de vie, les droits des enfants et la santé sexuelle et reproductive. Il s’agit de créer un espace sûr bien établi où les jeunes, et en particulier les filles, peuvent engager le dialogue.

Objectifs

  • Atteindre 15 000 filles (âgées de 11 à 15 ans) et les sensibiliser aux droits des enfants et aux problèmes de santé ;
  • Valoriser ces filles pour développer leur capacité à agir et améliorer leur estime de soi ;
  • Attirer l’attention des membres de la communauté sur le rôle qu’ils jouent dans les choix de vie stratégiques des filles ;
  • Entraîner 800 entraîneurs de football volontaires, dont 100 femmes ;
  • Organiser des séances d’entraînement, des matches et des ateliers ;
  • Maintenir des coûts bas pour pouvoir intégrer le projet dans les activités quotidiennes ;
  • Avoir un impact à long terme, ce qui signifie travailler étroitement avec les structures nationales.

Activités du projet

Les équipes de football des filles profiteront de plusieurs séances d’entraînement hebdomadaires entre février et novembre. Ces séances, visant 15 000 filles (entre 15 et 25 par équipe), seront organisées dans onze provinces du Mozambique. En parallèle et en collaboration avec les parties prenantes de la région, la ligue de football Coupe Mutola se déroulera d’avril à octobre ; c’est dans ce cadre que les équipes de football des filles disputeront des matches tous les samedis au sein des districts.

Avant chaque match, les 800 entraîneurs bénévoles formés animeront des ateliers avec les filles sur des thèmes-clés liés à leurs droits et à leur santé, dans le but d’améliorer leur capacité à prendre des décisions judicieuses concernant leur avenir. Les sujets des ateliers seront communiqués à toute la ligue afin que chaque équipe puisse avoir accès aux mêmes informations factuelles.

Parallèlement à ces ateliers et entre les matches, les entraîneurs s’adresseront aux spectateurs autour des terrains. Ainsi, le message sera également transmis aux parents des filles, à leurs amis, à leurs frères et sœurs et aux autres membres de la communauté, ce qui représente environ 45 000 personnes. L’accent est mis sur l’application par les membres de la communauté des droits des enfants, en particulier ceux touchant à la santé sexuelle et reproductive, afin de soutenir les filles dans leurs décisions.

Résultats attendus

Dans la pratique, Futebol dá Força utilisera un certain nombre d’indicateurs évaluant la situation actuelle et les opportunités d’avenir pour les filles, afin de vérifier si les changements escomptés en termes d’attitude et de comportement se produisent réellement. Ces indicateurs comprennent notamment :

  • la manière dont les filles reconnaissent leur propre valeur (estime de soi)
  • l’attitude vis-à-vis de l’égalité des genres
  • l’évaluation du traitement réservé aux filles dans la communauté
  • l’accès à diverses opportunités d’éducation
  • le nombre de mariages et de grossesses précoces, d’abandons scolaires et de cas de maltraitance

L’objectif est de suivre les résultats réalisables en menant une enquête de référence et en surveillant les activités et leur qualité. Des visites seront faites régulièrement et, à la fin de l’année consacrée au projet, une enquête de suivi finale sera réalisée.

Partenaire

CREATE – Activités récréatives et extra-scolaires pour enfants grâce à l’éducation

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement East Jerusalem
Date de début 01.12.2018
Date de fin 30.06.2020
Coût du projet EUR 160 000
Investissement de la Fondation EUR 144 000
Identifiant du projet EUR 2018599
Partenaires Terre des Hommes Italy
Catégories Développement personnel

Contexte

Terre des hommes Italie prend part au projet CREATE (activités récréatives et extrascolaires pour enfants grâce à l’éducation). Les activités proposées visent à faire face aux défis liés à l’éducation et au développement psychosocial des enfants à Jérusalem-Est en promouvant le bien-être physique et psychosocial et l’inclusion des enfants vulnérables et en leur donnant accès à une éducation de qualité. Le projet cible en priorité les enfants et les adolescents affectés par leurs conditions de vie difficiles, ainsi que ceux qui les éduquent et les encadrent. Les écoles, qui ont le plus grand mal à acheter des manuels scolaires et à s’autofinancer et qui disposent rarement de terrains de jeu et d’équipements sportifs dignes de ce nom, ne sont pas en mesure de donner aux enfants des possibilités en dehors de l’enseignement académique. Cette problématique est exacerbée par le manque général d’espaces extérieurs sûrs et adaptés aux enfants.

Contenu du projet

Le projet déploie ses principales activités dans cinq domaines :

  • Formation, accompagnement en cours d’emploi et activités de suivi pour les éducateurs, les enseignants et les chefs d’établissement de dix écoles de Jérusalem-Est afin de les aider à comprendre et à encourager la pratique de l’inclusion.
  • Production de matériel didactique inclusif (notamment fiches thématiques, articles, outils de formation, brochures pédagogiques destinées aux éducateurs) qui sera ensuite téléchargé sur le forum de discussion bilingue arabe-anglais sur l’éducation inclusive (inclusionpalestine.org)
  • Activités extrascolaires (sportives, récréatives, éducatives, de création et d’expression) afin de promouvoir le sport, un mode de vie sain, l’art, le jardinage, la sensibilisation à l’environnement, la musique et l’exercice physique.
  • Réseautage, coordination et partage d’expériences et de bonnes pratiques entre les écoles et les acteurs institutionnels (essentiellement le ministère palestinien de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MoEHE) et la Direction de l’éducation de Jérusalem (JDoE))
  • Gestion, suivi, évaluation et reporting

Objectifs

Contribuer à ce que les enfants palestiniens de Jérusalem-Est puissent jouir pleinement de leur droit à l’éducation en améliorant la qualité de l’offre éducative des écoles de Jérusalem-Est et en la rendant plus inclusive.

Activités du projet

  • Ateliers participatifs avec des éducateurs et des enseignants pour élaborer des activités pédagogiques inclusives
  • Production d’outils didactiques
  • Actualisation du forum de discussion bilingue arabe-anglais sur l’éducation inclusive
  • Organisation d’activités extrascolaires inclusives et régulières
  • Activités de réseautage pour les écoles, mise en commun des bonnes pratiques
  • Coordination de rencontres régulières avec la JDoE et le MoEHE

Résultats attendus

  • Bénéficiaires directs : 160 enseignants dans dix écoles de Jérusalem-Est
  • 1500 enfants de 5 à 15 ans (53 % de filles et 47 % de garçons) scolarisés dans les établissements ciblés
  • Deux ateliers/visites dans chaque école

Partenaire

Inclusion par le football : « Everyone invited to the pitch ! »

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Moreno, Argentina
Date de début 10.08.2018
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 155 476
Investissement de la Fondation EUR 104 400
Identifiant du projet SAM – 01xx
Partenaires Asociación Civil Andar
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Les personnes en situation de handicap ont moins de possibilités de jouer au football et de s’intégrer dans la société parce qu’elles sont confrontées à de nombreux obstacles sociaux ou culturels et à des attitudes discriminatoires, ce qui viole leurs droits humains. De plus, elles ont difficilement accès aux installations publiques, à la formation, à la santé, à l’emploi, ainsi qu’aux activités culturelles et sportives.

Plus d’un milliard de personnes dans le monde vivent avec un handicap ; parmi elles, au moins 2 millions vivent à Buenos Aires, où se concentrent les activités d’intervention sociale de l’association Andar.

Contenu du projet

Andar favorise l’inclusion de personnes en situation de handicap en associant l’expérience professionnelle, le sport, l’art, ainsi que les activités culturelles et liées à la santé. Sa ligue de football inclusive (Inclusive Football League) utilise le pouvoir du football pour promouvoir et favoriser la participation active de personnes en situation de handicap dans la société, tout en luttant contre la stigmatisation et les préjugés.

Avec le soutien de la Fondation, Andar construira la première installation sportive inclusive et accessible de la communauté locale pour les enfants avec et sans handicap, afin de favoriser leur intégration. Ayant pour but de tirer le meilleur de chacun et d’encourager une participation équitable, elle tient compte des aspects physiques, de communication et méthodologiques de l’accessibilité.

Objectifs

  • Le programme de l’association Andar a les buts suivants :
    • promouvoir le changement social grâce au football ;
    • créer des opportunités d’emploi ;
    • promouvoir l’autonomie, développer les compétences et les aptitudes, et valoriser les personnes et les communautés concernées ; et
    • faire connaître le potentiel des personnes en situation de handicap.

Activités du projet

Au total, 3633 personnes participent actuellement aux programmes de l’association Andar :

  • Espace thérapeutique : 59 personnes en situation de handicap
  • Activités d’inclusion sociale : 86 personnes en situation de handicap employées par mois
  • Ligue de football inclusive (Inclusive Football League) : 2488 participants par année
  • Ligue Buenos Aires : 920 participants par année
  • Ligue nationale : 1296 participants
  • École de football inclusive : 172 participants tout au long de l’année, ainsi que leurs familles
  • Festival LatAm : 100 participants provenant de dix pays de toute la région
  • Visites de formation et d’éducation : 1000 participants par année

Résultats attendus

  • Possibilités de développer le potentiel des personnes en situation de handicap
  • Création d’installations dans lesquelles la diversité est acceptée et valorisée comme inhérente à la condition humaine
  • Information, outils et nouvelles approches de formation qui promeuvent les droits humains
  • Accès au sport pour amener des changements sociaux

Partenaire

Tout le monde a droit à une chance (Give Everyone a Chance)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Central and northern Hungary
Date de début 01.01.2018
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 76 180
Investissement de la Fondation EUR 60 680
Identifiant du projet EUR_2018493
Partenaires Oltalom Sport Association, John Wesley Primary and Secondary School, Girls’ correctional institution, Home for Unaccompanied Minors, Oltalom Charity Society, Prevention Centre
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Oltalom Sport Association (association sportive Oltalom, OSA) a été fondée par un groupe de particuliers et d’organisations non gouvernementales en Hongrie, en 2005. Son objectif est d’utiliser le sport comme un outil pour améliorer l’estime de soi et promouvoir un style de vie sain auprès des personnes défavorisées. Jouer au football avec des équipes issues d’autres groupes sociaux favorise l’intégration du groupe cible dans la société. L’OSA offre des séances d’entraînement régulières et gratuites ainsi que l’équipement pour les sans-abri, les réfugiés, ainsi que les jeunes adultes et les enfants défavorisés.

Les jeunes participants sont orphelins d’un parent ou des deux et viennent de familles à problèmes qui font face à des difficultés constantes liées au chômage, à la consommation de drogue et d’alcool, au logement et aux finances. Bon nombre d’entre eux sont en outre maltraités et négligés. Par ailleurs, la précarité de l’emploi, le manque d’opportunités professionnelles et une éducation insuffisante engendrent des comportements criminels. L’OSA travaille également avec les réfugiés et les sans-abri, étant donné que de nombreux participants proviennent de familles réfugiées ou migrantes. Les attitudes à l’égard des migrants et des réfugiés ces dernières années en Hongrie rendent leur situation délicate dans le pays. De plus, certains d’entre eux sont atteints d’un trouble de stress post-traumatique et ont besoin d’un traitement d’urgence ; ils souffrent de l’absence de leur famille et d’amis, de la solitude et de l’isolement vis-à-vis de la société traditionnelle.

Contenu du projet

L’OSA a créé un programme d’entraînement régulier dans certaines écoles de Budapest pour aider les minorités roms, les migrants et les réfugiés à développer leurs aptitudes. Les sessions hebdomadaires ont lieu sur six sites (trois terrains de football à Budapest, un établissement correctionnel pour filles, l’école John Wesley et un foyer pour mineurs non accompagnés à Fót). L’OSA ne possédant pas de terrain, les entraînements sont effectués sur des terrains publics ou appartenant à des foyers résidentiels.

Comme ces dernières années, l’OSA organisera une tournée Fair Play Football sur six différents sites, trois en Hongrie et trois dans des pays voisins, et utilisera pour ce faire un terrain portable acheté avec le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance.

L’OSA a également conçu un programme scolaire à l’intention des participants dans une optique d’emploi. Ce programme aide les bénéficiaires à trouver des postes convenables ou à commencer, voire poursuivre une formation.

L’OSA fournit en outre un soutien social continu par le biais d’un réseau de travailleurs sociaux qui aident à résoudre les problèmes en matière de logement, d’emploi, de formation et de santé, ainsi que les questions administratives. Les travailleurs sociaux se concentrent sur les besoins individuels et créent des plans de développement personnalisés, offrant ainsi un service complet et plus adapté.

Objectifs

  • Améliorer la santé physique et mentale des participants
  • Accroître l’employabilité des participants
  • Développer les connaissances en anglais des participants
  • Encourager l’intégration des réfugiés
  • Multiplier les connexions sociales en organisant une tournée Fair Play Football et des tournois internationaux

Activités du projet

  • Sessions d’entraînement de football régulières sur six différents sites
  • Tournée Fair-play Football
  • Bourses d’études pour jeunes leaders et entraîneurs de football de rue
  • Ateliers :
    • éducation en matière de santé
    • prévention et gestion du harcèlement
    • atelier d’enquête appréciative

Club de filles : des activités de groupe pour les participantes mettant l’accent sur l’éducation sexuelle, la violence conjugale et diverses questions liées au genre et aux relations, ainsi que sur les possibilités de connexions sociales.

  • Soutien social continu
  • Collecte de données pour assurer le suivi des activités

Résultats attendus

RÉSULTATS ATTENDUS

La tournée Fair-play Football aura lieu sur trois différents sites en Hongrie et sur trois autres dans des pays voisins. En 2019, deux entraîneurs venant de pays en développement (Inde, Amérique du Sud, etc.) seront invités à participer à l’entraînement et à la formation d’entraîneurs de l’OSA et d’autres entraîneurs hongrois. Le groupe cible comprenant des enfants atteints d’obésité ou de maladies causées par une méconnaissance en matière d’alimentation saine, l’OSA planifiera des ateliers mensuels portant sur l’hygiène personnelle, les modifications physiques, les connaissances anatomiques de base et l’alimentation, entre autres.

En été 2019, l’OSA organisera un camp de cinq jours dans le nord-est de la Hongrie pour 40 enfants, cinq membres du personnel et cinq à huit bénévoles.

L’OSA participera à quatre événements internationaux en Europe : le Worclaw Trophy, le EU Fair Play Street Soccer Championship (championnat de football de rue fair-play de l’UE), le European Street Football Festival (festival européen de football de rue) et la Coupe du monde de football des sans-abri à Cardiff, au Pays de Galles (même si cette dernière n’a pas été mentionnée dans la proposition).

Par ses activités, l’OSA cherche à améliorer les compétences de vie des participants et leur capacité à résoudre les problèmes pour optimiser leurs chances d’un avenir meilleur.

Partenaire

Football sans Frontières

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Austria
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 131 476
Investissement de la Fondation EUR 27 000
Identifiant du projet 2019253
Partenaires Kicken ohne Grenzen
Catégories Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Environ 11 % des jeunes Autrichiens de 15 à 24 ans ne sont ni en emploi, ni scolarisés, ni en formation (population dite NEET). La plupart de ces jeunes sont des migrants ou des réfugiés.

En 2016 et 2017, quelque 60 000 réfugiés ont déposé une demande d’asile en Autriche, dont environ 40 % de femmes. Ceux qui souhaitent intégrer le système éducatif autrichien doivent parfois attendre des mois, voire des années, avant de pouvoir le faire.

Les jeunes qui se trouvent dans ce type de situation manquent très souvent de confiance en eux, de motivation, d’autodiscipline, de soutien familial et des compétences relationnelles requises pour réintégrer le système éducatif et commencer à envisager une profession.

Contenu du projet

La mission de Kicken ohne Grenzen consiste à utiliser le pouvoir unificateur du football pour aider les jeunes de communautés défavorisées à se réinsérer dans la société d’une manière durable et équitable. Le football est vu ici comme un outil et un langage commun qui peut être utilisé pour découvrir et développer des compétences et du potentiel transférables dans la vie de tous les jours et applicables dans la pratique.

Kicken ohne Grenzen est membre des réseaux streetfootballworld et Fare (Football contre le racisme en Europe), et a participé à l’initiative Société civile transparente (« Initiative Transparente Zivilgesellschaft ») lancée par Transparency International en Allemagne.

La Fondation UEFA pour l’enfance soutient "Football Sans Frontières" pour la deuxième année consécutive.

Objectifs

Fussball+ aidera les jeunes issus de communautés défavorisées à développer des compétences sociales et professionnelles et à améliorer leurs chances d’accéder au système éducatif ou d’obtenir un emploi. Dans le cadre de ce processus, le projet promouvra également l’égalité des chances et une intégration sociale durable.

Les séances d'entraînement visent les jeunes que les programmes d’entraînement traditionnels atteignent difficilement, en particulier les requérants d’asile et les réfugiés.

Activitiés du projet

Fussball+ est un programme de séances d’entraînement de football hebdomadaires sans critères d’admission liés à la performance. Des exercices spécifiques sont utilisés pour entraîner des compétences relationnelles comme la confiance en soi, l’esprit d’équipe et la prise de décision.

Par le biais de Fussball+ et de son programme Job Goals (Objectif emploi), Kicken ohne Grenzen organise :

  • des ateliers consacrés à des thèmes tels que l’égalité des sexes, l’esprit d’équipe, la résolution de conflits, la communication et les compétences footballistiques ;
  • des séances d’entraînement de football hebdomadaires au sein de quatre équipes, avec des exercices spécifiques visant à apprendre aux jeunes les compétences nécessaires pour qu’ils s’engagent avec succès dans une formation ou un emploi ;
  • des séances de rédaction de CV, un programme « Learning Buddy » et des journées de formation professionnelle ;
  • un tournoi de football avec 24 équipes mixtes et un atelier football3 à l’intention des enfants.

Kicken ohne Grenzen travaille également sur des projets communs avec des organisations partenaires :

  • mise en œuvre du manuel de formation sur le fair-play « Kick it but fair » (Joue, mais sois juste) lors de séances d’entraînement du programme EduFootball de l’organisation AMANDLA ;
  • développement d’un outil visant à améliorer l’employabilité des jeunes grâce au sport, dans le cadre du projet « Scoring for the Future » (Marquer pour l'avenir), financé par le programme Erasmus+ de l’Union européenne et par huit établissements partenaires en Europe.

Résultats attendus

  • Participation de 200 jeunes au programme entre janvier et décembre 2020
  • 100 % de participants migrants ou réfugiés, dont 50 % de femmes
  • Formation de 25 entraîneurs certifiés à l’académie #BeASkillCoach de Kicken ohne Grenzen d’ici à décembre 2020
  • 300 participants au tournoi annuel de Kicken ohne Grenzen, qui promeut l’égalité des sexes et l’inclusion sociale

Partenaire

Solidarité aveugle

Situation géographique et information générale

Contexte

Les portraits d’enfants non-voyants ou malvoyants réalisés par la photographe passionnée Catherine Cabrol à l’Institut des jeunes aveugles (IJA) de Bamako, une école destinée aux enfants non-voyants, ont été le point de départ du projet. Catherine Cabrol, également fondatrice de l’association Libre Vue (qui utilise la photographie comme un outil de solidarité), a voulu nouer avec ces jeunes filles et garçons une relation qui ait du sens et les aider en vendant ses clichés au profit d’un projet visant à leur faire découvrir le cécifoot.

Grâce à ses photos et au soutien de mécènes, Libre Vue a pu aménager un terrain – inauguré en octobre 2012 – conçu spécifiquement pour le cécifoot.

Le projet Solidarité Aveugle vise à promouvoir et à développer durablement le cécifoot au sein de l’IJA. Axé sur les besoins considérables de l’école, il entend améliorer la vie des jeunes non-voyants et malvoyants en se servant du football comme vecteur d’intégration et de développement. Dans les écoles ordinaires, il a aussi pour objectif de sensibiliser les autres enfants et de provoquer un changement des mentalités vis-à-vis du handicap et des différences. Le sport joue un rôle éducatif, véhicule des valeurs essentielles, combat l’exclusion, améliore le bien-être, et renforce l’estime de soi. A l’IJA, les enfants reçoivent un enseignement spécialisé, mais les conditions sont difficiles, les infrastructures étant

rudimentaires. Les équipements sportifs sont limités, et le terrain de football, inondé à la mousson, nécessite un entretien régulier.

 

Contenu du projet

En 2017, Libre Vue a obtenu un premier soutien de la fondation à la suite de l’appel à projet annuel. Cette contribution a permis la réalisation des objectifs suivant :

  • assurer la gestion du centre sportif et de ses activités ;
  • former les encadreurs et jeunes joueurs au cécifoot et leur dispenser un entraînement de premier ordre conforme aux standards internationaux ;
  • organiser la toute première coupe de cécifoot du Mali ; nous avions finalement organisé le 1er tournoi officiel à Bamako comme écrit dans le rapport intermédiaire
  • renforcer la sensibilisation aux déficiences visuelles chez les jeunes à Bamako ;
  • créer de nouvelles installations, notamment des douches et des vestiaires séparés pour les filles et les garçons. Ce projet de Maison-cécifoot a finalement démarré fin 2018 et se terminera en avril 2019. La partie de la subvention dédiée à ce projet a donc été utilisée en fin d’année dernière.
  • permettre la participation des jeunes de Libre Vue à la Coupe d’Afrique des Nations grâce à l’appui financier complémentaire à la campagne de crowdfunding de l’association
    • 120 jeunes âgés de 7 à 25 ans ont bénéficiés du projet dont 35 filles.
    • Quatre séances d’entraînement hebdomadaires ont été organisées.
    • Onze entraîneurs ont été formés par un coach et un joueur de l’équipe de France de cécifoot.
    • Une participation des 10 meilleurs jeunes à la CAN2017 au Cap-Vert avec une médaille d’argent qualificative pour le Championnat du monde de cécifoot 2018 en EspagneAu Championnat du monde de football pour aveugles (IBSA) qui s’est tenu à Madrid en juin 2018, l’équipe du Mali a pris la dixième place sur 16 nations participantes, une performance remarquable pour une première participation.Le 21 avril 2018, l’UEFA et l’Office des Nations Unies à Genève ont uni leurs forces pour organiser le Match pour la Solidarité. Les recettes du match et des enchères ont été intégralement reversées à des projets humanitaires et de développement sélectionnés par la Fondation UEFA pour l’enfance.Le projet Cécifoot à Bamako a été choisi pour bénéficier d’un deuxième soutien tiré de ces recettes. De nouvelles activités sont en cours de planification pour 2019 et 2020.

Objectifs

  • Démocratiser le cécifoot : entretien annuel du terrain et rénovation progressive des installations existantes ; renouvellement de l’équipement sportif (ballons sonores dont mini ballons de Youthorama (soutenu également par votre organisation dernièrement), bandeaux, maillots, protège-tibias, sacs, chaussures) ; et acquisition de matériel spécifique pour les filles (brassières de sport).
  • Favoriser la haute performances: appui d’un coach expert pour la préparation des compétitions, accompagnement par des thérapeutes ; acquisition de matériel spécial (tapis de course, vélo d’intérieur et matériel de street workout) ; formation des arbitres et des guides ; et développement des compétences des entraîneurs.
  • Aménager le bâtiment dédié au cécifoot avec un financement partiel de la Fondation (inauguration au printemps 2019) : mobilier pour les vestiaires et les bureaux des éducateurs ; et technologies d’autonomie énergétique (panneaux solaires pour chauffer l’eau des douches et alimenter le bâtiment en électricité).
  • Encourager les filles : lancement d’un projet artistique alliant la photographie et un concours de poésie pour aider les filles déficientes visuelles à se surpasser ; organisation d’un événement à Bamako à l’Institut français ; et publication d’un livret explicatif.
  • Promouvoir l’intégration économique et sociale : aide pour l’habillement et la mobilité (cannes blanches, participation financière au transport) ; travail de sensibilisation dans les écoles ; soutien académique (papier braille, ordinateurs portables braille pour les enfants plus âgés) ; et création d’une cellule d’insertion professionnelle par le biais d’entreprises de Bamako.

 

Résultats attendus

  • 120 jeunes non et malvoyants bénéficiant d’une animation cécifoot et d’un nouveau bâtiment intégrant des vestiaires et des douches
  • 20 jeunes accompagnés vers le haut-niveau avec un encadrement renforcé
  • 12 jeunes bénéficiant de l’appui d’un chef de projet dédié à leur insertion professionnelle
  • 120 jeunes bénéficiant d’une aide d’existence
  • 16 jeunes filles engagées dans un projet artistique

Partenaire

Nous souhaitons la bienvenue aux jeunes réfugiés

Situation géographique et informations générales

Contexte

Le Royal Europa 90 Kraainem Football Club est un club amateur basé dans la banlieue est de Bruxelles. Comptant 350 jeunes joueurs de 42 nationalités différentes, il se distingue comme un véritable modèle de diversité culturelle. Cette diversité est présente à tous les niveaux, qu’il s’agisse des enfants, des managers, des entraîneurs ou des bénévoles, et le Kraainem FC a su mettre la mettre à profit.

Le club a toujours eu une démarche proactive dans ses efforts visant à promouvoir l’intégration sociale, fort de sa conviction que le football est bien plus qu’un jeu. En tant qu’organisation sportive de base, il estime qu’il a un rôle important à jouer pour transmettre à ses jeunes joueurs les valeurs sociales et sociétales du sport, afin de les aider à devenir non seulement de meilleurs footballeurs, mais aussi de meilleurs citoyens.

Suite à la crise migratoire de 2015, le club a décidé de devenir un exemple d’intégration sociale proactive en adaptant ses activités quotidiennes afin d’impliquer de jeunes réfugiés dans la vie du club. Il propose des entraînements de football, des cours de langue et plusieurs autres activités, et son travail avec les jeunes réfugiés est devenu un pilier central de la vie du club.

Le projet cible spécifiquement les mineurs non accompagnés qui demandent l’asile en Belgique. Étant donné que ces enfants viennent de régions dévastées par la guerre ou en proie à une grande instabilité, ils resteront probablement en Belgique. Ils se retrouvent ainsi dans un nouvel environnement, avec un mode de vie complètement différent, mais manquent des connaissances culturelles ou linguistiques nécessaires pour s’intégrer. Il faut donc non seulement les accueillir, mais aussi leur donner les outils nécessaires pour s’intégrer avec succès dans la société belge et la vie professionnelle.

Contenu du projet

Chaque semaine, le club accueille environ 30 réfugiés non accompagnés âgés de 10 à 18 ans dans le cadre d’un accord de partenariat conclu entre le Kraainem FC et FEDASIL (l’agence gouvernementale en charge de l’accueil des demandeurs d’asile). Trois fois par semaine, un groupe de six à dix enfants d’un centre d’hébergement local est conduit au club pour y passer l’après-midi. Les jeunes prennent part à la vie du club, s’entraînent avec un entraîneur qualifié et assistent à des séances d’enseignement, par exemple des cours de français et de néerlandais. Ils bénéficient aussi gratuitement d’équipements et de déjeuners à la cafétéria du club.

L’initiative a rencontré un immense succès auprès du club, des centres d’accueil et, surtout, des jeunes réfugiés eux-mêmes. Les médias locaux, nationaux et européens ont régulièrement traité le projet du Kraainem FC. Ces échos positifs ont encouragé le club à aller plus loin, non seulement en consolidant ses propres activités, mais aussi en menant un travail de sensibilisation et de soutien auprès d’autres clubs belges qui souhaitaient lui emboîter le pas.

Objectifs

  • Inviter chaque semaine 30 mineurs non accompagnés âgés de 10 à 18 ans à se joindre aux activités du club.
  • Encourager d’autres clubs et centres d’accueil de réfugiés à lancer des projets similaires, en collaboration avec l’Union Royale Belge des Sociétés de Football Association (URBSFA).
  • Partager des expériences avec d’autres clubs belges travaillant avec des réfugiés.
  • Organiser des stages de football sur une semaine pendant les vacances scolaires pour les joueurs du club et des réfugiés. Les matinées seront consacrées aux séances d’entraînement et les après-midis à des excursions et à des échanges culturels.

Résultats attendus

Le Kraainem FC met en œuvre ce projet depuis quatre ans. À la fin de la saison 2018/19, plus de 2000 réfugiés et demandeurs d’asile auront été accueillis au club. Certains d’entre eux ne viennent que quelques fois avant d’être transférés vers un autre centre d’accueil où ils poursuivront leur processus d’intégration. D’autres peuvent participer régulièrement et devenir des membres à part entière, ce qui leur permet de disputer des matches de compétition le week-end. L’objectif est de compter chaque année 20 réfugiés parmi les membres du club.

Ce projet a permis au club de s’imposer dans le paysage du football belge. En collaboration avec l’URBSFA, le modèle du Kraainem FC a été diffusé dans l’ensemble du pays et a inspiré d’autres clubs de football. À l’heure actuelle, plus de 40 clubs belges ont lancé des initiatives similaires et se sont joints à un réseau national lancé par l’URBSFA. Le Kraainem FC entend continuer à inspirer d’autres clubs en exportant son modèle à l’étranger et en créant un réseau européen. Il s’efforce également de se rapprocher d’autres fédérations sportives en Belgique, car le football n’est pas le seul sport qui rassemble les gens.

Il est difficile de faire la différence si l’on est seul. Toutefois, en unissant ses forces à celles d’autres initiatives de la société civile, le Kraainem FC peut espérer avoir un impact sur l’avenir des demandeurs d’asile en Belgique. Grâce à ses sessions quotidiennes, le club aspire à améliorer l’existence des participants, qui ont fui la misère, la guerre civile et les persécutions et espèrent commencer un nouveau chapitre de leur vie.

Partenaire

Logo Kraainem

Active Lives (Vies actives)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement England
Date de début 01.02.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 1 156 610
Investissement de la Fondation EUR 50 000
Identifiant du projet EUR-2018347 - 2019729
Partenaires Newcastle United Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Quelles que soient leurs différences, tous les enfants ont le droit de jouer et de bénéficier des meilleures conditions pour rester en forme et en bonne santé. Malheureusement, la réalité de nombreux enfants en situation de handicap est tout autre, en particulier dans les régions défavorisées. En Angleterre, les situations de handicap sont plus répandues dans le nord du pays : selon une étude menée par le Département du travail et des retraites en 2015/16, 25 % des habitants du nord-est étaient en situation de handicap, contre seulement 14 % à Londres.[1] La Fondation Newcastle United souhaite utiliser le pouvoir du football pour surmonter les obstacles et s’assurer que les enfants défavorisés et en situation de handicap ne soient pas laissés de côté, mais aient la chance de pratiquer de nombreux sports, d’apprendre, de rester en bonne santé et de s’amuser.

[1] Family Resources Survey 2015/16 (Étude sur les ressources familiales 2015/16) du Département du travail et des retraites

Contenu du projet

Le but est de constituer un centre régional de haut niveau pour le handisport, où toutes les personnes concernées, quels que soient leur handicap et leur âge, pourront pratiquer un sport et s’exercer sans limites dans le cadre d’un programme d’activités novateur réalisé dans des installations intérieures d’excellente qualité. Ce centre encouragera non seulement des modes de vie actifs et le plaisir de pratiquer un sport pendant les loisirs, en plus des bénéfices qui y sont associés en matière de santé et de bien-être, mais créera aussi des vocations et soutiendra le développement des champions paralympiques de demain. Un large programme de sessions de football pour tous types de handicap et des sessions spécifiques selon les handicaps seront proposés sous un même toit dans ce tout nouveau centre, qui sera accessible aux personnes et familles concernées du nord-est de l’Angleterre et les encouragera à adopter et à conserver un mode de vie actif.

Objectifs

Le projet veut donner aux enfants en situation de handicap l’opportunité d’améliorer leur condition physique, leur mobilité et leur équilibre. Le football et les autres activités physiques serviront également d’outils pour aider les participants à améliorer leur confiance en eux, à se faire des amis et à atteindre leurs objectifs personnels sur le terrain et dans la vie.

 

 

Activités du projet

Le nouveau centre hébergera les activités hebdomadaires de nombreux clubs et équipes pour des enfants en situation de handicap dans les disciplines suivantes :

  • DSActive (sport pour personnes atteintes du syndrome de Down)
  • Football pour personnes atteintes de déficience visuelle
  • Football pour sourds et malentendants
  • Football pour paralytiques cérébraux
  • Football pour amputés
  • Football en marchant
  • Football en déambulateur
  • Sessions pour tous types de handicap
  • Foot-fauteuil
  • Sports sensoriels

Le centre pourra accueillir régulièrement des matches de football handisport et des compétitions avec d’autres équipes et groupes venant de tout le Royaume-Uni. Des événements phares de handisport pourront ainsi se dérouler dans la ville. En outre, ce centre deviendra un pôle communautaire dynamique les jours de match en offrant l’occasion de vivre cette expérience aux supporters en situation de handicap et en hébergeant l’Association des supporters en situation de handicap.

Tous les utilisateurs du centre pourront accéder à une large palette de programmes proposés par la Fondation Newcastle United, ayant trait notamment au développement personnel, à l’éducation, à l’employabilité, à la santé et au bien-être. Le centre sera également accessible aux écoles et aux organisations communautaires qui soutiennent les personnes défavorisées et en situation de handicap.

Résultats attendus

  • Accueillir chaque semaine dix clubs de football handisport pendant 36 semaines par année
  • Travailler avec 40 écoles pour enfants ayant des besoins éducatifs particuliers
  • Travailler avec 35 organisations régionales de soutien aux personnes en situation de handicap
  • Organiser 15 festivals, tournois et compétitions pour 1000 personnes en situation de handicap
  • Offrir un programme complet de formation et de développement professionnel continu à 100 entraîneurs de footballeurs et d’athlètes handisport
  • Recruter 50 jeunes adultes en situation de handicap pour un programme de développement personnel

Partenaire

Children on the Move Uganda (enfants déplacés en Ouganda)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Moyo, Uganda
Date de début 01.01.2019
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 296 592
Investissement de la Fondation EUR 140 000
Identifiant du projet AFR2018161
Partenaires Swiss Academy for Development (SAD), Community Psychosocial Support Organisation (CPSO, local partner)
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Le conflit qui fait rage au Soudan du Sud a poussé près de 800 000 personnes à fuir en Ouganda, où les Sud-Soudanais constituent le plus grand groupe de réfugiés[1]. Coupés de leurs racines par la guerre, de nombreux réfugiés souffrent de graves troubles mentaux. Les victimes de traumatismes sont toutefois rarement prises en charge, la priorité en matière d’accueil étant donnée aux besoins de base immédiats. En plus des troubles mentaux, l’UNICEF a récemment fait savoir que, dans les camps de réfugiés en Ouganda, plus de 4400 enfants et 2706 femmes enceintes vivaient avec le VIH[2]. Il ne s’agit là que des cas déclarés, si bien que les chiffres réels pourraient être plus élevés encore. Il est donc vital de donner aux réfugiés des informations exactes sur la maladie.

Aux enjeux sanitaires s’ajoutent des tensions et des conflits entre les réfugiés et les communautés d’accueil, qui exacerbent les difficultés auxquelles font face les réfugiés.

[1] HCR : https://data2.unhcr.org/en/situations/southsudan

[2] UNICEF Uganda CO Humanitarian Annual Situation Report 2018 (rapport 2018 de l’UNICEF sur la situation humanitaire en Ouganda, en anglais) : https://www.unicef.org/appeals/files/UNICEF_UGANDA_CO_Humanitarian_Annual_Situation_Report___January_to_December_2018.pdf

Contenu du projet

D’après le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), 65 % des réfugiés sud-soudanais ont moins de 18 ans[1]. Dans ce contexte, la Swiss Academy for Development (SAD), en collaboration avec la Community Psychosocial Support Organisation (CPSO), entend aider les jeunes réfugiés du district de Moyo à faire face aux traumatismes et au stress en renforçant leur résilience et leur confiance en eux et en promouvant le soutien entre pairs à travers le sport et des activités psychosociales basées sur le jeu. Un programme sur 24 mois en groupes supervisés mêlant sport (y compris des sports d’équipe sans notion de compétition) et activités ludiques sera déployé pour leur permettre de surmonter leur stress et leur anxiété, pour développer la cohésion sociale et la confiance réciproque, et pour leur enseigner des compétences de base. Les cours visant à transmettre ces compétences comprendront une sensibilisation au VIH/SIDA ainsi qu’un volet environnemental, qui insistera sur la nécessité de maintenir la propreté dans les camps.

[1] HCR : https://data2.unhcr.org/en/situations/southsudan

Objectifs

  • Venir en aide aux jeunes réfugiés sud-soudanais les plus vulnérables vivant dans les camps du district de Moyo.
  • Proposer des programmes sportifs et ludiques réguliers, conçus pour aider les enfants et les jeunes à acquérir des compétences de base et à accroître leur résilience et pour favoriser la cohésion sociale entre les réfugiés et les populations locales.
  • Améliorer la résilience des jeunes réfugiés et leur donner des moyens de subsistance.
  • Réduire les effets psychosociaux négatifs des traumatismes liés à la guerre sur les enfants et les jeunes sud-soudanais déplacés.

Activités du project

Les séances sportives et ludiques reposeront sur le programme d’acquisition de compétences de base visant à surmonter les traumatismes et à gérer le stress (Life Skills for Overcoming Trauma and Coping with Stress Curriculum), lequel a été élaboré conjointement par la SAD et la CPSO et fait l’objet d’adaptations constantes. Présentée dans un format convivial et assortie d’objectifs clairs pour chaque séance, la documentation du programme contient des instructions précises pour chaque activité et des aides didactiques adaptablées aux spécificités d’un camp de réfugiés. Chaque séance sera suivie d’une activité pédagogique sur des sujets en accord avec le groupe d’âge des participants, parmi lesquels la consommation excessive d’alcool et de drogues, le mariage et la grossesse précoces, la prévention du VIH/SIDA, la sensibilisation psychosociale, l’hygiène et les relations saines.

Par ailleurs, le projet Children on the Move Uganda fournira des bases théoriques pour l’organisation de programmes sportifs créés spécialement pour les victimes de traumatismes.

Sous la supervision de spécialistes, des sports d’équipe (en particulier le football) et des jeux autour des compétences de base seront utilisés comme supports pour rassembler des enfants et des jeunes issus de milieux sociaux différents dans un cadre détendu et agréable où ils pourront partager leurs émotions – de manière verbale ou non verbale – et oublier un instant leurs peines et leurs souffrances. Dans le même temps, les activités sportives et ludiques renforceront les liens sociaux entre réfugiés et membres des communautés locales, et offriront un cadre rassurant et positif pour apprendre à gérer des émotions difficiles comme la peur et la frustration.

Le projet inclura des discussions de groupe et des ateliers destinés à sensibiliser les réfugiés aux problèmes de santé mentale pouvant résulter des événements traumatisants qu’ils ont vécus avant, pendant et après leur déplacement, et à leur permettre de les comprendre. Les participants se familiariseront avec un éventail de stratégies d’adaptation et de réaction.

Des séances de discussion aideront en outre les conseillers psychosociaux de la CPSO à détecter les troubles psychologiques plus graves ainsi que les problèmes liés à la dynamique familiale nécessitant un suivi individuel, familial ou de groupe, ou l’intervention de services de santé mentale spécialisés.

Résultats attendus

  • Au cours de la phase 1, la CPSO travaille dans huit des quinze camps du district de Moyo accueillant des réfugiés sud-soudanais. Dans la phase 2, elle prévoit d’étendre ses activités à deux autres camps et d’ouvrir deux nouveaux espaces sécurisés et cinq aires de jeux satellites. En tout, dix espaces sécurisés et dix aires de jeux satellites verront le jour dans les dix camps. Des séances hebdomadaires de sport et de jeux seront organisées pour les enfants et les jeunes, sous la supervision de 20 entraîneurs. Cinq entraîneurs supplémentaires seront recrutés. Les séances auront lieu à un horaire susceptible de convenir au plus grand nombre (fin d’après-midi) et dureront deux heures.
  • L’organisation d’activités sportives et ludiques dans un contexte psychosocial complexe ne saurait se faire sans une équipe d’encadrement efficace. La SAD et la CPSO formeront par conséquent les entraîneurs existants et les nouvelles recrues à la mise sur pied d’activités sportives et ludiques adaptées aux traumatismes subis, et à l’utilisation du sport, du jeu, du théâtre, du chant et des contes pour engager le dialogue sur la gestion des traumatismes et du stress quotidien.
  • Les séances hebdomadaires de sport et de jeux seront suivies d’activités pédagogiques ciblant les enfants, les jeunes et les femmes, et portant sur des thèmes liés au traumatisme, au syndrome de stress post-traumatique (SSPT) et aux stratégies d’adaptation. Les participants apprendront à reconnaître les signes d’un traumatisme et d’un SSPT et se familiariseront avec les stratégies d’adaptation.
  • Des séances thématiques sur la santé (VIH/SIDA), la construction de la paix et la résolution des conflits seront mises sur pied à l’intention des enfants, des jeunes, des femmes et des hommes. Elles permettront de renforcer leur bien-être général et, surtout, leur résilience et leur capacité d’adaptation.
  • Des séances de conseil individuelles, familiales et de groupe seront mises en place pour soutenir les enfants, les jeunes, les hommes et les femmes et leur offrir un cadre rassurant où exprimer leurs craintes et leurs problèmes psychosociaux. Les participants à ces séances étofferont leurs réseaux de soutien, amélioreront leurs aptitudes de communication et trouveront un lieu sûr pour aborder des problématiques délicates.
  • Dix cliniques mobiles (une par camp) seront équipées et se tiendront prêtes à apporter une assistance médicale aux réfugiés présentant des troubles mentaux graves. Les patients qui montreront des signes inquiétants lors des activités sportives et ludiques ou des séances de conseil seront aiguillés vers ces cliniques.
  • Dix groupes d’épargne et de prêts seront par ailleurs créés pour donner aux jeunes la possibilité de monter une activité lucrative.
  • Des formations techniques (création d’entreprise et agriculture) seront dispensées à au moins dix groupes de jeunes, de femmes et d’hommes dans chaque camp pour les aider à créer une activité lucrative.
  • Un capital de départ sera fourni pour aider des jeunes, des femmes et des hommes à démarrer une activité lucrative sur la base de la formation qu’ils auront reçue.

Partenair

BOPHELO KE KGWELE –“Le jeu, la vie !”

Situation géographique et information générale

Contexte

En Afrique du Sud, l’éducation physique a été supprimée des programmes scolaires en 1994, puis réintroduite, grâce notamment à la Coupe du monde de Football de 2010. La pratique sportive est cependant négligée dans les townships en général, et à Mamelodi en particulier. Il existe peu de terrains de sport et d’espaces de jeu pour pratiquer une activité physique. Seules les écoles ayant les moyens financiers et les infrastructures suffisantes peuvent donc maintenir de tels cours, pourtant essentiels au développement de l’enfant.

Contenu du projet

Le projet BOPHELO KE KGWELE (Le jeu, la vie !) propose un programme s’articulant autour de trois axes : soutien scolaire, sport et développement des compétences de vie. Au travers d’activités extrascolaires proposant des sessions alliant sport et éducation, ce projet vise notamment à fournir aux enfants les outils nécessaires pour se construire et à réduire les comportements à risque. Le projet prévoit d’utiliser le football (entre autres sports) pour favoriser la cohésion et le développement et sensibiliser les enfants à des thèmes tels que la criminalité, la santé, le VIH/SIDA, l’estime de soi et les comportements à risque (violence, alcool, drogue, gangs, rapports sexuels précoces et non protégés, grossesses précoces). Ces activités, qui sont encadrées par six jeunes coaches locaux, ont principalement lieu sur le terrain public Rethabile Sports Ground (RSG), mais également dans les écoles partenaires du projet.

Pour mener à bien le projet BOPHELO KE KGWELE (Le jeu, la vie !), IMBEWU travaille en partenariat avec Altus Sport (une association locale active dans l’éducation des jeunes par le biais d’activités sportives depuis près de 20 ans) et avec quatre écoles primaire partenaires dans lesquelles les sessions d’appui scolaire « Read & Write » (lecture et écriture) ont lieu. Ces séances, qui sont destinées aux enfants des classes de niveau 1 à 4, se déroulent en présence des enseignants, et les « Youth Leaders » peuvent eux aussi intervenir concernant les progrès ou les problèmes rencontrés par les enfants. En outre, de nombreux enfants du township de Mamelodi souffrant de malnutrition, le projet a introduit dans ses objectifs un volet nutritionnel dans le cadre duquel un fruit est distribué tous les jours à chaque enfant du programme (sauf le vendredi, où le nombre d’enfants participant est imprévisible).

Objectifs

L’objectif principal est d’utiliser les activités éducatives et sportives afin d’améliorer les possibilités offertes aux enfants des townships et de les aider à devenir eux-mêmes des acteurs du changement au sein de leur communauté.

  • Augmenter le bien-être physique et mental des jeunes : le sport fait découvrir un mode de vie sain aux enfants et aux jeunes, un mode de vie accompagné tout au long du programme par des sessions de développement personnel, explicitant les enseignements intuitifs du sport.
  • Soutenir l’éducation générale des enfants grâce à des sessions « Let’s Read » : en permettant aux participants les plus jeunes (de 6 à 8 ans) d’apprendre à lire et à écrire en anglais, dans un contexte stimulant.
  • Sensibiliser et informer à propos du VIH/SIDA : la prévention et le traitement du VIH/SIDA représentent une des thématiques les plus abordées lors des séances, car les populations défavorisées et les enfants des townships sont confrontés à cette pandémie dès leur plus jeune âge.

Activité du projet

Sessions sportives « Let’s Move »

Quatre fois par semaine, les enfants bénéficiaires du projet découvrent, par le biais de ce programme, un large éventail de sports, et ce tout au long de l’année. Le projet offre aussi aux enfants non inscrits l’opportunité de participer au programme tous les vendredis, lors de journées portes ouvertes appelées Fun Fridays. A cette occasion, des matchs et des tournois sportifs y sont organisés.

Sessions « Life Skills »

Les sessions « Life Skills » (compétences de vie) allient informations sociales et prévention santé au travers d’un moyen ludique et interactif : le jeu. Elles débutent par un premier jeu axé sur une compétence de vie spécifique. Ce jeu est suivi d’une discussion sur la thématique choisie. Puis les enfants effectuent une activité liée au thème et, à la fin de la session, un dernier jeu reprend le sport et la compétence de vie enseignés pour résumer la session. Des thématiques sociales et sanitaires telles que le VIH/SIDA, l’environnement, les droits et les responsabilités, la criminalité et l’égalité des sexes sont abordées lors de ces sessions. Pour les plus âgés, des questions plus sensibles sont abordées, qui touchent à la santé sexuelle et reproductive ou aux problèmes de drogue et d’addictions diverses.

Appui scolaire

Au travers de son programme « Let’s Read », le projet BOPHELO KE KGWELE offre à des enfants âgés de 6 à 8 ans un soutien à la lecture et à l’écriture en anglais.

Camps et autres activités durant les week-ends et les vacances

Afin de sortir les enfants de la dure réalité de leur township, des camps sont organisés une fois par année durant lesquels les enfants peuvent s’évader, découvrir la nature, échanger avec leurs pairs et acquérir le sens des responsabilités au moyen de tâches de cuisine, de nettoyage et de rangement. Ces camps permettent également aux coaches d’évaluer les capacités de leadership des enfants.

Formation et rencontres mensuelles pour les six jeunes coaches

Un atelier de formation réunissant tous les coaches impliqués dans les projets menés par Altus Sport est organisé, avec l’objectif de proposer des espaces d’échange et de dialogue entre les jeunes leaders et de leur offrir des modules de formations pour les aider dans leur recherche d’un emploi.

Résultats attendus

Objectif spécifique A :

Les enfants et les jeunes participant au programme BOPHELO KE KGWELE améliorent leur bien-être psychosocial et leur éducation globale.

Résultats attendus A :

A.1         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leurs compétences sociales et présentent un meilleur comportement.

A.2         Les enfants et les jeunes qui participent au projet renforcent leurs compétences personnelles et se développent dans différents domaines tels que le leadership, la fixation d’objectifs, le sens des responsabilités, etc.

A.3         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leur anglais et leur sens critique.

A.4         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leurs performances sportives et leur santé.

Objectif spécifique B :

Par la construction de partenariats, le partenaire local (Altus Sport) se renforce institutionnellement afin de gagner en durabilité et en autonomie dans le contexte local et international.

Résultats attendus B :

B.1          Les partenaires locaux (les écoles primaires, la municipalité de Tshwane et les parents) sont impliqués dans le projet ; ils participent à sa durabilité et à son succès.

B.2          Les leçons tirées de l’expérience au sein de l’organisation partenaire sont utilisées pour améliorer la qualité du projet.

Partenaires

IMBEWU, Altus Sport, Pula Difate, Zakhele, Balebogeng and Mononong primary schools, University of Pretoria

Offrir aux jeunes et à la paix de bonnes chances sur le terrain et en dehors

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Kenya
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 134 400
Investissement de la Fondation EUR 114 000
Identifiant du projet AFR - 2018289
Partenaires Mathare Youth Sports Association (MYSA), streetfootballworld, East Africa Cup, Laureus Sports for Good Foundation, Noracta
Catégories Développement personnel

Contexte

Le quartier de Mathare est l’un des plus grands et des plus pauvres bidonvilles d’Afrique. Il abrite environ 500 000 personnes, adultes et enfants. Plus de 70 % de ses habitants sont des mères célibataires et leurs enfants, dont les pères sont décédés ou ont abandonné leur famille. L’une des difficultés qui se posent dans la mise en place de projets d’aide à Mathare et dans d’autres bidonvilles est le manque d’études et de données factuelles. Lorsque les Nations Unies recueillent des statistiques, seules deux catégories – urbaines et rurales – sont utilisées. Les bidonvilles et leurs populations urbaines pauvres sont dissimulés dans les statistiques urbaines ; comme ces quartiers forment une partie cachée de la ville, peu de visiteurs les voient. Pourtant, à Nairobi comme dans d’autres grandes villes d’Afrique, plus de la moitié de la population vit dans des bidonvilles marqués par des taux très élevés de chômage, de criminalité et d’analphabétisme.

Contenu du projet

Le quartier de Mathare est l’un des plus grands et des plus pauvres bidonvilles d’Afrique. Il abrite environ 500 000 personnes, adultes et enfants. Plus de 70 % de ses habitants sont des mères célibataires et leurs enfants, dont les pères sont décédés ou ont abandonné leur famille. L’une des difficultés qui se posent dans la mise en place de projets d’aide à Mathare et dans d’autres bidonvilles est le manque d’études et de données factuelles. Lorsque les Nations Unies recueillent des statistiques, seules deux catégories – urbaines et rurales – sont utilisées. Les bidonvilles et leurs populations urbaines pauvres sont dissimulés dans les statistiques urbaines ; comme ces quartiers forment une partie cachée de la ville, peu de visiteurs les voient. Pourtant, à Nairobi comme dans d’autres grandes villes d’Afrique, plus de la moitié de la population vit dans des bidonvilles marqués par des taux très élevés de chômage, de criminalité et d’analphabétisme.

Situation sanitaire

Mathare et les bidonvilles avoisinants sont densément peuplés. Un peu partout, on y trouve des ordures abandonnées, des déchets humains et des systèmes de drainage obstrués. En conséquence, les maladies chroniques telles que la malaria, le choléra, la tuberculose et la dysenterie se propagent facilement et les épidémies font des ravages parmi les habitants des bidonvilles.

La maladie et la mort sont au cœur des préoccupations de celles et ceux qui travaillent pour soutenir Mathare. Les habitants n’ont pas les moyens d’accéder aux traitements appropriés car les services sanitaires à disposition sont limités. L’eau est également une problématique majeure dans les bidonvilles de Mathare et des quartiers avoisinants. L’eau propre, vendue en bidons de 10 à 20 litres, est trop chère pour certains. L’utilisation d’eau sale est à l’origine d’infections et de maladies.

Populations vulnérables

À Mathare et dans les quartiers environnants, les jeunes adultes et les enfants de moins de 18 ans sont les plus exposés au risque de contamination par le VIH/SIDA ou de problèmes liés à la criminalité, à la drogue ou à l’alcool. En cause notamment, le manque d’éducation, le manque de possibilités de générer des revenus, ou encore des normes culturelles et des pratiques qui limitent leurs occasions de bénéficier du développement social et économique. L’abus d’alcool a également contribué de manière significative à la hausse du nombre de jeunes ayant des relations sexuelles non protégées, qui ont par conséquent fait augmenter le nombre d’infections sexuellement transmissibles.

Objectifs

  • Encourager la promotion de la paix en augmentant la participation des jeunes dans le sport.
  • Produire des administrateurs sportifs et des leaders efficaces grâce à des cours de formation.
  • Créer des partenariats avec des écoles, des collèges et d’autres établissements locaux et internationaux.
  • Créer des possibilités d’apprentissage pour les joueurs grâce à des programmes d’échanges locaux et internationaux et sensibiliser la communauté aux questions en lien avec le handicap.
  • Veiller à ce que les membres de la communauté vivant à Mathare et dans les bidonvilles avoisinants soient conscients de l’importance de la protection de l’environnement et contribuent à la lutte contre le changement climatique.
  • Améliorer la qualité des terrains de jeu locaux afin de réduire les blessures survenant lors des activités de la MYSA.
  • Documenter l’ensemble des activités de la MYSA, concevoir et publier des brochures, des newsletters et un rapport annuel de l’organisation.

Activités du projet

  • Enregistrement d’équipes et de membres, chez lesquels un esprit de compréhension mutuelle et d’amitié est cultivé.
  • Élection au moyen d’un processus démocratique de 144 leaders qui peuvent coordonner les championnats dans les seize zones.
  • Engagement des jeunes dans les championnats de football et sensibilisation à la protection de l’environnement ; mise à disposition d’espaces sûrs pour échanger entre eux et favoriser la paix dans leur communauté.
  • Apprentissage de compétences footballistiques et de vie aux jeunes leaders coordonnant les championnats, et développement de leurs capacités dans différents domaines, notamment la photographie, l’entraînement et l’arbitrage.
  • Réunir les jeunes les plus performants des seize zones pour partager leurs meilleures pratiques, mais aussi leur permettre de nouer des liens et d’apprendre les uns des autres.
  • Les équipes et les joueurs se verront attribuer des points pour la réalisation en bonne et due forme d’une activité programmée de service communautaire (par exemple, la remise en service du réseau d’assainissement, la remise à niveau des terrains de jeu, la tonte de gazon ou la plantation d’arbres).

Résultats attendus

  • Enregistrement de 1850 équipes et de plus de 26 900 membres.
  • Plus de 10 000 matches disputés et production de tous les rapports statistiques.
  • Élection de responsables dans les comités de championnats et les conseils dédiés au sport, au service communautaire et à l’exécutif.
  • 72 séances des conseils dédiés au sport, au service communautaire et à l’exécutif.
  • Championnat de la MYSA et festival de cinéma annuels.
  • Recrutement de 22 personnes pour la mise en œuvre des activités du projet.
  • 32 activités de nettoyage, construction d’une pépinière et plantation de plus de 600 arbres.
  • Développement et réparation de deux terrains de jeu par mois.
  • Transport des équipements de nettoyage pour les 32 activités programmées de service communautaire.
  • Sensibilisation à la protection de l’environnement dans les seize zones de la MYSA.
  • Traitement de toutes les blessures survenues dans le cadre des activités liées aux ligues sportives.
  • Établissement de quatre nouveaux partenariats pour soutenir les activités.
  • Organisation de 24 activités, soit deux par mois, pour les enfants en situation de handicap.
  • Deux sorties pédagogiques locales et une internationale pour des enfants en situation de handicap.
  • Achat de fournitures de bureau, d’équipements et de matériel sportifs et de communication.
  • Formation de 72 membres et jeunes leaders aux questions environnementales, au cinéma et à la photographie.
  • Organisation de quatre séances d’information à l’intention des médias et d’une conférence de presse.
  • Organisation de deux tournois locaux, d’un tournoi international et d’un programme d’échanges.
  • Présentation à la Fondation UEFA pour l’enfance d’un rapport après six mois (rapport intermédiaire) et à la fin de l’année (rapport final).

Partenaire

Écoles de fun football (« Open Fun Football Schools », OFFS) : jouer pour la paix

Situation géographique et informations générales

Closed
Emplacement South Sudan
Date de début 01.12.2018
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 300 000
Investissement de la Fondation EUR 250 000
Identifiant du projet 2019722
Partenaires Association danoise de projets interculturels (Cross Culture Project Association, CCPA), Fédération de football du Soudan du Sud et Initiative Nasvick
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Après 42 ans de guerre civile et de conflits locaux intermittents, la situation au Soudan du Sud reste fragile. En 2018, les conflits avaient déjà entraîné la mort de près de 400 000 personnes et le déplacement de millions d’individus. Depuis 2014, le Soudan du Sud connaît l’une des plus graves crises des réfugiés au niveau mondial. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU, 1,9 million de personnes ont été contraintes d’abandonner leur foyer. Le pays fait donc face à des enjeux humanitaires de taille. En conséquence, une grande partie de la population ne bénéficie d’aucune protection de ses droits humains et dépend de l'aide humanitaire. Par ailleurs, la guerre a traumatisé de nombreux enfants du pays, qui n’ont ni accès à l’école, ni la possibilité de participer à des activités ludiques et sûres.

Contenu du projet

L’Association danoise de projets interculturels (CCPA) collabore avec la Fédération de football du Soudan du Sud afin d’offrir aux enfants traumatisés par la guerre et les conflits l’accès à des activités footballistiques et de contribuer ainsi à la paix et à la réconciliation entre différents groupes ethniques. En décembre 2018, la CCPA a mené une petite étude de base en collaboration avec la Fédération de football du Soudan du Sud qui a révélé que, dans la région de Torit, seulement 67 garçons et 48 filles âgés de 6 à 15 ans jouaient au football au sein d’un club officiel et qu’à Djouba, seules 71 équipes juniors pour les moins de 17 ans et 12 équipes féminines étaient inscrites auprès de la Fédération (ce qui correspond à moins de 1500 personnes).

Quelque 3600 enfants participent actuellement à des activités hebdomadaires du programme Écoles de fun football, organisées par la CCPA. Ce programme offre un environnement chaleureux, joyeux et non violent à des enfants issus de différents milieux pour qu’ils jouent ensemble, ainsi qu’une plateforme d’éducation informelle pour développer d’autres compétences de vie chez les enfants et les jeunes.

Le projet met l’accent sur la réinsertion des enfants en décrochage scolaire et de ceux – très nombreux – qui ont été déplacés et qui rentrent chez eux des années plus tard. Les activités sont essentiellement dirigées par de jeunes leaders ainsi que par de jeunes entraîneurs et entraîneurs assistants bénévoles.

 

(Remarque : La pandémie de COVID-19 a évidemment des répercussions sur ce programme. Le nombre de personnes contaminées par le COVID-19 au Soudan du Sud augmente tous les jours. Les écoles sont fermées. Les enfants restent à la maison. Leurs déplacements sont limités, et il leur est interdit de se réunir en grands groupes et de jouer au football avec leurs amis.

Cependant, imposer un confinement au Soudan du Sud est un véritable défi, car il s’agit d’un des pays les plus pauvres du monde, et les ménages ont besoin de gagner un revenu quotidien pour subvenir à leurs besoins (nourriture et autres). Les individus sont donc forcés de se déplacer dans les villes et de se rendre dans des lieux comme le marché ou les stations de taxi, ce qui entraîne un risque élevé de propagation du virus. En outre, les familles les plus pauvres, les enfants orphelins et les enfants des rues n’ont accès ni aux informations concernant la propagation, ni à des conditions sanitaires adéquates.

Pour ces raisons, le programme Écoles de fun football a été suspendu. Ses 200 jeunes entraîneurs de football bénévoles apportent leur soutien aux autorités sanitaires du pays, notamment en fournissant des informations sur le COVID‑19 et en distribuant des kits sanitaires directement aux 1000 ménages et orphelins vulnérables qui participent au programme, ainsi qu’en diffusant des informations dans les lieux publics. Ces activités ne faisaient à l’origine pas partie du programme.)

Objectifs

Le programme Écoles de fun football vise à mobiliser 200 jeunes hommes et jeunes femmes pour les former à diriger des activités qui contribuent à entretenir des rapports interethniques pacifiques, à améliorer les conditions de vie, la santé et l’égalité des genres, et à protéger l’environnement et les ressources naturelles. Le projet a en particulier pour objectif d’inclure les enfants orphelins, les personnes déplacées internes et celles qui retournent dans les communautés de Torit et de Djouba.

Activités du project

  • Un séminaire de formation des formateurs sera mis sur pied à l’intention des instructeurs du programme consacré à la manière d’utiliser le football de base comme vecteur d’intégration, de pacification des relations interethniques et de changement social.
  • Un séminaire de renforcement des compétences de deux jours à l’intention des entraîneurs bénévoles, ainsi que des possibilités de formation sur le lieu de travail seront proposés par des instructeurs de football junior et par du personnel international de la CCPA.
  • Un cours de cinq jours conçu par les Écoles de fun football sera offert aux enfants en situation de vulnérabilité, de détresse sociale et d’isolement.
  • Les instructeurs, les entraîneurs, les entraîneurs assistants, les parents et les enfants plus âgés recevront une formation et un accompagnement pour apprendre à intégrer, dans le programme, la sensibilisation aux questions liées à l’hygiène, à la santé et au COVID-19.
  • Les entraîneurs de football junior animeront des formations dans le domaine de la santé et de l’hygiène axées sur le COVID-19, les maladies transmises par l’eau et les maladies connexes, qui figurent parmi les principales causes de souffrance et de décès au Soudan du Sud.

Résultats attendus

  • Au minimum 40 % des enfants participant au programme doivent être des filles, et au minimum 50 % des participants doivent être des enfants orphelins, issus de familles pauvres ou non scolarisés.
  • Seize jeunes seront formés aux fonctions d’instructeur et d’instructeur de football.
  • Les seize instructeurs de football recruteront 96 entraîneurs bénévoles et 96 entraîneurs assistants bénévoles.
  • Quelque 2000 enfants âgés de 6 à 12 ans, dont au moins 50 % doivent être des filles, participeront aux cours de cinq jours des Écoles de fun football, qui prévoient huit festivals.
  • L’approche des Écoles de fun football sera formalisée et mise en œuvre, afin de fournir une structure de soutien durable pour les activités sportives encadrées par des bénévoles.
  • Les jeunes instructeurs et entraîneurs de football seront formés sur les questions d’hygiène et de santé.
  • En outre, 194 entraîneurs et entraîneurs assistants bénévoles supplémentaires seront formés par les instructeurs en matière de santé et d’hygiène.

Partenaires

Giovanni van Bronckhorst Foundation : projet « S.V. GIO »

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Netherlands
Date de début 12.08.2019
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 620 264
Investissement de la Fondation EUR 50 000
Identifiant du projet EUR-2019718
Partenaires Giovanni van Bronckhorst Foundation, Vriendenloterij, Shell, Rotterdam World Gateway, Friends of GvB Foundation, Athlead UK, Arsenal in the Community, Rangers Charity Foundation, Vlemmings & Van Zwam, Feyenoord Rotterdam N.V., Université Erasme de Rotterdam, Erasmus Sport Foundation, Access to Sports Project
Catégories Développement personnel

Contexte

Animés par la forte volonté d’agir à leur tour pour la communauté, Giovanni van Bronckhorst (ancien capitaine de l’équipe nationale néerlandaise comptant 106 sélections) et sa femme Marieke ont créé la Giovanni van Bronckhorst Foundation (GvB Foundation) en 2008. Après avoir soutenu des projets d’organisations tierces pendant plusieurs années, l’idée leur est venue de changer les objectifs de la fondation et de mettre l’accent sur le développement de projets propres.

Ce qui semblait faire défaut, c’étaient des projets destinés à combler les lacunes dans la formation et à promouvoir le sport et un mode de vie sain auprès des enfants, en particulier dans les quartiers défavorisés du sud de Rotterdam, où est basé le club Feyenoord et où Giovanni a grandi.

Giovanni et Marieke ont estimé qu’ils pouvaient relever les défis posés par ce quartier, car c’est précisément le sport qui a permis à Giovanni de se développer et d’améliorer ses chances de réussite. De son côté, Marieke s’est découvert une passion pour l’enseignement lorsqu’elle a commencé sa formation d’institutrice. A l’époque, le couple vivait à Glasgow et Giovanni jouait pour les Glasgow Rangers (1998-2001).

La GvB Foundation considère que chaque enfant mérite de réaliser le meilleur de lui-même. Or le football nécessite d’apprendre à se créer des occasions instantanées pour faire progresser le jeu. Grâce au projet S.V. GIO, les enfants acquièrent des stratégies et des compétences en vue de recréer ces occasions dans leur vie quotidienne.

La fondation vise également à donner un coup de pouce aux enfants pendant leurs deux dernières années d’école primaire afin de leur ouvrir de meilleures perspectives d’apprentissage. Dans le cadre du projet S.V. GIO, les enfants les enfants travaillent dur mais jouent aussi beaucoup, individuellement et en équipe, afin de surmonter tout obstacle académique et de regagner confiance en eux.

Cotenu du projet

Projet phare de S.V. GIO : éducation sportive et réussite scolaire

Ce programme d’éducation sportive offre un support d’orientation aux enfants pendant leurs deux dernières années d’école primaire néerlandaise, les faisant bénéficier d’un entraînement digne d’athlètes de haut niveau et leur permettant de partir du bon pied vers l’école secondaire. Dans le cadre d’un programme intensif sur 20 semaines, les enfants se retrouvent une fois par semaine pour faire du sport et travailler les matières qui leur posent problème à l’école. S.V. GIO propose également un programme destiné aux enfants réfugiés afin de les aider à s’intégrer dans leur nouvel environnement.

Partage de connaissances à travers l’Europe

Le contenu du projet a été continuellement revu et développé au cours des six dernières années, et la GvB Foundation est désormais en mesure de partager son expérience avec d’autres joueurs, fondations de joueurs, clubs, fondations de clubs, centres d’animation jeunesse et éducateurs à travers l’Europe.

Objectifs

  • Aider les enfants défavorisés des grandes villes à acquérir des compétences de base pour la vie afin qu’ils puissent surmonter les obstacles personnels et sociaux qu’ils rencontrent et ainsi améliorer leurs perspectives d’avenir, aussi bien éducatives que professionnelles. Le projet s’adresse à ces enfants à un moment crucial de leur développement, c’est-à-dire lors de la transition entre l’école primaire et l’école secondaire.
  • Promouvoir la pratique du sport et ainsi améliorer la santé des enfants souffrant de malnutrition.
  • À travers le réseau de clubs dont a fait partie Giovanni (comme les Glasgow Rangers et le FC Barcelone) et avec l’aide d’autres organisations, encourager d’autres clubs, joueurs et managers à reprendre ce modèle qui a fait ses preuves afin d’aider de nombreux autres enfants dans des villes du monde entier.
  • Créer des opportunités pour les enfants défavorisés qui ne peuvent pas partir en vacances et leur permettre de passer un été inoubliable alliant éducation et sport, avec leur club de foot préféré.
  • Élargir l’horizon de ces enfants en leur donnant l’occasion de rencontrer des gens qui leur ressemblent.
  • Continuer à développer et à améliorer le contenu de S.V. GIO grâce aux échanges d’entraîneurs et au partage de connaissances à l’échelle internationale.

Activités du projet

Parallèlement aux 20 semaines de programme, deux cours d’été distincts auront lieu en 2019, l’un à Londres et l’autre à Glasgow. Chacun durera deux jours. Sous la supervision d’un entraîneur principal, huit entraîneurs encadreront 40 enfants. Les entraîneurs suivent actuellement une formation avec Paul van Zwam et Mano Radema, tous deux néerlandais, qui ont développé la méthode d’apprentissage « S.V. GIO » avec Giovanni. Les entraîneurs sont formés selon cette méthode, et suivent donc les principes du programme d’entraînement et de formation des jeunes de Feyenoord.

Résultats attendus

Terre des Hommes is the only remaining international child-focused NGO in northern Greece. The housing programme is essential to ensure urgent action to protect migrant children, prevent child exploitation and provide humanitarian aid to children and their families.

Partenaire

Football for Peace Academy

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Bosnia and Herzegovina
Date de début 01.04.2021
Date de fin 31.03.2023
Coût du projet EUR 473 407
Investissement de la Fondation EUR 96 142
Identifiant du projet 2018499
Partenaires Genesis Project, Fundlife International
Catégories Développement personnel

Contexte

De nombreux groupes ethniques sont représentés en Bosnie-Herzégovine. Les trois principaux sont les Bosniaques, les Serbes et les Croates. Après sa déclaration d’indépendance et la guerre qui s’en est suivie, le pays s’est retrouvé, en 1995, fragilisé et divisé sur le plan ethnique. Cela a également eu des répercussions sur le système éducatif puisque certaines écoles fonctionnent depuis selon le système « deux écoles sous le même toit ». Dans ces établissements, présents dans les cantons et les régions de Bosnie-Herzégovine où différents groupes ethniques cohabitent, les classes sont ségréguées selon les ethnies. La situation est accentuée par le fait que les professionnels de l’enseignement tolèrent généralement cette manière de penser. Les enfants sont ainsi empêchés de participer à des activités communes avec ceux d’autres groupes ethniques. Certains enseignants estiment même qu’il devrait y avoir des écoles distinctes pour chaque groupe. Une étude menée par l’organisation Open Society Fund Bosnia and Herzegovina a montré que ce système éducatif n’était pas à même de préparer les jeunes à vivre dans une société multiculturelle. Des problèmes tels que l’intolérance et le manque de compréhension envers les autres cultures et les autres groupes ethniques peuvent en découler.

Contenu du projet

L’organisation Genesis Project travaille avec ces écoles et a instauré diverses activités communes. En collaborant avec les enseignants, les élèves et les parents, elle espère abattre les barrières à la compréhension mutuelle, surmonter les divisons ethniques entre les groupes coexistant dans ces écoles et créer les bases d’une cohabitation pacifique.

Le projet Genesis Football for Peaceful Communities est soutenu par la Fondation UEFA pour l’enfance et vise huit écoles ségréguées du canton de Bosnie centrale. Pendant les trois ans de mise en œuvre, de nombreuses activités communes seront organisées dans 24 écoles primaires.

  • 113 ateliers par année pour les enfants
  • 112 ateliers par année pour les parents
  • 48 ateliers par année pour les enseignants
  • 30 spectacles de marionnettes éducatifs par année pour les enfants en bas âge
  • 30 théâtres éducatifs par année pour les enfants
  • Football for Peace Academy

Objectifs

Le football étant le sport le plus populaire en Bosnie-Herzégovine, le Genesis Project souhaite utiliser son influence pour agir sur les esprits des enfants et exploiter leur passion, en offrant une alternative au conflit et à la ségrégation ethnique. La Football for Peace Academy servira à désamorcer la menace de conflits et de violences répétés au sein des écoles et d’instrument social pour promouvoir la paix, la communication et le respect de la diversité caractérisant les bénéficiaires du projet.

Activités du projet

Le projet Genesis Football for Peaceful Communities (GFFPC) utilise le football pour promouvoir la confiance, le dialogue et la tolérance dans les communautés où ces valeurs n’existent pas. Il appliquera la méthodologie du football3 pour instituer la paix et la réconciliation et soutenir l’évolution pacifique de la communauté. Avec le soutien de partenaires internationaux de développement des compétences, Genesis entraînera 72 médiateurs de Bosnie-Herzégovine et 48 enseignants locaux qui organiseront et dirigeront les activités du projet GFFPC.

Le projet comprend :

  • la sélection et l’entraînement de médiateurs de football3 ;
  • la sélection et l’entraînement d’entraîneurs de football3 ;
  • le don des équipements nécessaires et la signature de protocoles d’accord avec la direction des écoles pour leur permettre de proposer des activités footballistiques extra-scolaires ;
  • la sélection et l’entraînement de joueurs de football3, avec comme critère de sélection le respect et non les capacités sportives, en vue de former des équipes de football locales ;
  • l’organisation de matches de football.

Résultats attendus

  • Trois sessions d’entraînement de football3 et de football pour le développement social proposées à 24 jeunes qui deviendront des médiateurs de football3, ce qui portera le nombre de médiateurs à 72 au total
  • Sessions d’entraînement de football pour le développement social et sessions pour entraîneurs de football proposées à 48 entraîneurs communautaires et scolaires, leur donnant ainsi les capacités d’entraîner jusqu’à 50 enfants
  • Deux sessions hebdomadaires de football dans les écoles des entraîneurs, soit 72 sessions par école au cours des 36 semaines de l’année scolaire
  • Organisation de 120 matches de football (cinq par école primaire)

Partenaires