Investissement de la FondationEUR financé à plus de 50 % par la Fondation pour l’enfance
Identifiant du projet2019360
PartenairesFondation Real Madrid (FRM)
Catégories
Accès au sport - Développement personnel
Contexte
Le programme pour écoles socio-sportives est destiné aux enfants européens (équipes mixtes composées de garçons et de filles) âgés de 5 à 18 ans qui se trouvent dans une situation socio-économique difficile, sont susceptibles d’interrompre leur scolarité à cause de la pauvreté et du manque de possibilités d’apprentissage ou font face à divers risques ou des troubles comportementaux. La FRM travaille dans dix pays mais, dans ce cas précis, elle se concentre sur les écoles socio-sportives européennes dans cinq pays : Roumanie, Italie, Royaume-Uni, Portugal et Espagne (14 écoles socio-sportives dans des centres d’accueil à Madrid).
La marginalisation est un thème commun à tous les sites européens mettant en œuvre le programme pour écoles socio-sportives. Les bénéficiaires sont des familles vulnérables, des enfants en situation socio-économique difficile dont les perspectives d’accès à l’éducation sont compromises, des adolescents en détresse, des groupes minoritaires, des enfants menacés d’exclusion sociale, des victimes de violence et des enfants vivant en foyer.
Contentu du projet
La FRM développe les programmes de sensibilisation sociale et culturelle du Real Madrid FC. Elle applique le principe de l’enseignement des valeurs par le sport depuis 1998. La FRM contribue au développement holistique des bénéficiaires par le biais d’activités sportives et socio-éducatives adaptées à leurs besoins, telles que la promotion des activités extra-scolaires, les séminaires de sensibilisation à l’éducation, à l’égalité des sexes ou à d’autres problèmes, les cours de langue, les examens médicaux, le soutien psychologique et la nutrition supplémentaire.
Objectifs
L’objectif principal est de promouvoir les valeurs inhérentes au sport, aussi bien en Espagne qu’à l’étranger, et d’utiliser le sport comme outil éducatif contribuant au développement des enfants. Le projet promeut également l’intégration sociale de groupes de population marginalisés, tout en permettant aux participants de développer leurs connaissances sur le football, leur équilibre personnel et les relations interpersonnelles.
Les fonds de la Fondation UEFA pour l’enfance permettront de poursuivre le programme au profit de 600 enfants. La FRM entend
promouvoir les valeurs et les habitudes de vie positives à travers le sport,
être utile aux enfants et aux jeunes par la pratique sportive et aider à leur développement physique et psychologique,
proposer aux bénéficiaires des activités à l’extérieur telles que des tournois avec d’autres centres d’accueil et écoles socio-sportives,
aider et soutenir le personnel travaillant sur le programme et
aider le personnel participant aux activités.
Activitiés du projet
Tous les projets de la FRM intègrent une composante sportive. Toutefois, ils ne visent pas un haut niveau de performance et ne sont pas utilisés pour détecter des talents ou comme réservoir de talents. Leur objectif est de favoriser l’éducation par le sport. L’un des outils pour y parvenir est la méthodologie sportive dénommée « Pour une VÉRITABLE éducation : valeurs et sports ». Développée au cours des vingt dernières années, elle couvre tout le spectre des capacités de la FRM : entraînement physique et sportif combiné au développement personnel et psychologique. La méthodologie de la FRM est appliquée aux deux sports pratiqués dans les écoles socio-sportives : le football et le basketball. L’objectif est de former des entraîneur(e)s qui transmettront ensuite les valeurs aux bénéficiaires. Les entraîneur(e)s locaux reçoivent également tout le matériel pédagogique nécessaire. Pendant les sessions, les diverses valeurs abordées sont en lien avec les compétences sociales, éducatives, physique et motrices, techniques et tactiques et les règles.
En outre, la FMR organise la Copa Alma, un tournoi de quatre jours à portée sociale qui promeut la cohabitation entre les élèves et l’échange d’expérience entre leurs entraîneur(e)s. Ce tournoi intègre des activités sportives, culturelles et sociales et fait office d’outil éducatif en récompensant le respect des valeurs durant la compétition. Cela influe directement sur les compétences sociales et interpersonnelles des bénéficiaires étant donné que, pour beaucoup d’entre eux, ils sont exposés à une atmosphère cosmopolite pour la première fois. Jusqu’à présent, la FRM a organisé six tournois dans différentes villes en collaboration avec des partenaires locaux. Les participant(e)s sont des jeunes âgés de 12 ans déjà inscrits dans les écoles socio-sportives européennes.
Résultats attendus
De façon générale, les fonds de la Fondation UEFA pour l’enfance vont contribuer au développement holistique des bénéficiaires en assurant le maintien des activités sportives et sociales pour les deux saisons à venir. Ils contribueront également à financer la prochaine Copa Alma.
Voici d’autres résultats attendus en parallèle :
aider les enfants à s’intégrer grâce à l’éducation par le football et aux activités sociales,
aider les individus à voir leur situation différemment, donner une multitude d’outils pour résoudre les problèmes et encourager une expérience motivante positive,
améliorer la confiance en soi et l’auto-efficacité des enfants et contribuer à réduire le risque d’exclusion sociale.
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Accès au sport - Développement personnel
Contexte
Qu’ils vivent en ville ou dans des provinces rurales, les enfants issus de milieux défavorisés au Vietnam sont extrêmement vulnérables aux abus et à la traite d’êtres humains.
Les rues d’Hanoï abritent beaucoup d’enfants originaires de provinces pauvres qui sont venus dans la capitale pour chercher du travail ou fuir les problèmes domestiques tels que la violence, l’alcool, la drogue, la pauvreté extrême et la négligence. Dans la rue, les enfants sont fortement exposés au risque d’abus, que ce soit par le travail ou le sexe.
Au nord-ouest du Vietnam se trouve la province de Dien Bien, la plus pauvre du pays. La pauvreté généralisée et la proximité de la Chine et du Laos, avec pour frontières des montagnes extrêmement difficiles à contrôler, ont transformé Dien Bien en haut lieu de la traite d’êtres humains. Plus au sud, dans le centre du Vietnam, se situe la province de Thua Thien Hue, où la pauvreté est également très répandue. Comme à Dien Bien, les catastrophes naturelles telles que la sécheresse et les typhons y sont fréquentes et provoquent des dégâts considérables. Dans ces zones rurales, le travail des enfants et la traite des personnes sont particulièrement présents.
Contentu du projet
Le projet de Blue Dragon utilise le sport comme catalyseur de changement positif, aussi bien en ville que dans ces deux provinces pauvres. Il s’adresse non seulement aux enfants des rues, mais aussi aux enfants en situation de handicap ou issus de milieux très défavorisés. Nous nous servons du football et d’autres activités sportives pour éduquer et valoriser les enfants afin qu’ils aient la confiance nécessaire pour prendre leur vie en main.
À Hanoï, nous organisons toute une série d’activités sportives pour les enfants et adolescents, mais tout a commencé par le football. L’équipe de football est composée d’enfants des rues, d’enfants vivant dans nos foyers ainsi que d’enfants et d’adolescents de la communauté venant de familles pauvres ou dysfonctionnelles. En plus du football, nous encourageons les enfants à pratiquer d’autres sports tels que le basketball et le skateboard, et des activités comme le théâtre, le hip hop et la gymnastique.
Dans les provinces de Thua Thien Hue et de Dien Bien, Blue Dragon organise des activités sportives et de développement du secteur junior, principalement en collaboration avec des écoles et des internats. Avec de meilleures possibilités de loisirs et de sports communautaires pour les enfants et les jeunes des communautés locales, nous améliorons non seulement la santé et les compétences des enfants, mais nous contribuons aussi à briser le cycle du départ de la maison et du travail à un âge précoce.
Dans toutes les provinces, Blue Dragon dirige également des ateliers pour apprendre aux enfants des compétences professionnelles essentielles telles que la communication et l’esprit d’équipe, ainsi que des ateliers pour sensibiliser les enfants, leurs parents et les communautés aux dangers du travail des enfants et de la traite d’êtres humains.
Objectifs
Le projet utilise le sport comme catalyseur de changement positif pour offrir de nouveaux horizons aux enfants à risque vivant au Vietnam et s’assurer que tous les enfants Blue Dragon aient la confiance nécessaire pour prendre leur vie en main.
Objectifs spécifiques
Permettre à des enfants à risque d’accéder à des activités sportives et de loisirs.
Aider tous les enfants à développer des compétences de vie essentielles, incluant l’esprit d’équipe, la gestion des conflits, la communication, la gestion du temps, l’engagement, la confiance et le leadership.
Activitiés du projet
Activités sportives
Les activités sportives et de loisirs créent des espaces sûrs et joyeux pour les enfants vulnérables, les aident à développer des compétences de vie et professionnelles essentielles et à explorer leurs passions de sorte qu’ils puissent se construire un avenir prospère.
Ateliers et formation
Les ateliers et formations sur les compétences sociales destinés aux enfants, à leurs parents et à d’autres membres de la communauté aident à prévenir le travail des enfants et la traite des personnes, et permettent ainsi de mieux prendre soin des enfants et de les protéger.
Résultats attendus
Ce projet permettra à 1585 enfants très défavorisés d’accéder à des activités sportives et de loisirs dans trois provinces du Vietnam. Tous les enfants amélioreront leur condition physique et développeront des compétences de vie et professionnelles améliorant leur employabilité et leur donnant des clés pour sortir de la pauvreté et avoir un avenir prospère. Plus de 250 parents et membres de la communauté approfondiront leurs connaissances sur la protection des enfants.
PartenairesInternational Trade Centre et streetfootballworld
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Accès au sport - Développement personnel
Contexte
Plus de 59 millions de jeunes dans le monde sont sans emploi, et près de 136 millions de jeunes qui travaillent continuent à vivre dans la pauvreté. Les jeunes se voient souvent refuser des opportunités d’emploi décentes ou la possibilité de créer leur propre entreprise à cause, par exemple, de compétences inadéquates et d’un accès difficile aux financements. Ces obstacles à l’emploi et à l’entrepreneuriat empêchent les jeunes de mettre à profit leurs compétences, de faire entendre leur voix et de façonner activement la société, en créant un environnement de travail décent et de commerce fructueux qui leur convient.
Grâce à Kick for Trade, le consortium du commerce international (CCI), streetfootballworld, Kick4Life, FedEx Express et la Fondation UEFA pour l’enfance vise à garantir que les jeunes participent aux activités et reçoivent la formation dont ils ont besoin pour les soutenir dans leur développement professionnel et leur esprit d'entreprise.
Contentu du projet
Le football offre l’opportunité de nouer le dialogue avec de jeunes adultes qui sont en marge du marché de l’emploi et qui ont besoin de conseils de carrière. À travers le projet Kick For Trade, le Centre du commerce international prévoit de développer deux outils, « Compétences de vie pour l’employabilité » et « Football et développement de compétences entrepreneuriales », pour répondre aux besoins spécifiques du développement des juniors en Gambie et en Guinée et de ceux qui retournent dans ces pays.
Le projet est destiné à des jeunes issus de différents milieux et produit des résultats tangibles qui rapprochent les participants de l’éducation, de la formation, de l’emploi et de l’entrepreneuriat.
De plus, Kick for Trade développe les capacités des entraîneurs de football locaux à dispenser les programmes d’employabilité et d’entrepreneuriat inclus dans les outils.
Objectifs
Le projet vise à :
avoir un impact social positif, durable et mesurable pour les jeunes adultes, en les aidant à développer leurs compétences de vie et entrepreneuriales ;
former des entraîneurs de football locaux pour qu’ils dispensent les programmes « Compétences de vie pour l’employabilité » et « Football et développement de compétences entrepreneuriales » ;
apporter un soutien au développement des juniors à travers le football en Gambie et en Guinée.
Activitiés du projet
Activités du projet en Gambie
développement des outils « Compétences de vie pour l’employabilité » et « Football et développement de compétences entrepreneuriales » ;
événement avec les parties prenantes en Gambie pour présenter le football en relation avec l’employabilité et l’entrepreneuriat ;
atelier de validation des outils ;
formation des formateurs ;
déploiement du programme ;
développement continu des capacités pour les entraîneurs locaux.
Activités du projet en Guinée
développement des outils « Compétences de vie pour l’employabilité » et « Football et développement de compétences entrepreneuriales » ;
événement avec les parties prenantes en Gambie pour présenter le football en relation avec l’employabilité et l’entrepreneuriat ;
atelier de validation des outils ;
formation des formateurs ;
déploiement du programme ;
développement continu des capacités pour les entraîneurs locaux.
Résultats attendus
augmentation du nombre de jeunes et d’entraîneurs de football locaux engagés dans le programme ;
augmentation du nombre de jeunes acquérant compétences et motivation avec succès ;
augmentation du nombre de jeunes qui améliorent leur niveau scolaire et leur bien-être économique, en passant de l’éducation et de la formation à l’emploi et à l’entrepreneuriat.
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Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
La Journée parents et enfants est un évènement annuel destiné aux enfants de 5 à 12 ans atteints de lésions cérébrales et à leurs parents, frères et sœurs. Ces enfants connaissent de fortes lacunes en matière d’éducation régulière et de sport. De prime abord, rien ne les distingue d’autres enfants, mais leurs lésions cérébrales entraînent souvent des retards d’apprentissage et de développement social et émotionnel. Ils sont donc souvent victimes d’exclusion, de harcèlement et d’isolement. Nombre d’entre eux n’ont accès ni à une école adaptée ni à un programme éducatif approprié. Et ils n’ont tout simplement aucun ami. En définitive, ils ne fréquentent ni école ni club de sport, et sont nombreux à rester à la maison avec leurs parents, ce qui a un fort impact sur leur développement et leur vie de famille au quotidien.
Contenu du projet
La Journée parents et enfants a pour but de permettre à ces enfants de créer des liens, de favoriser l’interaction sociale entre enfants connaissant des situations similaires, et de les aider à se faire des amis grâce au sport. Ce projet encourage en outre le partage de connaissances et la reconnaissance pour les parents. Ils peuvent ainsi participer à des ateliers et conférences sur l’éducation, la rééducation, l’aide aux familles, ainsi que sur le cadre législatif et réglementaire.
Objectifs
Améliorer la confiance en soi, l’autonomie et le contact social
Activitiés du projet
La Journée parents et enfants comprend toute une palette d’activités sportives adaptées à ces enfants. Les jeux sont encadrés par des entraîneurs sportifs expérimentés. L’offre se compose non seulement de sports traditionnels tels que le football, le basket et le hockey, mais aussi de cours de boxe, de murs d’escalade et d’une piste de cyclo-cross. Sont également proposés divers jeux et défis cognitifs pour stimuler leur cerveau.
Résultats attendus
Activités éducatives, rééducatives et de loisirs adaptés aux enfants atteints de lésions cérébrales.
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Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits
Contexte
Ville la plus pauvre d’Israël, Jérusalem est un microcosme du conflit israélo-palestinien, où les contacts constructifs entre les deux populations sont peu nombreux. Le secteur du sport est marqué par un manque de communication significatif.
Les enfants et adolescents arabes de Jérusalem ont désespérément besoin d’une meilleure éducation formelle et informelle, ainsi que d’activités de loisirs et d’installations adéquates.
Le Hapoel Katamon Jerusalem (HKJFC) estime que si son travail peut faire la différence à Jérusalem, cela doit être possible partout, y compris dans les zones moins tendues.
Contentu du projet
Le projet de Ligue des voisins est mené dans la région du Grand Jérusalem et montre aux enfants juifs et arabes marginalisés de l’est et de l’ouest de la ville une réalité différente empreinte de force, de professionnalisme, d’optimisme, de joie et d’espoir.
La plupart des jeunes Juifs participant au projet viennent également de quartiers pauvres. Ils ont besoin d’aide pour vaincre les préjugés, les stéréotypes et la mise à l’écart de la part de la population arabe. En matière d’égalité des sexes, le HKJFC fait figure de pionnier dans le football féminin et masculin, et possède la seule équipe féminine de la ville. Le club oblige chaque école qui rejoint le projet avec un groupe de garçons à créer également un groupe de filles. D’ailleurs, les adolescentes du HKJFC viennent juste de remporter la coupe nationale féminine.
En plus des joueuses dans le cadre de ses programmes professionnels, amateurs et communautaires, le club promeut les entraîneures, les employées et les directrices, qui servent aussi de modèles. Le HKJFC est le premier et le seul club de football professionnel en Israël dont la présidente élue est une femme, et compte parmi les rares clubs d’Israël à employer des entraîneures. Dans la Ligue des voisins, nous exigeons de chaque école souhaitant inscrire son équipe masculine à notre programme qu’elle crée également une équipe féminine.
Objectifs
Rassembler des enfants de religions, de nationalités et de milieux différents afin de briser les obstacles et les préjugés
Utiliser le football pour promouvoir des valeurs telles que la tolérance, la non-violence, l’antiracisme et l’émancipation des femmes
Donner aux enfants issus de milieux défavorisés une meilleure éducation et proposer des activités sportives de haute qualité
Promouvoir le football féminin à Jérusalem
Activitiés du projet
Centres d’apprentissage : Le club a créé des centres d’apprentissage uniques au sein des écoles, qui tiennent 80 réunions par an. Chaque semaine avant l’entraînement, ces centres d’apprentissage de la Ligue des voisins organisent des sessions pour développer les compétences d’apprentissage des enfants. Avec l’aide du personnel et des bénévoles des centres d’apprentissage, les jeunes font leurs devoirs, en mettant l’accent sur les mathématiques, la science et l’anglais. Parfois, les enfants utilisent ce temps pour travailler sur un sujet ou une tâche qui a été spécifiquement demandé. Le centre propose également des activités sociales pour permettre aux enfants de mieux travailler en groupe, de devenir amis et de surmonter les problèmes qui surviennent à l’entraînement.
Entraînement de football : deux entraînements de football destinés aux enfants de 9 à 14 ans ont lieu chaque semaine durant l’année scolaire, d’octobre à juin. Les équipes, qui ont chacune leur propre entraîneur(e), permettent aux enfants de jouer au football de façon organisée, d’apprendre des techniques, d’améliorer leur condition physique et de consolider leurs compétences sociales. Il n’y a aucune sélection : tous les enfants sont les bienvenus.
Tournois festifs : les tournois festifs réguliers encouragent le fair-play et l’esprit sportif. Chaque mois, toutes les équipes féminines et masculines participent aux tournois festifs. Les matches sont disputés simultanément sans arbitre – il incombe aux participants de régler eux-mêmes les différends, ce qui change toute la perspective. Les tournois rassemblent des enfants issus de différents milieux, cultures et religions, et ce à travers un vecteur commun : le football.
Sessions individuelles : l’essence même de l’approche pair à pair du HKJFC. Si notre décennie d’activités binationales nous a appris quelque chose, c’est qu’il faut consacrer énormément de temps au travail en face à face avec des équipes binationales. Au lieu d’opposer les Arabes aux Juifs, les équipes sont mélangées et jouent ensemble, en plus de participer à la ligue.
Resultats attendus
Les efforts considérables déployés dans le cadre de ce projet visent à aborder directement et à atténuer le conflit entre les populations arabes et juives de Jérusalem. Les 750 enfants, 30 entraîneur(e)s, 20 bénévoles et 10 tuteurs et tutrices sont formés aux méthodes d’atténuation et de gestion des conflits pour en faire usage sur le terrain. Le football améliore l’ambiance en établissant une série de règles claires dans un environnement complexe sur fond de conflit sans fin.
Le projet garantit l’impartialité et enseigne aux jeunes les principes d’équité, de respect mutuel et d’égalité des droits des autres peuples, créant ainsi une bulle de non-violence qui rayonne ensuite sur l’ensemble de la communauté. Il dépasse les différences socio-économiques, s’adresse aux personnes marginalisées, sans égard aux moyens financiers individuels, et occupe les jeunes avec des activités utiles et sensées qui favorisent l’atténuation des conflits plutôt que les comportements et les dynamiques qui perpétuent le conflit et l’exclusion. Il favorise les bonnes relations humaines et contribue à améliorer la santé de la population et à réduire le stress. Nos principaux objectifs sont de promouvoir le dialogue par le biais du football et de l’éducation ainsi que de donner aux filles de Jérusalem les moyens de jouer au football.
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Accès au sport - Développement personnel
Contexte
Le projet GoFitba s’investit en Écosse auprès d’enfants vulnérables scolarisés au primaire et qui vivent dans des quartiers défavorisés. Il vise à améliorer leurs perspectives en matière de santé et de bien-être en leur donnant accès à des activités ludiques axées sur le football, à une sensibilisation à la santé et à des repas chauds et sains.
Contenu du project
GoFitba utilise le football pour promouvoir la santé et le bien-être. Il offre à de jeunes Écossais défavorisés et scolarisés au primaire la possibilité de participer gratuitement, pendant douze semaines, à un programme d’éducation en matière de santé basé sur le jeu et sur le sport et proposé par des clubs de football partenaires dans tout le pays.
GoFitba applique une approche globale pour sensibiliser les enfants aux vertus d’une activité physique régulière dans le milieu du football. Chaque séance s’applique tout d’abord à remplir l’objectif national qui préconise une heure d’activité physique modérée par jour. La seconde heure emmène les enfants dans un voyage interactif où ils tiennent leur propre journal de bord et explorent les bénéfices d’un mode de vie sain basé sur une alimentation équilibrée. À l’issue de chaque séance, un repas chaud et sain leur est servi. Le projet veille ainsi à ce que les enfants soient nourris en dehors de l’école et contribue à lutter contre la pauvreté alimentaire. Il amène également les enfants à se mêler à des jeunes de leur âge dans un cadre sécurisé et apporte ainsi des éléments de réponse aux problèmes d’intégration, d’inclusion sociale et de développement communautaire en impliquant la cellule familiale, dans la mesure où les parents et les représentants légaux sont conviés à prendre part au programme durant la douzième semaine.
Objectifs
Donner aux écoliers du primaire défavorisés la possibilité de participer à des activités ludiques gratuites axées sur le football.
Sensibiliser les jeunes participants à l’importance d’être actif au quotidien et utiliser l’heure de football GoFitba comme support pour élargir leurs connaissances et améliorer leur estime de soi et leur confiance en eux.
Utiliser le journal de bord interactif GoFitba pour sensibiliser les jeunes participants à l’importance d’une bonne hygiène de vie et d’habitudes alimentaires saines et les aider à prendre confiance en eux dans le cadre de travaux de groupe.
Servir à tous les participants un repas chaud et sain à l’issue de chaque séance hebdomadaire pour les aider à consolider leurs acquis en matière de nutrition et lutter contre la pauvreté alimentaire par des repas en dehors de l’école.
Marquer la fin des douze semaines par un événement destiné aux participants, à leurs parents/tuteurs et aux enseignants. Cette composante du projet a pour but de sensibiliser également le cercle familial à l’importance d’une vie saine et active via l’activité physique et une alimentation équilibrée. Elle aide en outre à rassembler les participants, leurs familles, les enseignants et les animateurs du projet afin de resserrer les liens entre le club de football local et les habitants.
Activitiés du projet
1re heure : football et fitness
Déroulement de la séance :
Échauffement et retour au calme structurés
Chaque semaine un nouveau thème lié au football (passes, dribble, technique et contrôle, tirs, défense, agilité avec la balle)
Activités ludiques en lien avec le football
Renforcement de la cohésion et résolution de problèmes par des activités stimulant la confiance en soi, la communication, le travail d’équipe, la prise de décision, le respect envers les autres et les aptitudes cognitives
Matches sur des terrains à dimensions réduites faisant intervenir le plaisir, l’esprit de compétition et la liberté d’expression
2e heure : messages positifs sur l’alimentation et repas sain et chaud
Déroulement de la séance :
Guide du « bien manger »
Les groupes d’aliments et leurs spécificités
L’eau et l’hydratation
Valeur énergétique et nutritionnelle
Repas sain et chaud
Hygiène personnelle (lavage des mains et bonne tenue à table)
Résultats attendus
Donner à 400 jeunes défavorisés la possibilité de participer au projet GoFitba, qui, en dispensant 9600 heures d’activité autour du football et d’éducation en matière de santé, les aidera à être plus heureux et en meilleure santé et à prendre leur destin en main
Encourager les sédentaires à bouger et leur en donner la possibilité
Permettre aux participants d’être à l’aise dans leur corps et d’acquérir des aptitudes physiques dès leur plus jeune âge
Créer davantage de possibilités de faire du sport, de progresser et d’atteindre des résultats
Promouvoir le bien-être et la résilience des communautés à travers l’activité physique et le sport
Lutter contre les inégalités en matière d’alimentation
Catégories
Accès au sport - Développement personnel
Contexte
Le programme Math Attack constitue une réponse spécifique au faible niveau éducatif local et au déclin alarmant des connaissances en mathématiques chez les enfants en âge d’aller à l’école. Depuis une bonne dizaine d’années, les niveaux de réussite scolaire ne cessent de baisser. A Sainte-Lucie, un garçon scolarisé sur deux échoue en mathématiques et un enfant sur cinq qui redouble une classe présente des troubles d’apprentissage identifiables. Actuellement, moins de 15 % des élèves quittant l’enseignement secondaire dans la région poursuivent leur parcours éducatif. Or, l’échec scolaire est souvent à l’origine de problèmes de santé, les enfants concernés étant plus susceptibles d’adopter des comportements néfastes pour leur santé une fois adolescents. Le risque d’abandonner l’école est aussi plus grand chez ces enfants.
Contenu du projet
Le programme Math Attack offre des cours de soutien scolaire après l’école, dans un environnement accueillant, sûr et conçu pour les enfants. Il aide également les jeunes vulnérables âgés de 11 à 15 ans, en recourant au sport pour favoriser le développement de compétences de base, encourager les comportements sociaux positifs et améliorer les résultats scolaires.
Le mouvement est inné pour les enfants. Les options de sport et de jeu seront donc amusantes et adaptées le cas échéant pour encourager l’esprit d’équipe et le développement du leadership.
Pour motiver les participants, Sacred Sports Foundation (SSF) récompense les efforts et les avancées des enfants afin qu’ils puissent ressentir une certaine gratification progressive à court terme.
Les enfants de tous âges sont enthousiastes à l’idée d’accomplir leurs objectifs personnels et de contribuer à l’évolution de l’équipe vers son but. Toutes les activités comprennent des cycles de feed-back collectifs et individuels.
Objectifs
Faire appel au sport comme outil de développement des compétences de base, d’encouragement des comportements sociaux positifs et d’amélioration des résultats scolaires.
Offrir des cours de soutien scolaire après l’école, dans un environnement accueillant, sûr et conçu pour les enfants, et aider les jeunes vulnérables âgés de 11 à 15 ans.
Permettre à 120 enfants de participer à un programme extrascolaire bien structuré, trois jours par semaine, et de bénéficier d’une aide d’excellence dans trois domaines majeurs :
soutien scolaire général et en mathématiques ;
activités sportives extrascolaires ; et
formation en compétences de base.
Activités du projet
Soutien scolaire général et en mathématiques trois jours par semaine (cours de 60 minutes), intégrant un enrichissement pédagogique, le développement de compétences technologiques, ainsi que l’autodiscipline.
Soutien sportif trois jours par semaine (séances de 60 minutes), comprenant un entraînement ciblé en mathématiques et une sensibilisation à la nutrition, à la santé et au bien-être.
Développement des compétences de base trois jours par semaine (30 minutes par jour), incluant un programme de résolution de conflit et de consolidation des comportements positifs afin d’améliorer l’apprentissage et de développer les capacités de négociation.
Résultats attendus
On s’attend à ce que plus de 85 % des participants constatent une amélioration de leurs notes d’au moins un niveau par an grâce au programme. Les principales parties prenantes devraient pouvoir observer une amélioration notoire de l’attitude des participants à l’égard de l’apprentissage, se traduisant notamment par une vision plus positive de l’école, de meilleures habitudes de travail et une assiduité accrue dans les devoirs à la maison.
Les bénéficiaires du programme pourront constater les résultats suivants :
amélioration des résultats scolaires et des notes en mathématiques
meilleure santé physique et meilleure compréhension de la nutrition
capacité accrue à résoudre les différends dans le calme
amélioration du bien-être social et émotionnel de la plupart des participants
meilleur engagement à l’école de la part de tous les participants au programme
nette amélioration du comportement des élèves
engagement accru des parents / responsables légaux
Installations sportives à l’orphelinat de Belskoye Ustye
Situation géographique et informations générales
Terminé
EmplacementRussia
Date de début
01.04.2019
Date de fin
30.09.2019
Coût du projetEUR 34 620
Investissement de la FondationEUR 29 320
Identifiant du projetEUR-2018751
PartenairesStep Up Orphan Opportunity Centre
Catégories
Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
En Russie, l’abandon d’enfants est une réalité très préoccupante, surtout qu’il s’agit en majorité d’enfants en situation de handicap. Dans le pays, plus de la moitié des personnes atteintes de trisomie et près de 30 % des enfants russes ayant un handicap quel qu’il soit grandissent dans des orphelinats.
Le village de Belskoye Ustye se trouve à 20 km de la ville la plus proche, et les interactions des enfants vivant à l’orphelinat se limitent quasiment exclusivement aux autres enfants de l’institution et au personnel les encadrant. La région, comprenant les villages voisins et la ville de Porkhov, connaît une situation économique très difficile, un fort exode et offre peu d’opportunités aux jeunes.
Au cours de l’été 2018, le formidable impact positif du football sur les enfants a été découvert à la suite de séances d’entraînement organisées avec des entraîneurs professionnels, qui ont permis aux enfants d’expérimenter la joie de jouer au football ensemble. Il a alors été décidé de mettre en place un programme de football qui apporterait aux enfants de l’orphelinat comme aux enfants de la communauté locale une rare source de loisirs, mais aussi une occasion de se socialiser et d’acquérir des compétences importantes.
Contenu du projet
Financé par la Fondation UEFA pour l’enfance, le projet de football du Step Up Orphan Opportunity Centre entend faciliter l’intégration des orphelins et des enfants en situation de handicap dans la société, en dehors de l’orphelinat. Cette initiative aidera les enfants de l’orphelinat à sortir de l’isolement, à s’intégrer dans la communauté locale, et à acquérir des compétences essentielles de communication. Par ailleurs, un des objectifs du projet sera d’intégrer aux activités également les enfants vivant dans le village de Belskoye Ustye, dans les villages environnants et dans la ville voisine de Porkhov.
Dans cet objectif, un terrain de football sera construit, et une méthodologie destinée aux ateliers de football pour les enfants en situation de handicap sera élaborée, afin que des entraîneurs bénévoles puissent diriger les activités.
Objectifs
Permettre aux enfants de l’orphelinat et de la communauté rurale d’avoir accès à l’éducation sportive (encadrés par des entraîneurs et des formateurs professionnels).
Faire en sorte que les enfants de l’orphelinat puissent fréquenter les enfants des communautés rurales voisines.
Améliorer l’état de santé physique et mental des enfants de la région.
Permettre aux enseignants de l’orphelinat d’acquérir des compétences en tant qu’entraîneurs de football.
Améliorer la capacité des enseignants de l’orphelinat à favoriser le développement personnel des enfants et à intégrer des compétences spécifiques dans les séances d’entraînement de football.
Élaborer une méthodologie spécifique pour les ateliers de football destinés aux enfants en situation de handicap.
Construire un terrain de football.
Résultats attendus
Construction d’un terrain de football.
Séances d’entraînement de football pour les enseignants de l’orphelinat.
Activités de football pour les enfants de l’orphelinat.
Organisation d’événements footballistiques pour les enfants de l’orphelinat et de la communauté locale.
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Accès au sport - Développement personnel
Contexte
En Ukraine, beaucoup de jeunes vivent dans des communautés défavorisées sur le plan économique. Alors que le football est un sport très populaire dans ce pays, les écoles n’ont pas toujours les moyens d’acheter des ballons et d’autres équipements nécessaires. En conséquence, les enfants ne sont pas incités à pratiquer une activité sportive, alors que le sport est essentiel pour renforcer leur santé et façonner leur caractère. Le manque d’équipement neuf et de bonne qualité n'est pas le seul obstacle : les méthodes d’enseignement employées sont également dépassées. Les enseignants et les entraîneurs ne sont pas formés aux méthodes d’enseignement innovantes, ce qui les empêche d’améliorer le soutien qu'ils offrent aux enfants.
Contenu du projet
La Fondation Klitschko a lancé le projet « Les outils de la réussite » (« Success Packages ») en réponse à ces difficultés.
Le projet soutient 18 000 enfants scolarisés de la première à la onzième année et 360 entraîneurs et professeurs d’éducation physique provenant de 360 écoles réparties dans 24 oblasts d’Ukraine.
Enseignants et élèves sont invités à élaborer une vidéo de trois minutes sur les activités sportives dans leur école. Les écoles sont sélectionnées en fonction de leur niveau de motivation, de leur disposition à mettre en œuvre le changement au sein de la communauté locale et du respect des exigences à remplir pour le projet.
Les entraîneurs et professeurs d’éducation physique sont invités à un workshop de trois jours au cours duquel ils apprennent des méthodes d’enseignement innovantes et l’utilisation de nouveaux outils éducatifs. Le workshop aborde également d'autres questions importantes concernant les jeunes :
la construction identitaire et le renforcement de l’estime de soi grâce aux activités sportives
les valeurs de l’apprentissage et leur mise en œuvre à tous les stades de la vie
la nutrition et l’hygiène
les choix favorisant un mode de vie sain et actif
la compréhension des droits de l’homme à travers le sport
l’éducation civique et morale
le passage à l’âge adulte
À leur retour dans leurs communautés locales, les enseignants partagent leurs nouvelles connaissances et compétences avec leurs élèves grâce aux composantes éducatives et sportives du projet.
Objectifs
Objectif global : proposer des activités sportives accessibles à tous les enfants en Ukraine.
Donner aux enseignants les moyens de remplir le rôle d’entraîneur, de guide et de tuteur auprès des élèves.
Motiver les enfants et les aider à réaliser leur potentiel. Les enseignants qui participent au projet peuvent inviter des élèves à rejoindre leur comité d’organisation, où ils seront chargés de différentes activités, comme les relations avec les médias et les partenariats avec des entreprises. Les enseignants deviendront logiquement des modèles pour leurs élèves, en menant des projets locaux et en mettant en œuvre le changement social au sein de leur communauté.
Remettre en question les stéréotypes tenaces sur l’éducation physique à l’école et établir de nouvelles pratiques.
Fournir aux jeunes sportifs des équipements de haute qualité afin d’améliorer les entraînements.
Inciter les enfants à participer à des compétitions régionales et nationales où ils pourront gagner des prix.
Soutenir le développement de clubs sportifs qui promeuvent l’activité physique auprès des jeunes.
Contribuer à améliorer la santé des enfants grâce à l’envoi de nouveaux équipements sportifs aux écoles et aux clubs.
Soutenir les entraîneurs et les professeurs d’éducation physique qui se soucient des enfants et de leur avenir dans le développement et la promotion de différents types de sport.
Favoriser, grâce au sport, des changements positifs dans les parties défavorisées de la société.
Développer l’esprit d’équipe chez les enfants et leur transmettre des compétences en matière de leadership.
Inciter les enfants qui habitent près des zones de conflit armé en Ukraine à prendre part aux activités sportives.
Donner de l’inspiration aux professeurs d’éducation physique et les former au lancement, à la planification, à la mise en œuvre et au suivi de projets.
Aider les professeurs d’éducation physique à comprendre l’influence qu'ils peuvent avoir sur leurs élèves et, ainsi, le rôle qu'ils peuvent jouer comme moteurs du changement social.
Activités du projet
Public cible :
entraîneurs et professeurs d’éducation physique
élèves de la première à la onzième année
Portée estimée :
24 régions à travers l’Ukraine
360 écoles (quinze écoles par région)
360 enseignants
18 000 enfants et adolescents
Chaque professeur d’éducation physique doit proposer le projet à au moins cinquante jeunes à l’échelle locale, ce qui signifie que 18 000 enfants et adolescents au minimum en bénéficieront.
Une fois la mise en œuvre des projets locaux réussie, les 360 écoles recevront chacune les « outils de la réussite », à savoir un lot contenant des ballons pour pratiquer différents sports, des t-shirts, des pompes à ballon, des cordes à sauter, des chronomètres et des filets. Cet équipement améliorera les activités sportives et les installations au sein des communautés locales.
Résultats attendus
Parce qu'ils vivent au sein de communautés défavorisées sur le plan économique, dans de petites villes ou villages, ou dans les zones de conflit armé dans l’est de l’Ukraine, beaucoup de jeunes manquent d’occasions de formation et de développement personnel. Conformément aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, la Fondation Klitschko s’engage en faveur de l’égalité d’accès à une éducation de qualité pour tous les enfants. Elle a par conséquent conçu un programme afin de sensibiliser le public à l’importance d’acquérir et de partager des connaissances sur les modes de vie sains et le sport, ce qui rejoint l’ODD 4. S’alignant aussi sur l’ODD 3, la fondation vise à améliorer la santé physique et psychique des enfants grâce à la pratique régulière d’activités sportives. Enfin, suivant l’ODD 11, elle aspire à voir les adolescents et les enseignants devenir des moteurs du changement, en premier lieu en résolvant des problèmes au sein de leurs propres communautés, puis en abordant des questions d’ordre global. Ainsi, il sera possible de développer des villes et des communautés de façon durable, et l’Ukraine pourra améliorer son avenir.
Le sport pour le développement est au centre de l’approche de la Confédération océanienne de football (OFC) visant à renforcer les communautés des Îles du Pacifique.
Alors que les cas d’obésité et de diabète augmentent, des études indiquent que seulement 29 % des enfants des Îles Cook, de Fidji, de Samoa, des Îles Salomon et de Tonga et Vanuatu suivent régulièrement des cours d’éducation physique[1], et que moins de 25 % des enfants de ces pays pratiquent 60 minutes ou plus de sport par jour[2]. Plus de 50 % des enfants préfèrent les sodas à l’eau, un choix qui contribue largement à la prise de poids. Plus de 27 % des enfants sont en surpoids ou obèses à l’âge de 13 ans déjà[3].
Les enfants en situation de handicap sont discriminés, exclus et, en général, mal acceptés tandis que les filles sont marginalisées et confrontées à des inégalités en matière d’éducation, de processus de prise de décision et d’accès aux prestations de santé.
Les données disponibles montrent que la pauvreté, la faim et le manque d’accès aux prestations constituent des défis majeurs pour les enfants des pays visés. Un enfant sur quatre vit en dessous du seuil de pauvreté[4]. Les enfants sont, de manière générale, exposés à un niveau élevé de violence à la maison et à l’école ; 50 % des enfants âgés de 13 à 15 ans mentionnent être harcelés à l’école[5], 26 % ont tenté de se suicider[6], 12 % indiquent ne pas avoir d’amis proches[7] et 80 % des enfants subissent directement des violences ou des maltraitances, sous une forme ou une autre[8].
Comme le taux d’alphabétisation est bas et qu’un tiers des jeunes âgés de 15 à 24 ans est analphabète, les opportunités d’emploi sont limitées et, par conséquent, le taux de chômage est élevé parmi les jeunes de la région du Pacifique[9].
Entre 2009 et 2017, le Pacifique a connu 44 catastrophes naturelles. Des cyclones tropicaux de catégorie 5 ont frappé Vanuatu et Fidji en 2015 et en 2016, affectant un million de personnes, dont 450 000 enfants. Fidji, les Îles Salomon, Tonga et Vanuatu ont subi 30 des 44 catastrophes naturelles survenues dans la région[10] et les enfants représentaient, en moyenne, entre un tiers et la moitié des victimes les plus sévèrement lésées[11].
En proposant des interventions structurées de sport pour le développement, UNICEF Pacifique cherche à réduire les risques liés aux maladies non transmissibles et à promouvoir la protection de l’enfance et l’égalité sociale et des genres. Ces actions ont été étendues à l’aide humanitaire, avec la réussite du Programme d’urgence Just Play.
En travaillant avec des partenaires clés tels que l’OFC, UNICEF Pacifique cherche à forger la confiance en soi des enfants et des jeunes et à offrir un accès à des activités sportives de qualité, à des plateformes éducatives, à des campagnes de sensibilisation et au dialogue public par une participation active.
[1] Organisation mondiale de la santé, Enquête mondiale réalisée en milieu scolaire sur la santé des enfants (Global School-Health Based Survey), fiche d’informations par pays pour les Îles Cook (2015), Fidji (2016), Samoa (2011), les Îles Salomon (2011), Tonga (2017) et Vanuatu (2011).
[2] Secrétariat de la Communauté du Pacifique et UNICEF Pacifique, The State of Pacific Youth : Opportunities and obstacles, Bluebird Printery, Fidji, 2011.
[3] Organisation mondiale de la santé, Enquête mondiale réalisée en milieu scolaire sur la santé des enfants (Global School-Health Based Survey), fiche d’informations par pays pour les Îles Cook (2011), Fidji (2010), Samoa (2011), les Îles Salomon (2011), Tonga (2010) et Vanuatu (2011).
[5] Organisation mondiale de la santé, Enquête mondiale réalisée en milieu scolaire sur la santé des enfants (Global School-Health Based Survey), fiche d’informations par pays pour les Îles Cook (2011), Fidji (2010), Nauru (2011), Niue (2010), Samoa (2011), les Îles Salomon (2011), Tonga (2010), Tuvalu (2013) et Vanuatu (2011).
[6] Secrétariat de la Communauté du Pacifique et UNICEF Pacifique, The State of Pacific Youth : Opportunities and obstacles, Bluebird Printery, Fidji, 2011.
[7] Organisation mondiale de la santé, Enquête mondiale réalisée en milieu scolaire sur la santé des enfants (Global School-Health Based Survey), fiche d’informations par pays pour les Îles Cook (2011), Fidji (2010), Samoa (2011), les Îles Salomon (2011), Tonga (2010) et Vanuatu (2011).
[11] UNICEF, « Child-Centred Risk Assessment : Regional Synthesis of UNICEF Assessments in Asia », UNICEF, Népal, 2014.
Contenu du Projet
Just Play est un programme d’engagement communautaire de sport pour le développement développé par l’OFC pour améliorer la vie des enfants et des adolescents âgés de 6 à 16 ans grâce au football.
Ce programme intègre les enfants dans une série de sessions interactives abordant des messages sociaux en lien avec les quatre piliers du programme : santé et bien-être, égalité des genres, inclusion sociale et protection de l’enfance. Grâce à une participation active, Just Play aide les enfants à adopter un mode de vie sain et à croire en leurs capacités, encourage l’égalité des genres, promeut l’inclusion sociale et souligne le caractère universel du sport.
Le programme cherche à réduire les risques liés aux problèmes sociaux endémiques, et à la vulnérabilité qu’ils entraînent, tels que la fréquence de la violence envers les femmes et les enfants, l’inégalité entre les genres et l’exclusion sociale en intégrant des messages sociaux dans les sessions, sur l’importance de signaler les cas de harcèlement et d’autres types de violence, par exemple. Ce faisant, le programme insiste sur l’importance d’exercer régulièrement une activité physique et sur son impact sur des problèmes tels que le harcèlement, la violence et l’exclusion sociale, dans le but de permettre un changement social et de comportement positif.
Just Play favorise aussi le développement de compétences essentielles applicables sur le terrain et en dehors, comme l’acceptation des règles, l’esprit d’équipe, le respect, la prise de décision et le fair-play.
Le programme de 16 semaines en milieu scolaire est mis en place dans les écoles primaires pendant les heures de cours en collaboration avec les professeurs, alors que le programme communautaire dure 48 semaines et est proposé en dehors de l’école, avec le soutien des parties prenantes de la communauté.
Le programme d’urgence Just Play constitue à présent une aide d’urgence à grande échelle qui utilise le football pour délivrer des messages vitaux sur la salubrité de l’eau, la sécurité personnelle et la manière de se préparer au mieux.
Just Play soutient la planification d’activités en travaillant avec les parties prenantes locales dans les zones les plus exposées aux catastrophes naturelles.
En mettant l’accent sur la vulnérabilité, le programme exploite les aides existantes pour apporter son soutien à la suite de catastrophes naturelles et insiste sur le rétablissement émotionnel des enfants dans une situation d’urgence.
Objectifs
Just Play fonctionne grâce au soutien d’entraîneurs formés et à des packs d’équipement contenant des ballons, des cônes, des dossards, des manuels d’activités et d’autres outils permettant aux enfants d’apprendre des habitudes de vie saines et des aptitudes sociales dans les domaines suivants :
santé et bien-être, en réduisant les facteurs de risque liés aux maladies non transmissibles (MNT) grâce à des décisions et des choix de vie plus sains ;
égalité des genres, en changeant la perception vis-à-vis des femmes et des filles et en créant des moyens de les responsabiliser pour qu’elles accomplissent leurs droits ;
inclusion sociale, en modifiant la perception vis-à-vis des personnes désavantagées en raison de leur identité ou de leurs aptitudes et en instaurant une égalité d’opportunités pour les inclure totalement dans la société ;
protection de l’enfance, en améliorant la compréhension des problèmes liés à la protection de l’enfance et en proposant des environnements sûrs et protégés, y compris dans le contexte sportif, à travers des campagnes de sensibilisation ciblées telles que #ENDViolence et REDcard ;
éducation, en favorisant le développement de compétences essentielles applicables sur le terrain et en dehors : accepter les règles, prendre des décisions, avoir l’esprit d’équipe, surmonter les obstacles, montrer du respect et faire preuve de fair-play ;
eau, sanitaires et hygiène (water, sanitation and hygiene, WASH), en soutenant le développement d’habitudes et de pratiques « WASH » positives dans les écoles et les communautés ainsi qu’en situation d’urgence ;
urgence, en renforçant l’autonomie et en accompagnant le rétablissement émotionnel des enfants et des adolescents à la suite de catastrophes naturelles et de conflits.
Just Play soutient le perfectionnement des enseignants et des bénévoles communautaires afin d’offrir un programme d’activités qui favorise le renforcement des capacités ainsi que l’appropriation et la responsabilité d’un changement social par le biais d’une approche communautaire et centrée sur les enfants.
284 929 : le nombre d’enfants et d’adolescents qui ont participé au programme Just Play dans la région du Pacifique depuis 2009 ;
5102 : le nombre d’enseignants et de bénévoles communautaires entraînés pour pouvoir offrir le programme Just Play dans la région du Pacifique depuis 2009 ;
17 083 : le nombre d’enfants et d’adolescents qui ont participé aux festivals du programme d’urgence Just Play à la suite de catastrophes naturelles dans la région du Pacifique.
Résultats Attendus
Just Play a un impact positif sur les enfants et les adolescents grâce à un programme basé sur le sport, qui les aide à développer les compétences essentielles nécessaires pour faire des choix de vie sains, cohérents et à long terme ; la santé et le bien-être, l’égalité des genres, l’inclusion sociale et la protection de l’enfance sont au centre de cette approche, même après des situations d’urgence.
À la suite du programme :
81 % des enfants choisissent de boire de l’eau plutôt que du soda
72 % des garçons disent apprécier de jouer au football avec des filles
85 % des enfants indiquent qu’ils reconnaissent et valorisent les différences
59 % des enfants rapportent se sentir en sécurité après une catastrophe naturelle
Catégories
Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
Le soutien apporté par la Fondation UEFA pour l’enfance contribuera à développer la dimension sportive du projet, qui a pour but de lutter contre les stéréotypes de genre selon lesquels les femmes seraient inférieures aux hommes au Malawi. La conséquence est que les filles et les jeunes femmes sont fréquemment la cible de violences sexuelles et sexistes.
Contenu du projet
Le Centre d’alternatives pour femmes et enfants victimes d’abus (Centre for Alternatives for Victimised Women and Children, CAVWOC) organise des activités sportives, notamment autour du football et du karaté, pour rassembler des garçons et des filles vulnérables dans un cadre promouvant une meilleure égalité.
Le but est que les enfants apprennent le respect mutuel, développent leur estime d’eux-mêmes et entament un processus de résilience. La combinaison de l’entraînement sportif et des informations sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive aidera les garçons et les filles à se protéger.
Si les filles jouent au football avec les garçons, la masculinité associée au football disparaîtra. Ce changement renforcera considérablement leur estime d’eux-mêmes et constituera une étape vers la remise en question des stéréotypes de genre. Le sport aidera les filles à collaborer en équipe et à développer leurs compétences de fixation d’objectifs. Travailler avec des entraîneurs, des formateurs et des coéquipiers pour gagner des matches et atteindre des objectifs constitue un très bon entraînement pour réussir plus tard dans la vie. Le sport leur permet également de mieux accepter la défaite et d’en sortir plus fortes. Jouer en équipe les aide en outre à collaborer avec les autres et à résoudre les problèmes, que ce soit sur le terrain ou dans leur vie personnelle.
Le CAVWOC mettra en place douze équipes de football constituées de filles et organisera un tournoi de football auquel seront conviées des joueuses de l’équipe nationale. Cette expérience renforcera chez les filles un sentiment de puissance.
Le centre a mené un projet pilote visant à enseigner aux filles le karaté : celui-ci a augmenté leur estime d’elles-mêmes et leur confiance en elles, et même les garçons se montrent maintenant plus compréhensifs et traitent les filles sur un pied d’égalité. De plus, l’entraînement de karaté les aide à se défendre.
Outre les activités sportives, garçons et filles participeront à une campagne d’information sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive. Notre objectif est de réduire les inégalités et le déséquilibre dans les rapports de force entre les garçons et les filles. Et nous pensons que si les hommes et les garçons font partie du problème d’inégalité des sexes, ils font aussi partie de la solution. Ce projet est une manière d’accroître la solidarité avec les filles. Des champions masculins peuvent influencer leurs pairs sur la manière dont les garçons et les hommes peuvent soutenir les filles.
Bénéficiaires :
1000 jeunes vulnérables âgés de 16 à 18 ans vivant dans des zones rurales.
Plus de 76 % sont des filles.
Environ 5 % sont en situation de handicap.
5 % sont orphelins.
25 % vivent dans un contexte social difficile.
Objectifs
L’objectif général est de réduire le nombre de femmes et d’enfants victimes de violations de leurs droits au Malawi. Le projet apporte des infrastructures et un soutien pour permettre aux communautés de reconnaître et de respecter les lois qui protègent les femmes et les enfants et leur permettent de vivre sainement et de subvenir à leurs besoins.
Une société dans laquelle les femmes et les enfants se sentent en sécurité et protégés des violences sexistes et sont plus forts économiquement.
Activités du projet
Former 30 garçons et filles à la santé et aux droits sexuels ainsi qu’à l’approche transformative de la question du genre.
Soutien au football des filles.
Sensibiliser à l’égalité des genres et au problème des grossesses précoces.
Enseigner le karaté aux filles.
Former les filles au leadership.
Inviter des stars internationales féminines du ballon rond.
Résultats attendus
15 filles et 15 garçons formés à la santé et aux droits sexuels ainsi qu’à l’approche transformative de la question du genre.
8000 jeunes sensibilisés à l’égalité des genres et au problème des grossesses précoces.
12 équipes de football féminines constituées.
30 filles ayant suivi des cours de karaté.
30 filles formées à des compétences en matière de leadership.
Campagne nationale sur l’autonomisation des femmes avec le soutien de footballeuses internationales.
Catégories
Accès au sport - Développement personnel
Contexte
D’après le recensement national effectué en 2014, Kampala compterait 1,5 million d’habitants. Au total, 560 000 familles vivent dans 62 quartiers informels qui, pour la plupart, ne répondent pas aux normes humanitaires minimales en termes d’accès à l’eau, de logement et d’installations sanitaires. L’impact d’un système sanitaire insuffisant associé à un manque de connaissances en matière d’hygiène et à de mauvaises habitudes est manifeste à Kampala, en particulier dans les ménages à bas revenus.
Selon un rapport d’évaluation de Right to Play, Kamwokya est l’un des quartiers de Kampala les moins bien aménagés et les plus peuplés. La qualité du système sanitaire public est toujours médiocre et le réseau d’égouts fait largement défaut. On estime que moins de 10 % des habitants utilisent ce système, et que les autres se servent d’installations sur place ou collectives qui disposent de quelques toilettes publiques bien entretenues. Kamwokya compte des prestataires de santé publics et privés, des établissements scolaires publics et privés de niveaux primaire et secondaire, mais pas d’institutions publiques de formation tertiaire. L’excessive proportion d’élèves par enseignant, de 110 pour 1, nuit à un enseignement performant et de qualité qui répond aux besoins des enfants, en particulier des filles et des plus vulnérables, et contribue au taux élevé de chômage chez les jeunes en ville.
D’après les études menées par Uganda Youth Development Link (organisation ougandaise pour le développement de la jeunesse) et d’autres organisations, les principaux défis à relever à Kamwokya comprennent la prostitution infantile, le taux élevé d’échecs au niveau secondaire, le taux élevé de grossesses chez les adolescentes, le travail des enfants, la consommation de drogues, le chômage des jeunes, la pauvreté absolue, les systèmes de santé défaillants, la maltraitance à l’égard des enfants et le manque de possibilités de formation pour la plupart des enfants et des adolescents. Tous ces éléments ont un impact négatif sur l’ensemble du développement communautaire.
Contenu du projet
Le projet Tusobola (améliorer l’éducation grâce au sport et au jeu) vise à améliorer la qualité de l’éducation des enfants à Kamwokya. En participant à une série de cours, les enseignants et les entraîneurs communautaires des associations pour la jeunesse apprennent les bases nécessaires pour organiser des activités de sport et de jeu régulières et de bonne qualité. Ces activités améliorent les compétences de vie des jeunes bénéficiaires et s’attaquent aux problèmes de protection de l’enfance, d’égalité des genres et de santé. L’approche du projet est proactive et cherche à impliquer les parties prenantes de la communauté (parents, travailleurs sociaux, autorités en charge de l’éducation, organisation communautaire, responsables locaux) pour surmonter les obstacles à l’éducation et à l’évolution positive de la jeunesse à Kamwokya.
Objectifs
Right to Play utilise le sport et le jeu pour développer les compétences de vie et améliorer les connaissances des enfants et des adolescents, afin de les préparer à affronter les défis. Sa méthodologie s’appuie sur plusieurs manuels de football pour le développement, l’évolution positive des enfants et des jeunes, et l’apprentissage par le jeu. Cette approche a pour but :
d’apprendre le football aux enfants et aux adolescents par des activités adaptées à leur âge et à leur développement tout en leur apportant des compétences de vie essentielles ;
de leur apprendre à faire de meilleurs choix pour leur vie ;
d’encourager des attitudes, des valeurs et des comportements positifs ;
d’offrir aux enfants une éducation de bonne qualité dans un environnement favorable, en recourant à l’apprentissage par le jeu.
Activités du projet
Le projet regroupe les activités principales suivantes :
Former 40 enseignants à des méthodologies sensibles au genre et basées sur le jeu ; Les enseignants assistent à une série de cours, sont suivis en continu et participent à des ateliers à thèmes pour répondre à des besoins spécifiques ; Cette approche de développement professionnel contribue à la pérennité du projet ;
Former des jeunes à devenir des entraîneurs de football, en partenariat avec la Fédération d’Ouganda de football (FUFA) ;
Créer des réseaux d’enseignants pour promouvoir l’échange de bonnes pratiques ;
Attirer l’attention des parents sur les bénéfices de l’apprentissage par le jeu ;
Sensibiliser les filles à l’hygiène menstruelle et aux serviettes hygiéniques réutilisables ;
Organiser régulièrement des activités de sport et de jeu dans les écoles et les communautés pour donner aux enfants la possibilité d’acquérir des compétences de vie telles que la confiance en soi, la communication et le leadership en dehors de la salle de classe ;
Organiser des rencontres avec les parties prenantes et les acteurs communautaires pour partager les bonnes pratiques et les progrès réalisés ;
Promouvoir des environnements d’apprentissage sains et positifs en garantissant que les risques sanitaires liés aux sites sont réduits au minimum, voire écartés.
Résultats attendus
Les enfants et les adolescents prennent régulièrement part à des activités d’apprentissage basées sur le sport et le jeu
Les enseignants et les entraîneurs sont formés à un apprentissage par le jeu participatif et adapté aux enfants, à l’égalité des genres et à l’établissement d’un cadre d’apprentissage positif
Les taux de présence des enfants et des adolescents à l’école augmentent
Les écoles partenaires offrent un environnement d’apprentissage bien établi, sûr et positif
Le programme devrait profiter à 3500 enfants et jeunes âgés de 6 à 18 ans, 40 enseignants et 20 entraîneurs, ainsi qu’aux parents, travailleurs sociaux et autres membres de la communauté de Kamwokya.
Lutter contre le mariage d’enfants et les MGF en Tanzanie grâce au football
Situation géographique et informations générales
Terminé
EmplacementTanzania
Date de début
01.02.2017
Date de fin
31.01.2020
Coût du projetEUR 824 000
Investissement de la FondationEUR 39 186
Identifiant du projetAFR-2018571
PartenairesPlan International UK
Catégories
Accès au sport - Développement personnel
Contexte
La Tanzanie est l’un des pays les plus touchés par le mariage d’enfants : plus de 37 % des filles sont mariées avant leur 18e anniversaire. Dans ce pays, le mariage précoce non seulement se répercute sur la santé, le bien-être et le développement personnel des filles, mais il entraîne encore, avec les grossesses qui vont de pair, la déscolarisation de plus de 8000 filles chaque année. En outre, les mutilations génitales féminines (MGF) sont étroitement liées au mariage. La pression sociale contraint les filles à se soumettre à ces pratiques, qui peuvent être extrêmement risquées. Pour qu’elles puissent avoir un avenir malgré un mariage précoce et dire « non » aux MGF, ces filles ont besoin d’aide pour défendre leurs droits et faire évoluer les mentalités au sein de leurs communautés. À cette fin, Plan International UK a mis sur pied un projet ciblant spécifiquement les régions de Geita et de Mara. Dans cette dernière, 40 % des filles subissent des mutilations génitales, soit nettement plus que la moyenne nationale, qui est de 15 %.
Contenu du projet
Nous voulons provoquer un véritable changement d’attitude envers les filles et les jeunes femmes, pour donner à celles-ci la possibilité de faire valoir leurs droits et de s’accomplir au-delà du rôle d’épouse ou de mère. Dans cette optique, nous entendons gagner le soutien des décideurs et faire évoluer les mentalités.
De plus, afin de venir en aide aux filles les plus vulnérables et marginalisées, en particulier celles qui ont quitté l’école, le projet travaille avec des chefs de villages pour identifier les filles en situation de handicap vivant dans des zones reculées et sans protection parentale. Les filles sont au centre de ce projet. Nous travaillerons directement et largement avec elles, pour leur transmettre les compétences, les connaissances et la force dont elles ont besoin pour prendre leur destin en main.
Objectifs
Avec l’appui de la Fondation UEFA pour l’enfance et en nouant le dialogue avec les jeunes par le football, l’objectif consiste à aider les filles à dire « non » aux traditions qui bafouent leurs droits. Nous comptons atteindre les jeunes grâce au soutien de leurs pairs et les adolescentes par le biais de formations professionnelles et susciter un changement durable dans plusieurs communautés, en impliquant les hommes, les femmes, les décideurs et les représentants du gouvernement. L’objectif suprême est d’utiliser le football pour mettre un terme au mariage d’enfants et aux MGF en Tanzanie et pour donner plus d’assurance aux filles et aux jeunes femmes.
Activités du projet
Constituer un réseau de soutien à l’intention des filles par la création de 49 clubs de filles dans 31 écoles, l’objectif étant d’offrir un espace sûr et réconfortant aux filles susceptibles d’être exposées à des pratiques traditionnelles traumatisantes.
Encourager les filles à faire entendre leur voix en dispensant, dans le cadre des clubs de filles, des cours visant à leur transmettre des compétences utiles dans la vie courante, qui les aideront à prendre confiance en elles et à renforcer leur estime de soi.
Engager la discussion sur les terrains de football et au-delà. Quarante entraîneurs (dont 30 % de femmes) seront formés pour initier 1470 filles et 620 garçons au football. Ces événements mettront à profit le football pour renforcer les connaissances et engager le débat sur le mariage précoce et les MGF. Plus généralement, le football tiendra lieu de point d’accroche.
Ériger des femmes influentes en championnes du changement. Nous voulons obtenir l’appui de décideuses et les amener à faire entendre leur voix contre les pratiques dangereuses.
Donner aux filles vulnérables la possibilité de gagner leur vie. Parallèlement au travail mené avec des femmes d’influence, 160 filles et jeunes femmes de 15 à 24 ans parmi les plus marginalisées seront intégrées à un programme d’élaboration de moyens de subsistance. Elles recevront une formation visant à les accompagner dans la création d’une activité lucrative, et cette indépendance financière les mettra en meilleure position pour résister à la pression sociale poussant au mariage précoce.
Aider les communautés à soutenir les jeunes pour qu’ils rejettent les MGF et le mariage précoce. Nous voulons provoquer un véritable changement d’attitude envers les filles et les jeunes femmes, pour donner à celles-ci la possibilité de faire valoir leurs droits et de s’accomplir au-delà du rôle d’épouse ou de mère.
Dans cette optique, nous entendons gagner le soutien des décideurs et faire évoluer les mentalités.
Réaliser un travail de sensibilisation dans les communautés et obtenir l’appui du gouvernement. Pour déclencher un changement réel et durable, il est essentiel d’associer les décideurs locaux au projet. Nous rencontrerons donc les décideurs clés à l’échelle du district, des circonscriptions et des villages afin de leur présenter le projet et de gagner leur soutien. Nous insisterons aussi sur les politiques et les lois en vigueur en ce qui concerne les droits des enfants et examinerons l’impact du mariage précoce et des MGF sur les filles et leurs communautés.
Renforcer et soutenir les systèmes locaux visant à protéger les filles. À cet effet, nous constituerons des équipes de protection de l’enfance à l’échelle gouvernementale, que nous soutiendrons et avec lesquelles nous travaillerons afin de maximiser leur efficacité, et nous collaborerons étroitement avec les autorités nationales et de district de manière à peser sur les décisions gouvernementales.
Résultats attendus
En tout, 1470 filles bénéficient d’un soutien pour faire entendre leur voix contre les traditions qui portent atteinte à leurs droits. Via des réseaux de soutien par les pairs, nous atteindrons 2100 jeunes de plus, et 160 jeunes femmes bénéficieront d’une formation professionnelle.
L’objectif global est de provoquer un changement durable dans 31 communautés en impliquant les chefs de village et les représentants du gouvernement. Élaboré avec des partenaires locaux, le projet prévoit une répartition claire des rôles et des responsabilités, ce qui garantit la durabilité de ses objectifs et de ses effets. Les résultats attendus sont une prise de conscience chez les jeunes, de manière à obtenir leur soutien, et une émancipation des filles et des jeunes femmes, qui pourront ainsi prendre des décisions éclairées quant au mariage des enfants et aux MGF.
PartenairesOscar Foundation, Street Football World
Catégories
Accès au sport - Développement personnel
Contexte
Dans les quartiers pauvres de Mumbai, le taux de décrochage scolaire est en hausse. Les enfants défavorisés doivent travailler pour contribuer à pourvoir aux besoins de la famille. Or, cette entrée précoce sur le marché du travail et les longues journées de travail dans des conditions dangereuses ont un impact désastreux sur leur développement psychologique et physique. Ils sont en outre exposés à un risque accru d’addiction à l’alcool et aux drogues.
Par ailleurs, 67 % des enfants qui ne terminent pas leur scolarité sont des filles. Le mariage précoce en est la principale raison, les parents pensant ainsi assurer une sécurité financière à leurs filles. Cependant, écourter la scolarisation des filles et les conduire à des grossesses précoces répétées restreint leurs chances dans la vie. C’est ainsi que se perpétue le cycle de la pauvreté.
Contenu du projet
Le projet mené à Mumbai comprend des programmes de football et d’éducation reposant sur le pouvoir du football de susciter le changement social. Le football sert à attirer les jeunes et à leur proposer diverses activités, mais aussi à leur transmettre des valeurs sociales essentielles telles que le travail d’équipe, le respect et le fair-play. Les compétences de base acquises par le biais du football permettent aux jeunes de gagner en autonomie, améliorant ainsi leur bien-être psychosocial, leur résilience, leur estime d’eux-mêmes et leur motivation. Les activités destinées aux enfants et aux jeunes moins favorisés peuvent contribuer à réduire le nombre de filles et de garçons contraints d’abandonner l’école.
De nouveaux centres d’apprentissage numérique seront mis en place dans quatre communautés sélectionnées, créant ainsi un lien essentiel entre les activités sur le terrain et en dehors. Deux fois par semaine, tout au long de l’année, plus de 800 enfants auront l’occasion d’améliorer leur confiance en eux, de gagner en assurance, d’apprendre à travailler en équipe et de développer leur niveau de jeu en participant à des sessions de football et de compétences de base.
Objectifs
Égalité des genres et autonomisation des femmes : il existe une corrélation évidente entre un taux élevé d’éducation des filles et un faible taux de fécondité. La croissance de la population et le changement climatique sont aussi directement liés, c’est pourquoi investir dans l’éducation des filles et promouvoir leurs droits en matière de procréation sont deux éléments qui peuvent jouer un grand rôle dans la lutte contre le changement climatique. Grâce à nos programmes de football, les filles prennent de l’assurance et gagnent confiance en elles ; on leur donne l’occasion de devenir des leaders et de remettre en question les stéréotypes sur les femmes dans leur communauté.
Système sanitaire et hygiène : la population urbaine connaît une croissance rapide, ce qui met les réseaux d’eau et les services sanitaires à rude épreuve. L’un des principaux objectifs du programme de football et de compétences de base consiste à aborder les tabous liés au système sanitaire et à l’hygiène, à promouvoir un changement de comportement auprès des enfants et à sensibiliser la population à l’importance de ce sujet.
Gestion des déchets : le lien évident qui existe entre un environnement propre et la pratique du sport contribue à faire du football un instrument puissant pour transmettre aux groupes de jeunes des messages sur l’environnement et les encourager à agir pour nettoyer leur propre cadre de vie.
Activités du projet
Les sessions se déroulent dans les espaces publics locaux. Lors de chaque session, on aborde des problématiques telles que le décrochage scolaire, le mariage précoce, le travail des enfants ou encore la santé et l’hygiène. Si des joueurs présentent un risque de décrochage scolaire, ils sont invités à des classes informelles et à des cours d’informatique dans l’un des quatre centres éducatifs de Mumbai, qui leur permettront d’améliorer leurs chances de réussir leurs examens et leur fourniront une plateforme en vue de futures possibilités d’emploi.
Résultats attendus
Réduction du taux de décrochage scolaire de 13 % à 10 % chez les élèves de la 1re à la 7e année, avec 90 % des enfants participant à nos programmes.
Réduction du taux de décrochage scolaire de 16 % à 10 % chez les élèves de la 5e à la 7e année, avec 90 % des enfants participant à nos programmes.
Hausse de 20 % du nombre d’élèves de 7e année participant à nos programmes passant avec succès en 8e année.
Good Health and Well-being through Football (Santé et bien-être par le football)
Situation géographique et informations générales
Terminé
EmplacementLesotho
Date de début
01.06.2019
Date de fin
01.06.2020
Coût du projetEUR 244 210
Investissement de la FondationEUR 122 105
Identifiant du projetAFR-2018543
PartenairesKick4Life
Catégories
Accès au sport - Développement personnel
Contexte
Ces dernières années, nous avons pris conscience du fait que les différents problèmes sanitaires auxquels font face les jeunes au Lesotho sont interdépendants et qu’une approche globale est nécessaire en matière d’éducation à la santé.
Les défis en matière de santé sont notamment les suivants :
Le VIH est très répandu au Lesotho. Les jeunes sont particulièrement exposés en raison des relations sexuelles avec des partenaires multiples faisant partie de la culture du pays, de la pression poussant à avoir des relations sexuelles précoces, du manque d’accès au dépistage du VIH et aux conseils, de la stigmatisation et de la discrimination.
La consommation excessive de drogues et d’alcool est un autre facteur important qui contribue aux nouvelles infections par le VIH.
La pauvreté et l’insécurité alimentaire favorisent l’augmentation des maladies telles que le cancer, le diabète et les pathologies respiratoires.
Les mauvaises conditions d’hygiène sont responsables de la propagation de maladies transmissibles évitables comme la tuberculose.
Les accidents de la route blessent ou tuent chaque année plus de 1500 personnes à Maseru, la capitale du Lesotho.
Les jeunes qui participent au programme sont issus de différents milieux défavorisés et vulnérables :
enfants des rues
jeunes séropositifs
orphelins
mères adolescentes
enfants et adolescents vivant dans la pauvreté
enfants à risque et filles vulnérables
enfants travailleurs
Contenu du projet
Le projet comprend le développement et la mise en œuvre d’un projet global et intégré en matière de santé et de bien-être pour 3000 enfants et adolescents du district de Maseru, au Lesotho, qui utilise le football pour s’engager, informer et susciter des changements de comportement positifs.
Le programme sera axé sur les principaux défis sanitaires auxquels font face les filles et les garçons vulnérables, notamment :
maladies transmissibles et non transmissibles
VIH/SIDA
nutrition
assainissement et hygiène
sécurité routière
santé mentale
accès aux services de santé
protection de l’environnement
Le programme comportera également un volet important consacré à l’égalité des sexes et aux compétences de vie, le développement personnel étant essentiel pour garantir que les connaissances acquises entraînent des changements durables dans les mentalités et les comportements.
Objectifs
Une cartographie sera réalisée pour identifier des partenaires dans d’autres districts du Lesotho, qui peuvent être formés pour proposer le programme à l’avenir. Cet exercice permettra de veiller à ce que l’initiative soit réellement évolutive, pour atteindre ultérieurement un bien plus grand nombre de jeunes vulnérables dans le pays. Le programme sera également conçu pour offrir une grande flexibilité, de sorte qu’il puisse être adapté à une large gamme de défis sanitaires et mis en place par d’autres organisations en dehors du Lesotho et pour les problématiques sanitaires les plus urgentes dans toute communauté donnée.
Activités du projet
Le programme contiendra les sessions suivantes :
Bienvenue dans le programme Good Health and Well-being through Football (Santé et bien-être par le football) : cette session a pour but de construire l’estime de soi et de gagner la confiance des jeunes pour les inciter à devenir des membres actifs du programme. Elle aborde l’importance d’être maître de ses choix, de mettre en place une structure de soutien et de se fixer des objectifs.
Lutter contre le VIH : présente les notions de base sur le virus du VIH et encourage à adopter les bons comportements pour prévenir l’infection.
Objectif Protection : met en avant l’importance de la protection et de la prévention en matière de santé sexuelle.
Soyez justes (égalité des sexes) : est axée sur la promotion de l’égalité des sexes et remet en question les stéréotypes sur le rôle des femmes dans la société.
Objectifs au féminin : insiste sur l’importance de l’égalité des sexes et de l’appréciation de la contribution des femmes et des filles dans tous les secteurs de la société.
Nutrition et VIH : présente la manière dont une bonne alimentation et des repas réguliers peuvent renforcer le système immunitaire des personnes vivant avec le VIH et comment un régime adapté peut contribuer à l’efficacité du traitement.
Sain ou pas sain : autonomise les participants en leur apportant les connaissances nécessaires pour distinguer ce qui est sain de ce qui ne l’est pas.
Propre et en bonne santé : met l’accent sur une alimentation saine et l’exercice physique ainsi que sur la manière dont l’adoption de comportements sains peut réduire le risque de maladies non transmissibles telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires. Cette session traite également de l’importance de l’hygiène de base et du nettoyage dans la prévention de certains troubles comme les diarrhées et les intoxications alimentaires.
Football et équilibre : est axé sur une alimentation saine et l’importance d’un régime équilibré pour rester en bonne santé.
Planète football : traite de l’importance de protéger l’environnement, en abordant des questions telles que le plastique à usage unique, le recyclage et le ramassage des déchets. Cette session inclut une discussion en groupe sur la manière dont les jeunes peuvent agir pour l’environnement au sein de leur communauté.
Défi savon : insiste sur l’importance de la propreté et met en avant les bonnes pratiques en matière d’hygiène et de nettoyage.
En sécurité sur la route : session consacrée à la sécurité routière, à la prévention des comportements dangereux et à la promotion de la prudence pour traverser la route.
Football et circulation : souligne l’importance pour les piétons d’éviter les comportements dangereux et de traverser la route en toute sécurité.
Un avenir équilibré : rassemble tous les enseignements acquis dans le cadre du programme. Chaque participant bénéficie d’une aide pour développer un plan et des objectifs individuels en vue d’améliorer sa santé sur le long terme.
La réalisation du programme sera assurée par nos formateurs expérimentés et suscitant l’inspiration par l’intermédiaire de partenariats locaux. Il atteindra également des jeunes non scolarisés grâce à un réseau étendu d’organisations et de mobilisateurs au sein des communautés.
Résultats attendus
3000 jeunes suivent le programme dans son intégralité et font preuve de connaissances et de mentalités améliorées en matière de santé.
3000 jeunes améliorent leur santé et leur bien-être.
15 jeunes sont formés comme formateurs.
300 jeunes bénéficient d’un meilleur accès aux services de santé grâce à une orientation vers des prestataires externes.
1000 jeunes bénéficient de possibilités de développement supplémentaires par l’intermédiaire de Kick4Life.
Le projet sera doté d’une approche solide en matière de suivi et d’évaluation qui analysera les changements intervenus en matière de connaissances, de mentalité et de comportement, conformément aux cibles spécifiques de l’ODD 3.
Catégories
Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
Alors que le Cambodge se remet peu à peu des effets dévastateurs du régime Khmer rouge, la corruption et l’inégalité règnent et l’extrême pauvreté affecte toujours les jeunes. Ces derniers représentent 60 % de la population et subissent de fortes pressions pour trouver du travail, ce qui se traduit par un taux d’abandon scolaire élevé, surtout dans les régions rurales. Les enfants travaillent dès l’âge de cinq ans pour aider financièrement leur famille et sont souvent retirés de l’école pour contribuer au revenu familial. La pauvreté dans laquelle ils vivent les prive de scolarité, mais aussi de leur enfance et de leur droit de jouer.
À travers tout le pays, en particulier dans les régions rurales, 19 % des filles sont mariées avant leur 18e anniversaire. Les chances de pratiquer un sport sont très restreintes pour les filles, et la plupart d’entre elles sont exclues des activités sportives et de la socialisation qui les accompagne. Ainsi, les enfants et les jeunes défavorisés et marginalisés ne profitent pas des interactions avec leurs camarades et des compétences de vie essentielles acquises non pas en classe, mais à travers le sport, le jeu et la socialisation.
Contenu du projet
Ce programme vise directement 500 enfants défavorisés et 200 jeunes et adultes vivant dans des communautés où la pauvreté, l’exclusion sociale et le manque d’opportunités mènent souvent à des mauvais comportements. Il offre aux enfants des possibilités de profiter de leurs droits de jouer et d’aller à l’école, encourageant ainsi des choix de vie sains, l’égalité et la diversité.
Objectifs
Pour l’Indochina Starfish Foundation (ISF), chaque enfant a le droit d’aller à l’école, d’être soigné et de jouer. Son projet a donc pour buts :
d’offrir aux enfants, y compris aux filles, un accès au sport et au jeu ;
d’améliorer la santé et le bien-être des enfants ;
d’offrir aux enfants un espace sûr dans lequel exposer les problèmes sociaux tels que les droits des enfants et la maltraitance à l’égard des enfants, l’égalité des genres et l’inclusion des personnes en situation de handicap, le VIH, l’alcool et la drogue ainsi que les jeux d’argent ;
de développer la confiance en soi des enfants, le leadership, l’esprit d’équipe, la résolution de problèmes et la résilience ;
de valoriser les filles et les femmes et de changer les perceptions répandues grâce au sport ;
d’encourager les jeunes, surtout les filles, à rester à l’école.
Activités du projet
Le projet pilote de sensibilisation a pour objectif de donner aux entraîneurs des régions rurales les moyens d’offrir un accès au sport et à l’éducation aux enfants défavorisés du Cambodge. L’ISF planifie trois cours de développement pour entraîneurs en 2019.
Deux cents entraîneurs et futurs entraîneurs issus d’écoles, d’organisations communautaires et d’ONG de tout le pays participeront à cinq journées intensives d’entraînement ciblant un impact social par le football. Cet entraînement, développé en partenariat avec Coaches Across Continents (CAC), formera les participants à créer un impact social par le football, en proposant des activités et des jeux amusants et en intéressant les enfants aux problèmes sociaux de la réalité locale tels que l’égalité des genres, le handicap et l’inclusion sociale, la consommation de drogue et d’alcool, les jeux d’argent, l’éducation et la santé.
Les participants seront formés pour offrir un programme ISF/CAC d’impact social sur mesure d’une durée de douze mois, tout en développant les aptitudes des enfants pour le football, la confiance en soi, le leadership, l’esprit d’équipe et la capacité de prendre des décisions dans un environnement sûr et décontracté.
Résultats attendus
Dans le cadre du projet pilote, vingt entraîneurs soutenus par l’ISF mèneront 480 sessions de sensibilisation à l’intention d’environ 500 enfants socialement défavorisés, et trois cours de développement pour entraîneurs axés sur l’impact social par le football seront organisés. En plus des 700 bénéficiaires directs du projet, l’objectif est de toucher indirectement quelque 3000 personnes.