Entraineur pour la vie

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Indonesie
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 727 177
Investissement de la Fondation EUR 144 500
Identifiant du projet 2019854
Partenaires The Arsenal Foundation and Save the Children
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Plus d’un million d’enfants âgés de 10 à 17 ans vivent à Jakarta. Cette métropole compte 300 bidonvilles, où nombre de filles et garçons vivent avec moins d’un dollar US par jour. Dans ces communautés pauvres et densément peuplées, les enfants sont souvent contraints de travailler dès leur plus jeune âge. Ils sont nombreux à parcourir les décharges pour y récupérer ce qu’ils peuvent, à travailler dans les marchés aux poissons ou comme main d'œuvre à la journée afin de gagner de l’argent pour leur famille. Travailler les prive souvent de scolarisation et d’autres possibilités essentielles de développement. Il n’est pas rare qu’ils travaillent pendant de longues heures, cumulant parfois plusieurs emplois et risquant d’être exploités.

Les stéréotypes de genre ancrés dans la société dictent que les filles effectuent des tâches domestiques et fassent le ménage ou s’occupent de leurs jeunes frères et sœurs. Cela les isole souvent des autres enfants de leur âge, et limite leur accès à l’éducation. En Indonésie, une fille sur six est mariée avant l’âge de 18 ans.

En 2018, la Fondation Arsenal et Save the Children ont travaillé ensemble à l’élaboration du programme Coaching for Life. Dans le cadre de cette initiative innovante, Arsenal allie son expertise en matière d’entraînement et d’organisation de programmes à la riche et longue expérience de Save the Children dans le domaine de l’aide aux enfants vivant dans les environnements les plus durs à travers le monde.

Contenu du projet

Étayé par l’expertise des deux organisations, le projet entend aider les enfants à développer des compétences de vie essentielles et à accroître leur résilience, mais vise aussi à les épauler pour qu’ils entretiennent des relations positives. Pour cela, Arsenal met à profit son expérience d’entraînement à Londres, ayant depuis longtemps recours au football comme outil dans son travail d’accompagnement auprès des jeunes les plus difficiles à atteindre dans la ville.

Coaching for Life repose exclusivement sur le football et sur des sessions sur le terrain, conçues grâce au savoir-faire de Save the Children en matière de protection de l’enfance et de développement de la résilience.

Le principe central du programme est que les enfants et adolescents sont capables de surmonter les difficultés et d’acquérir de nouvelles compétences pour faire face aux futures adversités grâce à leurs propres ressources. Les compétences essentielles à la résilience se trouvent naturellement dans le football et font donc partie intégrante de ce programme.

 

Visite du projet "Coaching for Life" à Jakarta avec la joueuse Leah Williamson

Objectifs

L’impact positif durable pour les enfants est un aspect central du programme. Il est donc nécessaire de travailler avec tous les acteurs ayant une influence sur la vie d’un enfant et d’intégrer des stratégies assurant l’adoption de changements sur le long terme. Le programme comporte cinq objectifs clés :

  1. Développer la résilience des enfants, les aider à faire face aux difficultés présentes et futures.
  2. Fournir des services d’aide et des espaces sûrs où jouer. En Indonésie, le programme alimente l’initiative gouvernementale « Villes adaptées aux enfants », ayant pour objectif de créer un environnement sûr et protecteur pour les enfants à Jakarta.
  3. Améliorer la capacité des travailleurs sociaux et des communautés à favoriser la résilience et le bien-être des enfants.
  4. Faire entendre la voix des filles et des garçons en détresse physique ou morale, leur donnant ainsi la possibilité d’influencer les politiques et pratiques dans leurs communautés.
  5. Tirer parti de l’impact du programme pour influencer les pratiques futures d’autres acteurs.

Activitiés du projet

Développement de la résilience grâce à des sessions d’entraînement de football :

  • Organisation de vingt sessions hebdomadaires de deux heures. Les enfants aborderont divers thèmes tels que les émotions, la communication, la gestion de conflit et la prise de décisions.
  • Formation des entraîneurs conçue sur mesure et durant six semaines, assurée par des entraîneurs d’Arsenal.
  • Soutien et mentorat tout au long du programme.

Mise à disposition d’espaces sûrs et fourniture de services d’aide :

  • La rénovation de terrains de football permet d’offrir aux enfants des espaces sûrs. Des mécanismes seront mis en place pour protéger les enfants de la violence et de l’exploitation.
  • Accès aux services d’aide locaux et formation complémentaire comprenant notamment une aide psychologique d’urgence.

Formation pour les parents et les travailleurs sociaux, notamment à travers une campagne de sensibilisation en faveur de la participation des filles dans le sport

Projection vers l’avenir : Mise en œuvre d’un cadre fiable de contrôle, d’évaluation, de responsabilité et d’apprentissage. Les résultats serviront à promouvoir le modèle et à diffuser largement les bonnes pratiques.

Resultats attendus

  • Le cadre de contrôle et d’évaluation permettra de juger de l’impact de Coaching for Life sur la résilience et le bien-être des enfants, sur leur sentiment d’appartenance au programme, et sur l’importance des adultes et entraîneurs de confiance. Des recherches indépendantes détermineront les raisons du changement (ou de l’absence de changement) et déboucheront sur la formulation de recommandations réalisables afin d’améliorer encore le modèle Coaching for Life.
  • Grâce au cadre de contrôle et d’évaluation, on saura également dans quelle mesure les interventions par le biais du sport contribuent à accroître la résilience, et si elles facilitent ou non le développement de la résilience par rapport à d’autres programmes suivant une méthodologie identique mais sans composante sportive.
  • Les entraîneurs d’Arsenal formeront 35 entraîneurs à Jakarta, en Indonésie.
  • Plus de mille enfants participeront directement au programme Coaching for Life. Les sessions hebdomadaires de résilience par le biais du football dureront deux heures et seront réparties sur vingt semaines.
  • Sept terrains de football seront rénovés et entretenus. Ces terrains constitueront des espaces sûrs pour les enfants. Des mécanismes seront mis en place pour protéger les enfants de la violence et de l’exploitation.
  • Quelque 1500 parents et travailleurs sociaux participeront au programme, développant leur capacité à favoriser le bien-être des enfants. Les parents jouent également un rôle déterminant dans la réalisation de l’égalité des sexes dans leurs communautés.
  • Les enfants pourront influencer les politiques et les pratiques, grâce à l’inclusion de la voix des enfants touchés par le conflit et la violence dans les prises de décisions afin d’amener des changements à long terme.
  • La preuve de l’impact du programme Coaching for Life permettra de reproduire le modèle à plus grande échelle.

Partenaire

Football dans le camp de réfugiés de Za’atari

Situation géographique et informations générales

Closed
Emplacement Jordanie
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 120 000
Investissement de la Fondation EUR 120 000
Identifiant du projet 2019499
Partenaires Association Football Development Programme (AFDP) Global
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

AFDP Global et la Fondation UEFA pour l’enfance aident les personnes déplacées par le conflit en Syrie, en particulier les enfants et les jeunes vivant dans le camp de réfugiés de Za’atari.

En septembre 2013, l’UEFA a initié un projet à Za’atari. Ce projet a été repris en 2015 par la Fondation UEFA pour l’enfance, qui n’a cessé de le développer

Contenu du projet

La Fondation UEFA pour l’enfance et son partenaire AFDP Global proposent aux garçons et aux filles syriens déplacés des activités sportives hebdomadaires qui leur offrent un environnement sûr et décontracté pour s’entraîner et disputer des compétitions. Les activités proposées ne se limitent pas au football, mais comprennent aussi du judo, de la zumba et du tennis de table. Ce projet prévoit le maintien du soutien à l’équipe d’entraîneurs et de managers établie dans le camp pour proposer des activités de football aux enfants et aux jeunes. Le sport est utilisé pour sensibiliser les participants à certaines questions sociales et pour transmettre des compétences de vie indispensables dans le contexte du camp. Un entraînement régulier sera aussi organisé pour le développement des compétences sportives. Les enfants participant au programme bénéficieront d’une prise en charge adéquate et pourront suivre l’exemple de modèles. Ainsi, la continuité du projet sera assurée.

Objectifs

Impliquer les enfants et les jeunes syriens Proposer des activités liées au football et à d’autres sports dans un cadre adéquat, sûr et supervisé, afin que les enfants puissent vivre leur enfance. En plus de jouer et de passer du temps ensemble, les jeunes acquerront des compétences footballistiques et les valeurs fondamentales du sport, telles que le respect, le fair-play, l’esprit d’équipe et la solidarité. Ils recevront également une éducation sur certaines questions sociales spécifiques.

Former des entraîneurs de football et des arbitres syriens Offrir une formation à des réfugiés syriens en leur montrant comment diriger des séances d’entraînement de football, les équiper des compétences requises pour gérer un championnat et diriger des clubs de football, et leur fournir une formation spécifique sur l’arbitrage.

Proposer un programme sur les compétences de vie Enseigner aux entraîneurs comment utiliser au mieux les valeurs du sport pour favoriser le développement personnel des enfants et les sensibiliser à certaines questions sociales, en ciblant en particulier la résolution des conflits, le mariage précoce, le contrôle des naissances et l’importance de l’éducation, de la santé, de l’hygiène et du bien-être.

Organiser les clubs et le championnat de football existants Offrir un soutien aux administrateurs et aux entraîneurs en s’assurant qu’ils disposent des capacités nécessaires pour organiser les clubs et le championnat de football établis dans le cadre du projet au cours des années précédentes.

Activitiés du projet

Infrastructures et matériel d’entraînement

En collaboration avec AFDP Global, la Fondation UEFA pour l’enfance a contribué à la construction d’un centre sportif. Appelé « Maison du sport », ce lieu propice aux activités sociales constitue un environnement sûr dans lequel les enfants et les jeunes, en particulier ceux qui s’intéressent au football, peuvent se divertir et se faire des amis.

  • Depuis le début de ce projet, 20 000 ballons de football, 20 000 t-shirts, casquettes et sacs à dos, 5000 paires de chaussures et 1000 kits d’entraînement (cônes, coupelles, dossards, chronomètres, sifflets, etc.) ont été distribués pour les activités sportives.
  • Lors de chaque tournoi, 1000 en-cas et 2000 bouteilles d’eau sont distribués.
  • Les entraîneurs ont également été entièrement équipés.
  • Les deux terrains principaux utilisés pour les tournois ont été pourvus de gazon synthétique et entièrement équipés pour les matches de football.
  • Onze conteneurs remplis de matériel (tenues de sport, ballons, etc.) ont été fournis par la Fondation.

Terrain de football

Avec pour objectif la mise à disposition d’un environnement sûr pour les bénéficiaires du projet, la Fondation UEFA pour l’enfance, en coopération avec AFDP Global et l’Association jordanienne de football, a aidé à pourvoir de gazon synthétique un terrain de football de taille standard et à créer un petit terrain de football pour les filles (en 2018), avec le soutien financier de Lay’s.

Quatre conteneurs ont été envoyés des Pays-Bas avec du gazon synthétique, du matériel de construction (y compris des géotextiles, du ruban adhésif, un tracteur et du matériel d’entretien) ainsi que des équipements pour le terrain, comme des buts et des drapeaux de corner.

 Chiffres clés (août 2021)

  • Quelque 279 réfugiés adultes – 94 femmes et 185 hommes – ont déjà bénéficié de la formation des entraîneurs proposée par la Fondation, qui leur a donné les compétences nécessaires pour devenir de bons entraîneurs et ainsi superviser et organiser des activités liées au football et à d’autres sports, comme des séances d’entraînement hebdomadaires et des tournois. Parmi ces entraîneurs, 27 travaillent actuellement dans le cadre du projet et les autres pour d’autres organisations non gouvernementales dans le camp.
  • Des experts désignés par la Fondation UEFA pour l’enfance et AFDP Global ont organisé des workshops sur l’arbitrage, la guérison des traumatismes, le sport en tant qu’outil de cohésion sociale, le mariage précoce et la résolution des conflits. Quelque 54 arbitres ont bénéficié d’une formation, dont 21 femmes.
  • Environ 5110 enfants et jeunes – des garçons et des filles – participent régulièrement aux activités sportives hebdomadaires et aux tournois de football mensuels supervisés par des entraîneur(e)s qualifié(e)s. Ils ont été jusqu’à 7137 jeunes Syriens à en bénéficier, en octobre 2019, dont 4947 garçons et 2190 filles âgés de 8 à 20 ans.
  • Ces chiffres auraient dû augmenter pendant l’été 2020, mais la pandémie de COVID-19 a contraint AFDP Global à suspendre les activités, d’une part pour des raisons de sécurité et d’autre part à cause des confinements imposés par le gouvernement entre mars 2020 et août 2021.
  • Des tournois de football mensuels sont organisés dans le camp pour les catégories des moins de 13 ans, des moins de 15 ans et des moins de 20 ans. En moyenne, 1000 enfants et jeunes âgés de 8 à 20 ans, dont 300 filles, prennent part aux tournois mensuels. Le plus grand nombre de participants, à savoir 1580, a été enregistré en mars 2019.
  • Des événements mensuels sont organisés pour les moins de 8 ans et comprennent en moyenne une centaine de participants.
  • Les équipes masculines peuvent utiliser le terrain durant deux heures par jour.
  • Outre le football, d’autres activités sont aussi organisées. Quelque 340 garçons pratiquent régulièrement le judo (catégories d’âge des M13 et des M15), plus de 180 garçons et filles participent à des activités de tennis de table (M13 et M15), et 300 filles prennent des cours de zumba.

Resultats attendus

  • Des activités de football et des entraînements sont organisés pour un total de 2800 garçons et 1800 filles entre 8 et 20 ans.
  • Des tournois de football mensuels sont organisés dans le camp pour environ 1000 participants entre 8 et 20 ans, dont 300 filles.
  • Plus de 18 équipes masculines disposent des installations nécessaires pour jouer quotidiennement au football, et des tournois sont organisés pour elles.
  • D’autres activités sportives et de loisirs sont organisées, offrant un plus grand choix aux bénéficiaires, y compris du judo, du tennis de table et de la zumba.
  • Un personnel de 13 hommes et 13 femmes est maintenu. Il utilisera le sport en général et le football en particulier comme outils pour la cohésion sociale et la résolution de conflits, et sera responsable de gérer des équipes de différentes catégories d’âge.
  • Des événements extérieurs seront organisés afin de maximiser les répercussions sociales grâce à la sensibilisation et à l’augmentation des possibilités de nouer des amitiés.
  • Les installations du camp passeront à l’énergie solaire en 2021, et les bureaux du projet seront dotés d’un générateur de secours.

Partenaire

Éducation, santé et nutrition sur l’île de Remba

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Kenya
Date de début 01.03.2020
Date de fin 01.07.2021
Coût du projet EUR 9 220
Investissement de la Fondation EUR 4 300
Identifiant du projet 2019190
Partenaires Power for the People (PFP)
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

L’île de Remba est située dans le comté de la baie de Homa, au bord du lac Victoria, à la frontière nord-sud séparant le Kenya de l’Ouganda. Petite mais densément peuplée, elle abrite quelque 20 000 habitants et son économie repose entièrement sur la pêche. Elle accueille en outre des personnes de tout le continent africain, majoritairement des Subas, des Luos et des Somaliens du Kenya, mais aussi des pêcheurs et des négociants du Sud-Soudan, de la République démocratique du Congo, de la Tanzanie et de l’Ouganda, entre autres. La criminalité est inéluctablement élevée (viols, vols, prostitution et trafic de drogue).

Les conditions d’hygiène et de santé sont très mauvaises. D’immenses tas d’ordures favorisent la propagation de maladies et la pollution des eaux côtières, alors que ces dernières sont utilisées pour la baignade, la cuisine et la toilette. Il n'y a que quatre latrines publiques sur l’île, dont deux se trouvent dans l’école primaire locale et sont maintenues verrouillées par leurs propriétaires. Les latrines sont des trous peu profonds qui se répandent dans un lac situé à proximité. La puanteur qui s’en dégage est telle que de nombreux habitants préfèrent faire leurs besoins dans la nature. Pendant les périodes pluvieuses, les précipitations transportent les excrétions dans le lac environnant.

La prostitution et les rapports sexuels en échange de poisson sont monnaie courante chez les femmes, et inévitablement les maladies sexuellement transmissibles foisonnent sur l’île. La majorité des enfants souffrent de malnutrition. À l’école, il n’y a ni lumières, ni barrières. Le soir, c'est le noir complet. DREAM EP GLOBAL ENERGY Kenya, l’un des partenaires de la Fondation sur ce projet, a découvert que les enfants étaient fréquemment victimes d’abus sexuels et de viols, et est parvenu à mettre fin à ces actes et à faire arrêter leurs auteurs.

Par la suite, DREAM a proposé à la Fondation de s’associer à lui dans le cadre de ce projet. Aussi bien les filles que les garçons sont passionnés par le football, mais ils n’ont pas de tenue ni d’endroit pour y jouer, car le sol est caillouteux et recouvert de déchets. Les autorités et les habitants de l’île ont expliqué à la Fondation que le terrain de football ne profiterait pas uniquement aux enfants, mais aussi aux adolescents, qui, après une longue journée de pêche, pourraient se détendre en jouant au football plutôt qu’en buvant et en se battant.

Contenu du projet

Le programme créera des infrastructures de base permettant de soutenir les femmes et les enfants de l’île sur le plan économique, nutritionnel et éducatif. L’objectif est de réduire la prostitution, le nombre de viols et la propagation des maladies sexuellement transmissibles, tout en augmentant les taux de fréquentation des bancs d’école et d’alphabétisation des femmes et en développant les compétences commerciales de ces dernières.

Les autorités locales et du comté ont déjà mis des terres à disposition pour l’élevage de volailles, des jardins potagers et un terrain de football.

Objectifs

  • Promouvoir des moyens d’existence durables pour les femmes participantes
  • Augmenter le taux d’alphabétisation des femmes participantes et renforcer leurs compétences commerciales et de vie
  • Offrir la sécurité alimentaire et une meilleure nutrition aux femmes et à leurs familles
  • Renforcer la fréquentation des bancs d’école et augmenter le nombre d’enfants diplômés

Activitiés du projet

Pour atteindre les objectifs, les activités suivantes sont prévues:

  • mettre en place un programme d’élevage de volailles et créer des jardins potagers pour un nombre limité de femmes, en leur offrant un travail, de la nourriture, une éducation, des formations et un mentorat, ce qui générera en outre des revenus qui leur permettront de développer leur communauté ;
  • construire un terrain de football et constituer une équipe arborant des tenues (les joueurs seront sélectionnés en fonction de leurs résultats scolaires et de leur taux de fréquentation des bancs d’école) ;
  • installer l’électricité dans l’école en échange d’un programme d’alphabétisation et de formation commerciale à l’intention des femmes ;
  • équiper en éclairage des points stratégiques de l’île afin de réduire le taux de criminalité, et en particulier les viols.

Le projet fera l’objet d’un suivi pendant trois ans avant que les fonds ne soient transférés au Groupement des femmes de l’île de Remba.

 

Resultats attendus

  • Construction d’une ferme avicole et d’un poulailler.
  • Construction d’un terrain de football et constitution d’équipes.
  • Installation de l’électricité et des dispositifs de sécurité (barrières) à l’école.
  • Augmentation de la sécurité alimentaire pour les femmes les femmes et leurs familles consomment au moins un repas nourrissant par jour.
  • Augmentation du taux de fréquentation des bancs d’école et amélioration des résultats scolaires des enfants.

Partenaire

La Nuestra Football Club

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Argentine
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2022
Coût du projet EUR 315 000
Investissement de la Fondation EUR 143 300
Identifiant du projet 2019062
Partenaires Women Win
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres

Contexte

Selon l’Observatoire sur les féminicides en Argentine, 124 filles ont été tuées en Argentine entre 2008 et 2013 (21 par an en moyenne). La plupart de ces meurtres étaient liés à la violence sexiste parmi des jeunes couples non mariés, ou faisaient suite à des agressions sexuelles. Le statut social précaire ainsi que le manque d’accès aux rôles de meneurs et aux opportunités économiques sont liés au sentiment d’impuissance des filles et à l’augmentation de la violence sexiste. L’usage de la violence, de l’intimidation et de la contrainte à l’encontre des filles renforce leur statut de subordonnées, les prive de pouvoir, et limite leurs perspectives et les décisions qu’elles peuvent prendre pour elles-mêmes. La petite enfance et l’adolescence sont des périodes déterminantes pour agir afin d’éradiquer ce phénomène, et le football joue un rôle clé en aidant les jeunes Argentines à développer les compétences nécessaires pour défendre leurs droits.

À travers le football, les filles peuvent assumer des rôles de meneuses et lutter contre les stéréotypes sexistes. De plus, le football leur permet de développer des qualités de leader et leur donne l’occasion de renforcer leur estime d’elles-mêmes et leur courage. L’expérience acquise sur le terrain aura des répercussions sur tous les aspects de leur vie : les footballeuses prennent des initiatives, font entendre leur voix et osent prendre des risques ; et lorsqu’elles tombent, elles se relèvent. Grâce au football, les filles apprennent à défier les normes socioculturelles et les stéréotypes sexistes, tant au niveau local que dans la société au sens large. Lorsqu’elles jouent au football, elles dépassent les limites que la société leur impose, et acquièrent des compétences qui leur permettront de faire de même dans d’autres domaines, notamment l’éducation et la vie active.

Le projet intitulé « La Nuestra Football Club » s’adressera à des filles de Villa 31, un bidonville de Buenos Aires abritant 14 000 filles. Hors de leur communauté, elles sont péjorativement appelées « villera », et sont victimes de préjugés. Outre les jeunes Argentines ayant déménagé d’autres régions en quête d’une vie meilleure (avec ou sans leur famille), Villa 31 abrite également des filles de divers pays, notamment le Paraguay, la Bolivie, le Venezuela et le Pérou. Ce projet se servira du football afin de les valoriser et de les encourager à exercer leurs droits.

Contenu du projet

À travers « La Nuestra Football Club », l’association Women Win et son partenaire local auront recours au football pour développer les compétences de vie de filles socialement défavorisées et pour les autonomiser, tout en combattant les stéréotypes sexistes nuisibles et leurs conséquences (violences et inégalités salariales basées sur le sexe, manque de représentation des femmes en politique, manque d’accès universel en matière de santé et de droits sexuels et reproductifs).

Grâce au football, les filles :

  • deviennent physiquement plus fortes, sont en meilleure santé, et développent une meilleure appropriation et compréhension de leur corps. Si une fille considère son corps comme lui appartenant, elle le protège, en prend soin et le fait respecter ;
  • développent des compétences fondamentales pouvant être appliquées à d’autres sphères de la vie, comme le travail en équipe, la définition d’objectifs, la résilience et la communication, le tout à travers la pratique constante exigée par le football ;
  • ont accès à un lieu sûr où grandir et explorer, notamment en matière de développement physique, social et émotionnel ;
  • nouent des liens avec leurs camarades, leur permettant d’avoir un soutien social, ce qui constitue un point de repère et une ressource vitale pour affronter les défis liés au fait de grandir ;
  • apprennent au contact d’un modèle féminin positif, comme une entraîneure ou une cheffe d’équipe. Ainsi, les filles bénéficient d’un mentor bienveillant, qui les soutient, les aide à grandir et leur montre ce qu’elles peuvent accomplir ;
  • découvrent les différences entre les individus et entrent en contact avec des personnes de classes sociales, d’ethnies, de pays ou de religions différents, favorisant ainsi le respect mutuel et une meilleure compréhension des autres ;
  • attirent l’attention de la communauté. Lorsque les filles jouent en public, elles ont l’occasion de sensibiliser les spectateurs et de faire valoir leurs droits au sein de la communauté. Les victoires, l’équipement et les postes de meneuse peuvent faire évoluer le statut d’une fille dans sa communauté, la faisant passer du statut de charge à celui de source de fierté ;
  • s’amusent. Pouvoir oublier la pression liée au fait de grandir est un droit universel.

Objectifs

1re année

  • Travailler avec le partenaire local afin de développer un programme d’enseignement et d’autonomisation des filles par le football intitulé « Girls’ Empowerment Through Football », qui sera proposé en anglais et en espagnol.
  • Partager des connaissances avec le partenaire local dans des domaines tels que : le leadership et la stratégie ; les personnes et les infrastructures ; le plan de développement des entraîneures et les installations sportives ; la gestion financière ; la collecte de fonds et les partenariats ; la communication et les réseaux ; la formation d’entraîneures ; et les services techniques.
  • Former les entraîneures pour le programme « Girls’ Empowerment Through Football ».
  • Élaborer un plan de suivi et d’évaluation avec le partenaire local, incluant la collecte d’informations pour la base de données internationale de Women Win relative au sport féminin.
  • Recruter des participantes au programme « Girls’ Empowerment Through Football », et commencer la mise en œuvre en collaboration avec les entraîneures du partenaire local.

2e année

  • Recruter de nouvelles participantes au programme « Girls’ Empowerment Through Football », et le mettre en œuvre en collaboration avec les entraîneures du partenaire local.
  • Organiser des formations axées spécifiquements sur les besoins de développement des entraîneures, tels qu’identifiés par le partenaire local.
  • Partager des connaissances avec le partenaire local dans des domaines tels que : le leadership et la stratégie ; les personnes et les infrastructures ; le plan de développement des entraîneures et les installations sportives ; la gestion financière ; la collecte de fonds et les partenariats ; la communication et les réseaux ; la formation d’entraîneures ; et les services techniques.
  • Travailler avec le partenaire local à la traduction et la contextualisation des auto-évaluations de l’atelier « Girls, Inclusion and Safeguarding » (Filles, inclusion et sauvegarde) de Women Win.
  • Aider dix associations sportives et organisations de sport au service du développement argentines à identifier leurs besoins en matière de renforcement des compétences relatives au recrutement/à la fidélisation des filles, et à la protection et la sauvegarde des enfants.
  • Collaborer à la conception, au développement et à la mise en œuvre de l’atelier « Girls, Inclusion and Safeguarding » pour dix associations sportives et organisations de sport au service du développement argentines.

 3e année

  • Recruter de nouvelles participantes au programme « Girls’ Empowerment Through Football », et le mettre en œuvre en collaboration avec les entraîneures du partenaire local.
  • Partager des connaissances avec le partenaire local dans des domaines tels que : le leadership et la stratégie ; les personnes et les infrastructures ; le plan de développement des entraîneures et les installations sportives ; la gestion financière ; la collecte de fonds et les partenariats ; la communication et les réseaux ; la formation d’entraîneures ; et les services techniques.
  • Travailler avec le partenaire local à la traduction et la contextualisation des auto-évaluations de l’atelier « Girls, Inclusion and Safeguarding » (Filles, inclusion et sauvegarde) de Women Win.
  • Aider dix associations sportives et organisations de sport au service du développement argentines à identifier leurs besoins en matière de renforcement des compétences relatives au recrutement/à la fidélisation des filles, et à la protection et la sauvegarde des enfants.
  • Collaborer à la conception, au développement et à la mise en œuvre de l’atelier « Girls, Inclusion and Safeguarding » pour dix associations sportives et organisations de sport au service du développement argentines.

Activitiés du projet

Le projet « La Nuestra Football Club » se basera sur un programme associant les exercices de football et les matches à l’enseignement de compétences de vie. Ainsi, les filles joueront au football et s’amuseront tout en améliorant leur estime d’elles-mêmes et leur confiance en elles, en développant leurs capacités de leadership, en se familiarisant avec les questions relatives à la santé et à l’environnement, et en acquérant des connaissances financières.

De nombreuses entraîneures travaillant avec le partenaire local ont été footballeuses professionnelles ou possèdent des qualifications d’entraîneures. Women Win offrira un soutien technique et des aides au renforcement institutionnel (y compris des formations destinées spécifiquement aux entraîneures) au partenaire local, de manière à l’aider à devenir une référence en matière d’égalité des sexes et de football en Argentine.

Resultats attendus

Au terme de la troisième année, il est prévu que :

  • trois cents filles auront pris part au programme « Girls’ Empowerment Through Football » ;
  • au moins quatre entraîneures locales auront acquis le titre de « formatrice qualifiée » dans le cadre de ce programme ;
  • au moins huit collaborateurs du partenaire local auront participé aux ateliers de renforcement institutionnel et de partage de connaissances, l’aidant ainsi à devenir une référence nationale en matière d’égalité des sexes et de football ;
  • vingt collaborateurs d’associations sportives et d’organisations de sport au service du développement auront participé à l’atelier « Girls, Inclusion and Safeguarding » ;
  • les membres de la communauté, hommes comme femmes, auront vu les filles jouer , défiant ainsi les stéréotypes sexistes ;
  • les proches des participantes auront été influencés en les voyant jouer ou en partageant avec elles les connaissances acquises durant le programme.

Partenaire

L’accueil par le sport

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Chypre, Allemagne, Pays-Bas, Portugal, Angleterre et Ukraine
Date de début 01.01.2020
Date de fin 30.06.2022
Coût du projet EUR 250 487
Investissement de la Fondation EUR 175 000
Identifiant du projet 2019565
Partenaires European Football for Development Network (EFDN)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Dans le monde, une large proportion des réfugiés sont des enfants et de jeunes adultes. En 2016, plus de quatre demandeurs d’asile sur cinq (soit 83 %) dans l’Union européenne avaient moins de 35 ans, ceux âgés de 18 à 34 ans constituant à peine plus de la moitié (51 %) des auteurs d’une première demande d’asile. Près d’un tiers des premières demandes émanent en effet de jeunes de moins de 18 ans (32 %).

Si la réinstallation d’individus et de familles constitue une priorité, il est tout aussi crucial de garantir leur intégration à long terme dans la société. La politique de jeunesse du Conseil de l’Europe consiste à offrir à tous les jeunes les mêmes chances et les mêmes expériences, leur permettant ainsi d’accroître leurs connaissances, leurs capacités et leurs compétences, et de participer pleinement à tous les aspects de la société. Une attention particulière est accordée aux groupes vulnérables de jeunes adultes, tels que les réfugiés, les demandeurs d’asile et les migrants.

Le projet « Welcome through Football » (L’Accueil par le football) a été développé suivant la déclaration concernant la crise des réfugiés en Europe adoptée par le Conseil consultatif sur la jeunesse en 2015, qui définit plusieurs priorités et appelle à accorder une attention particulière au nombre croissant de jeunes vulnérables et marginalisés en Europe.

Contenu du projet

Participer à des activités sûres et structurées est essentiel au développement des jeunes migrants et réfugiés, et le besoin de services supplémentaires pour cette population est plus grand que les années précédentes en raison du nombre de nouveaux arrivants. Presque tous les pays participant au projet disposent d’un nombre élevé de réfugiés, concentrés dans des quartiers défavorisés. Ces jeunes réfugiés sont pour la plupart exclus de la société, et leur participation à des activités sportives peut être le premier pas vers leur intégration sociale, puisqu’elle leur permet de nouer des amitiés et de se constituer un réseau social. La compréhension culturelle est un thème central du programme et, en travaillant et en jouant aux côtés d’autres jeunes issus de différents pays, chacun apprend le respect mutuel et tous partagent des expériences enrichissantes. Il est également précieux pour les jeunes de comprendre que, si les talents sportifs peuvent ouvrir des portes, un autre moyen de réussir peut-être d’apporter une contribution aux communautés locales au moyen de projets citoyens.

Les activités du projet s’articulent autour de trois étapes :

  1. La socialisation pour le sport : différentes activités footballistiques sont proposées aux jeunes réfugiés des deux sexes, qui tiennent comptent de leurs besoins spécifiques, liés par exemple aux capacités linguistiques ou aux traumatismes.
  2. La socialisation dans le sport : les participants travaillent sous forme d’équipes et sont responsabilisés. Ils ont aussi la possibilité de s’impliquer dans des activités en dehors des séances d’entraînement sportif.
  3. La socialisation par le sport : les participants s'appuient sur les compétences acquises en vue d’accéder à une formation complémentaire, dans le sport ou en dehors.

Ces trois étapes offrent aux participants différentes occasions de contribuer à leur propre développement, à celui de leur communauté et au projet lui-même.

Au cours de la première étape, des activités sportives permettent aux participants de se libérer de leur stress, d’accepter leurs traumatismes et d’apprendre une nouvelle langue. Ceux-ci participent à des activités mais n’ont pas d’autres responsabilités que leur développement personnel.

Durant la deuxième étape, les participants sont intégrés à un club de football de base, où ils découvrent l’importance du bénévolat pour assurer la survie de ces clubs. Collaborer avec des écoles et des ONG locales leur donne l’occasion de se développer, de participer régulièrement à des séances d’entraînement et à des matches, et de prendre part à un large éventail d’activités de bénévolat proposées par un club professionnel ou de football de base, en collaboration avec des partenaires locaux.

La troisième étape du projet permet aux participants d’effectuer des stages brefs dans des entreprises locales, de suivre une formation linguistique supplémentaire et de développer leur employabilité et leurs compétences de vie.

 

Le projet Welcome through football a été adopté par les clubs suivants: SV Werder Brême, Everton in the Community, Fundação Benfica, Sheffield United Foundation, Shakhtar Social, FC Emmen (Naoberschap United), Apollon Limassol FC

Objectifs

La méthodologie du projet Welcome through Football est axée sur l’inclusion sociale et l’employabilité des jeunes migrants et des jeunes réfugiés nouvellement arrivés. Dans cette optique, les activités visent à améliorer la qualité du travail des jeunes, à favoriser le dialogue interculturel, à accroître le travail de sensibilisation et à promouvoir l’acceptation de la diversité dans la société. Le projet développe également les capacités des entraîneurs de football et des jeunes travailleurs en les aidant à progresser et en leur communiquant des méthodes efficaces pour nouer des liens avec le groupe cible marginalisé et pour prévenir le racisme et l’intolérance. Il a pour but d’autonomiser les jeunes vulnérables et marginalisés et de faciliter leur transition à l’âge adulte, en ciblant en particulier leur intégration sur le marché du travail.

Une meilleure coopération sera établie entre les organisations pour les jeunes et les organisations sportives locales grâce à de nombreux partenariats intersectoriels. Le projet entend améliorer la citoyenneté active, réduire l’exclusion sociale et promouvoir l’autonomie sociale des jeunes migrants et réfugiés dans leur nouveau domicile. À cette fin, la population migrante et réfugiée est encouragée à s’engager dans le bénévolat.

Objectifs spécifiques du projet :

  • Évaluer les méthodologies existantes
  • Réaliser les activités et développer la méthodologie du projet, le guide pratique et d’autres ressources
  • Lutter contre le racisme, la discrimination et la violence dans le sport
  • Promouvoir un style de vie sain et une activité physique régulière
  • Accroître le bien-être émotionnel des réfugiés grâce à la participation au sport
  • Améliorer le regard sur les réfugiés
  • Sensibiliser les parties prenantes (clubs de sport, ONG et autorités gouvernementales nationales et locales) aux répercussions positives du sport en général et du football en particulier
  • Élargir la participation aux activités communautaires et sportives des réfugiés en risque d’exclusion sociale
  • Encourager les réfugiés à se porter bénévoles dans le sport
  • Sensibiliser au pouvoir social du sport
  • Encourager le partage d’expériences et de bonnes pratiques
  • Intégration dans les clubs de base
  • Intégration au marché du travail

Activitiés du projet

  1. Cinq programmes de 12 semaines seront réalisés, pendant lesquels les facteurs de réussite cruciaux de la méthodologie Welcome through Football seront évalués. Sept clubs organiseront au minimum 672 activités dans le cadre du projet, mais le nombre total d’activités organisées devrait se situer autour de 1000.
  2. Un programme d’affiliation et de promotion sera proposé aux organisations pour la jeunesse, aux clubs de sport, aux associations, aux fédérations et aux organismes publics.
  3. La méthodologie Welcome throught Footbal sera développée, et un guide méthodologique sera proposé comme ressource en accès libre sur la plateforme de formation en ligne EFDN.
  4. Activités de réseautage : cinq réunions seront organisées dans le cadre de projets transnationaux, et des présentations seront faites lors de quatre conférences internationales afin d’introduire le projet, ses résultats et les ressources élaborées (en novembre 2020 à Breda, aux Pays-Bas [conférence EFDN] ; en mars 2021 à Budapest, en Hongrie ; en novembre 2021 à Brême, en Allemagne ; et en mars 2022 à Liverpool, au Royaume-Uni).
  5. Un plan de communication et de diffusion sera élaboré, comprenant des ateliers lors de conférences, des ressources pour une plateforme en ligne de partage d’expériences et d’exemples, et la participation aux semaines d’action #FootballPeople.
  6. Un programme d’affiliation sera établi à l’intention des organisations pour la jeunesse, des organisations sportives, des clubs et des associations afin de développer et de tester une approche novatrice en matière de promotion des valeurs du sport (respect, fair-play, etc.) et d’intégration des réfugiés par le sport.

Welcome through Football à Apollon Limassol FC :

Resultats attendus

Les participants recevront une formation non officielle sur l’intégration des réfugiés par le sport, qui les sensibilisera aux bienfaits de l’intégration sociale. La constitution d’équipes interculturelles sera encouragée, afin que les participants se familiarisent avec les valeurs du sport européens (fair-play, respect, travail d’équipe, etc.).

L’autonomie des participants sera encouragée grâce à des responsabilités accrues et à leur participation active au sport.  Ce projet contribuera donc au développement d’une génération de jeunes réfugiés en Europe qui puissent potentiellement devenir des leaders communautaires.

Le projet aura également un impact direct sur les parties prenantes du sport, en les sensibilisant aux initiatives en faveur de l’intégration des réfugiés à tous les niveaux du sport et du travail des jeunes et en conduisant à la constitution de nouveaux partenariats et de nouveaux réseaux en Europe.

Des partenariats seront établis avec les clubs de football de base locaux, afin d’intégrer les réfugiés et les migrants après la réalisation du projet, et de continuer à leur offrir de nouvelles perspectives.

Partenaire

Centre éducatif UVS international

Situation Géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Sénégal
Date de début 19.04.2018
Date de fin 01.02.2019
Coût du projet EUR 340 063
Investissement de la Fondation EUR 200 000
Identifiant du projet AFR-0108
Partenaires Unis Vers le Sport (UVS)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

« Talibé » est le nom donné aux enfants vivant dans les rues du Sénégal. Souvent orphelins, originaires de familles pauvres ou encore diabolisés en raison d’un handicap, les raisons de leur errance sont multiples. Livrés à eux même, leur objectif principal se limite souvent à la quête de nourriture et d’un toit sous lequel se coucher. Face à cette situation désastreuse, ces enfants de Saint-Louis trouvent refuge dans la violence ou dans la drogue (par exemple, en sniffant la colle dans un sac en plastique).

Les enfants vivant au sein de leur famille ne sont pas pour autant épargnés par la misère. En effet, faute de moyens financiers, un enfant sur deux n’est pas scolarisé, et participe très tôt aux tâches ménagères ou aux travaux des champs.

Contenu du projet

En 2008, Unis Vers le Sport, en collaboration avec l’UNESCO, a ouvert sa première école au Mali. Cet établissement scolaire a permis à plus de 160 enfants issus de familles défavorisées de bénéficier d’une remise à niveau scolaire, d’activités sportives, d’un suivi médical et d’une formation professionnelle. Unis Vers le Sport a pour ambition d’ouvrir un établissement similaire à Saint-Louis, ville dans laquelle l’association française est active à travers différents projets éducatifs et sportifs depuis 2002.

Le centre éducatif UVS international disposera de :

  • dortoirs pour l’hébergement des pensionnaires ;
  • d’un réfectoire et d’une cuisine pour les repas des bénéficiaires ;
  • de trois salles de cours ;
  • d’un bâtiment administratif ;
  • d’une étable pour l’élevage et d’une parcelle de terrain clôturée ;
  • d’un bloc sanitaire ;
  • d’un terrain multisports couvert (basketball, volley, handball) ;
  • d’un terrain de football.

Les activités sportives proposés par le centre UVS international permettront en outre de soutenir des campagnes de prévention concernant des problématiques de santé locales (paludisme, typhus, etc.) et de sensibiliser la population à différents thèmes tels que le droit des enfants.

Objectifs

L’objectif du centre est double. En collaboration avec les services sociaux de Saint-Louis, il s’agira d’accueillir et de prendre intégralement en charge des enfants des rues de Saint-Louis en leur offrant :

  • le gîte et le couvert ;
  • un programme scolaire complet ;
  • un suivi médical ;
  • une formation professionnelle dès l’âge de 16 ans ;
  • des activités sportives quotidiennes ;
  • des microcrédits à la fin de leur séjour dans l’établissement pour le lancement de leur propre activité économique ;
  • un accès facilité à une pratique sportive régulière et adaptée aux élèves des villages avoisinants ne disposant pas d’infrastructure et de matériel sportif.
  • le centre sera totalement auto-financé par les activités agricoles (élevage et maraichage).

Resultats attendus

  • Dans un premier temps, accueillir et prendre en charge 100 enfants des rues de Saint-Louis
  • Le projet s'auto-finance

Offrir des activités sportives à 5000 élèves des écoles se trouvant dans un rayon de 20 kms autour du centre UVS. Grâce à un service de ramassage scolaire par bus, les élèves concernés auront la possibilité de bénéficier d’activités sportives diversifiées et adaptées conduites par des éducateurs sportifs confirmés.

Partenaire

African Black’n Blue : développer la résilience des enfants grâce à l’éducation et au football

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Angola, Cameroun, République démocratique du Congo, Ouganda
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 377 736
Investissement de la Fondation EUR 153 460
Identifiant du projet 2019880
Partenaires Inter Futura srl
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Le projet African Black’n Blue sera mené principalement dans quatre pays d’Afrique subsaharienne et verra la participation de l’Italie par l’intermédiaire de son partenaire de coordination Inter Futura.

Angola

La population du pays croît rapidement et devrait encore doubler d’ici à 2060, dépassant les 47 millions.

La situation sociale urbaine est difficile : le développement structurel n’a pas suivi la croissance de la population, et la pauvreté a contribué à la hausse de la délinquance juvénile. En outre, l’Angola a accueilli plus de 12 000 réfugiés et près de 3000 requérants d’asile fin 2007, dont la grande majorité provenait de la République démocratique du Congo.

La situation sanitaire en Angola est critique. En 2005, l’espérance de vie était d’à peine 43 ans et la mortalité infantile était considérée comme la plus haute du monde, avec 187,49 décès pour 1000 enfants nés vivants.

Dans ce contexte, les activités sportives jouent un rôle essentiel en matière de prévention et de développement auprès des groupes d’enfants à risque.

République démocratique du Congo

La République démocratique du Congo (RDC) continue de souffrir d’une situation particulièrement instable. L’ouest du pays est secoué par des manifestations violentes, tandis que les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu sont le théâtre de combats permanents entre une milice non gouvernementale composée d’anciens soldats et des groupes tribaux.

Néanmoins, les principales causes de décès sont l’effondrement de la structure sanitaire et la malnutrition. La population a été multipliée par cinq au cours de la dernière moitié du XXe siècle, passant de 16,5 millions dans les années 1960 à 80 millions aujourd’hui (Bureau du recensement des États-Unis). Les prévisions relatives à la croissance de la population sur dix ans indiquent que cette dernière devrait atteindre les 100 millions en 2025. Le taux de mortalité infantile est de 54 décès pour 1000 enfants nés vivants.

Cameroun

Le Cameroun compte 25 millions d’habitants, dont 60 % de population urbaine. Le pays est divisé en huit groupes ethniques principaux (peuples des hauts plateaux, peuples bantous du sud, Kirdis, Peuls, peuples bantous du nord-ouest, peuples de l'est, autres peuples africains et peuples non africains), sachant qu’il y a 250 sous-groupes et une division linguistique entre la majorité francophone (80 %) et la minorité anglophone (20 %). Le risque d’éclatement d’une guerre civile dans le pays est très élevé. De plus, on compte actuellement 300 000 réfugiés en provenance de la République centrafricaine et du Nigeria. La qualité du système de santé est insuffisante, l’espérance de vie est basse, et de 50 à 55 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

Ces difficultés sociales ont poussé Inter Futura, en collaboration avec un partenaire local, à mettre en place un projet qui promeuve l’intégration ethnique par le football comme outil d’éducation pour la paix dans un pays où le football est considéré comme une religion par de nombreuses personnes.

Ouganda

L’Ouganda continue de souffrir des conséquences de la guerre civile. De nombreux crimes contre l’humanité ont été commis, y compris l’esclavage d’enfants. Les conflits dans le nord de l’Ouganda ont tué des milliers de personnes et entraîné le déplacement de millions d’habitants. Le secteur public ougandais est considéré comme l’un des plus corrompus au monde, et le taux d’alphabétisation n’atteint que 68 %.

L’Ouganda est l’un des pays les plus pauvres de la planète. En 2012, 37,8 % de sa population vivait avec moins de USD 1.25 par jour. En dépit de grandes avancées dans la réduction du taux de pauvreté dans le pays, ce fléau reste profondément ancré dans les zones rurales, où vit 84 % de la population. Dans ces zones, la population dépend de l’agriculture, principale source de revenus ; 90 % des femmes travaillant dans ce secteur. Outre leur travail dans l’agriculture, les femmes des campagnes sont aussi responsables de s’occuper de leur famille : elles préparent la nourriture et les vêtements, vont chercher de l’eau et du bois pour le feu, et prennent en charge les aînés, les malades et les orphelins. Elles travaillent en moyenne quinze heures par jour, contre huit à dix pour les hommes.

L’inégalité des sexes est le principal obstacle à la réduction de la pauvreté chez les femmes. Étant soumises aux hommes, les femmes ont peu de possibilités d’agir de manière indépendante, de participer à la vie communautaire, d’apprendre et d’échapper à la violence conjugale.

Les enfants qui vivent dans ces zones sont souvent défavorisés, selon tous les critères de santé de l’ONU :

  • santé physique,
  • santé mentale,
  • santé sociale.

S’agissant de leur santé physique, la majorité des enfants sont sous-développés des points de vue physique et nutritionnel. Leur état de santé est majoritairement lié à des carences alimentaires, tant concernant la quantité que la qualité de la nourriture. De plus, l’eau potable manque et est souvent polluée. Les données sont les mêmes pour toutes les catégories d’âge entre 6 et 14 ans et pour les deux sexes.

Les principaux problèmes de santé mentale rencontrés sont le manque d’estime de soi et d’esprit critique en raison des situations familiales difficiles et de la pauvreté, le faible niveau de tolérance en cas de frustration, les comportements hostiles, ainsi que le degré d’anxiété élevé du fait du manque de travailleurs sociaux ou de parents.

En matière de santé sociale, les enfants rencontrent des problèmes relationnels, et les comportements de violence verbale ou physique sont fréquents. Les enfants souffrent d’un faible niveau d’empathie, sans laquelle il est difficile de nouer des relations sociales durables.

Contenu du projet

Inter Futura dirige le projet Inter Campus dans 30 pays du monde entier, aidant des milliers d’enfants et 200 entraîneurs de football locaux chaque année. Le projet Inter Campus est présent dans les quatre pays susmentionnés de deux manières différentes :

  • par la présence constante de ses quatre partenaires, Polidesportivo Salesianos de Dom Bosco (Angola), Centre Sportif Camerounais (Cameroun), Alba Onlus (RDC) et St Joseph’s Primary School (Ouganda) ;
  • par des visites régulières du personnel italien, qui visent le partage d’expériences avec les partenaires locaux et le suivi des progrès.

Inter Campus a développé une méthodologie théorique et pratique visant à aider ses partenaires sociaux locaux à mieux atteindre leurs objectifs spécifiques au moyen d’activités sportives régulières avec les enfants (garçons et filles), âgés de 6 à 13 ans. Inter Campus utilise le football comme outil pour développer non seulement les capacités motrices des enfants, but mais également les aspects social, cognitif et émotionnel de leur comportement. Le sport est un moyen de promouvoir l’éducation, la santé, le développement et la paix.

Le projet African Black’n Blue, dont la devise est de développer la résilience des enfants grâce à l’éducation et au football, a pour objectif de promouvoir l’échange de connaissances entre les différents acteurs, donnant aux groupes de représentants locaux la possibilité de se rencontrer et de partager leurs expériences personnelles. Grâce à de nombreux séminaires sur place, au recours aux connaissances spécifiques de chaque partenaire local et à la méthodologie sociale qu’Inter Campus utilise depuis plusieurs années, une impulsion positive sera donnée au développement des compétences des entraîneurs locaux et de la personnalité des enfants.

En dépit d’une situation générale difficile, des priorités ont été identifiées pour chaque pays :

  • Angola : amélioration de la santé, protection sanitaire et prévention de la délinquance
  • Cameroun : intégration ethnique et amélioration de la situation dans les zones rurales
  • RDC : prévention secondaire ciblant les enfants des rues dans les zones rurales
  • Ouganda : égalité des sexes, éducation et divertissement

Objectifs

Le projet a pour but d’aider les enfants défavorisés à faire face aux problèmes qu’ils rencontrent dans leur vie de tous les jours, qu’il s’agisse de violences, de mauvaises conditions sanitaires ou de carences nutritionnelles affectant leur développement physique. Par un travail sur les terrains de football et en dehors et en s’appuyant sur un bon réseau de partenaires et sur l’engagement ferme de ses partenaires locaux, Inter Campus s’emploie à adoucir ces conditions difficiles et à enclencher un cercle vertueux qui bénéficiera aux générations futures.

Inter Campus s’engage en outre à respecter les dix principes fondamentaux énoncés dans le Pacte mondial des Nations Unies et à promouvoir des solutions durables.

Objectifs du projet :

  • promouvoir le droit des enfants à jouer en organisant des séances d’entraînement régulières ;
  • soutenir l’éducation par des activités sportives et de loisirs ;
  • contribuer à des programmes sociaux et sanitaires ;
  • promouvoir l’égalité entre les sexes en encourageant les filles à participer ;
  • élaborer une nouvelle méthodologie sociale liée au football, plus proche des besoins réels des enfants et de l’expérience du terrain des entraîneurs locaux ;
  • créer un réseau solide entre les quatre pays d’Afrique subsaharienne visant à abaisser les barrières et à exploiter les capacités interculturelles.

Activitiés du projet

  • Seize visites d’une semaine en clinique et de suivi (quatre dans chaque pays)
  • Quatre rencontres transnationales, une dans chaque pays
  • Production d’un condensé méthodologique spécifique basé sur les connaissances des partenaires locaux et sur l’expérience d’Inter Campus en matière de pouvoir social du sport
  • Utilisation de la méthodologie susmentionnée pour promouvoir le droit des enfants à jouer, en ayant toujours à l’esprit l’éducation, le développement et la protection de la santé
  • Accent sur l’égalité des sexes et, en particulier, sur l’intégration des femmes et sur un accès égal aux activités sportives
  • Organisation de séances d’entraînement de football pour chaque enfant, chaque semaine, afin que près de 1500 enfants en bénéficient chaque année

 

Resultats attendus

Les bénéficiaires directs du projet seront les entraîneurs locaux (12) impliqués dans les échanges entre membres du personnel. Ils seront responsables de transmettre les connaissances acquises durant les rencontres transnationales à leurs collègues locaux (60) qui n’auront pas participé à ces séances. Les bénéficiaires indirects seront les garçons et les filles d’Inter Campus Angola, Cameroun, RDC et Ouganda, âgés de 6 à 13 ans.

Le nombre d’enfants qui devraient bénéficier indirectement du projet est de 1500, répartis comme suit :

  • Angola (800)
  • Cameroun (200)
  • Ouganda (250)
  • RDC (250)

Les filles devraient représenter un peu plus de 15 % de ce total (250).

Partenaires

Programme JUST PLAY

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Îles Cook, Fidji, Polynésie française, Nouvelle-Calédonie, Papouasie Nouvelle-Guinée, Îles Salomon, Tonga, Vanuatu, Inde, Nouvelle-Zélande, Samoa américaines, Samoa
Date de début 01.01.2020
Date de fin 30.04.2020
Coût du projet EUR 600 000
Investissement de la Fondation EUR 200 000
Identifiant du projet 2019615
Partenaires Confédération Océanienne de Football
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

De par sa popularité et son accessibilité, le football a une capacité unique à unir les gens et les lieux. Considérés comme une plateforme incroyablement puissante pour faciliter la promotion du changement social, les programmes de football et de sport pour le développement sont reconnus comme un moyen peu coûteux et à fort impact de contribuer à la mise en œuvre des priorités de développement à l’échelle mondiale.

La Confédération Océanienne de Football (OFC) met l’accent sur le sport en faveur du développement dans le cadre de sa stratégie globale visant à rendre les communautés plus fortes et plus saines et à résoudre les problèmes sociaux qui touchent les jeunes de la région Pacifique.

L’objectif du programme Just Play est de réduire la vulnérabilité face aux problèmes sociaux endémiques tels que la prévalence des maladies non transmissibles (MNT), l’inégalité entre les sexes et l’exclusion sociale, en intégrant des messages sociaux dans les séances, comme l’importance de manger des fruits et des légumes. Le programme souligne l’importance de pratiquer une activité physique régulière ainsi que son impact sur des questions telles que la nutrition, le handicap et l’inclusion sociale, afin de permettre un changement de comportement social positif.

Abritant un demi-million d'enfants répartis sur 17,2 millions de kilomètres carrés d'océan, les enfants de la région du Pacifique sont confrontés à plusieurs défis majeurs pour affronter leur quotidien.

Santé et bien-être : les maladies non transmissibles, principale cause de mortalité

Alors que les cas d’obésité et de diabète augmentent, des études indiquent que seulement 18 % des enfants des Fidji, de Samoa, des Îles Salomon, des Tonga et Vanuatu suivent régulièrement des cours d’éducation physique, et que moins de 20 % des enfants de ces pays pratiquent 60 minutes ou plus de sport par jour. Plus de 50 % des enfants préfèrent les sodas à l’eau, un choix qui contribue à la prise de poids. Plus de 25 % des enfants sont en surpoids ou obèses dès l’âge de 13 ans.

Égalité des sexes et inclusion sociale : prévalence de la discrimination et des inégalités

Les enfants en situation de handicap connaissent la discrimination, l’exclusion et les obstacles sociaux, tandis que les filles sont marginalisées et confrontées à des inégalités en matière d’éducation, de processus de prise de décision et d’accès aux prestations de santé.

Protection de l’enfance : un niveau élevé de harcèlement et de violence

Les données disponibles montrent que la pauvreté, la faim et le manque d’accès aux prestations constituent des défis majeurs pour les enfants des pays cibles. Un enfant sur quatre vit en dessous du seuil de pauvreté, et les enfants sont exposés à un niveau élevé de violence à la maison et à l’école. Plus de 45 % des enfants âgés de 13 à 15 ans disent être harcelés, 27 % ont tenté de se suicider au cours des douze derniers mois, 12 % indiquent ne pas avoir d’amis proches, et 80 % sont directement victimes de violences ou de maltraitance, sous une forme ou une autre.

Les facteurs de risques en matière de protection sont élevés. Plus de 40 % des enfants manquent l’école, et 35 % indiquent que leurs parents ou leurs tuteurs ne savent pas ce qu’ils font ni où ils sont pendant leur temps libre.

Comme le taux d’alphabétisation est bas et que 30 % des jeunes âgés de 15 à 24 ans sont analphabètes, les opportunités d’emploi sont limitées et, par conséquent, le taux de chômage est élevé parmi les jeunes de la région.

Préparation et réponse aux situations d’urgence : un risque élevé de catastrophes naturelles

Entre 2009 et 2017, le Pacifique a connu 44 catastrophes naturelles. Des cyclones tropicaux de catégorie 5 ont frappé Vanuatu et les Fidji en 2015 et en 2016, affectant un million de personnes, dont 450 000 enfants. Les Fidji, les Îles Salomon, les Tonga et Vanuatu ont subi 30 des 44 catastrophes naturelles survenues dans la région, et les enfants représentaient, en moyenne, entre un tiers et la moitié des victimes les plus sévèrement touchées.

En mettant l’accent sur les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, adoptés en 2015, les activités sportives de l’OFC en faveur du développement ont été conçues pour appuyer et renforcer la capacité des pays à obtenir des résultats en matière de protection des enfants et de leurs droits dans toute la région du Pacifique.

En proposant des activités structurées de sport en faveur du développement, l’OFC cherche à réduire les facteurs de risques liés aux MNT et à promouvoir la protection de l’enfance, l’égalité sociale et l’égalité des sexes. Ces actions ont été étendues à l’aide humanitaire, avec la réussite du programme d’urgence Just Play.

En travaillant avec des partenaires clés tels le gouvernement australien, la Fédération australienne de football, le gouvernement néo-zélandais, la Fondation UEFA pour l’enfance et UNICEF Pacifique, l’OFC cherche à forger la confiance en soi des enfants et des adolescents et à leur offrir un accès à des activités sportives de qualité, à des plateformes éducatives, à des campagnes de sensibilisation et au dialogue public par une participation active.

Contenu du projet

Avec un ballon, un entraîneur et un lieu sûr où jouer, le programme Just Play propose de combiner le football avec des messages portant sur les compétences de vie dans le but de renforcer les individus et de bâtir des communautés et des nations plus fortes et plus saines en s’attaquant aux problèmes sociaux affectant les enfants et les adolescents du Pacifique et au-delà.

Le programme Just Play de l’OFC incite les enfants et les adolescents à promouvoir le changement, à soutenir le développement d’un comportement positif et à améliorer la résilience de leurs pairs et leur communauté.

 

Objectifs

Reconnaître que les programmes de football pour le développement visent à défendre l’approche de l’apprentissage par le sport et que le programme Just Play constitue ainsi une plateforme idéale pour encourager les comportements positifs, développer des compétences de vie fondamentales et promouvoir l’apprentissage basé sur l’action.

Qu’il s’agisse d’une séance d’entraînement, d’un loisir, d’une rencontre amicale ou d’une compétition, le football offre un cadre dans lequel les enfants et les adolescents sont forcés de prendre des centaines de décisions importantes qui ont des conséquences. Étant donné qu’il n’y a jamais deux exercices, deux rencontres amicales ou deux matches identiques, les enfants et les adolescents sont confrontés à des scénarios et des situations variés dont ils peuvent apprendre.

Activités du projet

En touchant aux quatre piliers du programme de responsabilité sociale de l’OFC, programme Just Play 6-12 ans, programme Just Play 13-18 ans, programme de base Just Play et programme d’urgence Just Play, le programme aide à :

  • cibler les enfants et les adolescents qui sont les plus à risque en leur donnant accès à des informations sur la santé et le bien-être, l’égalité des sexes, l’inclusion sociale, la protection de l’enfance, l’eau propre, la toilette et l’hygiène, la préparation aux situations d’urgence et les compétences de vie ;
  • apporter des connaissances et des compétences en prônant les comportements positifs et la prise de décision éclairée chez les enfants et les adolescents ;
  • mobiliser les enfants et les adolescents par le biais de campagnes de sensibilisation à l’échelle locale, nationale et régionale, en plus d’événements sportifs majeurs ;
  • bénéficier du soutien de partenaires pour garantir une réponse cohérente et synergique au sein des projets et programmes de sport pour le développement ;
  • créer des modèles pour promouvoir et encourager les comportements positifs ainsi que l’engagement civique responsable et actif des enfants et des adolescents ;
  • inciter les enfants et les adolescents à faire eux-mêmes le lien entre le football et des choix de style de vie sains ;
  • valoriser et impliquer les filles en proposant plus d’opportunités et un accès plus facile au football, ainsi qu’en offrant des connexions concrètes vers les parcours de management et de leadership dans le football ;
  • collaborer avec des organisations gouvernementales et non gouvernementales fréquemment au contact direct des enfants, des adolescents et des communautés, et qui peuvent créer un environnement favorable et structuré pour mettre en œuvre des programmes de football pour le développement ;
  • développer de nouveaux partenariats pour étendre et améliorer la mise en œuvre de programmes de football pour le développement, en créant un plan pour partager et promouvoir les meilleures pratiques.

Quelques chiffres

Just Play soutient le perfectionnement des enseignants et des bénévoles communautaires pour leur permettre d’offrir un programme d’activités qui favorise le renforcement des capacités ainsi que l’appropriation et la responsabilité d’un changement social par le biais d’une approche communautaire et centrée sur les enfants.

  • 317 004: le nombre d’enfants et d’adolescents qui ont participé au programme Just Play dans la région du Pacifique depuis 2009
  • 7198: le nombre d’enseignants et de bénévoles communautaires entraînés pour pouvoir offrir le programme Just Play dans la région du Pacifique depuis 2009
  • 17 390 : le nombre d’enfants et d’adolescents qui ont participé aux festivals du programme d’urgence Just Play à la suite de catastrophes naturelles dans la région du Pacifique

Résultats

L’OFC reconnaît que les enfants ayant très tôt une expérience positive du sport sont plus susceptibles de pratiquer un sport et une activité physique tout au long de leur vie.

L’OFC admet également que le sport aide les enfants et les adolescents à développer des compétences de vie qui s’appliquent à la fois sur le terrain et en dehors.

 

Santé et bien-être

Avant la participation au programme Just Play : 52 % des enfants choisissent de boire de l’eau plutôt que du soda

Après la participation au programme Just Play: 82 %

 

Égalité des sexes

Avant la participation au programme Just Play : 53 % des garçons disent apprécier de jouer au football avec des filles

Après la participation au programme Just Play: 72%

 

Inclusion sociale

Avant la participation au programme Just Play: 65 % des enfants indiquent reconnaître et valoriser les différences

Après la participation au programme Just Play : 85%

 

Protection des enfants

Avant la participation au programme Just Play : 24 % des enfants rapportent se sentir en sécurité après une catastrophe naturelle

Après la participation au programme Just Play : 59%

 

Just Play a un impact positif sur les enfants et les adolescents grâce à un programme basé sur le sport qui leur permet de développer les compétences essentielles nécessaires pour faire des choix de vie sains, cohérents et à long terme ; la santé et le bien-être, l’égalité des genres, l’inclusion sociale et la protection de l’enfance sont au centre de cette approche, y compris après des situations d’urgence.

65 % des adolescents indiquent savoir à présent comment se fixer des objectifs ; 54 % savent définir des objectifs SMART

98 % des adolescents masculins du programme Just Play voient leur entraîneur comme un modèle positif

44 % des entraîneurs dans le cadre du programme Just Play 13-18 ans sont des femmes

71 % des adolescents indiquent avoir quelqu’un à qui ils peuvent parler lorsqu’ils ont un problème ou besoin d’aide

93 % des adolescents affirment savoir comment réagir si une connaissance ou eux-mêmes sont victimes de harcèlement

Partenaire

Raconte-moi un match

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement France
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 79 700
Investissement de la Fondation EUR 10 700
Identifiant du projet 2019144
Partenaires Bel endroit pour une rencontre
Catégories Développement personnel

Contexte

L'association Bel endroit pour une rencontre a pour objet d'agir pour l'inclusion, pour une société plus juste où chacun a sa place. Elle souhaite notamment lutter contre l'exclusion à travers la création de parcours socio-culturels, éducatifs et citoyens permettant à chaque individu, quel que soit son âge, de se construire positivement et de développer au mieux son potentiel dans le respect de soi, des autres et de son environnement.

Le parcours éducatif « Raconte-moi un match » est né de plusieurs constats :

  • le déficit de maîtrise de l’expression orale chez les jeunes issus des quartiers prioritaires, qui engendre des difficultés de communication avec l’entourage proche ou éloigné, les professeurs et l’environnement social. Les frustrations liées à cette difficulté à se faire comprendre, à comprendre autrui et à exprimer ses idées peuvent mener à de la violence verbale, voire physique ;
  • l’enfermement de certains jeunes des quartiers prioritaires dans un langage identitaire, reflétant la construction d’une identité conflictuelle et valorisant les pratiques orales violentes (insultes, outrances verbales, etc.) ;
  • le manque d’estime de soi et de confiance en soi chez les jeunes en difficulté qui risquent l’échec scolaire ;
  • le taux d’exclusion et de risque d’échec scolaire supérieur chez les jeunes des quartiers prioritaires ;
  • le manque de diversité (ethnique et de genre) dans les médias et dans le journalisme de sport en particulier ;
  • une incompréhension chez certains jeunes des principes de liberté d’expression, de liberté de la presse et d’éthique.

Après trois ans de construction et de test du programme sur la métropole de Lyon, l'association a testé en 2018/2019 la réplicabilité du programme. Ce dernier a ainsi été déployé sur la métropole de Lyon (cinq structures), sur la métropole de Grenoble (trois structures) et sur Marseille (une structure). Ce test a été concluant tant en termes d'organisation et de mise en œuvre que d'impact sur les bénéficiaires.

L’ensemble des bénéficiaires sont des jeunes âgés de 11 à 18 ans en situation difficile :

  • habitant en zone urbaine sensible et/ou risquant le décrochage scolaire,
  • placés sous contrôle judiciaires et résidant en centre éducatif fermé, ou
  • en projet d'insertion professionnelle et/ou de recherche d'emploi.

Contenu du projet

Aujourd'hui l’association utilise l’initiative au commentaire de match de football masculin et féminin comme support d'éducation à l'oralité.

Les participants apprennent à commenter en binôme des séquences de match de football féminin et masculin comme à la radio.

Leur passion du sport permet de les amener vers un exercice d'expression orale d'improvisation et de coopération exigeant, grâce auquel ils développent des compétences techniques autour de la prise de parole en public et des compétences de savoir-être.

Objectifs

L'association Bel endroit pour une rencontre souhaite :

  • continuer son déploiement et passer de 57 bénéficiaires en 2018/2019 à 110 bénéficiaires en 2019/2020 ;
  • travailler sur deux composantes principales afin de permettre au projet de se pérenniser :
    • la baisse du coût horaire des interventions, en formant des bénévoles pour assurer l'animation d'une partie des séances et/ou en développant le mécénat de compétences, et
    • le développement d'actions sponsorisées par des entreprises ;
  • développer son action sur le territoire français (Grenoble, Marseille, Toulouse, Nantes, Saint-Étienne, entre autres) ;
  • adapter le parcours à d’autres sports que le football tels que le rugby et le basketball ;
  • asseoir sa présence dans les collèges du réseau d'enseignement prioritaire via les programmes de réussite éducative et développer les programmes liés à l’actualité sportive ;
  • mettre en œuvre de nouveaux partenariats ou mécénats et consolider les partenariats existants ;
  • développer le bénévolat.

Activitiés du projet

  • Commentaires de match radio en binôme.
  • Programmes d’ateliers d’une heure et demie par groupe de huit jeunes maximum, animés par des journalistes et des comédiens professionnels.
  • Performances publiques en présence de jury et de parrains et marraines, avec remise de prix.

Resultats attendus

En plus du déploiement plus important visé (passer de 57 à 110 bénéficiaires), le projet ambitionne de soutenir les bénéficiaires sur différents plans pour une meilleure réussite sociale.

  • Expression orale : vocabulaire, précision de l’expression, syntaxe, élocution, prise de parole en public, sélection de l’information et hiérarchisation, analyse et synthèse.
  • Savoir-être : concentration, affirmation de soi, confiance en soi, dépassement de soi, écoute, posture, expression corporelle, connaissance de soi.
  • Vivre ensemble et citoyenneté : coopération, respect, entraide, engagement, connaissance des médias, analyse critique, éthique journalistique et du sport.
  • Égalité des chances et inclusion : valorisation des jeunes en difficulté scolaire, décloisonnement des quartiers, ouverture sociale et intellectuelle, ouverture des métiers.

Partenaire

Le jeu en vaut la chandelle

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Sri Lanka
Date de début 31.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 35 000
Investissement de la Fondation EUR 20 000
Identifiant du projet 2019009
Partenaires C.I.E.LO - Coopération internationale pour les équilibres locaux
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Le Sri Lanka a fait face pendant trois décennies à une guerre civile qui a opposé jusqu’en 2009 le gouvernement dominé par la majorité cingalaise bouddhiste (70 % de la population) et l’organisation séparatiste des Tigres, dont l’ethnie tamoule pratique l’hindouisme (20 % de la population) et l’islam (10 % de la population). Selon l’ONU, ce conflit armé a fait entre 80 000 et 100 000 victimes, et plus de 150 000 personnes sont portées disparues. Il a principalement touché les provinces Nord et Est du pays, là où les séparatistes voulaient créer un État indépendant. En outre, en décembre 2004, le pays a également été l’un des plus sévèrement affectés par le tsunami, dont le nombre de victimes s’est élevé à 31 000 personnes, et la province Est a été très touchée. Plus récemment, en avril 2019, le Sri Lanka a été victime de sept attentats à la bombe visant la communauté chrétienne et le tourisme, qui ont été revendiqués par l’Etat Islamique et qui ont causé la mort de 253 personnes. La situation dans le pays reste tendue, notamment à cause de représailles de groupes religieux radicaux envers la communauté musulmane.

Dans ce contexte, la collaboration entre C.I.E.LO et son partenaire local, l’association sri lankaise RECDO, a débuté par la création d’une ludothèque, après une première mission de repérage en septembre 2016. Puis d’autres actions ont permis la rénovation et l’équipement d’une école maternelle en milieu rural, créée par les parents eux-mêmes sans aide de l’Etat, et la construction de quinze logements dotés de toilettes pour autant de familles vivant en dessous du seuil de pauvreté en milieu rural.

Contenu du projet

La composante « Sport » du projet concerne la mise en place, sur l'espace disponible à côté du nouveau bâtiment de la ludothèque, d'un terrain en sable et en herbe permettant la pratique de jeux sportifs de plein air (raquettes, ballons, quilles, anneaux, etc.) ainsi que de véritables sports collectifs : le cricket, qui est le sport national au Sri Lanka, le tennis de table, le football et le volley-ball. Cette composante « Sport » sera complétée par l'acquisition des jeux et du matériel sportif nécessaires à la pratique de ces disciplines.

Objectifs

  • Améliorer les conditions d’accueil et de pratique ludique et sportive au sein de la ludothèque.
  • Augmenter l’attractivité et la fréquentation de la ludothèque.
  • Développer l’offre ludique par l’achat de jeux neufs et d’équipements sportifs dans quatre disciplines.
  • Soutenir l’économie de la zone en employant des artisans locaux.
  • Participer à la promotion et à l’extension des actions de l’association RECDO, partenaire C.I.E.LO.

Activitiés du projet

Le projet permettra un véritable saut qualitatif en complétant le stock de jeux déjà disponible par l’achat de 100 jeux neufs supplémentaires, de façon à susciter l’intérêt des usagers qui demandent souvent de nouveaux jeux à découvrir. Le projet permettra aussi d’acquérir des jeux et des équipements sportifs dans quatre disciplines : le cricket, sport national au Sri Lanka, le tennis de table, le volley-ball et le football. Cinq tables en bois, des chaises et des étagères seront également achetées, pour pouvoir accueillir plus d’enfants dans de meilleures conditions.

Resultats attendus

Avec près de 300 jeux disponibles, la ludothèque deviendra l’une des mieux dotées des ludothèques C.I.E.LO. Ces jeux sont soigneusement sélectionnés et ordonnés selon la classification internationale ESAR, qui se fonde notamment sur le travail de Jean Piaget et s’articule autour de plusieurs axes d’apprentissages pour les enfants :

  • Les jeux d’exercice stimulent les sens et la motricité des tous petits (hochets, boîtes musicales, tapis de stimulation précoce, jouets à tracter).
  • Les jeux symboliques favorisent la créativité, l’imagination et la fantaisie (marionnettes, dinettes, voitures miniatures, instruments musicaux, sets de docteur et de bricoleur).
  • Les jeux d’assemblage initient à la logique, à la réflexion mentale et au respect de conduites et de comportements sociaux, et facilitent l’élaboration de stratégies plus complexes (puissance 4, loto, jeux de plateau et de société, memory)
  • Les jeux traditionnels tiendront également toute leur place, et du mobilier supplémentaire sera fourni pour permettre aux enfants de développer leurs aptitudes dans de meilleures conditions : étagères de rangement des jeux, boîtes transparentes de protection des jeux, tables, chaises, nattes.

 

 

Partenaire

Éducation aux risques liés aux mines

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Cambodge
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 238 150
Investissement de la Fondation EUR 114 833
Identifiant du projet 2019534
Partenaires Spirit of Soccer
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Le Cambodge est l’un des pays au monde les plus touchés par la problématique des mines antipersonnel. Entre 4 et 6 millions : c’est le nombre estimé de mines terrestres, de bombes à sous-munitions et d’autres munitions non explosées laissées sur place après trois décennies d’une guerre qui s’est terminée en 1998. Les enfants, en particulier ceux qui vivent dans les zones rurales, sont particulièrement en danger, car ils sont généralement moins conscients des risques lorsqu'ils traversent des zones dangereuses ou y jouent.

Au Cambodge, les enfants représentent 50 % des victimes de mines antipersonnel, selon la Croix-Rouge cambodgienne. Les enfants ont donc beaucoup plus de risques que les adultes de mourir des blessures engendrées par les mines antipersonnel. Environ 85 % des enfants qui en sont victimes meurent avant d’arriver à l’hôpital.

Les mines antipersonnel causent de terribles blessures, qui entraînent parfois chez les enfants la perte de la vue ou de l’ouïe, l’amputation de doigts, d’orteils ou d’autres membres, ainsi que des lésions génitales. La souffrance causée est aussi psychologique, en raison du traumatisme résultant de l’explosion de la mine. En l’absence de traitements médicaux adéquats, les enfants blessés par une mine antipersonnel sont souvent retirés du système scolaire. Leurs perspectives d’avenir en matière d’éducation et d’emploi s’en trouvent limitées, et leur famille les considère souvent comme un fardeau.

Le déminage coûte cher, prend du temps et est d’autant plus compliqué qu’en raison du climat, des déplacements ou de l’économie, la population se retrouve parfois dans des zones contaminées. Le moyen le plus efficace pour lutter contre ce problème consiste à sensibiliser les enfants aux types d’engins présents dans leur localité et aux manières de les éviter. Mais il manque au Cambodge une éducation efficace aux risques liés aux mines, ce qui signifie que les enfants ne savent pas comment s’en protéger.

Contenu du projet

La mission de Spirit of Soccer consiste à utiliser le football pour éduquer les enfants vivant dans des zones de conflit actuel ou passé aux dangers des mines antipersonnel, des munitions non explosées et d’autres débris de guerre explosifs. Le programme prévoit d’éduquer, de former et d’employer des enseignants et des entraîneurs de football locaux. Enseignants et entraîneurs sont formés en vue de déployer ce programme, qui contient des leçons faciles à comprendre en lien avec le football, afin d’enseigner aux enfants comment repérer et éviter les menaces propres aux débris de guerre explosifs présents dans leur localité. L’approche choisie est adaptée aux spécificités et aux besoins culturels, religieux et sociaux à l’échelle locale. L’accent est mis sur la création d’un environnement sûr, amusant et inclusif, qui offre des activités physiques saines, de l’espoir et de la joie.

Grâce à son travail, Spirit of Soccer rejoint l’objectif de développement durable n°16 (paix, justice et institutions efficaces) et en particulier la cible 16.1 : réduire nettement, partout dans le monde, toutes les formes de violence et les taux de mortalité qui y sont associés.

Objectifs

Le projet vise à sensibiliser environ 12 000 enfants cambodgiens aux risques liés aux mines au moyen de séances et de tournois de football ou d’éducation à ces risques. Environ 24 000 enfants supplémentaires au Cambodge seront sensibilisés grâce à une campagne multimédia qui prévoit notamment la distribution de posters et de cahiers scolaires. Spirit of Soccer fournira tous les services et le matériel nécessaire, dont :

  • un programme d’éducation aux risques liés aux mines qui sera mis en œuvre par des entraîneurs de Spirit of Soccer (recrutés et formés sur place) et destiné à 12 000 enfants à risque vivant au Cambodge, avec le soutien du CMAC (Centre cambodgien pour la lutte antimines) et du CMAA (Autorités cambodgiennes pour la lutte antimines et l’assistance aux victimes de mines) ;
  • la distribution de 500 ballons de football sur lesquels figurent des messages au sujet des risques liés aux mines ;
  • la formation de vingt enseignants, qui promouvront le message de prévention dans leur communauté locale respective, grâce à un cours et à un atelier d’accompagnement et de formation aux risques liés aux mines qui se fondent sur le programme de Spirit of Soccer ;
  • la distribution de 10 000 cahiers scolaires sur lesquels figurent des stars internationales du football promouvant les comportements sûrs à adopter par les écoliers s’ils se retrouvent face à des mines ou à des débris de guerre explosifs.

Activités du projet

  • Formation des entraîneurs et des enseignants en matière d’éducation aux risques liés aux mines
  • Éducation aux risques liés aux mines proposée directement aux enfants des communautés à risque grâce à des séances de football éducatives
  • Festivals organisés régulièrement sur le thème de l’éducation aux risques liés aux mines, en vue d’élargir la portée du projet à la communauté au sens large

Resultats attendus

Le projet vise à atteindre un chiffre d’au moins 75 % en réponse à certains indicateurs clés relatifs aux connaissances en matière de sécurité minière, tels que mesurés par le système de surveillance et d’évaluation du programme, afin de démontrer l’efficacité du programme de football en tant qu’outil éducatif pour la réduction des risques liés aux mines.

Partenaire

Football en faveur du développement

Situation Géographique et informations générales

Terminé
Emplacement République Tchèque
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 154 500
Investissement de la Fondation EUR 65 909
Identifiant du projet 2019630
Partenaires INEX – Association for Voluntary Activities
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Fondée en 1991, l’ONG INEX – Association pour activités bénévoles concentre ses principales activités sur le bénévolat international et l’éducation interculturelle.

INEX est convaincu que le bénévolat et la coopération à l’échelle locale et mondiale aident à promouvoir la compréhension mutuelle et la non-violence. L’association offre à ses bénéficiaires l’opportunité de participer activement à la vie en société afin d’acquérir du savoir et de l’expérience, et d’améliorer leur vie personnelle, professionnelle et citoyenne.

Son projet phare, Football en faveur du développement, implique les jeunes par le biais d’activités éducatives informelles reposant sur le football. Le projet est mené dans différents environnements urbains de République tchèque (les régions de Prague, d’Usti nad Labem, de Pilsen, d’Ostrava et de Karlovy Vary), où INEX travaille en partenariat avec des clubs de seuil inférieur, des services sociaux, des clubs juniors, des centres de loisirs, des orphelinats et des centres de détention pour mineurs.

Le groupe cible est composé d’enfants et d’adolescents menacés d’exclusion sociale ou de discrimination parce qu’ils sont issus de minorités ethniques ou de milieux sociaux défavorisés. Des enfants en situation de handicap et des orphelins font également partie des bénéficiaires. Grâce au travail de ces organisations, les enfants et les adolescents bénéficient d’un espace sûr encourageant les interactions sociales et le développement personnel.

Le projet a pour objectif d’offrir à ces jeunes un moyen de se réinsérer dans la société et de développer les compétences dont ils ont besoin pour devenir des citoyens actifs. L’expérience montre que des activités sportives régulières et planifiées sont efficaces. Le football est un outil d’apprentissage et de prévention qui exploite des règles et d’autres méthodes pour résoudre les conflits sans recourir à la violence.

Le projet Football en faveur du développement en République tchèque existe depuis presque quinze ans ; au fil du temps, le réseau de partenaires s’est élargi à l’échelle nationale et internationale, et le projet représente le pays dans de nombreuses manifestations internationales.

La fondation soutien ce projet pour la deuxième année consécutive.

Contenu du projet

Le projet Football en faveur du développement s’appuie sur Football3*, une méthodologie conçue par streetfootballworld qui part du principe que le fair-play, l’inclusion et le respect mutuel sont au moins aussi importants que la compétition sportive elle-même. Le fair-play implique l’adhésion à des valeurs sociales telles que le travail d’équipe, le dialogue et la compréhension mutuelle. Cette méthodologie cherche également à améliorer l’aptitude des participants à créer des règles et à les respecter.

Par ailleurs, le projet fait appel au concept Football for Good, basé sur des exercices de football pour l’intégration. Ces exercices sont intégrés aux séances d’entraînement de football et portent sur différents aspects sociaux (la consommation de drogues, la violence, le vandalisme ou le racisme) ; en outre, ils promeuvent des compétences essentielles (notamment la communication, l’esprit d’équipe, le respect, le leadership, les règles et la résolution de conflits non violente) qui peuvent être appliquées au quotidien.

[*La méthodologie Football3 est utilisée par le réseau streetfootballworld et exploite le potentiel éducatif du football de rue en veillant à ce que dialogue et fair-play fassent partie intégrante du jeu. Elle a pour objectif général de promouvoir les compétences essentielles et d’encourager les jeunes à devenir des leaders, en mettant l’accent sur la résolution des conflits par le dialogue.]

Objectifs

  • Élargir encore le champ d’activité de l’association en République tchèque et ailleurs, en utilisant le football comme outil d’éducation et de développement
  • Organiser des ligues de football, des tournois et des événements culturels pour que les personnes de différents horizons puissent se rencontrer
  • Recruter et entraîner des animateurs et des travailleurs sociaux pour assurer la durabilité du projet
  • Proposer une méthodologie adaptée et créer un effet multiplicateur
  • Recourir aux séances d’entraînement et aux programmes de formation pour les jeunes difficilement atteignables par les programmes d’entraînement traditionnels
  • Enseigner des compétences telles que la confiance en soi, l’esprit d’équipe, le leadership, la résilience, la gestion des conflits et le respect de l’égalité des sexes
  • Accroître la visibilité du projet en organisant des « Journées fair-play » et améliorer la cohésion sociale à différents niveaux de la société

Résultats attendus

  • Apporter l’équipement nécessaire aux organisations de football de base et aux projets dans les communautés cibles
  • Améliorer la confiance en soi et prévenir la violence sexiste
  • Offrir un accès facilité aux membres du groupe cible, qui viennent généralement de milieux défavorisés
  • Proposer un espace sûr et un accès à seuil inférieur pour assurer stabilité et participation sur le long terme
  • Augmenter le nombre d’entraîneurs et de travailleurs sociaux afin d’accroître la portée du projet
  • Organiser des événements tels que les journées de matches de ligue fair-play ou les journées de football fair-play, les rassemblements de jeunes à l’échelle nationale, les phases finales de ligues de football fair-play, les ateliers d’entraînement pour les travailleurs sociaux et les entraînements éducatifs de football pour enfants
  • Sensibiliser l’opinion publique à la cohésion sociale

Partenaire

Carton rouge à l’exclusion

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Burkina Faso
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 555 940
Investissement de la Fondation EUR 175 000
Identifiant du projet 2019824
Partenaires Samusocial International
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Depuis sa création en 2003, le Samusocial International a aidé son partenaire, le Samusocial Burkina Faso, à développer une prise en charge adaptée aux enfants des rues à Ouagadougou. Ces enfants fuient souvent des familles violentes et dysfonctionnelles et sont livrés à eux-mêmes à cause du manque de protection des enfants vulnérables de la part des pouvoirs publics. Sans protection de leur famille, les enfants des rues sont privés de leurs droits élémentaires et exposés à la violence. Pour survivre dans ce contexte, ils développent des mécanismes d’autoprotection, mais souffrent également peu à peu de désocialisation, ce qui se traduit par une perception altérée d’eux-mêmes, du temps et de l’espace, et par une perte de confiance dans la société en général. Luttant au quotidien pour trouver des moyens de survivre et souvent victimes de violence et d’abus, ils perdent tout sens d’appartenance à l’humanité en tant que communauté et trouvent refuge dans leur for intérieur. Pour les sortir de la rue, il faut donc recréer des liens sociaux et les aider à faire de nouveau confiance aux autres.

Contenu du projet

Pour lutter contre l’exclusion sociale des enfants des rues à Ouagadougou, le Samusocial Burkina Faso a développé différents services, notamment des équipes mobiles effectuant des rondes dans les rues, un hébergement d’urgence et un centre d’accueil de jour. Il soutient aussi ses associations partenaires afin de mettre en place et de consolider le suivi des soins, notamment en assistant les enfants et les jeunes des rues voulant quitter la rue.

Pour étoffer le soutien aux enfants des rues, le Samusocial International entend aider le Samusocial Burkina Faso à développer des activités sportives servant à la réinsertion de ces enfants brisés. Le sport a toujours fait partie des activités proposées, en particulier dans le centre d’hébergement du Samusocial, mais celles-ci étaient souvent considérées comme une simple occupation, occultant ainsi leur potentiel en termes d’éducation et de resocialisation. Le projet permettra aux bénéficiaires du Samusocial Burkina Faso de :

  • faciliter l’intégration sociale par les activités sportives,
  • développer des compétences de vie telles que le sens des responsabilités, le respect, l’équité, l’esprit d’équipe, la communication et la confiance, par le biais des activités sportives.

Objectifs

Objectifs : contribuer à l’inclusion sociale des enfants des rues au Burkina Faso en utilisant le sport comme un outil adapté à leurs besoins spécifiques.

Objectifs spécifiques : enseigner aux enfants à assumer la responsabilité de leurs actes, à traiter les autres équitablement et à valoriser la communication et le respect mutuel à l’aide des activités sportives.

Activitiés du projet

  • Présenter aux professionnels la méthodologie de projet basée sur le sport dans le cadre de séances de travail et d’entraînement.
  • Effectuer des rondes dans les rues cinq nuits par semaine pour identifier les enfants et les jeunes à risque, leur offrir des soins médicaux, un soutien psychosocial, des activités éducatives et de sensibilisation, et les orienter vers les activités de jour ou le centre d’hébergement.
  • Fournir des services de jour aux enfants et aux jeunes des rues cinq matins par semaine, y compris en participant à des activités de resocialisation par le biais du sport.
  • Offrir un abri et tout le soutien nécessaire ainsi que des activités aux enfants ayant besoin de se reposer en dehors de la rue ou étant prêts à entamer un processus de stabilisation, incluant la création d’une équipe de football.
  • Organiser un tournoi de football pour les enfants du Samusocial et ceux (filles et garçons) pris en charge par des organisations partenaires.
  • Soutenir et suivre les enfants prêts pour une solution durable hors de la rue.

Resultats attendus

  • 500 enfants des rues ayant accès chaque année à des activités sportives servant d’outils de resocialisation et d’éducation,
  • 700 enfants des rues (dont 100 filles) bénéficiant chaque année d’une assistance sociale et médicale,
  • 235 rondes effectuées chaque année dans les rues,
  • 14 professionnels, qui travaillent pour le SSBF et ses partenaires, formés à appliquer la méthodologie de projet basée sur le sport,
  • 2000 enfants ayant accès chaque année à un centre d’accueil de jour,
  • 120 enfants ayant chaque année un abri,
  • 180 enfants dans l’équipe de football,
  • 2 tournois de football organisés,
  • 50 enfants recevant de l’aide pour sortir de la rue, retourner à l’école, intégrer un centre partenaire sur le long terme et retourner vivre dans leur famille.

Partenaire

Les outils de la réussite (Success Packages)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Ukraine
Date de début 31.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 150 000
Investissement de la Fondation EUR 100 00
Identifiant du projet 2019021
Partenaires Klitschko Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

En Ukraine, beaucoup de jeunes vivent dans des communautés défavorisées sur le plan économique. Les écoles n’ont pas toujours les moyens de fournir l’équipement adéquat à leurs élèves. Par conséquent, les enfants ne sont pas incités à faire du sport, pourtant essentiel à leur santé et leur caractère. Cela est dû non seulement au manque d’équipement neuf et de bonne qualité, mais aussi à des types de jeux et à des méthodes d’enseignement dépassés. Les enseignants d’éducation physique n’ont pas la possibilité d’améliorer leurs compétences par le biais de nouvelles méthodes d’enseignement innovantes et ne peuvent donc pas offrir aux enfants la meilleure éducation possible.

Pour répondre à ces besoins, la Fondation Klitschko a créé en 2013 un projet intitulé « Success Packages » (outils de la réussite), dont l’objectif est de donner un accès au sport à tous les enfants ukrainiens et de transformer leurs enseignants d’éducation physique en modèles et mentors. Ce projet doit permettre aux enfants et aux enseignants de réaliser qu’ils peuvent jouer un rôle moteur au sein de leur communauté.

Contenu du projet

Le projet comprend trois jours de formation pour les enseignants d’éducation physique, sous forme de conférences dispensées par des intervenants célèbres et expérimentés qui partagent leurs connaissances sur les sujets suivants :

  • auto-identification et estime de soi à travers le sport
  • apprentissage de valeurs et leur application tout au long de la vie
  • nutrition et hygiène
  • choix favorisant un mode de vie sain et actif
  • compréhension des droits de l’homme à travers le sport
  • éducation civique et morale
  • soutien dans la délicate transition vers l’indépendance liée à l’âge adulte
  • excursions dans des musées du sport et des complexes sportifs
  • réflexions sur la journée offrant aux participants la possibilité de partager leurs émotions, impressions et idées à propos du projet

Étant donné que les participants au projet travaillent dans le sport et l’éducation, cette expérience sera bénéfique car elle leur permettra non seulement d’acquérir de nouvelles connaissances, mais aussi de communiquer avec des collègues et des personnes ayant les mêmes idées, de partager leurs propres expériences, de discuter au sujet d’approches d’apprentissage innovantes et de suggérer de nouvelles techniques.

Objectifs

  • motiver les élèves à faire du sport
  • présenter les opportunités existantes quel que soit le statut socioéconomique
  • briser les stéréotypes sur le sport à l’école et créer une nouvelle vision
  • aider les enseignants d’éducation physique à développer et à promouvoir différents sports
  • donner envie aux enseignants d’être des formateurs et des mentors pour les élèves
  • faire en sorte que les enseignants d’éducation physique croient en leur capacité de changer la société
  • améliorer l’image des enseignants d’éducation physique en tant que profession

Activitiés du projet

Étape 1 : candidature et sélection

Il est demandé aux professeurs d’éducation physique et à leurs élèves de faire preuve de créativité en réalisant une vidéo de trois minutes sur leurs activités sportives habituelles à l’école et sur leur environnement. La sélection repose sur les critères suivants : motivation manifeste, volonté d’instaurer des changements dans leur communauté locale, et respect des exigences du projet par l’équipe.

Étape 2 : programmes de formation

Les enseignants d’éducation physique participent à un atelier de trois jours visant à les familiariser avec une méthodologie innovante et des outils éducatifs ainsi qu’à aborder d’importants sujets pour les jeunes.

Étape 3 : projets locaux

Lorsque les enseignants retournent dans leur communauté, ils partagent les compétences et connaissances acquises en mettant en œuvre le projet local pour les élèves de leur école, qui englobe des aspects éducatifs et sportifs. Les enseignants essaient d’endosser leur nouveau rôle de gestionnaire de projets locaux. Ils communiquent avec des sponsors potentiels, les médias et l’administration de l’école. Ils participent ainsi activement à la communauté locale.

Étape 4 : distribuer les outils de la réussite

Une fois les projets locaux achevés avec succès, les 360 écoles reçoivent les outils de la réussite comprenant des équipements sportifs pour réaliser divers exercices physiques, rendant les cours captivants et variés.

 

Resultats attendus

  • 360 enseignants d’éducation physique de toute l’Ukraine participeront au projet, en six cycles de 60 personnes chacun pour développer l’esprit d’équipe et communiquer plus efficacement entre eux.
  • Les participants assisteront à des conférences dispensées par des entraîneurs professionnels et des personnes actives dans le domaine du sport et de la culture physique.
  • Les participants auront la possibilité d’acquérir de nouvelles connaissances, de communiquer avec des collègues et des personnes ayant les mêmes idées, de partager leurs propres expériences et de discuter d’approches d’apprentissage innovantes et des méthodes proposées.
  • Les participants en apprendront davantage sur l’alimentation adéquate, l’hygiène ainsi que les modes de vie sains et actifs.
  • Les participants comprendront comment le sport aide à renforcer l’estime de soi, à surmonter les conflits et les situations problématiques ainsi qu’à promouvoir l’autodétermination des jeunes.
  • Les participants dispenseront 360 séances de formation à plus de 25 000 enfants et adolescents

Partenaire

Mouvement pour un football de rue

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Portugal
Date de début 01.12.2019
Date de fin 31.12.2022
Coût du projet EUR 106 186
Investissement de la Fondation EUR 70 000
Identifiant du projet 2019346
Partenaires Associacao de Futebol de Bragança
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Il n’y a encore pas si longtemps, c’était dans la rue que les enfants vivaient leur première expérience en matière d’activité physique, de sport en général et notamment de football. Peu importe que vous viviez dans une métropole, une petite ville ou un village, tous les enfants avaient l’habitude de jouer dehors, dans les espaces publics. Des millions d’enfants se sont ainsi découvert une passion pour le football, le sport et l’exercice, et c’est dans la rue que cette passion a vraiment commencé à se développer.

De nos jours, nous sommes confrontés à un problème, notamment dans les grandes villes : de par l’absence d’espace libre, la hausse du trafic routier, le regain de violence, la baisse du temps libre chez les enfants, nos modes de vie toujours plus sédentaires (par exemple à raison de la télévision, de l’Internet et de toutes sortes de technologies numériques) et d’autres facteurs, le football et d’autres formes de jeu de rue semblent voués à disparaître.

Le 21 mars 2018, la Commission européenne a publié l’Eurobaromètre spécial 472 : sport et activité physique. D’après les données recueillies en décembre 2017, il ressort que 68 % de la population portugaise ne fait jamais d’exercice physique ni de sport, soit 4 % de plus qu’en 2013. C’est une tendance observée dans toute l’UE, où le pourcentage global de personnes ne pratiquant pas d’activité physique ni de sport était de 39 % en 2009, contre 46 % en 2018.

L’Association de football de Bragança estime que, dans ce contexte, les organisations sportives ont la responsabilité d’aider les enfants à accéder plus facilement au sport, par exemple en créant des événements gratuits de football de rue pour les jeunes du district.

Contenu du projet

Comme son nom l’indique, le projet Street Football Move (« Mouvement pour un football de rue ») invite les participants à bouger et à être actifs. Il considère également le football de rue comme un outil pouvant aider à lutter contre les modes de vie sédentaires et l’obésité chez les enfants.

À bord d’un van, les porteurs du projet amèneront le football de rue jusqu’aux enfants de Bragança, au nord-est du Portugal. Le van est un élément très important car il sera recouvert du nom et des logos du projet ainsi que de photos de football de rue. Il transportera tout l’équipement sportif nécessaire tels que des petits buts, des ballons, des marqueurs et des t-shirts pour les joueurs, ainsi qu’un système de sonorisation pour assurer l’animation pendant les matches.

Pour attirer toujours plus d’enfants, le van sera équipé d’une console d’e-sport permettant aux enfants de jouer à FIFA 20, en un contre un, en attendant leur tour pour le football de rue.

Objectifs

L’objectif principal du projet est d’offrir aux enfants du nord-est du Portugal un meilleur accès au sport et de les aider à bouger davantage, à être plus actifs, à s’amuser, à développer leurs compétences sociales et à prévenir les problèmes de santé. C’est également un excellent moyen de promouvoir l’activité physique, le football et le sport en tant qu’outil éducatif.

 

Activitiés du projet

Selon le calendrier établi avec les municipalités et les écoles locales, le van du projet Street Football Move sillonnera les douze municipalités du district et stationnera dans chaque ville à un endroit bien spécifique : tantôt au centre-ville, tantôt dans un parc municipal, près d’un site historique ou dans un autre lieu défini à l’avance. L’équipe du projet se chargera de préparer le terrain pour les matches de football de rue, d’installer tout l’équipement (buts, ballons, t-shirts, bouteilles d’eau, dossards pour les équipes, etc.), de délimiter les différentes zones de jeu et de mettre en place la sonorisation pour l’événement. Avec l’aide des clubs locaux de football et de futsal, elle organisera et supervisera ensuite les matches de football de rue.

Les enfants viendront des écoles locales et disputeront des matches de 10 minutes en équipes, par catégorie d’âge (moins de 7 ans, moins de 11 ans et moins de 15 ans). Dans la mesure du possible, toutes les équipes seront composées de garçons et de filles. Le score des matches ne donnera lieu à aucun classement ni tableau de championnat.

Tous les participants recevront un t-shirt « Street Football Move » et pourront utiliser des bouteilles d’eau en inox estampillées « Street Football Move » pendant les événements, sans oublier la console de jeu dans le van, où chaque enfant pourra jouer un match de 10 minutes sur FIFA 20 (ils devront jouer debout en un contre un).

  • Football de rue et activité physique
  • Sport électronique
  • Amusement et divertissement
  • Cadeaux « Street Football Move »

Resultats attendus

Au total, le projet Street Football Move devrait bénéficier à 10 000 enfants de moins de 15 ans, issus des douze municipalités du district de Bragança.

 

Partenaire

Jouer pour apprendre 2.0

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Nicaragua
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 74 695
Investissement de la Fondation EUR 50 000
Identifiant du projet 2019899
Partenaires Fondation Fabretto Children
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Le Nicaragua reste confronté à des défis importants en matière de développement, notamment la précarité de l’emploi et la pauvreté persistante. Beaucoup de familles ayant du mal à joindre les deux bouts, il leur est difficile de nourrir leurs enfants et de leur fournir les produits de première nécessité. Cela impacte le bien-être socio-émotionnel des enfants, qui souffrent de stress chronique, entraînant irritabilité, anxiété, maux de tête et difficultés de concentration.

En outre, les enfants nicaraguayens, notamment dans les communautés rurales, ont encore un accès limité à une éducation de qualité. Ceux qui vont à l’école n’ont que quatre heures de cours par jour, et ce quatre jours par semaine.

Pour soutenir l’éducation de ces populations et leur offrir des activités extra-scolaires pertinentes, la Fondation Fabretto Children a créé le projet Play to Learn (Jouer pour apprendre), financé en 2019 par la Fondation UEFA pour l’enfance. Grâce aux activités sportives en équipes pour les filles et les garçons, Fabretto a trouvé un moyen intéressant d’enrichir le programme extra-scolaire en mettant davantage l’accent sur le sport pour le développement des enfants et l’inclusion des sexes. En effet, les activités physiques durant l’enfance ont un impact positif sur la santé mentale à l’adolescence et plus tard dans la vie.

 

Contenu du projet

La contribution de la Fondation UEFA permet à Fabretto de continuer à développer des activités extra-scolaires pertinentes au sein de communautés parmi les plus vulnérables du Nicaragua. Fabretto s’emploie à combiner l’éducation avec les activités sportives et de loisirs, notamment en entraînant les équipes de football des enfants dans les communautés rurales.

Étant donné que le projet est mené dans les centres d’éducation Fabretto et dans les écoles participantes, les compétences sont développées directement au sein des communautés, créant ainsi un impact durable avec des éducateurs/éducatrices et des entraîneur(e)s sportifs mieux équipés pour les prochaines générations d’élèves.

 

Objectifs

Voici les objectifs du projet Play to Learn (Jouer pour apprendre) 2.0 :

  • étendre le programme à 780 enfants issus de communautés vulnérables avec un enrichissement éducatif et/ou des activités de loisirs pendant la durée du projet,
  • accroître la participation des filles et jeunes femmes dans le sport et les activités de loisirs afin d’atténuer les préjugés et stéréotypes habituels sur les rôles attribués aux hommes et aux femmes, et ainsi promouvoir l’égalité des sexes,
  • combler les disparités entre les sexes à travers des activités mélangeant filles et garçons, en incluant les jeunes garçons et les hommes dans le processus,
  • former les enseignant(e)s et les entraîneur(e)s sur la façon de promouvoir l’apprentissage actif à travers le jeu et l’engagement des élèves,
  • impliquer les parents dans des ateliers pour sensibiliser à l’importance de l’éducation et de l’activité physique.

Activitiés du projet

  • Des sessions d’entraînement de football régulières (hebdomadaires ou bimensuelles) animées par des entraîneur(e)s formés.
  • Chaque session inclut une brève activité d’alphabétisation, un échauffement, de la pratique technique ainsi que des exercices d’étirement et de décrassage.
  • Les activités sportives sont utilisées pour inculquer des valeurs d’équité et de compétitivité, tout en favorisant un sentiment d’appartenance et un esprit d’équipe, aidant ainsi les élèves à développer leurs compétences sociales et relationnelles. L’objectif global est de réduire le stress et l’anxiété et d’améliorer la santé mentale générale des enfants dans les communautés rurales extrêmement vulnérables.
  • Fabretto a également recours aux sports collectifs pour aider les élèves à gérer les pensées négatives et le niveau élevé de stress et d’anxiété afin qu’ils soient plus détendus, améliorent leur santé mentale et obtiennent globalement de meilleurs résultats scolaires.
  • Les enfants timides et anxieux inscrits au programme extra-scolaire, et qui ne se dirigeraient peut-être pas spontanément vers un sport d’équipe, sont encouragés à participer à l’entraînement de football. C’est devenu un moyen efficace de venir en aide à certains enfants ayant le plus besoin d’interaction sociale et de développer leurs compétences sociales.

 

Resultats attendus

  • La Fondation Fabretto Children proposera à 780 enfants des activités éducatives et de loisirs, et 550 élèves rejoindront des équipes de football.
  • Le projet vise à promouvoir l’égalité des sexes en faisant davantage participer les filles au sport et en luttant contre les préjugés et les stéréotypes courants sur les rôles de chaque sexe.
  • Les enseignant(e)s et les entraîneur(e)s sportifs seront formés pour assumer un rôle essentiel, à savoir diriger les activités et guider les élèves dans le processus d’apprentissage.
  • Des ateliers pour les parents sensibiliseront à l’importance de l’éducation et des activités physiques.
  • Les enfants seront mieux éduqués et deviendront des membres de la société plus confiants et mieux intégrés, avec de meilleures chances d’avoir un bel avenir sur le plan socio-économique.
  • L’institutionnalisation d’environnements sécurisés pour les activités de sport et de jeu dans chaque communauté favorisera le développement de communautés saines et sûres, où les enfants pourront apprendre et grandir.

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