Tout le monde a droit à une chance (Give Everyone a Chance)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Central and northern Hungary
Date de début 01.01.2018
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 76 180
Investissement de la Fondation EUR 60 680
Identifiant du projet EUR_2018493
Partenaires Oltalom Sport Association, John Wesley Primary and Secondary School, Girls’ correctional institution, Home for Unaccompanied Minors, Oltalom Charity Society, Prevention Centre
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Oltalom Sport Association (association sportive Oltalom, OSA) a été fondée par un groupe de particuliers et d’organisations non gouvernementales en Hongrie, en 2005. Son objectif est d’utiliser le sport comme un outil pour améliorer l’estime de soi et promouvoir un style de vie sain auprès des personnes défavorisées. Jouer au football avec des équipes issues d’autres groupes sociaux favorise l’intégration du groupe cible dans la société. L’OSA offre des séances d’entraînement régulières et gratuites ainsi que l’équipement pour les sans-abri, les réfugiés, ainsi que les jeunes adultes et les enfants défavorisés.

Les jeunes participants sont orphelins d’un parent ou des deux et viennent de familles à problèmes qui font face à des difficultés constantes liées au chômage, à la consommation de drogue et d’alcool, au logement et aux finances. Bon nombre d’entre eux sont en outre maltraités et négligés. Par ailleurs, la précarité de l’emploi, le manque d’opportunités professionnelles et une éducation insuffisante engendrent des comportements criminels. L’OSA travaille également avec les réfugiés et les sans-abri, étant donné que de nombreux participants proviennent de familles réfugiées ou migrantes. Les attitudes à l’égard des migrants et des réfugiés ces dernières années en Hongrie rendent leur situation délicate dans le pays. De plus, certains d’entre eux sont atteints d’un trouble de stress post-traumatique et ont besoin d’un traitement d’urgence ; ils souffrent de l’absence de leur famille et d’amis, de la solitude et de l’isolement vis-à-vis de la société traditionnelle.

Contenu du projet

L’OSA a créé un programme d’entraînement régulier dans certaines écoles de Budapest pour aider les minorités roms, les migrants et les réfugiés à développer leurs aptitudes. Les sessions hebdomadaires ont lieu sur six sites (trois terrains de football à Budapest, un établissement correctionnel pour filles, l’école John Wesley et un foyer pour mineurs non accompagnés à Fót). L’OSA ne possédant pas de terrain, les entraînements sont effectués sur des terrains publics ou appartenant à des foyers résidentiels.

Comme ces dernières années, l’OSA organisera une tournée Fair Play Football sur six différents sites, trois en Hongrie et trois dans des pays voisins, et utilisera pour ce faire un terrain portable acheté avec le soutien de la Fondation UEFA pour l’enfance.

L’OSA a également conçu un programme scolaire à l’intention des participants dans une optique d’emploi. Ce programme aide les bénéficiaires à trouver des postes convenables ou à commencer, voire poursuivre une formation.

L’OSA fournit en outre un soutien social continu par le biais d’un réseau de travailleurs sociaux qui aident à résoudre les problèmes en matière de logement, d’emploi, de formation et de santé, ainsi que les questions administratives. Les travailleurs sociaux se concentrent sur les besoins individuels et créent des plans de développement personnalisés, offrant ainsi un service complet et plus adapté.

Objectifs

  • Améliorer la santé physique et mentale des participants
  • Accroître l’employabilité des participants
  • Développer les connaissances en anglais des participants
  • Encourager l’intégration des réfugiés
  • Multiplier les connexions sociales en organisant une tournée Fair Play Football et des tournois internationaux

Activités du projet

  • Sessions d’entraînement de football régulières sur six différents sites
  • Tournée Fair-play Football
  • Bourses d’études pour jeunes leaders et entraîneurs de football de rue
  • Ateliers :
    • éducation en matière de santé
    • prévention et gestion du harcèlement
    • atelier d’enquête appréciative

Club de filles : des activités de groupe pour les participantes mettant l’accent sur l’éducation sexuelle, la violence conjugale et diverses questions liées au genre et aux relations, ainsi que sur les possibilités de connexions sociales.

  • Soutien social continu
  • Collecte de données pour assurer le suivi des activités

Résultats attendus

RÉSULTATS ATTENDUS

La tournée Fair-play Football aura lieu sur trois différents sites en Hongrie et sur trois autres dans des pays voisins. En 2019, deux entraîneurs venant de pays en développement (Inde, Amérique du Sud, etc.) seront invités à participer à l’entraînement et à la formation d’entraîneurs de l’OSA et d’autres entraîneurs hongrois. Le groupe cible comprenant des enfants atteints d’obésité ou de maladies causées par une méconnaissance en matière d’alimentation saine, l’OSA planifiera des ateliers mensuels portant sur l’hygiène personnelle, les modifications physiques, les connaissances anatomiques de base et l’alimentation, entre autres.

En été 2019, l’OSA organisera un camp de cinq jours dans le nord-est de la Hongrie pour 40 enfants, cinq membres du personnel et cinq à huit bénévoles.

L’OSA participera à quatre événements internationaux en Europe : le Worclaw Trophy, le EU Fair Play Street Soccer Championship (championnat de football de rue fair-play de l’UE), le European Street Football Festival (festival européen de football de rue) et la Coupe du monde de football des sans-abri à Cardiff, au Pays de Galles (même si cette dernière n’a pas été mentionnée dans la proposition).

Par ses activités, l’OSA cherche à améliorer les compétences de vie des participants et leur capacité à résoudre les problèmes pour optimiser leurs chances d’un avenir meilleur.

Partenaire

Solidarité aveugle

Situation géographique et information générale

Contexte

Les portraits d’enfants non-voyants ou malvoyants réalisés par la photographe passionnée Catherine Cabrol à l’Institut des jeunes aveugles (IJA) de Bamako, une école destinée aux enfants non-voyants, ont été le point de départ du projet. Catherine Cabrol, également fondatrice de l’association Libre Vue (qui utilise la photographie comme un outil de solidarité), a voulu nouer avec ces jeunes filles et garçons une relation qui ait du sens et les aider en vendant ses clichés au profit d’un projet visant à leur faire découvrir le cécifoot.

Grâce à ses photos et au soutien de mécènes, Libre Vue a pu aménager un terrain – inauguré en octobre 2012 – conçu spécifiquement pour le cécifoot.

Le projet Solidarité Aveugle vise à promouvoir et à développer durablement le cécifoot au sein de l’IJA. Axé sur les besoins considérables de l’école, il entend améliorer la vie des jeunes non-voyants et malvoyants en se servant du football comme vecteur d’intégration et de développement. Dans les écoles ordinaires, il a aussi pour objectif de sensibiliser les autres enfants et de provoquer un changement des mentalités vis-à-vis du handicap et des différences. Le sport joue un rôle éducatif, véhicule des valeurs essentielles, combat l’exclusion, améliore le bien-être, et renforce l’estime de soi. A l’IJA, les enfants reçoivent un enseignement spécialisé, mais les conditions sont difficiles, les infrastructures étant

rudimentaires. Les équipements sportifs sont limités, et le terrain de football, inondé à la mousson, nécessite un entretien régulier.

 

Contenu du projet

En 2017, Libre Vue a obtenu un premier soutien de la fondation à la suite de l’appel à projet annuel. Cette contribution a permis la réalisation des objectifs suivant :

  • assurer la gestion du centre sportif et de ses activités ;
  • former les encadreurs et jeunes joueurs au cécifoot et leur dispenser un entraînement de premier ordre conforme aux standards internationaux ;
  • organiser la toute première coupe de cécifoot du Mali ; nous avions finalement organisé le 1er tournoi officiel à Bamako comme écrit dans le rapport intermédiaire
  • renforcer la sensibilisation aux déficiences visuelles chez les jeunes à Bamako ;
  • créer de nouvelles installations, notamment des douches et des vestiaires séparés pour les filles et les garçons. Ce projet de Maison-cécifoot a finalement démarré fin 2018 et se terminera en avril 2019. La partie de la subvention dédiée à ce projet a donc été utilisée en fin d’année dernière.
  • permettre la participation des jeunes de Libre Vue à la Coupe d’Afrique des Nations grâce à l’appui financier complémentaire à la campagne de crowdfunding de l’association
    • 120 jeunes âgés de 7 à 25 ans ont bénéficiés du projet dont 35 filles.
    • Quatre séances d’entraînement hebdomadaires ont été organisées.
    • Onze entraîneurs ont été formés par un coach et un joueur de l’équipe de France de cécifoot.
    • Une participation des 10 meilleurs jeunes à la CAN2017 au Cap-Vert avec une médaille d’argent qualificative pour le Championnat du monde de cécifoot 2018 en EspagneAu Championnat du monde de football pour aveugles (IBSA) qui s’est tenu à Madrid en juin 2018, l’équipe du Mali a pris la dixième place sur 16 nations participantes, une performance remarquable pour une première participation.Le 21 avril 2018, l’UEFA et l’Office des Nations Unies à Genève ont uni leurs forces pour organiser le Match pour la Solidarité. Les recettes du match et des enchères ont été intégralement reversées à des projets humanitaires et de développement sélectionnés par la Fondation UEFA pour l’enfance.Le projet Cécifoot à Bamako a été choisi pour bénéficier d’un deuxième soutien tiré de ces recettes. De nouvelles activités sont en cours de planification pour 2019 et 2020.

Objectifs

  • Démocratiser le cécifoot : entretien annuel du terrain et rénovation progressive des installations existantes ; renouvellement de l’équipement sportif (ballons sonores dont mini ballons de Youthorama (soutenu également par votre organisation dernièrement), bandeaux, maillots, protège-tibias, sacs, chaussures) ; et acquisition de matériel spécifique pour les filles (brassières de sport).
  • Favoriser la haute performances: appui d’un coach expert pour la préparation des compétitions, accompagnement par des thérapeutes ; acquisition de matériel spécial (tapis de course, vélo d’intérieur et matériel de street workout) ; formation des arbitres et des guides ; et développement des compétences des entraîneurs.
  • Aménager le bâtiment dédié au cécifoot avec un financement partiel de la Fondation (inauguration au printemps 2019) : mobilier pour les vestiaires et les bureaux des éducateurs ; et technologies d’autonomie énergétique (panneaux solaires pour chauffer l’eau des douches et alimenter le bâtiment en électricité).
  • Encourager les filles : lancement d’un projet artistique alliant la photographie et un concours de poésie pour aider les filles déficientes visuelles à se surpasser ; organisation d’un événement à Bamako à l’Institut français ; et publication d’un livret explicatif.
  • Promouvoir l’intégration économique et sociale : aide pour l’habillement et la mobilité (cannes blanches, participation financière au transport) ; travail de sensibilisation dans les écoles ; soutien académique (papier braille, ordinateurs portables braille pour les enfants plus âgés) ; et création d’une cellule d’insertion professionnelle par le biais d’entreprises de Bamako.

 

Résultats attendus

  • 120 jeunes non et malvoyants bénéficiant d’une animation cécifoot et d’un nouveau bâtiment intégrant des vestiaires et des douches
  • 20 jeunes accompagnés vers le haut-niveau avec un encadrement renforcé
  • 12 jeunes bénéficiant de l’appui d’un chef de projet dédié à leur insertion professionnelle
  • 120 jeunes bénéficiant d’une aide d’existence
  • 16 jeunes filles engagées dans un projet artistique

Partenaire

Nous souhaitons la bienvenue aux jeunes réfugiés

Situation géographique et informations générales

Contexte

Le Royal Europa 90 Kraainem Football Club est un club amateur basé dans la banlieue est de Bruxelles. Comptant 350 jeunes joueurs de 42 nationalités différentes, il se distingue comme un véritable modèle de diversité culturelle. Cette diversité est présente à tous les niveaux, qu’il s’agisse des enfants, des managers, des entraîneurs ou des bénévoles, et le Kraainem FC a su mettre la mettre à profit.

Le club a toujours eu une démarche proactive dans ses efforts visant à promouvoir l’intégration sociale, fort de sa conviction que le football est bien plus qu’un jeu. En tant qu’organisation sportive de base, il estime qu’il a un rôle important à jouer pour transmettre à ses jeunes joueurs les valeurs sociales et sociétales du sport, afin de les aider à devenir non seulement de meilleurs footballeurs, mais aussi de meilleurs citoyens.

Suite à la crise migratoire de 2015, le club a décidé de devenir un exemple d’intégration sociale proactive en adaptant ses activités quotidiennes afin d’impliquer de jeunes réfugiés dans la vie du club. Il propose des entraînements de football, des cours de langue et plusieurs autres activités, et son travail avec les jeunes réfugiés est devenu un pilier central de la vie du club.

Le projet cible spécifiquement les mineurs non accompagnés qui demandent l’asile en Belgique. Étant donné que ces enfants viennent de régions dévastées par la guerre ou en proie à une grande instabilité, ils resteront probablement en Belgique. Ils se retrouvent ainsi dans un nouvel environnement, avec un mode de vie complètement différent, mais manquent des connaissances culturelles ou linguistiques nécessaires pour s’intégrer. Il faut donc non seulement les accueillir, mais aussi leur donner les outils nécessaires pour s’intégrer avec succès dans la société belge et la vie professionnelle.

Contenu du projet

Chaque semaine, le club accueille environ 30 réfugiés non accompagnés âgés de 10 à 18 ans dans le cadre d’un accord de partenariat conclu entre le Kraainem FC et FEDASIL (l’agence gouvernementale en charge de l’accueil des demandeurs d’asile). Trois fois par semaine, un groupe de six à dix enfants d’un centre d’hébergement local est conduit au club pour y passer l’après-midi. Les jeunes prennent part à la vie du club, s’entraînent avec un entraîneur qualifié et assistent à des séances d’enseignement, par exemple des cours de français et de néerlandais. Ils bénéficient aussi gratuitement d’équipements et de déjeuners à la cafétéria du club.

L’initiative a rencontré un immense succès auprès du club, des centres d’accueil et, surtout, des jeunes réfugiés eux-mêmes. Les médias locaux, nationaux et européens ont régulièrement traité le projet du Kraainem FC. Ces échos positifs ont encouragé le club à aller plus loin, non seulement en consolidant ses propres activités, mais aussi en menant un travail de sensibilisation et de soutien auprès d’autres clubs belges qui souhaitaient lui emboîter le pas.

Objectifs

  • Inviter chaque semaine 30 mineurs non accompagnés âgés de 10 à 18 ans à se joindre aux activités du club.
  • Encourager d’autres clubs et centres d’accueil de réfugiés à lancer des projets similaires, en collaboration avec l’Union Royale Belge des Sociétés de Football Association (URBSFA).
  • Partager des expériences avec d’autres clubs belges travaillant avec des réfugiés.
  • Organiser des stages de football sur une semaine pendant les vacances scolaires pour les joueurs du club et des réfugiés. Les matinées seront consacrées aux séances d’entraînement et les après-midis à des excursions et à des échanges culturels.

Résultats attendus

Le Kraainem FC met en œuvre ce projet depuis quatre ans. À la fin de la saison 2018/19, plus de 2000 réfugiés et demandeurs d’asile auront été accueillis au club. Certains d’entre eux ne viennent que quelques fois avant d’être transférés vers un autre centre d’accueil où ils poursuivront leur processus d’intégration. D’autres peuvent participer régulièrement et devenir des membres à part entière, ce qui leur permet de disputer des matches de compétition le week-end. L’objectif est de compter chaque année 20 réfugiés parmi les membres du club.

Ce projet a permis au club de s’imposer dans le paysage du football belge. En collaboration avec l’URBSFA, le modèle du Kraainem FC a été diffusé dans l’ensemble du pays et a inspiré d’autres clubs de football. À l’heure actuelle, plus de 40 clubs belges ont lancé des initiatives similaires et se sont joints à un réseau national lancé par l’URBSFA. Le Kraainem FC entend continuer à inspirer d’autres clubs en exportant son modèle à l’étranger et en créant un réseau européen. Il s’efforce également de se rapprocher d’autres fédérations sportives en Belgique, car le football n’est pas le seul sport qui rassemble les gens.

Il est difficile de faire la différence si l’on est seul. Toutefois, en unissant ses forces à celles d’autres initiatives de la société civile, le Kraainem FC peut espérer avoir un impact sur l’avenir des demandeurs d’asile en Belgique. Grâce à ses sessions quotidiennes, le club aspire à améliorer l’existence des participants, qui ont fui la misère, la guerre civile et les persécutions et espèrent commencer un nouveau chapitre de leur vie.

Partenaire

Logo Kraainem

Active Lives (Vies actives)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement England
Date de début 01.02.2020
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 1 156 610
Investissement de la Fondation EUR 50 000
Identifiant du projet EUR-2018347 - 2019729
Partenaires Newcastle United Foundation
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Quelles que soient leurs différences, tous les enfants ont le droit de jouer et de bénéficier des meilleures conditions pour rester en forme et en bonne santé. Malheureusement, la réalité de nombreux enfants en situation de handicap est tout autre, en particulier dans les régions défavorisées. En Angleterre, les situations de handicap sont plus répandues dans le nord du pays : selon une étude menée par le Département du travail et des retraites en 2015/16, 25 % des habitants du nord-est étaient en situation de handicap, contre seulement 14 % à Londres.[1] La Fondation Newcastle United souhaite utiliser le pouvoir du football pour surmonter les obstacles et s’assurer que les enfants défavorisés et en situation de handicap ne soient pas laissés de côté, mais aient la chance de pratiquer de nombreux sports, d’apprendre, de rester en bonne santé et de s’amuser.

[1] Family Resources Survey 2015/16 (Étude sur les ressources familiales 2015/16) du Département du travail et des retraites

Contenu du projet

Le but est de constituer un centre régional de haut niveau pour le handisport, où toutes les personnes concernées, quels que soient leur handicap et leur âge, pourront pratiquer un sport et s’exercer sans limites dans le cadre d’un programme d’activités novateur réalisé dans des installations intérieures d’excellente qualité. Ce centre encouragera non seulement des modes de vie actifs et le plaisir de pratiquer un sport pendant les loisirs, en plus des bénéfices qui y sont associés en matière de santé et de bien-être, mais créera aussi des vocations et soutiendra le développement des champions paralympiques de demain. Un large programme de sessions de football pour tous types de handicap et des sessions spécifiques selon les handicaps seront proposés sous un même toit dans ce tout nouveau centre, qui sera accessible aux personnes et familles concernées du nord-est de l’Angleterre et les encouragera à adopter et à conserver un mode de vie actif.

Objectifs

Le projet veut donner aux enfants en situation de handicap l’opportunité d’améliorer leur condition physique, leur mobilité et leur équilibre. Le football et les autres activités physiques serviront également d’outils pour aider les participants à améliorer leur confiance en eux, à se faire des amis et à atteindre leurs objectifs personnels sur le terrain et dans la vie.

 

 

Activités du projet

Le nouveau centre hébergera les activités hebdomadaires de nombreux clubs et équipes pour des enfants en situation de handicap dans les disciplines suivantes :

  • DSActive (sport pour personnes atteintes du syndrome de Down)
  • Football pour personnes atteintes de déficience visuelle
  • Football pour sourds et malentendants
  • Football pour paralytiques cérébraux
  • Football pour amputés
  • Football en marchant
  • Football en déambulateur
  • Sessions pour tous types de handicap
  • Foot-fauteuil
  • Sports sensoriels

Le centre pourra accueillir régulièrement des matches de football handisport et des compétitions avec d’autres équipes et groupes venant de tout le Royaume-Uni. Des événements phares de handisport pourront ainsi se dérouler dans la ville. En outre, ce centre deviendra un pôle communautaire dynamique les jours de match en offrant l’occasion de vivre cette expérience aux supporters en situation de handicap et en hébergeant l’Association des supporters en situation de handicap.

Tous les utilisateurs du centre pourront accéder à une large palette de programmes proposés par la Fondation Newcastle United, ayant trait notamment au développement personnel, à l’éducation, à l’employabilité, à la santé et au bien-être. Le centre sera également accessible aux écoles et aux organisations communautaires qui soutiennent les personnes défavorisées et en situation de handicap.

Résultats attendus

  • Accueillir chaque semaine dix clubs de football handisport pendant 36 semaines par année
  • Travailler avec 40 écoles pour enfants ayant des besoins éducatifs particuliers
  • Travailler avec 35 organisations régionales de soutien aux personnes en situation de handicap
  • Organiser 15 festivals, tournois et compétitions pour 1000 personnes en situation de handicap
  • Offrir un programme complet de formation et de développement professionnel continu à 100 entraîneurs de footballeurs et d’athlètes handisport
  • Recruter 50 jeunes adultes en situation de handicap pour un programme de développement personnel

Partenaire

BOPHELO KE KGWELE –“Le jeu, la vie !”

Situation géographique et information générale

Contexte

En Afrique du Sud, l’éducation physique a été supprimée des programmes scolaires en 1994, puis réintroduite, grâce notamment à la Coupe du monde de Football de 2010. La pratique sportive est cependant négligée dans les townships en général, et à Mamelodi en particulier. Il existe peu de terrains de sport et d’espaces de jeu pour pratiquer une activité physique. Seules les écoles ayant les moyens financiers et les infrastructures suffisantes peuvent donc maintenir de tels cours, pourtant essentiels au développement de l’enfant.

Contenu du projet

Le projet BOPHELO KE KGWELE (Le jeu, la vie !) propose un programme s’articulant autour de trois axes : soutien scolaire, sport et développement des compétences de vie. Au travers d’activités extrascolaires proposant des sessions alliant sport et éducation, ce projet vise notamment à fournir aux enfants les outils nécessaires pour se construire et à réduire les comportements à risque. Le projet prévoit d’utiliser le football (entre autres sports) pour favoriser la cohésion et le développement et sensibiliser les enfants à des thèmes tels que la criminalité, la santé, le VIH/SIDA, l’estime de soi et les comportements à risque (violence, alcool, drogue, gangs, rapports sexuels précoces et non protégés, grossesses précoces). Ces activités, qui sont encadrées par six jeunes coaches locaux, ont principalement lieu sur le terrain public Rethabile Sports Ground (RSG), mais également dans les écoles partenaires du projet.

Pour mener à bien le projet BOPHELO KE KGWELE (Le jeu, la vie !), IMBEWU travaille en partenariat avec Altus Sport (une association locale active dans l’éducation des jeunes par le biais d’activités sportives depuis près de 20 ans) et avec quatre écoles primaire partenaires dans lesquelles les sessions d’appui scolaire « Read & Write » (lecture et écriture) ont lieu. Ces séances, qui sont destinées aux enfants des classes de niveau 1 à 4, se déroulent en présence des enseignants, et les « Youth Leaders » peuvent eux aussi intervenir concernant les progrès ou les problèmes rencontrés par les enfants. En outre, de nombreux enfants du township de Mamelodi souffrant de malnutrition, le projet a introduit dans ses objectifs un volet nutritionnel dans le cadre duquel un fruit est distribué tous les jours à chaque enfant du programme (sauf le vendredi, où le nombre d’enfants participant est imprévisible).

Objectifs

L’objectif principal est d’utiliser les activités éducatives et sportives afin d’améliorer les possibilités offertes aux enfants des townships et de les aider à devenir eux-mêmes des acteurs du changement au sein de leur communauté.

  • Augmenter le bien-être physique et mental des jeunes : le sport fait découvrir un mode de vie sain aux enfants et aux jeunes, un mode de vie accompagné tout au long du programme par des sessions de développement personnel, explicitant les enseignements intuitifs du sport.
  • Soutenir l’éducation générale des enfants grâce à des sessions « Let’s Read » : en permettant aux participants les plus jeunes (de 6 à 8 ans) d’apprendre à lire et à écrire en anglais, dans un contexte stimulant.
  • Sensibiliser et informer à propos du VIH/SIDA : la prévention et le traitement du VIH/SIDA représentent une des thématiques les plus abordées lors des séances, car les populations défavorisées et les enfants des townships sont confrontés à cette pandémie dès leur plus jeune âge.

Activité du projet

Sessions sportives « Let’s Move »

Quatre fois par semaine, les enfants bénéficiaires du projet découvrent, par le biais de ce programme, un large éventail de sports, et ce tout au long de l’année. Le projet offre aussi aux enfants non inscrits l’opportunité de participer au programme tous les vendredis, lors de journées portes ouvertes appelées Fun Fridays. A cette occasion, des matchs et des tournois sportifs y sont organisés.

Sessions « Life Skills »

Les sessions « Life Skills » (compétences de vie) allient informations sociales et prévention santé au travers d’un moyen ludique et interactif : le jeu. Elles débutent par un premier jeu axé sur une compétence de vie spécifique. Ce jeu est suivi d’une discussion sur la thématique choisie. Puis les enfants effectuent une activité liée au thème et, à la fin de la session, un dernier jeu reprend le sport et la compétence de vie enseignés pour résumer la session. Des thématiques sociales et sanitaires telles que le VIH/SIDA, l’environnement, les droits et les responsabilités, la criminalité et l’égalité des sexes sont abordées lors de ces sessions. Pour les plus âgés, des questions plus sensibles sont abordées, qui touchent à la santé sexuelle et reproductive ou aux problèmes de drogue et d’addictions diverses.

Appui scolaire

Au travers de son programme « Let’s Read », le projet BOPHELO KE KGWELE offre à des enfants âgés de 6 à 8 ans un soutien à la lecture et à l’écriture en anglais.

Camps et autres activités durant les week-ends et les vacances

Afin de sortir les enfants de la dure réalité de leur township, des camps sont organisés une fois par année durant lesquels les enfants peuvent s’évader, découvrir la nature, échanger avec leurs pairs et acquérir le sens des responsabilités au moyen de tâches de cuisine, de nettoyage et de rangement. Ces camps permettent également aux coaches d’évaluer les capacités de leadership des enfants.

Formation et rencontres mensuelles pour les six jeunes coaches

Un atelier de formation réunissant tous les coaches impliqués dans les projets menés par Altus Sport est organisé, avec l’objectif de proposer des espaces d’échange et de dialogue entre les jeunes leaders et de leur offrir des modules de formations pour les aider dans leur recherche d’un emploi.

Résultats attendus

Objectif spécifique A :

Les enfants et les jeunes participant au programme BOPHELO KE KGWELE améliorent leur bien-être psychosocial et leur éducation globale.

Résultats attendus A :

A.1         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leurs compétences sociales et présentent un meilleur comportement.

A.2         Les enfants et les jeunes qui participent au projet renforcent leurs compétences personnelles et se développent dans différents domaines tels que le leadership, la fixation d’objectifs, le sens des responsabilités, etc.

A.3         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leur anglais et leur sens critique.

A.4         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leurs performances sportives et leur santé.

Objectif spécifique B :

Par la construction de partenariats, le partenaire local (Altus Sport) se renforce institutionnellement afin de gagner en durabilité et en autonomie dans le contexte local et international.

Résultats attendus B :

B.1          Les partenaires locaux (les écoles primaires, la municipalité de Tshwane et les parents) sont impliqués dans le projet ; ils participent à sa durabilité et à son succès.

B.2          Les leçons tirées de l’expérience au sein de l’organisation partenaire sont utilisées pour améliorer la qualité du projet.

Partenaires

IMBEWU, Altus Sport, Pula Difate, Zakhele, Balebogeng and Mononong primary schools, University of Pretoria

Écoles de fun football (« Open Fun Football Schools », OFFS) : jouer pour la paix

Situation géographique et informations générales

Closed
Emplacement South Sudan
Date de début 01.12.2018
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 300 000
Investissement de la Fondation EUR 250 000
Identifiant du projet 2019722
Partenaires Association danoise de projets interculturels (Cross Culture Project Association, CCPA), Fédération de football du Soudan du Sud et Initiative Nasvick
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Après 42 ans de guerre civile et de conflits locaux intermittents, la situation au Soudan du Sud reste fragile. En 2018, les conflits avaient déjà entraîné la mort de près de 400 000 personnes et le déplacement de millions d’individus. Depuis 2014, le Soudan du Sud connaît l’une des plus graves crises des réfugiés au niveau mondial. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU, 1,9 million de personnes ont été contraintes d’abandonner leur foyer. Le pays fait donc face à des enjeux humanitaires de taille. En conséquence, une grande partie de la population ne bénéficie d’aucune protection de ses droits humains et dépend de l'aide humanitaire. Par ailleurs, la guerre a traumatisé de nombreux enfants du pays, qui n’ont ni accès à l’école, ni la possibilité de participer à des activités ludiques et sûres.

Contenu du projet

L’Association danoise de projets interculturels (CCPA) collabore avec la Fédération de football du Soudan du Sud afin d’offrir aux enfants traumatisés par la guerre et les conflits l’accès à des activités footballistiques et de contribuer ainsi à la paix et à la réconciliation entre différents groupes ethniques. En décembre 2018, la CCPA a mené une petite étude de base en collaboration avec la Fédération de football du Soudan du Sud qui a révélé que, dans la région de Torit, seulement 67 garçons et 48 filles âgés de 6 à 15 ans jouaient au football au sein d’un club officiel et qu’à Djouba, seules 71 équipes juniors pour les moins de 17 ans et 12 équipes féminines étaient inscrites auprès de la Fédération (ce qui correspond à moins de 1500 personnes).

Quelque 3600 enfants participent actuellement à des activités hebdomadaires du programme Écoles de fun football, organisées par la CCPA. Ce programme offre un environnement chaleureux, joyeux et non violent à des enfants issus de différents milieux pour qu’ils jouent ensemble, ainsi qu’une plateforme d’éducation informelle pour développer d’autres compétences de vie chez les enfants et les jeunes.

Le projet met l’accent sur la réinsertion des enfants en décrochage scolaire et de ceux – très nombreux – qui ont été déplacés et qui rentrent chez eux des années plus tard. Les activités sont essentiellement dirigées par de jeunes leaders ainsi que par de jeunes entraîneurs et entraîneurs assistants bénévoles.

 

(Remarque : La pandémie de COVID-19 a évidemment des répercussions sur ce programme. Le nombre de personnes contaminées par le COVID-19 au Soudan du Sud augmente tous les jours. Les écoles sont fermées. Les enfants restent à la maison. Leurs déplacements sont limités, et il leur est interdit de se réunir en grands groupes et de jouer au football avec leurs amis.

Cependant, imposer un confinement au Soudan du Sud est un véritable défi, car il s’agit d’un des pays les plus pauvres du monde, et les ménages ont besoin de gagner un revenu quotidien pour subvenir à leurs besoins (nourriture et autres). Les individus sont donc forcés de se déplacer dans les villes et de se rendre dans des lieux comme le marché ou les stations de taxi, ce qui entraîne un risque élevé de propagation du virus. En outre, les familles les plus pauvres, les enfants orphelins et les enfants des rues n’ont accès ni aux informations concernant la propagation, ni à des conditions sanitaires adéquates.

Pour ces raisons, le programme Écoles de fun football a été suspendu. Ses 200 jeunes entraîneurs de football bénévoles apportent leur soutien aux autorités sanitaires du pays, notamment en fournissant des informations sur le COVID‑19 et en distribuant des kits sanitaires directement aux 1000 ménages et orphelins vulnérables qui participent au programme, ainsi qu’en diffusant des informations dans les lieux publics. Ces activités ne faisaient à l’origine pas partie du programme.)

Objectifs

Le programme Écoles de fun football vise à mobiliser 200 jeunes hommes et jeunes femmes pour les former à diriger des activités qui contribuent à entretenir des rapports interethniques pacifiques, à améliorer les conditions de vie, la santé et l’égalité des genres, et à protéger l’environnement et les ressources naturelles. Le projet a en particulier pour objectif d’inclure les enfants orphelins, les personnes déplacées internes et celles qui retournent dans les communautés de Torit et de Djouba.

Activités du project

  • Un séminaire de formation des formateurs sera mis sur pied à l’intention des instructeurs du programme consacré à la manière d’utiliser le football de base comme vecteur d’intégration, de pacification des relations interethniques et de changement social.
  • Un séminaire de renforcement des compétences de deux jours à l’intention des entraîneurs bénévoles, ainsi que des possibilités de formation sur le lieu de travail seront proposés par des instructeurs de football junior et par du personnel international de la CCPA.
  • Un cours de cinq jours conçu par les Écoles de fun football sera offert aux enfants en situation de vulnérabilité, de détresse sociale et d’isolement.
  • Les instructeurs, les entraîneurs, les entraîneurs assistants, les parents et les enfants plus âgés recevront une formation et un accompagnement pour apprendre à intégrer, dans le programme, la sensibilisation aux questions liées à l’hygiène, à la santé et au COVID-19.
  • Les entraîneurs de football junior animeront des formations dans le domaine de la santé et de l’hygiène axées sur le COVID-19, les maladies transmises par l’eau et les maladies connexes, qui figurent parmi les principales causes de souffrance et de décès au Soudan du Sud.

Résultats attendus

  • Au minimum 40 % des enfants participant au programme doivent être des filles, et au minimum 50 % des participants doivent être des enfants orphelins, issus de familles pauvres ou non scolarisés.
  • Seize jeunes seront formés aux fonctions d’instructeur et d’instructeur de football.
  • Les seize instructeurs de football recruteront 96 entraîneurs bénévoles et 96 entraîneurs assistants bénévoles.
  • Quelque 2000 enfants âgés de 6 à 12 ans, dont au moins 50 % doivent être des filles, participeront aux cours de cinq jours des Écoles de fun football, qui prévoient huit festivals.
  • L’approche des Écoles de fun football sera formalisée et mise en œuvre, afin de fournir une structure de soutien durable pour les activités sportives encadrées par des bénévoles.
  • Les jeunes instructeurs et entraîneurs de football seront formés sur les questions d’hygiène et de santé.
  • En outre, 194 entraîneurs et entraîneurs assistants bénévoles supplémentaires seront formés par les instructeurs en matière de santé et d’hygiène.

Partenaires

Field in a box – Rio Doce, Brésil

Situation géographique et informations générales

Contexte

Après le succès des terrains « Field in a Box » installés à Madrid, à Mragowo (nord-est de la Pologne) et au Cap, la Fondation UEFA pour l’enfance et FedEx travaillent ensemble à la construction d’un nouveau terrain à Rio Doce, à la périphérie de Recife. Le réseau mondial à but non lucratif streetfootballworld a contribué à identifier un lieu approprié pour le terrain et a sélectionné l’organisation caritative locale love.fútbol pour s’occuper de l’entretien du terrain et garantir l’utilisation durable de celui-ci.

Contenu de projet

Depuis 2016, la Fondation UEFA pour l’enfance gère le projet « Field in a Box », dont le but est de fournir des terrains de football synthétiques clôturés et entièrement fonctionnels à des communautés dans le besoin. Ces terrains sont respectueux de l’environnement et rapides à installer.

Objectifs

Le projet a pour but d’améliorer la vie des jeunes et de redonner goût à la vie à des communautés défavorisées. En offrant des occasions de jouer au football, la Fondation s’efforce de promouvoir la santé des enfants et de soutenir leur développement personnel, tout en leur transmettant des valeurs clés du football, comme le respect et l’esprit d’équipe.

love.fútbol est une organisation mondiale qui veut donner accès au football à des communautés qui ne disposent pas d’espaces sûrs et inclusifs pour faire du sport. Depuis ses débuts, en 2006, elle encourage et apprend aux communautés à concevoir, planifier, construire, gérer et redéfinir des terrains de football comme des éléments et des plateformes communautaires capables d’amener un changement social durable. Par le biais d’un processus participatif, love.fútbol donne aux communautés les moyens de construire un terrain de football en leur fournissant des conseils, des fonds et du matériel brut et en mobilisant les ressources locales. Afin de garantir la durabilité du projet, elle confie la responsabilité de l’ensemble du processus à la communauté.

La construction de ce terrain à Rio Doce – où près de 60 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, avec un revenu moyen inférieur à USD 100 par mois – fournira aux enfants et aux jeunes un lieu sûr où jouer et se développer. Le partenaire local de love.fútbol, Pazear, utilisera le terrain comme plateforme pour ses activités de football, et se servira du sport pour promouvoir la paix, l’égalité des sexes et l’évolution sociale.

Résultats à ce jour et résultats attendus

  • Les séances d’entraînement seront organisées en utilisant la méthode football3.
  • Des concepts et des études seront développés dans le but de promouvoir l’utilisation du football comme un moyen pour favoriser la paix, l’égalité des sexes et l’intégration sociale.
  • Au cours de l’année prochaine, des centaines de personnes participeront aux programmes de football qui seront organisés sur le nouveau terrain.
  • En plus des sessions de football hebdomadaires, le terrain fournira également une plateforme pour des activités éducatives hebdomadaires et pour des activités culturelles mensuelles.

Partenaires



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Field in a Box – Pirapora do Bom Jesus, Brésil

Situation géographique et informations générales

Contexte

Konami Holdings Corporation, société de divertissement numérique japonaise et sponsor de l’UEFA Champions League, a souhaité collaborer avec la Fondation UEFA pour l’enfance et étendre le concept « Field in a Box » au Brésil. Le réseau mondial à but non lucratif streetfootballworld a aidé Konami à trouver un lieu approprié pour son terrain – à Pirapora do Bom Jesus, dans la périphérie de São Paulo – et à sélectionner la fondation caritative Fundação EPROCAD, qui s’occupera de l’entretien du terrain et garantira son utilisation durable.

Contenu du projet

Depuis 2016, la Fondation UEFA pour l’enfance gère le projet « Field in a Box », dont le but est de fournir des terrains de football synthétiques clôturés et entièrement fonctionnels à des communautés dans le besoin. Ces terrains sont respectueux de l’environnement et rapides à installer.

Objectifs

Ce projet a pour but d’améliorer la vie des jeunes et de redonner goût à la vie à des communautés défavorisées. En offrant des possibilités de jouer au football, la Fondation cherche à améliorer la santé des enfants et à soutenir leur développement personnel, tout en leur transmettant les valeurs fondamentales du football, comme le respect et l’esprit d’équipe.

La Fundação EPROCAD, qui a son siège à Santana de Parnaiba, une commune de l’État de São Paulo, utilise le sport, l’éducation et la culture pour aider les enfants, les adolescents et leurs familles à s’intégrer dans la société. Son travail s’adresse principalement aux enfants et aux jeunes issus de familles pauvres, en leur offrant des activités qui favorisent leur développement social. Grâce à ses projets, l’organisation caritative permet aux participants d’accéder à des activités sportives, éducatives et culturelles qui peuvent les aider à améliorer leur qualité de vie. Elle offre également un soutien ciblé dans des cas spécifiques, ainsi que des conseils et l’orientation vers des spécialistes lorsque cela est nécessaire.

Pirapora do Bom Jesus est l’une des zones les plus pauvres du pays, avec 27,8 % de la population vivant avec un revenu total inférieur à la moitié du salaire minimum. Les chefs de famille sont âgés en moyenne de 44 ans, et 17,4 % ont moins de 30 ans. N’ayant pas d’accès aux services de base tels que la santé et l’éducation, la vie des habitants est une lutte quotidienne.

Résultats à ce jour et résultats attendus

  • Ce tout nouveau terrain est le seul endroit dans la région où il est possible de jouer au football.
  • La Fundação EPROCAD utilisera le terrain pour réaliser des programmes basés sur le football, et encouragera les personnes sur place à utiliser ces nouvelles installations.
  • Situé à côté d’une garderie, le terrain est idéal pour des cours d’éducation physique et des activités de loisirs.
  • Cette initiative devrait bénéficier à environ 2000 enfants et jeunes de la communauté locale.

Partenaires



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Festival du film de football

Situation géographique et informations générales

Contexte

La Fondation polonaise de football (FPP) a été créée par la Fédération polonaise de football (PZPN). L’objectif de la FPP est de promouvoir et de développer le football en Pologne, de développer le football de base et de relever son niveau ainsi que de soutenir les activités de la PZPN.

En 2017, la FPP a lancé le premier festival du film de football à Cracovie, en marge du Championnat d’Europe des moins de 21 ans de l’UEFA. Le but était de promouvoir la culture du football en associant le football et le cinéma. L’initiative a connu un succès retentissant et a constitué un moyen novateur de communiquer avec la jeune génération, qui a pu accéder gratuitement à l’événement.

Les Statistiques de l’Union européenne sur le revenu et les conditions de vie (EU-SILC) montrent clairement que, pour sortir de la pauvreté, les enfants polonais vivant dans les classes sociales les plus pauvres ont besoin d’un soutien sous la forme d’options et de perspectives de développement personnel.

La FPP entend exploiter la dimension sociale et éducative du festival du film de football en distribuant des billets gratuits à des enfants et à des orphelinats.

Contenu du projet

La deuxième édition du festival du film de football s’est tenue les 25 et 26 mai 2018 à Varsovie.
L’objectif du festival est de promouvoir la culture du sport et du cinéma, en particulier auprès des enfants et des jeunes.

Cette année, les documentaires les plus importants sur le monde du football moderne – ses problèmes, ses incohérences et ses défis – réalisés ces derniers mois ainsi que des films dressant le portrait de légendes du football ont été projetés.

Le festival a comporté trois sections :

  1. une section principale, qui a inclus des longs métrages documentaires produits après le 1er janvier 2017 ;
  2. une section courts métrages « Balle de match », qui a compris des œuvres de professionnels et d’amateurs ; et
  3. une section rétro, qui est revenue sur des films importants tournant autour du football mais tombés dans l’oubli, dans le cadre de laquelle les meilleurs documentaires et des longs métrages sur le football produits avant 2016 ont été projetés.

Les jeunes participants ont eu la possibilité de rencontrer des réalisateurs, des athlètes et des journalistes.

Sur le plan sportif, un volet a été réservé exclusivement aux enfants pour qu’ils puissent prendre part à des activités pratiques sur le terrain de jeu visant à promouvoir leur développement physique et mental.

Liste des activités réservées aux enfants :

  • projection de films (entrée libre) ;
  • zone d’activités au cinéma : séances d’entraînement avec des entraîneurs et des joueurs de football d’équipes junior ;
  • rencontres avec des footballeurs et des entraîneurs ;
  • distribution d’équipements de football ;
  • rencontres avec des réalisateurs, des acteurs et des éditeurs ;
  • exposition d’affiches de football.

La nouveauté de la deuxième édition du festival a résidé dans la possibilité offerte aux jeunes de soumettre leur propre film à l’organisateur du festival.

Objectifs

  • Avec le soutien du ministère de l’Éducation nationale, impliquer des élèves de 459 écoles primaires, secondaires et techniques.
  • Soutenir les communautés locales et les enfants d’orphelinats.
  • Donner aux enfants des classes sociales les plus pauvres un accès au football et à la culture, et leur offrir de nouvelles perspectives de développement personnel et d’autonomisation.

Résultats attendus

  • Participation de 2800 enfants âgés de 7 à 16 ans d’écoles et d’orphelinats aux projections de films et aux cours de football gratuits.
  • Promotion et développement du football auprès des enfants dans le besoin dans le but qu’ils fassent du sport pour leur bien-être physique et mental, qu’ils gagnent confiance en eux, que de nouvelles perspectives s’offrent à eux, et qu’ils croient en un avenir meilleur.
  • Promotion et développement du football de base en Pologne.

Link to the event:

Football for Development – programme après l’école

Situation géographique et informations générales

Contexte

Le Cambodge compte 15 243 309 d’habitants, dont plus d’un tiers ont moins de 18 ans (UNICEF, 2012). En 2012, 17,7 % de la population vivaient encore sous le seuil de pauvreté (Banque mondiale, 2012). Dans la ville de Battambang, la situation est encore plus dramatique, car le salaire moyen est inférieur à 50 cents US par jour. De ce fait, de nombreux jeunes abandonnent l’école pour tenter de gagner leur vie. Comme le système scolaire cambodgien ne propose pas de cours d’éducation physique, de nombreux élèves vivant sous le seuil de pauvreté ne peuvent bénéficier des bienfaits du sport.

Contenu et objectifs du projet

Le projet Football for Development de l’organisation Salt Academy vise à utiliser le football comme vecteur de changement à Battambang et dans les environs. En proposant des ateliers sportifs et de compétences de base pour la vie dans les écoles primaires publiques de la ville et des environs, le projet veut permettre aux jeunes de devenir des citoyens actifs et des leaders au sein de leur communauté. La méthodologie football3*, qui fait partie intégrante du programme, contribuera à valoriser des valeurs telles que le respect, l’intégration et la solidarité.

* La méthodologie Football3 est utilisée par le réseau streetfootballworld et exploite le potentiel éducatif du football de rue en veillant à ce que dialogue et fair-play fassent partie intégrante du jeu. Elle a pour objectif général de promouvoir les compétences essentielles et d’encourager les jeunes à devenir des meneurs, en mettant l’accent sur la résolution des conflits par le dialogue.

Résultats attendus

Le projet offrira des programmes d’apprentissage des compétences de base pour la vie qui aborderont 12 thèmes, et proposera en parallèle 60 activités. Les activités de football et la méthodologie football3 seront au cœur du programme, et permettront de valoriser les valeurs liées à cette méthodologie. La formation d’entraîneurs facilitera la réalisation du projet dans les écoles.

Partenaire

Le sport pour l’inclusion des enfants en situation de handicap en Bolivie

Situation géographique et informations générales

CONTEXTE

Selon le dernier rapport du développement humain, la Bolivie occupe la 118e place sur 188 pays, ce qui la place parmi les pays les moins développés d’Amérique du Sud. Avec son 1,8 million d’habitants, Cochabamba est le département le plus peuplé de la Bolivie. L’organisation Light for The World mène son action plus précisément à Sacaba, la seconde ville en nombre d’habitants de ce département et dont 36,3% (statistique provenant de Instituta Nacional de Estadistica) de la population vit sous le seuil de pauvreté. Cette situation empêche de nombreuses personnes en situation de handicap d’accéder à l’éducation et à des soins de santé adaptés.

CONTENU DU PROJET

Les discriminations que subissent les enfants et les jeunes en situation de handicap à Sacaba ne favorisent pas leur développement personnel et social.  Au moyen d’ateliers et d’activités ludiques et sportives, le programme de Light for the World veut rompre l’isolement de ces jeunes en promouvant une éducation inclusive et en changeant la perception des Boliviens sur le handicap.

OBJECTIFS

La mission du projet vise à atteindre les objectifs suivants :

  • Consolider les liens entre les enfants en situation de handicap et leur famille
  • Accroître la confiance en soi des enfants bénéficiaires
  • Favoriser l’inclusion sociale des enfants en situation de handicap dans la société
  • Améliorer l’accès des enfants et des jeunes en situation de handicap aux services de santé
  • Promouvoir une éducation inclusive
  • Former et aider les jeunes en situation de handicap à entrer sur le marché du travail
  • Donner aux jeunes en situation de handicap ainsi qu’à leurs familles les moyens pour défendre leurs droits

RÉSULTATS ATTENDUS

  • Proposer régulièrement des activités ludiques et sportives aux enfants et leurs familles au cours de l’année
  • Proposer des activités sportives telles que l’athlétisme, la natation, le basketball, le football, le handball, le slalom et la danse deux à trois fois par semaine.
  • Former des éducateurs sportifs de l’établissement scolaire Simón Rodriguez afin de favoriser l’inclusion sociale des enfants bénéficiaires du projet
  • En collaboration avec l’EIFODEC (Escuela de Integración y Formación Deportiva, Expresión Artistica y Entrenamiento Laboral/ École d’intégration, formation sportive, expression artistique et formation professionnelle), organiser des tournois et des compétitions annuels destinés aux personnes en situation de handicap afin de changer le regard des Boliviens sur le handicap
  • Effectuer 40 visites dans les écoles afin de favoriser les échanges entre enfants valides et enfants en situation de handicap

PARTENAIRES

Brave Hearts

Situation géographique et informations générales

Contexte

Jojug Marjanli est un village du district de Jabrayil, l’un des sept districts qui entourent la région azérie du Haut-Karabagh. Situé sur la ligne de contact avec les forces armées arméniennes, le village a récemment été libéré. Immédiatement après avoir repris possession du village, le gouvernement azéri a entamé la reconstruction de routes, d’écoles et d’hôpitaux afin de créer des conditions de vie acceptables pour tous et de permettre le retour des déplacés internes et des réfugiés.

La Fédération de football d’Azerbaïdjan (AFFA) est sensible aux causes humanitaires, et les projets de responsabilité sociale sont l’une de ses principales priorités. L’AFFA collabore étroitement avec l’UNICEF pour promouvoir un mode de vie sain, les droits de l’enfant et l’éradication de la violence à l’encontre des enfants. En outre, elle dispose d’une équipe nationale composée de joueurs en situation de handicap.

Contenu du projet

En sa qualité de jeu universel, le football constitue un excellent moyen de divertir les déplacés internes et les réfugiés d’une façon qui soit agréable et unificatrice.

Le projet Brave Hearts vise à améliorer la santé et le bien-être des personnes vivant à la frontière ou près de cette dernière. Que ce soit dans un camp de réfugiés ou à l’école, dans la rue ou sur le terrain, le projet veut offrir à ces personnes la possibilité de jouer au football où et quand elles le souhaitent.

Un festival de football d’une durée de trois jours et de petits tournois mensuels complémentaires dans différents camps de réfugiés de Jojug Marjanli et des environs impliqueront l’installation de miniterrains, l’organisation de matches en petites équipes et d’autres activités liées au football, d’autres jeux, d’art facial, d’ateliers et de formations pour le développement personnel et d’un concert, ainsi que la distribution d’équipements de football. Le festival sera ouvert à l’ensemble de la population et illuminera la vie des adultes et des enfants, en les rassemblant et en les encourageant, à poursuivre la réalisation de leurs objectifs et à mener une vie saine même dans les périodes tourmentées. Ensuite, tous les trois mois, un minitournoi d’une journée sera organisé à Jojug Marjanli, jusqu’à la fin du projet.

«Brave Hearts» Football Festival

Partenaire

Field in a Box – Le Cap

Situation géographique et informations générales

Contexte

Après le succès de l’installation de terrains de football selon le système « Field in a Box » à Madrid, en Espagne, et à Mragowo, dans le nord-est de la Pologne, la Fondation UEFA pour l’enfance a décidé de poursuivre son travail avec FedEx, qui a financé la construction d’un nouveau terrain au Cap, en Afrique du Sud. Le réseau mondial à but non lucratif streetfootballworld a contribué à identifier le lieu du terrain et à sélectionner l’organisation caritative locale Oasis FC, qui s’occupera de l’entretien du terrain et garantira son utilisation durable et un impact positif.

Contenu du projet

Depuis 2016, la Fondation UEFA pour l’enfance gère le projet « Field in a Box », dont le but est de fournir un terrain de football synthétique clôturé et entièrement fonctionnel à des communautés dans le besoin. Le système est respectueux de l’environnement et rapide à installer.

Objectifs

En soutenant ce projet, la Fondation UEFA pour l’enfance entend améliorer la vie des jeunes et redonner goût à la vie à des communautés défavorisées. En offrant des occasions de jouer au football, la Fondation s’efforce de promouvoir la santé des enfants et de soutenir leur développement personnel, tout en leur transmettant les valeurs du football, comme le respect et l’esprit d’équipe.

Fondée en 2000 en tant que club de football offrant des occasions de jouer à des jeunes vivant dans la rue, Oasis est devenue une organisation qui crée des possibilités de développement pour ses communautés locales. Le club de football Oasis comprend six équipes juniors, une équipe féminine et deux équipes seniors. Les entraîneurs doivent s’assurer que les joueurs participent à des séances de préparation à la vie quotidienne au fur et à mesure qu’ils progressent dans les différentes divisions. L’accent principal est mis sur l’utilisation des méthodologies « football for good » et « football3 » pour décourager les jeunes d’adopter un comportement antisocial et pour améliorer leurs aptitudes à la vie quotidienne.

La construction du nouveau terrain permettra l’organisation de davantage d’activités dans le cadre de « football for good », à savoir des entraînements au club de football, des matches « football3 » après l’école au sein de la communauté locale, des sessions d’entraînement pour d’autres ONG locales, des matches amicaux joués en nocturne, ainsi qu’un tournoi annuel de football afin de sensibiliser au VIH.

Résultats à ce jour et résultats attendus

  • Organiser des entraînements de football en utilisant la méthode football3 ;
  • Développer des concepts et des études visant à promouvoir l’utilisation du football comme un moyen d’intégration sociale ;
  • S’occuper de l’entretien du terrain et garantir son utilisation durable en générant des revenus grâce à la formation d’une ligue ;
  • Organiser un tournoi de football annuel afin de sensibiliser au VIH ;
  • 7800 participants sont attendus au cours de l’année prochaine, dont 800 participeront aux programmes sociaux de football organisés sur un terrain « Field in a Box »

Partnaires



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Football United, Myanmar

Situation géographique et informations générales

Contexte

L’État de Kayin est une des régions du Myanmar les plus ravagées par la guerre. Des décennies de conflits entre le gouvernement et les forces armées de l’ethnie Karen ont privé les enfants et leur famille des services essentiels tout en compromettant leur sécurité et leur bien-être. Des dizaines de milliers de parents sont partis travailler en Thaïlande, laissant leurs enfants derrière eux avec le risque qu’ils soient exploités. La population n’a que peu accès aux services de base et vit dans une situation d’instabilité politique et économique avec un taux de chômage élevé et un faible niveau de revenus, ce qui entraîne un manque de liens sociaux et d’opportunités. La perte de confiance, d’espoir et d’assurance, les troubles dus au stress post-traumatique et les changements des structures sociales et des moyens de subsistance sont actuellement les principaux défis sociaux à relever.

Contenu du projet

Basé sur l’idée qu’il est important pour la paix et la stabilité à long terme de permettre à des jeunes de vivre un engagement positif et de jouer un rôle dans leur société durant la période qui suit un conflit violent, le projet prévu pour 2018/2019 vise à maximiser l’engagement des jeunes et de la communauté. Il a également pour but de renforcer la collaboration et les partenariats locaux existants, de maintenir la dynamique actuelle du projet, de transférer la direction du programme à la communauté locale et d’introduire des approches d’entreprises sociales. L’objectif ultime est d’assurer la durabilité de la cohésion sociale basée sur le football, du maintien de la paix et du projet de réconciliation au niveau du football de base.

Le projet Football United est basé sur quatre points clés :

  • Théorie du contact : si différents groupes s’engagent au même niveau, poursuivent un but commun et travaillent ensemble avec le soutien des autorités et sans rivalité, les relations entre les groupes en conflit s’amélioreront et les préjudices vis-à-vis des autres groupes seront réduits.
  • Approche positive pour le développement des jeunes : il s’agit de faire l’effort délibéré de donner la chance à des jeunes de mettre en valeur leurs intérêts, leurs compétences et leurs capacités plutôt que d’essayer de régler leurs problèmes, leurs faiblesses ou leurs défauts. Le projet Football United permet aux jeunes de tester, d’explorer et d’exploiter leur potentiel de développement grâce au football et au travail de développement qui y est associé.
  • Cadre pour la transformation des conflits et idéologie « sport pour la paix » : le sport peut contribuer à fournir un cadre pour la reconstruction et la réconciliation après un conflit en promouvant la coexistence pacifique grâce aux valeurs sociales du sport, à la mise en place de réseaux communautaires ou de réseaux de jeunes, à l’établissement de relations positives entre les communautés touchées par le conflit et au renforcement de leur participation au sport de base.
  • Méthodologie d’apprentissage par l’expérience : apprendre en réfléchissant à ses actions. Les activités footballistiques sont préparées de façon à faire réfléchir les jeunes et à leur permettre d’en apprendre davantage sur la paix, la cohésion sociale et la réconciliation.

Objectifs

  • Activités de base hebdomadaires de promotion de la paix basées sur le football et journées de gala « football pour la paix »
  • Formations d’entraîneur de football communautaire pour des volontaires locaux dans les régions touchées par un conflit
  • Journées de gala « football pour la paix » intercommunautaires organisées par la communauté
  • Festivals régionaux « football pour la paix » organisés par des étudiants bénévoles de l’Université Hpa-An
  • Formations supérieures d’entraîneur pour que les entraîneurs étudiant à l’université deviennent formateurs d’entraîneurs
  • Fourniture de fonds pour créer un centre de football pour la paix dans la capitale de l’État (Hpa-An)
  • Facilitation du processus de parrainage d’entreprises sociales en collaboration avec le British Council Myanmar et d’autres partenaires de la communauté
  • Création d’un forum sur le football comme aide au développement et au maintien de la paix à Hpa-An qui ciblerait les universités, les organisations de jeunes et les organisations communautaires œuvrant pour le développement des jeunes et la consolidation de la paix, afin de promouvoir le football, la paix, le travail et la diffusion du modèle de Football United dans d’autres régions du Myanmar
  • Création d’un centre de football pour la paix comportant un terrain de jeu et une salle polyvalente pour les événements communautaires, les ateliers et les formations

Résultats attendus

Football United mobilisera la communauté locale, le gouvernement et les organisations caritatives pour créer le centre de football pour la paix, qui sera utilisé non seulement pour des activités liées au projet mais aussi pour des activités génératrices de revenus et des programmes d’entreprises sociales.

Partenaire

École socio-sportive pour enfants des rues

Situation géographique et informations générales

Contexte

Des décennies de guerre ont laissé l’Afghanistan exsangue pour ce qui est des structures sociales et économiques. Or, la pauvreté est la principale cause du travail des enfants. De nombreuses familles n’ont en effet d’autre choix que de faire travailler leurs enfants, lesquels passent alors souvent leurs journées dans les rues, à vendre cigarettes et journaux, ce qui les expose à des conditions difficiles et aux risques d’abus.
Action for Development a décidé de s’attaquer au problème des enfants des rues à Kaboul en lançant un projet innovant qui mêle football, éducation et aide alimentaire. L’école socio-sportive pour enfants des rues a un impact positif sur les jeunes marginalisés, où qu’elle soit implantée. Mais l’Afghanistan offre, de par son contexte, un terreau fertile au projet. Le football y suscite en effet un engouement croissant et ne peut qu’avoir des effets bénéfiques sur le pays en général, et sur les filles en particulier.

Contenu du projet

Organisation du projet

  • Mise en place d’un comité consultatif dans le district 11 de Kaboul afin de rallier la communauté à la cause de l’école socio-sportive. Il sera composé de représentants des autorités locales et des autorités en charge de l’éducation dans la région, de leaders communautaires et religieux et de professionnels de santé, et s’attaquera à la problématique du travail des enfants.
  • Recrutement et formation des futurs enseignants (un homme et une femme). Ils joueront un rôle de premier plan car ils seront les premiers interlocuteurs des enfants pour ce qui est du sport et de l’éducation et serviront de modèles.
  • Sélection d’un site sûr pour accueillir les activités.

Programme de retour à l’école
Identification d’enfants âgés de 6 ans révolus et ayant le potentiel pour réintégrer le système scolaire officiel. Cette étape se fera en concertation avec les autorités locales, les écoles et les parents.

Campagnes de sensibilisation
Rencontres avec les familles d’enfants fréquentant l’école afin de les sensibiliser. Les mères seront informées sur des sujets tels que l’hygiène des enfants, les maladies et les dangers liés à la drogue et à la prostitution. Une attention particulière sera portée aux aspects spécifiques aux jeunes filles, car elles forment en général le groupe le plus vulnérable d’enfants des rues.

Développement local
Identification d’enfants désireux de participer au projet. Pas moins de 120 enfants ont déjà intégré le projet, mais d’autres encore auront cette opportunité. Les enfants s’engagent à suivre les séances d’entraînement. La priorité va aux orphelins et aux enfants ayant un parent handicapé, et 50 % des participants doivent être des filles.
Les enfants nécessitant un suivi médical seront aiguillés vers le centre médical, où des soins gratuits leur seront prodigués.
Les activités sportives se dérouleront à heures fixes dans la semaine et seront encadrées par des entraîneurs. Des groupes seront formés par tranches d’âge et, si nécessaire, par sexe, et chaque groupe assistera à deux séances hebdomadaires. Les activités de tutorat se tiendront avant ou après le sport. Toutes les activités se feront en dari et en pashto, les deux langues les plus parlées en Afghanistan. Les activités de seront aménagées de manière flexible pour permettre aux enfants de continuer à travailler, car ils n’ont pas d’autre moyen de subsistance.

Objectifs

  • L’objectif premier du projet est de donner aux enfants des rues du district 11 de Kaboul une chance de recevoir une éducation de base et d’apprendre à lire et à écrire.
  • Trouver un site adapté, à proximité des lieux de travail des enfants, pour leur éviter de longs trajets à pied.
  • Disposer des équipements nécessaires pour l’école socio-sportive, lesquels doivent être facilement accessibles pour les enfants, près des routes, près du lycée de Ghazi (15 minutes à pied) et inclure un terrain de football utilisable pour les entraînements et les matches.
  • Stimuler le développement des aptitudes sociales par le sport et, en particulier par le football, et préparer les enfants à intégrer le cursus scolaire normal.

Résultats attendus

  • Former des entraîneurs afin de promouvoir le transfert de connaissances et de permettre à la population locale de prendre son destin en main
  • Procurer à 400 enfants des rues de la nourriture supplémentaire et leur donner accès aux soins médicaux de base
  • Réduire le nombre d’enfants des rues illettrés
  • Travailler avec 300 familles afin d’amener certains des enfants des rues à réintégrer le système scolaire officiel.
  • Sensibiliser 300 familles aux risques liés au travail dans la rue, à l’importance de l’éducation, et au rôle de l’hygiène et de l’assainissement dans la prévention des maladies.

Partenaire

Football sans limites

Situation géographique et informations générales

Contexte

Cañada Real est l’une des zones les plus défavorisées d’Espagne. Ce bidonville, qui s’étend sur une route de 15 mètres de large sur 16 kilomètres de long, est le plus grand d’Europe et est communément appelé le « bidonville de la honte ». Pas moins de 30 000 personnes, dont de nombreuses familles marocaines et roms, y vivent confinées dans des conditions insalubres. Parmi elles se trouvent également des dealers de drogue, qui ont fait de ce quartier illégal leur point de repère. Outre le sentiment d’insécurité, l’éducation des jeunes est aussi mise à mal avec un taux d’échec et d’abandon scolaires qui serait de 40 % supérieur à la moyenne nationale.

Contenu du projet

Dans un contexte où la cohabitation entre les différentes communautés de Cañada Real est parfois mise à rude épreuve, le programme de la fondation Red Deporte y Cooperación utilise le pouvoir du football et la méthodologie « football3 » pour encourager le dialogue dans la résolution des conflits. Le programme prévoit également des efforts particuliers en vue d’intégrer les filles. En formant des équipes mixtes composées de différentes communautés, l’organisation espagnole veut abattre les barrières et les préjugés qui divisent les habitants de Cañada Real. Pour assurer un plus grand impact dans la vie des bénéficiaires, Red Deporte y Cooperación propose également des activités sportives et ludiques ainsi que des ateliers éducatifs destinés à favoriser leur réinsertion scolaire ou professionnelle.

Objectifs

  • Établir une cohabitation sereine entre les différentes communautés vivant à Canãda Real
  • Favoriser l’intégration des filles grâce à la pratique du football
  • Accroître la confiance en soi des enfants bénéficiaires
  • Encourager les jeunes dans leur scolarité et/ou les aider en leur fournissant les outils nécessaires pour s’insérer dans le monde professionnel.

Résultats obtenus

  • Organiser 150 entraînements
  • Organiser 3 festivals de football réunissant 1500 jeunes originaires de Cañada Real
  • Proposer 30 ateliers éducatifs ayant pour thèmes l’éducation, la santé et l’employabilité
  • Favoriser les échanges en organisant des tournois à Cañada Real et dans le reste de l’Espagne
  • Former 10 entraîneurs, 10 arbitres et 3 coordinateurs pour la gestion du Cañada Club de Fútbol

 

Partenaire