Tout le monde a droit à une chance (Give Everyone a Chance)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Central and northern Hungary
Date de début 01.01.2018
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 76 180
Investissement de la Fondation EUR 60 680
Identifiant du projet EUR_2018493
Partenaires Oltalom Sport Association, John Wesley Primary and Secondary School, Girls’ correctional institution, Home for Unaccompanied Minors, Oltalom Charity Society, Prevention Centre
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Oltalom Sport Association (association sportive Oltalom, OSA) a été fondée par un groupe de particuliers et d’organisations non gouvernementales en Hongrie, en 2005. Son objectif est d’utiliser le sport comme un outil pour améliorer l’estime de soi et promouvoir un style de vie sain auprès des personnes défavorisées. Jouer au football avec des équipes issues d’autres groupes sociaux favorise l’intégration du groupe cible dans la société. L’OSA offre des séances d’entraînement régulières et gratuites ainsi que l’équipement pour les sans-abri, les réfugiés, ainsi que les jeunes adultes et les enfants défavorisés.

Les jeunes participants sont orphelins d’un parent ou des deux et viennent de familles à problèmes qui font face à des difficultés constantes liées au chômage, à la consommation de drogue et d’alcool, au logement et aux finances. Bon nombre d’entre eux sont en outre maltraités et négligés. Par ailleurs, la précarité de l’emploi, le manque d’opportunités professionnelles et une éducation insuffisante engendrent des comportements criminels. L’OSA travaille également avec les réfugiés et les sans-abri, étant donné que de nombreux participants proviennent de familles réfugiées ou migrantes. Les attitudes à l’égard des migrants et des réfugiés ces dernières années en Hongrie rendent leur situation délicate dans le pays. De plus, certains d’entre eux sont atteints d’un trouble de stress post-traumatique et ont besoin d’un traitement d’urgence ; ils souffrent de l’absence de leur famille et d’amis, de la solitude et de l’isolement vis-à-vis de la société traditionnelle.

Contenu du projet

L’OSA a créé un programme d’entraînement régulier dans certaines écoles de Budapest pour aider les minorités roms, les migrants et les réfugiés à développer leurs aptitudes. Les sessions hebdomadaires ont lieu sur six sites (trois terrains de football à Budapest, un établissement correctionnel pour filles, l’école John Wesley et un foyer pour mineurs non accompagnés à Fót). L’OSA ne possédant pas de terrain, les entraînements sont effectués sur des terrains publics ou appartenant à des foyers résidentiels.

Comme ces dernières années, l’OSA organisera une tournée Fair Play Football sur six différents sites, trois en Hongrie et trois dans des pays voisins, et utilisera pour ce faire un terrain portable acheté avec le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance.

L’OSA a également conçu un programme scolaire à l’intention des participants dans une optique d’emploi. Ce programme aide les bénéficiaires à trouver des postes convenables ou à commencer, voire poursuivre une formation.

L’OSA fournit en outre un soutien social continu par le biais d’un réseau de travailleurs sociaux qui aident à résoudre les problèmes en matière de logement, d’emploi, de formation et de santé, ainsi que les questions administratives. Les travailleurs sociaux se concentrent sur les besoins individuels et créent des plans de développement personnalisés, offrant ainsi un service complet et plus adapté.

Objectifs

  • Améliorer la santé physique et mentale des participants
  • Accroître l’employabilité des participants
  • Développer les connaissances en anglais des participants
  • Encourager l’intégration des réfugiés
  • Multiplier les connexions sociales en organisant une tournée Fair Play Football et des tournois internationaux

Activités du projet

  • Sessions d’entraînement de football régulières sur six différents sites
  • Tournée Fair-play Football
  • Bourses d’études pour jeunes leaders et entraîneurs de football de rue
  • Ateliers :
    • éducation en matière de santé
    • prévention et gestion du harcèlement
    • atelier d’enquête appréciative

Club de filles : des activités de groupe pour les participantes mettant l’accent sur l’éducation sexuelle, la violence conjugale et diverses questions liées au genre et aux relations, ainsi que sur les possibilités de connexions sociales.

  • Soutien social continu
  • Collecte de données pour assurer le suivi des activités

Résultats attendus

RÉSULTATS ATTENDUS

La tournée Fair-play Football aura lieu sur trois différents sites en Hongrie et sur trois autres dans des pays voisins. En 2019, deux entraîneurs venant de pays en développement (Inde, Amérique du Sud, etc.) seront invités à participer à l’entraînement et à la formation d’entraîneurs de l’OSA et d’autres entraîneurs hongrois. Le groupe cible comprenant des enfants atteints d’obésité ou de maladies causées par une méconnaissance en matière d’alimentation saine, l’OSA planifiera des ateliers mensuels portant sur l’hygiène personnelle, les modifications physiques, les connaissances anatomiques de base et l’alimentation, entre autres.

En été 2019, l’OSA organisera un camp de cinq jours dans le nord-est de la Hongrie pour 40 enfants, cinq membres du personnel et cinq à huit bénévoles.

L’OSA participera à quatre événements internationaux en Europe : le Worclaw Trophy, le EU Fair Play Street Soccer Championship (championnat de football de rue fair-play de l’UE), le European Street Football Festival (festival européen de football de rue) et la Coupe du monde de football des sans-abri à Cardiff, au Pays de Galles (même si cette dernière n’a pas été mentionnée dans la proposition).

Par ses activités, l’OSA cherche à améliorer les compétences de vie des participants et leur capacité à résoudre les problèmes pour optimiser leurs chances d’un avenir meilleur.

Partenaire

Solidarité aveugle

Situation géographique et information générale

Contexte

Les portraits d’enfants non-voyants ou malvoyants réalisés par la photographe passionnée Catherine Cabrol à l’Institut des jeunes aveugles (IJA) de Bamako, une école destinée aux enfants non-voyants, ont été le point de départ du projet. Catherine Cabrol, également fondatrice de l’association Libre Vue (qui utilise la photographie comme un outil de solidarité), a voulu nouer avec ces jeunes filles et garçons une relation qui ait du sens et les aider en vendant ses clichés au profit d’un projet visant à leur faire découvrir le cécifoot.

Grâce à ses photos et au soutien de mécènes, Libre Vue a pu aménager un terrain – inauguré en octobre 2012 – conçu spécifiquement pour le cécifoot.

Le projet Solidarité Aveugle vise à promouvoir et à développer durablement le cécifoot au sein de l’IJA. Axé sur les besoins considérables de l’école, il entend améliorer la vie des jeunes non-voyants et malvoyants en se servant du football comme vecteur d’intégration et de développement. Dans les écoles ordinaires, il a aussi pour objectif de sensibiliser les autres enfants et de provoquer un changement des mentalités vis-à-vis du handicap et des différences. Le sport joue un rôle éducatif, véhicule des valeurs essentielles, combat l’exclusion, améliore le bien-être, et renforce l’estime de soi. A l’IJA, les enfants reçoivent un enseignement spécialisé, mais les conditions sont difficiles, les infrastructures étant

rudimentaires. Les équipements sportifs sont limités, et le terrain de football, inondé à la mousson, nécessite un entretien régulier.

 

Contenu du projet

En 2017, Libre Vue a obtenu un premier soutien de la fondation à la suite de l’appel à projet annuel. Cette contribution a permis la réalisation des objectifs suivant :

  • assurer la gestion du centre sportif et de ses activités ;
  • former les encadreurs et jeunes joueurs au cécifoot et leur dispenser un entraînement de premier ordre conforme aux standards internationaux ;
  • organiser la toute première coupe de cécifoot du Mali ; nous avions finalement organisé le 1er tournoi officiel à Bamako comme écrit dans le rapport intermédiaire
  • renforcer la sensibilisation aux déficiences visuelles chez les jeunes à Bamako ;
  • créer de nouvelles installations, notamment des douches et des vestiaires séparés pour les filles et les garçons. Ce projet de Maison-cécifoot a finalement démarré fin 2018 et se terminera en avril 2019. La partie de la subvention dédiée à ce projet a donc été utilisée en fin d’année dernière.
  • permettre la participation des jeunes de Libre Vue à la Coupe d’Afrique des Nations grâce à l’appui financier complémentaire à la campagne de crowdfunding de l’association
    • 120 jeunes âgés de 7 à 25 ans ont bénéficiés du projet dont 35 filles.
    • Quatre séances d’entraînement hebdomadaires ont été organisées.
    • Onze entraîneurs ont été formés par un coach et un joueur de l’équipe de France de cécifoot.
    • Une participation des 10 meilleurs jeunes à la CAN2017 au Cap-Vert avec une médaille d’argent qualificative pour le Championnat du monde de cécifoot 2018 en EspagneAu Championnat du monde de football pour aveugles (IBSA) qui s’est tenu à Madrid en juin 2018, l’équipe du Mali a pris la dixième place sur 16 nations participantes, une performance remarquable pour une première participation.Le 21 avril 2018, l’UEFA et l’Office des Nations Unies à Genève ont uni leurs forces pour organiser le Match pour la Solidarité. Les recettes du match et des enchères ont été intégralement reversées à des projets humanitaires et de développement sélectionnés par la Fondation UEFA pour l’enfance.Le projet Cécifoot à Bamako a été choisi pour bénéficier d’un deuxième soutien tiré de ces recettes. De nouvelles activités sont en cours de planification pour 2019 et 2020.

Objectifs

  • Démocratiser le cécifoot : entretien annuel du terrain et rénovation progressive des installations existantes ; renouvellement de l’équipement sportif (ballons sonores dont mini ballons de Youthorama (soutenu également par votre organisation dernièrement), bandeaux, maillots, protège-tibias, sacs, chaussures) ; et acquisition de matériel spécifique pour les filles (brassières de sport).
  • Favoriser la haute performances: appui d’un coach expert pour la préparation des compétitions, accompagnement par des thérapeutes ; acquisition de matériel spécial (tapis de course, vélo d’intérieur et matériel de street workout) ; formation des arbitres et des guides ; et développement des compétences des entraîneurs.
  • Aménager le bâtiment dédié au cécifoot avec un financement partiel de la Fondation (inauguration au printemps 2019) : mobilier pour les vestiaires et les bureaux des éducateurs ; et technologies d’autonomie énergétique (panneaux solaires pour chauffer l’eau des douches et alimenter le bâtiment en électricité).
  • Encourager les filles : lancement d’un projet artistique alliant la photographie et un concours de poésie pour aider les filles déficientes visuelles à se surpasser ; organisation d’un événement à Bamako à l’Institut français ; et publication d’un livret explicatif.
  • Promouvoir l’intégration économique et sociale : aide pour l’habillement et la mobilité (cannes blanches, participation financière au transport) ; travail de sensibilisation dans les écoles ; soutien académique (papier braille, ordinateurs portables braille pour les enfants plus âgés) ; et création d’une cellule d’insertion professionnelle par le biais d’entreprises de Bamako.

 

Résultats attendus

  • 120 jeunes non et malvoyants bénéficiant d’une animation cécifoot et d’un nouveau bâtiment intégrant des vestiaires et des douches
  • 20 jeunes accompagnés vers le haut-niveau avec un encadrement renforcé
  • 12 jeunes bénéficiant de l’appui d’un chef de projet dédié à leur insertion professionnelle
  • 120 jeunes bénéficiant d’une aide d’existence
  • 16 jeunes filles engagées dans un projet artistique

Partenaire

Active Lives (Vies actives)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement England
Date de début 01.02.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 1 156 610
Investissement de la Fondation EUR 50 000
Identifiant du projet EUR-2018347 - 2019729
Partenaires Newcastle United Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Quelles que soient leurs différences, tous les enfants ont le droit de jouer et de bénéficier des meilleures conditions pour rester en forme et en bonne santé. Malheureusement, la réalité de nombreux enfants en situation de handicap est tout autre, en particulier dans les régions défavorisées. En Angleterre, les situations de handicap sont plus répandues dans le nord du pays : selon une étude menée par le Département du travail et des retraites en 2015/16, 25 % des habitants du nord-est étaient en situation de handicap, contre seulement 14 % à Londres.[1] La Fondation Newcastle United souhaite utiliser le pouvoir du football pour surmonter les obstacles et s’assurer que les enfants défavorisés et en situation de handicap ne soient pas laissés de côté, mais aient la chance de pratiquer de nombreux sports, d’apprendre, de rester en bonne santé et de s’amuser.

[1] Family Resources Survey 2015/16 (Étude sur les ressources familiales 2015/16) du Département du travail et des retraites

Contenu du projet

Le but est de constituer un centre régional de haut niveau pour le handisport, où toutes les personnes concernées, quels que soient leur handicap et leur âge, pourront pratiquer un sport et s’exercer sans limites dans le cadre d’un programme d’activités novateur réalisé dans des installations intérieures d’excellente qualité. Ce centre encouragera non seulement des modes de vie actifs et le plaisir de pratiquer un sport pendant les loisirs, en plus des bénéfices qui y sont associés en matière de santé et de bien-être, mais créera aussi des vocations et soutiendra le développement des champions paralympiques de demain. Un large programme de sessions de football pour tous types de handicap et des sessions spécifiques selon les handicaps seront proposés sous un même toit dans ce tout nouveau centre, qui sera accessible aux personnes et familles concernées du nord-est de l’Angleterre et les encouragera à adopter et à conserver un mode de vie actif.

Objectifs

Le projet veut donner aux enfants en situation de handicap l’opportunité d’améliorer leur condition physique, leur mobilité et leur équilibre. Le football et les autres activités physiques serviront également d’outils pour aider les participants à améliorer leur confiance en eux, à se faire des amis et à atteindre leurs objectifs personnels sur le terrain et dans la vie.

 

 

Activités du projet

Le nouveau centre hébergera les activités hebdomadaires de nombreux clubs et équipes pour des enfants en situation de handicap dans les disciplines suivantes :

  • DSActive (sport pour personnes atteintes du syndrome de Down)
  • Football pour personnes atteintes de déficience visuelle
  • Football pour sourds et malentendants
  • Football pour paralytiques cérébraux
  • Football pour amputés
  • Football en marchant
  • Football en déambulateur
  • Sessions pour tous types de handicap
  • Foot-fauteuil
  • Sports sensoriels

Le centre pourra accueillir régulièrement des matches de football handisport et des compétitions avec d’autres équipes et groupes venant de tout le Royaume-Uni. Des événements phares de handisport pourront ainsi se dérouler dans la ville. En outre, ce centre deviendra un pôle communautaire dynamique les jours de match en offrant l’occasion de vivre cette expérience aux supporters en situation de handicap et en hébergeant l’Association des supporters en situation de handicap.

Tous les utilisateurs du centre pourront accéder à une large palette de programmes proposés par la Fondation Newcastle United, ayant trait notamment au développement personnel, à l’éducation, à l’employabilité, à la santé et au bien-être. Le centre sera également accessible aux écoles et aux organisations communautaires qui soutiennent les personnes défavorisées et en situation de handicap.

Résultats attendus

  • Accueillir chaque semaine dix clubs de football handisport pendant 36 semaines par année
  • Travailler avec 40 écoles pour enfants ayant des besoins éducatifs particuliers
  • Travailler avec 35 organisations régionales de soutien aux personnes en situation de handicap
  • Organiser 15 festivals, tournois et compétitions pour 1000 personnes en situation de handicap
  • Offrir un programme complet de formation et de développement professionnel continu à 100 entraîneurs de footballeurs et d’athlètes handisport
  • Recruter 50 jeunes adultes en situation de handicap pour un programme de développement personnel

Partenaire

Children on the Move Uganda (enfants déplacés en Ouganda)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Moyo, Uganda
Date de début 01.01.2019
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 296 592
Investissement de la Fondation EUR 140 000
Identifiant du projet AFR2018161
Partenaires Swiss Academy for Development (SAD), Community Psychosocial Support Organisation (CPSO, local partner)
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Le conflit qui fait rage au Soudan du Sud a poussé près de 800 000 personnes à fuir en Ouganda, où les Sud-Soudanais constituent le plus grand groupe de réfugiés[1]. Coupés de leurs racines par la guerre, de nombreux réfugiés souffrent de graves troubles mentaux. Les victimes de traumatismes sont toutefois rarement prises en charge, la priorité en matière d’accueil étant donnée aux besoins de base immédiats. En plus des troubles mentaux, l’UNICEF a récemment fait savoir que, dans les camps de réfugiés en Ouganda, plus de 4400 enfants et 2706 femmes enceintes vivaient avec le VIH[2]. Il ne s’agit là que des cas déclarés, si bien que les chiffres réels pourraient être plus élevés encore. Il est donc vital de donner aux réfugiés des informations exactes sur la maladie.

Aux enjeux sanitaires s’ajoutent des tensions et des conflits entre les réfugiés et les communautés d’accueil, qui exacerbent les difficultés auxquelles font face les réfugiés.

[1] HCR : https://data2.unhcr.org/en/situations/southsudan

[2] UNICEF Uganda CO Humanitarian Annual Situation Report 2018 (rapport 2018 de l’UNICEF sur la situation humanitaire en Ouganda, en anglais) : https://www.unicef.org/appeals/files/UNICEF_UGANDA_CO_Humanitarian_Annual_Situation_Report___January_to_December_2018.pdf

Contenu du projet

D’après le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), 65 % des réfugiés sud-soudanais ont moins de 18 ans[1]. Dans ce contexte, la Swiss Academy for Development (SAD), en collaboration avec la Community Psychosocial Support Organisation (CPSO), entend aider les jeunes réfugiés du district de Moyo à faire face aux traumatismes et au stress en renforçant leur résilience et leur confiance en eux et en promouvant le soutien entre pairs à travers le sport et des activités psychosociales basées sur le jeu. Un programme sur 24 mois en groupes supervisés mêlant sport (y compris des sports d’équipe sans notion de compétition) et activités ludiques sera déployé pour leur permettre de surmonter leur stress et leur anxiété, pour développer la cohésion sociale et la confiance réciproque, et pour leur enseigner des compétences de base. Les cours visant à transmettre ces compétences comprendront une sensibilisation au VIH/SIDA ainsi qu’un volet environnemental, qui insistera sur la nécessité de maintenir la propreté dans les camps.

[1] HCR : https://data2.unhcr.org/en/situations/southsudan

Objectifs

  • Venir en aide aux jeunes réfugiés sud-soudanais les plus vulnérables vivant dans les camps du district de Moyo.
  • Proposer des programmes sportifs et ludiques réguliers, conçus pour aider les enfants et les jeunes à acquérir des compétences de base et à accroître leur résilience et pour favoriser la cohésion sociale entre les réfugiés et les populations locales.
  • Améliorer la résilience des jeunes réfugiés et leur donner des moyens de subsistance.
  • Réduire les effets psychosociaux négatifs des traumatismes liés à la guerre sur les enfants et les jeunes sud-soudanais déplacés.

Activités du project

Les séances sportives et ludiques reposeront sur le programme d’acquisition de compétences de base visant à surmonter les traumatismes et à gérer le stress (Life Skills for Overcoming Trauma and Coping with Stress Curriculum), lequel a été élaboré conjointement par la SAD et la CPSO et fait l’objet d’adaptations constantes. Présentée dans un format convivial et assortie d’objectifs clairs pour chaque séance, la documentation du programme contient des instructions précises pour chaque activité et des aides didactiques adaptablées aux spécificités d’un camp de réfugiés. Chaque séance sera suivie d’une activité pédagogique sur des sujets en accord avec le groupe d’âge des participants, parmi lesquels la consommation excessive d’alcool et de drogues, le mariage et la grossesse précoces, la prévention du VIH/SIDA, la sensibilisation psychosociale, l’hygiène et les relations saines.

Par ailleurs, le projet Children on the Move Uganda fournira des bases théoriques pour l’organisation de programmes sportifs créés spécialement pour les victimes de traumatismes.

Sous la supervision de spécialistes, des sports d’équipe (en particulier le football) et des jeux autour des compétences de base seront utilisés comme supports pour rassembler des enfants et des jeunes issus de milieux sociaux différents dans un cadre détendu et agréable où ils pourront partager leurs émotions – de manière verbale ou non verbale – et oublier un instant leurs peines et leurs souffrances. Dans le même temps, les activités sportives et ludiques renforceront les liens sociaux entre réfugiés et membres des communautés locales, et offriront un cadre rassurant et positif pour apprendre à gérer des émotions difficiles comme la peur et la frustration.

Le projet inclura des discussions de groupe et des ateliers destinés à sensibiliser les réfugiés aux problèmes de santé mentale pouvant résulter des événements traumatisants qu’ils ont vécus avant, pendant et après leur déplacement, et à leur permettre de les comprendre. Les participants se familiariseront avec un éventail de stratégies d’adaptation et de réaction.

Des séances de discussion aideront en outre les conseillers psychosociaux de la CPSO à détecter les troubles psychologiques plus graves ainsi que les problèmes liés à la dynamique familiale nécessitant un suivi individuel, familial ou de groupe, ou l’intervention de services de santé mentale spécialisés.

Résultats attendus

  • Au cours de la phase 1, la CPSO travaille dans huit des quinze camps du district de Moyo accueillant des réfugiés sud-soudanais. Dans la phase 2, elle prévoit d’étendre ses activités à deux autres camps et d’ouvrir deux nouveaux espaces sécurisés et cinq aires de jeux satellites. En tout, dix espaces sécurisés et dix aires de jeux satellites verront le jour dans les dix camps. Des séances hebdomadaires de sport et de jeux seront organisées pour les enfants et les jeunes, sous la supervision de 20 entraîneurs. Cinq entraîneurs supplémentaires seront recrutés. Les séances auront lieu à un horaire susceptible de convenir au plus grand nombre (fin d’après-midi) et dureront deux heures.
  • L’organisation d’activités sportives et ludiques dans un contexte psychosocial complexe ne saurait se faire sans une équipe d’encadrement efficace. La SAD et la CPSO formeront par conséquent les entraîneurs existants et les nouvelles recrues à la mise sur pied d’activités sportives et ludiques adaptées aux traumatismes subis, et à l’utilisation du sport, du jeu, du théâtre, du chant et des contes pour engager le dialogue sur la gestion des traumatismes et du stress quotidien.
  • Les séances hebdomadaires de sport et de jeux seront suivies d’activités pédagogiques ciblant les enfants, les jeunes et les femmes, et portant sur des thèmes liés au traumatisme, au syndrome de stress post-traumatique (SSPT) et aux stratégies d’adaptation. Les participants apprendront à reconnaître les signes d’un traumatisme et d’un SSPT et se familiariseront avec les stratégies d’adaptation.
  • Des séances thématiques sur la santé (VIH/SIDA), la construction de la paix et la résolution des conflits seront mises sur pied à l’intention des enfants, des jeunes, des femmes et des hommes. Elles permettront de renforcer leur bien-être général et, surtout, leur résilience et leur capacité d’adaptation.
  • Des séances de conseil individuelles, familiales et de groupe seront mises en place pour soutenir les enfants, les jeunes, les hommes et les femmes et leur offrir un cadre rassurant où exprimer leurs craintes et leurs problèmes psychosociaux. Les participants à ces séances étofferont leurs réseaux de soutien, amélioreront leurs aptitudes de communication et trouveront un lieu sûr pour aborder des problématiques délicates.
  • Dix cliniques mobiles (une par camp) seront équipées et se tiendront prêtes à apporter une assistance médicale aux réfugiés présentant des troubles mentaux graves. Les patients qui montreront des signes inquiétants lors des activités sportives et ludiques ou des séances de conseil seront aiguillés vers ces cliniques.
  • Dix groupes d’épargne et de prêts seront par ailleurs créés pour donner aux jeunes la possibilité de monter une activité lucrative.
  • Des formations techniques (création d’entreprise et agriculture) seront dispensées à au moins dix groupes de jeunes, de femmes et d’hommes dans chaque camp pour les aider à créer une activité lucrative.
  • Un capital de départ sera fourni pour aider des jeunes, des femmes et des hommes à démarrer une activité lucrative sur la base de la formation qu’ils auront reçue.

Partenair

Sport pour la paix, l’inclusion et la réconciliation (INSPIRE)

Emplacement et information général

Terminé
Emplacement Districts de Batticaloa et d’Ampara, province de l’Est, au Sri Lanka
Date de début 15.09.2018
Date de fin 15.09.2020
Coût du projet EUR 144 795
Investissement de la Fondation EUR 117 450
Identifiant du projet ASI – 2018002
Partenaires Handicap International, le Women’s Development Centre (WDC) et le Centre for Accessibility, Monitoring and Information on Disability (CAMID)
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Après 26 années de conflit, la guerre civile au Sri Lanka entre les forces gouvernementales et les séparatistes tamouls s’est achevée en 2009. Toutefois, aucune véritable paix n’a été conclue, et les causes profondes du conflit sont restées non résolues. Une profonde méfiance entre les groupes et au sein de ceux-ci portant sur des différences ethniques, régionales, religieuses et linguistiques ainsi que sur l’identité politique continuent d’éroder la structure de la société sri lankaise. En raison de la pauvreté extrême, des injustices sociales et du manque de connaissances dans la communauté, les personnes en situation de handicap sont chaque jour victimes de stigmatisation, et leurs besoins et leurs droits fondamentaux ne sont pas respectés. Les enfants et les femmes en situation de handicap figurent parmi les groupes les plus vulnérables et marginalisés. Exclus de l’éducation et des opportunités économiques, ils ont peu de chances de trouver un emploi et sont piégés dans le cercle vicieux de la pauvreté.

 

Le Sri Lanka se trouve actuellement dans un processus de réconciliation post-conflit. Le sport peut être un puissant outil de promotion de la paix, de l’inclusion, de la tolérance et de la compréhension en rassemblant les gens au-delà des frontières, des cultures et des religions. Ses valeurs intrinsèques telles que l’esprit d’équipe, l’équité, la discipline, le respect des adversaires et les règles du jeu sont comprises dans le monde entier et peuvent être utilisées pour promouvoir la solidarité, la cohésion sociale, la réconciliation et la coexistence pacifique.

 

De plus, les activités sportives et de loisirs favorisent le développement global de tous les enfants – pas seulement ceux qui souffrent d’un handicap – et contribuent à améliorer la concentration, le respect des autres, la sensibilisation à l’environnement et le bien-être. Au Sri Lanka, toutefois, le sport n’est pas encore bien développé pour les enfants et les jeunes avec ou sans handicap, très peu d’événements sportifs sont organisés au niveau local et des districts, et il n’y a pas de coordination des activités handisport.

Contenu du projet

Humanité et inclusion sont les mots clés de Handicap International (HI) et de ses partenaires, le Centre for Accessibility, Monitoring and Information on Disability (CAMID) et le Women’s Development Centre (WDC).

Le CAMID, basé à Batticaloa, se concentrera sur l’amélioration des conditions de vie des personnes en situation de handicap et de leurs familles en favorisant leur participation active et leur inclusion sociale.

Le WDC mobilisera les jeunes filles et les familles afin de réaliser des activités dans leurs districts respectifs, en utilisant une approche basée sur les droits pour lutter contre les violations des droits des enfants et des femmes.

Le projet aura lieu dans les districts, très mixtes au niveau ethnique, de Batticaloa et d’Ampara, dans la province de l’Est, où les inégalités et les tensions prévalent.

Les activités et les formations se concentreront sur l’enseignement inclusif des activités sportives et de loisirs. Une attention particulière sera portée à la manière d’adapter les règles, l’environnement et le matériel pour faciliter la participation active de tous les enfants aux mêmes activités, en même temps et dans le même environnement.

De plus, la formation des entraîneurs et des clubs sportifs portera sur des activités sportives et de loisirs individuelles telles que le cricket, le football et le volleyball, et comprendra l’utilisation de matériel, de règles et d’environnements adaptés. Elle se concentrera également sur des jeux pour les enfants plus petits, comprenant des messages éducatifs. La création de liens sera encouragée grâce à des événements sportifs qui incluront des jeunes et des enfants d’ethnie, de religion, de langue, de caste et de niveau social et économique différents.

Objectifs

  • Aider les ONG locales à développer des services sportifs inclusifs ;
  • Équiper les acteurs du sport et de la communauté de matériels leur permettant de réaliser des activités sportives et de loisirs inclusives pour les enfants et les jeunes avec et sans handicap, et démontrer l’inclusion sociale aux autorités locales ;
  • Former les enseignants et les entraîneurs à gérer des initiatives de sport inclusif ;
  • Renforcer la collaboration et la confiance entre les groupes divisés grâce à des initiatives sportives et de loisirs inclusives renforçant la cohésion sociale et la réconciliation, afin que tous les Sri Lankais puissent vivre ensemble en paix.

Résultats attendus

  • 700garçons et filles, dont 200 enfants en situation de handicap, participant à ce programme
  • 2 000jeunes, dont 500 en situation de handicap, participant à ce programme
  • 40enseignants et entraîneurs formés dans le sport inclusif et la promotion de la cohésion sociale et de l’inclusion à travers le sport

Partenaires

La Vie en Bleu

Location and general information

En cours
Emplacement Switzerland
Date de début 01.01.2018
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR Eur 124 626
Investissement de la Fondation EUR Eur 124 626
Identifiant du projet EUR 2018421
Partenaires Autisme Genève
Catégories Enfants en situation de handicap

Contexte

L’autisme et ses particularités sont encore souvent peu connus du grand public, ce qui peut entraîner de la crainte, voire de l’intolérance face à la différence.

Pour les parents d’enfants vivant avec des troubles du spectre autistique, il est compliqué de leur trouver une place dans l’enseignement ordinaire. Pour les jeunes atteints de ce trouble, il est difficile de se former. Quant aux adultes, il est difficile pour eux de trouver un emploi, notamment parce que la majorité des réseaux professionnels ne connaissent pas suffisamment les caractéristiques de l’autisme, ce qui peut être déroutant.

Dans ce contexte, l’association Autisme Genève a décidé de mener une campagne de sensibilisation intitulée « La vie en bleu ». Le bleu est la couleur de l’autisme, et il colore l’existence de toutes les personnes concernées par ce trouble du développement. À travers la participation et l’organisation d’événements ainsi que la diffusion de documents de sensibilisation, Autisme Genève va à la rencontre de la population en lui proposant de découvrir ce qu’est « La vie en bleu », une vie qu’Elvira David-Coppex, membre du comité d’Autisme Genève, décrit comme étant riche et étonnante, mais aussi épuisante et frustrante en raison du regard que les gens portent sur la différence. Ainsi, à l’occasion de ses dix ans, l’association Autisme Genève a entamé un travail de sensibilisation à l’autisme afin que la population soit mieux informée et accueille avec plus d’indulgence dans la société les personnes souffrant de troubles du spectre de l’autisme.

Contenu du projet

Trois messages clés ont été définis en vue de sensibiliser la population à l’autisme :

  1. Il faut donner une place à la diversité.
  2. L’autisme n’est pas une maladie ; il s’agit d’un trouble du développement neurologique, une différence qui peut s’avérer d’une grande richesse si on sait l’aborder.
  3. Décelé tôt et pris en charge à un stade précoce, l’autisme peut évoluer de manière favorable.

Objectifs

  • Faire découvrir l’autisme pour que l’opinion publique évolue et porte sur ce trouble un autre regard.
  • Amener les parents à ne pas être effrayés par une suspicion d’autisme et les aider à maîtriser les thérapies adéquates le plus tôt possible.
  • Informer les pédiatres et les milieux de la petite enfance afin qu’ils soient en mesure d’identifier des traits autistiques pour favoriser une prise en charge rapide.

Activités du projet

Au début de l’année 2018, Autisme Genève a lancé un spot publicitaire et publié une brochure de sensibilisation, tous deux en accès libre.

En avril, le sport a été mis à l’honneur avec « La Vivicittà court en bleu pour l’autisme », une course populaire à laquelle des centaines de personnes ont participé, vêtus de bleu.

L’association Autisme Genève a également été choisie pour être l’un des bénéficiaires du Match pour la Solidarité, un événement organisé conjointement par l’UEFA et l’Office des Nations Unies à Genève.

En mai, un stand au Marathon de Genève lui a en outre permis d’aller à la rencontre de milliers de personnes.

Le 9 juin, à l’occasion du Bol d’or, trois bateaux ont navigué avec un spinnaker portant les mots « JE NAVIGUE EN BLEU POUR L’AUTISME », ce qui a permis d’accentuer la visibilité de la campagne La vie en bleu.

Le spot publicitaire a été diffusé à chaque projection du cinéma en plein air CinéTransat. De plus, une soirée spéciale a été organisée, à laquelle les spectateurs ont été invités à se joindre vêtus de bleu.

Le 14 septembre, Josef Schovanec, philosophe et écrivain vivant avec des troubles du spectre autistique, a été accueilli par une foule de 350 personnes à Genève, lors d’une conférence sur l’autisme. Le lendemain, la projection du film de Sophie Robert « Enfants autistes : bienvenue à l’école ! », suivie d’un débat sur l’école inclusive, a réuni plus de 100 personnes.

Le 13 octobre, un colloque scientifique a réuni 400 personnes autour des plus grands spécialistes de l’approche TEACCH, qui s’attache à faire graviter ses services autour des besoins spécifiques de la personne souffrant de troubles du spectre de l’autisme.

 

L’année 2018 se terminera avec la Course de l’Escalade, où Autisme Genève réunira coureurs et marcheurs pour former une grande vague bleue.

Résultats attendus

Autisme Genève envisage d’atteindre 200 000 personnes à travers sa campagne de sensibilisation.

Partenaires

Sport inclusif pour le développement au Bangladesh

Emplacement et information générale

Terminé
Emplacement Bangladesh
Date de début 01.10.2018
Date de fin 30.09.2020
Coût du projet EUR 117 450
Investissement de la Fondation EUR 117 450
Identifiant du projet ASI - 2018001
Partenaires Handicap International, Mymensingh Disabled People’s Organisation (Protibondhi Community Centre) and Tangail Disabled People’s Organisation (DPO)
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

En 2007, le gouvernement du Bangladesh a ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations Unies, qui promeut les droits au jeu et à la formation des enfants en situation de handicap. Cependant, une majorité d’enfants en situation de handicap – plus de 90 % selon une étude de l’UNICEF – ne sont pas scolarisés. Des enfants souffrant de handicaps sont ainsi privés de leurs droits fondamentaux, notamment l’accès à la formation, ainsi qu’aux activités sportives et de loisirs. La situation est encore pire pour les filles, avec ou sans handicap, dans cette société patriarcale où l’on attend d’elles qu’elles se conforment au rôle qui leur a été fixé par la famille et par la société en général.

De plus, la faible capacité des écoles et des clubs locaux à répondre aux besoins des enfants en situation de handicap contribue au retard de ces enfants dans leur développement physique et psychosocial, à leur manque de confiance et à leur exclusion sociale. En outre, les filles sont souvent victimes de violence physique et sexuelle et sont exploitées, ce qui diminue encore leur confiance en elles.

Contenu du projet

Ce projet a pour but de favoriser l’inclusion scolaire et sociale des enfants avec ou sans handicap.

Des activités sportives et de loisirs inclusives dans le cadre scolaire et menées par des enfants constitueront une excellente occasion pour les garçons et les filles, avec ou sans handicap, d’explorer leur potentiel, d’interagir entre eux dans un environnement sûr et de faire évoluer les normes sociales.

Les parents, les travailleurs sociaux et les enseignants contribueront à créer un meilleur environnement à l’aide de clubs sportifs pour les enfants en situation de handicap, en particulier les filles, afin de favoriser leur bien-être physique et psychosocial.

Un lien solide sera établi entre les organisations d’aide aux personnes en situation de handicap (DPO) et le département national des Sports. L’implication des comités de direction des écoles et la participation des parents contribueront à garantir la durabilité des activités.

Objectifs

  • Améliorer la participation et l’éducation des garçons et des filles en situation de handicap à l’aide de sports inclusifs au Bangladesh ;
  • Améliorer l’autonomie fonctionnelle des enfants en situation de handicap et l’accès de ceux-ci à des activités sportives et de loisirs inclusives, et leur permettre de jouer un rôle dans leur propre protection ;
  • Mieux équiper les DPO, les écoles et les clubs d’enfants afin de promouvoir des activités sportives et de loisirs ainsi qu’une éducation inclusives ;
  • Réduire la stigmatisation et la discrimination à l’égard des enfants souffrant d’un handicap, et ainsi encourager une plus forte participation sociale au sein d’une communauté protectrice.

Résultats attendus

  • 800 enfants, dont 400 en situation de handicap (200 filles), participant à des activités sportives et de loisirs inclusives, et à l’éducation
  • 400travailleurs sociaux formés dans le travail social adapté aux enfants en situation de handicap
  • 30 enseignants formés pour soutenir les élèves en situation de handicap
  • 20entraîneurs sportifs formés pour adapter et faciliter le sport inclusif
  • 2DPO formées pour promouvoir l’inclusion à travers le sport

Partner

Le sport pour l’inclusion des enfants en situation de handicap en Bolivie

Situation géographique et informations générales

CONTEXTE

Selon le dernier rapport du développement humain, la Bolivie occupe la 118e place sur 188 pays, ce qui la place parmi les pays les moins développés d’Amérique du Sud. Avec son 1,8 million d’habitants, Cochabamba est le département le plus peuplé de la Bolivie. L’organisation Light for The World mène son action plus précisément à Sacaba, la seconde ville en nombre d’habitants de ce département et dont 36,3% (statistique provenant de Instituta Nacional de Estadistica) de la population vit sous le seuil de pauvreté. Cette situation empêche de nombreuses personnes en situation de handicap d’accéder à l’éducation et à des soins de santé adaptés.

CONTENU DU PROJET

Les discriminations que subissent les enfants et les jeunes en situation de handicap à Sacaba ne favorisent pas leur développement personnel et social.  Au moyen d’ateliers et d’activités ludiques et sportives, le programme de Light for the World veut rompre l’isolement de ces jeunes en promouvant une éducation inclusive et en changeant la perception des Boliviens sur le handicap.

OBJECTIFS

La mission du projet vise à atteindre les objectifs suivants :

  • Consolider les liens entre les enfants en situation de handicap et leur famille
  • Accroître la confiance en soi des enfants bénéficiaires
  • Favoriser l’inclusion sociale des enfants en situation de handicap dans la société
  • Améliorer l’accès des enfants et des jeunes en situation de handicap aux services de santé
  • Promouvoir une éducation inclusive
  • Former et aider les jeunes en situation de handicap à entrer sur le marché du travail
  • Donner aux jeunes en situation de handicap ainsi qu’à leurs familles les moyens pour défendre leurs droits

RÉSULTATS ATTENDUS

  • Proposer régulièrement des activités ludiques et sportives aux enfants et leurs familles au cours de l’année
  • Proposer des activités sportives telles que l’athlétisme, la natation, le basketball, le football, le handball, le slalom et la danse deux à trois fois par semaine.
  • Former des éducateurs sportifs de l’établissement scolaire Simón Rodriguez afin de favoriser l’inclusion sociale des enfants bénéficiaires du projet
  • En collaboration avec l’EIFODEC (Escuela de Integración y Formación Deportiva, Expresión Artistica y Entrenamiento Laboral/ École d’intégration, formation sportive, expression artistique et formation professionnelle), organiser des tournois et des compétitions annuels destinés aux personnes en situation de handicap afin de changer le regard des Boliviens sur le handicap
  • Effectuer 40 visites dans les écoles afin de favoriser les échanges entre enfants valides et enfants en situation de handicap

PARTENAIRES

Responsabilisation d’enfants réfugiés et marginalisés au Liban et en Jordanie

Situation géographique et informations générales

Contexte

On estime à 1,4 million le nombre de réfugiés syriens installés en Jordanie : 20 % d’entre eux sont répartis dans cinq camps et 80 % vivent en zone urbaine, dans des provinces situées au nord du pays et aux environs d’Amman. Deux tiers des réfugiés enregistrés en Jordanie sont des enfants ou des adolescents.

Le Liban accueille aujourd’hui la plus importante proportion de réfugiés par habitant au monde, avec plus de 1,1 million de réfugiés enregistrés pour 6,2 millions d’habitants. Avec un tiers des réfugiés âgés de 5 à 18 ans, la région est en proie à une véritable crise affectant des mineurs.

Les défis sont nombreux et complexes, tant pour les réfugiés que pour les communautés d’accueil.

  • Les jeunes réfugiés vivent dans une profonde incertitude et souffrent souvent de traumatismes passés.
  • De nombreux enfants réfugiés et déplacés ne peuvent aller à l’école ni même bénéficier de programmes d’enseignement non formels du fait de leurs conditions de vie critiques, et souvent ils ne disposent pas des compétences nécessaires pour entamer un cursus de formation ou y demeurer. Les enfants qui vont tout de même à l’école souffrent souvent d’un manque de motivation dû à l’absence de perspectives et de soutien psychosocial de modèles identificatoires.
  • Malgré les efforts des gouvernements pour fournir des possibilités d’apprentissage formelles et non formelles, les jeunes réfugiés – en particulier les filles et les jeunes femmes – peinent à en bénéficier.

streetfootballworld embrasse ces défis en s’appuyant sur la méthodologie innovante d’éducation non formelle « football3 ». Ainsi nommé parce qu’il comporte 3 « phases » (discussion d’avant-match, match et discussion d’après-match), le football3 intègre des leçons de vie clés dans chaque match comme le dialogue, le fair-play et l’égalité des sexes. Il n’y a pas d’arbitre, ce qui pousse les joueurs à apprendre comment résoudre des conflits par le dialogue et le compromis.

La méthodologie de streetfootballworld exploite le potentiel universel du sport en assurant le dialogue, le fair-play et l’égalité des sexes sur le terrain et en dehors. Le football3 réunit de jeunes réfugiés avec des jeunes issus des communautés d’accueil libanaises et jordaniennes, et permet de surmonter les barrières de langue, de culture et de religion. Les jeunes réfugiés en marge (ou exclus) des structures d’enseignement formelles acquièrent les qualités (résilience accrue, capacité à gérer les conflits, etc.) et les compétences psychosociales (compétences de communication et d’encadrement, confiance en soi, propension accrue à intégrer les autres et à respecter les filles et les femmes, sens des responsabilités) nécessaires pour surmonter des défis critiques, vivre la vie qu’ils auront choisie, s’intégrer plus facilement dans leur société d’accueil, être en bonne santé physique et émotionnelle et insuffler des changements positifs dans leur communauté. Par conséquent, ces jeunes sont plus susceptibles d’entrer à l’école et d’y rester, ou de suivre une formation supérieure formelle.

Contenu du projet

En Jordanie et au Liban, streetfootballworld et ses partenaires de projet sont parvenus à réaliser un éventail de programmes footballistiques locaux destinés à des réfugiés avec le soutien du gouvernement allemand et de la Fondation UEFA pour l’enfance. Maintenant que des synergies ont été créées avec des structures de base locales, la prochaine étape consiste à étendre les bonnes pratiques des projets pilotes à l’échelon régional, afin de soutenir et de responsabiliser les enfants et adolescents vulnérables touchés par la guerre et la crise migratoire.

Nous entendons accroître la portée et l’impact du projet en étendant cette approche éprouvée à de nouvelles zones défavorisées qui sont affectées par la crise migratoire et ont fortement besoin de programmes innovants pour les enfants. Les organisations sportives de base locales se verront fournir les compétences, réseaux sociaux et espaces sûrs nécessaires pour travailler au niveau régional avec des capacités organisationnelles accrues, de façon à pouvoir renforcer la cohésion sociale dans une société fragmentée. Les éléments renforçant les capacités permettront durablement d’améliorer l’accès au sport et de promouvoir le dialogue, la coexistence pacifique et l’amitié entre les jeunes réfugiés et leur communauté d’accueil.

Pour garantir des retombées durables, le projet comprend les cinq volets suivants :

  1. Développement des capacités : former des jeunes leaders et entraîneurs volontaires de 18 à 22 ans à devenir des modèles identificatoires dans leur communauté.
  2. Formation au soulagement des traumatismes pour les relais locaux : pour améliorer la vie des jeunes en Jordanie et au Liban, des experts locaux seront formés spécifiquement à soulager les traumatismes.
  3. Entraînements et festivals de football3 inclusifs : au travers d’entraînements réguliers basés sur la méthodologie « football3 » adaptée à chaque groupe-cible, garçons et filles développeront des compétences psychosociales (santé, hygiène, développement personnel et conscience de leurs droits, entre autres). Les festivals réuniront les enfants, les adolescents et leurs familles dans le but d’impliquer toute la communauté, d’augmenter la portée des messages du projet et d’attirer plus de participants, notamment des filles.
  4. Diffusion des enseignements tirés et des meilleures pratiques à l’échelon régional : rassembler les ONG d’autres pays qui utilisent aussi le football pour aider les enfants et les adolescents dans le but de créer une communauté de pratique pour améliorer le soutien mutuel et le transfert de connaissances.

Objectifs

  1. Améliorer la vie des enfants syriens, jordaniens et libanais vivant dans les communautés concernées par le projet et participant au programme inclusif de football3 et d’acquisition de compétences psychosociales
  2. Augmenter le potentiel de développement personnel et de réalisation de soi des participants au programme
  3. Renforcer le dialogue, la cohésion sociale et la coexistence pacifique entre les réfugiés et les communautés d’accueil
  4. Mettre sur pied des structures de société civile (activités sportives institutionnalisées à caractère inclusif) de sorte que des relais locaux puissent offrir des entraînements de football et de compétences psychosociales hebdomadaires aux enfants marginalisés ; faire en sorte que les relais locaux soient capables d’identifier les traumatismes, sachent comment aborder les enfants traumatisés et puissent former d’autres personnes dans ce sens. L’objectif est qu’ils fassent office de modèles identificatoires et soient une source d’inspiration.
  5. Rendre toutes les organisations partenaires locales capables de consolider et d’augmenter leur capacité d’action dans les régions concernées par des échanges accrus de connaissances sur la construction de la paix et la compréhension des autres cultures entre les joueurs locaux, et par le biais de réseaux renforcés regroupant les partenaires de projet locaux, les gouvernements, les associations de football et la société civile.

Résultats attendus

  1. Organisation de 39 cours pour relais locaux – ateliers de plusieurs jours en Jordanie et au Liban
  2. Formation de 790 relais locaux – jeunes leaders et entraîneurs volontaires âgés de 18 à 22 ans
  3. Organisation de 9300 entraînements inclusifs de football3 et de compétences psychosociales, et de 20 festivals de football3
  4. Participation de 21 000 enfants (6-17 ans) aux entraînements hebdomadaires de football3 (60 % de réfugiés et 40 % de membres des communautés d’accueil ; 60 % de garçons et 40 % de filles, âgés de 6 à 17 ans) et de 6400 enfants dans les festivals
  5. Organisation de trois séminaires régionaux avec formation de 30 experts régionaux de football3

Affiliated partners

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Partner

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École socio-sportive pour enfants des rues

Situation géographique et informations générales

Contexte

Des décennies de guerre ont laissé l’Afghanistan exsangue pour ce qui est des structures sociales et économiques. Or, la pauvreté est la principale cause du travail des enfants. De nombreuses familles n’ont en effet d’autre choix que de faire travailler leurs enfants, lesquels passent alors souvent leurs journées dans les rues, à vendre cigarettes et journaux, ce qui les expose à des conditions difficiles et aux risques d’abus.
Action for Development a décidé de s’attaquer au problème des enfants des rues à Kaboul en lançant un projet innovant qui mêle football, éducation et aide alimentaire. L’école socio-sportive pour enfants des rues a un impact positif sur les jeunes marginalisés, où qu’elle soit implantée. Mais l’Afghanistan offre, de par son contexte, un terreau fertile au projet. Le football y suscite en effet un engouement croissant et ne peut qu’avoir des effets bénéfiques sur le pays en général, et sur les filles en particulier.

Contenu du projet

Organisation du projet

  • Mise en place d’un comité consultatif dans le district 11 de Kaboul afin de rallier la communauté à la cause de l’école socio-sportive. Il sera composé de représentants des autorités locales et des autorités en charge de l’éducation dans la région, de leaders communautaires et religieux et de professionnels de santé, et s’attaquera à la problématique du travail des enfants.
  • Recrutement et formation des futurs enseignants (un homme et une femme). Ils joueront un rôle de premier plan car ils seront les premiers interlocuteurs des enfants pour ce qui est du sport et de l’éducation et serviront de modèles.
  • Sélection d’un site sûr pour accueillir les activités.

Programme de retour à l’école
Identification d’enfants âgés de 6 ans révolus et ayant le potentiel pour réintégrer le système scolaire officiel. Cette étape se fera en concertation avec les autorités locales, les écoles et les parents.

Campagnes de sensibilisation
Rencontres avec les familles d’enfants fréquentant l’école afin de les sensibiliser. Les mères seront informées sur des sujets tels que l’hygiène des enfants, les maladies et les dangers liés à la drogue et à la prostitution. Une attention particulière sera portée aux aspects spécifiques aux jeunes filles, car elles forment en général le groupe le plus vulnérable d’enfants des rues.

Développement local
Identification d’enfants désireux de participer au projet. Pas moins de 120 enfants ont déjà intégré le projet, mais d’autres encore auront cette opportunité. Les enfants s’engagent à suivre les séances d’entraînement. La priorité va aux orphelins et aux enfants ayant un parent handicapé, et 50 % des participants doivent être des filles.
Les enfants nécessitant un suivi médical seront aiguillés vers le centre médical, où des soins gratuits leur seront prodigués.
Les activités sportives se dérouleront à heures fixes dans la semaine et seront encadrées par des entraîneurs. Des groupes seront formés par tranches d’âge et, si nécessaire, par sexe, et chaque groupe assistera à deux séances hebdomadaires. Les activités de tutorat se tiendront avant ou après le sport. Toutes les activités se feront en dari et en pashto, les deux langues les plus parlées en Afghanistan. Les activités de seront aménagées de manière flexible pour permettre aux enfants de continuer à travailler, car ils n’ont pas d’autre moyen de subsistance.

Objectifs

  • L’objectif premier du projet est de donner aux enfants des rues du district 11 de Kaboul une chance de recevoir une éducation de base et d’apprendre à lire et à écrire.
  • Trouver un site adapté, à proximité des lieux de travail des enfants, pour leur éviter de longs trajets à pied.
  • Disposer des équipements nécessaires pour l’école socio-sportive, lesquels doivent être facilement accessibles pour les enfants, près des routes, près du lycée de Ghazi (15 minutes à pied) et inclure un terrain de football utilisable pour les entraînements et les matches.
  • Stimuler le développement des aptitudes sociales par le sport et, en particulier par le football, et préparer les enfants à intégrer le cursus scolaire normal.

Résultats attendus

  • Former des entraîneurs afin de promouvoir le transfert de connaissances et de permettre à la population locale de prendre son destin en main
  • Procurer à 400 enfants des rues de la nourriture supplémentaire et leur donner accès aux soins médicaux de base
  • Réduire le nombre d’enfants des rues illettrés
  • Travailler avec 300 familles afin d’amener certains des enfants des rues à réintégrer le système scolaire officiel.
  • Sensibiliser 300 familles aux risques liés au travail dans la rue, à l’importance de l’éducation, et au rôle de l’hygiène et de l’assainissement dans la prévention des maladies.

Partenaire

Améliorer la protection, l’éducation et la réinsertion des enfants des rues à Bangui et Brazzaville

Situation géographique et informations générales

CONTEXTE

Le rapport du Programme des Nations Unies pour le développement positionne la République du Congo à la 135e position sur 188 et la République centrafricaine à la dernière position (2016). La crise humanitaire en République centrafricaine et la pauvreté endémique en République du Congo impactent les plus jeunes en situation de grande vulnérabilité, comme les enfants des rues de Bangui et de Brazzaville. De nombreuses raisons peuvent contraindre ces enfants à mener une vie de vagabond : un mariage forcé, des pressions économiques ou encore la crainte d’un « enfant sorcier », ces enfants qui sont démonisés et livrés à eux-mêmes.

CONTENU DU PROJET

Triangle Génération Humanitaire est une organisation de solidarité internationale qui participe à la lutte contre la pauvreté dans le monde. Son projet à Brazzaville et à Bangui porte sur le développement de dispositifs de prévention visant à protéger les mineurs en danger. Pour ce faire, une équipe mobile composée des travailleurs sociaux et d’infirmiers parcourt quotidiennement les capitales de la République du Congo et de la République centrafricaine. En leur apportant écoute et soutien psychosocial et médical, l’équipe pluridisciplinaire oriente les enfants vers des structures d’accueil adaptées. Les maraudes proposent également des activités sportives, ludiques et récréatives grâce à du matériel sportif mis à disposition pour les enfants.

OBJECTIFS

    • Assurer une prise en charge psychologique, sociale et médicale pour les enfants des rues de Brazzaville et de Bangui.
    • Favoriser la réintégration sociale des mineurs en rupture :
      • en leur assurant un accompagnement et un accès à des services adaptés tels que des familles d’accueil ou des structures collectives, qui bénéficieront tous d’indemnités financières ;
      • par une remise à niveau scolaire grâce à des enseignements locaux et spécialisés ;
      • par la formation à un métier (dans la boulangerie, le tissage ou le raccommodage) via des formateurs locaux.
    • Réintégrer les mineurs en rupture familiale par le biais d’un accompagnement et d’une médiation entre l’enfant et sa famille.
    • Aider les mineurs incarcérés en maison d’arrêt à Brazzaville en leur proposant :
      • des activités sportives en vue de leur faire acquérir des valeurs telles que la discipline, le respect et le goût de l’effort afin de les préparer à leur sortie de prison ;
      • des sessions de sensibilisation sur les conduites à risques telles que la prostitution, la toxicomanie et la délinquance, organisées par le « Réseau en faveur des enfants de la rue en RCA » (RFERC) et le « Réseau des intervenants sur le phénomène de l’enfance en rupture en République du Congo » (REIPER).
    • Sensibiliser et former les politiques et les acteurs publics en lien avec l’enfance.
    • Aider les partenaires du projet et les acteurs de la protection de l’enfance, notamment en renforçant les capacités organisationnelles et opérationnelles du RFERC et du REIPER. 

RÉSULTATS ATTENDUS

    • Réaliser 1000 maraudes par les antennes mobiles
    • Dispenser 2000 soins aux enfants
    • Offrir 23 places par mois en famille d’accueil et 20 places par mois dans des structures collectives
    • Scolariser 200 enfants dans un établissement scolaire ordinaire
    • Réintégrer 100 enfants en rupture dans leur famille d’origine
    • Réaliser 550 interventions auprès de mineurs incarcérés
    • Organiser 60 interventions de sensibilisation auprès de jeunes vivant en milieu carcéral
    • Lancer un séminaire de trois jours en faveur de la protection des enfants vulnérables à Brazzaville

PARTENAIRE

Cruyff Courts dans les Antilles néerlandaises

Situation géographique et informations générales

Contexte

De nombreuses personnes vivent dans la pauvreté dans les îles d’Aruba, de Bonaire, de Saint-Eustache et de Saint-Martin. Les récents dommages occasionnés par l’ouragan Irma ont lourdement pesé sur l’économie locale et la qualité de vie.

Le projet s’adresse aux habitants de zones résidentielles tout juste au-dessus du seuil de pauvreté, où le travail ne permet pas d’assurer la subsistance. La qualité de l’éducation s’est améliorée ces dernières années, sans toutefois atteindre un niveau permettant aux adultes de vivre de façon autonome. Dans les Caraïbes, la pauvreté engendre des problèmes de santé, dont l’obésité, et peut être à l’origine de maltraitances. Pour de nombreux enfants, il est impossible de recevoir une éducation de qualité, de s’inscrire dans un club sportif et de s’entraîner en toute sécurité. Ces écueils ont de graves conséquences sur la santé et le développement personnel des enfants.

La Fondation Cruyff met en œuvre son projet de courts Cruyff sur Aruba et Bonaire depuis 2005 et sur Saint-Eustache et Saint-Martin depuis 2006. Le projet offre des lieux sûrs où les enfants peuvent jouer, se sociabiliser, se faire des amis et développer leurs propres talents. Ils vivent des expériences précieuses qui les accompagneront à mesure de leur développement physique et mental et lors de leur entrée dans la société adulte.

Le projet a été mis sur pied en collaboration avec le ministère néerlandais de la Santé, de la Protection sociale et des Sports ; la mise en œuvre a lieu en collaboration avec des organisations sportives locales.

Les courts Cruyff ont offert à des milliers d’enfants un lieu public sûr pour jouer au football ou pratiquer d’autres sports au cœur de leur communauté. S’ils ont été abondamment utilisés par les enfants et les adolescents de cette région pendant les dix dernières années, les écoles, les clubs sportifs et d’autres résidents ont également pu bénéficier du projet. Nous avons mené en 2011 des programmes de formation pour entraîneurs à Aruba, Bonaire et Saint-Eustache.

Contenu du projet

De nombreux enfants vivent dans la pauvreté et n’ont pas la possibilité de pratiquer un sport ou de participer à des activités qui les aideraient à se développer au niveau émotionnel et social. Le sport est un langage universel, quels que soient le milieu dont sont issus les enfants, leur culture, leur religion ou leurs capacités. Grâce au sport et au jeu, les enfants améliorent leur condition physique, apprennent à interagir et se développent mentalement et physiquement. Nous les encourageons donc à prendre part aux activités sur les courts Cruyff.

Un court Cruyff est une version moderne des terrains de jeu traditionnels que l’on trouvait dans de nombreux districts et communautés avant l’urbanisation. C’est un lieu où les enfants apprennent le respect, la santé, l’intégration, le développement et l’inclusion. Chaque semaine, des milliers d’enfants exercent une activité physique sur les courts Cruyff du monde entier, où ils trouvent un endroit sûr pour pratiquer un sport en extérieur.

Les terrains sur ces quatre îles des Caraïbes se sont beaucoup dégradés après onze et douze ans d’usage intensif ; ils doivent être rénovés pour rester sûrs. Entre-temps, l’ouragan Irma a détruit le court Cruyff de Saint-Martin et endommagé celui de Saint-Eustache. Ces deux terrains seront donc remplacés par des terrains avec le système Field in a box Cruyff Court au lieu d’être rénovés. Ces terrains fonctionnent selon le même principe que ceux du projet du même nom de l’UEFA récemment lancé par la Fondation UEFA pour l’enfance à Madrid et en Pologne, à savoir des terrains de football synthétiques clôturés. Ceux-ci offrent une solution à la fois durable, viable et efficace.

Pour assurer la durabilité du projet, un nouveau programme a été lancé : Heroes of the Cruyff Courts (Héros des courts Cruyff) a pour but de faire de jeunes gens des modèles pour leur quartier et de les impliquer dans la communauté et les courts Cruyff à plus long terme. Des événements sont organisés pour donner aux jeunes la possibilité de découvrir et de cultiver leurs talents tout en les encourageant à se lancer dans des activités nouvelles. Le projet forme des entraîneurs de la Fondation Cruyff qui, par la suite, supervisent les jeunes lorsqu’ils organisent des événements sportifs destinés aux enfants de la communauté.

Calendrier :

  • Été 2018 : début de la formation des entraîneurs locaux pour devenir entraîneurs de la Fondation Cruyff
  • Été 2018 : rénovation des courts Cruyff sur Aruba et Bonaire
  • Été 2018/automne 2018 : installation d’un terrain Field in a Box Cruyff Court sur Saint-Eustache et Saint-Martin
  • Fin 2018/début 2019 : inauguration des nouveaux courts Cruyff avec la participation active des jeunes grâce au programme Heroes of the Cruyff Courts
  • 2018–2028 : projets et activités menés par les locaux (contrat de dix ans), avec un suivi et une évaluation en continu par la Fondation Cruyff

Objectifs

  • Les courts Cruyff proposeront au moins six heures de sport par semaine aux enfants locaux.
  • De nouveaux jeunes seront recrutés pour prendre part au programme Heroes of Cruyff Courts : ils apprendront à entraîner et à organiser des activités et des événements sportifs tout en acquérant quelques compétences commerciales de base. Tous les participants qui valident le programme deviennent entraîneurs certifiés.
  • Entre 250 et 500 enfants participeront, joueront et s’amuseront dans le cadre des activités sportives sur les différents courts Cruyff.
  • 1 cours pour devenir entraîneur de la Fondation Cruyff
  • 4 événements d’inauguration de courts Cruyff
  • 4 événements organisés par 30 Héros/jeunes en 2019
  • 15 nouveaux entraîneurs certifiés

Résultats attendus

Nous avons pour objectif d’inciter plus d’enfants à pratiquer un sport et à jouer sur les courts Cruyff quotidiennement.
Nous nous attendons à encourager davantage d’écoles et d’organisations locales à être actives dans le domaine du sport.
Nous pensons qu’une fois qu’un enfant a découvert les joies du sport, il continuera à être actif toute sa vie.

  • Pratiquer régulièrement une activité physique depuis le plus jeune âge offre un avantage sur le long terme dans le développement moteur.
  • Le sport et le jeu ont une influence positive sur la concentration et améliorent les performances académiques à l’école.
  • Les enfants qui pratiquent régulièrement une activité physique sont beaucoup moins susceptibles de présenter des troubles psychosociaux et comportementaux.

À propos de la Fondation Cruyff

La Fondation Johan Cruyff est une organisation non lucrative internationale qui a pour objectif d’améliorer le bien-être intellectuel, mental, émotionnel et physique des enfants et des adolescents en utilisant différents axes d’intervention :

  • défendre les intérêts des enfants et des jeunes qui ont eu moins de possibilités dans la vie ;
  • proposer et favoriser des activités physiques et sportives en aidant l’initiative Schoolyard14 et les courts Cruyff (spéciaux) ;
  • soutenir financièrement d’autres projets et organisations ayant le même objectif ;
  • encourager la pratique sportive en lien avec l’éducation et la santé ;
  • stimuler la coopération entre différentes organisations similaires aux Pays-Bas et à l’étranger ;
  • stimuler l’intégration entre les différents secteurs de la population.
  • en plus des courts Cruyff et de Schoolyard14, porter une attention particulière aux enfants en situation de handicap.

La Fondation Cruyff collabore avec des associations et des clubs sportifs, des fondations dirigées par d’autres athlètes de premier plan, des gouvernements locaux, provinciaux et nationaux, des écoles, des institutions, des centres de réadaptation et des organisations de football professionnelles.

Partenaire

A ball for all children, a goal for Inclusion

Situation géographique et informations générales

Contexte

La déficience visuelle suscite souvent l’interrogation ou la peur, notamment par crainte de la différence. Stigmatisées, les personnes malvoyantes ou non voyantes sont malheureusement souvent définies avant tout par leur handicap et non perçues comme des personnes à part entière. Cette attitude accentue leur exclusion et ne facilite pas leur intégration dans la société. Les plus jeunes ne sont pas épargnés par ce comportement. Face à un enfant déficient visuels, les railleries et les maladresses sont monnaie courante dans les écoles. En Grèce, le manque de compréhension et de sensibilisation de la part des établissements scolaires contraint les enfants malvoyants et non voyants à suivre généralement leur scolarité dans des écoles spécialisées, ce qui les écarte une fois de plus de la société.

 

Contenu du projet

Orama Neon Youthorama est une organisation non gouvernementale active depuis 2003. Après sa campagne internationale « Everybody Wins », qui promouvait les valeurs olympiques et paralympiques en utilisant des ballons de football adaptés aux déficients visuels, l’organisation souhaite réitérer son engagement au moyen du projet « A ball for all children, a goal for Inclusion ». Ce dernier vise à informer et à soutenir les écoles, les ONG et les structures publiques afin de créer une société inclusive en termes de connaissances, de compétences et de comportements. Pour ce faire, des ballons adaptés munis de grelots et portant le logo de la Fondation UEFA pour l’enfance seront distribués aux bénéficiaires. Ces ballons seront au cœur du projet à travers la pratique du cécifoot. Cette discipline sportive offre l’avantage d’être inclusive. En effet, aucune équipe ne peut être constituée sans la combinaison d’athlètes voyants et non voyants. Un vrai travail d’équipe qui demande compréhension, confiance et soutien de la part de tous les joueurs. Le cécifoot permet en outre de véhiculer un message fort d’intégration et de cohésion sociale. En éveillant les consciences, ce projet vise à changer la manière dont sont perçues les personnes déficientes visuelles, qui ne doivent pas être réduite à leur handicap mais considérées comme des joueurs et des personnes à part entière.

Objectifs

  • Créer une société plus inclusive aux niveaux local et international.
  • Favoriser un mode de vie sain en facilitant l’accès au sport pour tous.

Résultats attendus

  • Toucher 1000 élèves au travers d’ateliers de sensibilisation menés dans 15 écoles.
  • Fournir 500 ballons aux bénéficiaires du projet.
  • Soutenir les enfants réfugiés déficients visuels dans les camps de réfugiés en leur offrant des ballons de football adaptés.
  • Intervenir auprès des écoles disposant d’un nombre élevé d’enfants réfugiés.
  • Réaliser une vidéo promotionnelle afin de sensibiliser le public aux efforts d’inclusion.

 

Partenaire

Football pour Tous au Vietnam

Situation géographique et information générale

Contexte

Le projet Football pour tous au Vietnam (Football for All in Vietnam, FFAV) a été lancé en 1997 et a été formellement établi en 2001 grâce à un partenariat entre l’Association norvégienne de football (NFF) et la Fédération vietnamienne de football (VFF). Le projet recourt aux activités de football pour enseigner des connaissances de base pour la vie et promouvoir des valeurs culturelles auprès d’enfants et d’adolescents. Le projet soutient actuellement 1541 équipes au sein de 183 clubs, et plus de 17 000 enfants participent à ces activités.

Comme certains enfants sont confrontés à des problèmes spécifiques lors de l’intégration dans leurs communautés, ce programme est destiné à être étendu afin de couvrir trois groupes spécifiques :

  • Les petites filles – en particulier celles qui appartiennent à des minorités ethniques – doivent souvent se conformer aux rôles fixés par la société et par leur famille, et sont confrontées à des problèmes liés au manque d’éducation et au mariage précoce.
  • Les enfants en situation de handicap sont souvent mis à l’écart et considérés comme incapables de participer pleinement à la vie sociale en raison de leurs différences.
  • Les enfants vivant sur des bateaux dans des zones de réinstallation sont confrontés à un grand nombre de problèmes liés à la vie sociale, du fait qu’ils sont considérés comme différents et inférieurs par les résidents locaux. Par conséquent, ils se sentent discriminés, ne veulent pas aller à l’école et n’ont pas beaucoup d’amis.

Objectifs

Ce projet étendra le modèle du projet FFAV afin d’y intégrer ces enfants, en particulier en attribuant des ressources à ces groupes pour les aider à faire face aux problèmes qu’ils rencontrent grâce à la participation à des activités de football et d’apprentissage de la vie. En plus du financement de l’UEFA, des programmes additionnels seront déployés et des ressources supplémentaires seront engagées afin de remplir les objectifs suivants :

  • favoriser l’inclusion sociale – en particulier parmi les parents et les enfants – en donnant un meilleur accès aux activités de football aux filles, aux enfants en situation de handicap et aux enfants des zones de réinstallation ;
  • aider et soutenir les partenaires locaux afin qu’ils facilitent les activités de football de base et d’apprentissage de la vie sur le terrain ;
  • contribuer à améliorer les compétences relationnelles (notamment la communication, la confiance en soi et l’esprit d’équipe) et augmenter la conscience sociale des groupes cibles par le biais d’activités de football et d’événements incluant des apprentissages de base pour la vie ;
  • promouvoir le bénévolat et le développement de compétences de leadership parmi les jeunes au sein de la communauté.

Contenu du Projet

Les activités seront concentrées dans des zones spécifiques de la province de Thua Thien-Hue : districts A Luoi et Nam Dong, zones de réinstallation et centres sociaux. Elles comprendront :

  • Formation de football pour entraîneurs et arbitres de nouveaux clubs, plus des cours d’apprentissage de la vie
  • Programme de leadership pour les jeunes
  • Formation de bénévoles pour les membres des communautés locales, y compris les parents
  • Trois festivals de fun football mettant l’accent sur l’intégration des petites filles appartenant à des minorités ethniques, des enfants vivant dans des zones de réinstallation et des enfants en situation de handicap
  • Une visite d’étude pour évaluer les besoins et les résultats du projet

Résultats attendus

Le football de base sera introduit dans sept nouvelles zones de réinstallation et maintenu dans quatre autres. Nous espérons que la création de clubs de football encouragera les enfants à rester à l’école et augmentera ainsi leur niveau d’éducation. La création de liens d’amitié au sein de la communauté facilitera l’inclusion sociale, tandis qu’une plus grande confiance en soi améliorera les compétences de communication. Les enfants apprendront des connaissances de base pour la vie grâce à des activités dans les clubs, ce qui réduira les addictions et les grossesses précoces.

Au moins 2000 enfants défavorisés – y compris des filles appartenant à des minorités ethniques dans deux districts de montagne, des orphelins et des enfants en situation de handicap dans 14 centres sociaux, ainsi que des enfants dans des zones de réinstallation – seront inclus en priorité dans le projet de football et de connaissances de base pour la vie FFAV.

Tous les enfants participant au projet suivront des leçons sur l’égalité des sexes, l’inclusion sociale, les droits des enfants et d’autres problèmes sociaux en lien avec leur communauté.

Au moins 500 adolescentes – en particulier celles qui appartiennent à des minorités ethniques – suivront des leçons sur la santé reproductive, la gestion financière, la santé et l’hygiène, et la communication.

Nous espérons que la participation à des activités de football au sein de nouveaux clubs se traduira par une augmentation de la pratique d’une activité physique par les filles. Nous souhaitons qu’un nombre égal de filles et de garçons participe aux activités, ce qui devrait aider à briser graduellement les normes liées au sexe.

De plus, 13 clubs de football existants dans des centres sociaux et des zones de réinstallation recevront une assistance, aussi bien sur le plan opérationnel qu’au niveau financier.

Permettre à des enfants souffrant d’un handicap de participer à des activités de football contribuera à améliorer l’inclusion sociale en encourageant l’interaction avec un grand nombre de personnes différentes. Nous voulons augmenter la prise de conscience et la compréhension des problèmes rencontrés par les enfants en situation de handicap, leur permettre de jouer et d’interagir avec d’autres enfants, augmenter leur confiance en eux, améliorer leurs compétences de communication et encourager les autres enfants à jouer avec eux. De manière générale, ce projet vise à briser les préjugés négatifs sur les enfants en situation de handicap, en utilisant le football pour montrer la contribution qu’ils peuvent apporter à la société.

Partenaires

GOAL PLUS

Situation géographique et information générale

Contexte

PluSport est la Fédération du sport handicap suisse. Depuis près de 60 ans, elle œuvre en faveur de l’intégration de personnes en situation de handicap par le sport. La Fondation UEFA pour l’enfance soutient le projet « GOAL PLUS – Play football » mis en œuvre par PluSport en Suisse, dont l’objectif principal est d’utiliser le football et la passion qu’il dégage afin que tous les enfants en situation de handicap, incluant ceux en fauteuil roulant, puissent jouer au football. Cela leur apporte mobilité, joie de vivre et esprit d’équipe, des qualités essentielles qui facilitent leur intégration.

PluSport utilise le football pour promouvoir le sport-handicap auprès de ses 12 000 membres amateurs à travers 90 clubs régionaux. Elle propose une offre variée de disciplines sportives et organise une centaine de camps.

Contenu de projet

Contenu du projet partiel « Play Football »
Pour PluSport, la promotion du football et des sports de balle en général comme disciplines d’intégration représente une préoccupation de taille. Tous les enfants et adolescents ou presque souhaitent pouvoir jouer au football ; cela leur apporte mobilité, joie de vivre et esprit d’équipe, des qualités essentielles qui font également progresser les enfants en situation de handicap dans leur vie quotidienne. À la veille de la Coupe du monde de football 2018, nous nous attendons à une augmentation du nombre d’enfants et d’adolescents en situation de handicap intéressés par ce projet.

Grâce au projet partiel «Play Football», la fédération s’est fixé pour objectif de développer et d’élargir le thème du football dans le sens de l’intégration et de la promotion de la relève. Tous les enfants doivent pouvoir avoir la chance de s’amuser en jouant au football, de se faire de nouveaux amis, mais aussi de s’intégrer socialement. Le développement dans le domaine du football progresse constamment. Outre les tournois planifiés, nous avons pu, sur la base d’initiatives et de demandes de partenaires et d’institutions, concrétiser de nouvelles offres et opportunités destinées aux enfants et aux adolescents en situation de handicap dans le domaine du football.

Les objectifs fixés pourraient être mis en œuvre et les activités correspondantes réalisées durant l’année en cours. Il s’agit à présent de poursuivre ce projet de façon durable tout en le développant.

Plan d’action :

  • Intégration d’enfants et d’adolescents (individuels ou groupe entier) dans les clubs PluSport ou les associations régionales de l’Association suisse de football.
  • Poursuite de la création de groupes de football PluSport dans toute la Suisse et accompagnement de ceux-ci.
  • Ces équipes s’entraînent régulièrement (1 fois par semaine) et sont suivies et coachées par PluSport.
  • Une plateforme de tournoi régulière a pu être mise en œuvre avec succès, avec cinq à six tournois organisés chaque année. L’objectif consiste désormais à étendre les possibilités en ajoutant deux ou trois tournois supplémentaires par an. Ces événements doivent se dérouler dans différentes régions de Suisse.
  • Tournoi final spécial organisé pour les équipes gagnantes lors des tournois individuels de la saison.
  • Après-midis de rencontre sous le signe du football organisés avec des élèves avec et sans handicap (écoles, écoles professionnelles, églises, associations, institutions).
  • Utilisation de l’infrastructure pour les entraînements/matches (halle, terrain, vestiaire, etc.)
  • Formation et honoraires des entraîneurs/coaches.
  • Organisation de camps de foot pour enfants et adolescents
  • Rétribution des bénévoles (personnel d‘encadrement, arbitres, athlètes)
  • Acquisition de matériel pour les entraînements et les tournois (ballons, chasubles, etc.)
  • Maintien du Responsable de projet «Goal plus»

Objectifs

Utiliser le football comme outil d’intégration et de promotion de la relève. Tous les enfants doivent avoir la possibilité de s’amuser en jouant au football, de se faire de nouveaux amis et de s’intégrer socialement. Ce projet comprend les aspects suivants :

  • Accès facilité aux jeux de balle pour les enfants et les jeunes en situation de handicap
  • «Goal Plus» fait partie intégrante du paysage sportif suisse
  • Constitution de nouveaux groupes de sports de balle pour enfants et adolescents
  • Promotion intégrale et systématique et développement du sport-handicap
  • Implication dans le projet grâce à des relations de partenariat
  • Transfert d’image ciblé grâce à la responsabilité sociale
  • Expérience de l’intégration grâce au sport

Résultats attendus

  • Constituer de nouvelles équipes de football
  • Créer des entraînements hebdomadaires et un suivi coachés par PluSport
  • Maintenir et développer la plateforme de tournoi régulière (regroupant enfants et jeunes handicapés)
  • Organiser un tournoi final spécial pour les équipes qui remportent les tournois individuels
  • Organiser des après-midis de rencontre sous le signe du football
  • Pérenniser la pratique du football grâce au développement et à l’élargissement à tous.

Partenaires

Améliorer la communication et l’éducation des enfants autistes en Europe

Situation géographique et informations générales

Contexte

La Fondation UEFA pour l’enfance a décidé d’attribuer son Fonds annuel de solidarité 2015 à un projet destiné à améliorer la communication et l’éducation des enfants autistes en Europe. Ce projet, présenté par la Fondation Internationale de la Recherche Appliquée sur le Handicap (FIRAH), a reçu l’approbation du Conseil de Fondation. Séduite par l’approche innovante de la démarche présentée, la Fondation UEFA pour l’enfance a repris une citation de Gandhi pour en faire le slogan du projet :

Vous devez être le changement que vous désirez voir en ce monde.

La Fondation UEFA pour l’enfance exprime ainsi sa volonté d’améliorer la vie de ces enfants et de leur famille, et de leur redonner espoir.

Notre action

Pour mener à bien ce projet, la FIRAH travaille en étroite collaboration avec de nombreux partenaires : représentants d’associations internationales et nationales regroupant des enfants autistes et leur entourage, services éducatifs, sociaux et médicaux intervenant au quotidien auprès des enfants autistes, universités et centres de recherche.

Ses activités s’articulent autour de trois axes :

  • Faciliter l’accès aux matériels et équipements éducatifs issus des nouvelles technologies et adaptés aux besoins spécifiques des enfants autistes et de leur famille, tels que des robots ou des tablettes.
  • Sensibiliser et former les familles et les professionnels pour qu’ils puissent accompagner dans les meilleures conditions les enfants autistes dans l’utilisation des nouvelles technologies. Des guides et des formations en ligne seront accessibles à toutes les familles et à tous les professionnels intéressés.
  • Concevoir et mener des projets de recherche appliquée ayant pour point de départ les besoins et attentes des enfants autistes et de leur famille et apportant des résultats concrets pour leur quotidien. Il s’agira d’évaluer les résultats de l’utilisation des nouvelles technologies auprès des enfants autistes pour améliorer le matériel et les applications disponibles. L’approche adoptée sera participative et impliquera les enfants, leurs parents et les professionnels aux côtés des chercheurs.

La mise en œuvre du projet cible six pays européens en priorité pour garder une dimension de « proximité » et rester dans la réalité des familles.

Notre partneraire

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