Open Fun Football Schools in Syria

Situation géographique et informations générales

Closed
Emplacement Syrie
Date de début 01.01.2021
Date de fin 30.06.2022
Coût du projet EUR 200 000
Investissement de la Fondation EUR 200 000
Identifiant du projet 20200868
Partenaires Cross Culture (CCPA)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

La Syrie subit encore l’une des pires crises humanitaires de l’histoire avec 6,1 millions de déplacés internes, dont 2,5 millions d’enfants.

De nombreuses familles ont commencé à rentrer chez elles pour essayer de reprendre une vie « normale ». Toutefois, les activités sportives organisées restent rarement accessibles aux enfants.

Contenu du projet

L’initiative Écoles de fun football s’est révélée être un excellent outil pour mobiliser les communautés locales et les entraîneurs bénévoles dans l’une des régions du monde les plus sensibles aux conflits et les plus incertaines au niveau politique.

La CCPA utilisera les écoles de fun football comme instrument pour renforcer l’éducation à la paix, la sauvegarde de l’enfance et la résilience parmi les enfants et les adolescents à travers la Syrie.

Objectifs

L’objectif global des écoles de fun football en Syrie consiste à renforcer la résilience et à encourager une culture de la paix et de la non-violence, l’égalité des genres et la protection de l’enfant, mais également à promouvoir une appréciation de la diversité culturelle et sociale ainsi que la contribution globale de la culture au développement durable.

  1. Mobiliser un réseau de jeunes leaders et entraîneurs syriens et développer leur capacité à organiser de façon indépendante des écoles de fun football et d’autres activités communautaires de fun football.
  2. Organiser des écoles de fun football et d’autres activités de fun football pour des enfants âgés de 6 à 12 ans.
  3. Ancrer ce réseau au sein de clubs durables et communautaires qui organisent des activités quotidiennes liées aux écoles de fun football à travers la Syrie.

Activités du projet

Les écoles de fun football se concentreront sur les régions suivantes : Damas, Alep, Homs, Hama, Lattaquié et Tartous.

  1. Présentation de l’approche communautaire de la CCPA, axée sur l’enfant et destinée à huit leaders et formateurs de formateurs des écoles de fun football, qui bénéficieront d’une formation théorique et pratique.
  2. 60 heures de séminaires d’entraîneurs d’écoles de fun football pour 96 entraîneurs afin de leur enseigner l’approche du projet. Ces séminaires seront animés par huit leaders/formateurs de formateurs sous la supervision de la CCPA et de ses partenaires associés représentant la CCPA au Liban, en Jordanie et en Iraq.
  3. 30 heures de séminaires dirigés par ces huit leaders pour 96 jeunes entraîneurs assistants âgés de 14 à 18 ans afin de leur enseigner l’approche du projet.
  4. Huit écoles de fun football sur six jours organisées par les leaders, en collaboration avec les entraîneurs et les entraîneurs assistants formés, à destination de 1600 enfants âgés de 6 à 12 ans.
  5. Festivals de fun football d’une journée organisés par les leaders, en collaboration avec les entraîneurs et les entraîneurs assistants formés, à destination de 1600 enfants (présents) au total, âgés de 6 à 12 ans.
  6. Un séminaire de trois jours pour 60 leaders et entraîneurs d’écoles de fun football afin que ceux-ci puissent créer des clubs de football.
  7. Séances régulières d’entraînement de fun football organisées par les leaders des écoles de fun football, en collaboration avec les entraîneurs et les entraîneurs assistants formés, à destination de 1000 enfants au total.

Résultats attendus

Huit leaders/formateurs de formateurs d’écoles de fun football.

96 entraîneurs d’écoles de fun football.

96 entraîneurs assistants âgés de 14 à 18 ans.

  • Équilibre entre les genres : au minimum 30 % de femmes.
  • Équilibre social : au minimum 50 % de réfugiés/déplacés internes/personnes socialement défavorisées.

Trois séminaires de renforcement des compétences.

3200 enfants âgés de 6 à 12 ans participant à huit écoles et festivals de fun football.

Un séminaire sur la création de clubs.

60 clubs créés.

Partenaire

Adopt a Ball for All (Adopte un ballon pour tous)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Grèce et plus de 170 pays sur les cinq continents
Date de début 01.01.2021
Date de fin 01.01.2021
Coût du projet EUR 100 000
Investissement de la Fondation EUR 95 000
Identifiant du projet 20200573
Partenaires Youthorama
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Dans le monde entier, les élèves atteints de déficience visuelle rencontrent des difficultés à participer aux cours d’éducation physique et sportive des écoles primaires conventionnelles. Il n’y a généralement qu’un seul type de cours de sport pour tous les élèves, et peu d’équipement sportif inclusif. Par conséquent, les élèves atteints de déficience visuelle ne peuvent pas participer aux cours de sport au même titre que leurs camarades n’ayant pas de déficience visuelle. Le projet vise donc à combler cette lacune présente à l’échelle mondiale en fournissant une solution durable. Il soutient le droit des enfants à l’éducation et au jeu, et correspond aux Objectifs de développement durable 4 (éducation de qualité) et 10 (réduction des inégalités).

 

Contenu du projet

Le fondateur de Youthorama a inventé un ballon léger et innovant qui fait du bruit. Ce mini-ballon unique destiné à tous les enfants n’est pas disponible à la vente, il ne peut être que donné. En Grèce, un programme éducatif utilisant ce mini-ballon a été approuvé par le ministère de l’Éducation pour toutes les écoles, conventionnelles et spécialisées, et tous les niveaux. Le projet a pour but d’établir à travers le monde un réseau d’écoles qui feront la promotion des sports inclusifs par le biais de ce nouveau kit de formation.

 

     

Sierra Leone                                                         Inde

Objectifs

  • Produire et donner jusqu’à 2000 mini-ballons de football sonores pour les enfants
  • Créer une société plus inclusive grâce à l’utilisation de ces ballons comme outil d’enseignement informel
  • Sensibiliser les écoles maternelles et primaires conventionnelles, les ONG et les institutions publiques au sport inclusif
  • Créer un manuel comportant jusqu’à 40 bonnes pratiques
  • Lancer une initiative pilote Adopt a Ball (Adopte un ballon) destinée aux écoles afin de sensibiliser le public au sport pour tous
  • Mettre en place un réseau de football inclusif dans le monde entier (couvrant actuellement 172 pays)

Activitiés du projet

  • Don des mini-ballons sonores innovants – les seuls disponibles à l’échelle mondiale et non commercialisés – aux enfants en ayant besoin et à leurs écoles sur les cinq continents
  • Conception d’un kit d’éducation inclusive
  • Jusqu’à 200 ateliers de sport offerts dans les écoles maternelles et primaires conventionnelles et spécialisées afin de promouvoir le développement personnel, l’empathie et l’inclusion
  • Évaluation du succès du projet en fonction de la réalisation de ses objectifs
  • Lancement de la campagne Adopt a Ball (Adopte un ballon) et promotion d’événements ouverts de football à quatre

 

Resultats attendus

  • 100 écoles de quartiers défavorisés mettront en œuvre le programme éducatif
  • 25 000 élèves atteints de déficience visuelle ou non, dans des classes mixtes
  • 500 écoles inscrites au réseau Adopt a Ball (Adopte un ballon)
  • 2500 questionnaires
  • 500 professeurs de sport et bénévoles utilisant la plateforme de formation en ligne
  • 3000 participants aux événements ouverts de football à quatre
  • Don de 2000 mini-ballons sonores
  • 1 documentaire télévisé transmettant un message social

Notre vision : que le son du ballon résonne dans tous les foyers et écoles d’enfants atteints de déficience visuelle à travers le monde !

Partenaire

Play Proud (Joue avec fierté)

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Europe, Asie, Afrique
Date de début 01.03.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 100 463
Investissement de la Fondation EUR 100 463
Identifiant du projet 2019524
Partenaires streetfootballworld
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Egalité des genres

Contexte

Involontaires ou intentionnels, les comportements discriminatoires contre la communauté LGBTQ+ sont monnaie courante dans le milieu sportif. Par conséquent, le pouvoir inégalé du sport de faire participer les jeunes et de créer un sentiment de compréhension mutuelle ne s’exerce pas sur les enfants et les adolescents qui s’identifient comme faisant partie de cette communauté, alors que ce sont eux qui en auraient le plus besoin.

Une étude révèle que 63 % des personnes LGBTQ+ sondées ont déjà été victimes d’homophobie dans le milieu sportif ; et 57 % d’entre elles ont déclaré qu’elles seraient plus enclines à prendre part à des activités sportives si ces dernières étaient plus adaptées à leur communauté. Les jeunes LGBTQ+ ont deux fois plus de risques d’être harcelés ou agressés physiquement. La menace continue qui pèse sur leur sécurité mentale et physique implique que la majorité d’entre eux n’affichent pas ouvertement leur identité de genre ni leur identité sexuelle. En outre, de nombreux entraîneurs peinent à relever le défi consistant à intégrer ces enfants et ces adolescents et à prendre en compte leurs besoins, principalement en raison d’un manque de compétences, de formation et de connaissances.

Contenu du projet

Play Proud est un réseau d'échange axé sur l’entraîneur dont l’objectif est de rendre le sport de base plus inclusif envers la communauté LGBTQ+ (lesbienne, gay, bisexuelle, trans, queer, intersexe et assimilée), en particulier envers les enfants et les adolescents qui ont été exclus de tels programmes par le passé. Les bénéficiaires directs des activités de ce programme sont les entraîneurs qui travaillent auprès d’organisations communautaires dans le monde entier. Ces entraîneurs s’engagent auprès d'enfants et d’adolescents défavorisés en leur offrant un environnement sécurisé sur le terrain de football, afin que ceux-ci puissent former des amitiés et développer des compétences de vie ainsi qu’un sentiment d’acceptation.

Play Proud cible aussi bien les organisations que les programmes en recommandant des politiques explicites et des activités sportives favorisant des procédures plus inclusives, en identifiant et en formant des entraîneurs qui mettront en avant une approche ne faisant pas de différences entre les genres, ce qui bénéficiera à des milliers de jeunes.

Cette année, le programme est composé d'organisations d'Afrique subsaharienne, d'Europe et d'Inde. Deux représentants de chaque organisation participeront à des échanges virtuels, de 5 jours en Afrique du Sud et de 5 jours en Inde, ainsi qu'un mentorat et un soutien continus.

 

Objectifs

Play Proud peut sauver des vies. En 2020 et après, le réseau poursuivra son objectif, à savoir former davantage d’entraîneurs en utilisant une méthode basée sur des faits. Cela permettra de promouvoir Play Proud à travers le monde de façon stratégique. Play Proud aspire à la création d’un réseau mondial constitué des sports de base et des associations LGBTQ+ qui applique sa méthode afin de compter chaque année plus d’entraîneurs et de jeunes.

Nous sommes convaincus que Play Proud peut devenir le principal programme d’inclusion de la communauté LGBTQ+ dans le sport. Davantage d’entraîneurs et d’organisations seront formés pour mettre en œuvre et partager Play Proud, l’objectif étant de poursuivre la création d’un mouvement au sein des communautés locales du monde entier et de veiller à ce que les jeunes LGBTQ+ se sentent en sécurité, représentés et inclus, aussi bien sur le terrain qu'en dehors.

Activitiés du projet

  • Les entraîneurs de football suivent au minimum 100 heures de formation sous la direction d'experts du domaine, participent à des ateliers de renforcement des compétences et à un mentorat virtuel, et observent des programmes sportifs menés par des associations locales.
  • Les entraîneurs de football élaborent des plans d'action sur la question de l’inclusion de la communauté LGBTQ+ dans leurs propres organisations et communautés.
  • Les entraîneurs de football mènent des programmes inclusifs LGBTQ+ à l’intention des enfants et des adolescents, et contribuent avec leurs organisations à l’amélioration des politiques de sauvegarde internes et externes.
  • Les organisations de sport de base renforcent l’inclusion des jeunes LGBTQ+ et améliorent leurs politiques de sauvegarde internes et externes.

 

Resultats attendus

  • Trois organisations de sport de base en Europe et en Asie rejoignent le programme Play Proud.
  • Les entraîneurs des organisations participantes suivent au minimum 100 heures de formation sous la direction d'experts du domaine et participent à des ateliers de renforcement des compétences et à un mentorat virtuel.
  • Le projet a des effets positifs sur la vie de 250 enfants et adolescents défavorisés dans des communautés marginalisées d’Europe et d’Asie.

Partenaires

Un espace sûr pour les jeunes Yézidis déplacés

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Sharya, Duhok Governorate, Iraq
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 619 085
Investissement de la Fondation EUR 120 000
Identifiant du projet 2019558
Partenaires Jesuit Refugee Service Iraq
Catégories Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

À cause de plusieurs décennies de conflits, de violence à grande échelle, de déplacements dus à l’État islamique autoproclamé (ISIS), d’une corruption endémique et d’une instabilité politique permanente, plus de quatre millions de personnes en Iraq ont besoin d’une assistance humanitaire. Selon les Nations Unies, 1,46 million de personnes, dont 46 % de jeunes de moins de 18 ans, sont dans une situation des plus précaires et font face à des « difficultés critiques quant à leur bien-être physique et mental ». Bien que plus de quatre des six millions de personnes déplacées en raison du conflit post-2014 ont pu retourner dans leur région d’origine, les familles qui reviennent dans des zones touchées par les conflits font face à un accès restreint aux services de base et à des risques sécuritaires. Elles sont confrontées à des propriétés détruites, à des infrastructures dans un état critique ainsi qu’à un manque de moyens de subsistance et de ressources financières. Dans certains cas, cette situation entraîne un « déplacement secondaire ».

Plus d’1,4 millions de personnes continuent d’être déplacées, y compris des centaines de milliers de Yézidis ayant survécu au génocide d’août 2014 à Sinjar dans leur sixième année de déplacement dans la province de Dohuk (Kurdistan iraquien). Fin 2019, le nombre de personnes déplacée dans la province de Dohuk était de 319 584, le plus grand nombre après la province de Ninive[1]. En outre, Dohuk accueille plus de 80 000 réfugiés syriens. Près de la moitié des déplacés internes vivent dans l’un des dix-sept camps pour déplacés internes de la province.[3] La majorité d'entre eux vivent dans différents types d’habitations hors des camps, allant d’hébergements loués à des constructions inachevées, en passant par des abris de fortune, comme des tentes. Les déplacés internes vivant hors des camps dans des logements provisoires constituent le groupe le plus vulnérable.

Si les centres urbains comme les villes de Dohuk et de Zakho abritent un plus grand mélange de groupes ethniques et religieux ayant fui les zones de conflits, la grande majorité des déplacés internes vivant dans les camps et en dehors sur le territoire de la province de Dohuk sont des survivants du génocide des Yézidis, qui a été perpétré dans le district de Sinjar, dans la province de Ninive. À ce jour, la ville de Sharya (aussi connue sous le nom de collectivité de Sharya) et les villages environnants abritent le plus grand nombre de déplacés internes (23 940) vivant hors des camps de toute la province de Dohuk, et l’une des plus grandes concentrations à l’échelle du pays.

[1] Voir la Matrice de suivi des déplacements en Iraq de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), disponible sur le site http://iraqdtm.iom.int.

[2] Voir Registered IDPs and Refugees in Kurdistan Region – Iraq for January 2019 (Déplacés internes et réfugiés dans la région du Kurdistan iraquien [janvier 2019]) (en anglais uniquement) sur http://jcc.gov.krd/contents/reports/19-02-2019/1550569468.Total%20No.%20IDPs%20%20Refugees%20for%20January%20in%20Kurdistan%20Region.pdf

[3] Voir Humanitarian Situational Report (SitRep), No. (2-20) for February 2020 (Rapport sur la situation humanitaire, n° (2-20) pour février 2020 (en anglais uniquement) sur le site du ministère de l’Intérieur de la région du Kurdistan iraquien  :  http://jcc.gov.krd/contents/files/25-02-2020/1582612800.Humanitarian%20Situational%20Report%20(2-20)%20for%20February%20%20Kurdistan%20Region%20of%20Iraq.pdf.

[4] Voir Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires : Iraq Humanitarian Needs Overview (HNO) 2020 (Aperçu des besoins humanitaires en Iraq, 2020) (en anglais uniquement) https://reliefweb.int/report/iraq/iraq-humanitarian-needs-overview-2020-november-2019-enarku

[5] Voir la Matrice de suivi des déplacements en Iraq de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), 31 décembre 2019, disponible sur http://iraqdtm.iom.int/

Contenu du projet

Outre des activités spécifiques, Jesuit Refugee Service Iraq adopte un modèle de projet unifié « multicouches » qui promeut la compréhension mutuelle, la cohésion sociale et la paix.

Les différents modules et programmes du projet seront complétés par la construction d’un terrain multisports entouré de barrières et d’une annexe avec différents équipements et infrastructures. Ce complexe offrira aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes déplacés internes ou provenant des communautés d’accueil des activités sportives et récréatives supervisées, en toute sécurité. En promouvant l’intégration, il permettra aux jeunes issus de cette population minoritaire de développer leurs compétences sociales, des valeurs fondamentales sur le plan personnel et communautaire et leur esprit d'équipe. Le sport promouvra le bien-être physique et mental des jeunes déplacés, renforcera la cohésion sociale et facilitera la gestion des conflits. Le terrain multisports, infrastructure très attendue, constituera et un espace sécurisé pour aider ces jeunes à entreprendre des activités positives et saines et pour stimuler leur bien-être général, tout en prévenant l’automutilation liée à l’idée de n'avoir aucun avenir.

Les activités éducatives de Jesuit Refugee Service Iraq, la diffusion au sein de la communauté et les services de santé mentale et de soutien psychosocial et côtoieront des séances de sensibilisation ciblées et les efforts déployés sans relâche par les membres de Jesuit Refugee Service Iraq pour rendre visite aux familles déplacées internes. Le terrain multisports et ses infrastructures connexes représentent une réponse combinée au besoin de soigner les traumatismes profondément enfouis dans l’âme personnelle et collective de la population yézidie.

Objectifs

  1. Améliorer le bien-être psychosocial des déplacés internes faisant face à des déplacements prolongés et l'accès de ceux-ci aux services, à l’aide d’urgence et aux réseaux de protection.
  2. Soutenir le droit à l’éducation des enfants et des jeunes adultes en déplacement prolongé en offrant l’accès à une éducation et à un soutien psychosocial de qualité.
  3. Renforcer les capacités de résilience des déplacés internes et améliorer leurs connaissances au moyen d’un accès à des espaces sécurisés, à la formation pour adultes et à des activités de

Activitiés du projet

Les projets et programmes de Jesuit Refugee Service Iraq à Sharya sont axés sur le bien-être des enfants, des adolescents et jeunes adultes traumatisés ayant survécu à un génocide, en les considérant comme une catégorie de déplacés internes à risque. Le terrain multisports proposé et les infrastructures auxiliaires renforceront la capacité de Jesuit Refugee Service Iraq à servir, de façon proactive et globale, la population touchée. Les enfants, adolescents et jeunes adultes déplacés internes vivant hors des camps bénéficieront d’un accès au terrain multisports, ce qui leur permettra de prendre part à des activités récréatives positives et saines. Les interventions à plusieurs niveaux de Jesuit Refugee Service Iraq comprendront :

  • un soutien systématique apporté par les équipes rendant visite aux familles aux survivants du génocide déplacés de façon prolongée ; une assistance de base en argent et en nature, et des dons de denrées alimentaires et non alimentaires ; des soins psychologiques et psychiatriques spécialisés ainsi que psychotropes pour les familles et les individus les plus vulnérables ;
  • un programme d’éducation multisectoriel composé de cours de soutien au cours de l'année scolaire à l’intention de 540 jeunes adultes âgés de 12, 15 et 18 ans ; un programme d’été pour 140 enfants et adolescents, qui inclut des cours de théâtre et de travaux manuels, des séances de sensibilisation à des thèmes importants, ainsi que des activités récréatives ; un jardin d'enfants officiel pour 220 enfants âgés de 4 ou 5 ans, répartis en deux groupes ; des formations pour les enseignants, y compris une formation intensive conduisant à un diplôme universitaire, ainsi que des séminaires sur la protection de l’enfance et les premiers secours psychologiques ;
  • une formation pour adultes et des cours de renforcement des compétences, afin de développer les possibilités d’emploi et de revenus, ainsi que des activités de protection complémentaires afin de contribuer à un meilleur sentiment de bien-être ; des séances de sensibilisation sur des sujets tels que la santé, l’hygiène, la gestion du stress et les compétences parentales, ce qui permettra aux déplacés internes de mieux gérer le déplacement de longue durée ;
  • un service juridique afin que les survivants du génocide sans papiers puissent obtenir une pièce d’identité civile ;
  • un service de soins de base proposé deux fois par semaine par le centre communautaire de Jesuit Refugee Service Iraq à Sharya, en collaboration avec une organisation partenaire ;
  • des mesures de protection, normalisées dans tous les programmes ; et
  • une palette de solutions de transport pour permettre à la population concernée d'accéder aux différents services mentionnés ci-dessus.

Resultats attendus

Le terrain et les infrastructures multisports proposés sont basés sur les meilleures pratiques et les leçons tirées d’un projet de Jesuit Refugee Service Iraq mené précédemment dans la ville d’Ozal (Kasnazan), de 2015 à 2018. Le centre communautaire de Jesuit Refugee Service Iraq à Ozal comprend un terrain de sport qui attire aujourd’hui des centaines d’enfants et de jeunes adultes de plus de 2000 familles déplacées, de différentes origines ethniques, religieuses et sociales. Pendant les heures d’école, le terrain de sport faisait partie intégrante d’un programme éducatif organisé (pour les enfants et les jeunes âgés de 4 à 18 ans) qui complétait l’offre sportive limitée dans les écoles publiques à l’intention des déplacés internes. En outre, le terrain de sport constituait un lieu de socialisation pour les personnes de différentes origines, et un instrument efficace de consolidation de la paix et de cohésion sociale.

Les bénéficiaires immédiats et quantifiables du terrain multisports proposé sont notamment :

  • 220 enfants de l’école maternelle (4-5 ans) pendant les heures d’école
  • 540 enfants du programme éducatif à l’intention des jeunes (12, 15 et 18 ans)
  • 140 enfants du programme d’été de trois mois
  • d’autres enfants et jeunes participant à des activités ponctuelles ou régulières organisées par Jesuit Refugee Service Iraq

Le complexe sera en outre ouvert (sous surveillance) aux enfants, aux adolescents et aux jeunes adultes déplacés internes ou des communautés d’accueil. Les utilisateurs seront principalement des déplacés internes vivant hors des camps ainsi que des membres de la communauté d’accueil.

La salle multifonctions adjacente permettra d'accueillir une large palette d'activités, des sports d'intérieur aux projections cinématographiques, en passant par le théâtre, le fitness, les ateliers de sensibilisation et les événements visant à souder la communauté. Elle constituera un environnement sûr et dépourvu d'alcool. La combinaison de zones intérieures et extérieures permettra une utilisation des infrastructures par tous les temps et, surtout, offrira un accès égal aux femmes et aux hommes.

Partenaire

Entraineur pour la vie

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Indonesie
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 727 177
Investissement de la Fondation EUR 144 500
Identifiant du projet 2019854
Partenaires The Arsenal Foundation and Save the Children
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Plus d’un million d’enfants âgés de 10 à 17 ans vivent à Jakarta. Cette métropole compte 300 bidonvilles, où nombre de filles et garçons vivent avec moins d’un dollar US par jour. Dans ces communautés pauvres et densément peuplées, les enfants sont souvent contraints de travailler dès leur plus jeune âge. Ils sont nombreux à parcourir les décharges pour y récupérer ce qu’ils peuvent, à travailler dans les marchés aux poissons ou comme main d'œuvre à la journée afin de gagner de l’argent pour leur famille. Travailler les prive souvent de scolarisation et d’autres possibilités essentielles de développement. Il n’est pas rare qu’ils travaillent pendant de longues heures, cumulant parfois plusieurs emplois et risquant d’être exploités.

Les stéréotypes de genre ancrés dans la société dictent que les filles effectuent des tâches domestiques et fassent le ménage ou s’occupent de leurs jeunes frères et sœurs. Cela les isole souvent des autres enfants de leur âge, et limite leur accès à l’éducation. En Indonésie, une fille sur six est mariée avant l’âge de 18 ans.

En 2018, la Fondation Arsenal et Save the Children ont travaillé ensemble à l’élaboration du programme Coaching for Life. Dans le cadre de cette initiative innovante, Arsenal allie son expertise en matière d’entraînement et d’organisation de programmes à la riche et longue expérience de Save the Children dans le domaine de l’aide aux enfants vivant dans les environnements les plus durs à travers le monde.

Contenu du projet

Étayé par l’expertise des deux organisations, le projet entend aider les enfants à développer des compétences de vie essentielles et à accroître leur résilience, mais vise aussi à les épauler pour qu’ils entretiennent des relations positives. Pour cela, Arsenal met à profit son expérience d’entraînement à Londres, ayant depuis longtemps recours au football comme outil dans son travail d’accompagnement auprès des jeunes les plus difficiles à atteindre dans la ville.

Coaching for Life repose exclusivement sur le football et sur des sessions sur le terrain, conçues grâce au savoir-faire de Save the Children en matière de protection de l’enfance et de développement de la résilience.

Le principe central du programme est que les enfants et adolescents sont capables de surmonter les difficultés et d’acquérir de nouvelles compétences pour faire face aux futures adversités grâce à leurs propres ressources. Les compétences essentielles à la résilience se trouvent naturellement dans le football et font donc partie intégrante de ce programme.

 

Visite du projet "Coaching for Life" à Jakarta avec la joueuse Leah Williamson

Objectifs

L’impact positif durable pour les enfants est un aspect central du programme. Il est donc nécessaire de travailler avec tous les acteurs ayant une influence sur la vie d’un enfant et d’intégrer des stratégies assurant l’adoption de changements sur le long terme. Le programme comporte cinq objectifs clés :

  1. Développer la résilience des enfants, les aider à faire face aux difficultés présentes et futures.
  2. Fournir des services d’aide et des espaces sûrs où jouer. En Indonésie, le programme alimente l’initiative gouvernementale « Villes adaptées aux enfants », ayant pour objectif de créer un environnement sûr et protecteur pour les enfants à Jakarta.
  3. Améliorer la capacité des travailleurs sociaux et des communautés à favoriser la résilience et le bien-être des enfants.
  4. Faire entendre la voix des filles et des garçons en détresse physique ou morale, leur donnant ainsi la possibilité d’influencer les politiques et pratiques dans leurs communautés.
  5. Tirer parti de l’impact du programme pour influencer les pratiques futures d’autres acteurs.

Activitiés du projet

Développement de la résilience grâce à des sessions d’entraînement de football :

  • Organisation de vingt sessions hebdomadaires de deux heures. Les enfants aborderont divers thèmes tels que les émotions, la communication, la gestion de conflit et la prise de décisions.
  • Formation des entraîneurs conçue sur mesure et durant six semaines, assurée par des entraîneurs d’Arsenal.
  • Soutien et mentorat tout au long du programme.

Mise à disposition d’espaces sûrs et fourniture de services d’aide :

  • La rénovation de terrains de football permet d’offrir aux enfants des espaces sûrs. Des mécanismes seront mis en place pour protéger les enfants de la violence et de l’exploitation.
  • Accès aux services d’aide locaux et formation complémentaire comprenant notamment une aide psychologique d’urgence.

Formation pour les parents et les travailleurs sociaux, notamment à travers une campagne de sensibilisation en faveur de la participation des filles dans le sport

Projection vers l’avenir : Mise en œuvre d’un cadre fiable de contrôle, d’évaluation, de responsabilité et d’apprentissage. Les résultats serviront à promouvoir le modèle et à diffuser largement les bonnes pratiques.

Resultats attendus

  • Le cadre de contrôle et d’évaluation permettra de juger de l’impact de Coaching for Life sur la résilience et le bien-être des enfants, sur leur sentiment d’appartenance au programme, et sur l’importance des adultes et entraîneurs de confiance. Des recherches indépendantes détermineront les raisons du changement (ou de l’absence de changement) et déboucheront sur la formulation de recommandations réalisables afin d’améliorer encore le modèle Coaching for Life.
  • Grâce au cadre de contrôle et d’évaluation, on saura également dans quelle mesure les interventions par le biais du sport contribuent à accroître la résilience, et si elles facilitent ou non le développement de la résilience par rapport à d’autres programmes suivant une méthodologie identique mais sans composante sportive.
  • Les entraîneurs d’Arsenal formeront 35 entraîneurs à Jakarta, en Indonésie.
  • Plus de mille enfants participeront directement au programme Coaching for Life. Les sessions hebdomadaires de résilience par le biais du football dureront deux heures et seront réparties sur vingt semaines.
  • Sept terrains de football seront rénovés et entretenus. Ces terrains constitueront des espaces sûrs pour les enfants. Des mécanismes seront mis en place pour protéger les enfants de la violence et de l’exploitation.
  • Quelque 1500 parents et travailleurs sociaux participeront au programme, développant leur capacité à favoriser le bien-être des enfants. Les parents jouent également un rôle déterminant dans la réalisation de l’égalité des sexes dans leurs communautés.
  • Les enfants pourront influencer les politiques et les pratiques, grâce à l’inclusion de la voix des enfants touchés par le conflit et la violence dans les prises de décisions afin d’amener des changements à long terme.
  • La preuve de l’impact du programme Coaching for Life permettra de reproduire le modèle à plus grande échelle.

Partenaire

Football dans le camp de réfugiés de Za’atari

Situation géographique et informations générales

Closed
Emplacement Jordanie
Date de début 01.01.2021
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 120 000
Investissement de la Fondation EUR 120 000
Identifiant du projet 2019499
Partenaires Association Football Development Programme (AFDP) Global
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

AFDP Global et la Fondation UEFA pour l’enfance aident les personnes déplacées par le conflit en Syrie, en particulier les enfants et les jeunes vivant dans le camp de réfugiés de Za’atari.

En septembre 2013, l’UEFA a initié un projet à Za’atari. Ce projet a été repris en 2015 par la Fondation UEFA pour l’enfance, qui n’a cessé de le développer

Contenu du projet

La Fondation UEFA pour l’enfance et son partenaire AFDP Global proposent aux garçons et aux filles syriens déplacés des activités sportives hebdomadaires qui leur offrent un environnement sûr et décontracté pour s’entraîner et disputer des compétitions. Les activités proposées ne se limitent pas au football, mais comprennent aussi du judo, de la zumba et du tennis de table. Ce projet prévoit le maintien du soutien à l’équipe d’entraîneurs et de managers établie dans le camp pour proposer des activités de football aux enfants et aux jeunes. Le sport est utilisé pour sensibiliser les participants à certaines questions sociales et pour transmettre des compétences de vie indispensables dans le contexte du camp. Un entraînement régulier sera aussi organisé pour le développement des compétences sportives. Les enfants participant au programme bénéficieront d’une prise en charge adéquate et pourront suivre l’exemple de modèles. Ainsi, la continuité du projet sera assurée.

Objectifs

Impliquer les enfants et les jeunes syriens Proposer des activités liées au football et à d’autres sports dans un cadre adéquat, sûr et supervisé, afin que les enfants puissent vivre leur enfance. En plus de jouer et de passer du temps ensemble, les jeunes acquerront des compétences footballistiques et les valeurs fondamentales du sport, telles que le respect, le fair-play, l’esprit d’équipe et la solidarité. Ils recevront également une éducation sur certaines questions sociales spécifiques.

Former des entraîneurs de football et des arbitres syriens Offrir une formation à des réfugiés syriens en leur montrant comment diriger des séances d’entraînement de football, les équiper des compétences requises pour gérer un championnat et diriger des clubs de football, et leur fournir une formation spécifique sur l’arbitrage.

Proposer un programme sur les compétences de vie Enseigner aux entraîneurs comment utiliser au mieux les valeurs du sport pour favoriser le développement personnel des enfants et les sensibiliser à certaines questions sociales, en ciblant en particulier la résolution des conflits, le mariage précoce, le contrôle des naissances et l’importance de l’éducation, de la santé, de l’hygiène et du bien-être.

Organiser les clubs et le championnat de football existants Offrir un soutien aux administrateurs et aux entraîneurs en s’assurant qu’ils disposent des capacités nécessaires pour organiser les clubs et le championnat de football établis dans le cadre du projet au cours des années précédentes.

Activitiés du projet

Infrastructures et matériel d’entraînement

En collaboration avec AFDP Global, la Fondation UEFA pour l’enfance a contribué à la construction d’un centre sportif. Appelé « Maison du sport », ce lieu propice aux activités sociales constitue un environnement sûr dans lequel les enfants et les jeunes, en particulier ceux qui s’intéressent au football, peuvent se divertir et se faire des amis.

  • Depuis le début de ce projet, 20 000 ballons de football, 20 000 t-shirts, casquettes et sacs à dos, 5000 paires de chaussures et 1000 kits d’entraînement (cônes, coupelles, dossards, chronomètres, sifflets, etc.) ont été distribués pour les activités sportives.
  • Lors de chaque tournoi, 1000 en-cas et 2000 bouteilles d’eau sont distribués.
  • Les entraîneurs ont également été entièrement équipés.
  • Les deux terrains principaux utilisés pour les tournois ont été pourvus de gazon synthétique et entièrement équipés pour les matches de football.
  • Onze conteneurs remplis de matériel (tenues de sport, ballons, etc.) ont été fournis par la Fondation.

Terrain de football

Avec pour objectif la mise à disposition d’un environnement sûr pour les bénéficiaires du projet, la Fondation UEFA pour l’enfance, en coopération avec AFDP Global et l’Association jordanienne de football, a aidé à pourvoir de gazon synthétique un terrain de football de taille standard et à créer un petit terrain de football pour les filles (en 2018), avec le soutien financier de Lay’s.

Quatre conteneurs ont été envoyés des Pays-Bas avec du gazon synthétique, du matériel de construction (y compris des géotextiles, du ruban adhésif, un tracteur et du matériel d’entretien) ainsi que des équipements pour le terrain, comme des buts et des drapeaux de corner.

 Chiffres clés (août 2021)

  • Quelque 279 réfugiés adultes – 94 femmes et 185 hommes – ont déjà bénéficié de la formation des entraîneurs proposée par la Fondation, qui leur a donné les compétences nécessaires pour devenir de bons entraîneurs et ainsi superviser et organiser des activités liées au football et à d’autres sports, comme des séances d’entraînement hebdomadaires et des tournois. Parmi ces entraîneurs, 27 travaillent actuellement dans le cadre du projet et les autres pour d’autres organisations non gouvernementales dans le camp.
  • Des experts désignés par la Fondation UEFA pour l’enfance et AFDP Global ont organisé des workshops sur l’arbitrage, la guérison des traumatismes, le sport en tant qu’outil de cohésion sociale, le mariage précoce et la résolution des conflits. Quelque 54 arbitres ont bénéficié d’une formation, dont 21 femmes.
  • Environ 5110 enfants et jeunes – des garçons et des filles – participent régulièrement aux activités sportives hebdomadaires et aux tournois de football mensuels supervisés par des entraîneur(e)s qualifié(e)s. Ils ont été jusqu’à 7137 jeunes Syriens à en bénéficier, en octobre 2019, dont 4947 garçons et 2190 filles âgés de 8 à 20 ans.
  • Ces chiffres auraient dû augmenter pendant l’été 2020, mais la pandémie de COVID-19 a contraint AFDP Global à suspendre les activités, d’une part pour des raisons de sécurité et d’autre part à cause des confinements imposés par le gouvernement entre mars 2020 et août 2021.
  • Des tournois de football mensuels sont organisés dans le camp pour les catégories des moins de 13 ans, des moins de 15 ans et des moins de 20 ans. En moyenne, 1000 enfants et jeunes âgés de 8 à 20 ans, dont 300 filles, prennent part aux tournois mensuels. Le plus grand nombre de participants, à savoir 1580, a été enregistré en mars 2019.
  • Des événements mensuels sont organisés pour les moins de 8 ans et comprennent en moyenne une centaine de participants.
  • Les équipes masculines peuvent utiliser le terrain durant deux heures par jour.
  • Outre le football, d’autres activités sont aussi organisées. Quelque 340 garçons pratiquent régulièrement le judo (catégories d’âge des M13 et des M15), plus de 180 garçons et filles participent à des activités de tennis de table (M13 et M15), et 300 filles prennent des cours de zumba.

Resultats attendus

  • Des activités de football et des entraînements sont organisés pour un total de 2800 garçons et 1800 filles entre 8 et 20 ans.
  • Des tournois de football mensuels sont organisés dans le camp pour environ 1000 participants entre 8 et 20 ans, dont 300 filles.
  • Plus de 18 équipes masculines disposent des installations nécessaires pour jouer quotidiennement au football, et des tournois sont organisés pour elles.
  • D’autres activités sportives et de loisirs sont organisées, offrant un plus grand choix aux bénéficiaires, y compris du judo, du tennis de table et de la zumba.
  • Un personnel de 13 hommes et 13 femmes est maintenu. Il utilisera le sport en général et le football en particulier comme outils pour la cohésion sociale et la résolution de conflits, et sera responsable de gérer des équipes de différentes catégories d’âge.
  • Des événements extérieurs seront organisés afin de maximiser les répercussions sociales grâce à la sensibilisation et à l’augmentation des possibilités de nouer des amitiés.
  • Les installations du camp passeront à l’énergie solaire en 2021, et les bureaux du projet seront dotés d’un générateur de secours.

Partenaire

Le jeu en vaut la chandelle

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Sri Lanka
Date de début 31.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 35 000
Investissement de la Fondation EUR 20 000
Identifiant du projet 2019009
Partenaires C.I.E.LO - Coopération internationale pour les équilibres locaux
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Le Sri Lanka a fait face pendant trois décennies à une guerre civile qui a opposé jusqu’en 2009 le gouvernement dominé par la majorité cingalaise bouddhiste (70 % de la population) et l’organisation séparatiste des Tigres, dont l’ethnie tamoule pratique l’hindouisme (20 % de la population) et l’islam (10 % de la population). Selon l’ONU, ce conflit armé a fait entre 80 000 et 100 000 victimes, et plus de 150 000 personnes sont portées disparues. Il a principalement touché les provinces Nord et Est du pays, là où les séparatistes voulaient créer un État indépendant. En outre, en décembre 2004, le pays a également été l’un des plus sévèrement affectés par le tsunami, dont le nombre de victimes s’est élevé à 31 000 personnes, et la province Est a été très touchée. Plus récemment, en avril 2019, le Sri Lanka a été victime de sept attentats à la bombe visant la communauté chrétienne et le tourisme, qui ont été revendiqués par l’Etat Islamique et qui ont causé la mort de 253 personnes. La situation dans le pays reste tendue, notamment à cause de représailles de groupes religieux radicaux envers la communauté musulmane.

Dans ce contexte, la collaboration entre C.I.E.LO et son partenaire local, l’association sri lankaise RECDO, a débuté par la création d’une ludothèque, après une première mission de repérage en septembre 2016. Puis d’autres actions ont permis la rénovation et l’équipement d’une école maternelle en milieu rural, créée par les parents eux-mêmes sans aide de l’Etat, et la construction de quinze logements dotés de toilettes pour autant de familles vivant en dessous du seuil de pauvreté en milieu rural.

Contenu du projet

La composante « Sport » du projet concerne la mise en place, sur l'espace disponible à côté du nouveau bâtiment de la ludothèque, d'un terrain en sable et en herbe permettant la pratique de jeux sportifs de plein air (raquettes, ballons, quilles, anneaux, etc.) ainsi que de véritables sports collectifs : le cricket, qui est le sport national au Sri Lanka, le tennis de table, le football et le volley-ball. Cette composante « Sport » sera complétée par l'acquisition des jeux et du matériel sportif nécessaires à la pratique de ces disciplines.

Objectifs

  • Améliorer les conditions d’accueil et de pratique ludique et sportive au sein de la ludothèque.
  • Augmenter l’attractivité et la fréquentation de la ludothèque.
  • Développer l’offre ludique par l’achat de jeux neufs et d’équipements sportifs dans quatre disciplines.
  • Soutenir l’économie de la zone en employant des artisans locaux.
  • Participer à la promotion et à l’extension des actions de l’association RECDO, partenaire C.I.E.LO.

Activitiés du projet

Le projet permettra un véritable saut qualitatif en complétant le stock de jeux déjà disponible par l’achat de 100 jeux neufs supplémentaires, de façon à susciter l’intérêt des usagers qui demandent souvent de nouveaux jeux à découvrir. Le projet permettra aussi d’acquérir des jeux et des équipements sportifs dans quatre disciplines : le cricket, sport national au Sri Lanka, le tennis de table, le volley-ball et le football. Cinq tables en bois, des chaises et des étagères seront également achetées, pour pouvoir accueillir plus d’enfants dans de meilleures conditions.

Resultats attendus

Avec près de 300 jeux disponibles, la ludothèque deviendra l’une des mieux dotées des ludothèques C.I.E.LO. Ces jeux sont soigneusement sélectionnés et ordonnés selon la classification internationale ESAR, qui se fonde notamment sur le travail de Jean Piaget et s’articule autour de plusieurs axes d’apprentissages pour les enfants :

  • Les jeux d’exercice stimulent les sens et la motricité des tous petits (hochets, boîtes musicales, tapis de stimulation précoce, jouets à tracter).
  • Les jeux symboliques favorisent la créativité, l’imagination et la fantaisie (marionnettes, dinettes, voitures miniatures, instruments musicaux, sets de docteur et de bricoleur).
  • Les jeux d’assemblage initient à la logique, à la réflexion mentale et au respect de conduites et de comportements sociaux, et facilitent l’élaboration de stratégies plus complexes (puissance 4, loto, jeux de plateau et de société, memory)
  • Les jeux traditionnels tiendront également toute leur place, et du mobilier supplémentaire sera fourni pour permettre aux enfants de développer leurs aptitudes dans de meilleures conditions : étagères de rangement des jeux, boîtes transparentes de protection des jeux, tables, chaises, nattes.

 

 

Partenaire

Éducation aux risques liés aux mines

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Cambodge
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 238 150
Investissement de la Fondation EUR 114 833
Identifiant du projet 2019534
Partenaires Spirit of Soccer
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Le Cambodge est l’un des pays au monde les plus touchés par la problématique des mines antipersonnel. Entre 4 et 6 millions : c’est le nombre estimé de mines terrestres, de bombes à sous-munitions et d’autres munitions non explosées laissées sur place après trois décennies d’une guerre qui s’est terminée en 1998. Les enfants, en particulier ceux qui vivent dans les zones rurales, sont particulièrement en danger, car ils sont généralement moins conscients des risques lorsqu'ils traversent des zones dangereuses ou y jouent.

Au Cambodge, les enfants représentent 50 % des victimes de mines antipersonnel, selon la Croix-Rouge cambodgienne. Les enfants ont donc beaucoup plus de risques que les adultes de mourir des blessures engendrées par les mines antipersonnel. Environ 85 % des enfants qui en sont victimes meurent avant d’arriver à l’hôpital.

Les mines antipersonnel causent de terribles blessures, qui entraînent parfois chez les enfants la perte de la vue ou de l’ouïe, l’amputation de doigts, d’orteils ou d’autres membres, ainsi que des lésions génitales. La souffrance causée est aussi psychologique, en raison du traumatisme résultant de l’explosion de la mine. En l’absence de traitements médicaux adéquats, les enfants blessés par une mine antipersonnel sont souvent retirés du système scolaire. Leurs perspectives d’avenir en matière d’éducation et d’emploi s’en trouvent limitées, et leur famille les considère souvent comme un fardeau.

Le déminage coûte cher, prend du temps et est d’autant plus compliqué qu’en raison du climat, des déplacements ou de l’économie, la population se retrouve parfois dans des zones contaminées. Le moyen le plus efficace pour lutter contre ce problème consiste à sensibiliser les enfants aux types d’engins présents dans leur localité et aux manières de les éviter. Mais il manque au Cambodge une éducation efficace aux risques liés aux mines, ce qui signifie que les enfants ne savent pas comment s’en protéger.

Contenu du projet

La mission de Spirit of Soccer consiste à utiliser le football pour éduquer les enfants vivant dans des zones de conflit actuel ou passé aux dangers des mines antipersonnel, des munitions non explosées et d’autres débris de guerre explosifs. Le programme prévoit d’éduquer, de former et d’employer des enseignants et des entraîneurs de football locaux. Enseignants et entraîneurs sont formés en vue de déployer ce programme, qui contient des leçons faciles à comprendre en lien avec le football, afin d’enseigner aux enfants comment repérer et éviter les menaces propres aux débris de guerre explosifs présents dans leur localité. L’approche choisie est adaptée aux spécificités et aux besoins culturels, religieux et sociaux à l’échelle locale. L’accent est mis sur la création d’un environnement sûr, amusant et inclusif, qui offre des activités physiques saines, de l’espoir et de la joie.

Grâce à son travail, Spirit of Soccer rejoint l’objectif de développement durable n°16 (paix, justice et institutions efficaces) et en particulier la cible 16.1 : réduire nettement, partout dans le monde, toutes les formes de violence et les taux de mortalité qui y sont associés.

Objectifs

Le projet vise à sensibiliser environ 12 000 enfants cambodgiens aux risques liés aux mines au moyen de séances et de tournois de football ou d’éducation à ces risques. Environ 24 000 enfants supplémentaires au Cambodge seront sensibilisés grâce à une campagne multimédia qui prévoit notamment la distribution de posters et de cahiers scolaires. Spirit of Soccer fournira tous les services et le matériel nécessaire, dont :

  • un programme d’éducation aux risques liés aux mines qui sera mis en œuvre par des entraîneurs de Spirit of Soccer (recrutés et formés sur place) et destiné à 12 000 enfants à risque vivant au Cambodge, avec le soutien du CMAC (Centre cambodgien pour la lutte antimines) et du CMAA (Autorités cambodgiennes pour la lutte antimines et l’assistance aux victimes de mines) ;
  • la distribution de 500 ballons de football sur lesquels figurent des messages au sujet des risques liés aux mines ;
  • la formation de vingt enseignants, qui promouvront le message de prévention dans leur communauté locale respective, grâce à un cours et à un atelier d’accompagnement et de formation aux risques liés aux mines qui se fondent sur le programme de Spirit of Soccer ;
  • la distribution de 10 000 cahiers scolaires sur lesquels figurent des stars internationales du football promouvant les comportements sûrs à adopter par les écoliers s’ils se retrouvent face à des mines ou à des débris de guerre explosifs.

Activités du projet

  • Formation des entraîneurs et des enseignants en matière d’éducation aux risques liés aux mines
  • Éducation aux risques liés aux mines proposée directement aux enfants des communautés à risque grâce à des séances de football éducatives
  • Festivals organisés régulièrement sur le thème de l’éducation aux risques liés aux mines, en vue d’élargir la portée du projet à la communauté au sens large

Resultats attendus

Le projet vise à atteindre un chiffre d’au moins 75 % en réponse à certains indicateurs clés relatifs aux connaissances en matière de sécurité minière, tels que mesurés par le système de surveillance et d’évaluation du programme, afin de démontrer l’efficacité du programme de football en tant qu’outil éducatif pour la réduction des risques liés aux mines.

Partenaire

Nouvelles perspectives grâce au sport

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Vietnam
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 230 797
Investissement de la Fondation EUR 65 268
Identifiant du projet 2019751
Partenaires Blue Dragon Children’s Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Qu’ils vivent en ville ou dans des provinces rurales, les enfants issus de milieux défavorisés au Vietnam sont extrêmement vulnérables aux abus et à la traite d’êtres humains.

Les rues d’Hanoï abritent beaucoup d’enfants originaires de provinces pauvres qui sont venus dans la capitale pour chercher du travail ou fuir les problèmes domestiques tels que la violence, l’alcool, la drogue, la pauvreté extrême et la négligence. Dans la rue, les enfants sont fortement exposés au risque d’abus, que ce soit par le travail ou le sexe.

Au nord-ouest du Vietnam se trouve la province de Dien Bien, la plus pauvre du pays. La pauvreté généralisée et la proximité de la Chine et du Laos, avec pour frontières des montagnes extrêmement difficiles à contrôler, ont transformé Dien Bien en haut lieu de la traite d’êtres humains. Plus au sud, dans le centre du Vietnam, se situe la province de Thua Thien Hue, où la pauvreté est également très répandue. Comme à Dien Bien, les catastrophes naturelles telles que la sécheresse et les typhons y sont fréquentes et provoquent des dégâts considérables. Dans ces zones rurales, le travail des enfants et la traite des personnes sont particulièrement présents.

Contentu du projet

Le projet de Blue Dragon utilise le sport comme catalyseur de changement positif, aussi bien en ville que dans ces deux provinces pauvres. Il s’adresse non seulement aux enfants des rues, mais aussi aux enfants en situation de handicap ou issus de milieux très défavorisés. Nous nous servons du football et d’autres activités sportives pour éduquer et valoriser les enfants afin qu’ils aient la confiance nécessaire pour prendre leur vie en main.

À Hanoï, nous organisons toute une série d’activités sportives pour les enfants et adolescents, mais tout a commencé par le football. L’équipe de football est composée d’enfants des rues, d’enfants vivant dans nos foyers ainsi que d’enfants et d’adolescents de la communauté venant de familles pauvres ou dysfonctionnelles. En plus du football, nous encourageons les enfants à pratiquer d’autres sports tels que le basketball et le skateboard, et des activités comme le théâtre, le hip hop et la gymnastique.

Dans les provinces de Thua Thien Hue et de Dien Bien, Blue Dragon organise des activités sportives et de développement du secteur junior, principalement en collaboration avec des écoles et des internats. Avec de meilleures possibilités de loisirs et de sports communautaires pour les enfants et les jeunes des communautés locales, nous améliorons non seulement la santé et les compétences des enfants, mais nous contribuons aussi à briser le cycle du départ de la maison et du travail à un âge précoce.

Dans toutes les provinces, Blue Dragon dirige également des ateliers pour apprendre aux enfants des compétences professionnelles essentielles telles que la communication et l’esprit d’équipe, ainsi que des ateliers pour sensibiliser les enfants, leurs parents et les communautés aux dangers du travail des enfants et de la traite d’êtres humains.

Objectifs

Le projet utilise le sport comme catalyseur de changement positif pour offrir de nouveaux horizons aux enfants à risque vivant au Vietnam et s’assurer que tous les enfants Blue Dragon aient la confiance nécessaire pour prendre leur vie en main.

Objectifs spécifiques

  • Permettre à des enfants à risque d’accéder à des activités sportives et de loisirs.
  • Aider tous les enfants à développer des compétences de vie essentielles, incluant l’esprit d’équipe, la gestion des conflits, la communication, la gestion du temps, l’engagement, la confiance et le leadership.

Activitiés du projet

  • Activités sportives

Les activités sportives et de loisirs créent des espaces sûrs et joyeux pour les enfants vulnérables, les aident à développer des compétences de vie et professionnelles essentielles et à explorer leurs passions de sorte qu’ils puissent se construire un avenir prospère.

  • Ateliers et formation

Les ateliers et formations sur les compétences sociales destinés aux enfants, à leurs parents et à d’autres membres de la communauté aident à prévenir le travail des enfants et la traite des personnes, et permettent ainsi de mieux prendre soin des enfants et de les protéger.

Résultats attendus

Ce projet permettra à 1585 enfants très défavorisés d’accéder à des activités sportives et de loisirs dans trois provinces du Vietnam. Tous les enfants amélioreront leur condition physique et développeront des compétences de vie et professionnelles améliorant leur employabilité et leur donnant des clés pour sortir de la pauvreté et avoir un avenir prospère. Plus de 250 parents et membres de la communauté approfondiront leurs connaissances sur la protection des enfants.

Partner

Tournoi eSport des réfugiés

Situation géographique et informations générales

Closed
Emplacement Jordanie
Date de début 01.01.2020
Date de fin 01.12.2020
Coût du projet EUR 100 000
Investissement de la Fondation EUR 100 000
Identifiant du projet 2019001
Partenaires Bibliothèques Sans Frontières (BSF)
Catégories Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Un réfugié passe en moyenne dix-huit ans dans un camp, sans aucune possibilité d’apprendre, de lire ou de participer à la vie en société. Depuis 2007, Bibliothèques Sans Frontières (BSF) aide les réfugiés à communiquer avec le monde extérieur, des Rohingyas au Bangladesh aux Burundais en Tanzanie, donnant aux femmes, aux hommes et aux enfants des ressources pour lutter contre l’ennui, renforcer leur résilience et planifier leur avenir. En promouvant un accès à l’éducation, à la culture et à l’information, BSF entend donner à tous la possibilité d’être indépendant et libre de s’épanouir.

Avec le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance, BSF organise pour la première fois un tournoi de sport électronique dans le camp de réfugiés de Za’atari, en Jordanie.

Outil de cohésion sociale Aujourd’hui, les jeux vidéo ont une place à part entière dans la société ; on les trouve même dans les bibliothèques et les musées. Un jeu vidéo peut rapporter plus qu’un film ou qu’un livre. En 2019, l’industrie des jeux vidéo a pesé environ EUR 120 milliards, soit trois fois plus que celle du cinéma. Nous sommes convaincus que les matches de football électronique peuvent consolider les liens au sein de la communauté, développer la résilience et favoriser la cohésion sociale.

Des jeux vidéo dans les camps de réfugiés

Consciente du défi posé par le recours aux jeux vidéo à des fins éducatives, et se fondant sur son expertise, l’association BSF cherche à promouvoir une utilisation positive pour tous, y compris les réfugiés, d’où l’idée d’organiser le tout premier Tournoi eSport des réfugiés en utilisant le jeu FIFA 20.

Outil de communication Les jeux vidéo interactifs et inclusifs promeuvent la cohésion sociale : les joueurs discutent entre eux, échangent leurs points de vue et forment ainsi une communauté, quelle que soit leur histoire personnelle. Les jeux peuvent stimuler l’imagination et la créativité, en plongeant les joueurs dans un autre univers. En outre, l’organisation physique du tournoi offrira une occasion de se rencontrer, d’en apprendre davantage sur les différentes difficultés qui peuvent se présenter, et d’établir des règles de vie en communauté.

Contenu du projet

Le projet cible les filles et les garçons entre 10 et 18 ans et inclura aussi les jeunes en situation de handicap. Un processus de consultation régulière, l’invitation à la phase finale et l’utilisation libre de consoles de jeu fournies par PlayStation permettront aux parents et aux travailleurs sociaux de participer aussi au projet.

Deux semaines seront nécessaires pour mobiliser la communauté et sélectionner les participants qui prendront part aux séances d’entraînement et au tournoi électronique, sur la base de rapports de vulnérabilité établis dans le camp par le partenaire éducatif. 

Les participants choisis devront participer aux activités organisées par les partenaires pour encourager l’accès au contenu éducatif. Pour sélectionner les joueurs qui prendront part à la phase finale, une phase de qualification aura lieu, au cours de laquelle seront pris en compte non seulement le niveau de compétence des jeunes, mais aussi leur participation régulière et leur engagement continu dans les activités du partenaire. Différentes ligues seront créées afin de veiller à l’inclusion des enfants en situation de handicap.

Pour garantir que le projet atteigne un public plus large, des périodes seront réservées à l’utilisation libre des consoles, ce qui permettra au reste de la communauté d’accéder aux ressources.

Les activités seront organisées dans différentes parties du camp afin d'atteindre les différents secteurs de la population et de faciliter la participation des enfants en situation de handicap. La Maison du sport, gérée par l’Association Football Development Program Global (AFDP Global), sera le site principal, et il y aura deux sites secondaires.

Objectifs

Le projet vise à fournir des espaces récréatifs aux filles et aux garçons dans le camp de Za’atari en utilisant le jeu FIFA 20 dans une compétition de sport électronique. Les résultats de ce projet pilote seront soigneusement analysés afin de déterminer si celui-ci pourrait être reproduit sur d’autres sites où vivent des populations vulnérables.

  • Créer des espaces de jeux vidéo afin que les jeunes puissent s’engager dans des activités, ce qui les soulagera des difficultés de leur vie quotidienne ; ces espaces pourront être utilisés par le partenaire comme plateforme pour organiser des activités psychosociales, éducatives et de protection.
  • Offrir la possibilité aux jeunes en situation de handicap de participer à un tournoi électronique.
  • Créer des espaces inclusifs qui, grâce à aux interactions et aux jeux vidéo, favorisent la cohésion sociale des communautés et développent des mécanismes constructifs pour affronter les difficultés.
  • Sensibiliser le grand public à la réalité de la vie dans un camp par le biais d’une campagne médiatique sur les jeux vidéo.

Activités du projet

Un divertissement qui promeut la cohésion sociale

Mise en place et qualifications

Deux cents jeunes, des garçons et des filles de 10 à 18 ans, disputeront la phase finale, qui aura lieu les 31 janvier et 1er février.

Plusieurs centres d’entraînement seront accessibles pendant le mois précédent, où les enfants pourront jouer et se familiariser avec la console en jouant à FIFA 20. Des matches de qualification seront organisés afin de constituer les équipes qui prendront part à la phase finale. Ces matches comprendront plusieurs catégories et groupes d’âge afin que les participants puissent jouer plus de matches. Toutes les séances seront associées à des activités éducatives à travers le camp.

Phase finale

La phase finale est le moment médiatique de ce programme. Des médias locaux et étrangers ainsi que des influenceurs seront invités pour couvrir l’événement, en marge duquel des sessions de football et des cours de freestyle seront organisés.

Pour garantir la durabilité de cette initiative, au moins cinq consoles resteront dans le camp après le tournoi.

Résultats attendus

Le projet entend faire participer 350 enfants et adolescents aux séances d’entraînement, et 1500 personnes aux activités libres. Il vise une participation égale de filles et garçons et la participation de quelque 50 jeunes en situation de handicap.

Ce projet pilote sera évalué et reproduit au camp de Cox's Bazar au Bangladesh.

Partenaire

Football dans le camp de réfugiés d’Azraq

Situation géographique et informations générales

Closed
Emplacement Jordan
Date de début 01.01.2018
Date de fin En cours
Coût du projet EUR EUR 58 000
Investissement de la Fondation EUR EUR 58 000
Identifiant du projet ASI - 0110
Partenaires AFDP Global
Catégories Victimes de conflits

Contexte

La Catalyst Foundation for Universal Education, Aurora, le Projet de développement du football en Asie et la Fondation UEFA pour l’enfance apportent de l’aide aux personnes déplacées par le conflit en Syrie, en particulier aux enfants et aux jeunes vivant dans le camp de réfugiés d’Azraq.

Contenu du projet

L’Association Football Development Programme Global (AFDP Global) compte poursuivre son projet dans le camp de réfugiés d’Azraq et continuer ainsi à offrir des activités sportives sûres et encadrées aux enfants et aux jeunes Syriens. Elle veut également former de jeunes adultes syriens à devenir des entraîneurs et des exemples à suivre, pour développer leurs aptitudes et assurer un encadrement optimal des enfants participant au programme. Les entraîneurs apprendront l’anglais pour renforcer leurs capacités linguistiques et leur compréhension interculturelle, afin qu’ils ne comprennent pas seulement le jeu, mais qu’ils puissent également communiquer dans une langue internationale et un environnement multiculturel.

Le groupe visé en priorité est celui des enfants et des jeunes (garçons et filles) âgés de 6 à 20 ans.

Le second groupe visé comprend des adultes, hommes et femmes, des parents par exemple, qui souhaitent être formés comme entraîneurs, chefs d’équipe ou arbitres.

 

Objectifs

  • Impliquer les enfants et les jeunes Syriens (filles et garçons) en organisant des activités liées au football et à d’autres sports dans un environnement adéquat, sûr et encadré dans lequel ils restent des enfants et s’amusent. En plus de jouer et de passer du temps ensemble, ils développent ainsi leurs compétences footballistiques et assimilent des valeurs fondamentales du sport, telles que le respect, le fair-play, l’esprit d’équipe et la solidarité ; ils reçoivent en outre une éducation sur des questions sociales spécifiques.
  • Former des entraîneurs et des arbitres syriens en leur apprenant à mener des séances d’entraînement, mais aussi en leur donnant les compétences pour mettre en place un championnat et diriger un club de football. Des cours spécifiques sont consacrés à l’arbitrage.
  • Introduire un programme spécifique d’apprentissage des compétences essentielles pour la vie fondé sur le contexte et les besoins. De cette manière, les entraîneurs apprennent à tirer le meilleur profit des valeurs du sport pour favoriser le développement personnel des enfants et les rendre plus attentifs à certaines questions sociales. Cette formation recourt à une approche divertissante et éducative pour aborder des questions sociales et insister en particulier sur la résolution des conflits, mais aussi pour sensibiliser les jeunes aux conséquences du mariage précoce et à la contraception, ainsi qu'à l’importance de l’école, de la santé, de l’hygiène et du bien-être.
  • Fournir l’équipement et améliorer le terrain de football avec du gazon synthétique pour permettre aux enfants de jouer dans des infrastructures fiables et sûres.

Activités du projet

Avec pour objectif la mise à disposition d’un environnement sûr pour les bénéficiaires du projet, la Fondation UEFA pour l’enfance, en coopération avec l’AFDP et l’Association jordanienne de football, a aidé à transformer un petit terrain de football pour les filles (en 2018) en un terrain en gazon synthétique, avec le soutien du donateur Lay’s.

Deux conteneurs remplis de gazon synthétique, de matériel de construction tel que du géotextile, de ruban adhésif, de matériel d’entretien (y compris un tracteur) et de matériel pour le terrain, notamment des buts et des drapeaux de corner, ont été expédiés depuis les Pays-Bas.

parents by using games, structured creative work, informal learning, theatre, sport, music, reading and any other activities that will improve self-esteem, trust, cooperation, well-being, safety and life skills.

Résultats attendus

  • En moyenne, 1000 enfants et jeunes – des garçons et des filles âgés de 8 à 20 ans – participent régulièrement aux activités sportives hebdomadaires et aux tournois de football mensuels supervisés par des entraîneurs qualifiés, hommes et femmes.
  • Des tournois de football Fair-play sont organisés dans le camp le dernier vendredi de chaque mois.
  • 19 femmes et hommes réfugiés utilisent le sport en général, et le football en particulier, comme un outil de cohésion sociale et de résolution de conflits, et endossent le rôle de multiplicateurs.
  • Le niveau d’anglais s’améliore parmi les entraîneurs, mais aussi parmi les jeunes participant au programme.
  • La sensibilisation des réfugiés à la guérison des traumatismes, au sport en tant qu’outil de cohésion sociale, aux conséquences du mariage précoce et à la résolution des conflits est considérablement augmentée.

Partenaire

Education with a Kick

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement India
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.01.2021
Coût du projet EUR 165 541
Investissement de la Fondation EUR 112 000
Identifiant du projet ASI-2018579
Partenaires Oscar Foundation, Street Football World
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Dans les quartiers pauvres de Mumbai, le taux de décrochage scolaire est en hausse. Les enfants défavorisés doivent travailler pour contribuer à pourvoir aux besoins de la famille. Or, cette entrée précoce sur le marché du travail et les longues journées de travail dans des conditions dangereuses ont un impact désastreux sur leur développement psychologique et physique. Ils sont en outre exposés à un risque accru d’addiction à l’alcool et aux drogues.

Par ailleurs, 67 % des enfants qui ne terminent pas leur scolarité sont des filles. Le mariage précoce en est la principale raison, les parents pensant ainsi assurer une sécurité financière à leurs filles. Cependant, écourter la scolarisation des filles et les conduire à des grossesses précoces répétées restreint leurs chances dans la vie. C’est ainsi que se perpétue le cycle de la pauvreté.

Contenu du projet

Le projet mené à Mumbai comprend des programmes de football et d’éducation reposant sur le pouvoir du football de susciter le changement social. Le football sert à attirer les jeunes et à leur proposer diverses activités, mais aussi à leur transmettre des valeurs sociales essentielles telles que le travail d’équipe, le respect et le fair-play. Les compétences de base acquises par le biais du football permettent aux jeunes de gagner en autonomie, améliorant ainsi leur bien-être psychosocial, leur résilience, leur estime d’eux-mêmes et leur motivation. Les activités destinées aux enfants et aux jeunes moins favorisés peuvent contribuer à réduire le nombre de filles et de garçons contraints d’abandonner l’école.

De nouveaux centres d’apprentissage numérique seront mis en place dans quatre communautés sélectionnées, créant ainsi un lien essentiel entre les activités sur le terrain et en dehors. Deux fois par semaine, tout au long de l’année, plus de 800 enfants auront l’occasion d’améliorer leur confiance en eux, de gagner en assurance, d’apprendre à travailler en équipe et de développer leur niveau de jeu en participant à des sessions de football et de compétences de base.

Objectifs

  • Égalité des genres et autonomisation des femmes : il existe une corrélation évidente entre un taux élevé d’éducation des filles et un faible taux de fécondité. La croissance de la population et le changement climatique sont aussi directement liés, c’est pourquoi investir dans l’éducation des filles et promouvoir leurs droits en matière de procréation sont deux éléments qui peuvent jouer un grand rôle dans la lutte contre le changement climatique. Grâce à nos programmes de football, les filles prennent de l’assurance et gagnent confiance en elles ; on leur donne l’occasion de devenir des leaders et de remettre en question les stéréotypes sur les femmes dans leur communauté.
  • Système sanitaire et hygiène : la population urbaine connaît une croissance rapide, ce qui met les réseaux d’eau et les services sanitaires à rude épreuve. L’un des principaux objectifs du programme de football et de compétences de base consiste à aborder les tabous liés au système sanitaire et à l’hygiène, à promouvoir un changement de comportement auprès des enfants et à sensibiliser la population à l’importance de ce sujet.
  • Gestion des déchets : le lien évident qui existe entre un environnement propre et la pratique du sport contribue à faire du football un instrument puissant pour transmettre aux groupes de jeunes des messages sur l’environnement et les encourager à agir pour nettoyer leur propre cadre de vie.

Activités du projet

Les sessions se déroulent dans les espaces publics locaux. Lors de chaque session, on aborde des problématiques telles que le décrochage scolaire, le mariage précoce, le travail des enfants ou encore la santé et l’hygiène. Si des joueurs présentent un risque de décrochage scolaire, ils sont invités à des classes informelles et à des cours d’informatique dans l’un des quatre centres éducatifs de Mumbai, qui leur permettront d’améliorer leurs chances de réussir leurs examens et leur fourniront une plateforme en vue de futures possibilités d’emploi.

Résultats attendus

  • Réduction du taux de décrochage scolaire de 13 % à 10 % chez les élèves de la 1re à la 7e année, avec 90 % des enfants participant à nos programmes.
  • Réduction du taux de décrochage scolaire de 16 % à 10 % chez les élèves de la 5e à la 7e année, avec 90 % des enfants participant à nos programmes.
  • Hausse de 20 % du nombre d’élèves de 7e année participant à nos programmes passant avec succès en 8e année.

Partenaire

Football for Change : projet de sensibilisation

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Cambodia
Date de début 15.01.2019
Date de fin 01.12.2020
Coût du projet EUR 21 930
Investissement de la Fondation EUR 21 480
Identifiant du projet ASI-2018798
Partenaires Indochina Starfish Foundation (ISF)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Alors que le Cambodge se remet peu à peu des effets dévastateurs du régime Khmer rouge, la corruption et l’inégalité règnent et l’extrême pauvreté affecte toujours les jeunes. Ces derniers représentent 60 % de la population et subissent de fortes pressions pour trouver du travail, ce qui se traduit par un taux d’abandon scolaire élevé, surtout dans les régions rurales. Les enfants travaillent dès l’âge de cinq ans pour aider financièrement leur famille et sont souvent retirés de l’école pour contribuer au revenu familial. La pauvreté dans laquelle ils vivent les prive de scolarité, mais aussi de leur enfance et de leur droit de jouer.

À travers tout le pays, en particulier dans les régions rurales, 19 % des filles sont mariées avant leur 18e anniversaire. Les chances de pratiquer un sport sont très restreintes pour les filles, et la plupart d’entre elles sont exclues des activités sportives et de la socialisation qui les accompagne. Ainsi, les enfants et les jeunes défavorisés et marginalisés ne profitent pas des interactions avec leurs camarades et des compétences de vie essentielles acquises non pas en classe, mais à travers le sport, le jeu et la socialisation.

Contenu du projet

Ce programme vise directement 500 enfants défavorisés et 200 jeunes et adultes vivant dans des communautés où la pauvreté, l’exclusion sociale et le manque d’opportunités mènent souvent à des mauvais comportements. Il offre aux enfants des possibilités de profiter de leurs droits de jouer et d’aller à l’école, encourageant ainsi des choix de vie sains, l’égalité et la diversité.

 

Objectifs

  • Pour l’Indochina Starfish Foundation (ISF), chaque enfant a le droit d’aller à l’école, d’être soigné et de jouer. Son projet a donc pour buts :
    • d’offrir aux enfants, y compris aux filles, un accès au sport et au jeu ;
    • d’améliorer la santé et le bien-être des enfants ;
    • d’offrir aux enfants un espace sûr dans lequel exposer les problèmes sociaux tels que les droits des enfants et la maltraitance à l’égard des enfants, l’égalité des genres et l’inclusion des personnes en situation de handicap, le VIH, l’alcool et la drogue ainsi que les jeux d’argent ;
    • de développer la confiance en soi des enfants, le leadership, l’esprit d’équipe, la résolution de problèmes et la résilience ;
    • de valoriser les filles et les femmes et de changer les perceptions répandues grâce au sport ;
    • d’encourager les jeunes, surtout les filles, à rester à l’école.

Activités du projet

Le projet pilote de sensibilisation a pour objectif de donner aux entraîneurs des régions rurales les moyens d’offrir un accès au sport et à l’éducation aux enfants défavorisés du Cambodge. L’ISF planifie trois cours de développement pour entraîneurs en 2019.

Deux cents entraîneurs et futurs entraîneurs issus d’écoles, d’organisations communautaires et d’ONG de tout le pays participeront à cinq journées intensives d’entraînement ciblant un impact social par le football. Cet entraînement, développé en partenariat avec Coaches Across Continents (CAC), formera les participants à créer un impact social par le football, en proposant des activités et des jeux amusants et en intéressant les enfants aux problèmes sociaux de la réalité locale tels que l’égalité des genres, le handicap et l’inclusion sociale, la consommation de drogue et d’alcool, les jeux d’argent, l’éducation et la santé.

Les participants seront formés pour offrir un programme ISF/CAC d’impact social sur mesure d’une durée de douze mois, tout en développant les aptitudes des enfants pour le football, la confiance en soi, le leadership, l’esprit d’équipe et la capacité de prendre des décisions dans un environnement sûr et décontracté.

Résultats attendus

Dans le cadre du projet pilote, vingt entraîneurs soutenus par l’ISF mèneront 480 sessions de sensibilisation à l’intention d’environ 500 enfants socialement défavorisés, et trois cours de développement pour entraîneurs axés sur l’impact social par le football seront organisés. En plus des 700 bénéficiaires directs du projet, l’objectif est de toucher indirectement quelque 3000 personnes.

Partenaire

Football4Good

Situation géographique et informations générales

Contexte

En raison de sa situation géographique centrale et de sa position économique dominante en Asie du Sud-Est, la Thaïlande sert de plateforme régionale de départ, de transit et d’arrivée pour les migrants. Des dizaines de milliers d’enfants migrants vivent actuellement dans les camps proches des chantiers de construction (Baan Dek et UNICEF, 2018). Leurs parents sont venus en Thaïlande pour travailler, et les enfants vivent dans des abris précaires temporaires et n’ont qu’un accès limité aux services d’éducation, de santé et de sécurité. Ils sont exposés à différentes formes de maltraitance, de violence et de négligence. Aucun d’entre eux n’a la possibilité de s’échapper des bidonvilles et de socialiser avec d’autres enfants ; ils sont donc contraints de jouer dans un environnement dangereux, avec peu de stimulations ou d’interactions avec les autres. La vulnérabilité de la situation menace leurs droits fondamentaux. En outre, l’absence de possibilités de socialisation et de jeu les empêche de vivre leur enfance.

Contenu du projet

La Baan Dek Foundation est convaincue que le football est un élément nécessaire au développement des enfants, un terreau fertile pour l’apprentissage de compétences essentielles telles que l’esprit d’équipe, l’estime de soi, la confiance en soi, l’esprit sportif et la discipline. Le programme Football4Good encourage les relations positives entre pairs parmi les enfants de différentes origines ethniques à travers l’entraînement, l’activité physique, la mise à disposition d’équipements sportifs de qualité et la formation du personnel de la fondation au développement sportif. Ce programme cherche également à promouvoir l’égalité des genres en responsabilisant les filles et les jeunes femmes marginalisées.

Cette année, la Baan Dek Foundation veut aller plus loin et insister sur le développement d’un leadership communautaire grâce à son nouveau programme, Football4Good et responsabilisation des jeunes. Il s’agit d’entraîner et de responsabiliser des éducateurs pairs pour les jeunes afin qu’ils proposent des séances d’entraînement de football régulières dans leurs communautés. En bénéficiant d’une meilleure compréhension des problèmes sociaux et des connaissances nécessaires pour promouvoir des valeurs telles que l’égalité et la tolérance, ils pourront servir de modèles pour les enfants et les jeunes marginalisés vivant dans des bidonvilles urbains et des camps proches de sites de construction.

Les pairs éducateurs de jeunes seront en outre directement impliqués dans l’amélioration de leur environnement. Ils travailleront avec les membres de la Baan Dek Foundation pour concevoir et aménager de nouveaux terrains de football et davantage de lieux sûrs pour les enfants, et améliorer les infrastructures existantes dans leur communauté. Ils donneront aux enfants de leur communauté la possibilité de jouer au football dans des endroits sûrs même en dehors des séances d’entraînement.

Parallèlement aux sessions de football proposées au sein de la communauté et pendant les vacances scolaires, la fondation veut inciter les enfants à pratiquer un sport et les sensibiliser aux bienfaits du sport pour le développement en invitant des footballeurs professionnels locaux à venir présenter leur carrière dans une école.

Objectifs

Pour les travailleurs sociaux, le football est un instrument polyvalent essentiel qui peut influencer positivement les enfants en manque du soutien le plus élémentaire. Le programme Football4Good et responsabilisation des jeunes aidera à créer un lien avec les populations marginalisées grâce à des sessions de football régulières et fournira des équipements sportifs aux communautés vulnérables ciblées. Les enfants et les adolescents développeront leurs capacités motrices, amélioreront leur niveau d’activité physique, pourront socialiser avec leurs pairs et nouer de nouvelles relations sociales au sein de communautés où la violence entre les différents groupes ethniques peut se manifester au quotidien. Par ailleurs, le football apprendra à ces enfants à jouer en équipe, à s’intégrer à un groupe hétérogène, à socialiser et à mettre en pratique l’esprit sportif. Tous ces bénéfices, conjugués à une activité simplement amusante pour les enfants, font du football et de l’éducation sportive en général un axe d’intervention majeur des programmes communautaires de la fondation.

Activités du projet

  • Un entraînement de football régulier sera offert deux fois par année, pendant les vacances scolaires, par des éducateurs pairs pour les jeunes.
  • Les pairs éducateurs de jeunes suivront des sessions d’entraînement de trois jours (les travailleurs sociaux de la Baan Dek Foundation leur apprendront les compétences de vie essentielles pendant deux jours et un entraîneur de football professionnel leur montrera comment mener une séance de football le troisième jour).
  • Les sessions Football4Good et responsabilisation des jeunes seront organisées deux fois par semaine dans les communautés et les écoles en tant qu’activités extra-scolaires, et quotidiennement dans le cadre du programme des vacances scolaires.
  • Les entraînements se concentreront sur cinq points fondamentaux :
    • l’estime de soi et la responsabilisation ;
    • la santé et les bienfaits physiques ;
    • l’engagement communautaire et l’esprit d’équipe ;
    • la discipline et l’esprit sportif ;
    • l’égalité des genres.

Résultats attendus

  • Plus de 100 séances d’entraînement par année organisées dans le cadre des programmes Smile Holiday et dans les communautés marginalisées.
  • Plus de 400 enfants par année participant aux Smile Holidays et aux sessions Football4Good communautaires.
  • Plus de 3500 personnes présentes pendant les Smile Holidays et les sessions de football communautaires.
  • 150 filles et jeunes femmes participant aux Smile Holidays et aux sessions de football communautaires.
  • Sept communautés où le football, les installations sportives et les environnements sûrs pour les enfants sont améliorés et rendus accessibles.
  • 50 ballons offerts aux communautés et aux pairs éducateurs de jeunes.
  • 40 pairs éducateurs de jeunes par année sensibilisés aux valeurs du football.

Partenaire

Rescolarisation des enfants des rues

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Afghanistan
Date de début 02.01.2018
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 201 000
Investissement de la Fondation EUR 98 735
Identifiant du projet ASI-2018475
Partenaires Action for Development (AfD)
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Selon l’UNICEF, 3,5 millions d’enfants afghans âgés de 5 à 17 ans ne sont pas scolarisés. Environ 2,1 millions d’enfants ayant entre 6 et 14 ans exercent une forme de travail des enfants, souvent dans des conditions qui mettent en danger leur santé et leur sécurité. Ils sont très exposés aux accidents de la route, aux attentats suicides et aux explosions, au cours desquels ils peuvent être blessés ou tués ; ils sont souvent victimes d’insultes, de mauvais traitements et d’abus sexuels ; ils sont exposés à des taux élevés de pollution atmosphérique et sonore et ont, dans l’ensemble, des conditions de vie difficiles. Comme nombre de ces enfants sont les seules personnes de leur famille à gagner de l’argent, leurs parents, dont beaucoup sont analphabètes, ont l’impression de n’avoir d’autre choix que de les envoyer travailler. Par conséquent, ces enfants n’ont pas la possibilité de fréquenter une école traditionnelle.

Rescolarisation des enfants des rues

L'Afghanistan est un pays comprenant de nombreuses ethnies différentes, ce qui est souvent source de violences. Dans ce contexte difficile, les manifestations sportives, telles que le football ou le cricket, s'avèrent efficaces pour rassembler la population et surmonter les obstacles liés à l’origine ethnique. Le sport, et le football en particulier, constitue un excellent moyen de motiver les enfants à faire changer la société.

Contenu du projet

Pour la deuxième année consécutive, la Fondation UEFA pour l’enfance soutient l’initiative d’Action for Development (AfD) en Afghanistan. Élaboré en 2016, ce projet visant à remettre les enfants des rues sur les bancs d’école veille au développement socio-éducatif des enfants et à l’amélioration générale de leur santé afin qu’ils deviennent des membres productifs de la société. Les enfants peuvent, de par la structure unique de cette école, concilier les études et le travail.

Une partie des fonds alloués au projet sert à aider les filles à prendre leur destin en main, alors que, jusqu’en 2007, elles n’avaient pas le droit de jouer au football en Afghanistan. Aujourd’hui, Kaboul seule compte 17 équipes féminines, bien qu’il n’y ait pas de centre d’entraînement et que les joueuses se heurtent toujours à des résistances.

Organisation du projet

En octobre 2016, AfD a fondé sa première école dans l’un des districts les plus densément peuplés de Kaboul. En septembre 2018, deux nouvelles écoles ont ouvert leurs portes : l’une se trouve dans le centre, l’autre occupe le même bâtiment que le centre de santé d’AfD dans le district de Khwaja Bughra, au nord. Un terrain de football sec et sécurisé a été loué afin que les enfants puissent venir y jouer sans risque deux fois par semaine. Dans ces écoles, l’enseignement, la cuisine et la coordination sont assurés par sept femmes, tandis que l’entraînement de football est dirigé par un homme.

 

Programme de retour à l’école

Ce projet a pour but de réintégrer les enfants dans le système scolaire classique. Or, comme ces enfants ne disposent pas du même niveau de compétences et de confiance en soi que les autres enfants de leur âge, il leur est très difficile de fréquenter une école traditionnelle.

 

Campagnes de sensibilisation

Cent familles dont les enfants fréquentent l’école participeront à des activités de sensibilisation. Les mères apprendront combien l’éducation, l’hygiène infantile et la prévention des maladies sont cruciales, et combien les drogues et la prostitution sont dangereuses. Les problèmes touchant les filles seront particulièrement mis en exergue étant donné qu’elles font souvent partie des enfants des rues les plus vulnérables. Les campagnes de sensibilisation s’adresseront également aux aînés de la communauté et aux imams.

 

Développement local

Si plus de 200 enfants prennent déjà part à ce projet, l’objectif est de prendre davantage d’enfants en charge. Les enfants doivent s’engager à être présents aux entraînements. Les orphelins et les enfants dont l’un des parents est handicapé sont prioritaires ; les filles doivent également représenter 50 % des participants.

Des examens médicaux réguliers seront réalisés avec l’aide du centre de santé d’AfD, et un psychologue local suivra les enfants.

Ce projet de retour à l’école offre aux enfants des rues la possibilité de jouer au football et de faire du sport. Actuellement, plus de 40 enfants pratiquent le football. Ce programme œuvre auprès des familles qui, pour des raisons culturelles, refusent de laisser leur fille jouer au football au motif qu’il s’agirait d’un sport de garçons, afin qu’elles prennent conscience de l’importance du sport, et du football en particulier, pour gagner en confiance en soi, renforcer son esprit d’équipe et développer sa force globale. Les groupes sont formés en fonction de l’âge et, s’il y a lieu, du sexe, et chaque groupe participe à deux séances d’entraînement par semaine. Le soutien scolaire a lieu avant ou après les activités sportives.

 

Objectifs

Ce projet vise à améliorer les perspectives d’avenir des enfants des rues qui travaillent à Kaboul, à favoriser leur développement physique et socio-éducatif, et à investir en eux afin d’en faire des membres productifs de la société.

Grâce à l’éducation informelle, les enfants peuvent apprendre en jouant et en faisant diverses activités et continuer à vaquer à leurs occupations habituelles. En jouant au football, ils reprennent leur droit : le droit d’être des enfants.

 

Les objectifs du projet sont les suivants :

  • continuer d’accroître le nombre d’enfants fréquentant les écoles créées pour les enfants des rues ;
  • apporter un soutien scolaire aux enfants des rues en s’appuyant sur des outils novateurs ;
  • fournir une aide alimentaire de base et des services de santé, tant physique que mentale, aux enfants dans le besoin ;
  • favoriser le développement physique des enfants et leur donner la possibilité d’acquérir des compétences en jouant au football et, plus généralement, en faisant du sport ;
  • former les éducatrices à des méthodes d’enseignement créatives et apprendre à l’entraîneur de football à communiquer son enthousiasme pour le ballon rond aux enfants, à leurs familles et aux communautés locales afin que tous s’investissent dans le projet ;
  • à long terme, réduire l'analphabétisme des enfants des rues grâce à une stratégie durable en matière d’éducation et de formation ;
  • sensibiliser les familles et les communautés locales à l’importance de l’éducation ;
  • créer des synergies avec les écoles nationales pour faciliter l’intégration de certains de ces garçons et filles dans le système scolaire classique.

 

Activités du projet

Résultats attendus

  • Les enfants des rues savent lire, écrire et compter ; ils apprennent également à dessiner.
  • Ils connaissent leurs droits et leurs devoirs, ainsi que les concepts de paix et de droits de l’homme.
  • Les enfants des rues sont en meilleure santé et ne souffrent pas de carences nutritionnelles.
  • Davantage d’enfants sont inscrits au football.
  • Le personnel éducatif est formé pour pouvoir enseigner aux enfants des rues.
  • Davantage d’enfants sont inscrits dans le système scolaire classique, et le manque de compétences et de confiance en soi des enfants n’existent plus.
  • Les élèves les plus brillants reçoivent une aide financière pour poursuivre leurs études.

Partenaire

Foyer de jeunes filles Chepang

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Nepal
Date de début 01.09.2019
Date de fin 30.04.2022
Coût du projet EUR 215 776
Investissement de la Fondation EUR 43 000
Identifiant du projet 2018558
Partenaires Planète Enfants & Développement (PE&D), Prayash Nepal
Catégories Développement personnel

Contexte

Estimés à 50 000 personnes, les Chepang constituent une des minorités ethniques les plus défavorisées du Népal : 20 % vivent dans le District de Dhading (épicentre du premier séisme en 2015) et 90 % vivent en dessous du seuil de pauvreté. Dans cette communauté très patriarcale, les femmes sont victimes de discrimination et de violences, et seulement 1 % d’entre elles savent lire et écrire. Les collèges et les lycées étant trop loin de leur lieu de vie, les jeunes filles sont donc dans une situation particulièrement difficile et quittent très vite l’école.

L’association des Chepang dispose à ce jour d’un foyer dans la municipalité de Gajuri pour accueillir les jeunes filles scolarisées au collège et au lycée. Ce foyer est leur seule chance de pouvoir poursuivre leurs études. Planète Enfants & Développement (PE&D) et son partenaire local Prayash Nepal soutiennent ce foyer depuis 2015, tant au niveau scolaire que matériel. L’endroit est toutefois très vétuste, voire insalubre, et son utilisation est provisoire puisque le bâtiment n’appartient pas à la communauté Chepang. Il est donc urgent d’améliorer le lieu de vie des jeunes filles et de renforcer leur encadrement.

Contenu du projet

Le projet a pour but d’aider les jeunes filles Chepang de 11 à 18 ans à terminer leur scolarité dans des conditions favorables à leur développement. Dans cette optique, la Fondation UEFA pour l’enfance souhaite soutenir PE&D et Prayash Nepal dans la construction d’un nouveau centre d’hébergement et dans son utilisation.

Objectifs

  • Les principaux objectifs de ce projet sont :
    • la construction et l’équipement d’un nouveau centre d’hébergement pour les jeunes filles ;
    • l’aménagement d’un terrain de sport et l’achat d’équipements sportifs ;
    • le soutien des jeunes filles dans leur scolarité.

Activités du projet

Les activités suivantes sont prévues ces prochains mois dans la municipalité de Gajuri :

  • La construction et l’équipement d’un nouveau centre d’hébergement modèle pour les jeunes filles de la minorité Chepang dans le district de Dhading. Ce foyer leurs offrira des conditions de sécurité, d’hygiène et de confort qui rendront leur vie quotidienne plus digne et plus sereine.
  • L’aménagement d’un terrain de sport et l’achat d’équipements sportifs : les jeunes filles sont culturellement peu poussées à faire du sport, pourtant essentiel à leur développement. Avec ces équipements et la présence d’un coach sportif une fois par semaine, elles pourront découvrir le plaisir du sport individuel et collectif en s’appuyant sur les pratiques sportives communes au Népal. Le terrain de sport sera aussi mis à la disposition de l’association Chepang pour pratiquer le football, le volleyball, le badminton ou le cricket et organiser des tournois pour les enfants de la communauté.
  • Le soutien des jeunes filles dans leur scolarité : deux professeurs particuliers pour les matières littéraires et scientifiques les aideront chaque semaine à assimiler leurs cours, à prendre confiance dans leurs capacités et à préparer leurs examens.

Résultats attendus

Deux ans seront nécessaires pour mener ce projet et une année est prévue pour la construction en tant que telle. Le lieu d’accueil sera constitué de plusieurs bâtiments parasismiques, durables et fabriqués en respectant l’environnement. Les bâtiments comprendront des dortoirs pour 30 à 35 jeunes filles, des sanitaires avec douches et toilettes, une cuisine, une salle à manger, un hébergement pour le gardien et sa famille, ainsi que deux salles communes.

Pendant ces deux années – dans l’ancien bâtiment puis dans le nouveau – l’accent sera mis sur le soutien scolaire, le coaching personnel et le sport. Ce dernier étant un outil d’émancipation des filles et des femmes, il aura pour but de renforcer leur estime de soi et leur confiance en elles. L’objectif final est que ces jeunes filles deviennent des modèles pour leur communauté, qu’elles puissent sortir du cercle de la pauvreté et qu’elles encouragent les autres jeunes filles à poursuive leurs études. Cet appui est essentiel pour éviter que les jeunes filles se découragent, abandonnent l’école et compromettent leurs chances d’un meilleur avenir.

Partenaire