Offrir aux jeunes et à la paix de bonnes chances sur le terrain et en dehors

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Kenya
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 134 400
Investissement de la Fondation EUR 114 000
Identifiant du projet AFR - 2018289
Partenaires Mathare Youth Sports Association (MYSA), streetfootballworld, East Africa Cup, Laureus Sports for Good Foundation, Noracta
Catégories Développement personnel

Contexte

Le quartier de Mathare est l’un des plus grands et des plus pauvres bidonvilles d’Afrique. Il abrite environ 500 000 personnes, adultes et enfants. Plus de 70 % de ses habitants sont des mères célibataires et leurs enfants, dont les pères sont décédés ou ont abandonné leur famille. L’une des difficultés qui se posent dans la mise en place de projets d’aide à Mathare et dans d’autres bidonvilles est le manque d’études et de données factuelles. Lorsque les Nations Unies recueillent des statistiques, seules deux catégories – urbaines et rurales – sont utilisées. Les bidonvilles et leurs populations urbaines pauvres sont dissimulés dans les statistiques urbaines ; comme ces quartiers forment une partie cachée de la ville, peu de visiteurs les voient. Pourtant, à Nairobi comme dans d’autres grandes villes d’Afrique, plus de la moitié de la population vit dans des bidonvilles marqués par des taux très élevés de chômage, de criminalité et d’analphabétisme.

Contenu du projet

Le quartier de Mathare est l’un des plus grands et des plus pauvres bidonvilles d’Afrique. Il abrite environ 500 000 personnes, adultes et enfants. Plus de 70 % de ses habitants sont des mères célibataires et leurs enfants, dont les pères sont décédés ou ont abandonné leur famille. L’une des difficultés qui se posent dans la mise en place de projets d’aide à Mathare et dans d’autres bidonvilles est le manque d’études et de données factuelles. Lorsque les Nations Unies recueillent des statistiques, seules deux catégories – urbaines et rurales – sont utilisées. Les bidonvilles et leurs populations urbaines pauvres sont dissimulés dans les statistiques urbaines ; comme ces quartiers forment une partie cachée de la ville, peu de visiteurs les voient. Pourtant, à Nairobi comme dans d’autres grandes villes d’Afrique, plus de la moitié de la population vit dans des bidonvilles marqués par des taux très élevés de chômage, de criminalité et d’analphabétisme.

Situation sanitaire

Mathare et les bidonvilles avoisinants sont densément peuplés. Un peu partout, on y trouve des ordures abandonnées, des déchets humains et des systèmes de drainage obstrués. En conséquence, les maladies chroniques telles que la malaria, le choléra, la tuberculose et la dysenterie se propagent facilement et les épidémies font des ravages parmi les habitants des bidonvilles.

La maladie et la mort sont au cœur des préoccupations de celles et ceux qui travaillent pour soutenir Mathare. Les habitants n’ont pas les moyens d’accéder aux traitements appropriés car les services sanitaires à disposition sont limités. L’eau est également une problématique majeure dans les bidonvilles de Mathare et des quartiers avoisinants. L’eau propre, vendue en bidons de 10 à 20 litres, est trop chère pour certains. L’utilisation d’eau sale est à l’origine d’infections et de maladies.

Populations vulnérables

À Mathare et dans les quartiers environnants, les jeunes adultes et les enfants de moins de 18 ans sont les plus exposés au risque de contamination par le VIH/SIDA ou de problèmes liés à la criminalité, à la drogue ou à l’alcool. En cause notamment, le manque d’éducation, le manque de possibilités de générer des revenus, ou encore des normes culturelles et des pratiques qui limitent leurs occasions de bénéficier du développement social et économique. L’abus d’alcool a également contribué de manière significative à la hausse du nombre de jeunes ayant des relations sexuelles non protégées, qui ont par conséquent fait augmenter le nombre d’infections sexuellement transmissibles.

Objectifs

  • Encourager la promotion de la paix en augmentant la participation des jeunes dans le sport.
  • Produire des administrateurs sportifs et des leaders efficaces grâce à des cours de formation.
  • Créer des partenariats avec des écoles, des collèges et d’autres établissements locaux et internationaux.
  • Créer des possibilités d’apprentissage pour les joueurs grâce à des programmes d’échanges locaux et internationaux et sensibiliser la communauté aux questions en lien avec le handicap.
  • Veiller à ce que les membres de la communauté vivant à Mathare et dans les bidonvilles avoisinants soient conscients de l’importance de la protection de l’environnement et contribuent à la lutte contre le changement climatique.
  • Améliorer la qualité des terrains de jeu locaux afin de réduire les blessures survenant lors des activités de la MYSA.
  • Documenter l’ensemble des activités de la MYSA, concevoir et publier des brochures, des newsletters et un rapport annuel de l’organisation.

Activités du projet

  • Enregistrement d’équipes et de membres, chez lesquels un esprit de compréhension mutuelle et d’amitié est cultivé.
  • Élection au moyen d’un processus démocratique de 144 leaders qui peuvent coordonner les championnats dans les seize zones.
  • Engagement des jeunes dans les championnats de football et sensibilisation à la protection de l’environnement ; mise à disposition d’espaces sûrs pour échanger entre eux et favoriser la paix dans leur communauté.
  • Apprentissage de compétences footballistiques et de vie aux jeunes leaders coordonnant les championnats, et développement de leurs capacités dans différents domaines, notamment la photographie, l’entraînement et l’arbitrage.
  • Réunir les jeunes les plus performants des seize zones pour partager leurs meilleures pratiques, mais aussi leur permettre de nouer des liens et d’apprendre les uns des autres.
  • Les équipes et les joueurs se verront attribuer des points pour la réalisation en bonne et due forme d’une activité programmée de service communautaire (par exemple, la remise en service du réseau d’assainissement, la remise à niveau des terrains de jeu, la tonte de gazon ou la plantation d’arbres).

Résultats attendus

  • Enregistrement de 1850 équipes et de plus de 26 900 membres.
  • Plus de 10 000 matches disputés et production de tous les rapports statistiques.
  • Élection de responsables dans les comités de championnats et les conseils dédiés au sport, au service communautaire et à l’exécutif.
  • 72 séances des conseils dédiés au sport, au service communautaire et à l’exécutif.
  • Championnat de la MYSA et festival de cinéma annuels.
  • Recrutement de 22 personnes pour la mise en œuvre des activités du projet.
  • 32 activités de nettoyage, construction d’une pépinière et plantation de plus de 600 arbres.
  • Développement et réparation de deux terrains de jeu par mois.
  • Transport des équipements de nettoyage pour les 32 activités programmées de service communautaire.
  • Sensibilisation à la protection de l’environnement dans les seize zones de la MYSA.
  • Traitement de toutes les blessures survenues dans le cadre des activités liées aux ligues sportives.
  • Établissement de quatre nouveaux partenariats pour soutenir les activités.
  • Organisation de 24 activités, soit deux par mois, pour les enfants en situation de handicap.
  • Deux sorties pédagogiques locales et une internationale pour des enfants en situation de handicap.
  • Achat de fournitures de bureau, d’équipements et de matériel sportifs et de communication.
  • Formation de 72 membres et jeunes leaders aux questions environnementales, au cinéma et à la photographie.
  • Organisation de quatre séances d’information à l’intention des médias et d’une conférence de presse.
  • Organisation de deux tournois locaux, d’un tournoi international et d’un programme d’échanges.
  • Présentation à la Fondation UEFA pour l’enfance d’un rapport après six mois (rapport intermédiaire) et à la fin de l’année (rapport final).

Partenaire

Écoles de fun football (« Open Fun Football Schools », OFFS) : jouer pour la paix

Situation géographique et informations générales

Closed
Emplacement South Sudan
Date de début 01.12.2018
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 300 000
Investissement de la Fondation EUR 250 000
Identifiant du projet 2019722
Partenaires Association danoise de projets interculturels (Cross Culture Project Association, CCPA), Fédération de football du Soudan du Sud et Initiative Nasvick
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Après 42 ans de guerre civile et de conflits locaux intermittents, la situation au Soudan du Sud reste fragile. En 2018, les conflits avaient déjà entraîné la mort de près de 400 000 personnes et le déplacement de millions d’individus. Depuis 2014, le Soudan du Sud connaît l’une des plus graves crises des réfugiés au niveau mondial. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU, 1,9 million de personnes ont été contraintes d’abandonner leur foyer. Le pays fait donc face à des enjeux humanitaires de taille. En conséquence, une grande partie de la population ne bénéficie d’aucune protection de ses droits humains et dépend de l'aide humanitaire. Par ailleurs, la guerre a traumatisé de nombreux enfants du pays, qui n’ont ni accès à l’école, ni la possibilité de participer à des activités ludiques et sûres.

Contenu du projet

L’Association danoise de projets interculturels (CCPA) collabore avec la Fédération de football du Soudan du Sud afin d’offrir aux enfants traumatisés par la guerre et les conflits l’accès à des activités footballistiques et de contribuer ainsi à la paix et à la réconciliation entre différents groupes ethniques. En décembre 2018, la CCPA a mené une petite étude de base en collaboration avec la Fédération de football du Soudan du Sud qui a révélé que, dans la région de Torit, seulement 67 garçons et 48 filles âgés de 6 à 15 ans jouaient au football au sein d’un club officiel et qu’à Djouba, seules 71 équipes juniors pour les moins de 17 ans et 12 équipes féminines étaient inscrites auprès de la Fédération (ce qui correspond à moins de 1500 personnes).

Quelque 3600 enfants participent actuellement à des activités hebdomadaires du programme Écoles de fun football, organisées par la CCPA. Ce programme offre un environnement chaleureux, joyeux et non violent à des enfants issus de différents milieux pour qu’ils jouent ensemble, ainsi qu’une plateforme d’éducation informelle pour développer d’autres compétences de vie chez les enfants et les jeunes.

Le projet met l’accent sur la réinsertion des enfants en décrochage scolaire et de ceux – très nombreux – qui ont été déplacés et qui rentrent chez eux des années plus tard. Les activités sont essentiellement dirigées par de jeunes leaders ainsi que par de jeunes entraîneurs et entraîneurs assistants bénévoles.

 

(Remarque : La pandémie de COVID-19 a évidemment des répercussions sur ce programme. Le nombre de personnes contaminées par le COVID-19 au Soudan du Sud augmente tous les jours. Les écoles sont fermées. Les enfants restent à la maison. Leurs déplacements sont limités, et il leur est interdit de se réunir en grands groupes et de jouer au football avec leurs amis.

Cependant, imposer un confinement au Soudan du Sud est un véritable défi, car il s’agit d’un des pays les plus pauvres du monde, et les ménages ont besoin de gagner un revenu quotidien pour subvenir à leurs besoins (nourriture et autres). Les individus sont donc forcés de se déplacer dans les villes et de se rendre dans des lieux comme le marché ou les stations de taxi, ce qui entraîne un risque élevé de propagation du virus. En outre, les familles les plus pauvres, les enfants orphelins et les enfants des rues n’ont accès ni aux informations concernant la propagation, ni à des conditions sanitaires adéquates.

Pour ces raisons, le programme Écoles de fun football a été suspendu. Ses 200 jeunes entraîneurs de football bénévoles apportent leur soutien aux autorités sanitaires du pays, notamment en fournissant des informations sur le COVID‑19 et en distribuant des kits sanitaires directement aux 1000 ménages et orphelins vulnérables qui participent au programme, ainsi qu’en diffusant des informations dans les lieux publics. Ces activités ne faisaient à l’origine pas partie du programme.)

Objectifs

Le programme Écoles de fun football vise à mobiliser 200 jeunes hommes et jeunes femmes pour les former à diriger des activités qui contribuent à entretenir des rapports interethniques pacifiques, à améliorer les conditions de vie, la santé et l’égalité des genres, et à protéger l’environnement et les ressources naturelles. Le projet a en particulier pour objectif d’inclure les enfants orphelins, les personnes déplacées internes et celles qui retournent dans les communautés de Torit et de Djouba.

Activités du project

  • Un séminaire de formation des formateurs sera mis sur pied à l’intention des instructeurs du programme consacré à la manière d’utiliser le football de base comme vecteur d’intégration, de pacification des relations interethniques et de changement social.
  • Un séminaire de renforcement des compétences de deux jours à l’intention des entraîneurs bénévoles, ainsi que des possibilités de formation sur le lieu de travail seront proposés par des instructeurs de football junior et par du personnel international de la CCPA.
  • Un cours de cinq jours conçu par les Écoles de fun football sera offert aux enfants en situation de vulnérabilité, de détresse sociale et d’isolement.
  • Les instructeurs, les entraîneurs, les entraîneurs assistants, les parents et les enfants plus âgés recevront une formation et un accompagnement pour apprendre à intégrer, dans le programme, la sensibilisation aux questions liées à l’hygiène, à la santé et au COVID-19.
  • Les entraîneurs de football junior animeront des formations dans le domaine de la santé et de l’hygiène axées sur le COVID-19, les maladies transmises par l’eau et les maladies connexes, qui figurent parmi les principales causes de souffrance et de décès au Soudan du Sud.

Résultats attendus

  • Au minimum 40 % des enfants participant au programme doivent être des filles, et au minimum 50 % des participants doivent être des enfants orphelins, issus de familles pauvres ou non scolarisés.
  • Seize jeunes seront formés aux fonctions d’instructeur et d’instructeur de football.
  • Les seize instructeurs de football recruteront 96 entraîneurs bénévoles et 96 entraîneurs assistants bénévoles.
  • Quelque 2000 enfants âgés de 6 à 12 ans, dont au moins 50 % doivent être des filles, participeront aux cours de cinq jours des Écoles de fun football, qui prévoient huit festivals.
  • L’approche des Écoles de fun football sera formalisée et mise en œuvre, afin de fournir une structure de soutien durable pour les activités sportives encadrées par des bénévoles.
  • Les jeunes instructeurs et entraîneurs de football seront formés sur les questions d’hygiène et de santé.
  • En outre, 194 entraîneurs et entraîneurs assistants bénévoles supplémentaires seront formés par les instructeurs en matière de santé et d’hygiène.

Partenaires

Field in a Box – Le Cap

Situation géographique et informations générales

Contexte

Après le succès de l’installation de terrains de football selon le système « Field in a Box » à Madrid, en Espagne, et à Mragowo, dans le nord-est de la Pologne, la Fondation UEFA pour l’enfance a décidé de poursuivre son travail avec FedEx, qui a financé la construction d’un nouveau terrain au Cap, en Afrique du Sud. Le réseau mondial à but non lucratif streetfootballworld a contribué à identifier le lieu du terrain et à sélectionner l’organisation caritative locale Oasis FC, qui s’occupera de l’entretien du terrain et garantira son utilisation durable et un impact positif.

Contenu du projet

Depuis 2016, la Fondation UEFA pour l’enfance gère le projet « Field in a Box », dont le but est de fournir un terrain de football synthétique clôturé et entièrement fonctionnel à des communautés dans le besoin. Le système est respectueux de l’environnement et rapide à installer.

Objectifs

En soutenant ce projet, la Fondation UEFA pour l’enfance entend améliorer la vie des jeunes et redonner goût à la vie à des communautés défavorisées. En offrant des occasions de jouer au football, la Fondation s’efforce de promouvoir la santé des enfants et de soutenir leur développement personnel, tout en leur transmettant les valeurs du football, comme le respect et l’esprit d’équipe.

Fondée en 2000 en tant que club de football offrant des occasions de jouer à des jeunes vivant dans la rue, Oasis est devenue une organisation qui crée des possibilités de développement pour ses communautés locales. Le club de football Oasis comprend six équipes juniors, une équipe féminine et deux équipes seniors. Les entraîneurs doivent s’assurer que les joueurs participent à des séances de préparation à la vie quotidienne au fur et à mesure qu’ils progressent dans les différentes divisions. L’accent principal est mis sur l’utilisation des méthodologies « football for good » et « football3 » pour décourager les jeunes d’adopter un comportement antisocial et pour améliorer leurs aptitudes à la vie quotidienne.

La construction du nouveau terrain permettra l’organisation de davantage d’activités dans le cadre de « football for good », à savoir des entraînements au club de football, des matches « football3 » après l’école au sein de la communauté locale, des sessions d’entraînement pour d’autres ONG locales, des matches amicaux joués en nocturne, ainsi qu’un tournoi annuel de football afin de sensibiliser au VIH.

Résultats à ce jour et résultats attendus

  • Organiser des entraînements de football en utilisant la méthode football3 ;
  • Développer des concepts et des études visant à promouvoir l’utilisation du football comme un moyen d’intégration sociale ;
  • S’occuper de l’entretien du terrain et garantir son utilisation durable en générant des revenus grâce à la formation d’une ligue ;
  • Organiser un tournoi de football annuel afin de sensibiliser au VIH ;
  • 7800 participants sont attendus au cours de l’année prochaine, dont 800 participeront aux programmes sociaux de football organisés sur un terrain « Field in a Box »

Partnaires



Logo street football world

Améliorer la protection, l’éducation et la réinsertion des enfants des rues à Bangui et Brazzaville

Situation géographique et informations générales

CONTEXTE

Le rapport du Programme des Nations Unies pour le développement positionne la République du Congo à la 135e position sur 188 et la République centrafricaine à la dernière position (2016). La crise humanitaire en République centrafricaine et la pauvreté endémique en République du Congo impactent les plus jeunes en situation de grande vulnérabilité, comme les enfants des rues de Bangui et de Brazzaville. De nombreuses raisons peuvent contraindre ces enfants à mener une vie de vagabond : un mariage forcé, des pressions économiques ou encore la crainte d’un « enfant sorcier », ces enfants qui sont démonisés et livrés à eux-mêmes.

CONTENU DU PROJET

Triangle Génération Humanitaire est une organisation de solidarité internationale qui participe à la lutte contre la pauvreté dans le monde. Son projet à Brazzaville et à Bangui porte sur le développement de dispositifs de prévention visant à protéger les mineurs en danger. Pour ce faire, une équipe mobile composée des travailleurs sociaux et d’infirmiers parcourt quotidiennement les capitales de la République du Congo et de la République centrafricaine. En leur apportant écoute et soutien psychosocial et médical, l’équipe pluridisciplinaire oriente les enfants vers des structures d’accueil adaptées. Les maraudes proposent également des activités sportives, ludiques et récréatives grâce à du matériel sportif mis à disposition pour les enfants.

OBJECTIFS

    • Assurer une prise en charge psychologique, sociale et médicale pour les enfants des rues de Brazzaville et de Bangui.
    • Favoriser la réintégration sociale des mineurs en rupture :
      • en leur assurant un accompagnement et un accès à des services adaptés tels que des familles d’accueil ou des structures collectives, qui bénéficieront tous d’indemnités financières ;
      • par une remise à niveau scolaire grâce à des enseignements locaux et spécialisés ;
      • par la formation à un métier (dans la boulangerie, le tissage ou le raccommodage) via des formateurs locaux.
    • Réintégrer les mineurs en rupture familiale par le biais d’un accompagnement et d’une médiation entre l’enfant et sa famille.
    • Aider les mineurs incarcérés en maison d’arrêt à Brazzaville en leur proposant :
      • des activités sportives en vue de leur faire acquérir des valeurs telles que la discipline, le respect et le goût de l’effort afin de les préparer à leur sortie de prison ;
      • des sessions de sensibilisation sur les conduites à risques telles que la prostitution, la toxicomanie et la délinquance, organisées par le « Réseau en faveur des enfants de la rue en RCA » (RFERC) et le « Réseau des intervenants sur le phénomène de l’enfance en rupture en République du Congo » (REIPER).
    • Sensibiliser et former les politiques et les acteurs publics en lien avec l’enfance.
    • Aider les partenaires du projet et les acteurs de la protection de l’enfance, notamment en renforçant les capacités organisationnelles et opérationnelles du RFERC et du REIPER. 

RÉSULTATS ATTENDUS

    • Réaliser 1000 maraudes par les antennes mobiles
    • Dispenser 2000 soins aux enfants
    • Offrir 23 places par mois en famille d’accueil et 20 places par mois dans des structures collectives
    • Scolariser 200 enfants dans un établissement scolaire ordinaire
    • Réintégrer 100 enfants en rupture dans leur famille d’origine
    • Réaliser 550 interventions auprès de mineurs incarcérés
    • Organiser 60 interventions de sensibilisation auprès de jeunes vivant en milieu carcéral
    • Lancer un séminaire de trois jours en faveur de la protection des enfants vulnérables à Brazzaville

PARTENAIRE

Protection et intégration sociale par le sport en Égypte

Situation géographique et informations générales

Contexte

En janvier 2017, l’Égypte accueillait plus de 191 000 demandeurs d’asile et réfugiés enregistrés par le HCR, dont 40 % d’enfants. Ces enfants sont pour la plupart de nationalité syrienne (60 %), soudanaise (17 %) et éthiopienne (6 %). Les autres viennent d’Irak, d’Érythrée, de Somalie, du Soudan du Sud et du Yémen. En 2016, la population à risque a augmenté de 50 % par rapport à 2015. En incluant les travailleurs originaires d’autres régions (Asie, notamment) et les immigrants clandestins, l’Organisation internationale pour les migrations estime à un million le nombre total de réfugiés et de migrants en Égypte.

Contexte économique difficile, hausse du coût de la vie, discriminations et barrière de la langue : les obstacles à l’intégration sont nombreux pour les réfugiés. Leur sécurité physique inspire également de l’inquiétude.

Des moyens de subsistance très restreints et la perte d’espoir quant à un retour au pays poussent de plus en plus de réfugiés à tenter le voyage vers l’Europe. Parallèlement, la situation en termes de protection de l’enfance est alarmante. En plus d’atteintes physiques et psychologiques, les enfants sont sujets à des violences à caractère sexiste, à des violences à l’école et au travail des enfants, et le décrochage scolaire est un phénomène courant. L’absence de possibilités en matière d’éducation alimente le sentiment de désespoir et d’isolement.

Contenu du projet

Population ciblée

  • 1500 jeunes (entre 15 et 22 ans), indépendamment de leur nationalité, de leur sexe, de leur statut (réfugiés, migrants ou communauté d’accueil). Cela signifie une moyenne de 150 jeunes par site, en veillant à ce que la part de filles soit de 50 % et à ce que les enfants en situation de handicap soient représentés (dans les sites disposant d’un encadrement approprié).
  • 70 entraîneurs (hommes et femmes) – 20 professionnels et 50 jeunes leaders / parents – 7 par site
  • 750 soignants
  • 2000 membres de la communauté locale – 200 par site

Localisation des sites

Terre des Hommes mènera ce projet sur dix sites dans les gouvernorats du Grand Caire et de Damiette :

  • dans les sept centres familiaux déjà existants ;
  • via des unités mobiles – centres de jeunesse, espaces publics, écoles communautaires.

Le programme de protection et d’intégration sociale par le sport déployé par Terre des Hommes met à contribution la communauté locale afin de venir en aide aux réfugiés et aux migrants, aux enfants et aux jeunes, ainsi qu’aux communautés égyptiennes vulnérables. Le sport, et le football en particulier, joue un rôle essentiel dans le processus de guérison en ce qu’il aide les personnes à faire face à leurs problèmes de santé physiques et à leurs besoins sociaux, psychologiques et d’épanouissement. C’est encore plus vrai pour les jeunes, qui souffrent de stress et d’anxiété du fait de leur déracinement.

Les programmes offrent aux enfants un cadre sécurisant, structuré et bienveillant dans lequel partager leurs émotions et créer du lien social, et ils relaient des messages éducatifs. Les filles et les jeunes femmes ont la possibilité de participer aux activités sportives dont elles étaient auparavant exclues. Des activités ont dernièrement été élargies aux parents, afin de les aider à rompre avec leur routine et à renforcer les liens familiaux.

Objectifs

  • Créer un programme de formation des entraîneurs couvrant les gestes techniques du football, mais aussi des compétences interculturelles et d’encadrement, la résolution de conflits, le développement de l’esprit d’équipe et la communication.
  • Organiser des séances de sport hebdomadaires pour filles et garçons dans un cadre sûr et adapté aux enfants. Une à deux séance(s) hebdomadaire(s) par site.
  • Proposer des activités de soutien psychologique toutes les semaines. La combinaison d’activités artistiques et sportives a démontré son efficacité sur le bien-être psychosocial des enfants et des adolescents. Six jours par semaine.
  • Transmettre aux adolescents les compétences et les connaissances nécessaires pour mener leur vie et pour s’intégrer dans la société égyptienne. Trois jours par semaine.
  • Organiser des activités sportives intergénérationnelles.
  • Mettre sur pied des événements culturels et sportifs. Une fois par mois.
  • Organiser des tournois de football. Tous les six mois.
  • Mener un travail de sensibilisation à la protection de l’enfance, à l’intégration sociale et à la cohésion sociale pendant les séances hebdomadaires et pendant les événements sportifs.
  • Utiliser les médias sociaux à des fins de communication locale en publiant des clips et des exemples de réussite.

Résultats attendus

  1. Faire des jeunes réfugiés et migrants des membres actifs de la communauté, afin d’améliorer leur bien-être et leur intégration sociale.
  2. Le sport pratiqué dans la durée, parallèlement à des activités psychosociales et à l’acquisition de compétences de base, renforce l’intégration sociale et la protection communautaire à l’égard des enfants et des adolescents vulnérables.
  3. D’ici la fin du projet, 70 entraîneurs locaux, professionnels et jeunes leaders auront développé leurs aptitudes techniques et pédagogiques et seront à même d’aider des jeunes à devenir des vecteurs de changement dans leur communauté de réfugiés, de migrants ou d’accueil.
  4. Grâce aux activités socio-sportives, 1500 jeunes auront renforcé leur bien-être psychosocial (estime de soi, confiance en soi) et reçu du soutien de leurs pairs, ce qui leur permettra d’être plus à l’aise dans les interactions avec leurs pairs.
  5. 1500 jeunes et 2750 parents et locaux sont mobilisés pour participer aux activités visant à renforcer la cohésion de la communauté et de la société, avec les personnes des deux sexes, avec ou sans handicap.

Partenaire

Apprentissage des compétences de base pour la vie

Situation géographique et information générale

Contexte

Plus de 25 ans d’insécurité et de violence aux niveaux national et international dans la République démocratique du Congo laissent très peu de perspectives de développement aux jeunes. En conséquence de cette longue période d’instabilité, la population est confrontée à des problèmes de santé causés notamment par la drogue, l’alcool, la malnutrition et les maladies transmissibles. Dans ce contexte, Promo Jeune Basket (PJB), une organisation de sport de base sur place à Goma, se concentre sur l’éducation des jeunes à travers le basketball. PJB a pour but d’aider les jeunes à surmonter leurs situations difficiles et utilise le sport comme un outil pour promouvoir la santé, la paix et l’éducation, notamment en demandant à tous les participants d’aller à l’école.

La Fondation UEFA pour l’enfance soutient le projet Apprentissage des compétences de base pour la vie. Ce programme encouragera les jeunes à se concentrer sur leur avenir, à éviter les comportements à risque et à s’engager dans la vie avec des perspectives plus larges. Les thèmes abordés lors du cours incluront la santé et l’hygiène personnelles, l’importance de l’éducation, la fixation d’objectifs et la communication non-violente.

Ce projet sera mené en tandem avec les programmes existants de l’organisation, à savoir l’entraînement de basketball, qui utilise le sport pour inculquer les valeurs de travail assidu, d’esprit d’équipe, de discipline et de respect, ainsi que l’octroi de bourses scolaires aux joueurs qui illustrent ces valeurs sur le terrain de basket et au sein de la communauté.

Contenu du projet

Le projet Apprentissage des compétences de base pour la vie est un cours ciblé sur les besoins et les aspirations de la communauté. Ces leçons offrent aux jeunes la possibilité de recevoir des informations utiles pour leur santé, d’apprendre à résoudre les conflits de manière non-violente et d’augmenter leur aptitude à travailler avec les autres, et fournissent un lieu ouvert et sûr pour discuter des problèmes qu’ils rencontrent dans leur communauté. Le cours s’articulera autour des cinq volets suivants :

  1. Développement personnel : accent sur la santé, l’hygiène et la confiance en soi
  2. Collaboration et coopération : accent sur la résolution de conflits
  3. Communication interpersonnelle : accent sur la gestion et l’expression des émotions, ainsi que sur la prise de parole en public
  4. Développement professionnel : accent sur la fixation d’objectifs, la gestion du temps et le développement du leadership
  5. Résolution de problèmes et pensée critique : accent sur le dialogue autour de problèmes de la communauté comme la pauvreté, l’insécurité, la violence domestique et sexuelle, et la pression des pairs

Objectifs

  • Proposer le programme d’apprentissage des compétences de base pour la vie à des joueurs de PJB âgés de 14 ans au minimum. Ces jeunes se développeront sur le plan personnel et professionnel, apprendront des stratégies visant à faciliter la résolution non-violente de conflits, collaboreront les uns avec les autres et pratiqueront la pensée critique.
  • Former 15 jeunes leaders (étudiants universitaires et de niveau secondaire supérieur) pour enseigner et donner des leçons de compétences de base pour la vie sur le terrain de basket et en dehors.
  • Proposer le programme d’apprentissage des compétences de base pour la vie à plus de 1200 jeunes de la ville de Goma.
  • Créer un programme à l’intention des médias afin de promouvoir le programme d’apprentissage des compétences de base pour la vie et d’atteindre ainsi un plus grand nombre de jeunes dans la ville.

Effets et résultats attendus

  1. Les cours de développement personnel augmentent la confiance et les compétences de leadership des jeunes.
  2. Les cours de communication préparent les jeunes à pratiquer une communication non-violente et les familiarise avec les stratégies de paix.
  3. Les cours de développement professionnel préparent les jeunes à réussir tant au niveau académique que sur le plan professionnel.
  4. Les cours de collaboration et de coopération améliorent les capacités des jeunes à travailler dans des groupes éclectiques.
  5. Les leçons de résolution de problèmes développent la pensée critique et favorisent le dialogue lors de la discussion de thèmes difficiles comme la pauvreté ou l’insécurité. Le résultat final du programme d’apprentissage des compétences de base pour la vie est d’aider les jeunes à devenir des citoyens actifs et des leaders au sein de leur communauté.

Partenaires

promojeunebasket

Le sport après le livre et le jeu

Situation géogrgaphique et information générale

Contexte

Le Bénin, le Cameroun et le Togo font partie des nations les plus pauvres au monde selon l’ONU ; elles sont classées respectivement 166e, 153e et 162e sur 188 en termes de développement humain. L’espérance de vie ne dépasse pas 57 ans et la durée moyenne de scolarisation est inférieure à six ans, et même à quatre ans au Bénin. Moins d’un jeune sur trois a suivi un enseignement secondaire ou supérieur. Dans le sport, les femmes et les jeunes filles sont marginalisées.
Le projet « Le sport après le livre et le jeu » s’inscrit dans un programme d’éducation extrascolaire basé sur le jeu, le sport, le livre et les nouvelles technologies de l’information en tant que moyens d’apprentissage, de prévention, d’éducation et de développement intégral dans des quartiers défavorisés de pays en développement, notamment par la création de ludothèques, de bibliothèques, d’écoles de sports collectifs et d’espaces informatiques.

Contenu du projet

La Fondation UEFA pour l’enfance soutient ce projet, qui utilise le pouvoir du football et du sport en général pour favoriser le développement intégral des enfants défavorisés et améliorer leurs opportunités de vie. Son financement permettra de réaliser les activités suivantes :

  • construire et équiper un terrain multisports au cœur même de ces trois quartiers défavorisés;
  • acquérir du matériel sportif pour la pratique du handball, du basketball, du football et du volleyball;
  • former de jeunes moniteurs sportifs locaux;
  • organiser une école de sport de 4 heures hebdomadaires par discipline (soit 16 heures hebdomadaires pour les quatre sports);
  • organiser un tournoi de promotion ;
  • réaliser une rencontre d’échanges de pratiques entre les trois pays ;
  • assurer le suivi, la supervision, l’accompagnement et l’évaluation du projet.

Objectifs

  • Contribuer au développement personnel et à la confiance en soi des bénéficiaires afin de mieux les préparer à l’avenir et de les aider à sortir de la précarité.
  • Soutenir les efforts des éducateurs/entraîneurs désireux de proposer des initiatives éducatives de qualité dans le domaine du sport en vue d’un meilleur développement intégral.
  • Contribuer à améliorer le bien-être physique et mental d’enfants et d’adolescents africains issus de quartiers défavorisés grâce à la pratique de quatre sports collectifs (football, handball, volleyball et basketball) dans de bonnes conditions.
  • Transmettre aux jeunes les valeurs du sport telles que le respect, le partage, l’entraide, l’humilité, le goût de l’effort, la discipline et l’esprit d’équipe.
  • Promouvoir l’accès au sport collectif pour tous grâce à une pratique sportive régulière et encadrée par des moniteurs locaux formés et issus de la même catégorie sociale que les bénéficiaires.
  • Favoriser les échanges de pratiques et d’expériences ainsi que le travail en réseau chez les jeunes moniteurs sportifs afin de créer un changement durable par le sport.

Résultats attendus

Afin de pratiquer les disciplines sportives dans de bonnes conditions et d’approfondir l’apprentissage d’habiletés sportives, l’éducation aux valeurs civiques positives véhiculées par le sport et la création de comportements qui reflètent les objectifs éducatifs du projet, chacune des quatre écoles de sport (handball, volleyball, mini-football, basketball) n’inscrira pas plus de 30 participant(e)s par semestre, soit 240 bénéficiaires différents par an et par pays (720 bénéficiaires au total par an). Ces conditions doivent permettre d’obtenir les résultats suivants :

  • développer de nouvelles activités éducatives au sein de ces quartiers défavorisés;
  • faciliter la pratique de sports collectifs grâce à la construction des terrains;
  • recruter de jeunes moniteurs (hommes et femmes) impliqués auprès de la jeunesse dans ces quartiers;
  • offrir une activité sportive durable et structurée tout au long de l’année;
  • développer des valeurs positives telles que le respect, le partage, l’entraide, la discipline et l’esprit d’équipe;
  • augmenter la participation des filles et dynamiser la vie de quartier;
  • réduire l’inactivité.

Partenaire

Lutter contre l’exclusion sociale au Burkina Faso

Situation géographique et information générales

Notre objectif

Le Samusocial Burkina Faso (SSBF) est une association burkinabée créée il y a 13 ans avec le soutien du Samusocial International. Sa mission est de contribuer à lutter contre l’exclusion sociale des enfants des rues à Ouagadougou. Depuis sa création, le SSBF a développé divers services, notamment des équipes mobiles qui interviennent dans les rues, un hébergement d’urgence et un centre d’accueil de jour. Il soutient aussi des associations partenaires afin de mettre en place et renforcer un suivi des soins, notamment en assistant les enfants et les jeunes des rues dans leurs projets de quitter la rue.

Contenu du projet

Un enfant de la rue participe à une activité sociale et éducative

Une assistance permanente pour les enfants des rues au Burkina Faso

L’objectif de ce programme est de lutter contre l’exclusion sociale au Burkina Faso en améliorant la situation des enfants et des jeunes à risque vivant dans les rues de Ouagadougou et en soutenant leurs projets pour quitter la rue.

Objectifs spécifiques :

  • Leur donner accès à des services professionnels d’urgence adaptés à leurs besoins spécifiques, 7 jours sur 7 ;
  • Détecter, prévenir et répondre à la souffrance physique et psychologique qu’ils subissent ;
  • Soutenir leurs projets hors de la rue en recherchant leur famille et/ou en les dirigeant vers des programmes de réinsertion gérés par les services publics ou par des associations partenaires ;
  • Informer et mobiliser la société civile et les autorités publiques sur le phénomène des enfants des rues afin qu’elles accordent une grande attention à ce problème dans leurs actions.

Assistance médicale dans la rue

Activités du Samusocial dans le centre

Le travail du centre s’articule autour de diverses activités :

  • Entrer en contact avec les enfants des rues et leur offrir des services médicaux, psychologiques et sociaux dans les rues. Des interventions dans les rues sont organisées chaque nuit à Ouagadougou, dans des zones spécifiques où vivent les enfants des rues, afin de leur prodiguer des soins médicaux et de les écouter, ce qui leur permet de rétablir des liens avec la société, de regagner la confiance en eux et d’envisager leur avenir.
  • Offrir des mesures de protection immédiate aux enfants des rues les plus vulnérables en leur proposant un hébergement d’urgence au SSBF et/ou des services d’accueil de jour.
  • Offrir aux enfants des rues l’accès aux services d’hygiène de base et à des consultations avec des professionnels (médecins, travailleurs sociaux et psychologues) au centre d’accueil de jour du SSBF ou en les orientant vers les services de structures partenaires.
  • Soutenir les enfants des rues dans leurs projets de quitter la rue et/ou de retourner dans leur famille. Pour les enfants qui envisagent la possibilité de rétablir le contact avec leur famille et de retourner chez eux, le Samusocial offre son soutien dans la médiation familiale. Quant aux enfants qui souhaitent quitter la rue par d’autres manières, le Samusocial les oriente vers des partenaires spécialisés dans des programmes à moyen ou long terme (études, formation professionnelle, etc.).
  • Informer, mobiliser et inclure les services municipaux dans les activités en faveur des enfants des rues.
  • Organiser des activités de sensibilisation à l’attention du grand public.

Résultats attendus

Services d’hygiène au centre d’accueil de jour

Protéger les enfants et les jeunes des rues et prendre soin d’eux en permettant chaque année à :

  • 900 enfants et jeunes de bénéficier de soins médicaux, psychologiques et sociaux ;
  • 150 nouveaux enfants et jeunes d’entrer en contact avec l’équipe mobile ;
  • 150 enfants et jeunes d’avoir accès à l’hébergement d’urgence.

Soutenir les enfants et les jeunes des rues dans leurs projets de quitter la rue et/ou de retourner dans leur famille, en aidant chaque année :

  • 70 enfants et jeunes dans leurs projets de quitter la rue ;
  • 50 enfants et jeunes dans leurs projets de recherche de leur famille.

Informer et mobiliser le grand public sur le thème de l’exclusion sociale des enfants et des jeunes des rues afin que, chaque année, :

  • environ 15 parties prenantes publiques et privées participent à un groupe de collaboration et de consultation sur les enfants et les jeunes des rues.

Une équipe du Samusocial dispense une aide sociale à un enfant de la rue

Liens

samusocial International http://www.samu-social-international.com/fr/
samusocial BurkinaFaso http://samusocialburkinafaso.org/

NOS PARTNERAIRES

logo samusocial Burkina Faso

Améliorer les conditions de vie des enfants des rues à Luanda

Situation géographique et information générales

NOTRE OBJECTIF

Le Samusocial International en Angola contribue à promouvoir une société inclusive en renforçant des actions et des partenariats entre les organisations de la société civile et les autorités locales qui s’occupent des enfants et des adolescents les plus exclus.

Présent en Angola depuis 2010, le Samusocial International travaille avec les enfants des rues en partenariat avec l’association angolaise CACAJ (Foyer pour enfants Arnold Janssen). Depuis que le Samusocial International a commencé son activité dans ce pays, plus de 300 enfants des rues ont bénéficié d’un soutien médico-psychosocial.

Contenu du projet

Luanda-02

Selon l’UNICEF, 5000 enfants vivent dans les rues de Luanda

Le programme intervient à trois niveaux :

  • améliorer l’accès aux services de base et la qualité des soins fournis aux enfants des rues de Luanda en assistant le Foyer pour enfants Arnold Janssen avec des moyens techniques ;
  • renforcer la collaboration et le réseautage entre les acteurs non-gouvernementaux et les institutions publiques/autorités locales impliquées dans les soins et le soutien des enfants des rues ;
  • promouvoir les droits des enfants des rues en augmentation la sensibilisation aux conditions de vie de ces enfants et en diffusant des informations et des expériences à toutes les entités impliquées dans les soins aux enfants.

Activités du Samusocial International

Les actions ci-dessous sont envisagées afin de garantir l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base pour les enfants des rues à Luanda :

  • soutien médico-psychosocial aux enfants vulnérables par l’équipe mobile de proximité et par le Foyer pour enfants Arnold Janssen ;
  • renforcement de la direction du Foyer Arnold Janssen grâce à un soutien sur le plan logistique, des ressources humaines et financier ;
  • soutien du processus de réinsertion familiale en partenariat avec les institutions locales et nationales pertinentes.

La collaboration entre les professionnels de différentes entités sociales en faveur des enfants des rues et les autorités locales sera renforcée grâce aux activités suivantes :

  • organisation de sessions de formation pour les équipes du Foyer Arnold Janssen ;
  • organisation de sessions de formation pour les équipes partenaires ;
  • facilitation de l’échange de meilleures pratiques et de la collaboration entre les centres d’accueil travaillant avec les enfants des rues à Luanda et avec les autorités locales ;
  • organisation et développement d’un réseau d’acteurs étatiques et non étatiques travaillant dans la réintégration sociale et familiale des enfants et des jeunes.

Des informations et de la documentation sur la situation et les droits des enfants vulnérables seront mises à la disposition des acteurs publics et de la société civile œuvrant pour la protection des enfants grâce aux activités suivantes :

  • garantir la mise à jour permanente de la documentation et des données sur les enfants des rues ;
  • développer des documents d’information technique pour les professionnels du réseau et organiser l’échange des informations et des connaissances ;
  • développer des outils de sensibilisation pour les droits des enfants les plus exclus.

Résultats attendus

L’accès aux services sociaux de base est amélioré pour les enfants des rues à Luanda grâce à l’amélioration des capacités et des moyens techniques du Foyer Arnold Janssen :

  • 400 enfants des rues bénéficient de soutien médico-psychosocial pendant les deux années du projet ;
  • 800 enfants reçoivent chaque année des soins individuels et un soutien social ;
  • 20 enfants des rues bénéficient chaque année de la recherche de leur famille ;
  • 120 enfants vivant dans le Foyer Arnold Janssen participent aux activités éducatives, professionnelles et de loisirs.

Le partage et la collaboration entre les professionnels de différentes institutions sociales s’occupant des enfants des rues et les autorités locales seront réalisés par l’intermédiaire de sessions de formation et de partage des expériences :

  • 30 membres du personnel du Foyer Arnold Janssen ainsi que des partenaires participent aux sessions de formation, aux échanges professionnels et au réseautage.

Des informations et de la documentation sur la situation et les droits des enfants vulnérables seront mises à la disposition des acteurs publics et de la société civile œuvrant pour la protection des enfants :

  • 40 professionnels, décideurs et parties prenantes public/privé travaillant avec des enfants des rues et/ou des enfants vulnérables ont accès à la documentation sur la situation des enfants des rues et reçoivent la documentation technique et les directives produites durant le projet ;
  • ils participent à des événements de sensibilisation impliquant des enfants des rues, qui sont organisés au moins une fois par année à Luanda.

Luanda-03

Liens

Samu Social International http://www.samu-social-international.com/en/

Samu Social International – Facebook https://www.facebook.com/ssiangola/timeline

Centro de Acolhimento de Crianças http://cacajluanda.org/

NOS PARTNERAIRES

logo_cacaj  SamusocialInternational-logo

Une médiathèque pour les enfants de Ziguinchor

Situation géographique et informations générales

Context

La Fondation UEFA pour l’enfance va participer financièrement au déploiement d’une médiathèque en kit, sous forme d’Ideas Box, et permettre à l’association franco-sénégalaise Futur au présent (FAP), qui intervient auprès des enfants des rues à Ziguinchor, d’intensifier ses actions en faveur de l’éducation des jeunes déscolarisés. Cette initiative bénéficiera à 7500 enfants, et une attention particulière sera donnée à l’accès des jeunes filles aux livres.

35 % des enfants de moins de 15 ans travaillent

La Casamance est une enclave géographique située dans le sud du Sénégal. Ce territoire est l’un des plus pauvres du pays et de surcroît une zone de conflit entre les indépendantistes et le gouvernement sénégalais depuis les années 1980. L’instabilité de la région, le déficit d’infrastructures et l’extrême pauvreté de la population entraînent un exode vers la principale ville de Ziguinchor.

Les enfants sont les premières victimes de la paupérisation de cette population : ils ne vont plus à l’école et doivent travailler de façon précoce. Certains, en rupture familiale, sont contraints de vivre dans la rue. Les jeunes filles sont particulièrement vulnérables car elles travaillent souvent comme domestiques, ce qui peut conduire aux pires formes d’abus.

L’Ideas Box, une solution pour créer un lien avec les enfants marginalisés

Bibliothèque Sans Frontières a mis au point l’Ideas Box, une médiathèque en kit qui tient dans deux palettes et crée un espace de 100 m2 avec une connexion internet ou 4G, des ordinateurs et des tablettes tactiles, des livres en format papier et un coin cinéma. Mobile, elle peut être montée en moins de 20 minutes.

Atelier musique

Objectifs et résultats attendus

Objectifs du projet :

  • améliorer l’insertion et l’accès à l’éducation des enfants de la rue et des enfants en situation de travail précoce dans la région de Ziguinchor, au Sénégal ;
  • renforcer les liens intrafamiliaux et les liens entre la famille et le système éducatif.

Groupes cibles et bénéficiaires :

  • les enfants des rues ;
  • les enfants en situation de précarité et de travail précoce ;
  • les familles vulnérables et les écoles de la zone.

Résultats attendus :

  • l’autonomie et l’insertion sociale des enfants, en particulier des filles ;
  • le renforcement de l’éducation grâce à l’accès aux livres, la diminution du taux d’analphabétisme des jeunes, l’augmentation de la résilience grâce à un accompagnement psychosocial ;
  • le renforcement des liens intrafamiliaux ;
  • la création d’un lien entre les familles et le système éducatif.

Nos partenaires

biblio

FAP

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