Soutien au système scolaire afghan

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Afghanistan
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.03.2020
Coût du projet EUR 120 000
Investissement de la Fondation EUR 51 746
Identifiant du projet ASI - 2018502
Partenaires AFRANE (Franco-Afghan friendship)
Catégories Développement personnel

Contexte

Fondée en 1980 pour venir en aide aux populations afghanes, l’organisation AFRANE (Amitié franco-afghane) s'est spécialisée dans l'éducation en 1996. Ses actions s’articulent aujourd’hui autour de la formation des enseignants, de la construction d’écoles et de la fourniture de matériel scolaire.

AFRANE considère que l’accès des jeunes à l’éducation est essentiel à la reconstruction durable du pays. Son slogan est « L’éducation, le meilleur chemin vers la paix ». C’est dans cette optique que la Fondation UEFA pour l’enfance soutient un projet dont les objectifs sont d’améliorer l’éducation secondaire dans les provinces de Kaboul et de Parwân et de construire un terrain de sport.

Contenu du projet 

Le projet vise à soutenir le système scolaire afghan et à améliorer l'éducation secondaire dans les provinces de Parwân et de Kaboul, en perfectionnant la qualité des enseignements scientifiques et informatiques, en équipant seize écoles et en formant 460 enseignants, d’une part, et en créant un cadre éducatif sain et stimulant grâce à la pratique du sport, d’autre part.

Objectifs

  • Ce projet s’articule autour de trois axes :
    1. Amélioration de l'enseignement des sciences dans les provinces de Kaboul et de Parwân
    2. Amélioration de l'accès des étudiants du secondaire à l'informatique dans les villes de Kaboul et de Tchârikâr
    3. Sensibilisation à la pratique du sport

Activités du projet

Amélioration de l’enseignement des sciences :

Les laboratoires jouent un rôle central et favorisent un enseignement actif et expérimental mettant l'élève au centre de l'apprentissage. Il est difficile d’avoir l’esprit scientifique en n’ayant jamais réalisé soi-même des expériences. C’est pourquoi un programme de formation des enseignants en sciences (chimie, physique et biologie) est organisé, en collaboration avec le Centre national des sciences (qui dépend du ministère afghan de l'Éducation).

Amélioration de l'accès à l'informatique :

Aujourd'hui, la majorité des étudiants universitaires et des élèves quittant le système scolaire sont incapables d'utiliser les fonctions de base d'un ordinateur. Depuis plusieurs années, AFRANE a renforcé son action dans le domaine de l’informatique. En 2019 et 2020, l’organisation continuera de former des enseignants et équipera les écoles en matériel informatique.

Sensibilisation à la pratique du sport :

AFRANE souhaite mettre en place un cadre éducatif sain et stimulant dans les écoles de son réseau. Dans ce sens, deux terrains de sport ont été construits dans la ville de Tchârikâr.

Prochainement, un nouveau terrain de sport de 260 m2 sera construit dans une école de filles, à la demande de la directrice de cet établissement. La pratique du sport est relativement rare parmi les filles afghanes. Afin de veiller à ce que cette pratique soit bien acceptée et perçue positivement par l'ensemble des élèves, AFRANE organisera une formation à l’intention des enseignants de plusieurs écoles, qui permettra à ces derniers de partager leurs points de vue concernant la pratique du sport et les effets positifs de ce dernier sur l’éducation en général, et sur la sensibilisation à la non-violence en particulier.

Résultats attendus

Les bénéficiaires finaux des activités d'AFRANE sont les élèves, qui profitent d'une qualité d’enseignement supérieure.

  • 55 200 élèves (dont 54 % de filles) bénéficient d'une qualité d'enseignement des sciences supérieure et ont un meilleur accès à l'apprentissage de l'informatique.
  • Une nouvelle salle informatique est ouverte à Kaboul ou à Tchârikâr.
  • Un terrain de sport de 260 m2 est construit (football et volleyball).
  • 1200 jeunes filles bénéficient d'un terrain de sport au sein de leur école.
  • 375 enseignants sont formés (240 en sciences, 120 en informatique et quinze en sensibilisation à la non-violence par le sport).
  • Les 375 enseignants formés sont observés en situation d’enseignement afin de vérifier que les méthodes pédagogiques transmises lors des formations d’AFRANE sont appliquées. Des séances collectives de remédiation sont organisées à l’intention des enseignants.
  • 100 enseignants venant d’enclaves dangereuses de la province du Parwân sont formés en mathématiques et en sciences.
  • Les besoins de seize laboratoires sont analysés, et une contribution est faite pour équiper au moins quatre d'entre eux.
  • Les bibliothèques de douze établissements scolaires parmi les seize soutenus sont équipées d’un ordinateur.

Partenaire

Sport pour la paix, l’inclusion et la réconciliation (INSPIRE)

Emplacement et information général

Terminé
Emplacement Districts de Batticaloa et d’Ampara, province de l’Est, au Sri Lanka
Date de début 15.09.2018
Date de fin 15.09.2020
Coût du projet EUR 144 795
Investissement de la Fondation EUR 117 450
Identifiant du projet ASI – 2018002
Partenaires Handicap International, le Women’s Development Centre (WDC) et le Centre for Accessibility, Monitoring and Information on Disability (CAMID)
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Après 26 années de conflit, la guerre civile au Sri Lanka entre les forces gouvernementales et les séparatistes tamouls s’est achevée en 2009. Toutefois, aucune véritable paix n’a été conclue, et les causes profondes du conflit sont restées non résolues. Une profonde méfiance entre les groupes et au sein de ceux-ci portant sur des différences ethniques, régionales, religieuses et linguistiques ainsi que sur l’identité politique continuent d’éroder la structure de la société sri lankaise. En raison de la pauvreté extrême, des injustices sociales et du manque de connaissances dans la communauté, les personnes en situation de handicap sont chaque jour victimes de stigmatisation, et leurs besoins et leurs droits fondamentaux ne sont pas respectés. Les enfants et les femmes en situation de handicap figurent parmi les groupes les plus vulnérables et marginalisés. Exclus de l’éducation et des opportunités économiques, ils ont peu de chances de trouver un emploi et sont piégés dans le cercle vicieux de la pauvreté.

 

Le Sri Lanka se trouve actuellement dans un processus de réconciliation post-conflit. Le sport peut être un puissant outil de promotion de la paix, de l’inclusion, de la tolérance et de la compréhension en rassemblant les gens au-delà des frontières, des cultures et des religions. Ses valeurs intrinsèques telles que l’esprit d’équipe, l’équité, la discipline, le respect des adversaires et les règles du jeu sont comprises dans le monde entier et peuvent être utilisées pour promouvoir la solidarité, la cohésion sociale, la réconciliation et la coexistence pacifique.

 

De plus, les activités sportives et de loisirs favorisent le développement global de tous les enfants – pas seulement ceux qui souffrent d’un handicap – et contribuent à améliorer la concentration, le respect des autres, la sensibilisation à l’environnement et le bien-être. Au Sri Lanka, toutefois, le sport n’est pas encore bien développé pour les enfants et les jeunes avec ou sans handicap, très peu d’événements sportifs sont organisés au niveau local et des districts, et il n’y a pas de coordination des activités handisport.

Contenu du projet

Humanité et inclusion sont les mots clés de Handicap International (HI) et de ses partenaires, le Centre for Accessibility, Monitoring and Information on Disability (CAMID) et le Women’s Development Centre (WDC).

Le CAMID, basé à Batticaloa, se concentrera sur l’amélioration des conditions de vie des personnes en situation de handicap et de leurs familles en favorisant leur participation active et leur inclusion sociale.

Le WDC mobilisera les jeunes filles et les familles afin de réaliser des activités dans leurs districts respectifs, en utilisant une approche basée sur les droits pour lutter contre les violations des droits des enfants et des femmes.

Le projet aura lieu dans les districts, très mixtes au niveau ethnique, de Batticaloa et d’Ampara, dans la province de l’Est, où les inégalités et les tensions prévalent.

Les activités et les formations se concentreront sur l’enseignement inclusif des activités sportives et de loisirs. Une attention particulière sera portée à la manière d’adapter les règles, l’environnement et le matériel pour faciliter la participation active de tous les enfants aux mêmes activités, en même temps et dans le même environnement.

De plus, la formation des entraîneurs et des clubs sportifs portera sur des activités sportives et de loisirs individuelles telles que le cricket, le football et le volleyball, et comprendra l’utilisation de matériel, de règles et d’environnements adaptés. Elle se concentrera également sur des jeux pour les enfants plus petits, comprenant des messages éducatifs. La création de liens sera encouragée grâce à des événements sportifs qui incluront des jeunes et des enfants d’ethnie, de religion, de langue, de caste et de niveau social et économique différents.

Objectifs

  • Aider les ONG locales à développer des services sportifs inclusifs ;
  • Équiper les acteurs du sport et de la communauté de matériels leur permettant de réaliser des activités sportives et de loisirs inclusives pour les enfants et les jeunes avec et sans handicap, et démontrer l’inclusion sociale aux autorités locales ;
  • Former les enseignants et les entraîneurs à gérer des initiatives de sport inclusif ;
  • Renforcer la collaboration et la confiance entre les groupes divisés grâce à des initiatives sportives et de loisirs inclusives renforçant la cohésion sociale et la réconciliation, afin que tous les Sri Lankais puissent vivre ensemble en paix.

Résultats attendus

  • 700garçons et filles, dont 200 enfants en situation de handicap, participant à ce programme
  • 2 000jeunes, dont 500 en situation de handicap, participant à ce programme
  • 40enseignants et entraîneurs formés dans le sport inclusif et la promotion de la cohésion sociale et de l’inclusion à travers le sport

Partenaires

Sport inclusif pour le développement au Bangladesh

Emplacement et information générale

Terminé
Emplacement Bangladesh
Date de début 01.10.2018
Date de fin 30.09.2020
Coût du projet EUR 117 450
Investissement de la Fondation EUR 117 450
Identifiant du projet ASI - 2018001
Partenaires Handicap International, Mymensingh Disabled People’s Organisation (Protibondhi Community Centre) and Tangail Disabled People’s Organisation (DPO)
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

En 2007, le gouvernement du Bangladesh a ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations Unies, qui promeut les droits au jeu et à la formation des enfants en situation de handicap. Cependant, une majorité d’enfants en situation de handicap – plus de 90 % selon une étude de l’UNICEF – ne sont pas scolarisés. Des enfants souffrant de handicaps sont ainsi privés de leurs droits fondamentaux, notamment l’accès à la formation, ainsi qu’aux activités sportives et de loisirs. La situation est encore pire pour les filles, avec ou sans handicap, dans cette société patriarcale où l’on attend d’elles qu’elles se conforment au rôle qui leur a été fixé par la famille et par la société en général.

De plus, la faible capacité des écoles et des clubs locaux à répondre aux besoins des enfants en situation de handicap contribue au retard de ces enfants dans leur développement physique et psychosocial, à leur manque de confiance et à leur exclusion sociale. En outre, les filles sont souvent victimes de violence physique et sexuelle et sont exploitées, ce qui diminue encore leur confiance en elles.

Contenu du projet

Ce projet a pour but de favoriser l’inclusion scolaire et sociale des enfants avec ou sans handicap.

Des activités sportives et de loisirs inclusives dans le cadre scolaire et menées par des enfants constitueront une excellente occasion pour les garçons et les filles, avec ou sans handicap, d’explorer leur potentiel, d’interagir entre eux dans un environnement sûr et de faire évoluer les normes sociales.

Les parents, les travailleurs sociaux et les enseignants contribueront à créer un meilleur environnement à l’aide de clubs sportifs pour les enfants en situation de handicap, en particulier les filles, afin de favoriser leur bien-être physique et psychosocial.

Un lien solide sera établi entre les organisations d’aide aux personnes en situation de handicap (DPO) et le département national des Sports. L’implication des comités de direction des écoles et la participation des parents contribueront à garantir la durabilité des activités.

Objectifs

  • Améliorer la participation et l’éducation des garçons et des filles en situation de handicap à l’aide de sports inclusifs au Bangladesh ;
  • Améliorer l’autonomie fonctionnelle des enfants en situation de handicap et l’accès de ceux-ci à des activités sportives et de loisirs inclusives, et leur permettre de jouer un rôle dans leur propre protection ;
  • Mieux équiper les DPO, les écoles et les clubs d’enfants afin de promouvoir des activités sportives et de loisirs ainsi qu’une éducation inclusives ;
  • Réduire la stigmatisation et la discrimination à l’égard des enfants souffrant d’un handicap, et ainsi encourager une plus forte participation sociale au sein d’une communauté protectrice.

Résultats attendus

  • 800 enfants, dont 400 en situation de handicap (200 filles), participant à des activités sportives et de loisirs inclusives, et à l’éducation
  • 400travailleurs sociaux formés dans le travail social adapté aux enfants en situation de handicap
  • 30 enseignants formés pour soutenir les élèves en situation de handicap
  • 20entraîneurs sportifs formés pour adapter et faciliter le sport inclusif
  • 2DPO formées pour promouvoir l’inclusion à travers le sport

Partner

Football for Development – programme après l’école

Situation géographique et informations générales

Contexte

Le Cambodge compte 15 243 309 d’habitants, dont plus d’un tiers ont moins de 18 ans (UNICEF, 2012). En 2012, 17,7 % de la population vivaient encore sous le seuil de pauvreté (Banque mondiale, 2012). Dans la ville de Battambang, la situation est encore plus dramatique, car le salaire moyen est inférieur à 50 cents US par jour. De ce fait, de nombreux jeunes abandonnent l’école pour tenter de gagner leur vie. Comme le système scolaire cambodgien ne propose pas de cours d’éducation physique, de nombreux élèves vivant sous le seuil de pauvreté ne peuvent bénéficier des bienfaits du sport.

Contenu et objectifs du projet

Le projet Football for Development de l’organisation Salt Academy vise à utiliser le football comme vecteur de changement à Battambang et dans les environs. En proposant des ateliers sportifs et de compétences de base pour la vie dans les écoles primaires publiques de la ville et des environs, le projet veut permettre aux jeunes de devenir des citoyens actifs et des leaders au sein de leur communauté. La méthodologie football3*, qui fait partie intégrante du programme, contribuera à valoriser des valeurs telles que le respect, l’intégration et la solidarité.

* La méthodologie Football3 est utilisée par le réseau streetfootballworld et exploite le potentiel éducatif du football de rue en veillant à ce que dialogue et fair-play fassent partie intégrante du jeu. Elle a pour objectif général de promouvoir les compétences essentielles et d’encourager les jeunes à devenir des meneurs, en mettant l’accent sur la résolution des conflits par le dialogue.

Résultats attendus

Le projet offrira des programmes d’apprentissage des compétences de base pour la vie qui aborderont 12 thèmes, et proposera en parallèle 60 activités. Les activités de football et la méthodologie football3 seront au cœur du programme, et permettront de valoriser les valeurs liées à cette méthodologie. La formation d’entraîneurs facilitera la réalisation du projet dans les écoles.

Partenaire

Responsabilisation d’enfants réfugiés et marginalisés au Liban et en Jordanie

Situation géographique et informations générales

Contexte

On estime à 1,4 million le nombre de réfugiés syriens installés en Jordanie : 20 % d’entre eux sont répartis dans cinq camps et 80 % vivent en zone urbaine, dans des provinces situées au nord du pays et aux environs d’Amman. Deux tiers des réfugiés enregistrés en Jordanie sont des enfants ou des adolescents.

Le Liban accueille aujourd’hui la plus importante proportion de réfugiés par habitant au monde, avec plus de 1,1 million de réfugiés enregistrés pour 6,2 millions d’habitants. Avec un tiers des réfugiés âgés de 5 à 18 ans, la région est en proie à une véritable crise affectant des mineurs.

Les défis sont nombreux et complexes, tant pour les réfugiés que pour les communautés d’accueil.

  • Les jeunes réfugiés vivent dans une profonde incertitude et souffrent souvent de traumatismes passés.
  • De nombreux enfants réfugiés et déplacés ne peuvent aller à l’école ni même bénéficier de programmes d’enseignement non formels du fait de leurs conditions de vie critiques, et souvent ils ne disposent pas des compétences nécessaires pour entamer un cursus de formation ou y demeurer. Les enfants qui vont tout de même à l’école souffrent souvent d’un manque de motivation dû à l’absence de perspectives et de soutien psychosocial de modèles identificatoires.
  • Malgré les efforts des gouvernements pour fournir des possibilités d’apprentissage formelles et non formelles, les jeunes réfugiés – en particulier les filles et les jeunes femmes – peinent à en bénéficier.

streetfootballworld embrasse ces défis en s’appuyant sur la méthodologie innovante d’éducation non formelle « football3 ». Ainsi nommé parce qu’il comporte 3 « phases » (discussion d’avant-match, match et discussion d’après-match), le football3 intègre des leçons de vie clés dans chaque match comme le dialogue, le fair-play et l’égalité des sexes. Il n’y a pas d’arbitre, ce qui pousse les joueurs à apprendre comment résoudre des conflits par le dialogue et le compromis.

La méthodologie de streetfootballworld exploite le potentiel universel du sport en assurant le dialogue, le fair-play et l’égalité des sexes sur le terrain et en dehors. Le football3 réunit de jeunes réfugiés avec des jeunes issus des communautés d’accueil libanaises et jordaniennes, et permet de surmonter les barrières de langue, de culture et de religion. Les jeunes réfugiés en marge (ou exclus) des structures d’enseignement formelles acquièrent les qualités (résilience accrue, capacité à gérer les conflits, etc.) et les compétences psychosociales (compétences de communication et d’encadrement, confiance en soi, propension accrue à intégrer les autres et à respecter les filles et les femmes, sens des responsabilités) nécessaires pour surmonter des défis critiques, vivre la vie qu’ils auront choisie, s’intégrer plus facilement dans leur société d’accueil, être en bonne santé physique et émotionnelle et insuffler des changements positifs dans leur communauté. Par conséquent, ces jeunes sont plus susceptibles d’entrer à l’école et d’y rester, ou de suivre une formation supérieure formelle.

Contenu du projet

En Jordanie et au Liban, streetfootballworld et ses partenaires de projet sont parvenus à réaliser un éventail de programmes footballistiques locaux destinés à des réfugiés avec le soutien du gouvernement allemand et de la Fondation UEFA pour l’enfance. Maintenant que des synergies ont été créées avec des structures de base locales, la prochaine étape consiste à étendre les bonnes pratiques des projets pilotes à l’échelon régional, afin de soutenir et de responsabiliser les enfants et adolescents vulnérables touchés par la guerre et la crise migratoire.

Nous entendons accroître la portée et l’impact du projet en étendant cette approche éprouvée à de nouvelles zones défavorisées qui sont affectées par la crise migratoire et ont fortement besoin de programmes innovants pour les enfants. Les organisations sportives de base locales se verront fournir les compétences, réseaux sociaux et espaces sûrs nécessaires pour travailler au niveau régional avec des capacités organisationnelles accrues, de façon à pouvoir renforcer la cohésion sociale dans une société fragmentée. Les éléments renforçant les capacités permettront durablement d’améliorer l’accès au sport et de promouvoir le dialogue, la coexistence pacifique et l’amitié entre les jeunes réfugiés et leur communauté d’accueil.

Pour garantir des retombées durables, le projet comprend les cinq volets suivants :

  1. Développement des capacités : former des jeunes leaders et entraîneurs volontaires de 18 à 22 ans à devenir des modèles identificatoires dans leur communauté.
  2. Formation au soulagement des traumatismes pour les relais locaux : pour améliorer la vie des jeunes en Jordanie et au Liban, des experts locaux seront formés spécifiquement à soulager les traumatismes.
  3. Entraînements et festivals de football3 inclusifs : au travers d’entraînements réguliers basés sur la méthodologie « football3 » adaptée à chaque groupe-cible, garçons et filles développeront des compétences psychosociales (santé, hygiène, développement personnel et conscience de leurs droits, entre autres). Les festivals réuniront les enfants, les adolescents et leurs familles dans le but d’impliquer toute la communauté, d’augmenter la portée des messages du projet et d’attirer plus de participants, notamment des filles.
  4. Diffusion des enseignements tirés et des meilleures pratiques à l’échelon régional : rassembler les ONG d’autres pays qui utilisent aussi le football pour aider les enfants et les adolescents dans le but de créer une communauté de pratique pour améliorer le soutien mutuel et le transfert de connaissances.

Objectifs

  1. Améliorer la vie des enfants syriens, jordaniens et libanais vivant dans les communautés concernées par le projet et participant au programme inclusif de football3 et d’acquisition de compétences psychosociales
  2. Augmenter le potentiel de développement personnel et de réalisation de soi des participants au programme
  3. Renforcer le dialogue, la cohésion sociale et la coexistence pacifique entre les réfugiés et les communautés d’accueil
  4. Mettre sur pied des structures de société civile (activités sportives institutionnalisées à caractère inclusif) de sorte que des relais locaux puissent offrir des entraînements de football et de compétences psychosociales hebdomadaires aux enfants marginalisés ; faire en sorte que les relais locaux soient capables d’identifier les traumatismes, sachent comment aborder les enfants traumatisés et puissent former d’autres personnes dans ce sens. L’objectif est qu’ils fassent office de modèles identificatoires et soient une source d’inspiration.
  5. Rendre toutes les organisations partenaires locales capables de consolider et d’augmenter leur capacité d’action dans les régions concernées par des échanges accrus de connaissances sur la construction de la paix et la compréhension des autres cultures entre les joueurs locaux, et par le biais de réseaux renforcés regroupant les partenaires de projet locaux, les gouvernements, les associations de football et la société civile.

Résultats attendus

  1. Organisation de 39 cours pour relais locaux – ateliers de plusieurs jours en Jordanie et au Liban
  2. Formation de 790 relais locaux – jeunes leaders et entraîneurs volontaires âgés de 18 à 22 ans
  3. Organisation de 9300 entraînements inclusifs de football3 et de compétences psychosociales, et de 20 festivals de football3
  4. Participation de 21 000 enfants (6-17 ans) aux entraînements hebdomadaires de football3 (60 % de réfugiés et 40 % de membres des communautés d’accueil ; 60 % de garçons et 40 % de filles, âgés de 6 à 17 ans) et de 6400 enfants dans les festivals
  5. Organisation de trois séminaires régionaux avec formation de 30 experts régionaux de football3

Affiliated partners

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Partner

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Football United, Myanmar

Situation géographique et informations générales

Contexte

L’État de Kayin est une des régions du Myanmar les plus ravagées par la guerre. Des décennies de conflits entre le gouvernement et les forces armées de l’ethnie Karen ont privé les enfants et leur famille des services essentiels tout en compromettant leur sécurité et leur bien-être. Des dizaines de milliers de parents sont partis travailler en Thaïlande, laissant leurs enfants derrière eux avec le risque qu’ils soient exploités. La population n’a que peu accès aux services de base et vit dans une situation d’instabilité politique et économique avec un taux de chômage élevé et un faible niveau de revenus, ce qui entraîne un manque de liens sociaux et d’opportunités. La perte de confiance, d’espoir et d’assurance, les troubles dus au stress post-traumatique et les changements des structures sociales et des moyens de subsistance sont actuellement les principaux défis sociaux à relever.

Contenu du projet

Basé sur l’idée qu’il est important pour la paix et la stabilité à long terme de permettre à des jeunes de vivre un engagement positif et de jouer un rôle dans leur société durant la période qui suit un conflit violent, le projet prévu pour 2018/2019 vise à maximiser l’engagement des jeunes et de la communauté. Il a également pour but de renforcer la collaboration et les partenariats locaux existants, de maintenir la dynamique actuelle du projet, de transférer la direction du programme à la communauté locale et d’introduire des approches d’entreprises sociales. L’objectif ultime est d’assurer la durabilité de la cohésion sociale basée sur le football, du maintien de la paix et du projet de réconciliation au niveau du football de base.

Le projet Football United est basé sur quatre points clés :

  • Théorie du contact : si différents groupes s’engagent au même niveau, poursuivent un but commun et travaillent ensemble avec le soutien des autorités et sans rivalité, les relations entre les groupes en conflit s’amélioreront et les préjudices vis-à-vis des autres groupes seront réduits.
  • Approche positive pour le développement des jeunes : il s’agit de faire l’effort délibéré de donner la chance à des jeunes de mettre en valeur leurs intérêts, leurs compétences et leurs capacités plutôt que d’essayer de régler leurs problèmes, leurs faiblesses ou leurs défauts. Le projet Football United permet aux jeunes de tester, d’explorer et d’exploiter leur potentiel de développement grâce au football et au travail de développement qui y est associé.
  • Cadre pour la transformation des conflits et idéologie « sport pour la paix » : le sport peut contribuer à fournir un cadre pour la reconstruction et la réconciliation après un conflit en promouvant la coexistence pacifique grâce aux valeurs sociales du sport, à la mise en place de réseaux communautaires ou de réseaux de jeunes, à l’établissement de relations positives entre les communautés touchées par le conflit et au renforcement de leur participation au sport de base.
  • Méthodologie d’apprentissage par l’expérience : apprendre en réfléchissant à ses actions. Les activités footballistiques sont préparées de façon à faire réfléchir les jeunes et à leur permettre d’en apprendre davantage sur la paix, la cohésion sociale et la réconciliation.

Objectifs

  • Activités de base hebdomadaires de promotion de la paix basées sur le football et journées de gala « football pour la paix »
  • Formations d’entraîneur de football communautaire pour des volontaires locaux dans les régions touchées par un conflit
  • Journées de gala « football pour la paix » intercommunautaires organisées par la communauté
  • Festivals régionaux « football pour la paix » organisés par des étudiants bénévoles de l’Université Hpa-An
  • Formations supérieures d’entraîneur pour que les entraîneurs étudiant à l’université deviennent formateurs d’entraîneurs
  • Fourniture de fonds pour créer un centre de football pour la paix dans la capitale de l’État (Hpa-An)
  • Facilitation du processus de parrainage d’entreprises sociales en collaboration avec le British Council Myanmar et d’autres partenaires de la communauté
  • Création d’un forum sur le football comme aide au développement et au maintien de la paix à Hpa-An qui ciblerait les universités, les organisations de jeunes et les organisations communautaires œuvrant pour le développement des jeunes et la consolidation de la paix, afin de promouvoir le football, la paix, le travail et la diffusion du modèle de Football United dans d’autres régions du Myanmar
  • Création d’un centre de football pour la paix comportant un terrain de jeu et une salle polyvalente pour les événements communautaires, les ateliers et les formations

Résultats attendus

Football United mobilisera la communauté locale, le gouvernement et les organisations caritatives pour créer le centre de football pour la paix, qui sera utilisé non seulement pour des activités liées au projet mais aussi pour des activités génératrices de revenus et des programmes d’entreprises sociales.

Partenaire

École socio-sportive pour enfants des rues

Situation géographique et informations générales

Contexte

Des décennies de guerre ont laissé l’Afghanistan exsangue pour ce qui est des structures sociales et économiques. Or, la pauvreté est la principale cause du travail des enfants. De nombreuses familles n’ont en effet d’autre choix que de faire travailler leurs enfants, lesquels passent alors souvent leurs journées dans les rues, à vendre cigarettes et journaux, ce qui les expose à des conditions difficiles et aux risques d’abus.
Action for Development a décidé de s’attaquer au problème des enfants des rues à Kaboul en lançant un projet innovant qui mêle football, éducation et aide alimentaire. L’école socio-sportive pour enfants des rues a un impact positif sur les jeunes marginalisés, où qu’elle soit implantée. Mais l’Afghanistan offre, de par son contexte, un terreau fertile au projet. Le football y suscite en effet un engouement croissant et ne peut qu’avoir des effets bénéfiques sur le pays en général, et sur les filles en particulier.

Contenu du projet

Organisation du projet

  • Mise en place d’un comité consultatif dans le district 11 de Kaboul afin de rallier la communauté à la cause de l’école socio-sportive. Il sera composé de représentants des autorités locales et des autorités en charge de l’éducation dans la région, de leaders communautaires et religieux et de professionnels de santé, et s’attaquera à la problématique du travail des enfants.
  • Recrutement et formation des futurs enseignants (un homme et une femme). Ils joueront un rôle de premier plan car ils seront les premiers interlocuteurs des enfants pour ce qui est du sport et de l’éducation et serviront de modèles.
  • Sélection d’un site sûr pour accueillir les activités.

Programme de retour à l’école
Identification d’enfants âgés de 6 ans révolus et ayant le potentiel pour réintégrer le système scolaire officiel. Cette étape se fera en concertation avec les autorités locales, les écoles et les parents.

Campagnes de sensibilisation
Rencontres avec les familles d’enfants fréquentant l’école afin de les sensibiliser. Les mères seront informées sur des sujets tels que l’hygiène des enfants, les maladies et les dangers liés à la drogue et à la prostitution. Une attention particulière sera portée aux aspects spécifiques aux jeunes filles, car elles forment en général le groupe le plus vulnérable d’enfants des rues.

Développement local
Identification d’enfants désireux de participer au projet. Pas moins de 120 enfants ont déjà intégré le projet, mais d’autres encore auront cette opportunité. Les enfants s’engagent à suivre les séances d’entraînement. La priorité va aux orphelins et aux enfants ayant un parent handicapé, et 50 % des participants doivent être des filles.
Les enfants nécessitant un suivi médical seront aiguillés vers le centre médical, où des soins gratuits leur seront prodigués.
Les activités sportives se dérouleront à heures fixes dans la semaine et seront encadrées par des entraîneurs. Des groupes seront formés par tranches d’âge et, si nécessaire, par sexe, et chaque groupe assistera à deux séances hebdomadaires. Les activités de tutorat se tiendront avant ou après le sport. Toutes les activités se feront en dari et en pashto, les deux langues les plus parlées en Afghanistan. Les activités de seront aménagées de manière flexible pour permettre aux enfants de continuer à travailler, car ils n’ont pas d’autre moyen de subsistance.

Objectifs

  • L’objectif premier du projet est de donner aux enfants des rues du district 11 de Kaboul une chance de recevoir une éducation de base et d’apprendre à lire et à écrire.
  • Trouver un site adapté, à proximité des lieux de travail des enfants, pour leur éviter de longs trajets à pied.
  • Disposer des équipements nécessaires pour l’école socio-sportive, lesquels doivent être facilement accessibles pour les enfants, près des routes, près du lycée de Ghazi (15 minutes à pied) et inclure un terrain de football utilisable pour les entraînements et les matches.
  • Stimuler le développement des aptitudes sociales par le sport et, en particulier par le football, et préparer les enfants à intégrer le cursus scolaire normal.

Résultats attendus

  • Former des entraîneurs afin de promouvoir le transfert de connaissances et de permettre à la population locale de prendre son destin en main
  • Procurer à 400 enfants des rues de la nourriture supplémentaire et leur donner accès aux soins médicaux de base
  • Réduire le nombre d’enfants des rues illettrés
  • Travailler avec 300 familles afin d’amener certains des enfants des rues à réintégrer le système scolaire officiel.
  • Sensibiliser 300 familles aux risques liés au travail dans la rue, à l’importance de l’éducation, et au rôle de l’hygiène et de l’assainissement dans la prévention des maladies.

Partenaire

Un nouveau depart pour les enfants réfugiés du Liban

Situation géographique et informations générales

Contexte

Depuis le début du conflit en Syrie, en 2011, le Liban a accueilli un nombre croissant de réfugiés ; selon le UNHCR, près de 1,1 million de réfugiés syriens sont ainsi arrivés dans le pays.

Au vu des terribles dommages causés aux maisons et autres infrastructures en Syrie, il est probable qu’une bonne partie des réfugiés restera au Liban jusqu’à ce que le processus de reconstruction et de stabilisation politique dans leur pays soit suffisamment avancé pour leur permettre de rentrer chez eux.

Parmi les réfugiés enregistrés, une personne sur deux est âgée de moins de 17 ans et appartient ainsi à un groupe à risque particulièrement exposé aux effets traumatiques. Garantir à ce groupe cible l’accès à l’éducation est l’une des priorités essentielles du gouvernement libanais, des agences des Nations-Unies et des agences d’aide non gouvernementales.

L’objectif général de ce projet est de renforcer la capacité de l’État libanais à fournir une assistance aux communautés d’accueil libanaises et aux réfugiés syriens qui souffrent des conséquences des déplacements dans les domaines de la formation, de l’atténuation des traumatismes et de la cohésion sociale.

Contenu du projet

Le nombre croissant de familles de réfugiés installées au Liban soulève des problèmes considérables. Parmi les besoins identifiés, il apparaît particulièrement important de veiller à ce que les enfants réfugiés syriens puissent bénéficier d’un enseignement au cours de leur déplacement. Le but visé n’est pas uniquement d’assurer la continuité de l’enseignement formel, mais aussi d’offrir une plateforme apte à réduire les facteurs de stress traumatique. Avec l’afflux massif de réfugiés, la pression exercée sur le système éducatif et, de manière plus générale, sur la société, l’économie, la politique et la sécurité au Liban, s’alourdit.

« FutbolNet » est un programme de la Fondation du FC Barcelone qui utilise le football comme un outil pour promouvoir certaines valeurs auprès des jeunes par le biais d’une méthode d’enseignement innovante utilisée comme un catalyseur pour favoriser le développement des capacités, la résilience communautaire et la cohésion sociale. Il s’agit d’une initiative de socialisation intéressante qui offre une formation et un contenu adaptés aux conditions locales en vue de renforcer les compétences sur place.

Ce projet se propose de travailler avec des enfants réfugiés et non réfugiés dans le but d’améliorer la coexistence entre les enfants scolarisés et de réduire les comportements agressifs observés. Étant donné la forte hausse de réfugiés qui intègrent le système éducatif public au Liban, il est inévitable que la cohésion dans les écoles soit sous tension. Notre proposition est de former des professeurs d’éducation physique aux fins de créer des espaces propices à l’établissement de relations entre des réfugiés et des non réfugiés et d’investir ainsi dans la consolidation de la coexistence future entre les communautés vivant au Liban.

Objectifs

L’objectif général de ce projet est de renforcer la capacité du système scolaire public libanais à fournir une assistance aux communautés d’accueil libanaises et d’aider les réfugiés à gérer les conséquences des déplacements dans les domaines de la formation, de l’atténuation des traumatismes et de la cohésion sociale.

Activités du projet

1) Diagnostic et préparation : la Fondation du FC Barcelone devait mieux comprendre le contexte et les lieux où les activités seraient développées et le public cible auquel elles seraient adressées.

2) Adaptation du contenu : un processus d’ajustement a eu lieu entre les spécialistes de FutbolNet de la Fondation du FC Barcelone et le partenaire local aux fins d’adapter la méthodologie de FutbolNet à la réalité, à la culture et à la société locales sans compromettre les bases du programme FutbolNet.

3) Séminaire :

    • a. Séminaire pour entraîneurs : séminaire de trois jours réalisé sur place par les instructeurs officiels de la Fondation du FC Barcelone ; il incluait des sessions théoriques et pratiques.

 

    b. Formation continue : visites périodiques d’entraîneurs de la FCBF destinées à appuyer les entraîneurs locaux et à préparer des séances de formation spéciales pour les participants.

4) Mise en œuvre : le projet a été mis en œuvre en coordination avec plusieurs parties prenantes du système éducatif et du secteur social libanais.

5)Surveillance et évaluation

Résultats attendus

Le projet a bénéficié à 7907 enfants, dont 55 % de garçons, 45 % de filles, 79 % de citoyens libanais et 21 % de réfugiés venant principalement de Syrie. Le projet a également profité à 85 professeurs d’éducation physique de 79 écoles publiques libanaises de six régions du pays.

Parmi les autres résultats obtenus, il convient de relever que :

  • le système scolaire public libanais a bénéficié du renforcement des compétences des professeurs d’éducation physique et des équipements de sports fournis aux écoles ;
  • les activités sportives ont atténué les traumatismes des enfants réfugiés et réduit la tendance aux comportements agressifs ;
  • les activités sportives ont profité aux enfants libanais et réfugiés en ce sens qu’elles ont renforcé la cohésion sociale, tant parmi les réfugiés qu’entre les réfugiés et les communautés d’accueil dans des environnements mixtes ;
  • le projet a fait reculer le taux d’abandon scolaire parmi les enfants réfugiés inscrits et a encouragé les réfugiés qui n’étaient pas inscrits à aller à l’école.

Partenaire

Cohésion sociale grâce au football au Liban

Situation géographique et informations générales

Contexte

La crise des réfugiés au Liban, qui en est maintenant à sa sixième année, a dépassé les pires pronostics. Le Liban accueille aujourd’hui la plus importante proportion de réfugiés par habitant au monde, avec près de 1,2 million de réfugiés enregistrés. Cette crise a un impact disproportionné sur les enfants et les jeunes adultes, 28 % des réfugiés ayant entre 10 et 24 ans.

Sans oublier les répercussions significatives sur le Liban lui-même – aux niveaux politique, économique et social –, dont le système de sécurité fragile a été mis à rude épreuve.

Dans de telles circonstances, les adolescents et les jeunes adultes sont particulièrement vulnérables aux situations d’abus et d’exploitation. Outre le fait qu’ils sont susceptibles d’adopter des comportements risqués, ils courent également le danger d’être recrutés par des gangs ou par des milices impliquées dans des conflits locaux et régionaux. Cependant, en raison de l’ampleur de la crise syrienne, l’aide humanitaire et l’aide d’urgence se sont concentrées principalement sur les jeunes enfants, ciblant en priorité leurs besoins. Les programmes axés sur les adolescents et les jeunes adultes ont été moins nombreux et aussi moins larges et moins étendus.

Contenu du projet

Utiliser le sport pour favoriser le développement et la cohésion sociale s’est révélé un moyen particulièrement efficace de s’engager auprès des jeunes vulnérables. Comme plusieurs évaluations l’ont confirmé, les activités et les événements sportifs inter- et intracommunautaires constituent un outil puissant à cet égard, car ils permettent de rassembler des enfants et des jeunes en situation de vulnérabilité issus de différents milieux et leur donnent une occasion d’interagir et de jouer ensemble dans un contexte neutre et sûr. Il a aussi été démontré que le sport augmente la confiance en soi, favorise l’épanouissement personnel et développe l’esprit d’équipe, offrant ainsi de nombreux atouts pour la vie aux adolescents.

Ce programme ne se limite pas à aider des jeunes et des organisations en particulier : il encourage les bénéficiaires à transmettre leurs acquis au sein de leur famille et de leur communauté. Le projet est donc conçu de telle manière que ses répercussions dépassent le nombre de bénéficiaires directs et que ses effets positifs se prolongent bien après la clôture officielle du programme. Les bénéficiaires reçoivent toutes les compétences et tout le soutien dont ils ont besoin en matière de football de base pour transmettre leurs connaissances à d’autres jeunes marginalisés et pour mettre en place leurs propres programmes, en vue de faire passer le message de « football3 » à travers le pays et d’encourager le développement personnel par le sport.

Le sport a un rôle particulièrement important à jouer quand il s’agit des filles et des enfants ayant des besoins spécifiques. Les stéréotypes, les normes sociales et les traditions leur ont habituellement interdit l’accès au sport en général, et au football en particulier. Ouvrir les programmes sportifs à ces enfants et leur donner la chance non seulement d’acquérir des apprentissages de base pour la vie mais également d’explorer des voies qui leur sont normalement fermées leur permettra de mieux s’intégrer dans la société au sens large et les encouragera à remettre plus activement en question les normes sociales. La méthodologie « football3 » encourage tous les participants à aborder des questions telles que l’intégration, la tolérance, le fair-play et l’égalité des droits. Aux filles en particulier, elle donne une occasion concrète d’exercer leurs droits, sur le terrain et en dehors.

Objectifs

1) Sélectionner et former 185 responsables sportifs (jeunes leaders bénévoles et entraîneurs) en leur enseignant la méthodologie de « fooball3 » et des compétences complémentaires (notamment des apprentissages de base pour la vie, des capacités de communication et des techniques de gestion des conflits).

2) Faire participer quelque 4500 garçons et filles entre 10 et 14 ans (50 % de réfugiés et 50 % de membres de la communauté d’accueil ; 60 % de garçons et 40 % de filles) à des activités sportives régulières encourageant l’intégration sociale, leur enseigner en parallèle des apprentissages de base pour la vie et leur faire passer des messages relatifs à la santé.

3) Impliquer au moins 2400 garçons et filles entre 10 et 14 ans dans des tournois et des événements sportifs communautaires thématiques favorisant la cohésion sociale et l’intégration dans les communautés d’accueil.

4) Développer une stratégie à l’échelle nationale encourageant la promotion de la cohésion sociale par le sport, en collaboration avec des partenaires et des ONG existants.

Activités du projet

    • Former les entraîneurs et les jeunes leaders à la gestion de conflit, leur enseigner des apprentissages de base pour la vie et la méthodologie « football3 »

L’association ANERA forme actuellement 90 entraîneurs et 95 jeunes leaders afin qu’ils contribuent à l’éducation par le sport dans 100 clubs de football populaires du Liban. Les entraîneurs sont déjà très actifs dans ces clubs de sport, où ils enseignent les nouvelles techniques et méthodologies. Les jeunes leaders seront bientôt sélectionnés dans le programme actuel d’ANERA en tant que jeunes actifs capables de faire preuve de leadership au sein de la communauté. Ce programme de formation vise à améliorer la portée et à accroître la capacité des activités sportives, à fournir des idées en vue d’activités mieux adaptées et plus professionnelles, et à optimiser l’entraînement. Cet objectif sera atteint grâce à 60 séances d’entraînement/de formation abordant tant les compétences sportives que les apprentissages de base pour la vie.

    • Organiser 150 cours de sport pour 4500 adolescent(e)s et jeunes garçons et filles

Les entraîneurs et les jeunes leaders formés organisent des cours de sport pour les enfants afin de promouvoir et d’établir des activités sportives dans des zones où l’accès au sport est limité ou inexistant. Ces séances sont adaptées aux besoins de chaque groupe cible, avec huit à douze séances de 90 minutes chaque mois (à savoir au minimum 12 heures d’enseignement par mois), plusieurs séries pouvant être organisées si la demande est suffisante. Les séances abordent les apprentissages de base pour la vie et les questions d’hygiène, et favorisent le développement personnel, les entraîneurs et les jeunes leaders transmettant tout ce qu’ils ont appris au cours de leur propre formation.

    • Organiser huit tournois et événements sportifs thématiques inter- et intracommunautaires impliquant au moins 300 garçons et filles chacun, pour un total de 2400 adolescents et jeunes (sur des thèmes comme la nutrition, l’hygiène et les apprentissages de base pour la vie)

ANERA soutient également huit tournois sportifs (trois à Beyrouth, quatre dans la région de la Bekaa et trois dans le sud du pays), impliquant au moins 2400 garçons et filles dans des activités inter-et intracommunautaires visant à accroître la cohésion et l’intégration sociales. Cette initiative mobilise des jeunes et des groupes menés par de jeunes leaders dans l’organisation d’événements et de tournois dont la vocation est d’entretenir les relations entre les clubs sportifs et ces groupes issus de différentes régions. Ces événements, qui constituent une occasion de rassembler des représentants de différentes populations de réfugiés et des communautés d’accueil, présentent des éléments conçus spécifiquement pour favoriser la paix, la communication et la cohésion sociale (plutôt que la rivalité) entre des participants de différents milieux.

Partenaires


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Football pour Tous au Vietnam

Situation géographique et information générale

Contexte

Le projet Football pour tous au Vietnam (Football for All in Vietnam, FFAV) a été lancé en 1997 et a été formellement établi en 2001 grâce à un partenariat entre l’Association norvégienne de football (NFF) et la Fédération vietnamienne de football (VFF). Le projet recourt aux activités de football pour enseigner des connaissances de base pour la vie et promouvoir des valeurs culturelles auprès d’enfants et d’adolescents. Le projet soutient actuellement 1541 équipes au sein de 183 clubs, et plus de 17 000 enfants participent à ces activités.

Comme certains enfants sont confrontés à des problèmes spécifiques lors de l’intégration dans leurs communautés, ce programme est destiné à être étendu afin de couvrir trois groupes spécifiques :

  • Les petites filles – en particulier celles qui appartiennent à des minorités ethniques – doivent souvent se conformer aux rôles fixés par la société et par leur famille, et sont confrontées à des problèmes liés au manque d’éducation et au mariage précoce.
  • Les enfants en situation de handicap sont souvent mis à l’écart et considérés comme incapables de participer pleinement à la vie sociale en raison de leurs différences.
  • Les enfants vivant sur des bateaux dans des zones de réinstallation sont confrontés à un grand nombre de problèmes liés à la vie sociale, du fait qu’ils sont considérés comme différents et inférieurs par les résidents locaux. Par conséquent, ils se sentent discriminés, ne veulent pas aller à l’école et n’ont pas beaucoup d’amis.

Objectifs

Ce projet étendra le modèle du projet FFAV afin d’y intégrer ces enfants, en particulier en attribuant des ressources à ces groupes pour les aider à faire face aux problèmes qu’ils rencontrent grâce à la participation à des activités de football et d’apprentissage de la vie. En plus du financement de l’UEFA, des programmes additionnels seront déployés et des ressources supplémentaires seront engagées afin de remplir les objectifs suivants :

  • favoriser l’inclusion sociale – en particulier parmi les parents et les enfants – en donnant un meilleur accès aux activités de football aux filles, aux enfants en situation de handicap et aux enfants des zones de réinstallation ;
  • aider et soutenir les partenaires locaux afin qu’ils facilitent les activités de football de base et d’apprentissage de la vie sur le terrain ;
  • contribuer à améliorer les compétences relationnelles (notamment la communication, la confiance en soi et l’esprit d’équipe) et augmenter la conscience sociale des groupes cibles par le biais d’activités de football et d’événements incluant des apprentissages de base pour la vie ;
  • promouvoir le bénévolat et le développement de compétences de leadership parmi les jeunes au sein de la communauté.

Contenu du Projet

Les activités seront concentrées dans des zones spécifiques de la province de Thua Thien-Hue : districts A Luoi et Nam Dong, zones de réinstallation et centres sociaux. Elles comprendront :

  • Formation de football pour entraîneurs et arbitres de nouveaux clubs, plus des cours d’apprentissage de la vie
  • Programme de leadership pour les jeunes
  • Formation de bénévoles pour les membres des communautés locales, y compris les parents
  • Trois festivals de fun football mettant l’accent sur l’intégration des petites filles appartenant à des minorités ethniques, des enfants vivant dans des zones de réinstallation et des enfants en situation de handicap
  • Une visite d’étude pour évaluer les besoins et les résultats du projet

Résultats attendus

Le football de base sera introduit dans sept nouvelles zones de réinstallation et maintenu dans quatre autres. Nous espérons que la création de clubs de football encouragera les enfants à rester à l’école et augmentera ainsi leur niveau d’éducation. La création de liens d’amitié au sein de la communauté facilitera l’inclusion sociale, tandis qu’une plus grande confiance en soi améliorera les compétences de communication. Les enfants apprendront des connaissances de base pour la vie grâce à des activités dans les clubs, ce qui réduira les addictions et les grossesses précoces.

Au moins 2000 enfants défavorisés – y compris des filles appartenant à des minorités ethniques dans deux districts de montagne, des orphelins et des enfants en situation de handicap dans 14 centres sociaux, ainsi que des enfants dans des zones de réinstallation – seront inclus en priorité dans le projet de football et de connaissances de base pour la vie FFAV.

Tous les enfants participant au projet suivront des leçons sur l’égalité des sexes, l’inclusion sociale, les droits des enfants et d’autres problèmes sociaux en lien avec leur communauté.

Au moins 500 adolescentes – en particulier celles qui appartiennent à des minorités ethniques – suivront des leçons sur la santé reproductive, la gestion financière, la santé et l’hygiène, et la communication.

Nous espérons que la participation à des activités de football au sein de nouveaux clubs se traduira par une augmentation de la pratique d’une activité physique par les filles. Nous souhaitons qu’un nombre égal de filles et de garçons participe aux activités, ce qui devrait aider à briser graduellement les normes liées au sexe.

De plus, 13 clubs de football existants dans des centres sociaux et des zones de réinstallation recevront une assistance, aussi bien sur le plan opérationnel qu’au niveau financier.

Permettre à des enfants souffrant d’un handicap de participer à des activités de football contribuera à améliorer l’inclusion sociale en encourageant l’interaction avec un grand nombre de personnes différentes. Nous voulons augmenter la prise de conscience et la compréhension des problèmes rencontrés par les enfants en situation de handicap, leur permettre de jouer et d’interagir avec d’autres enfants, augmenter leur confiance en eux, améliorer leurs compétences de communication et encourager les autres enfants à jouer avec eux. De manière générale, ce projet vise à briser les préjugés négatifs sur les enfants en situation de handicap, en utilisant le football pour montrer la contribution qu’ils peuvent apporter à la société.

Partenaires

Académie des champions dans le cadre du programme Football for Life

Situation géographique et information générale

Contexte

Le 8 novembre 2013, le typhon Haiyan s’est abattu sur les Philippines, dévastant tout sur son passage. Les îles de Leyte et de Samar ont été particulièrement touchées, notamment la capitale provinciale de Leyte, Tacloban, qui a subi des dégâts importants et a enregistré un lourd bilan humain. Après cette catastrophe naturelle, le jeu et la joie étaient absents et les enfants n’avaient plus aucune possibilité d’être simplement des enfants.

Le football a, depuis, restitué leur enfance aux enfants de Tacloban. Dans le cadre du programme Football for Life (F4L), le projet Académie des champions se sert du football pour intervenir auprès d’enfants et d’adolescents de communautés sévèrement défavorisées, qui sont pris au piège de la transmission intergénérationnelle de la pauvreté. La plupart de ces enfants et de ces jeunes n’ont pas accès à l’éducation ou, s’ils l’ont, n’obtiennent pas de bons résultats scolaires, car ils n’ont pas les compétences de base nécessaires ni la confiance en eux pour réussir. C’est exactement ce vide que le projet entend combler.

Contenu du projet

La Fondation UEFA pour l’enfance soutient le projet Académie des champions dans le cadre du programme F4L, qui aide des enfants très défavorisés dans leur éducation en les assistants dans des études, une formation ou un emploi qualifié. Les jeunes sont mis en relation avec des champions locaux (entraîneurs de football juniors), qui font office de mentors et les motivent à poursuivre leur scolarité et à obtenir de bons résultats. Ils encouragent et soutiennent de manière positive des enfants qui manquent souvent d’encouragements pour poursuivre et réussir leur formation.

Objectifs

  • Restituer l’enfance là où elle n’existe plus en fournissant une thérapie de jeu basée sur le football
  • Aider les enfants à réaliser leurs rêves, indépendamment de leur statut social et de leur sexe
  • Promouvoir le football en tant que carrière possible pour les entraîneurs
  • Promouvoir le football auprès des enfants et des jeunes, découvrir et développer des talents
  • Apporter la dignité aux communautés locales et rétablir leur sentiment d’identité

Actions concrêtes:

  • Dispenser l’enseignement de l’Académie des champions par le biais de sessions de football
  • Organiser chaque année les Sama Sama Games (le tout premier tournoi de football de l’histoire visant à promouvoir l’égalité)
  • Participer à des tournois et événements de football locaux, régionaux, nationaux et internationaux
  • Perfectionner les entraîneurs de football
  • Développer des compétences de base qui ne sont pas liées au football et apporter du soutien pour les devoirs

Résultats attendus

  • Amélioration des performances scolaires et plus grand engagement des enfants dans leurs études : nous prévoyons que 95 % des enfants se concentreront davantage sur leurs études et amélioreront leurs performances scolaires grâce à leur participation au projet.
  • Riches relations et profonde confiance entre les entraîneurs et les enfants : nous prévoyons que 97 % des enfants confirmeront que les entraîneurs de football sont des modèles de vie pour eux, ce qui augmentera l’importance de perfectionner les entraîneurs et d’en faire des champions pour les enfants.
  • Renforcement de l’engagement à moyen/long terme : nous prévoyons que 100 % des familles des enfants encourageront leurs enfants à poursuivre le programme, renforçant ainsi leur engagement sur le long terme.
  • Accès à l’emploi : en travaillant avec des partenaires commerciaux locaux, le programme offrira aux bénéficiaires des opportunités pour des expériences de vie concrètes. Un exemple existe déjà, puisqu’un accord avec AirAsia prévoit que les enfants et les jeunes qui terminent le programme pourront être sélectionnés pour entrer au centre de formation des élèves pilotes, avec la possibilité de devenir pilotes de ligne.

Figures: prévisions pour les 36 mois à venir

  • 3’600 sessions de football dispensées à 2’000 enfants et adolescents à Tacloban;
  • 10’000 enfants et jeunes impliqués indirectement via les activités du projet;
  • 2’400 heures de soutien pour les devoirs fournies aux participants du projet dans des branches telles que l’anglais, les mathématiques et l’environnement;
  • Formation de 20 entraîneurs de Tacloban dans l’expertise technique, qui donneront des cours de compétences pour la vie basés sur le football;
  • Au moins 100 enfants se déplaceront à l’échelle nationale et internationale pour des tournois de football et partageront par la suite leurs expériences avec leurs camarades lorsqu’ils seront de retour dans leurs communautés;
  • Enseignement de l’Académie des champions terminé, prêt à être utilisé pour reproduire le projet ailleurs, et pouvant potentiellement être adopté par le département national de l’éducation;
  • 50 jeunes inscrits à des ateliers de leadership et confrontés à des opportunités d’emploi concrètes.

Partenaire

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Spirit of Soccer

Situation géographique et informations générales

NOTRE OBJECTIF

La Fondation UEFA pour l’enfance soutient le projet de Spirit of Soccer en Irak, dont l’objectif principal est d’utiliser le pouvoir du football pour sensibiliser les enfants aux dangers des mines antipersonnel et des restes explosifs de guerre. Le projet prévoit l’éducation aux risques des mines, et les activités éducatives ont pour but de réduire le risque de blessures provenant de mines et de munitions non explosées en augmentant la sensibilisation et en encourageant le changement de comportement.

CONTENU DU PROJET

Le sport en tant qu’instrument d’apprentissage

Le sport joue un rôle curatif pour les enfants contraints de vivre dans des camps et ne bénéficiant pas d’éducation officielle ni de structures sociales.

Les conséquences humanitaires de la violence en Irak et en Syrie sont catastrophiques, et quelque 5,2 millions de personnes ont un urgent besoin d’assistance en Irak. Depuis décembre 2014, plus de 2,2 millions d’Irakiens ont été déplacés à l’intérieur de leur pays, la moitié d’entre eux étant des enfants de moins de 18 ans contraints de vivre dans des camps et ne bénéficiant pas d’éducation formelle ni de structures sociales. Dans de tels environnements, les enfants sont de plus en plus exposés au danger des drogues, des crimes et du recrutement par des groupes extrémistes. Ils devront également retourner un jour dans leurs maisons désormais touchées par les effets du conflit, où les mines antipersonnel, les munitions non explosées et les engins explosifs improvisés constitueront une menace mortelle permanente.

150 entraîneurs locaux irakiens et syriens pour atteindre nos objectifs

L’entraînement se composera de cours interactifs en classe et d’activités pratiques sur le terrain.

Objectifs du projet :

  • Apprendre les principes de base liés aux traumatismes et à la sécurité des mines à 150 entraîneurs de football irakiens et syriens (dont 30 % de femmes) :
    a. NE PAS S’APPROCHER des zones dangereuses
    b. NE PAS TOUCHER les mines ou les restes explosifs de guerre
    c. SIGNALER les mines ou les restes explosifs de guerre à un responsable
    d. COMMUNIQUER les principes ci-dessus aux amis et à la famille
  • Dispenser une éducation au risque des mines via le football à 25 000 enfants irakiens et syriens
  • Recruter 5000 hommes en âge de combattre, qui sont exposés à un grand risque, pour un championnat de football contre l’extrémisme
  • Transmettre des messages éducatifs sur les risques des mines de manière indirecte à 75 000 réfugiés irakiens et syriens et aux personnes déplacées à l’intérieur de leur pays
  • Favoriser l’accès au football dans des communautés défavorisées

Objectifs et résultats attendus

  • 150 nouveaux entraîneurs de football qualifiés conformément aux standards professionnels
  • Au moins 90 % d’entraîneurs ont amélioré leurs compétences dans l’enseignement du football et l’éducation aux risques des mines
  • 25 000 enfants participent à l’éducation au risque des mines grâce à des activités footballistiques
  • Au moins 80 % des participants ont amélioré leurs connaissances sur la sécurité des mines. Réduction du risque d’accidents avec des mines et des munitions non explosées pour les enfants vivant dans des communautés défavorisées
  • Participation de 5000 adolescents à un championnat de football contre l’extrémisme
  • Développement d’activités sportives et récréatives pour les personnes déplacées

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LIENS

Spirit of soccer : http://spiritofsoccer.org/

US Department of State : www.state.gov/t/pm/wra/

Iraqi Football Association www.the-afc.com/member-association/iraqi-football-association

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SOS-Logo

PMWRA---US-Department-of-State-Bureau-of-Weapons-Removal-and-Abatement    IKMAA---Iraqi-Kurdistan-Mine-Action-Agency    DMA---Iraqi-Directorate-of-Mine-Action   

Jouer pour un changement positif

Situation géographique et informations générales

CONTEXTE

Prabhat Shanti Secondary School

Au Népal, quatre problèmes principaux liés à l'accès au sport à l'école ont pour conséquence une diminution de la participation : le manque d'installations, le manque de connaissances, le manque d'équipement et le manque de structure.

Play for Change (PFC) et Global Action Nepal (GAN) travaillent conjointement à la réalisation d'un programme intitulé « Khelaun Khelaun », qui signifie « jouer pour un changement positif » en népalais.

Le programme offre des occasions d'accéder à des activités sportives et à des formations d'entraîneurs à des jeunes particulièrement défavorisés du pays, en particulier des femmes et des filles. Ce projet permettra à la communauté de coordonner et de gérer le programme à long terme. Un programme de tutorat permettra aux enfants et aux jeunes de développer des compétences relationnelles, et la participation féminine sera vivement encouragée. Quarante écoles participeront au programme, qui bénéficiera à 3000 enfants.
Ce programme constitue en outre un précieux enrichissement et une manière d'aider les enfants atteints de troubles psychiques suite aux deux derniers tremblements de terre dévastateurs.

Jouer pour un changement positif

Khelaun Khelaun

Au cours de la première phase de développement, en 2016, nous souhaitons mettre en place une culture d'éducation sportive pour tous les enfants, fournir de l'équipement sportif à toutes les écoles participantes, et décerner des qualifications d'entraîneurs – 35 au plus – à des jeunes gens locaux, hommes et femmes.

Un championnat PFC est actuellement organisé dans le district de Lamjung, dont les finales se dérouleront en mai/juin 2016.

PFC et GAN partagent la même passion pour le football et pensent que ce projet offrira une excellente plateforme pour permettre des changements dans la vie d'enfants défavorisés et de leurs communautés. Ce projet encouragera les membres des communautés locales à s'impliquer directement. Les responsables de projet, les entraîneurs et les enseignants seront recrutés localement, et les milieux défavorisés de la communauté seront encouragés à se porter candidats pour remplir ces rôles.

Objectifs et résultats attendus

Les principaux objectifs du projet « Khelaun Khelaun » sont les suivants :

  • augmenter la participation d'enfants défavorisés à des activités sportives, en particulier des filles ;
  • organiser des activités sportives et des championnats locaux pour 40 écoles dans le district de Besisahar ;
  • encourager la responsabilisation économique des communautés locales, qui géreront et poursuivront le programme ;
  • développer la formation des entraîneurs et des enseignants dans les communautés locales ;
  • améliorer la santé et le bien-être en encourageant une meilleure santé physique et mentale grâce au sport ;
  • créer de meilleures perspectives d'avenir pour les enfants grâce à l'apprentissage de nouvelles compétences.

Résultats attendus :

  • enfants en meilleure santé et plus heureux ayant régulièrement accès à des activités récréatives, en particulier au sport ;
  • davantage de filles participant aux activités sportives ;
  • meilleures perspectives d'avenir pour les enfants grâce à l'apprentissage de nouvelles compétences ;
  • responsabilisation économique des communautés locales, qui géreront et soutiendront les centres communautaires.

Liens

http://playforchange.org/
http://www.nepalaction.global/

 

 final_logo_web logo GAN

Football dans le camp de réfugiés de Za’atari

Situation géographique et information générales

Camp de réfugiés

Contexte

Le Projet de développement du football en Asie (AFDP) et la Fondation UEFA pour l’enfance apportent de l’aide aux personnes déplacées par le conflit en Syrie, en particulier aux enfants et aux jeunes dans le camp de réfugiés de Za’atari.

Contenu du projet

Organisation de tournois

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La Fondation UEFA pour l’enfance organise des tournois de football et d’autres événements sportifs. Elle a notamment organisé un championnat de football dans le camp. Pour ce faire, elle a constitué des équipes sous forme de clubs auxquels elle offre des séances d’entraînement régulières. Les entraîneurs formés du camp supervisent l’ensemble des activités. En plus de jouer et de passer du temps ensemble, les jeunes développent des compétences footballistiques et assimilent des valeurs fondamentales du sport, telles que le respect, le fair-play, l’esprit d’équipe et la solidarité.

Formation d’entraîneurs locaux

 

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La Fondation UEFA pour l’enfance forme des entraîneurs locaux – des Syriens et des Jordaniens âgés de 20 à 40 ans – et leur décerne un diplôme. La plupart d’entre eux travaillent déjà pour d’autres organisations au sein du camp et sont impliqués dans des activités liées au sport, à l’éducation ou aux loisirs. Des formations spécifiques leur permettent d’enrichir leurs compétences et d’accroître leur employabilité non seulement dans le cadre des camps, mais aussi au-delà, une fois la crise en Syrie terminée. Ainsi, la continuité du projet est assurée. Les formations favorisent aussi une prise en charge adéquate des enfants participant au programme et donnent aux entraîneurs un rôle de modèle.

Fourniture de matériel et d’infrastructures

La Fondation UEFA pour l’enfance soutient les organisations déjà actives au sein du camp en leur fournissant du matériel pour les activités sportives et les formations. Ce matériel est principalement composé de ballons, de tenues de sport et de chaussures, ainsi que de sifflets, de chronomètres, de cônes et de manuels techniques destinés aux entraîneurs. Lors des tournois, tous les jeunes participants reçoivent de l’eau, des en-cas et un souvenir.

De bonnes infrastructures sont nécessaires afin que les enfants puissent pratiquer un sport dans un environnement sûr et adéquat, c’est pourquoi la Fondation remet à neuf toutes les installations existantes. Le camp de Za’atari comptait en effet déjà une dizaine de terrains de football sur lesquels les enfants pouvaient jouer, mais nombre d’entre eux étaient en mauvais état, et les activités qui s’y déroulaient étaient mal organisées et incluaient rarement les filles.

L’intégration par le sport

integrating

La Fondation UEFA pour l’enfance a élaboré un programme spécifique à l’intention des réfugiés basé sur leurs besoins. Ce programme est adapté au contexte de Za’atari et a pour objectif de donner plus aux jeunes que la simple possibilité de pratiquer un sport. À cette fin, les entraîneurs reçoivent une formation spécifique leur permettant d’exploiter les bienfaits du sport pour soutenir les jeunes dans leur vie quotidienne. Cette formation recourt à une approche divertissante et éducative pour aborder des questions sociales et insister en particulier sur la résolution des conflits, mais aussi pour sensibiliser les jeunes aux mariages précoces et au contrôle des naissances, ainsi qu’à l’importance de l’école, de la santé, de l’hygiène et du bien-être.

 

Objectifs 

  • Impliquer les enfants et les jeunes Syriens (filles et garçons) en organisant des activités liées au football et à d’autres sports dans un environnement adéquat, sûr et cadré dans lequel ils puissent vraiment être des enfants et s’amuser. En plus de jouer et de passer du temps ensemble, les jeunes développent ainsi leurs compétences footballistiques et assimilent des valeurs fondamentales du sport, telles que le respect, le fair-play, l’esprit d’équipe et la solidarité ; ils reçoivent en outre une éducation sur des questions sociales spécifiques.
  • Former des entraîneurs et des arbitres syriens en leur apprenant comment mener des séances d’entraînement et en leur donnant les compétences pour mettre en place un championnat et diriger un club de football. Des cours spécifiques sont consacrés l’arbitrage.
  • Introduire un programme spécifique d’apprentissage des compétences de base pour la vie qui se fonde sur le contexte et les besoins. De cette manière, les entraîneurs apprennent comment tirer le meilleur profit des valeurs du sport afin de favoriser le développement personnel des enfants et de les rendre plus attentifs à certaines questions sociales. Cette formation recourt à une approche divertissante et éducative pour aborder des questions sociales et insister en particulier sur la résolution des conflits, mais aussi pour sensibiliser les jeunes aux mariages précoces et au contrôle des naissances, ainsi qu’à l’importance de l’école, de la santé, de l’hygiène et du bien-être.
  • Créer des clubs de football et organiser un championnat dans le camp. Les entraîneurs et les arbitres syriens formés seront en mesure de diriger eux-mêmes les clubs et le championnat.
  • Fournir le matériel et les infrastructures. Création d’un centre sportif dans le camp et mise à niveau du terrain de football avec du gazon synthétique pour permettre aux enfants de jouer dans des infrastructures fiables et sûres. La Fondation UEFA pour l’enfance soutient en outre les organisations déjà actives au sein du camp en leur fournissant du matériel pour les activités sportives et les formations.

 

Infrastructures et matériel d’entraînement

En collaboration avec l’AFDP, la Fondation UEFA pour l’enfance a contribué à la construction d’un centre sportif. Appelé« Maison du sport », ce lieu propice aux activités sociales constitue un environnement sûr dans lequel les enfants et les jeunes peuvent se divertir et se faire des amis, et où ceux qui s’intéressent au football peuvent se rendre.

  • Depuis le début du projet, 20 000 ballons de football, 10 000 t-shirts, casquettes et sacs à dos, 5000 paires de chaussures et 1000 kits d’entraînement (cônes, coupelles, dossards, chronomètres, sifflets, etc.) ont été distribués pour les activités sportives.
  • Lors de chaque tournoi, 1000 en-cas et 2000 bouteilles d’eau sont distribués.
  • Les entraîneurs ont également été entièrement équipés.
  • Les deux terrains principaux utilisés pour les tournois ont été entièrement équipés pour les matches de football.
  • Dix conteneurs remplis de matériel (tenues de sport, ballons, etc.) ont été fournis par la Fondation.

 

Terrain de football

Avec pour objectif la mise à disposition d’un environnement sûr pour les bénéficiaires du projet, la Fondation UEFA pour l’enfance, en coopération avec l’AFDP et avec l’Association jordanienne de football, a aidé à transformer un terrain de football de taille standard en un terrain en gazon synthétique, avec le soutien du donateur Lay’s.

  • Deux mois de travail sur site ont été nécessaires à la mise à niveau du terrain.
  • Deux conteneurs remplis de gazon synthétique, de matériaux de construction, tels que géotextile et ruban adhésif, de matériel d’entretien (y compris un tracteur) et de matériel pour le terrain, notamment des buts et des drapeaux de corner, ont été expédiés depuis les Pays-Bas.
  • Une cérémonie d’inauguration non officielle a été organisée le 29 mai 2017, qui a donné aux jeunes la possibilité de commencer à utiliser le terrain.

 

Chiffres (juillet 2017)

  • Au mois de juillet 2017, 250 réfugiés adultes – 87 femmes et 163 hommes –  avaient déjà bénéficié de la formation des entraîneurs offerte par la Fondation, qui leur a donné les compétences nécessaires pour devenir de bons entraîneurs et ainsi superviser et organiser des activités liées au sport en général et au football en particulier (séances d’entraînement hebdomadaires, tournois et autres événements). Quarante-six d’entre eux travaillaient alors en faveur du projet, et le reste pour d’autres organisations non gouvernementales actives dans le camp.
  • Des experts recrutés par la Fondation UEFA pour l’enfance et l’AFDP avaient dirigé des workshops sur l’arbitrage, la guérison des traumatismes, le sport en tant qu’outil de cohésion sociale, le mariage précoce et la résolution des conflits. Cinquante-quatre arbitres avaient été formés, dont 21 femmes.
  • À cette date, 4480 enfants et jeunes – 3185 garçons et 1295 filles âgés de 8 à 20 ans – participaient régulièrement aux activités sportives hebdomadaires et aux tournois de football mensuels supervisés par les entraîneur(e)s qualifié(e)s.
  • Tous les mois, des tournois de football étaient organisés dans le camp. Au total, 30 équipes de filles (M13, M15 et M20) et 60 équipes de garçons (M13, M15 et M24) avaient été créées, avec en moyenne 20 joueurs par équipe.
  • Depuis le début du projet, 40 tournois avaient eu lieu, pour un total de 3400 matches.
  • En moyenne, 1000 enfants et jeunes âgés de 8 à 20 ans, dont 300 filles, prenaient part aux tournois mensuels.
  • Outre le football, d’autres activités étaient aussi organisées. Le judo était régulièrement pratiqué par 450 garçons, et 300 filles suivaient des cours de zumba.

 

Résultats attendus

  • En moyenne, 5000 enfants et jeunes – des garçons et des filles âgés de 8 à 20 ans – participent régulièrement aux activités sportives hebdomadaires et aux tournois de football mensuels supervisés par les entraîneur(e)s qualifié(e)s.
  • Des tournois de football mensuels sont continuellement organisés au sein du camp. En moyenne, 1000 enfants et jeunes âgés de 8 à 20 ans, dont 300 filles, y prennent part.
  • D’autres activités sont organisées, ce qui permet de proposer un programme varié aux bénéficiaires.
  • Dans le camp, 250 réfugiés – 87 femmes et 163 hommes – utilisent le sport en général, et le football en particulier, comme un outil de cohésion sociale et de résolution de conflits, et font office de relais locaux.
  • La sensibilisation des réfugiés à la guérison des traumatismes, au sport en tant qu’outil de cohésion sociale, au mariage précoce et à la résolution des conflits est considérablement élargie.

 

Témoignage

Ayah, 14 ans

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