Football pour les enfants atteints du syndrome de Down
Situation géographique et informations générales
Terminé
EmplacementRussie, Moscou
Date de début
01.03.2021
Date de fin
28.02.2022
Coût du projetEUR 45 277
Investissement de la FondationEUR 34 850
Identifiant du projet20200451
PartenairesSyndrome of Love
CatégoriesAccès au sport - Enfants en situation de handicap
Contexte
En Russie, les obstacles à l’intégration des personnes atteintes du syndrome de Down demeurent nombreux. Le sport contribue à l’intégration sociale car il développe les capacités physiques et psychiques, favorise le bien-être émotionnel et psychologique et permet d’apprendre à travailler en équipe et à acquérir des compétences sociales. Toutefois, les enfants atteints du syndrome de Down ne peuvent pas faire de sport, comme du football, faute de clubs, d’entraîneurs, de méthodes et de moyens suffisants.
Le projet Football for Children with Down Syndrome (Football pour les enfants atteints du syndrome de Down) a débuté en 2015, quand les organisations caritatives Syndrome of Love et Downside Up ont commencé à enseigner le football à des enfants et des adolescents atteints du syndrome de Down à Moscou. Le projet a essaimé dans 12 autres métropoles russes grâce à une promotion active de la méthode qu’il emploie. Plus de 1300 séances ont été organisées entre 2015 et 2019 et plus de 200 enfants en situation de handicap ont bénéficié de cours de football réguliers.
Le projet s’est avéré utile et efficace pour les enfants atteints du syndrome de Down. Une activité physique régulière est essentielle au développement physique, mental et social.
Contenu du projet
Football for Children with Down Syndrome est la première initiative russe où les enfants atteints du syndrome de Down apprennent à jouer en équipe. Ils suivent des séances d’entraînement de football plusieurs fois par semaine, participent à des rencontres amicales et à d’autres manifestations sportives et assistent à des matches de football.
Dans le cadre du projet, seront organisés :
une formation continue dispensée par l’Université sociale d’État de Russie, où 15 entraîneurs apprendront à organiser des mini-cours de football destinés aux enfants atteints du syndrome de Down ;
des stages d’entraînement pour les enfants atteints de ce syndrome qui vivent à Moscou et dans d’autres régions ;
une formation intensive sur les améliorations à apporter à la préparation des compétitions, sur la condition physique et les compétences footballistiques ;
une mini-compétition de football à l’issue du projet (à l’automne 2021).
Objectifs
Stimuler le développement physique des enfants atteints du syndrome de Down et améliorer leur capacité de communication et leurs compétences sociales grâce à une pratique régulière du football
Populariser le sport, l’activité physique et le football auprès des enfants et adolescents atteints du syndrome de Down et de leurs familles
Attirer l’attention des parents et des professionnels sur la pratique du sport chez les enfants atteints de ce syndrome
Créer un environnement bienveillant et tolérant, où les personnes atteintes du syndrome de Down ont les mêmes droits et les mêmes chances que les autres
Activités du projet
Mettre en place des cours de football réguliers pour les enfants atteints du syndrome de Down
Organiser des stages d’entraînement et des remises à niveau pour les entraîneurs moscovites
Proposer à 15 entraîneurs une formation approfondie dispensée par l’Université sociale d’État de Russie
Organiser des stages d’entraînement pour les participants à Moscou et dans d’autres régions: pour 150 personnes au total (enfants atteints du syndrome de Down, entraîneurs, bénévoles et organisateurs)
Organiser des mini-compétitions de football pour les enfants atteints du syndrome de Down
Résultats attendus
Développement physique des enfants et adolescents atteints du syndrome de Down
Élargissement de l’éventail de compétences de communication, ce qui permet de pallier les troubles de la parole
Pratique de loisirs actifs
Amélioration des compétences de socialisation et gain d’autonomie
Sensibilisation des pouvoirs publics à la nécessité de développer le sport pour les enfants atteints du syndrome de Down
Évolution vers une société russe plus tolérante à l’égard des personnes atteintes du syndrome de Down et d’autres troubles
EmplacementGrèce et plus de 170 pays sur les cinq continents
Date de début
01.01.2021
Date de fin
01.01.2021
Coût du projetEUR 100 000
Investissement de la FondationEUR 95 000
Identifiant du projet20200573
PartenairesYouthorama
CatégoriesDéveloppement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
Dans le monde entier, les élèves atteints de déficience visuelle rencontrent des difficultés à participer aux cours d’éducation physique et sportive des écoles primaires conventionnelles. Il n’y a généralement qu’un seul type de cours de sport pour tous les élèves, et peu d’équipement sportif inclusif. Par conséquent, les élèves atteints de déficience visuelle ne peuvent pas participer aux cours de sport au même titre que leurs camarades n’ayant pas de déficience visuelle. Le projet vise donc à combler cette lacune présente à l’échelle mondiale en fournissant une solution durable. Il soutient le droit des enfants à l’éducation et au jeu, et correspond aux Objectifs de développement durable 4 (éducation de qualité) et 10 (réduction des inégalités).
Contenu du projet
Le fondateur de Youthorama a inventé un ballon léger et innovant qui fait du bruit. Ce mini-ballon unique destiné à tous les enfants n’est pas disponible à la vente, il ne peut être que donné. En Grèce, un programme éducatif utilisant ce mini-ballon a été approuvé par le ministère de l’Éducation pour toutes les écoles, conventionnelles et spécialisées, et tous les niveaux. Le projet a pour but d’établir à travers le monde un réseau d’écoles qui feront la promotion des sports inclusifs par le biais de ce nouveau kit de formation.
Sierra Leone Inde
Objectifs
Produire et donner jusqu’à 2000 mini-ballons de football sonores pour les enfants
Créer une société plus inclusive grâce à l’utilisation de ces ballons comme outil d’enseignement informel
Sensibiliser les écoles maternelles et primaires conventionnelles, les ONG et les institutions publiques au sport inclusif
Créer un manuel comportant jusqu’à 40 bonnes pratiques
Lancer une initiative pilote Adopt a Ball (Adopte un ballon) destinée aux écoles afin de sensibiliser le public au sport pour tous
Mettre en place un réseau de football inclusif dans le monde entier (couvrant actuellement 172 pays)
Activitiés du projet
Don des mini-ballons sonores innovants – les seuls disponibles à l’échelle mondiale et non commercialisés – aux enfants en ayant besoin et à leurs écoles sur les cinq continents
Conception d’un kit d’éducation inclusive
Jusqu’à 200 ateliers de sport offerts dans les écoles maternelles et primaires conventionnelles et spécialisées afin de promouvoir le développement personnel, l’empathie et l’inclusion
Évaluation du succès du projet en fonction de la réalisation de ses objectifs
Lancement de la campagne Adopt a Ball (Adopte un ballon) et promotion d’événements ouverts de football à quatre
Resultats attendus
100 écoles de quartiers défavorisés mettront en œuvre le programme éducatif
25 000 élèves atteints de déficience visuelle ou non, dans des classes mixtes
500 écoles inscrites au réseau Adopt a Ball (Adopte un ballon)
2500 questionnaires
500 professeurs de sport et bénévoles utilisant la plateforme de formation en ligne
3000 participants aux événements ouverts de football à quatre
Don de 2000 mini-ballons sonores
1 documentaire télévisé transmettant un message social
Notre vision : que le son du ballon résonne dans tous les foyers et écoles d’enfants atteints de déficience visuelle à travers le monde !
CatégoriesAccès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
Le football est souvent utilisé afin de promouvoir la santé sexuelle et reproductive dans les pays à revenu faible et intermédiaire. De fait, la Fondation Liverpool Football Club (Fondation LFC) et la Liverpool School of Tropical Medicine (LSTM) ont entamé la deuxième année de leur projet « Health Goals Malawi », qui se déroule sur deux an et demi. L’objectif de ce projet est de réduire les incidences du VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles (IST) sur les adolescents et les jeunes hommes au Malawi.
La Fondation LFC et la LSTM ont décidé de créer un projet similaire dans les quartiers défavorisés de Liverpool, la ville affichant le deuxième taux le plus élevé de nouveaux cas d’IST dans le nord-ouest de l’Angleterre. Le taux de grossesse précoce se situe également au-dessus de la moyenne nationale. Il existe une forte corrélation entre les grossesses précoces et le dénuement socioéconomique, et ces dernières peuvent être à la fois une cause et une conséquence des inégalités en matière de santé et d’éducation. Dès lors, une éducation sexuelle et relationnelle de qualité est essentielle afin d’y remédier.
Les principales causes de ces inégalités sont :
l’absence scolaire durable avant la 9e année (élèves âgé·e·s de 13 ou 14 ans) ;
les progrès académiques relativement lents ; et
la pauvreté.
Le football est utilisé pour trois raisons :
L’image de marque dont jouit le Liverpool FC dans la ville permet de susciter l’intérêt des enfants socialement vulnérables âgés de 11 à 16 ans.
Le football étant le sport le plus populaire à Liverpool, les participant·e·s sont très motivé·e·s à participer au programme afin de développer leurs compétences.
Les exercices et les matches de football peuvent donner lieu à des discussions portant sur des sujets clés.
Contenu du projet
Le projet sera axé sur :
des programmes d’éducation relationnelle et sexuelle dans les écoles et les universités, avec une prévention ciblée sur les jeunes à risques des deux sexes ;
des formations en matière de relations et de santé sexuelle pour l’ensemble des professionnels, qu’ils évoluent dans le domaine de la santé ou non, par exemple les entraîneurs ;
l’utilisation de l’influence des entraîneurs locaux et de la marque de la Fondation LFC pour interagir avec les jeunes, en insistant sur l’importance de modèles masculins et féminins positifs ;
le développement d’une méthode novatrice pour l’éducation relationnelle et sexuelle, avec un accent particulier sur la lutte contre les inégalités en matière de santé et d’éducation, en s’adressant aux jeunes les plus à risque.
Objectifs
Un programme clair et complet sera élaboré avec du matériel et des ressources d’encadrement. Si ce projet est concluant, le programme sera intégré aux activités courantes de la Fondation LFC en collaboration avec les écoles de Liverpool.
En outre, si cette approche s’avère efficace, le taux de grossesse chez les adolescentes pourrait diminuer.
Activitiés du projet
Six semaines de préparation et d’entraînement à la pratique du football organisées dans différentes écoles
Tournois de football
Évaluation du projet avec les enfants et les entraîneur·e·s concerné·e·s
Sondage annuel auprès des participant·e·s
Resultats attendus
Près de 300 enfants âgé·e·s de 11 à 16 ans prendront part au projet, dont 50 % de filles. Des enfants en situation de handicap et ayant une santé mentale fragile figureront également parmi les participant·e·s.
PartenairesAssociation Football Development Programme (AFDP) Global
CatégoriesAccès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits
Contexte
AFDP Global et la Fondation UEFA pour l’enfance aident les personnes déplacées par le conflit en Syrie, en particulier les enfants et les jeunes vivant dans le camp de réfugiés de Za’atari.
La Fondation UEFA pour l’enfance et son partenaire AFDP Global proposent aux garçons et aux filles syriens déplacés des activités sportives hebdomadaires qui leur offrent un environnement sûr et décontracté pour s’entraîner et disputer des compétitions. Les activités proposées ne se limitent pas au football, mais comprennent aussi du judo, de la zumba et du tennis de table. Ce projet prévoit le maintien du soutien à l’équipe d’entraîneurs et de managers établie dans le camp pour proposer des activités de football aux enfants et aux jeunes. Le sport est utilisé pour sensibiliser les participants à certaines questions sociales et pour transmettre des compétences de vie indispensables dans le contexte du camp. Un entraînement régulier sera aussi organisé pour le développement des compétences sportives. Les enfants participant au programme bénéficieront d’une prise en charge adéquate et pourront suivre l’exemple de modèles. Ainsi, la continuité du projet sera assurée.
Objectifs
Impliquer les enfants et les jeunes syriens Proposer des activités liées au football et à d’autres sports dans un cadre adéquat, sûr et supervisé, afin que les enfants puissent vivre leur enfance. En plus de jouer et de passer du temps ensemble, les jeunes acquerront des compétences footballistiques et les valeurs fondamentales du sport, telles que le respect, le fair-play, l’esprit d’équipe et la solidarité. Ils recevront également une éducation sur certaines questions sociales spécifiques.
Former des entraîneurs de football et des arbitres syriens Offrir une formation à des réfugiés syriens en leur montrant comment diriger des séances d’entraînement de football, les équiper des compétences requises pour gérer un championnat et diriger des clubs de football, et leur fournir une formation spécifique sur l’arbitrage.
Proposer un programme sur les compétences de vie Enseigner aux entraîneurs comment utiliser au mieux les valeurs du sport pour favoriser le développement personnel des enfants et les sensibiliser à certaines questions sociales, en ciblant en particulier la résolution des conflits, le mariage précoce, le contrôle des naissances et l’importance de l’éducation, de la santé, de l’hygiène et du bien-être.
Organiser les clubs et le championnat de football existants Offrir un soutien aux administrateurs et aux entraîneurs en s’assurant qu’ils disposent des capacités nécessaires pour organiser les clubs et le championnat de football établis dans le cadre du projet au cours des années précédentes.
Activitiés du projet
Infrastructures et matériel d’entraînement
En collaboration avec AFDP Global, la Fondation UEFA pour l’enfance a contribué à la construction d’un centre sportif. Appelé « Maison du sport », ce lieu propice aux activités sociales constitue un environnement sûr dans lequel les enfants et les jeunes, en particulier ceux qui s’intéressent au football, peuvent se divertir et se faire des amis.
Depuis le début de ce projet, 20 000 ballons de football, 20 000 t-shirts, casquettes et sacs à dos, 5000 paires de chaussures et 1000 kits d’entraînement (cônes, coupelles, dossards, chronomètres, sifflets, etc.) ont été distribués pour les activités sportives.
Lors de chaque tournoi, 1000 en-cas et 2000 bouteilles d’eau sont distribués.
Les entraîneurs ont également été entièrement équipés.
Les deux terrains principaux utilisés pour les tournois ont été pourvus de gazon synthétique et entièrement équipés pour les matches de football.
Onze conteneurs remplis de matériel (tenues de sport, ballons, etc.) ont été fournis par la Fondation.
Terrain de football
Avec pour objectif la mise à disposition d’un environnement sûr pour les bénéficiaires du projet, la Fondation UEFA pour l’enfance, en coopération avec AFDP Global et l’Association jordanienne de football, a aidé à pourvoir de gazon synthétique un terrain de football de taille standard et à créer un petit terrain de football pour les filles (en 2018), avec le soutien financier de Lay’s.
Quatre conteneurs ont été envoyés des Pays-Bas avec du gazon synthétique, du matériel de construction (y compris des géotextiles, du ruban adhésif, un tracteur et du matériel d’entretien) ainsi que des équipements pour le terrain, comme des buts et des drapeaux de corner.
Chiffres clés (août 2021)
Quelque 279 réfugiés adultes – 94 femmes et 185 hommes – ont déjà bénéficié de la formation des entraîneurs proposée par la Fondation, qui leur a donné les compétences nécessaires pour devenir de bons entraîneurs et ainsi superviser et organiser des activités liées au football et à d’autres sports, comme des séances d’entraînement hebdomadaires et des tournois. Parmi ces entraîneurs, 27 travaillent actuellement dans le cadre du projet et les autres pour d’autres organisations non gouvernementales dans le camp.
Des experts désignés par la Fondation UEFA pour l’enfance et AFDP Global ont organisé des workshops sur l’arbitrage, la guérison des traumatismes, le sport en tant qu’outil de cohésion sociale, le mariage précoce et la résolution des conflits. Quelque 54 arbitres ont bénéficié d’une formation, dont 21 femmes.
Environ 5110 enfants et jeunes – des garçons et des filles – participent régulièrement aux activités sportives hebdomadaires et aux tournois de football mensuels supervisés par des entraîneur(e)s qualifié(e)s. Ils ont été jusqu’à 7137 jeunes Syriens à en bénéficier, en octobre 2019, dont 4947 garçons et 2190 filles âgés de 8 à 20 ans.
Ces chiffres auraient dû augmenter pendant l’été 2020, mais la pandémie de COVID-19 a contraint AFDP Global à suspendre les activités, d’une part pour des raisons de sécurité et d’autre part à cause des confinements imposés par le gouvernement entre mars 2020 et août 2021.
Des tournois de football mensuels sont organisés dans le camp pour les catégories des moins de 13 ans, des moins de 15 ans et des moins de 20 ans. En moyenne, 1000 enfants et jeunes âgés de 8 à 20 ans, dont 300 filles, prennent part aux tournois mensuels. Le plus grand nombre de participants, à savoir 1580, a été enregistré en mars 2019.
Des événements mensuels sont organisés pour les moins de 8 ans et comprennent en moyenne une centaine de participants.
Les équipes masculines peuvent utiliser le terrain durant deux heures par jour.
Outre le football, d’autres activités sont aussi organisées. Quelque 340 garçons pratiquent régulièrement le judo (catégories d’âge des M13 et des M15), plus de 180 garçons et filles participent à des activités de tennis de table (M13 et M15), et 300 filles prennent des cours de zumba.
Resultats attendus
Des activités de football et des entraînements sont organisés pour un total de 2800 garçons et 1800 filles entre 8 et 20 ans.
Des tournois de football mensuels sont organisés dans le camp pour environ 1000 participants entre 8 et 20 ans, dont 300 filles.
Plus de 18 équipes masculines disposent des installations nécessaires pour jouer quotidiennement au football, et des tournois sont organisés pour elles.
D’autres activités sportives et de loisirs sont organisées, offrant un plus grand choix aux bénéficiaires, y compris du judo, du tennis de table et de la zumba.
Un personnel de 13 hommes et 13 femmes est maintenu. Il utilisera le sport en général et le football en particulier comme outils pour la cohésion sociale et la résolution de conflits, et sera responsable de gérer des équipes de différentes catégories d’âge.
Des événements extérieurs seront organisés afin de maximiser les répercussions sociales grâce à la sensibilisation et à l’augmentation des possibilités de nouer des amitiés.
Les installations du camp passeront à l’énergie solaire en 2021, et les bureaux du projet seront dotés d’un générateur de secours.
PartenairesNational Paralympic Committee of Kazakhstan
CatégoriesEnfants en situation de handicap
Contexte
Selon les statistiques du Ministère kazakh du Travail et de la Protection sociale, le nombre de personnes en situation de handicap a augmenté de 20,7 % au cours des sept dernières années. Environ 4 % de ces 680 000 personnes ont une déficience visuelle. Ce handicap affecte le développement physique des enfants, ayant un impact négatif sur leur taille, leur poids, leur capacité pulmonaire et leur volume thoracique. La plupart des enfants atteints de déficience visuelle ont une mauvaise posture, des problèmes de courbure de la colonne vertébrale, les pieds plats, et des capacités réduites en matière de motricité, de force, de rapidité, d’endurance, de coordination mais aussi d’équilibre statique et dynamique. En outre, une perte partielle ou complète de la vision entraîne des troubles psychologiques dans certains cas. Ayant un contact restreint avec les autres, ces personnes peuvent souffrir d’isolement et être introverties du fait du manque de communication, ce qui complique leurs relations professionnelles et personnelles avec le monde extérieur.
Contenu du projet
Le Comité paralympique prévoit de mettre à disposition un terrain de football destiné aux personnes en situation de handicap afin que tous les citoyens aient les mêmes possibilités de développement, et ce dans un objectif de progrès social.
Objectifs
Le projet a pour but d’organiser des sessions d’entraînement de cécifoot afin de permettre aux enfants atteints de déficience visuelle de :
développer leur force physique ;
renforcer leurs capacités motrices et améliorer leur posture ;
sortir de l’isolement et atténuer leurs troubles psychologiques
Activitiés du projet
Construction d’un terrain de football
Organisation de sessions de cécifoot
Recrutement d’entraîneurs d’équipes de football
Future amélioration du terrain
Resultats attendus
Équipements de football facilement accessibles aux personnes en situation de handicap
Formation spécifique destinée aux entraîneurs de football afin de soutenir les personnes en situation de handicap
Sessions de football pour les enfants atteints de déficience visuelle
Mobilité accrue et meilleure intégration sociale des personnes en situation de handicap
Amélioration de l’estime de soi des personnes en situation de handicap
CatégoriesAccès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
« Talibé » est le nom donné aux enfants vivant dans les rues du Sénégal. Souvent orphelins, originaires de familles pauvres ou encore diabolisés en raison d’un handicap, les raisons de leur errance sont multiples. Livrés à eux même, leur objectif principal se limite souvent à la quête de nourriture et d’un toit sous lequel se coucher. Face à cette situation désastreuse, ces enfants de Saint-Louis trouvent refuge dans la violence ou dans la drogue (par exemple, en sniffant la colle dans un sac en plastique).
Les enfants vivant au sein de leur famille ne sont pas pour autant épargnés par la misère. En effet, faute de moyens financiers, un enfant sur deux n’est pas scolarisé, et participe très tôt aux tâches ménagères ou aux travaux des champs.
Contenu du projet
En 2008, Unis Vers le Sport, en collaboration avec l’UNESCO, a ouvert sa première école au Mali. Cet établissement scolaire a permis à plus de 160 enfants issus de familles défavorisées de bénéficier d’une remise à niveau scolaire, d’activités sportives, d’un suivi médical et d’une formation professionnelle. Unis Vers le Sport a pour ambition d’ouvrir un établissement similaire à Saint-Louis, ville dans laquelle l’association française est active à travers différents projets éducatifs et sportifs depuis 2002.
Le centre éducatif UVS international disposera de :
dortoirs pour l’hébergement des pensionnaires ;
d’un réfectoire et d’une cuisine pour les repas des bénéficiaires ;
de trois salles de cours ;
d’un bâtiment administratif ;
d’une étable pour l’élevage et d’une parcelle de terrain clôturée ;
d’un bloc sanitaire ;
d’un terrain multisports couvert (basketball, volley, handball) ;
d’un terrain de football.
Les activités sportives proposés par le centre UVS international permettront en outre de soutenir des campagnes de prévention concernant des problématiques de santé locales (paludisme, typhus, etc.) et de sensibiliser la population à différents thèmes tels que le droit des enfants.
Objectifs
L’objectif du centre est double. En collaboration avec les services sociaux de Saint-Louis, il s’agira d’accueillir et de prendre intégralement en charge des enfants des rues de Saint-Louis en leur offrant :
le gîte et le couvert ;
un programme scolaire complet ;
un suivi médical ;
une formation professionnelle dès l’âge de 16 ans ;
des activités sportives quotidiennes ;
des microcrédits à la fin de leur séjour dans l’établissement pour le lancement de leur propre activité économique ;
un accès facilité à une pratique sportive régulière et adaptée aux élèves des villages avoisinants ne disposant pas d’infrastructure et de matériel sportif.
le centre sera totalement auto-financé par les activités agricoles (élevage et maraichage).
Resultats attendus
Dans un premier temps, accueillir et prendre en charge 100 enfants des rues de Saint-Louis
Le projet s'auto-finance
Offrir des activités sportives à 5000 élèves des écoles se trouvant dans un rayon de 20 kms autour du centre UVS. Grâce à un service de ramassage scolaire par bus, les élèves concernés auront la possibilité de bénéficier d’activités sportives diversifiées et adaptées conduites par des éducateurs sportifs confirmés.
CatégoriesAccès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
De par sa popularité et son accessibilité, le football a une capacité unique à unir les gens et les lieux. Considérés comme une plateforme incroyablement puissante pour faciliter la promotion du changement social, les programmes de football et de sport pour le développement sont reconnus comme un moyen peu coûteux et à fort impact de contribuer à la mise en œuvre des priorités de développement à l’échelle mondiale.
La Confédération Océanienne de Football (OFC) met l’accent sur le sport en faveur du développement dans le cadre de sa stratégie globale visant à rendre les communautés plus fortes et plus saines et à résoudre les problèmes sociaux qui touchent les jeunes de la région Pacifique.
L’objectif du programme Just Play est de réduire la vulnérabilité face aux problèmes sociaux endémiques tels que la prévalence des maladies non transmissibles (MNT), l’inégalité entre les sexes et l’exclusion sociale, en intégrant des messages sociaux dans les séances, comme l’importance de manger des fruits et des légumes. Le programme souligne l’importance de pratiquer une activité physique régulière ainsi que son impact sur des questions telles que la nutrition, le handicap et l’inclusion sociale, afin de permettre un changement de comportement social positif.
Abritant un demi-million d'enfants répartis sur 17,2 millions de kilomètres carrés d'océan, les enfants de la région du Pacifique sont confrontés à plusieurs défis majeurs pour affronter leur quotidien.
Santé et bien-être : les maladies non transmissibles, principale cause de mortalité
Alors que les cas d’obésité et de diabète augmentent, des études indiquent que seulement 18 % des enfants des Fidji, de Samoa, des Îles Salomon, des Tonga et Vanuatu suivent régulièrement des cours d’éducation physique, et que moins de 20 % des enfants de ces pays pratiquent 60 minutes ou plus de sport par jour. Plus de 50 % des enfants préfèrent les sodas à l’eau, un choix qui contribue à la prise de poids. Plus de 25 % des enfants sont en surpoids ou obèses dès l’âge de 13 ans.
Égalité des sexes et inclusion sociale : prévalence de la discrimination et des inégalités
Les enfants en situation de handicap connaissent la discrimination, l’exclusion et les obstacles sociaux, tandis que les filles sont marginalisées et confrontées à des inégalités en matière d’éducation, de processus de prise de décision et d’accès aux prestations de santé.
Protection de l’enfance : un niveau élevé de harcèlement et de violence
Les données disponibles montrent que la pauvreté, la faim et le manque d’accès aux prestations constituent des défis majeurs pour les enfants des pays cibles. Un enfant sur quatre vit en dessous du seuil de pauvreté, et les enfants sont exposés à un niveau élevé de violence à la maison et à l’école. Plus de 45 % des enfants âgés de 13 à 15 ans disent être harcelés, 27 % ont tenté de se suicider au cours des douze derniers mois, 12 % indiquent ne pas avoir d’amis proches, et 80 % sont directement victimes de violences ou de maltraitance, sous une forme ou une autre.
Les facteurs de risques en matière de protection sont élevés. Plus de 40 % des enfants manquent l’école, et 35 % indiquent que leurs parents ou leurs tuteurs ne savent pas ce qu’ils font ni où ils sont pendant leur temps libre.
Comme le taux d’alphabétisation est bas et que 30 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans sont analphabètes, les opportunités d’emploi sont limitées et, par conséquent, le taux de chômage est élevé parmi les jeunes de la région.
Préparation et réponse aux situations d’urgence : un risque élevé de catastrophes naturelles
Entre 2009 et 2017, le Pacifique a connu 44 catastrophes naturelles. Des cyclones tropicaux de catégorie 5 ont frappé Vanuatu et les Fidji en 2015 et en 2016, affectant un million de personnes, dont 450 000 enfants. Les Fidji, les Îles Salomon, les Tonga et Vanuatu ont subi 30 des 44 catastrophes naturelles survenues dans la région, et les enfants représentaient, en moyenne, entre un tiers et la moitié des victimes les plus sévèrement touchées.
En mettant l’accent sur les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, adoptés en 2015, les activités sportives de l’OFC en faveur du développement ont été conçues pour appuyer et renforcer la capacité des pays à obtenir des résultats en matière de protection des enfants et de leurs droits dans toute la région du Pacifique.
En proposant des activités structurées de sport en faveur du développement, l’OFC cherche à réduire les facteurs de risques liés aux MNT et à promouvoir la protection de l’enfance, l’égalité sociale et l’égalité des sexes. Ces actions ont été étendues à l’aide humanitaire, avec la réussite du programme d’urgence Just Play.
En travaillant avec des partenaires clés tels le gouvernement australien, la Fédération australienne de football, le gouvernement néo-zélandais, la Fondation UEFA pour l’enfance et UNICEF Pacifique, l’OFC cherche à forger la confiance en soi des enfants et des adolescents et à leur offrir un accès à des activités sportives de qualité, à des plateformes éducatives, à des campagnes de sensibilisation et au dialogue public par une participation active.
Contenu du projet
Avec un ballon, un entraîneur et un lieu sûr où jouer, le programme Just Play propose de combiner le football avec des messages portant sur les compétences de vie dans le but de renforcer les individus et de bâtir des communautés et des nations plus fortes et plus saines en s’attaquant aux problèmes sociaux affectant les enfants et les adolescents du Pacifique et au-delà.
Le programme Just Play de l’OFC incite les enfants et les adolescents à promouvoir le changement, à soutenir le développement d’un comportement positif et à améliorer la résilience de leurs pairs et leur communauté.
Objectifs
Reconnaître que les programmes de football pour le développement visent à défendre l’approche de l’apprentissage par le sport et que le programme Just Play constitue ainsi une plateforme idéale pour encourager les comportements positifs, développer des compétences de vie fondamentales et promouvoir l’apprentissage basé sur l’action.
Qu’il s’agisse d’une séance d’entraînement, d’un loisir, d’une rencontre amicale ou d’une compétition, le football offre un cadre dans lequel les enfants et les adolescents sont forcés de prendre des centaines de décisions importantes qui ont des conséquences. Étant donné qu’il n’y a jamais deux exercices, deux rencontres amicales ou deux matches identiques, les enfants et les adolescents sont confrontés à des scénarios et des situations variés dont ils peuvent apprendre.
Activités du projet
En touchant aux quatre piliers du programme de responsabilité sociale de l’OFC, programme Just Play 6-12 ans, programme Just Play 13-18 ans, programme de base Just Play et programme d’urgence Just Play, le programme aide à :
cibler les enfants et les adolescents qui sont les plus à risque en leur donnant accès à des informations sur la santé et le bien-être, l’égalité des sexes, l’inclusion sociale, la protection de l’enfance, l’eau propre, la toilette et l’hygiène, la préparation aux situations d’urgence et les compétences de vie ;
apporter des connaissances et des compétences en prônant les comportements positifs et la prise de décision éclairée chez les enfants et les adolescents ;
mobiliser les enfants et les adolescents par le biais de campagnes de sensibilisation à l’échelle locale, nationale et régionale, en plus d’événements sportifs majeurs ;
bénéficier du soutien de partenaires pour garantir une réponse cohérente et synergique au sein des projets et programmes de sport pour le développement ;
créer des modèles pour promouvoir et encourager les comportements positifs ainsi que l’engagement civique responsable et actif des enfants et des adolescents ;
inciter les enfants et les adolescents à faire eux-mêmes le lien entre le football et des choix de style de vie sains ;
valoriser et impliquer les filles en proposant plus d’opportunités et un accès plus facile au football, ainsi qu’en offrant des connexions concrètes vers les parcours de management et de leadership dans le football ;
collaborer avec des organisations gouvernementales et non gouvernementales fréquemment au contact direct des enfants, des adolescents et des communautés, et qui peuvent créer un environnement favorable et structuré pour mettre en œuvre des programmes de football pour le développement ;
développer de nouveaux partenariats pour étendre et améliorer la mise en œuvre de programmes de football pour le développement, en créant un plan pour partager et promouvoir les meilleures pratiques.
Quelques chiffres
Just Play soutient le perfectionnement des enseignants et des bénévoles communautaires pour leur permettre d’offrir un programme d’activités qui favorise le renforcement des capacités ainsi que l’appropriation et la responsabilité d’un changement social par le biais d’une approche communautaire et centrée sur les enfants.
317 004: le nombre d’enfants et d’adolescents qui ont participé au programme Just Play dans la région du Pacifique depuis 2009
7198: le nombre d’enseignants et de bénévoles communautaires entraînés pour pouvoir offrir le programme Just Play dans la région du Pacifique depuis 2009
17 390 : le nombre d’enfants et d’adolescents qui ont participé aux festivals du programme d’urgence Just Play à la suite de catastrophes naturelles dans la région du Pacifique
Résultats
L’OFC reconnaît que les enfants ayant très tôt une expérience positive du sport sont plus susceptibles de pratiquer un sport et une activité physique tout au long de leur vie.
L’OFC admet également que le sport aide les enfants et les adolescents à développer des compétences de vie qui s’appliquent à la fois sur le terrain et en dehors.
Santé et bien-être
Avant la participation au programme Just Play : 52 % des enfants choisissent de boire de l’eau plutôt que du soda
Après la participation au programme Just Play: 82 %
Égalité des sexes
Avant la participation au programme Just Play : 53 % des garçons disent apprécier de jouer au football avec des filles
Après la participation au programme Just Play: 72%
Inclusion sociale
Avant la participation au programme Just Play: 65 % des enfants indiquent reconnaître et valoriser les différences
Après la participation au programme Just Play : 85%
Protection des enfants
Avant la participation au programme Just Play : 24 % des enfants rapportent se sentir en sécurité après une catastrophe naturelle
Après la participation au programme Just Play : 59%
Just Play a un impact positif sur les enfants et les adolescents grâce à un programme basé sur le sport qui leur permet de développer les compétences essentielles nécessaires pour faire des choix de vie sains, cohérents et à long terme ; la santé et le bien-être, l’égalité des genres, l’inclusion sociale et la protection de l’enfance sont au centre de cette approche, y compris après des situations d’urgence.
65 % des adolescents indiquent savoir à présent comment se fixer des objectifs ; 54 % savent définir des objectifs SMART
98 % des adolescents masculins du programme Just Play voient leur entraîneur comme un modèle positif
44 % des entraîneurs dans le cadre du programme Just Play 13-18 ans sont des femmes
71 % des adolescents indiquent avoir quelqu’un à qui ils peuvent parler lorsqu’ils ont un problème ou besoin d’aide
93 % des adolescents affirment savoir comment réagir si une connaissance ou eux-mêmes sont victimes de harcèlement
CatégoriesAccès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
Le Cambodge est l’un des pays au monde les plus touchés par la problématique des mines antipersonnel. Entre 4 et 6 millions : c’est le nombre estimé de mines terrestres, de bombes à sous-munitions et d’autres munitions non explosées laissées sur place après trois décennies d’une guerre qui s’est terminée en 1998. Les enfants, en particulier ceux qui vivent dans les zones rurales, sont particulièrement en danger, car ils sont généralement moins conscients des risques lorsqu'ils traversent des zones dangereuses ou y jouent.
Au Cambodge, les enfants représentent 50 % des victimes de mines antipersonnel, selon la Croix-Rouge cambodgienne. Les enfants ont donc beaucoup plus de risques que les adultes de mourir des blessures engendrées par les mines antipersonnel. Environ 85 % des enfants qui en sont victimes meurent avant d’arriver à l’hôpital.
Les mines antipersonnel causent de terribles blessures, qui entraînent parfois chez les enfants la perte de la vue ou de l’ouïe, l’amputation de doigts, d’orteils ou d’autres membres, ainsi que des lésions génitales. La souffrance causée est aussi psychologique, en raison du traumatisme résultant de l’explosion de la mine. En l’absence de traitements médicaux adéquats, les enfants blessés par une mine antipersonnel sont souvent retirés du système scolaire. Leurs perspectives d’avenir en matière d’éducation et d’emploi s’en trouvent limitées, et leur famille les considère souvent comme un fardeau.
Le déminage coûte cher, prend du temps et est d’autant plus compliqué qu’en raison du climat, des déplacements ou de l’économie, la population se retrouve parfois dans des zones contaminées. Le moyen le plus efficace pour lutter contre ce problème consiste à sensibiliser les enfants aux types d’engins présents dans leur localité et aux manières de les éviter. Mais il manque au Cambodge une éducation efficace aux risques liés aux mines, ce qui signifie que les enfants ne savent pas comment s’en protéger.
Contenu du projet
La mission de Spirit of Soccer consiste à utiliser le football pour éduquer les enfants vivant dans des zones de conflit actuel ou passé aux dangers des mines antipersonnel, des munitions non explosées et d’autres débris de guerre explosifs. Le programme prévoit d’éduquer, de former et d’employer des enseignants et des entraîneurs de football locaux. Enseignants et entraîneurs sont formés en vue de déployer ce programme, qui contient des leçons faciles à comprendre en lien avec le football, afin d’enseigner aux enfants comment repérer et éviter les menaces propres aux débris de guerre explosifs présents dans leur localité. L’approche choisie est adaptée aux spécificités et aux besoins culturels, religieux et sociaux à l’échelle locale. L’accent est mis sur la création d’un environnement sûr, amusant et inclusif, qui offre des activités physiques saines, de l’espoir et de la joie.
Grâce à son travail, Spirit of Soccer rejoint l’objectif de développement durable n°16 (paix, justice et institutions efficaces) et en particulier la cible 16.1 : réduire nettement, partout dans le monde, toutes les formes de violence et les taux de mortalité qui y sont associés.
Objectifs
Le projet vise à sensibiliser environ 12 000 enfants cambodgiens aux risques liés aux mines au moyen de séances et de tournois de football ou d’éducation à ces risques. Environ 24 000 enfants supplémentaires au Cambodge seront sensibilisés grâce à une campagne multimédia qui prévoit notamment la distribution de posters et de cahiers scolaires. Spirit of Soccer fournira tous les services et le matériel nécessaire, dont :
un programme d’éducation aux risques liés aux mines qui sera mis en œuvre par des entraîneurs de Spirit of Soccer (recrutés et formés sur place) et destiné à 12 000 enfants à risque vivant au Cambodge, avec le soutien du CMAC (Centre cambodgien pour la lutte antimines) et du CMAA (Autorités cambodgiennes pour la lutte antimines et l’assistance aux victimes de mines) ;
la distribution de 500 ballons de football sur lesquels figurent des messages au sujet des risques liés aux mines ;
la formation de vingt enseignants, qui promouvront le message de prévention dans leur communauté locale respective, grâce à un cours et à un atelier d’accompagnement et de formation aux risques liés aux mines qui se fondent sur le programme de Spirit of Soccer ;
la distribution de 10 000 cahiers scolaires sur lesquels figurent des stars internationales du football promouvant les comportements sûrs à adopter par les écoliers s’ils se retrouvent face à des mines ou à des débris de guerre explosifs.
Activités du projet
Formation des entraîneurs et des enseignants en matière d’éducation aux risques liés aux mines
Éducation aux risques liés aux mines proposée directement aux enfants des communautés à risque grâce à des séances de football éducatives
Festivals organisés régulièrement sur le thème de l’éducation aux risques liés aux mines, en vue d’élargir la portée du projet à la communauté au sens large
Resultats attendus
Le projet vise à atteindre un chiffre d’au moins 75 % en réponse à certains indicateurs clés relatifs aux connaissances en matière de sécurité minière, tels que mesurés par le système de surveillance et d’évaluation du programme, afin de démontrer l’efficacité du programme de football en tant qu’outil éducatif pour la réduction des risques liés aux mines.
Activités sportives et jeux pour l’inclusion et l’intégration
Situation géographique et informations générales
Terminé
EmplacementBulgarie
Date de début
01.01.2020
Date de fin
31.12.2020
Coût du projetEUR 51 859
Investissement de la FondationEUR 25 930
Identifiant du projet2019403
PartenairesWorld at Play
CatégoriesDéveloppement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits
Contexte
En 2016, 6447 enfants réfugiés non accompagnés, principalement originaires d’Afghanistan, d’Irak et de Syrie, ont déposé une demande d’asile en Bulgarie. Suite à l’entrée en vigueur d’une nouvelle loi sur les étrangers en 2017, la détention provisoire d’enfants, y compris les enfants non accompagnés et séparés de leurs familles, a été légalisée, en contradiction avec les normes internationales en matière de droits de l’homme. Les enfants demandeurs d’asile ont été placés dans des centres de réfugiés, où ils vivaient au même endroit que les adultes, faisant face à un risque élevé de violence et d’abus.
En 2017, l’association World at Play a été invitée par Caritas Bulgarie, membre de l’organisation d’aide internationale Caritas, afin de travailler sur un programme pour soutenir et intégrer les enfants et les jeunes réfugiés dans les régions de Harmanli et de Sofia.
Durant un projet d’enquête préliminaire, il est apparu évident que des tensions existaient entre les réfugiés et les communautés locales. En effet, la population locale, confrontée à des difficultés liées aux faibles revenus et au manque de débouchés, s'est sentie exclue et marginalisée en raison de l’attention accrue portée aux réfugiés.
World at Play a permis de créer des liens entre les jeunes locaux et les jeunes réfugiés. Travaillant d’abord avec eux en groupes distincts, l’association les a progressivement intégrés dans les activités des uns et des autres. Elle a démontré comment, grâce au pouvoir du sport et du jeu, les gens peuvent interagir avec respect et se traiter en égaux, sans tenir compte du genre, de l’origine ethnique et du milieu social.
Contentu du projet
Pour World at Play, l’accès au sport et la liberté de jouer sans peur, ni préjugé, ni intimidation fait partie intégrante de l’enfance.
Depuis 2004, l’association a élaboré des programmes spéciaux de sport et de jeu. Les activités qu’elle organise, qui ne nécessitent souvent que peu, voire pas de matériel, s’appuient sur des entraîneurs et formateurs spécialement sélectionnés et qualifiés pour :
travailler avec des enfants et des jeunes qui ont vécu des traumatismes et des conflits ;
travailler avec des enfants marginalisés et des communautés exclues ;
travailler avec des enfants qui ont subi des abus et des violences physiques ou émotionnelles ;
travailler avec des enfants et des jeunes en situation de handicap.
World at Play a principalement recours à des jeux et des sports populaires et connus tels que le football, le hockey, le frisbee, le cricket et le baseball. L’association possède toutefois un catalogue de près de 150 jeux permettant aux enfants d’être actifs et de s’amuser tout en se familiarisant avec le travail en équipe, la collaboration, l’intégration, le soutien, l’égalité des genres et la communication.
Caritas Bulgarie est directement impliquée dans les activités de World at Play en qualité de partenaire local du centre de réfugiés de Harmanli ainsi que des centres de réfugiés de Voenna Rampa et Ovcha Kupel, à Sofia. Ses collaborateurs et bénévoles sont formés pour assurer la mise en œuvre des programmes de World at Play.
Objectifs
Améliorer la vie d’enfants vulnérables dans la société, par exemple des enfants socialement défavorisés, issus de communautés roms, en situation de handicap, ainsi que des enfants réfugiés non accompagnés.
Promouvoir l’égalité des genres dans les communautés où les femmes sont souvent traitées de manière inéquitable.
Recourir au jeu afin de promouvoir le travail d’équipe.
Renforcer les connaissances académiques, en particulier les compétences linguistiques, au travers du jeu.
Encourager la participation de jeunes réfugiés victimes de traumatismes en utilisant le sport et le cricket en tant que point de départ pour créer un lien avec eux, leur permettre de sortir de la dépression et trouver un terrain d’entente à partir duquel travailler.
Utiliser la musicothérapie dans les centres de réadaptation afin d’améliorer la confiance en eux des enfants en situation de handicap.
Activitiés du projet
Séances de sport et de jeu pour les réfugiés provenant de milieux divers.
Séances de jeu inclusives mettant l’accent sur l’égalité des genres.
Séances de développement des compétences pour les leaders communautaires dans les camps de réfugiés.
Don de matériel afin d’assurer la durabilité des activités.
Résultats attendus
L’engagement individuel et le respect entre les différentes communautés seront encouragés, quel que soit le genre ou l’origine ethnique.
Les activités physiques seront bénéfiques à la santé et au bien-être.
Les collaborateurs de l’organisation partenaire développeront leurs compétences en matière d’entraînement sportif et seront habilités à animer les futures séances afin de rendre le projet durable.
Les personnes ayant rencontré des obstacles à leur participation par le passé seront accueillies aux séances sur un pied d’égalité, conformément aux principes de longue date de World at Play.
Plus de 100 hommes et 35 femmes participeront aux activités de World at Play.
CatégoriesAccès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
La Journée parents et enfants est un évènement annuel destiné aux enfants de 5 à 12 ans atteints de lésions cérébrales et à leurs parents, frères et sœurs. Ces enfants connaissent de fortes lacunes en matière d’éducation régulière et de sport. De prime abord, rien ne les distingue d’autres enfants, mais leurs lésions cérébrales entraînent souvent des retards d’apprentissage et de développement social et émotionnel. Ils sont donc souvent victimes d’exclusion, de harcèlement et d’isolement. Nombre d’entre eux n’ont accès ni à une école adaptée ni à un programme éducatif approprié. Et ils n’ont tout simplement aucun ami. En définitive, ils ne fréquentent ni école ni club de sport, et sont nombreux à rester à la maison avec leurs parents, ce qui a un fort impact sur leur développement et leur vie de famille au quotidien.
Contenu du projet
La Journée parents et enfants a pour but de permettre à ces enfants de créer des liens, de favoriser l’interaction sociale entre enfants connaissant des situations similaires, et de les aider à se faire des amis grâce au sport. Ce projet encourage en outre le partage de connaissances et la reconnaissance pour les parents. Ils peuvent ainsi participer à des ateliers et conférences sur l’éducation, la rééducation, l’aide aux familles, ainsi que sur le cadre législatif et réglementaire.
Objectifs
Améliorer la confiance en soi, l’autonomie et le contact social
Activitiés du projet
La Journée parents et enfants comprend toute une palette d’activités sportives adaptées à ces enfants. Les jeux sont encadrés par des entraîneurs sportifs expérimentés. L’offre se compose non seulement de sports traditionnels tels que le football, le basket et le hockey, mais aussi de cours de boxe, de murs d’escalade et d’une piste de cyclo-cross. Sont également proposés divers jeux et défis cognitifs pour stimuler leur cerveau.
Résultats attendus
Activités éducatives, rééducatives et de loisirs adaptés aux enfants atteints de lésions cérébrales.
Installations sportives à l’orphelinat de Belskoye Ustye
Situation géographique et informations générales
Terminé
EmplacementRussia
Date de début
01.04.2019
Date de fin
30.09.2019
Coût du projetEUR 34 620
Investissement de la FondationEUR 29 320
Identifiant du projetEUR-2018751
PartenairesStep Up Orphan Opportunity Centre
CatégoriesAccès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
En Russie, l’abandon d’enfants est une réalité très préoccupante, surtout qu’il s’agit en majorité d’enfants en situation de handicap. Dans le pays, plus de la moitié des personnes atteintes de trisomie et près de 30 % des enfants russes ayant un handicap quel qu’il soit grandissent dans des orphelinats.
Le village de Belskoye Ustye se trouve à 20 km de la ville la plus proche, et les interactions des enfants vivant à l’orphelinat se limitent quasiment exclusivement aux autres enfants de l’institution et au personnel les encadrant. La région, comprenant les villages voisins et la ville de Porkhov, connaît une situation économique très difficile, un fort exode et offre peu d’opportunités aux jeunes.
Au cours de l’été 2018, le formidable impact positif du football sur les enfants a été découvert à la suite de séances d’entraînement organisées avec des entraîneurs professionnels, qui ont permis aux enfants d’expérimenter la joie de jouer au football ensemble. Il a alors été décidé de mettre en place un programme de football qui apporterait aux enfants de l’orphelinat comme aux enfants de la communauté locale une rare source de loisirs, mais aussi une occasion de se socialiser et d’acquérir des compétences importantes.
Contenu du projet
Financé par la Fondation UEFA pour l’enfance, le projet de football du Step Up Orphan Opportunity Centre entend faciliter l’intégration des orphelins et des enfants en situation de handicap dans la société, en dehors de l’orphelinat. Cette initiative aidera les enfants de l’orphelinat à sortir de l’isolement, à s’intégrer dans la communauté locale, et à acquérir des compétences essentielles de communication. Par ailleurs, un des objectifs du projet sera d’intégrer aux activités également les enfants vivant dans le village de Belskoye Ustye, dans les villages environnants et dans la ville voisine de Porkhov.
Dans cet objectif, un terrain de football sera construit, et une méthodologie destinée aux ateliers de football pour les enfants en situation de handicap sera élaborée, afin que des entraîneurs bénévoles puissent diriger les activités.
Objectifs
Permettre aux enfants de l’orphelinat et de la communauté rurale d’avoir accès à l’éducation sportive (encadrés par des entraîneurs et des formateurs professionnels).
Faire en sorte que les enfants de l’orphelinat puissent fréquenter les enfants des communautés rurales voisines.
Améliorer l’état de santé physique et mental des enfants de la région.
Permettre aux enseignants de l’orphelinat d’acquérir des compétences en tant qu’entraîneurs de football.
Améliorer la capacité des enseignants de l’orphelinat à favoriser le développement personnel des enfants et à intégrer des compétences spécifiques dans les séances d’entraînement de football.
Élaborer une méthodologie spécifique pour les ateliers de football destinés aux enfants en situation de handicap.
Construire un terrain de football.
Résultats attendus
Construction d’un terrain de football.
Séances d’entraînement de football pour les enseignants de l’orphelinat.
Activités de football pour les enfants de l’orphelinat.
Organisation d’événements footballistiques pour les enfants de l’orphelinat et de la communauté locale.
Le sport pour le développement est au centre de l’approche de la Confédération océanienne de football (OFC) visant à renforcer les communautés des Îles du Pacifique.
Alors que les cas d’obésité et de diabète augmentent, des études indiquent que seulement 29 % des enfants des Îles Cook, de Fidji, de Samoa, des Îles Salomon et de Tonga et Vanuatu suivent régulièrement des cours d’éducation physique[1], et que moins de 25 % des enfants de ces pays pratiquent 60 minutes ou plus de sport par jour[2]. Plus de 50 % des enfants préfèrent les sodas à l’eau, un choix qui contribue largement à la prise de poids. Plus de 27 % des enfants sont en surpoids ou obèses à l’âge de 13 ans déjà[3].
Les enfants en situation de handicap sont discriminés, exclus et, en général, mal acceptés tandis que les filles sont marginalisées et confrontées à des inégalités en matière d’éducation, de processus de prise de décision et d’accès aux prestations de santé.
Les données disponibles montrent que la pauvreté, la faim et le manque d’accès aux prestations constituent des défis majeurs pour les enfants des pays visés. Un enfant sur quatre vit en dessous du seuil de pauvreté[4]. Les enfants sont, de manière générale, exposés à un niveau élevé de violence à la maison et à l’école ; 50 % des enfants âgés de 13 à 15 ans mentionnent être harcelés à l’école[5], 26 % ont tenté de se suicider[6], 12 % indiquent ne pas avoir d’amis proches[7] et 80 % des enfants subissent directement des violences ou des maltraitances, sous une forme ou une autre[8].
Comme le taux d’alphabétisation est bas et qu’un tiers des jeunes âgés de 15 à 24 ans est analphabète, les opportunités d’emploi sont limitées et, par conséquent, le taux de chômage est élevé parmi les jeunes de la région du Pacifique[9].
Entre 2009 et 2017, le Pacifique a connu 44 catastrophes naturelles. Des cyclones tropicaux de catégorie 5 ont frappé Vanuatu et Fidji en 2015 et en 2016, affectant un million de personnes, dont 450 000 enfants. Fidji, les Îles Salomon, Tonga et Vanuatu ont subi 30 des 44 catastrophes naturelles survenues dans la région[10] et les enfants représentaient, en moyenne, entre un tiers et la moitié des victimes les plus sévèrement lésées[11].
En proposant des interventions structurées de sport pour le développement, UNICEF Pacifique cherche à réduire les risques liés aux maladies non transmissibles et à promouvoir la protection de l’enfance et l’égalité sociale et des genres. Ces actions ont été étendues à l’aide humanitaire, avec la réussite du Programme d’urgence Just Play.
En travaillant avec des partenaires clés tels que l’OFC, UNICEF Pacifique cherche à forger la confiance en soi des enfants et des jeunes et à offrir un accès à des activités sportives de qualité, à des plateformes éducatives, à des campagnes de sensibilisation et au dialogue public par une participation active.
[1] Organisation mondiale de la santé, Enquête mondiale réalisée en milieu scolaire sur la santé des enfants (Global School-Health Based Survey), fiche d’informations par pays pour les Îles Cook (2015), Fidji (2016), Samoa (2011), les Îles Salomon (2011), Tonga (2017) et Vanuatu (2011).
[2] Secrétariat de la Communauté du Pacifique et UNICEF Pacifique, The State of Pacific Youth : Opportunities and obstacles, Bluebird Printery, Fidji, 2011.
[3] Organisation mondiale de la santé, Enquête mondiale réalisée en milieu scolaire sur la santé des enfants (Global School-Health Based Survey), fiche d’informations par pays pour les Îles Cook (2011), Fidji (2010), Samoa (2011), les Îles Salomon (2011), Tonga (2010) et Vanuatu (2011).
[5] Organisation mondiale de la santé, Enquête mondiale réalisée en milieu scolaire sur la santé des enfants (Global School-Health Based Survey), fiche d’informations par pays pour les Îles Cook (2011), Fidji (2010), Nauru (2011), Niue (2010), Samoa (2011), les Îles Salomon (2011), Tonga (2010), Tuvalu (2013) et Vanuatu (2011).
[6] Secrétariat de la Communauté du Pacifique et UNICEF Pacifique, The State of Pacific Youth : Opportunities and obstacles, Bluebird Printery, Fidji, 2011.
[7] Organisation mondiale de la santé, Enquête mondiale réalisée en milieu scolaire sur la santé des enfants (Global School-Health Based Survey), fiche d’informations par pays pour les Îles Cook (2011), Fidji (2010), Samoa (2011), les Îles Salomon (2011), Tonga (2010) et Vanuatu (2011).
[11] UNICEF, « Child-Centred Risk Assessment : Regional Synthesis of UNICEF Assessments in Asia », UNICEF, Népal, 2014.
Contenu du Projet
Image: OFC - Just Play
Just Play est un programme d’engagement communautaire de sport pour le développement développé par l’OFC pour améliorer la vie des enfants et des adolescents âgés de 6 à 16 ans grâce au football.
Ce programme intègre les enfants dans une série de sessions interactives abordant des messages sociaux en lien avec les quatre piliers du programme : santé et bien-être, égalité des genres, inclusion sociale et protection de l’enfance. Grâce à une participation active, Just Play aide les enfants à adopter un mode de vie sain et à croire en leurs capacités, encourage l’égalité des genres, promeut l’inclusion sociale et souligne le caractère universel du sport.
Le programme cherche à réduire les risques liés aux problèmes sociaux endémiques, et à la vulnérabilité qu’ils entraînent, tels que la fréquence de la violence envers les femmes et les enfants, l’inégalité entre les genres et l’exclusion sociale en intégrant des messages sociaux dans les sessions, sur l’importance de signaler les cas de harcèlement et d’autres types de violence, par exemple. Ce faisant, le programme insiste sur l’importance d’exercer régulièrement une activité physique et sur son impact sur des problèmes tels que le harcèlement, la violence et l’exclusion sociale, dans le but de permettre un changement social et de comportement positif.
Just Play favorise aussi le développement de compétences essentielles applicables sur le terrain et en dehors, comme l’acceptation des règles, l’esprit d’équipe, le respect, la prise de décision et le fair-play.
Le programme de 16 semaines en milieu scolaire est mis en place dans les écoles primaires pendant les heures de cours en collaboration avec les professeurs, alors que le programme communautaire dure 48 semaines et est proposé en dehors de l’école, avec le soutien des parties prenantes de la communauté.
Le programme d’urgence Just Play constitue à présent une aide d’urgence à grande échelle qui utilise le football pour délivrer des messages vitaux sur la salubrité de l’eau, la sécurité personnelle et la manière de se préparer au mieux.
Just Play soutient la planification d’activités en travaillant avec les parties prenantes locales dans les zones les plus exposées aux catastrophes naturelles.
En mettant l’accent sur la vulnérabilité, le programme exploite les aides existantes pour apporter son soutien à la suite de catastrophes naturelles et insiste sur le rétablissement émotionnel des enfants dans une situation d’urgence.
Objectifs
Image: OFC - Just Play
Just Play fonctionne grâce au soutien d’entraîneurs formés et à des packs d’équipement contenant des ballons, des cônes, des dossards, des manuels d’activités et d’autres outils permettant aux enfants d’apprendre des habitudes de vie saines et des aptitudes sociales dans les domaines suivants :
santé et bien-être, en réduisant les facteurs de risque liés aux maladies non transmissibles (MNT) grâce à des décisions et des choix de vie plus sains ;
égalité des genres, en changeant la perception vis-à-vis des femmes et des filles et en créant des moyens de les responsabiliser pour qu’elles accomplissent leurs droits ;
inclusion sociale, en modifiant la perception vis-à-vis des personnes désavantagées en raison de leur identité ou de leurs aptitudes et en instaurant une égalité d’opportunités pour les inclure totalement dans la société ;
protection de l’enfance, en améliorant la compréhension des problèmes liés à la protection de l’enfance et en proposant des environnements sûrs et protégés, y compris dans le contexte sportif, à travers des campagnes de sensibilisation ciblées telles que #ENDViolence et REDcard ;
éducation, en favorisant le développement de compétences essentielles applicables sur le terrain et en dehors : accepter les règles, prendre des décisions, avoir l’esprit d’équipe, surmonter les obstacles, montrer du respect et faire preuve de fair-play ;
eau, sanitaires et hygiène (water, sanitation and hygiene, WASH), en soutenant le développement d’habitudes et de pratiques « WASH » positives dans les écoles et les communautés ainsi qu’en situation d’urgence ;
urgence, en renforçant l’autonomie et en accompagnant le rétablissement émotionnel des enfants et des adolescents à la suite de catastrophes naturelles et de conflits.
Just Play soutient le perfectionnement des enseignants et des bénévoles communautaires afin d’offrir un programme d’activités qui favorise le renforcement des capacités ainsi que l’appropriation et la responsabilité d’un changement social par le biais d’une approche communautaire et centrée sur les enfants.
284 929 : le nombre d’enfants et d’adolescents qui ont participé au programme Just Play dans la région du Pacifique depuis 2009 ;
5102 : le nombre d’enseignants et de bénévoles communautaires entraînés pour pouvoir offrir le programme Just Play dans la région du Pacifique depuis 2009 ;
17 083 : le nombre d’enfants et d’adolescents qui ont participé aux festivals du programme d’urgence Just Play à la suite de catastrophes naturelles dans la région du Pacifique.
Résultats Attendus
Just Play a un impact positif sur les enfants et les adolescents grâce à un programme basé sur le sport, qui les aide à développer les compétences essentielles nécessaires pour faire des choix de vie sains, cohérents et à long terme ; la santé et le bien-être, l’égalité des genres, l’inclusion sociale et la protection de l’enfance sont au centre de cette approche, même après des situations d’urgence.
À la suite du programme :
81 % des enfants choisissent de boire de l’eau plutôt que du soda
72 % des garçons disent apprécier de jouer au football avec des filles
85 % des enfants indiquent qu’ils reconnaissent et valorisent les différences
59 % des enfants rapportent se sentir en sécurité après une catastrophe naturelle
CatégoriesAccès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
Le soutien apporté par la Fondation UEFA pour l’enfance contribuera à développer la dimension sportive du projet, qui a pour but de lutter contre les stéréotypes de genre selon lesquels les femmes seraient inférieures aux hommes au Malawi. La conséquence est que les filles et les jeunes femmes sont fréquemment la cible de violences sexuelles et sexistes.
Contenu du projet
Le Centre d’alternatives pour femmes et enfants victimes d’abus (Centre for Alternatives for Victimised Women and Children, CAVWOC) organise des activités sportives, notamment autour du football et du karaté, pour rassembler des garçons et des filles vulnérables dans un cadre promouvant une meilleure égalité.
Le but est que les enfants apprennent le respect mutuel, développent leur estime d’eux-mêmes et entament un processus de résilience. La combinaison de l’entraînement sportif et des informations sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive aidera les garçons et les filles à se protéger.
Si les filles jouent au football avec les garçons, la masculinité associée au football disparaîtra. Ce changement renforcera considérablement leur estime d’eux-mêmes et constituera une étape vers la remise en question des stéréotypes de genre. Le sport aidera les filles à collaborer en équipe et à développer leurs compétences de fixation d’objectifs. Travailler avec des entraîneurs, des formateurs et des coéquipiers pour gagner des matches et atteindre des objectifs constitue un très bon entraînement pour réussir plus tard dans la vie. Le sport leur permet également de mieux accepter la défaite et d’en sortir plus fortes. Jouer en équipe les aide en outre à collaborer avec les autres et à résoudre les problèmes, que ce soit sur le terrain ou dans leur vie personnelle.
Le CAVWOC mettra en place douze équipes de football constituées de filles et organisera un tournoi de football auquel seront conviées des joueuses de l’équipe nationale. Cette expérience renforcera chez les filles un sentiment de puissance.
Le centre a mené un projet pilote visant à enseigner aux filles le karaté : celui-ci a augmenté leur estime d’elles-mêmes et leur confiance en elles, et même les garçons se montrent maintenant plus compréhensifs et traitent les filles sur un pied d’égalité. De plus, l’entraînement de karaté les aide à se défendre.
Outre les activités sportives, garçons et filles participeront à une campagne d’information sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive. Notre objectif est de réduire les inégalités et le déséquilibre dans les rapports de force entre les garçons et les filles. Et nous pensons que si les hommes et les garçons font partie du problème d’inégalité des sexes, ils font aussi partie de la solution. Ce projet est une manière d’accroître la solidarité avec les filles. Des champions masculins peuvent influencer leurs pairs sur la manière dont les garçons et les hommes peuvent soutenir les filles.
Bénéficiaires :
1000 jeunes vulnérables âgés de 16 à 18 ans vivant dans des zones rurales.
Plus de 76 % sont des filles.
Environ 5 % sont en situation de handicap.
5 % sont orphelins.
25 % vivent dans un contexte social difficile.
Objectifs
L’objectif général est de réduire le nombre de femmes et d’enfants victimes de violations de leurs droits au Malawi. Le projet apporte des infrastructures et un soutien pour permettre aux communautés de reconnaître et de respecter les lois qui protègent les femmes et les enfants et leur permettent de vivre sainement et de subvenir à leurs besoins.
Une société dans laquelle les femmes et les enfants se sentent en sécurité et protégés des violences sexistes et sont plus forts économiquement.
Activités du projet
Former 30 garçons et filles à la santé et aux droits sexuels ainsi qu’à l’approche transformative de la question du genre.
Soutien au football des filles.
Sensibiliser à l’égalité des genres et au problème des grossesses précoces.
Enseigner le karaté aux filles.
Former les filles au leadership.
Inviter des stars internationales féminines du ballon rond.
Résultats attendus
15 filles et 15 garçons formés à la santé et aux droits sexuels ainsi qu’à l’approche transformative de la question du genre.
8000 jeunes sensibilisés à l’égalité des genres et au problème des grossesses précoces.
12 équipes de football féminines constituées.
30 filles ayant suivi des cours de karaté.
30 filles formées à des compétences en matière de leadership.
Campagne nationale sur l’autonomisation des femmes avec le soutien de footballeuses internationales.
CatégoriesAccès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
Alors que le Cambodge se remet peu à peu des effets dévastateurs du régime Khmer rouge, la corruption et l’inégalité règnent et l’extrême pauvreté affecte toujours les jeunes. Ces derniers représentent 60 % de la population et subissent de fortes pressions pour trouver du travail, ce qui se traduit par un taux d’abandon scolaire élevé, surtout dans les régions rurales. Les enfants travaillent dès l’âge de cinq ans pour aider financièrement leur famille et sont souvent retirés de l’école pour contribuer au revenu familial. La pauvreté dans laquelle ils vivent les prive de scolarité, mais aussi de leur enfance et de leur droit de jouer.
À travers tout le pays, en particulier dans les régions rurales, 19 % des filles sont mariées avant leur 18e anniversaire. Les chances de pratiquer un sport sont très restreintes pour les filles, et la plupart d’entre elles sont exclues des activités sportives et de la socialisation qui les accompagne. Ainsi, les enfants et les jeunes défavorisés et marginalisés ne profitent pas des interactions avec leurs camarades et des compétences de vie essentielles acquises non pas en classe, mais à travers le sport, le jeu et la socialisation.
Contenu du projet
Ce programme vise directement 500 enfants défavorisés et 200 jeunes et adultes vivant dans des communautés où la pauvreté, l’exclusion sociale et le manque d’opportunités mènent souvent à des mauvais comportements. Il offre aux enfants des possibilités de profiter de leurs droits de jouer et d’aller à l’école, encourageant ainsi des choix de vie sains, l’égalité et la diversité.
Objectifs
Pour l’Indochina Starfish Foundation (ISF), chaque enfant a le droit d’aller à l’école, d’être soigné et de jouer. Son projet a donc pour buts :
d’offrir aux enfants, y compris aux filles, un accès au sport et au jeu ;
d’améliorer la santé et le bien-être des enfants ;
d’offrir aux enfants un espace sûr dans lequel exposer les problèmes sociaux tels que les droits des enfants et la maltraitance à l’égard des enfants, l’égalité des genres et l’inclusion des personnes en situation de handicap, le VIH, l’alcool et la drogue ainsi que les jeux d’argent ;
de développer la confiance en soi des enfants, le leadership, l’esprit d’équipe, la résolution de problèmes et la résilience ;
de valoriser les filles et les femmes et de changer les perceptions répandues grâce au sport ;
d’encourager les jeunes, surtout les filles, à rester à l’école.
Activités du projet
Le projet pilote de sensibilisation a pour objectif de donner aux entraîneurs des régions rurales les moyens d’offrir un accès au sport et à l’éducation aux enfants défavorisés du Cambodge. L’ISF planifie trois cours de développement pour entraîneurs en 2019.
Deux cents entraîneurs et futurs entraîneurs issus d’écoles, d’organisations communautaires et d’ONG de tout le pays participeront à cinq journées intensives d’entraînement ciblant un impact social par le football. Cet entraînement, développé en partenariat avec Coaches Across Continents (CAC), formera les participants à créer un impact social par le football, en proposant des activités et des jeux amusants et en intéressant les enfants aux problèmes sociaux de la réalité locale tels que l’égalité des genres, le handicap et l’inclusion sociale, la consommation de drogue et d’alcool, les jeux d’argent, l’éducation et la santé.
Les participants seront formés pour offrir un programme ISF/CAC d’impact social sur mesure d’une durée de douze mois, tout en développant les aptitudes des enfants pour le football, la confiance en soi, le leadership, l’esprit d’équipe et la capacité de prendre des décisions dans un environnement sûr et décontracté.
Résultats attendus
Dans le cadre du projet pilote, vingt entraîneurs soutenus par l’ISF mèneront 480 sessions de sensibilisation à l’intention d’environ 500 enfants socialement défavorisés, et trois cours de développement pour entraîneurs axés sur l’impact social par le football seront organisés. En plus des 700 bénéficiaires directs du projet, l’objectif est de toucher indirectement quelque 3000 personnes.
PartenairesEverton in the Community, Edge Hill University
CatégoriesAccès au sport - Enfants en situation de handicap
Contexte
Le suicide est un problème de santé publique dans le monde entier : chaque année, il est la cause d’environ 800 000 décès. En 2017, 5821 décès par suicide ont été enregistrés au Royaume-Uni, les trois quarts des victimes étaient des hommes (Institut national de statistique, 2017). C’est également la première cause de mortalité chez les jeunes de moins de 20 ans. Or on sait aujourd’hui que 50 % des maladies mentales qui touchent l’adulte peuvent être diagnostiquées avant 14 ans et 75 % avant 18 ans. Ces chiffres montrent l’importance de la prévention et d’une intervention précoce.
Ce projet a pour priorité d’aider les enfants et les jeunes adultes chez qui une maladie mentale a été détectée – ou qui présentent un risque d’en développer une – grâce à l’activité physique, à l’éducation et au sport.
Contenu du projet
Everton in the Community réalise des projets communautaires couronnés de succès depuis trente ans. En partenariat avec l’Université Edge Hill, l’organisation a développé ces six dernières années un large éventail de projets conjointement conçus, exécutés et rigoureusement évalués. Dans le but de reproduire cette réussite dans d’autres communautés, Everton in the Community et l’Université Edge Hill fourniront un service d’assistance à une organisation en expansion poursuivant des objectifs similaires.
Elles la guideront pendant une période de croissance, notamment dans le développement de ses infrastructures, afin qu’elle devienne viable et qu’elle soit à même de proposer des projets communautaires efficaces axés sur la santé et les maladies mentales chez les enfants et les adolescents. L’activité physique et le sport seront les éléments clés de cette initiative, en plus de l’évaluation du projet.
Ce dernier contribuera à lutter contre la stigmatisation associée à la maladie mentale et à accroître la sensibilisation au suicide.
Objectifs
Utiliser le pouvoir du sport pour motiver, informer et inspirer les jeunes.
Aider ceux qui rencontrent les plus grands problèmes, y compris les jeunes les plus difficiles à atteindre et à aider.
Offrir aux jeunes des possibilités de changer leur vie, leur offrir un nouveau départ et leur proposer un cadre pour grandir, se développer et s’investir au sein de la communauté.
Activités du projet
Everton in the Community se rendra auprès de l’organisation pour apporter ce service et invitera le personnel de cette dernière dans les locaux d’Everton in the Community, en Angleterre.
Sur une période de douze mois, l’organisation bénéficiera d’un soutien dans différentes activités de renforcement des capacités et de développement professionnel ainsi que d’une formation en planification de projet.
Cette assistance sera assurée par Everton in the Community en partenariat avec l’Université Edge Hill, qui dispose de six ans d’expérience dans l’application de ce modèle. Michael Salla, directeur, et Andy Smith, professeur, dirigeront le projet depuis leur organisation respective.
Résultats attendus
Le projet bénéficiera à plus de 300 jeunes.
Deux conférences sur le développement des capacités et l’échanges de connaissances seront organisées, en présence de plus de 50 délégués.
Un modèle de réalisation sera produit afin de transmettre les meilleures pratiques faisant appel au sport, à l’activité physique et à l’éducation pour aborder les questions de santé et de maladies mentales chez les enfants et les adolescents.
CatégoriesAccès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap
Contexte
En partenariat avec Play for Change, la Fondation UEFA pour l’enfance a soutenu la rénovation d’un centre sportif situé dans le quartier de la Sanità, à Naples. Ce centre offre aux enfants défavorisés l’opportunité d’accéder au sport et à des activités éducatives, et a pour but de promouvoir l’inclusion et l’engagement social.
Les taux de crime organisé, de chômage et d'exclusion sociale sont très élevés dans ce quartier, qui comprend de nombreux groupes ethniques. Plus de 50 % des adolescents abandonnent l’école avant l’âge de 16 ans, et finissent par rejoindre des organisations criminelles ou des groupes de jeunes qui s’ennuient, traînent dans la ville et s’attirent des ennuis.
Contenu du projet
En tant que catalyseur d’un changement culturel, le sport permet d’inculquer les valeurs de la discipline, du travail d’équipe, du fair-play et de l’engagement aux enfants et aux adolescents, dans l'espoir de les motiver à contribuer au développement durable de la communauté. Le projet a pour but de réduire les taux d’abandon et d’échec scolaires, d’inciter les jeunes à avoir des projets de carrière et d’empêcher qu’ils rejoignent des organisations criminelles. Les familles et les membres de la communauté encourageront les changements positifs.
Objectifs
Réduire le taux d’abandon scolaire.
Prévenir toute forme de comportement criminel.
Promouvoir des styles de vie sains.
Offrir aux enfants un développement culturel et de l'exercice physique.
Intégrer les enfants issus de différents milieux et ceux qui sont en situation de handicap.
Créer un réseau qui apporte des changements positifs au sein de la communauté
Activités du projet
Les premiers mois du projet, de mars à juillet 2019, ont été consacrés à la rénovation du centre sportif, à l’évaluation des risques et des bénéficiaires ainsi qu’aux rencontres avec les parties prenantes locales.
Depuis le début du projet, des efforts ont été déployés pour établir un réseau de parties prenantes locales. Le projet est ainsi soutenu par des communautés, des institutions et des partenaires sportifs de la région, qui garantiront sa durabilité économique et sociale.
Le centre sportif a été inauguré le 10 juillet 2019. Une journée portes ouvertes a été organisée avec des représentants des institutions, des athlètes, des entraîneurs et des éducateurs, durant laquelle le projet a été présenté au voisinage et des activités sportives se sont déroulées en présence de 150 enfants.
Les activités ont débuté en octobre 2019 et, à ce jour, 91 enfants âgés de 6 à 14 ans y ont participé, dont :
39 filles et 52 garçons ;
5 enfants de familles migrantes – trois cingalaises, une roumaine et une nigériane –, bien que tous les participants soient de nationalité italienne ;
7 enfants âgés de 3 à 5 ans, 57 âgés de 6 à 10 ans, et 27 âgés de 11 à 14 ans ;
36 ont fait de la gymnastique, 37 du karaté, 7 de l’escrime, 7 de la baby gym et 4 ont fait quelques essais, mais ne se sont pas inscrits à une activité.
Plus de 40 enfants ont été envoyés par le réseau local d’organisations sociales, dont sept ont pris part au projet.
Le reste des participants vit dans la région et a entendu parler du centre sportif par le bouche à oreille ou par l’intermédiaire de la bibliothèque publique.
GYMNASTIQUE : Deux sessions mixtes sont organisées pour des enfants âgés de 6 à 12 ans. Depuis janvier 2020, les sessions sont divisées en deux groupes. Le premier groupe se compose d’enfants âgés de 6 à 8 ans, le deuxième d’enfants âgés de 9 à 12 ans. Les deux groupes s'entraînent en même temps en utilisant différents espaces dans la salle de gymnastique. Une amélioration marquée en matière de comportement et d’engagement des participants a été constatée depuis le mois de janvier.
KARATÉ : Les activités occupent 37 participants, répartis en deux groupes mixtes. Si nécessaire, l’entraînement et les activités sont pratiquées séparément en fonction de l’âge, vu la présence de deux instructeurs par groupe. Deux événements destinés à des jeunes pratiquant le karaté ont été organisés au début de l’année 2020 dans la salle de sport Champion Center à Scampia, un autre quartier défavorisé de Naples. Les participants ont eu l’occasion de s’entraîner avec d’autres instructeurs et athlètes.
ESCRIME : Le cours a réuni seulement sept enfants jusqu’à la pause des fêtes de fin d’année. En janvier, plusieurs enfants ont participé à une leçon d’essai mais ont finalement décidé de ne pas s’inscrire.
BABY GYM : Les enfants qui se sont inscrits au cours de baby gym n’ont pas encore participé aux activités. Leurs parents ont été contactés à plusieurs reprises mais, après la première séance d’entraînement, il n’a pas encore été possible de les réunir sur la durée. Quatre enfants ont carrément renoncé à l’activité.
Résultats attendus
Bénéficiaires directs :
Entre 100 et 300 enfants âgés de 3 à 14 ans : 10 % de migrants ou réfugiés, 50 % issus de milieux défavorisés, 30 % en situation de handicap, et 10 % autres.
Bénéficiaires vivant dans des conditions extrêmement difficiles et familles touchées par différents problèmes : addiction à la drogue, alcoolisme ou incarcération, délinquance juvénile, abus sexuels, grossesses précoces et parents adolescents, mauvaise alimentation, accès limité aux informations sur les compétences de vie ou absence d’accès coordonné au sport.
Bénéficiaires ayant un déficit visuel ou auditif (aveugles et sourds) et des formes d’autisme.
Bénéficiaires indirects :
Quatre écoles, deux églises, six associations du secteur tertiaire, 300 familles, quatre centres sportifs, trois entités institutionnelles et 500 membres de la communauté.
Récents développements et projets futurs :
La dernière séance d’entraînement avant le début du confinement en raison de la pandémie de COVID-19 a eu lieu le 13 mars. Les activités du projet sont encore interrompues à l’heure actuelle.
Pendant le confinement, des vidéos des entraînements sont utilisées pour garder le contact avec les parents et les enfants. Les instructeurs préparent des vidéos, qu’ils réalisent eux-mêmes ou via une recherche ciblée sur Internet. Ils les partagent sur les groupes WhatsApp des parents et sur la page Facebook du projet afin que les participants puissent continuer de s’entraîner en sécurité. Les parents sont invités à partager de brèves vidéos sur le groupe WhatsApp afin que les instructeurs puissent corriger les erreurs. Du point de vue éducatif, il est important de maintenir le contact avec les enfants, même indirectement, pour deux raisons : préserver les relations établies jusque-là et rappeler l’importance de se conformer aux directives de sécurité du gouvernement.
Un camp de sport d’été est prévu pour juillet 2020. En fonction des directives gouvernementales, il sera possible d’évaluer les activités qui ont été prévues en collaboration avec les autres organisations présentes sur le territoire. Un premier essai d’activités destinées à des enfants en situation de handicap ou atteints de troubles du spectre autistique se déroulera avec les parents/tuteurs des participants.
Si le camp ne peut pas avoir lieu, de nouveaux cours seront organisés en septembre 2020 avec de nouveaux participants, en collaboration avec des organisations sportives tierces.