Football pour le Respect!

Situation géographique et informations générales

Contexte

La Hongrie est peu disposée à laisser ses frontières ouvertes à l’afflux de réfugiés depuis 2015. Cette situation difficile est un obstacle majeur à l’intégration de ces personnes, et en particulier des enfants réfugiés.
Ce projet s’adresse aux groupes suivants :

  • enfants et adolescents défavorisés, p. ex. ceux vivant dans les bidonvilles de Budapest et la région la plus démunie du nord-est de la Hongrie, de même que leurs familles ;
  • enfants et adolescents vivant dans des institutions ;
  • enfants et adolescents réfugiés et demandeurs d’asile.

Contenu du projet

Entraînement de football régulier : la pratique régulière d’une activité physique améliore la santé physique et mentale et le bien-être général. Les sports d’équipe aident les enfants à étendre leur réseau social et à développer un sentiment d’appartenance, ce qui est essentiel à leur santé mentale. Il peuvent trouver dans le football la réussite qui leur fait défaut dans d’autres aspects de leur vie, ce qui renforce leur confiance en soi.

Soutien social continu : des travailleurs sociaux sont présents à chaque session d’entraînement et à chaque activité en lien avec le football. Grâce à ces contacts, les bénéficiaires peuvent recevoir un soutien en matière d’hébergement, d’emploi, d’éducation, de santé, de santé mentale ainsi que sur des problèmes administratifs. L’étroite collaboration avec des enseignants fournit une aide pour la scolarité des enfants.

Club des filles : ce club apporte un soutien spécial pour les joueuses. L’expérience a montré qu’elles font face à des défis différents de ceux des garçons et manquent d’un soutien suffisant en raison de leur milieu défavorisé. Des experts tiendront dix sessions mensuelles sur des thèmes spécifiques, tels que la prévention des grossesses précoces, la prévention des drogues, la connaissance de ses droits, la violence domestique, les abus sexuels et la traite d’êtres humains.

Programme d’employabilité : un soutien personnalisé est apporté pour améliorer l’employabilité, avec p. ex. des séances de coaching individuel et des cours d’anglais hebdomadaires. Les tournois internationaux offrent aux joueurs une excellente occasion pour travailler leur anglais en situation réelle, ce qui accroît la motivation à apprendre.

Programme de bourses pour jeunes leaders : l’expérience a montré qu’il est nécessaire de mettre l’accent sur le soutien aux jeunes leaders qui prennent part au programme de football depuis longtemps. Pendant toute la durée du projet, dix jeunes leaders seront sélectionnés pour intégrer le programme de bourses. Ils seront chargés d’organiser des activités de football tout en participant au programme d’employabilité. Ils recevront une allocation mensuelle pour couvrir leurs dépenses d’hébergement et leurs dépenses courantes, ce qui leur permettra d’étudier sans devoir travailler à temps plein. Les jeunes leaders jouent un rôle clé dans la pérennisation du projet, car ils seront capables de tenir des sessions d’entraînement et d’organiser des événements footballistiques de manière autonome.

Tournée Fair Play Football : l’accent est mis sur les participants marginalisés, en particulier les réfugiés, qui jouent au football avec d’autres groupes sociaux. La consolidation de la paix et l’inclusion sociale des groupes défavorisés sont encouragées par une tournée Fair Play Football de six étapes, lors desquelles des équipes de différents milieux s’affrontent selon les règles « football3 », qui enseignent aux joueurs le respect, les aident à améliorer leur tolérance et à exprimer leurs intérêts, ainsi qu’à négocier avec d’autres. Ils apprennent à gérer leur colère et ils développent leurs capacités de communication. Jouer contre l’autre aide à remettre en question les stéréotypes et réduit l’exclusion sociale.

Camp de football d’été : un camp de football d’été sera organisé dans un village éloigné du nord-est de la Hongrie nommé Hejce. Au total, 40 enfants, cinq membres du personnel et cinq à huit bénévoles participeront au camp de cinq jours qui permettra d’offrir des vacances à des enfants défavorisés. En plus des différentes activités sportives, le camp leur offre une excellente occasion pour se faire de nouveaux amis, renforcer leur inclusion sociale et améliorer leur hongrois.

Tournois internationaux : participer à un tournoi international renforce la motivation, qui peut ensuite être investie dans les études : pour apprendre l’anglais, commencer ou reprendre des études, se fixer de nouveaux objectifs dans la vie.

Étude de suivi et d’évaluation : la base de données du réseau Oltalom Social Network (OSN) recueille des données sur tous les participants (participation aux séances d’entraînement, état physique, résultats scolaires, activités d’entraînement, éventuels besoins ou difficultés, mémo d’entraînement, etc.). OSN est un système axé sur le client visant à suivre les travaux réalisés, à offrir davantage de transparence et à améliorer la qualité du travail.

Objectifs

  • Les séances d’entraînement régulières et les tournois offrent aux jeunes réfugiés et locaux une expérience exempte de préjugés où ils peuvent apprendre à se connaître en jouant au football ensemble.
  • La connaissance du hongrois et des coutumes est améliorée grâce aux contacts sociaux avec les locaux.
  • Les tournois offrent d’excellentes occasions pour nouer de nouvelles amitiés et améliorer les connaissances linguistiques.
  • La pratique régulière d’un sport au bien-être des réfugiés souffrant du syndrome de stress post-traumatique.
  • De nouvelles qualifications, une bonne connaissance de l’anglais et des expériences positives permettent aux jeunes d’avoir davantage confiance en eux et leur donnent la possibilité d’échapper à leur situation actuelle.

Résultats attendus

  • Sessions d’entraînement de football régulières sur six sites (trois terrains à Budapest, un dans un établissement correctionnel pour filles, un au foyer pour mineurs non accompagnés à Fót et un dans une école locale d’Abaújkér)
  • Soutien spécifique à l’intention des filles, avec dix sessions thématiques mensuelles pour les aider à faire face à différentes difficultés
  • Soutien à dix jeunes leaders spécialement formés au moyen d’un programme de bourses
  • Organisation d’une tournée Fair Play Football de six étapes rassemblant différents groupes sociaux pour jouer au football, lutter contre les stéréotypes et réduire l’exclusion sociale
  • 40 enfants invités à un camp d’été
  • Partenaires

FIFA Football for Hope, Fédération hongroise de football, Oltalom Charity Society, streetfootballworld, Homeless World Cup

Protection et intégration sociale par le sport en Égypte

Situation géographique et informations générales

Contexte

En janvier 2017, l’Égypte accueillait plus de 191 000 demandeurs d’asile et réfugiés enregistrés par le HCR, dont 40 % d’enfants. Ces enfants sont pour la plupart de nationalité syrienne (60 %), soudanaise (17 %) et éthiopienne (6 %). Les autres viennent d’Irak, d’Érythrée, de Somalie, du Soudan du Sud et du Yémen. En 2016, la population à risque a augmenté de 50 % par rapport à 2015. En incluant les travailleurs originaires d’autres régions (Asie, notamment) et les immigrants clandestins, l’Organisation internationale pour les migrations estime à un million le nombre total de réfugiés et de migrants en Égypte.

Contexte économique difficile, hausse du coût de la vie, discriminations et barrière de la langue : les obstacles à l’intégration sont nombreux pour les réfugiés. Leur sécurité physique inspire également de l’inquiétude.

Des moyens de subsistance très restreints et la perte d’espoir quant à un retour au pays poussent de plus en plus de réfugiés à tenter le voyage vers l’Europe. Parallèlement, la situation en termes de protection de l’enfance est alarmante. En plus d’atteintes physiques et psychologiques, les enfants sont sujets à des violences à caractère sexiste, à des violences à l’école et au travail des enfants, et le décrochage scolaire est un phénomène courant. L’absence de possibilités en matière d’éducation alimente le sentiment de désespoir et d’isolement.

Contenu du projet

Population ciblée

  • 1500 jeunes (entre 15 et 22 ans), indépendamment de leur nationalité, de leur sexe, de leur statut (réfugiés, migrants ou communauté d’accueil). Cela signifie une moyenne de 150 jeunes par site, en veillant à ce que la part de filles soit de 50 % et à ce que les enfants en situation de handicap soient représentés (dans les sites disposant d’un encadrement approprié).
  • 70 entraîneurs (hommes et femmes) – 20 professionnels et 50 jeunes leaders / parents – 7 par site
  • 750 soignants
  • 2000 membres de la communauté locale – 200 par site

Localisation des sites

Terre des Hommes mènera ce projet sur dix sites dans les gouvernorats du Grand Caire et de Damiette :

  • dans les sept centres familiaux déjà existants ;
  • via des unités mobiles – centres de jeunesse, espaces publics, écoles communautaires.

Le programme de protection et d’intégration sociale par le sport déployé par Terre des Hommes met à contribution la communauté locale afin de venir en aide aux réfugiés et aux migrants, aux enfants et aux jeunes, ainsi qu’aux communautés égyptiennes vulnérables. Le sport, et le football en particulier, joue un rôle essentiel dans le processus de guérison en ce qu’il aide les personnes à faire face à leurs problèmes de santé physiques et à leurs besoins sociaux, psychologiques et d’épanouissement. C’est encore plus vrai pour les jeunes, qui souffrent de stress et d’anxiété du fait de leur déracinement.

Les programmes offrent aux enfants un cadre sécurisant, structuré et bienveillant dans lequel partager leurs émotions et créer du lien social, et ils relaient des messages éducatifs. Les filles et les jeunes femmes ont la possibilité de participer aux activités sportives dont elles étaient auparavant exclues. Des activités ont dernièrement été élargies aux parents, afin de les aider à rompre avec leur routine et à renforcer les liens familiaux.

Objectifs

  • Créer un programme de formation des entraîneurs couvrant les gestes techniques du football, mais aussi des compétences interculturelles et d’encadrement, la résolution de conflits, le développement de l’esprit d’équipe et la communication.
  • Organiser des séances de sport hebdomadaires pour filles et garçons dans un cadre sûr et adapté aux enfants. Une à deux séance(s) hebdomadaire(s) par site.
  • Proposer des activités de soutien psychologique toutes les semaines. La combinaison d’activités artistiques et sportives a démontré son efficacité sur le bien-être psychosocial des enfants et des adolescents. Six jours par semaine.
  • Transmettre aux adolescents les compétences et les connaissances nécessaires pour mener leur vie et pour s’intégrer dans la société égyptienne. Trois jours par semaine.
  • Organiser des activités sportives intergénérationnelles.
  • Mettre sur pied des événements culturels et sportifs. Une fois par mois.
  • Organiser des tournois de football. Tous les six mois.
  • Mener un travail de sensibilisation à la protection de l’enfance, à l’intégration sociale et à la cohésion sociale pendant les séances hebdomadaires et pendant les événements sportifs.
  • Utiliser les médias sociaux à des fins de communication locale en publiant des clips et des exemples de réussite.

Résultats attendus

  1. Faire des jeunes réfugiés et migrants des membres actifs de la communauté, afin d’améliorer leur bien-être et leur intégration sociale.
  2. Le sport pratiqué dans la durée, parallèlement à des activités psychosociales et à l’acquisition de compétences de base, renforce l’intégration sociale et la protection communautaire à l’égard des enfants et des adolescents vulnérables.
  3. D’ici la fin du projet, 70 entraîneurs locaux, professionnels et jeunes leaders auront développé leurs aptitudes techniques et pédagogiques et seront à même d’aider des jeunes à devenir des vecteurs de changement dans leur communauté de réfugiés, de migrants ou d’accueil.
  4. Grâce aux activités socio-sportives, 1500 jeunes auront renforcé leur bien-être psychosocial (estime de soi, confiance en soi) et reçu du soutien de leurs pairs, ce qui leur permettra d’être plus à l’aise dans les interactions avec leurs pairs.
  5. 1500 jeunes et 2750 parents et locaux sont mobilisés pour participer aux activités visant à renforcer la cohésion de la communauté et de la société, avec les personnes des deux sexes, avec ou sans handicap.

Partenaire

Développement par le football en République tchèque

Situation géographique et informations générales

Contexte

Fondée en 1991, INEX est une organisation non gouvernementale à but non lucratif qui soutient le travail international et l’éducation interculturelle. L’un de ses projets phares, le Développement par le football, fait participer les jeunes en République tchèque par le biais d’activités éducatives informelles reposant sur le football. Le projet est mené dans différents environnements urbains du pays (Prague et les régions d’Usti nad Labem, de Plzen, d’Ostrava et de Karlovy Vary), où INEX travaille en partenariat avec des clubs de football de base, des services sociaux, des clubs juniors, des centres de loisirs, des orphelinats et des centres de détention pour mineurs. Le groupe cible est composé d’enfants et d’adolescents menacés d’exclusion sociale ou de discrimination en raison de leur appartenance ethnique ou de leur lieu de domicile. Grâce au travail accompli par ces organisations, les enfants et les adolescents bénéficient d’un espace sécurisé favorisant l’interaction sociale et le développement personnel.

L’objectif du projet est d’offrir un moyen à ces jeunes de se réinsérer dans la société et de développer les compétences dont ils ont besoin pour devenir des citoyens actifs et responsables. L’expérience montre que des activités sportives régulières et planifiées sont efficaces. Qui plus est, le football est un outil global d’apprentissage et de prévention qui exploite des règles et des options visant à résoudre les conflits sans recourir à la violence.

Contenu du projet

Comme le sport – et en particulier le football – est très populaire auprès des jeunes, il participe activement à la lutte contre la discrimination, l’intolérance, le racisme, la xénophobie et la violence. S’appuyant sur le fair-play, l’inclusion et le respect mutuel, la méthodologie Football3* est utilisée pour inculquer des valeurs sociales importantes, telles que le travail d’équipe, la discussion et la compréhension mutuelle. Elle développe en outre l’aptitude à créer des règles.

Objectifs

Le soutien de la Fondation permettra de mettre en place un réseau national de ligues Football3 et d’étendre la mise en œuvre régionale de la méthodologie Football3 au travail que les organisations partenaires du Développement par le football réalisent au quotidien avec leur groupes cibles. Dans chaque ligue seront organisés des jours de matches pendant lesquels des groupes de différentes organisations et de différents environnements se réuniront pour jouer ensemble dans un esprit de respect et de fair-play.

  • 4 jours de matches dans chacune des quatre régions (ils seront comptabilisés dans le total final des points du championnat concerné)
  • 1 journée de formation sur l’utilisation de la méthodologie Football3 et sur la fonction de médiateur
  • 1 atelier par région avant que le championnat ne commence, afin de préparer les participants au format de football spécial
  • 2 réunions de coordination nationale pour définir le programme, les conditions de participation, les lignes directrices et le processus d’évaluation
  • 1 dernière journée de matches à l’échelle nationale qui sera organisée dans l’une des régions et ouverte au public. Deux équipes de chaque région seront qualifiées pour cette phase finale.

Résultats attendus

  • Jeter les bases pour des matches de championnat Football3 réguliers.
  • Créer un réseau durable et indépendant de championnats Football 3 dans toute la République tchèque.
  • Se concentrer sur l’éducation des jeunes dans les communautés ciblées et les encourager à continuer de s’impliquer dans les activités à l’âge adulte.
  • Ces personnes serviront de modèles dans leurs communautés respectives afin de partager et de multiplier les idées et les principes du projet.

* La méthodologie Football3 est utilisée par le réseau streetfootballworld et exploite le potentiel éducatif du football de rue en veillant à ce que dialogue et fair-play fassent partie intégrante du jeu. Elle a pour objectif général de promouvoir les compétences essentielles et d’encourager les jeunes à devenir des meneurs, en mettant l’accent sur la résolution des conflits par le dialogue.

Partenaires

Diversité dans le football, voie vers le leadership

Situation géographique et informations générales

Contexte

À Londres, les jeunes adultes (âgés de 16 à 24 ans) sont mieux formés que jamais à la sortie de leurs études. Le pourcentage de jeunes diplômés âgés de 19 ans a en effet considérablement augmenté au centre de Londres, dépassant même la moyenne anglaise. Pourtant, leur probabilité de se retrouver au chômage est plus élevée, et, lorsqu’ils travaillent, ils risquent fortement d’être sous-payés. En 2014, à Londres, environ 11 % des 16-24 ans étaient sans emploi, soit plus du double des 25-64 ans, tandis que 77 % des 16-20 ans et 41 % des 21-24 ans étaient sous-payés. (Source : site Internet du profil de pauvreté de Londres – London’s Poverty Profile)

Parallèlement, Londres compte plus de 1450 clubs de football, soit plus de 3300 équipes dans toute la ville. (Source : site Internet de l’Association londonienne de football)

Kick It Out est une association militante qui coopère avec les autorités du football, les clubs professionnels, les joueurs, les supporters et les communautés afin de lutter contre toutes les formes de discrimination dans le football. Elle propose une large palette d’activités éducatives pour aider les écoliers et les étudiants à mieux comprendre l’égalité et l’inclusion dans le monde du football et dans la société en général.

Ce projet s’adresse à de jeunes adultes en quête d’opportunités professionnelles dans le secteur du football. La durabilité est un aspect clé qui permettra à ce projet d’ouvrir une nouvelle orientation de carrière dans le leadership et la gouvernance du football au sein des communautés sous-représentées dans ce sport.

Contenu du projet

Journées de formation et de développement

Le cœur du programme se compose d’une série de huit séances de formation d’une journée entière consacrées à divers sujets : responsabilisation, leadership, gouvernance du football, planification de projet, questions commerciales, entraînement, marketing et communication, et droit.

En partenariat avec la Premier League, l’association Kick It Out fera appel à des entraîneurs experts dans le secteur du football, à des enseignants issus de l’University Campus of Football Business (UCFB, institution d’éducation supérieure de deuxième et troisième cycle proposant des diplômes ainsi que des formations de cadres supérieurs dans les secteurs du football, du sport et de l’événementiel) ou de la BPP University Business School, ainsi qu’à des formateurs expérimentés de tout autre secteur.

Le programme débutera par quatre séances de formation d’une journée complète sur les thèmes centraux de la responsabilisation (entraîneurs de Premier League), du leadership (entraîneurs de Premier League), de la gouvernance du football (entraîneurs de la FA) et de la planification de projets (entraîneurs du groupe Mitre). Les participants devront assister à au moins trois des quatre séances et seront interrogés sur leurs connaissances sur ces thèmes au début et à la fin du projet en vue d’une évaluation du savoir acquis.

Entre les séances, les participants devront effectuer des tâches complémentaires : lectures, discussion de questions en groupe, et autres exercices portant sur les thèmes abordés.

Événements « Raise Your Game » (RYG)
Les participants auront la priorité pour accéder aux événements professionnels « Raise Your Game » tout au long de l’année.
« Raise Your Game » est un programme exclusif de « Kick It Out » actuellement soutenu par la Premier League. Il offre des opportunités aux personnes souhaitant travailler dans le secteur du football. Depuis son lancement en 2012, le programme a aidé de nombreuses personnes à trouver leur orientation de carrière dans des domaines tels que le coaching, les médias et la communication, l’embauche de joueurs, la physiothérapie, l’arbitrage et les sciences du sport.

Cours de sensibilisation à l’égalité et à la diversité dans le football

L’association Kick It Out collabore avec la Southampton Solent University pour proposer ce cours exclusif visant à instruire les futurs leaders du football et à mieux faire connaître le travail de Kick It Out dans tous les secteurs de ce sport. Ce cours est destiné aux cadres qui feront évoluer le secteur du football vers plus d’égalité et d’intégration.

Mentorat

Des mentors sont recherchés au début du projet et présentés aux participants après leur intégration. Ils effectueront au minimum trois séances de coaching pour faciliter le développement des participants à chaque étape de leur progression. Ils apporteront aussi leur soutien aux participants à la fin du projet en les orientant lors de la définition de leur plan d’action pour les six mois suivants.

Le projet comprendra également un module permettant aux participants actuels à Game Changers de transmettre ce qu’ils ont appris. Cet enseignement par les pairs peut se révéler précieux pour les jeunes, qui sont ainsi directement formés par d’autres jeunes ayant récemment participé au programme.

Objectifs

  • Ouvrir une nouvelle orientation de carrière dans le leadership et la gouvernance du football au sein des communautés sous-représentées dans ce sport.
  • Créer un cursus de formation sur mesure pour la promotion des valeurs mises en avant par l’association Kick It Out, telles que l’égalité, l’intégration, ainsi que les politiques et les pratiques favorisant la diversité dans le football.
  • Créer des opportunités de carrière pour les jeunes adultes bien formés en quête d’opportunités professionnelles dans le secteur du sport.

Activités du projet

Il s’agit de définir de nouvelles orientations de carrière en offrant des opportunités aux leaders souhaitant évoluer vers des postes à responsabilités, y compris des fonctions d’encadrement.

Au fil du projet, Kick It Out identifiera des orientations de carrière pour les participants. Les mentors aideront chacun des participants à accéder à l’un des débouchés suivants dans les six mois suivant la fin du projet :

  • Carrières dans les comités de direction
  • Conseils de jeunes dans les associations de football des comtés
  • Conseils de jeunes dans les clubs de football de base
  • Conseils de jeunes dans les clubs professionnels
  • Stage ou expérience professionnelle dans le secteur du football
  • Rôles de leadership dans le football de base ou communautaire
  • Programmes de leadership de la communauté menés par les clubs de football professionnels, les Premier League Communities et l’EFL Trust

Résultats attendus

  • Encourager les acteurs clés du football à aborder la problématique de la sous-représentation des femmes, des personnes en situation de handicap, des personnes issues de minorités ethniques et des personnes LGBT dans les postes de leadership et de gouvernance du football.
  • Ouvrir une nouvelle orientation de carrière dans le leadership et la gouvernance du football au sein des communautés sous-représentées dans ce sport.
  • Créer des opportunités d’apprentissage et de développement pour les jeunes leaders des communautés sous-représentées dans le football.

Partenaire

Du sport à l’emploi

Situation géographique et informations générales

Contexte

Projet: Du sport à l’emploi

Sport dans la Ville accompagne 5500 jeunes, âgés de 7 à 22 ans, habitant dans les quartiers sensibles des agglomérations de Lyon, Grenoble, Chambéry, Saint-Étienne, Lille et en Ile-de-France.

Les jeunes bénéficiaires habitent dans des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Ils sont confrontés à de réelles difficultés d’accès à la formation et à l’emploi. Le taux de chômage moyen des 16-25 ans dans les territoires où Sport dans la Ville intervient, atteint en effet 45 %.

Ce projet propose aux jeunes inscrits dans les programmes sportifs de Sport dans la Ville d’intégrer le programme « Job dans la Ville » dès l’âge de 15 ans. En 2017, le programme accompagnera près de 950 jeunes âgés de 15 à 22 ans, en difficulté sociale, sur le chemin de la formation de de l’insertion professionnelle.

Contenu du projet

Le programme « Job dans la Ville » propose cinq actions concrètes pour que chaque jeune obtienne une qualification et un emploi durable (contrat en alternance/CDI) :

    • Un accompagnement individuel pour la formation et l’insertion professionnelle, assuré par un responsable d’insertion, salarié permanent de Sport dans la Ville.
    • Des visites d’entreprises et d’organismes de formation, partenaires de Sport dans la Ville.
    • Une formation et une préparation au monde professionnel, en particulier l’explication des règles du monde professionnel et les procédures liées aux entretiens de recrutement.
    • Un parrainage par des collaborateurs d’entreprises, qui partagent leur expérience du monde du travail et accompagnent les jeunes dans leurs démarches d’insertion professionnelle.
    • Des missions en entreprise, en France et à l’étranger, qui permetteront à chaque jeune d’accéder à de premières expériences professionnelles (stages,  , CDD, CDI).Le programme « Job dans la Ville » veut avoir un impact immédiat auprès des jeunes. Il propose des actions d’insertion sociale et professionnelle au cœur même de leur quartier et développe ainsi une forte relation de proximité avec les jeunes et leurs parents. En accueillant les enfants dans ses centres dès l’âge de 6 ans, Sport dans la Ville accompagne les jeunes de manière continue sur une longue période (allant en moyenne de 10 à 12 ans). Toute l’année, le programme propose :
      • des ateliers et des visites d’entreprises pendant les vacances scolaires ;
      • des cérémonies de présentation du programme en janvier et de clôture en juin ;
      • des rencontres « Foot & Job » qui permettent aux jeunes de rencontrer des collaborateurs d’entreprises sur le terrain sportif et d’échanger sur leurs métiers ;
      • des forums de l’emploi qui permettent des rencontres directes entre les jeunes de « Job dans la Ville » et nos entreprises partenaires qui recrutent (stages, alternances, CDD, CDI).

Objectifs

      • d’accroître le nombre de bénéficiaires du programme « Job dans la Ville » avec l’ouverture de 10 nouveaux centres sportifs sur de nouveaux territoires dans trois régions : Rhône-Alpes, Ile-de-France et Hauts de France. Ces nouveaux centres vont permettre d’accompagner davantage de jeunes au sein de « Job dans la Ville », 1100 en 2018 ;
      • de renforcer la mobilisation des jeunes au sein des centres sportifs déjà existants de Sport dans la Ville.

Résultats attendus

      • En 2017 et 2018, poursuivre la structuration et le développement de notre programme au niveau national.
      • Renforcer notre équipe de partenaires, dont la mission est de garantir la pérennité financière de « Job dans la Ville » et des développements que nous souhaitons pour ce programme.

Partenaires

Missions locales et CIO ;
écoles de la deuxième chance, lycées professionnels, CFA, AFPA, universités, établissements d’enseignement supérieur ;
collectivités locales et d’État ;
120 entreprises privées.
Logo Sport dans la ville

Cruyff Courts dans les Antilles néerlandaises

Situation géographique et informations générales

Contexte

De nombreuses personnes vivent dans la pauvreté dans les îles d’Aruba, de Bonaire, de Saint-Eustache et de Saint-Martin. Les récents dommages occasionnés par l’ouragan Irma ont lourdement pesé sur l’économie locale et la qualité de vie.

Le projet s’adresse aux habitants de zones résidentielles tout juste au-dessus du seuil de pauvreté, où le travail ne permet pas d’assurer la subsistance. La qualité de l’éducation s’est améliorée ces dernières années, sans toutefois atteindre un niveau permettant aux adultes de vivre de façon autonome. Dans les Caraïbes, la pauvreté engendre des problèmes de santé, dont l’obésité, et peut être à l’origine de maltraitances. Pour de nombreux enfants, il est impossible de recevoir une éducation de qualité, de s’inscrire dans un club sportif et de s’entraîner en toute sécurité. Ces écueils ont de graves conséquences sur la santé et le développement personnel des enfants.

La Fondation Cruyff met en œuvre son projet de courts Cruyff sur Aruba et Bonaire depuis 2005 et sur Saint-Eustache et Saint-Martin depuis 2006. Le projet offre des lieux sûrs où les enfants peuvent jouer, se sociabiliser, se faire des amis et développer leurs propres talents. Ils vivent des expériences précieuses qui les accompagneront à mesure de leur développement physique et mental et lors de leur entrée dans la société adulte.

Le projet a été mis sur pied en collaboration avec le ministère néerlandais de la Santé, de la Protection sociale et des Sports ; la mise en œuvre a lieu en collaboration avec des organisations sportives locales.

Les courts Cruyff ont offert à des milliers d’enfants un lieu public sûr pour jouer au football ou pratiquer d’autres sports au cœur de leur communauté. S’ils ont été abondamment utilisés par les enfants et les adolescents de cette région pendant les dix dernières années, les écoles, les clubs sportifs et d’autres résidents ont également pu bénéficier du projet. Nous avons mené en 2011 des programmes de formation pour entraîneurs à Aruba, Bonaire et Saint-Eustache.

Contenu du projet

De nombreux enfants vivent dans la pauvreté et n’ont pas la possibilité de pratiquer un sport ou de participer à des activités qui les aideraient à se développer au niveau émotionnel et social. Le sport est un langage universel, quels que soient le milieu dont sont issus les enfants, leur culture, leur religion ou leurs capacités. Grâce au sport et au jeu, les enfants améliorent leur condition physique, apprennent à interagir et se développent mentalement et physiquement. Nous les encourageons donc à prendre part aux activités sur les courts Cruyff.

Un court Cruyff est une version moderne des terrains de jeu traditionnels que l’on trouvait dans de nombreux districts et communautés avant l’urbanisation. C’est un lieu où les enfants apprennent le respect, la santé, l’intégration, le développement et l’inclusion. Chaque semaine, des milliers d’enfants exercent une activité physique sur les courts Cruyff du monde entier, où ils trouvent un endroit sûr pour pratiquer un sport en extérieur.

Les terrains sur ces quatre îles des Caraïbes se sont beaucoup dégradés après onze et douze ans d’usage intensif ; ils doivent être rénovés pour rester sûrs. Entre-temps, l’ouragan Irma a détruit le court Cruyff de Saint-Martin et endommagé celui de Saint-Eustache. Ces deux terrains seront donc remplacés par des terrains avec le système Field in a box Cruyff Court au lieu d’être rénovés. Ces terrains fonctionnent selon le même principe que ceux du projet du même nom de l’UEFA récemment lancé par la Fondation UEFA pour l’enfance à Madrid et en Pologne, à savoir des terrains de football synthétiques clôturés. Ceux-ci offrent une solution à la fois durable, viable et efficace.

Pour assurer la durabilité du projet, un nouveau programme a été lancé : Heroes of the Cruyff Courts (Héros des courts Cruyff) a pour but de faire de jeunes gens des modèles pour leur quartier et de les impliquer dans la communauté et les courts Cruyff à plus long terme. Des événements sont organisés pour donner aux jeunes la possibilité de découvrir et de cultiver leurs talents tout en les encourageant à se lancer dans des activités nouvelles. Le projet forme des entraîneurs de la Fondation Cruyff qui, par la suite, supervisent les jeunes lorsqu’ils organisent des événements sportifs destinés aux enfants de la communauté.

Calendrier :

  • Été 2018 : début de la formation des entraîneurs locaux pour devenir entraîneurs de la Fondation Cruyff
  • Été 2018 : rénovation des courts Cruyff sur Aruba et Bonaire
  • Été 2018/automne 2018 : installation d’un terrain Field in a Box Cruyff Court sur Saint-Eustache et Saint-Martin
  • Fin 2018/début 2019 : inauguration des nouveaux courts Cruyff avec la participation active des jeunes grâce au programme Heroes of the Cruyff Courts
  • 2018–2028 : projets et activités menés par les locaux (contrat de dix ans), avec un suivi et une évaluation en continu par la Fondation Cruyff

Objectifs

  • Les courts Cruyff proposeront au moins six heures de sport par semaine aux enfants locaux.
  • De nouveaux jeunes seront recrutés pour prendre part au programme Heroes of Cruyff Courts : ils apprendront à entraîner et à organiser des activités et des événements sportifs tout en acquérant quelques compétences commerciales de base. Tous les participants qui valident le programme deviennent entraîneurs certifiés.
  • Entre 250 et 500 enfants participeront, joueront et s’amuseront dans le cadre des activités sportives sur les différents courts Cruyff.
  • 1 cours pour devenir entraîneur de la Fondation Cruyff
  • 4 événements d’inauguration de courts Cruyff
  • 4 événements organisés par 30 Héros/jeunes en 2019
  • 15 nouveaux entraîneurs certifiés

Résultats attendus

Nous avons pour objectif d’inciter plus d’enfants à pratiquer un sport et à jouer sur les courts Cruyff quotidiennement.
Nous nous attendons à encourager davantage d’écoles et d’organisations locales à être actives dans le domaine du sport.
Nous pensons qu’une fois qu’un enfant a découvert les joies du sport, il continuera à être actif toute sa vie.

  • Pratiquer régulièrement une activité physique depuis le plus jeune âge offre un avantage sur le long terme dans le développement moteur.
  • Le sport et le jeu ont une influence positive sur la concentration et améliorent les performances académiques à l’école.
  • Les enfants qui pratiquent régulièrement une activité physique sont beaucoup moins susceptibles de présenter des troubles psychosociaux et comportementaux.

À propos de la Fondation Cruyff

La Fondation Johan Cruyff est une organisation non lucrative internationale qui a pour objectif d’améliorer le bien-être intellectuel, mental, émotionnel et physique des enfants et des adolescents en utilisant différents axes d’intervention :

  • défendre les intérêts des enfants et des jeunes qui ont eu moins de possibilités dans la vie ;
  • proposer et favoriser des activités physiques et sportives en aidant l’initiative Schoolyard14 et les courts Cruyff (spéciaux) ;
  • soutenir financièrement d’autres projets et organisations ayant le même objectif ;
  • encourager la pratique sportive en lien avec l’éducation et la santé ;
  • stimuler la coopération entre différentes organisations similaires aux Pays-Bas et à l’étranger ;
  • stimuler l’intégration entre les différents secteurs de la population.
  • en plus des courts Cruyff et de Schoolyard14, porter une attention particulière aux enfants en situation de handicap.

La Fondation Cruyff collabore avec des associations et des clubs sportifs, des fondations dirigées par d’autres athlètes de premier plan, des gouvernements locaux, provinciaux et nationaux, des écoles, des institutions, des centres de réadaptation et des organisations de football professionnelles.

Partenaire

A ball for all children, a goal for Inclusion

Situation géographique et informations générales

Contexte

La déficience visuelle suscite souvent l’interrogation ou la peur, notamment par crainte de la différence. Stigmatisées, les personnes malvoyantes ou non voyantes sont malheureusement souvent définies avant tout par leur handicap et non perçues comme des personnes à part entière. Cette attitude accentue leur exclusion et ne facilite pas leur intégration dans la société. Les plus jeunes ne sont pas épargnés par ce comportement. Face à un enfant déficient visuels, les railleries et les maladresses sont monnaie courante dans les écoles. En Grèce, le manque de compréhension et de sensibilisation de la part des établissements scolaires contraint les enfants malvoyants et non voyants à suivre généralement leur scolarité dans des écoles spécialisées, ce qui les écarte une fois de plus de la société.

 

Contenu du projet

Orama Neon Youthorama est une organisation non gouvernementale active depuis 2003. Après sa campagne internationale « Everybody Wins », qui promouvait les valeurs olympiques et paralympiques en utilisant des ballons de football adaptés aux déficients visuels, l’organisation souhaite réitérer son engagement au moyen du projet « A ball for all children, a goal for Inclusion ». Ce dernier vise à informer et à soutenir les écoles, les ONG et les structures publiques afin de créer une société inclusive en termes de connaissances, de compétences et de comportements. Pour ce faire, des ballons adaptés munis de grelots et portant le logo de la Fondation UEFA pour l’enfance seront distribués aux bénéficiaires. Ces ballons seront au cœur du projet à travers la pratique du cécifoot. Cette discipline sportive offre l’avantage d’être inclusive. En effet, aucune équipe ne peut être constituée sans la combinaison d’athlètes voyants et non voyants. Un vrai travail d’équipe qui demande compréhension, confiance et soutien de la part de tous les joueurs. Le cécifoot permet en outre de véhiculer un message fort d’intégration et de cohésion sociale. En éveillant les consciences, ce projet vise à changer la manière dont sont perçues les personnes déficientes visuelles, qui ne doivent pas être réduite à leur handicap mais considérées comme des joueurs et des personnes à part entière.

Objectifs

  • Créer une société plus inclusive aux niveaux local et international.
  • Favoriser un mode de vie sain en facilitant l’accès au sport pour tous.

Résultats attendus

  • Toucher 1000 élèves au travers d’ateliers de sensibilisation menés dans 15 écoles.
  • Fournir 500 ballons aux bénéficiaires du projet.
  • Soutenir les enfants réfugiés déficients visuels dans les camps de réfugiés en leur offrant des ballons de football adaptés.
  • Intervenir auprès des écoles disposant d’un nombre élevé d’enfants réfugiés.
  • Réaliser une vidéo promotionnelle afin de sensibiliser le public aux efforts d’inclusion.

 

Partenaire

Allez les filles !

Situation géographique et informations générales

Contexte

Mantes-la Jolie fait partie des quatre sites yvelinois retenus dans le cadre du Programme national de rénovation urbaine. Troisième ville des Yvelines, elle compte une population relativement jeune. Le revenu moyen par ménage est de EUR 15 196 par an, avec de fortes disparités entre quartiers. Le taux de chômage est élevé, représentant plus du double de la moyenne nationale. Les plus touchés sont les jeunes de 15-24 ans, en particulier les femmes. Figurant parmi les villes les plus exposées au décrochage scolaire en Île-de-France, Mantes-la Jolie enregistre la part la plus importante de non-diplômés chez les 15-24 ans non scolarisés.

La Fondation Paris Saint-Germain intervient principalement dans le quartier du Val Fourré, une zone urbaine particulièrement sensible, en s’engageant encore plus fortement pour le développement du sport féminin. Ainsi, en 2012, a été lancé le programme « Allez les filles! », dédié aux filles qui ne peuvent pas pratiquer de sport en raison de leur contexte social ou familial.

Contenu du projet

Conçu spécifiquement pour les filles de 8 à 12 ans, « Allez les filles » est un programme sur mesure, à long terme, qui consiste en une quinzaine de séances de découverte sportive et culturelle et une semaine de vacances.

Chaque groupe « Allez les filles » est composé de 25 jeunes filles, qui bénéficient ainsi de séances de découverte et d’initiation à différents sports – football, handball, basketball, danse, sports de combat, cécifoot, accrobranche – mais également à des activités culturelles – street art ou visites de musée.

Les joueuses professionnelles du Paris Saint-Germain, fortement impliquées dans le programme, sont les marraines des jeunes filles. Au cours de la saison, les filles ont l’occasion d’échanger avec elles, ainsi que d’assister à des entraînements et à des matches.

 

Objectifs

Les objectifs du programme sont les suivants :

  • Favoriser la pratique du sport chez les filles des quartiers sensibles d’Île-de-France ;
  • Les sensibiliser à la diversité des sports qu’elles pourraient pratiquer ;
  • Les aider à prendre confiance en elles et à partager des valeurs liées au sport, telles que l’esprit d’équipe, le sens des responsabilités, le respect des règles et des autres, ou encore le goût de l’effort ;
  • Contribuer à leur insertion sociale par le sport.À la fin de l’année, les jeunes filles sont encouragées à continuer la pratique d’une activité. Le but est qu’elles choisissent un sport et qu’elles s’inscrivent dans un club, la Fondation leur offrant la licence.

Résultats attendus

Dans le contexte de la tenue, en France, de la Coupe du monde féminine de football des moins de 20 ans en 2018 et de la Coupe du monde féminine de football en 2019, la Fondation souhaite augmenter la portée du programme « Allez les filles » en proposant à un nombre plus important de filles de participer.

Le soutien de la Fondation permettra d’accompagner 25 jeunes filles supplémentaires, en ciblant la ville de Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, dont la situation sociale est particulièrement sensible.

Partenaire

Lutter contre le chômage des jeunes

Situation géographique et information générales

 

CONTEXTE

En mars 2017, 3883 millions de jeunes de moins de 25 ans se trouvaient toujours sans emploi dans l’Europe des 28. La situation est d’autant plus préoccupante en France, où près d’un jeune français sur quatre était sans emploi (Eurostats, mai 2017). Si la situation est moins alarmante au Royaume-Uni, qui présente un taux de chômage parmi les plus bas d’Europe, les jeunes actifs ne sont pas pour autant épargnés, notamment en raison de la précarité de l’emploi.

Le manque d’accompagnement vers le monde du travail, les qualifications insuffisantes ou encore la récession sont autant de facteurs qui freinent l’entrée des jeunes sur le marché du travail.

CONTENU DU PROJET

Ce projet pilote de deux ans entre la Fondation UEFA pour l’enfance, le constructeur automobile Nissan (Nissan Europe) et le réseau mondial streetfootballworld vise à soutenir l’association française Sport dans la Ville et l’association britannique Street League. Toutes deux ont pour point commun d’utiliser le pouvoir du sport pour contribuer à l’insertion des jeunes sur le marché de l’emploi. Rigueur, discipline et respect des règles sont autant de valeurs attachées au sport qui peuvent être prônées auprès des jeunes. Outre le sport, ce projet propose des ateliers permettant de développer l’employabilité des jeunes en renforçant leur confiance en eux et en leur permettant d’acquérir des compétences clés. Les jeunes auront aussi l’occasion de faire des stages, des études en alternance ou d’obtenir un poste au sein de compagnies renommées, et ils bénéficieront des actions menées par la Nissan Skills Foundation (dont le message central est le développement des compétences des jeunes).

OBJECTIFS

  • Réduire le chômage des jeunes en France et au Royaume-Uni
  • Favoriser l’inclusion sociale et l’intégration professionnelle des jeunes issus de quartiers défavorisés en leur donnant accès à une formation, à l’emploi et à des activités sportives
  • Promouvoir les bienfaits et les valeurs du sport en tant que vecteur de changement social

RÉSULTATS ATTENDUS

  • Remédier à la déscolarisation, au chômage et au manque de formation des jeunes âgés de 15 à 24 ans en France et en Grande-Bretagne

PARTENAIRES

 Logo streeetfootballworld Logo Sport dans la ville 

 

Extra Time – Tackling the ‘Dead Zone’

Situation géographique et informations générales

Contexte

Jocotenango est une région du Guatemala qui souffre d’une extrême pauvreté et qui enregistre une forte criminalité liée aux gangs, une consommation excessive de drogues et d’alcool, et une violence domestique et sexuelle marquée. Education for the Children (EFTC) gère dans la région une École de l’Espoir, qui est fréquentée par plus de 650 enfants. Cette organisation déploie également un plan intégré en quatre points qui aide les gens à sortir de la pauvreté, et qui associe éducation, nutrition, soins médicaux et soutien social.

Le projet d’EFTC « Extra Time : s’occuper après l’école » vise à couvrir la période entre la fin des cours à l’école et le retour à la maison des parents après le travail (souvent tard le soir). EFTC prévoit d’utiliser le sport comme une solution à ce problème, en cherchant à lutter contre les conséquences à vie pour les enfants qui tombent dans la criminalité liée aux gangs, consomment des drogues et adoptent un comportement antisocial. Comme le Guatemala est frappé par une saison des pluies qui dure trois mois, l’EFTC construira un terrain praticable par tous les temps, doté d’un toit et d’un système de drainage, afin de permettre aux enfants de l’utiliser toute l’année. Le nouveau site sera également utilisé pour différents projets communautaires, notamment pour des ateliers destinés aux enfants et aux parents, des contrôles médicaux ainsi qu’un projet d’autonomisation à l’intention des filles. Pour l’École de l’Espoir, le sport est bien plus qu’un jeu, il change la vie.

Contenu du projet

Le sport pour s’occuper après l’école

Le projet « Extra Time : s’occuper après l’école » utilisera l’accès au sport pour résoudre le problème posé par les heures après les cours. L’organisation de clubs de sport et d’ateliers communautaires après l’école fournira d’excellentes occasions pour le développement personnel et la défense des droits des enfants.

Accès aux compétences de base pour la vie à travers le sport

Les clubs de football – et les clubs sportifs en général – ne serviront pas seulement d’activité alternative, mais joueront un rôle essentiel dans le développement des enfants.

Rapprocher les communautés

Des tournois seront également organisés dans le cadre du projet « Extra Time : s’occuper après l’école » afin de rapprocher les communautés locales.

Une école de passionnés de football

Actuellement, l’École de l’Espoir est remplie de passionnés de football qui n’ont pas vraiment l’occasion de pratiquer ce sport. EFTC a pour but d’exploiter leur passion pour le football et d’utiliser celui-ci pour apporter une solution au problème des heures après l’école en les aidant à réussir dans la vie en sortant de la pauvreté.

Objectifs

  • Apporter une solution au problèmes des heures après l’école et offrir aux enfants vivant dans la pauvreté une alternative à traîner dans la rue après l’école ;
  • proposer des activités positives afin de détourner les enfants de la criminalité, de la consommation d’alcool et de drogues, et de rapports sexuels non protégés/précoces ;
  • augmenter la participation au sport parmi les enfants n’ayant actuellement pas accès aux installations, aux entraînements ou à l’équipement ;
  • rendre les filles plus sûres d’elles grâce au sport, à des cours d’auto-défense et à des ateliers ;
  • fournir à la communauté locale un lieu sûr pour des ateliers ;
  • rapprocher les communautés grâce à des tournois de football interscolaires.

 

Résultats attendus

  • Accès au sport et à des ateliers communautaires pour 3000 personnes qui n’y ont pas accès actuellement ;
  • enfants mieux protégés, plus sains et davantage motivés par l’école ;
  • enfants occupés et moins attirés par la criminalité liée aux gangs, par la consommation excessive d’alcool et de drogues ou par des rapports sexuels non protégés après l’école ;
  • enfants bien informés sur le thème de la sexualité, des maladies sexuellement transmissibles et des abus sexuels ;
  • diminution du nombre d’enfants de l’École de l’Espoir impliqués dans la criminalité liée aux gangs ;
  • meilleures perspectives d’avenir pour les enfants grâce à l’apprentissage des compétences de base pour la vie lors d’activités sportives ;
  • diminution du nombre de cas de consommation de drogues à l’École de l’Espoir ;
  • diminution du nombre de grossesses précoces à l’École de l’Espoir (diminution attendue de dix à cinq d’ici à la fin de la première année) ;
  • filles plus sûres d’elles, réalisant des études supérieures et faisant des choix positifs concernant leur avenir ;
  • engagement plus marqué au sein de la communauté locale par le biais d’ateliers communautaires ;
  • meilleur réseautage avec les écoles des communautés environnantes grâce à des tournois.

Partenaires

Field in a box – Mragowo

Situation géographique et information générales

CONTEXTE

La première installation réussie d’un terrain de football avec le système Field in a box™ à Cañada Real a incité la Fondation UEFA pour l’enfance à renouveler sa collaboration avec FedEx, qui a soutenu financièrement la construction d’un deuxième terrain dans la petite ville Mragowo, dans le nord-est de la Pologne. Le réseau mondial à but non lucratif streetfootballworld a été sollicité pour le choix du site et de l’organisation caritative – Mazurskie Stowarzyszenie Inicjatyw Sportowych (MSIS) – responsable d’entretenir le terrain et de garantir son utilisation durable avec un impact positif.

CONTENU DU PROJET

Le projet Field in a box™ est mené par la Fondation UEFA pour l’enfance depuis 2016, avec pour objectif de fournir un terrain de football synthétique clôturé et entièrement fonctionnel à des communautés dans le besoin. Ce système est durable d’un point de vue environnemental, et présente l’avantage d’une installation rapide.

OBJECTIFS

En promouvant ce projet, la Fondation UEFA pour l’enfance vise à améliorer la vie des plus jeunes et à dynamiser les communautés les plus défavorisées. En leur donnant la possibilité de jouer au football, la Fondation cherche à promouvoir la santé des enfants et à les aider dans leur développement personnel, tout en leur inculquant les valeurs du football telles que le respect et l’esprit d’équipe.

RÉPERCUSSIONS ET RÉSULTATS ATTENDUS

  • Réaliser des entraînements de football en utilisant la méthodologie football3
  • Entretenir le terrain et pérenniser son utilisation grâce au recrutement d’un coordinateur des activités par l’intermédiaire de l’organisation caritative locale Mazurskie Stowarzyszenie Inicjatyw Sportowych (MSIS)
  • Faciliter l’intégration et la cohabitation des différentes personnes vivant dans la communauté de Mragowo

PARTENAIRES

Cohésion sociale grâce au football au Liban

Situation géographique et informations générales

Contexte

La crise des réfugiés au Liban, qui en est maintenant à sa sixième année, a dépassé les pires pronostics. Le Liban accueille aujourd’hui la plus importante proportion de réfugiés par habitant au monde, avec près de 1,2 million de réfugiés enregistrés. Cette crise a un impact disproportionné sur les enfants et les jeunes adultes, 28 % des réfugiés ayant entre 10 et 24 ans.

Sans oublier les répercussions significatives sur le Liban lui-même – aux niveaux politique, économique et social –, dont le système de sécurité fragile a été mis à rude épreuve.

Dans de telles circonstances, les adolescents et les jeunes adultes sont particulièrement vulnérables aux situations d’abus et d’exploitation. Outre le fait qu’ils sont susceptibles d’adopter des comportements risqués, ils courent également le danger d’être recrutés par des gangs ou par des milices impliquées dans des conflits locaux et régionaux. Cependant, en raison de l’ampleur de la crise syrienne, l’aide humanitaire et l’aide d’urgence se sont concentrées principalement sur les jeunes enfants, ciblant en priorité leurs besoins. Les programmes axés sur les adolescents et les jeunes adultes ont été moins nombreux et aussi moins larges et moins étendus.

Contenu du projet

Utiliser le sport pour favoriser le développement et la cohésion sociale s’est révélé un moyen particulièrement efficace de s’engager auprès des jeunes vulnérables. Comme plusieurs évaluations l’ont confirmé, les activités et les événements sportifs inter- et intracommunautaires constituent un outil puissant à cet égard, car ils permettent de rassembler des enfants et des jeunes en situation de vulnérabilité issus de différents milieux et leur donnent une occasion d’interagir et de jouer ensemble dans un contexte neutre et sûr. Il a aussi été démontré que le sport augmente la confiance en soi, favorise l’épanouissement personnel et développe l’esprit d’équipe, offrant ainsi de nombreux atouts pour la vie aux adolescents.

Ce programme ne se limite pas à aider des jeunes et des organisations en particulier : il encourage les bénéficiaires à transmettre leurs acquis au sein de leur famille et de leur communauté. Le projet est donc conçu de telle manière que ses répercussions dépassent le nombre de bénéficiaires directs et que ses effets positifs se prolongent bien après la clôture officielle du programme. Les bénéficiaires reçoivent toutes les compétences et tout le soutien dont ils ont besoin en matière de football de base pour transmettre leurs connaissances à d’autres jeunes marginalisés et pour mettre en place leurs propres programmes, en vue de faire passer le message de « football3 » à travers le pays et d’encourager le développement personnel par le sport.

Le sport a un rôle particulièrement important à jouer quand il s’agit des filles et des enfants ayant des besoins spécifiques. Les stéréotypes, les normes sociales et les traditions leur ont habituellement interdit l’accès au sport en général, et au football en particulier. Ouvrir les programmes sportifs à ces enfants et leur donner la chance non seulement d’acquérir des apprentissages de base pour la vie mais également d’explorer des voies qui leur sont normalement fermées leur permettra de mieux s’intégrer dans la société au sens large et les encouragera à remettre plus activement en question les normes sociales. La méthodologie « football3 » encourage tous les participants à aborder des questions telles que l’intégration, la tolérance, le fair-play et l’égalité des droits. Aux filles en particulier, elle donne une occasion concrète d’exercer leurs droits, sur le terrain et en dehors.

Objectifs

1) Sélectionner et former 185 responsables sportifs (jeunes leaders bénévoles et entraîneurs) en leur enseignant la méthodologie de « fooball3 » et des compétences complémentaires (notamment des apprentissages de base pour la vie, des capacités de communication et des techniques de gestion des conflits).

2) Faire participer quelque 4500 garçons et filles entre 10 et 14 ans (50 % de réfugiés et 50 % de membres de la communauté d’accueil ; 60 % de garçons et 40 % de filles) à des activités sportives régulières encourageant l’intégration sociale, leur enseigner en parallèle des apprentissages de base pour la vie et leur faire passer des messages relatifs à la santé.

3) Impliquer au moins 2400 garçons et filles entre 10 et 14 ans dans des tournois et des événements sportifs communautaires thématiques favorisant la cohésion sociale et l’intégration dans les communautés d’accueil.

4) Développer une stratégie à l’échelle nationale encourageant la promotion de la cohésion sociale par le sport, en collaboration avec des partenaires et des ONG existants.

Activités du projet

    • Former les entraîneurs et les jeunes leaders à la gestion de conflit, leur enseigner des apprentissages de base pour la vie et la méthodologie « football3 »

L’association ANERA forme actuellement 90 entraîneurs et 95 jeunes leaders afin qu’ils contribuent à l’éducation par le sport dans 100 clubs de football populaires du Liban. Les entraîneurs sont déjà très actifs dans ces clubs de sport, où ils enseignent les nouvelles techniques et méthodologies. Les jeunes leaders seront bientôt sélectionnés dans le programme actuel d’ANERA en tant que jeunes actifs capables de faire preuve de leadership au sein de la communauté. Ce programme de formation vise à améliorer la portée et à accroître la capacité des activités sportives, à fournir des idées en vue d’activités mieux adaptées et plus professionnelles, et à optimiser l’entraînement. Cet objectif sera atteint grâce à 60 séances d’entraînement/de formation abordant tant les compétences sportives que les apprentissages de base pour la vie.

    • Organiser 150 cours de sport pour 4500 adolescent(e)s et jeunes garçons et filles

Les entraîneurs et les jeunes leaders formés organisent des cours de sport pour les enfants afin de promouvoir et d’établir des activités sportives dans des zones où l’accès au sport est limité ou inexistant. Ces séances sont adaptées aux besoins de chaque groupe cible, avec huit à douze séances de 90 minutes chaque mois (à savoir au minimum 12 heures d’enseignement par mois), plusieurs séries pouvant être organisées si la demande est suffisante. Les séances abordent les apprentissages de base pour la vie et les questions d’hygiène, et favorisent le développement personnel, les entraîneurs et les jeunes leaders transmettant tout ce qu’ils ont appris au cours de leur propre formation.

    • Organiser huit tournois et événements sportifs thématiques inter- et intracommunautaires impliquant au moins 300 garçons et filles chacun, pour un total de 2400 adolescents et jeunes (sur des thèmes comme la nutrition, l’hygiène et les apprentissages de base pour la vie)

ANERA soutient également huit tournois sportifs (trois à Beyrouth, quatre dans la région de la Bekaa et trois dans le sud du pays), impliquant au moins 2400 garçons et filles dans des activités inter-et intracommunautaires visant à accroître la cohésion et l’intégration sociales. Cette initiative mobilise des jeunes et des groupes menés par de jeunes leaders dans l’organisation d’événements et de tournois dont la vocation est d’entretenir les relations entre les clubs sportifs et ces groupes issus de différentes régions. Ces événements, qui constituent une occasion de rassembler des représentants de différentes populations de réfugiés et des communautés d’accueil, présentent des éléments conçus spécifiquement pour favoriser la paix, la communication et la cohésion sociale (plutôt que la rivalité) entre des participants de différents milieux.

Partenaires


Logo street football world

La League : Champions du changement

Situation géographique et informations générales

Contexte

Dans les pays en développement, les filles et les jeunes femmes sont souvent confrontées à des obstacles importants quand elles grandissent, à savoir le mariage et la grossesse précoces. Devenir une femme et une mère à un très jeune âge, bien que souvent perçu comme le destin des jeunes filles dans ces pays, peut avoir des conséquences graves. En Amérique latine, où le machisme prévaut, les filles pensent que se marier et tomber enceinte tôt sont leur seul moyen d’échapper à la pauvreté et à la violence à la maison. Au contraire, elles entretiennent ainsi un cycle déjà négatif d’événements, car le mariage et la maternité limitent encore davantage leur développement.

Le mariage et la grossesse précoces posent de sérieux problèmes pour la santé, les avortements sauvages et les complications liées à la grossesse et à l’accouchement étant parmi les principales causes de mortalité chez les filles de 15 à 19 ans. De plus, les jeunes filles en question ne sont pas les seules touchées : cette coutume se transmet à la génération suivante, des communautés, voire des nations entières, restant ainsi enfermées dans un cycle de pauvreté et d’inégalité des sexes. Les grossesses sont plus fréquentes chez les adolescentes dans les populations pauvres, peu instruites ou rurales, à savoir précisément les communautés au sein desquelles Plan travaille.

L’objectif du projet La League est de responsabiliser les adolescentes et les adolescents au Nicaragua, en vue d’éviter les grossesses précoces et de retarder l’âge du mariage. L’une des méthodes appliquées consiste à impliquer les pères et les garçons dans les efforts visant à octroyer des droits égaux et davantage de liberté aux filles. Pour ce projet, le football est donc l’instrument idéal vu qu’il s’agit d’une discipline largement masculine. Le football peut avoir un impact réel en contribuant à modifier les stéréotypes sexuels et à sensibiliser chacun aux conséquences négatives du mariage et de la grossesse précoces.

Contenu du projet

En collaboration avec la Fondation Johan Cruyff et avec Women Win, Plan a conçu un modèle efficace de responsabilisation des adolescentes et des jeunes femmes entre 12 et 20 ans, afin qu’elles puissent décider elles-mêmes si et quand elles veulent se marier, qui elles veulent épouser et si, quand et avec qui elles veulent avoir des enfants. Le football est au cœur de ce projet, les organisateurs encourageant les filles à jouer et les joueuses talentueuses à faire carrière dans le sport, tout en incitant les pères et les modèles masculins à soutenir les filles, non seulement dans le domaine du football, mais aussi dans d’autres choix beaucoup plus importants pour leur vie. Le football est ainsi utilisé pour modifier les stéréotypes sexuels et sensibiliser chacun à la santé et aux droits en matière de sexualité et de reproduction (SDSR).

Avec le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance, ce projet sera à présent lancé au Nicaragua, qui présente le taux le plus élevé de grossesses précoces en Amérique latine.

Le football des filles est au cœur de la méthode élaborée par Plan. Il s’agit d’utiliser le football pour responsabiliser les filles, leur donner plus d’importance aux yeux de leur père et des garçons, et impliquer ces derniers dans les efforts visant à assurer l’égalité des droits et la liberté de choix pour les filles, afin de prévenir le mariage et la grossesse précoces. Cette méthode repose sur trois axes :

    • Responsabilisation sociale des filles par le football

Le but est de motiver les filles à jouer au football et à découvrir l’esprit d’équipe, afin qu’elles gagnent confiance en elles et qu’elles découvrent qu’elles ont des droits en matière de sexualité et de reproduction.

    • Implication du père et d’autres modèles masculins

Afin de modifier les stéréotypes sexuels et de sensibiliser chacun, il faut inciter les garçons et les pères à soutenir les filles, non seulement dans le domaine du football, mais aussi dans d’autres choix essentiels de leur vie.

    • Responsabilisation économique des filles grâce à la création de postes dans le football

Ce projet vise à créer des postes et d’autres occasions de gains dans le monde du football ou dans des secteurs liés, afin que les filles puissent, par exemple, devenir entraîneures ou avoir accès à des bourses pour faire carrière dans le sport.

Plan of action:

  • Mener une étude de base pour évaluer les conséquences du mariage et de la grossesse précoces.
  • Élaborer du matériel didactique et former des entraîneurs.
  • Impliquer les gouvernements locaux afin que les terrains de sport municipaux soient des lieux sûrs pour les filles.
  • Organiser deux séances d’entraînement ouvertes aux médias pour 20 jeunes journalistes.
  • Aider les filles et les garçons (du même âge) à organiser des événements sensibilisant chacun aux conséquences néfastes du mariage et de la grossesse précoces.
  • Impliquer 150 pères, frères et autres modèles masculins dans les activités de football des filles.
  • Enseigner à 40 filles des compétences entrepreneuriales et de direction.
  • Produire un documentaire vidéo sur les répercussions du football des filles au Nicaragua.

Résultats attendus

Les objectifs sont d’accroître fortement la sensibilisation quant aux répercussions négatives du mariage et de la grossesse précoces, et d’apprendre aux filles et aux garçons comment prévenir ce problème.

  • 300 filles participeront à des entraînements de football « Champions du changement ».
  • 20 équipes de football féminin seront constituées au sein de 10 communautés différentes.
  • 150 garçons seront formés comme « Champions du changement ».
  • 10 filles et 10 garçons deviendront des journalistes juniors et couvriront le projet de La League.
  • 4500 membres de la communauté seront en contact avec des Champions du changement grâce à des événements organisés au sein de la communauté.
  • 150 pères/modèles masculins seront activement impliqués dans les activités de football des filles, les soutenant dans leurs décisions liées à la santé et aux droits en matière de sexualité et de reproduction.
  • 300 membres de la communauté seront impliqués dans l’amélioration de l’égalité des sexes dans leur vie quotidienne.
  • 40 filles acquerront des compétences entrepreneuriales et de gestion et auront accès à des postes liés au football (notamment dans l’entraînement).
  • 4 joueuses de talent auront accès à des bourses sport-études.

Partenaires

Logo de la Fondation Cruyff


Field in a Box – Cañada Real

Situation géographique et information générales

CONTEXTE

La Fondation UEFA pour l’enfance a à cœur de promouvoir les droits fondamentaux d’enfants originaires du monde entier. La santé, l’éducation l’accès au sport ou encore le développement personnel sont autant de domaines dans lesquels leurs droits peuvent être défendus.

En développant une infrastructure tel qu’un terrain de football, la Fondation envisage d’utiliser la pratique du football comme un puissant outil de cohésion sociale.

CONTENU DU PROJET

Le projet Field in a box™ a été lancé à Cañada Real. Située à moins de 15 minutes de la capitale espagnole, Cañada Real est l’un des plus grands bidonvilles d’Europe. Au total, 30 000 habitants y vivent confinés dans l’insalubrité la plus totale. De plus, la cohabitation entre les différentes communautés, notamment rom et marocaine, est souvent difficile.

Grâce au soutien financier de FedEx – la plus grande entreprise international de transport, qui est aussi le sponsor principal de l’UEFA Europa League –, et à la coordination de l’organisation à but non lucratif streetfooballworld, la Fondation UEFA pour l’enfance a offert un terrain de football à l’organisation caritative Red Deporte y Cooperación. L’installation de ce terrain a été réalisée grâce au système Field in a box™, qui rassemble dans deux conteneurs tout l’équipement nécessaire à l’aménagement d’un futur terrain de football. Ce système offre une infrastructure sportive sécurisée composée d’un terrain de football synthétique clôturé, de buts, de projecteurs et de vestiaires.

OBJECTIFS

L’objectif principal du projet est de permettre aux jeunes de Cañada Real, qui, en raison de leur lieu de vie, n’ont pas aisément accès à de véritables structures, de pratiquer une activité sportive. En promouvant le football au sein de Cañada Real, la Fondation souhaite mettre un frein à l’exclusion de ces communautés déjà marginalisées, tout en favorisant la coexistence.

RÉPERCUSSIONS

En l’espace d’un an :

  • Participation au football de 400 enfants, dont 90 % de garçons et 10 % de filles
  • Organisation de 500 matches
  • Entretien du terrain grâce à l’emploi d’entraîneurs juniors issus de la communauté locale

« Field in a Box™ » est financé dans le cadre de FedEx Cares, une campagne plus large visant à investir d’ici à 2020 dans plus de 200 communautés et qui devrait être étendue à d’autres continents. En collaborant avec la Fondation UEFA pour l’enfance, FedEx ajoute à son parrainage du football professionnel des initiatives ayant des retombées positives à échelle locale.

PARTENAIRES

Brincar de rua (Jeu de rue)

Situation géographique et informations générales

Contexte

En général, les enfants portugais sont submergés d’activités organisées (scolaires et extrascolaires), ils ont un accès limité à des activités physiques, peu de temps libre et presque pas de temps pour jouer. Pourtant, la plupart d’entre eux aspirent avant tout à jouer librement à l’extérieur. Les parents portugais aimeraient voir leurs enfants jouer librement dehors, mais ils ont trop peur que ceux-ci soient enlevés, subissent des abus sexuels, aient un accident sur la route ou se bagarrent avec d’autres enfants. Le projet a pour but d’offrir aux enfants des possibilités de développer naturellement leur capacités motrices et sociales ainsi que d’adopter des modes de vie plus sains, tout en proposant aux parents une solution sûre et saine pour occuper leurs enfants.

Brincar de Rua vise à offrir aux enfants âgés de 5 à 12 ans une expérience de jeu libre, actif et non numérique dans les espaces urbains. Les enfants pourront intégrer le groupe de jeu de leur quartier et participer à des activités bénéfiques pour leur santé, leur développement et leur bien-être.

Brincar de Rua a mis au point un programme de grande envergure et évolutif qui :

  • forme des surveillants, des bénévoles et des mentors à gérer des groupes d’enfants ;
  • implique des partenaires locaux ;
  • fournit une plateforme Internet regroupant toutes les informations du groupe (sécurité, formation, adhésion) et met toutes les personnes impliquées en contact ;
  • étudie les questions de sécurité pour chaque groupe de jeu et fournit le matériel spécifique ;
  • planifie un calendrier de jeu et gère les surveillants présents lors de chaque session de groupe de jeu ;
  • enregistre tous les enfants, leur fournit à chacun une police d’assurance ainsi qu’un localisateur GPS à utiliser pendant les sessions (l’appareil est contrôlé par une application de téléphone mobile qui permet aux parents de connaître la localisation exacte de leurs enfants).En plus d’être heureux de profiter de leur quartier, les enfants développent des compétences personnelles et sociales, bougent et préservent leur santé.

Ludotempo, le promoteur du projet, est une association à but non lucratif située à Leiria. Sa mission consiste à promouvoir le droit des enfants de jouer. Jouer est essentiel à la santé physique, émotionnelle et intellectuelle des enfants et les aide à devenir des adultes équilibrés et efficacies.

Le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance assurera le financement du programme de formation et de surveillance ainsi que d’une partie du matériel nécessaire pour les groupes de jeu, qui sont tous des éléments essentiels pour la mise en œuvre du projet.

Contenu du projet

Brincar de Rua a été lancé en tant que projet pilote dans le but de tester les problèmes de sécurité, les processus d’engagement communautaire, les stratégies de formation, les problèmes technologiques et les stratégies de communication. Cette première étape a donné d’excellents résultats :

  • la demande de participation au programme a dépassé de près de cinq fois le nombre de places disponibles ;
  • un grand nombre de bénévoles étaient prêts à s’impliquer dans le projet ;
  • 20 partenaires locaux ont été mobilisés pour aider dans certaines tâches, comme l’engagement communautaire et la diffusion du projet ;
  • le projet a bénéficié d’une bonne couverture médiatique et d’une bonne visibilité grâce au site Internet de l’organisation et aux réseaux sociaux.L’image positive renvoyée par le projet a conduit à la phase de développement du programme : préparation de l’ensemble du contenu de formation, des stratégies et des méthodologies, production d’un manuel de formation et élaboration du protocole du processus de recrutement. Des campagnes promotionnelles, des événements, une exposition et une table ronde sur l’importance de jouer et les enfants en ville impliqueront des partenaires locaux tels que des associations de parents.Le modèle Brincar de Rua est un programme global qui peut être mis en œuvre à différents endroits.

Objectifs

– Encourager le jeu actif et libre chez les enfants en l’absence de jeux ou d’appareils numériques :

  • créer environ 190 groupes de jeu dans 11 villes portugaises,
  • fournir les équipements permettant d’impliquer 2300 enfants dans des activités de jeu libre,
  • sensibiliser à l’importance du jeu en ciblant 40 écoles et plus de 300 enseignants de la première à la quatrième année,
  • faire pression sur les autorités locales afin d’encourager la mise en place de politiques et d’initiatives promouvant le jeu, incluant le droit des enfants d’utiliser les espaces publics et de jouer en toute sécurité,
  • contribuer à changer la mentalité des directeurs d’école et des enseignants en encourageant l’inclusion du jeu libre dans le quotidien des écoles portugaises,
  • contribuer à changer les habitudes des familles portugaises,
  • créer de nouveaux groupes de jeu informels en dehors du réseau Brincar de Rua ;
  • – Offrir aux municipalités et aux quartiers un programme intéressant qui encourage les comportements actifs et sains ainsi que la participation communautaire :
  • former plus de 300 bénévoles (potentiels leaders communautaires) et 30 futurs formateurs/mentors afin de garantir la création naturelle de nouveaux groupes de jeu,
  • encourager l’implication des habitants dans des activités parallèles en faveur de la communauté ;
  • – Jeter les bases d’une nouvelle méthodologie de formation pour les bénévoles, basée sur une formation en ligne et une formation informelle de pair à pair.

Répercussions et résultats attendus

Impact direct :

  • augmenter le nombre d’heures de jeu libre et actif chez les enfants ;
  • augmenter le nombre d’activités physiques par enfant (sport, activités en extérieur, jeux avec d’autres enfants) ;
  • réduire de quatre heures par semaine le nombre d’heures passées devant un écran (télévision, jeux numériques, etc.) chez les enfants (environ 20 % de réduction) ;
  • augmenter le nombre d’heures d’activités physiques en famille, à savoir une heure de plus par semaine ;
  • réduire le nombre d’enfants en surpoids de 10 % ;
  • augmenter le nombre d’activités organisées par les leaders du programme dans leurs quartiers afin qu’au moins 20 % des groupes de jeu organisent ou soient impliqués dans l’organisation d’une activité parallèle au sein de leur communauté.

Autres résultats attendus :

– Propager l’importance du jeu libre :

    • avoir un impact sur 22 000 familles grâce à des activités organisées dans les écoles et sur 40 000 personnes grâce à la couverture médiatique régionale ;
    • impliquer directement 2200 personnes dans les activités de propagation ;
    • impliquer 300 enseignants, directeurs d’école et autres professionnels de l’éducation dans les séminaires.

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Beyond the Pitches’ Green

Situation géographique et informations générales

Contexte

Fondé en 2003, l’Instituto Fazer Acontecer, situé à Salvador de Bahia, a pour mission de promouvoir les activités sportives et la formation aux droits de l’Homme auprès des jeunes vivant dans des zones défavorisées. L’idée principale consiste à utiliser le football pour éduquer par le jeu et à permettre aux jeunes participants du programme de s’intégrer socialement et de développer des compétences personnelles. La méthodologie Football3 est déjà appliquée dans 16 municipalités et profite aux jeunes adultes des zones rurales, où se trouvent les plus grands défis. Combiner le sport avec des activités de sensibilisation à l’environnement est un puissant outil de transformation sociale au sein des communautés ciblées, et éduque aux droits de l’Homme en créant une relation fondée sur le respect ainsi que le sentiment d’être respecté et d’appartenir à la communauté.

L’Instituto Fazer Acontecer prévoit d’élargir son action et d’intégrer 15 municipalités de plus au projet grâce au soutien financier de la Fondation UEFA pour l’enfance.

Contenu du projet

La Fondation UEFA pour l’enfance envisage de soutenir le projet « Beyond the Pitches’ Green », qui vise à :

  • former 300 éducateurs à la méthodologie Football3 et à combiner le football avec des activités de sensibilisation à l’environnement ;
  • impliquer dans le programme 900 jeunes (filles et garçons) âgés de 11 à 17 ans et originaires de 15 municipalités.

Objectifs

  • Créer une nouvelle culture sportive et environnementale dans les municipalités prenant part au projet ;
  • Renforcer l’estime de soi des participants (éducateurs et jeunes) ;
  • Encourager la sensibilisation à l’environnement dans la région ;
  • Objectifs spécifiques :
    1. former 300 éducateurs à la méthodologie Football3 en y associant des activités de sensibilisation à l’environnement,
    2. encourager le développement des compétences dans le domaine du sport et de l’environnement parmi les 300 éducateurs,
    3. impliquer dans des activités hebdomadaires (sensibilisation au sport et à l’environnement) 900 jeunes âgés de 11 à 17 ans provenant des municipalités prenant part au projet,
    4. établir des projets durables dans au moins la moitié des municipalités participantes.

Répercussions et résultats attendus

    • Atteindre 1200 individus (300 éducateurs et 900 jeunes)
    • Avoir un impact sur les politiques publiques des 15 municipalités en introduisant la méthodologie Football3 dans les écoles
    • Avoir un impact indirect sur 5000 personnes (familles, institutions et communautés)

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