Éducation, santé et nutrition sur l’île de Remba

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Kenya
Date de début 01.03.2020
Date de fin 01.07.2021
Coût du projet EUR 9 220
Investissement de la Fondation EUR 4 300
Identifiant du projet 2019190
Partenaires Power for the People (PFP)
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

L’île de Remba est située dans le comté de la baie de Homa, au bord du lac Victoria, à la frontière nord-sud séparant le Kenya de l’Ouganda. Petite mais densément peuplée, elle abrite quelque 20 000 habitants et son économie repose entièrement sur la pêche. Elle accueille en outre des personnes de tout le continent africain, majoritairement des Subas, des Luos et des Somaliens du Kenya, mais aussi des pêcheurs et des négociants du Sud-Soudan, de la République démocratique du Congo, de la Tanzanie et de l’Ouganda, entre autres. La criminalité est inéluctablement élevée (viols, vols, prostitution et trafic de drogue).

Les conditions d’hygiène et de santé sont très mauvaises. D’immenses tas d’ordures favorisent la propagation de maladies et la pollution des eaux côtières, alors que ces dernières sont utilisées pour la baignade, la cuisine et la toilette. Il n'y a que quatre latrines publiques sur l’île, dont deux se trouvent dans l’école primaire locale et sont maintenues verrouillées par leurs propriétaires. Les latrines sont des trous peu profonds qui se répandent dans un lac situé à proximité. La puanteur qui s’en dégage est telle que de nombreux habitants préfèrent faire leurs besoins dans la nature. Pendant les périodes pluvieuses, les précipitations transportent les excrétions dans le lac environnant.

La prostitution et les rapports sexuels en échange de poisson sont monnaie courante chez les femmes, et inévitablement les maladies sexuellement transmissibles foisonnent sur l’île. La majorité des enfants souffrent de malnutrition. À l’école, il n’y a ni lumières, ni barrières. Le soir, c'est le noir complet. DREAM EP GLOBAL ENERGY Kenya, l’un des partenaires de la Fondation sur ce projet, a découvert que les enfants étaient fréquemment victimes d’abus sexuels et de viols, et est parvenu à mettre fin à ces actes et à faire arrêter leurs auteurs.

Par la suite, DREAM a proposé à la Fondation de s’associer à lui dans le cadre de ce projet. Aussi bien les filles que les garçons sont passionnés par le football, mais ils n’ont pas de tenue ni d’endroit pour y jouer, car le sol est caillouteux et recouvert de déchets. Les autorités et les habitants de l’île ont expliqué à la Fondation que le terrain de football ne profiterait pas uniquement aux enfants, mais aussi aux adolescents, qui, après une longue journée de pêche, pourraient se détendre en jouant au football plutôt qu’en buvant et en se battant.

Contenu du projet

Le programme créera des infrastructures de base permettant de soutenir les femmes et les enfants de l’île sur le plan économique, nutritionnel et éducatif. L’objectif est de réduire la prostitution, le nombre de viols et la propagation des maladies sexuellement transmissibles, tout en augmentant les taux de fréquentation des bancs d’école et d’alphabétisation des femmes et en développant les compétences commerciales de ces dernières.

Les autorités locales et du comté ont déjà mis des terres à disposition pour l’élevage de volailles, des jardins potagers et un terrain de football.

Objectifs

  • Promouvoir des moyens d’existence durables pour les femmes participantes
  • Augmenter le taux d’alphabétisation des femmes participantes et renforcer leurs compétences commerciales et de vie
  • Offrir la sécurité alimentaire et une meilleure nutrition aux femmes et à leurs familles
  • Renforcer la fréquentation des bancs d’école et augmenter le nombre d’enfants diplômés

Activitiés du projet

Pour atteindre les objectifs, les activités suivantes sont prévues:

  • mettre en place un programme d’élevage de volailles et créer des jardins potagers pour un nombre limité de femmes, en leur offrant un travail, de la nourriture, une éducation, des formations et un mentorat, ce qui générera en outre des revenus qui leur permettront de développer leur communauté ;
  • construire un terrain de football et constituer une équipe arborant des tenues (les joueurs seront sélectionnés en fonction de leurs résultats scolaires et de leur taux de fréquentation des bancs d’école) ;
  • installer l’électricité dans l’école en échange d’un programme d’alphabétisation et de formation commerciale à l’intention des femmes ;
  • équiper en éclairage des points stratégiques de l’île afin de réduire le taux de criminalité, et en particulier les viols.

Le projet fera l’objet d’un suivi pendant trois ans avant que les fonds ne soient transférés au Groupement des femmes de l’île de Remba.

 

Resultats attendus

  • Construction d’une ferme avicole et d’un poulailler.
  • Construction d’un terrain de football et constitution d’équipes.
  • Installation de l’électricité et des dispositifs de sécurité (barrières) à l’école.
  • Augmentation de la sécurité alimentaire pour les femmes les femmes et leurs familles consomment au moins un repas nourrissant par jour.
  • Augmentation du taux de fréquentation des bancs d’école et amélioration des résultats scolaires des enfants.

Partenaire

Centre éducatif UVS international

Situation Géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Sénégal
Date de début 19.04.2018
Date de fin 01.02.2019
Coût du projet EUR 340 063
Investissement de la Fondation EUR 200 000
Identifiant du projet AFR-0108
Partenaires Unis Vers le Sport (UVS)
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

« Talibé » est le nom donné aux enfants vivant dans les rues du Sénégal. Souvent orphelins, originaires de familles pauvres ou encore diabolisés en raison d’un handicap, les raisons de leur errance sont multiples. Livrés à eux même, leur objectif principal se limite souvent à la quête de nourriture et d’un toit sous lequel se coucher. Face à cette situation désastreuse, ces enfants de Saint-Louis trouvent refuge dans la violence ou dans la drogue (par exemple, en sniffant la colle dans un sac en plastique).

Les enfants vivant au sein de leur famille ne sont pas pour autant épargnés par la misère. En effet, faute de moyens financiers, un enfant sur deux n’est pas scolarisé, et participe très tôt aux tâches ménagères ou aux travaux des champs.

Contenu du projet

En 2008, Unis Vers le Sport, en collaboration avec l’UNESCO, a ouvert sa première école au Mali. Cet établissement scolaire a permis à plus de 160 enfants issus de familles défavorisées de bénéficier d’une remise à niveau scolaire, d’activités sportives, d’un suivi médical et d’une formation professionnelle. Unis Vers le Sport a pour ambition d’ouvrir un établissement similaire à Saint-Louis, ville dans laquelle l’association française est active à travers différents projets éducatifs et sportifs depuis 2002.

Le centre éducatif UVS international disposera de :

  • dortoirs pour l’hébergement des pensionnaires ;
  • d’un réfectoire et d’une cuisine pour les repas des bénéficiaires ;
  • de trois salles de cours ;
  • d’un bâtiment administratif ;
  • d’une étable pour l’élevage et d’une parcelle de terrain clôturée ;
  • d’un bloc sanitaire ;
  • d’un terrain multisports couvert (basketball, volley, handball) ;
  • d’un terrain de football.

Les activités sportives proposés par le centre UVS international permettront en outre de soutenir des campagnes de prévention concernant des problématiques de santé locales (paludisme, typhus, etc.) et de sensibiliser la population à différents thèmes tels que le droit des enfants.

Objectifs

L’objectif du centre est double. En collaboration avec les services sociaux de Saint-Louis, il s’agira d’accueillir et de prendre intégralement en charge des enfants des rues de Saint-Louis en leur offrant :

  • le gîte et le couvert ;
  • un programme scolaire complet ;
  • un suivi médical ;
  • une formation professionnelle dès l’âge de 16 ans ;
  • des activités sportives quotidiennes ;
  • des microcrédits à la fin de leur séjour dans l’établissement pour le lancement de leur propre activité économique ;
  • un accès facilité à une pratique sportive régulière et adaptée aux élèves des villages avoisinants ne disposant pas d’infrastructure et de matériel sportif.
  • le centre sera totalement auto-financé par les activités agricoles (élevage et maraichage).

Resultats attendus

  • Dans un premier temps, accueillir et prendre en charge 100 enfants des rues de Saint-Louis
  • Le projet s'auto-finance

Offrir des activités sportives à 5000 élèves des écoles se trouvant dans un rayon de 20 kms autour du centre UVS. Grâce à un service de ramassage scolaire par bus, les élèves concernés auront la possibilité de bénéficier d’activités sportives diversifiées et adaptées conduites par des éducateurs sportifs confirmés.

Partenaire

African Black’n Blue : développer la résilience des enfants grâce à l’éducation et au football

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Angola, Cameroun, République démocratique du Congo, Ouganda
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 377 736
Investissement de la Fondation EUR 153 460
Identifiant du projet 2019880
Partenaires Inter Futura srl
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Le projet African Black’n Blue sera mené principalement dans quatre pays d’Afrique subsaharienne et verra la participation de l’Italie par l’intermédiaire de son partenaire de coordination Inter Futura.

Angola

La population du pays croît rapidement et devrait encore doubler d’ici à 2060, dépassant les 47 millions.

La situation sociale urbaine est difficile : le développement structurel n’a pas suivi la croissance de la population, et la pauvreté a contribué à la hausse de la délinquance juvénile. En outre, l’Angola a accueilli plus de 12 000 réfugiés et près de 3000 requérants d’asile fin 2007, dont la grande majorité provenait de la République démocratique du Congo.

La situation sanitaire en Angola est critique. En 2005, l’espérance de vie était d’à peine 43 ans et la mortalité infantile était considérée comme la plus haute du monde, avec 187,49 décès pour 1000 enfants nés vivants.

Dans ce contexte, les activités sportives jouent un rôle essentiel en matière de prévention et de développement auprès des groupes d’enfants à risque.

République démocratique du Congo

La République démocratique du Congo (RDC) continue de souffrir d’une situation particulièrement instable. L’ouest du pays est secoué par des manifestations violentes, tandis que les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu sont le théâtre de combats permanents entre une milice non gouvernementale composée d’anciens soldats et des groupes tribaux.

Néanmoins, les principales causes de décès sont l’effondrement de la structure sanitaire et la malnutrition. La population a été multipliée par cinq au cours de la dernière moitié du XXe siècle, passant de 16,5 millions dans les années 1960 à 80 millions aujourd’hui (Bureau du recensement des États-Unis). Les prévisions relatives à la croissance de la population sur dix ans indiquent que cette dernière devrait atteindre les 100 millions en 2025. Le taux de mortalité infantile est de 54 décès pour 1000 enfants nés vivants.

Cameroun

Le Cameroun compte 25 millions d’habitants, dont 60 % de population urbaine. Le pays est divisé en huit groupes ethniques principaux (peuples des hauts plateaux, peuples bantous du sud, Kirdis, Peuls, peuples bantous du nord-ouest, peuples de l'est, autres peuples africains et peuples non africains), sachant qu’il y a 250 sous-groupes et une division linguistique entre la majorité francophone (80 %) et la minorité anglophone (20 %). Le risque d’éclatement d’une guerre civile dans le pays est très élevé. De plus, on compte actuellement 300 000 réfugiés en provenance de la République centrafricaine et du Nigeria. La qualité du système de santé est insuffisante, l’espérance de vie est basse, et de 50 à 55 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

Ces difficultés sociales ont poussé Inter Futura, en collaboration avec un partenaire local, à mettre en place un projet qui promeuve l’intégration ethnique par le football comme outil d’éducation pour la paix dans un pays où le football est considéré comme une religion par de nombreuses personnes.

Ouganda

L’Ouganda continue de souffrir des conséquences de la guerre civile. De nombreux crimes contre l’humanité ont été commis, y compris l’esclavage d’enfants. Les conflits dans le nord de l’Ouganda ont tué des milliers de personnes et entraîné le déplacement de millions d’habitants. Le secteur public ougandais est considéré comme l’un des plus corrompus au monde, et le taux d’alphabétisation n’atteint que 68 %.

L’Ouganda est l’un des pays les plus pauvres de la planète. En 2012, 37,8 % de sa population vivait avec moins de USD 1.25 par jour. En dépit de grandes avancées dans la réduction du taux de pauvreté dans le pays, ce fléau reste profondément ancré dans les zones rurales, où vit 84 % de la population. Dans ces zones, la population dépend de l’agriculture, principale source de revenus ; 90 % des femmes travaillant dans ce secteur. Outre leur travail dans l’agriculture, les femmes des campagnes sont aussi responsables de s’occuper de leur famille : elles préparent la nourriture et les vêtements, vont chercher de l’eau et du bois pour le feu, et prennent en charge les aînés, les malades et les orphelins. Elles travaillent en moyenne quinze heures par jour, contre huit à dix pour les hommes.

L’inégalité des sexes est le principal obstacle à la réduction de la pauvreté chez les femmes. Étant soumises aux hommes, les femmes ont peu de possibilités d’agir de manière indépendante, de participer à la vie communautaire, d’apprendre et d’échapper à la violence conjugale.

Les enfants qui vivent dans ces zones sont souvent défavorisés, selon tous les critères de santé de l’ONU :

  • santé physique,
  • santé mentale,
  • santé sociale.

S’agissant de leur santé physique, la majorité des enfants sont sous-développés des points de vue physique et nutritionnel. Leur état de santé est majoritairement lié à des carences alimentaires, tant concernant la quantité que la qualité de la nourriture. De plus, l’eau potable manque et est souvent polluée. Les données sont les mêmes pour toutes les catégories d’âge entre 6 et 14 ans et pour les deux sexes.

Les principaux problèmes de santé mentale rencontrés sont le manque d’estime de soi et d’esprit critique en raison des situations familiales difficiles et de la pauvreté, le faible niveau de tolérance en cas de frustration, les comportements hostiles, ainsi que le degré d’anxiété élevé du fait du manque de travailleurs sociaux ou de parents.

En matière de santé sociale, les enfants rencontrent des problèmes relationnels, et les comportements de violence verbale ou physique sont fréquents. Les enfants souffrent d’un faible niveau d’empathie, sans laquelle il est difficile de nouer des relations sociales durables.

Contenu du projet

Inter Futura dirige le projet Inter Campus dans 30 pays du monde entier, aidant des milliers d’enfants et 200 entraîneurs de football locaux chaque année. Le projet Inter Campus est présent dans les quatre pays susmentionnés de deux manières différentes :

  • par la présence constante de ses quatre partenaires, Polidesportivo Salesianos de Dom Bosco (Angola), Centre Sportif Camerounais (Cameroun), Alba Onlus (RDC) et St Joseph’s Primary School (Ouganda) ;
  • par des visites régulières du personnel italien, qui visent le partage d’expériences avec les partenaires locaux et le suivi des progrès.

Inter Campus a développé une méthodologie théorique et pratique visant à aider ses partenaires sociaux locaux à mieux atteindre leurs objectifs spécifiques au moyen d’activités sportives régulières avec les enfants (garçons et filles), âgés de 6 à 13 ans. Inter Campus utilise le football comme outil pour développer non seulement les capacités motrices des enfants, but mais également les aspects social, cognitif et émotionnel de leur comportement. Le sport est un moyen de promouvoir l’éducation, la santé, le développement et la paix.

Le projet African Black’n Blue, dont la devise est de développer la résilience des enfants grâce à l’éducation et au football, a pour objectif de promouvoir l’échange de connaissances entre les différents acteurs, donnant aux groupes de représentants locaux la possibilité de se rencontrer et de partager leurs expériences personnelles. Grâce à de nombreux séminaires sur place, au recours aux connaissances spécifiques de chaque partenaire local et à la méthodologie sociale qu’Inter Campus utilise depuis plusieurs années, une impulsion positive sera donnée au développement des compétences des entraîneurs locaux et de la personnalité des enfants.

En dépit d’une situation générale difficile, des priorités ont été identifiées pour chaque pays :

  • Angola : amélioration de la santé, protection sanitaire et prévention de la délinquance
  • Cameroun : intégration ethnique et amélioration de la situation dans les zones rurales
  • RDC : prévention secondaire ciblant les enfants des rues dans les zones rurales
  • Ouganda : égalité des sexes, éducation et divertissement

Objectifs

Le projet a pour but d’aider les enfants défavorisés à faire face aux problèmes qu’ils rencontrent dans leur vie de tous les jours, qu’il s’agisse de violences, de mauvaises conditions sanitaires ou de carences nutritionnelles affectant leur développement physique. Par un travail sur les terrains de football et en dehors et en s’appuyant sur un bon réseau de partenaires et sur l’engagement ferme de ses partenaires locaux, Inter Campus s’emploie à adoucir ces conditions difficiles et à enclencher un cercle vertueux qui bénéficiera aux générations futures.

Inter Campus s’engage en outre à respecter les dix principes fondamentaux énoncés dans le Pacte mondial des Nations Unies et à promouvoir des solutions durables.

Objectifs du projet :

  • promouvoir le droit des enfants à jouer en organisant des séances d’entraînement régulières ;
  • soutenir l’éducation par des activités sportives et de loisirs ;
  • contribuer à des programmes sociaux et sanitaires ;
  • promouvoir l’égalité entre les sexes en encourageant les filles à participer ;
  • élaborer une nouvelle méthodologie sociale liée au football, plus proche des besoins réels des enfants et de l’expérience du terrain des entraîneurs locaux ;
  • créer un réseau solide entre les quatre pays d’Afrique subsaharienne visant à abaisser les barrières et à exploiter les capacités interculturelles.

Activitiés du projet

  • Seize visites d’une semaine en clinique et de suivi (quatre dans chaque pays)
  • Quatre rencontres transnationales, une dans chaque pays
  • Production d’un condensé méthodologique spécifique basé sur les connaissances des partenaires locaux et sur l’expérience d’Inter Campus en matière de pouvoir social du sport
  • Utilisation de la méthodologie susmentionnée pour promouvoir le droit des enfants à jouer, en ayant toujours à l’esprit l’éducation, le développement et la protection de la santé
  • Accent sur l’égalité des sexes et, en particulier, sur l’intégration des femmes et sur un accès égal aux activités sportives
  • Organisation de séances d’entraînement de football pour chaque enfant, chaque semaine, afin que près de 1500 enfants en bénéficient chaque année

 

Resultats attendus

Les bénéficiaires directs du projet seront les entraîneurs locaux (12) impliqués dans les échanges entre membres du personnel. Ils seront responsables de transmettre les connaissances acquises durant les rencontres transnationales à leurs collègues locaux (60) qui n’auront pas participé à ces séances. Les bénéficiaires indirects seront les garçons et les filles d’Inter Campus Angola, Cameroun, RDC et Ouganda, âgés de 6 à 13 ans.

Le nombre d’enfants qui devraient bénéficier indirectement du projet est de 1500, répartis comme suit :

  • Angola (800)
  • Cameroun (200)
  • Ouganda (250)
  • RDC (250)

Les filles devraient représenter un peu plus de 15 % de ce total (250).

Partenaires

Carton rouge à l’exclusion

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Burkina Faso
Date de début 01.01.2020
Date de fin 31.12.2021
Coût du projet EUR 555 940
Investissement de la Fondation EUR 175 000
Identifiant du projet 2019824
Partenaires Samusocial International
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Depuis sa création en 2003, le Samusocial International a aidé son partenaire, le Samusocial Burkina Faso, à développer une prise en charge adaptée aux enfants des rues à Ouagadougou. Ces enfants fuient souvent des familles violentes et dysfonctionnelles et sont livrés à eux-mêmes à cause du manque de protection des enfants vulnérables de la part des pouvoirs publics. Sans protection de leur famille, les enfants des rues sont privés de leurs droits élémentaires et exposés à la violence. Pour survivre dans ce contexte, ils développent des mécanismes d’autoprotection, mais souffrent également peu à peu de désocialisation, ce qui se traduit par une perception altérée d’eux-mêmes, du temps et de l’espace, et par une perte de confiance dans la société en général. Luttant au quotidien pour trouver des moyens de survivre et souvent victimes de violence et d’abus, ils perdent tout sens d’appartenance à l’humanité en tant que communauté et trouvent refuge dans leur for intérieur. Pour les sortir de la rue, il faut donc recréer des liens sociaux et les aider à faire de nouveau confiance aux autres.

Contenu du projet

Pour lutter contre l’exclusion sociale des enfants des rues à Ouagadougou, le Samusocial Burkina Faso a développé différents services, notamment des équipes mobiles effectuant des rondes dans les rues, un hébergement d’urgence et un centre d’accueil de jour. Il soutient aussi ses associations partenaires afin de mettre en place et de consolider le suivi des soins, notamment en assistant les enfants et les jeunes des rues voulant quitter la rue.

Pour étoffer le soutien aux enfants des rues, le Samusocial International entend aider le Samusocial Burkina Faso à développer des activités sportives servant à la réinsertion de ces enfants brisés. Le sport a toujours fait partie des activités proposées, en particulier dans le centre d’hébergement du Samusocial, mais celles-ci étaient souvent considérées comme une simple occupation, occultant ainsi leur potentiel en termes d’éducation et de resocialisation. Le projet permettra aux bénéficiaires du Samusocial Burkina Faso de :

  • faciliter l’intégration sociale par les activités sportives,
  • développer des compétences de vie telles que le sens des responsabilités, le respect, l’équité, l’esprit d’équipe, la communication et la confiance, par le biais des activités sportives.

Objectifs

Objectifs : contribuer à l’inclusion sociale des enfants des rues au Burkina Faso en utilisant le sport comme un outil adapté à leurs besoins spécifiques.

Objectifs spécifiques : enseigner aux enfants à assumer la responsabilité de leurs actes, à traiter les autres équitablement et à valoriser la communication et le respect mutuel à l’aide des activités sportives.

Activitiés du projet

  • Présenter aux professionnels la méthodologie de projet basée sur le sport dans le cadre de séances de travail et d’entraînement.
  • Effectuer des rondes dans les rues cinq nuits par semaine pour identifier les enfants et les jeunes à risque, leur offrir des soins médicaux, un soutien psychosocial, des activités éducatives et de sensibilisation, et les orienter vers les activités de jour ou le centre d’hébergement.
  • Fournir des services de jour aux enfants et aux jeunes des rues cinq matins par semaine, y compris en participant à des activités de resocialisation par le biais du sport.
  • Offrir un abri et tout le soutien nécessaire ainsi que des activités aux enfants ayant besoin de se reposer en dehors de la rue ou étant prêts à entamer un processus de stabilisation, incluant la création d’une équipe de football.
  • Organiser un tournoi de football pour les enfants du Samusocial et ceux (filles et garçons) pris en charge par des organisations partenaires.
  • Soutenir et suivre les enfants prêts pour une solution durable hors de la rue.

Resultats attendus

  • 500 enfants des rues ayant accès chaque année à des activités sportives servant d’outils de resocialisation et d’éducation,
  • 700 enfants des rues (dont 100 filles) bénéficiant chaque année d’une assistance sociale et médicale,
  • 235 rondes effectuées chaque année dans les rues,
  • 14 professionnels, qui travaillent pour le SSBF et ses partenaires, formés à appliquer la méthodologie de projet basée sur le sport,
  • 2000 enfants ayant accès chaque année à un centre d’accueil de jour,
  • 120 enfants ayant chaque année un abri,
  • 180 enfants dans l’équipe de football,
  • 2 tournois de football organisés,
  • 50 enfants recevant de l’aide pour sortir de la rue, retourner à l’école, intégrer un centre partenaire sur le long terme et retourner vivre dans leur famille.

Partenaire

Kick for Trade

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Gambie et Guinée
Date de début 01.09.2019
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 287 750
Investissement de la Fondation EUR 200 000
Identifiant du projet 2019585
Partenaires International Trade Centre et streetfootballworld
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Plus de 59 millions de jeunes dans le monde sont sans emploi, et près de 136 millions de jeunes qui travaillent continuent à vivre dans la pauvreté. Les jeunes se voient souvent refuser des opportunités d’emploi décentes ou la possibilité de créer leur propre entreprise à cause, par exemple, de compétences inadéquates et d’un accès difficile aux financements. Ces obstacles à l’emploi et à l’entrepreneuriat empêchent les jeunes de mettre à profit leurs compétences, de faire entendre leur voix et de façonner activement la société, en créant un environnement de travail décent et de commerce fructueux qui leur convient.

Grâce à Kick for Trade, le consortium du commerce international (CCI), streetfootballworld, Kick4Life, FedEx Express et la Fondation UEFA pour l’enfance vise à garantir que les jeunes participent aux activités et reçoivent la formation dont ils ont besoin pour les soutenir dans leur développement professionnel et leur esprit d'entreprise.

Contentu du projet

Le football offre l’opportunité de nouer le dialogue avec de jeunes adultes qui sont en marge du marché de l’emploi et qui ont besoin de conseils de carrière. À travers le projet Kick For Trade, le Centre du commerce international prévoit de développer deux outils, « Compétences de vie pour l’employabilité » et « Football et développement de compétences entrepreneuriales », pour répondre aux besoins spécifiques du développement des juniors en Gambie et en Guinée et de ceux qui retournent dans ces pays.

Le projet est destiné à des jeunes issus de différents milieux et produit des résultats tangibles qui rapprochent les participants de l’éducation, de la formation, de l’emploi et de l’entrepreneuriat.

De plus, Kick for Trade développe les capacités des entraîneurs de football locaux à dispenser les programmes d’employabilité et d’entrepreneuriat inclus dans les outils.

 

Objectifs

Le projet vise à :

  • avoir un impact social positif, durable et mesurable pour les jeunes adultes, en les aidant à développer leurs compétences de vie et entrepreneuriales ;
  • former des entraîneurs de football locaux pour qu’ils dispensent les programmes « Compétences de vie pour l’employabilité » et « Football et développement de compétences entrepreneuriales » ;
  • apporter un soutien au développement des juniors à travers le football en Gambie et en Guinée.

Activitiés du projet

Activités du projet en Gambie

  • développement des outils « Compétences de vie pour l’employabilité » et « Football et développement de compétences entrepreneuriales » ;
  • événement avec les parties prenantes en Gambie pour présenter le football en relation avec l’employabilité et l’entrepreneuriat ;
  • atelier de validation des outils ;
  • formation des formateurs ;
  • déploiement du programme ;
  • développement continu des capacités pour les entraîneurs locaux.

 

Activités du projet en Guinée

  • développement des outils « Compétences de vie pour l’employabilité » et « Football et développement de compétences entrepreneuriales » ;
  • événement avec les parties prenantes en Gambie pour présenter le football en relation avec l’employabilité et l’entrepreneuriat ;
  • atelier de validation des outils ;
  • formation des formateurs ;
  • déploiement du programme ;
  • développement continu des capacités pour les entraîneurs locaux.

Résultats attendus

  • augmentation du nombre de jeunes et d’entraîneurs de football locaux engagés dans le programme ;
  • augmentation du nombre de jeunes acquérant compétences et motivation avec succès ;
  • augmentation du nombre de jeunes qui améliorent leur niveau scolaire et leur bien-être économique, en passant de l’éducation et de la formation à l’emploi et à l’entrepreneuriat.

Partenaire

Football pour l’éducation en matière de santé

Situation géographique et informations générales

Ongoing
Emplacement Ivory Coast and Burkina Faso
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 412 000
Investissement de la Fondation EUR 181 249 20
Identifiant du projet AFR - 2018491
Partenaires Streetfootballworld
Catégories Développement personnel

Contexte

La question de la mutilation génitale féminine (MGF) implique des facteurs sociaux, culturels et spécifiques au genre très complexes. Cette pratique contribuant au risque de contracter le VIH et d’autres maladies sexuellement transmissibles, éliminer la MGF représente une étape essentielle vers la réalisation d’autres objectifs de développement durable (ODD), y compris des buts liés à la santé et au bien-être, à une éducation de bonne qualité, à une maternité sûre et à la croissance économique, qui passent tous par un travail d’autonomisation des femmes et des filles. Il est en outre évident que, pour faire face à la complexité et à la diversité des motifs qui sous-tendent la vulnérabilité particulière des femmes au VIH, la lutte contre le VIH/SIDA doit beaucoup plus être axée sur ces dernières. De fait, les obligations sociales et l’absence de dialogue entre hommes et femmes sont des obstacles tenaces à l’élimination tant de la MGF que du VIH.

Pour toutes ces raisons, le projet se concentre sur l’autonomisation des femmes, sur l’éducation et sur les compétences de base des jeunes (femmes et hommes) marginalisés.

Contenu du projet

Ce projet propose un accès facile à des espaces sûrs où les filles et les jeunes femmes puissent s’ouvrir, instaurer des relations de confiance et acquérir les connaissances dont elles ont besoin pour mener une vie saine et indépendante. Il constitue ainsi un important vecteur de changement. Nous utilisons le football comme un moyen de nouer un dialogue durable avec un groupe cible extrêmement difficile à atteindre, à savoir les enfants vulnérables âgés de 10 à 18 ans qui vivent dans des zones particulièrement touchées par le VIH/SIDA et la MGF. Ce groupe cible bénéficiera, dans le cadre d’un programme ludique, innovant et éducatif basé sur le football, d’informations exhaustives sur la santé sexuelle, les droits des personnes ainsi que les risques et les réalités tant du VIH/SIDA que de la MGF. Ce projet visera à interagir avec des jeunes et d’autres membres de la communauté au moyen de séances d’entraînement, de festivals de football, de discussions et de workshops, des activités fournies avec l’aide de multiplicateurs (acteurs locaux). Les éducateurs et les entraîneurs seront formés pour mener des activités footballistiques en lien avec le VIH/SIDA et la MGF dans leurs propres communautés locales, et recevront pour ce faire un important soutien. Les activités seront mises en œuvre en collaboration avec des services de santé, des centres communautaires, des clubs sportifs et d’autres organisations locales, afin que le personnel d’encadrement puisse fournir des informations, faire passer des tests et dispenser des conseils pertinents à un large public.

Objectifs

La Fondation UEFA pour l’enfance, streetfootballworld et les divers partenaires locaux se sont fixé les objectifs suivants :

  • faire en sorte que les partenaires locaux acquièrent les compétences et le savoir-faire requis dans un cadre organisationnel contrôlé et ancrent systématiquement la méthode Football4Good dans leurs organisations respectives. Ces partenaires sont responsables de la mise en œuvre des activités du projet auprès des enfants et des adolescents défavorisés et développent les compétences nécessaires pour enseigner la méthode Football4Good sur les plans local, régional et national ;
  • enseigner aux 3000 enfants et adolescents participant au programme comment se protéger, eux et les autres, contre des risques sanitaires comme le VIH/SIDA et la pratique de la MGF ;
  • compter 40 multiplicateurs bénévoles aptes à établir des structures civiques et des cours de formation indépendants permettant de faire passer des messages relatifs à la santé. Quelque 20 jeunes diplômés du programme, âgés de 18 à 35 ans, serviront en outre de mentors à une nouvelle génération de bénévoles, ce qui améliorera encore leurs propres connaissances et compétences, qu’ils pourront ensuite transmettre plus loin ;
  • veiller à ce que les parents, les frères et sœurs et les enseignants des enfants et adolescents participant au programme, ainsi que les décideurs des milieux politiques et religieux et de la société civile, découvrent des approches innovantes de l’éducation en matière de santé dans le domaine de la MGF, de la prévention du VIH/SIDA et de la santé/des droits sexuels et reproductifs. Dans ce cadre, le transfert de connaissances sera assuré via la participation de groupes cibles à des festivals communautaires ;
  • développer le concept de « gestion de la qualité » et l’appliquer dans les activités opérationnelles du projet, dans le but de jeter les bases nécessaires pour qu’il puisse à l’avenir être utilisé en dehors de l’Afrique de l’Ouest.

Activités du projet

  • À ce jour, 3000 enfants (dont 30 % de filles) âgés de 10 à 18 ans ont participé à au moins 60 % de toutes les séances d’entraînement hebdomadaires dans les sites du projet en Afrique de l’Ouest.
  • Sur ces 3000 enfants, 70 % ont acquis des connaissances sur la MGF, la prévention du VIH et la santé/les droits sexuels et reproductifs grâce à leur participation à ces séances.
  • Les participants ont accès à un forum protégé, où ils peuvent discuter ouvertement de la santé sexuelle/reproductive, du VIH/SIDA, de la MGF et de l’éducation en matière de santé en général.
  • Au moins 70 % des 40 multiplicateurs bénévoles inscrits à ce jour ont terminé avec succès leur formation et obtenu leur certificat.
  • Au moins 70 % de ces 40 multiplicateurs dirigent des séances hebdomadaires de formation et d’entraînement footballistique sur place, diffusant ainsi à plus de 3000 jeunes des messages simples et efficaces relatifs à la santé.
  • Cinq festivals de premier plan ont été organisés avec succès en vue d’établir un dialogue avec les communautés, les familles et les parties prenantes locales sur des questions liées à l’éducation en matière de santé (MGF, prévention du VIH/SIDA, santé/droits sexuels et reproductifs, etc.), à l’égalité des sexes, au football et aux compétences de base.
  • Quelque 80 % des partenaires locaux ont relevé une progression de leurs compétences et de leur savoir-faire dans la réalisation et l’évaluation de programmes Football4Good.
  • En collaboration avec des parties prenantes locales, une stratégie durable de mise en place d’espaces sûrs (terrains communautaires) est en cours de développement et d’application à Dano, au Burkina Faso, afin de garantir que l’utilisation de ces terrains reste conforme aux objectifs de développement du projet à long terme.

Résultats attendus

  • Éducation en matière de santé : réduction du nombre de nouvelles infections par le VIH et baisse de l’incidence de la MGF au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, grâce à (i) l’organisation de séances d’apprentissage des compétences de base au moyen du football, destinées à améliorer les connaissances et à encourager une modification positive du comportement, et à (ii) la formation/l’entraînement de multiplicateurs aptes à communiquer aux enfants et à leurs pairs les valeurs, les activités et les méthodes du projet au sein de leur propre communauté.
  • Mise en place d’espaces sûrs : construction de terrains de football destinés à offrir un espace sûr aux jeunes et à la communauté au sens large, et, partant, à mettre en lumière la capacité du football à promouvoir des changements comportementaux et sociaux.
  • Assurance qualité : élaboration d’un processus de gestion de la qualité qui contribue à la réalisation de programmes en Afrique de l’Ouest et serve de base à la conception et à la mise en œuvre de projets Football4Good en général.

Partenaire

Football pour l’éducation en matière de santé

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Côte d'Ivoire et Burkina Faso
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 412 000
Investissement de la Fondation EUR 181 249 20
Identifiant du projet AFR - 2018491
Partenaires streetfootballworld
Catégories Développement personnel

Contexte

La question de la mutilation génitale féminine (MGF) implique des facteurs sociaux, culturels et spécifiques au genre très complexes. Cette pratique contribuant au risque de contracter le VIH et d’autres maladies sexuellement transmissibles, éliminer la MGF représente une étape essentielle vers la réalisation d’autres objectifs de développement durable (ODD), y compris des buts liés à la santé et au bien-être, à une éducation de bonne qualité, à une maternité sûre et à la croissance économique, qui passent tous par un travail d’autonomisation des femmes et des filles. Il est en outre évident que, pour faire face à la complexité et à la diversité des motifs qui sous-tendent la vulnérabilité particulière des femmes au VIH, la lutte contre le VIH/SIDA doit beaucoup plus être axée sur ces dernières. De fait, les obligations sociales et l’absence de dialogue entre hommes et femmes sont des obstacles tenaces à l’élimination tant de la MGF que du VIH.

Pour toutes ces raisons, le projet se concentre sur l’autonomisation des femmes, sur l’éducation et sur les compétences de base des jeunes (femmes et hommes) marginalisés.

Contenu du projet

Ce projet propose un accès facile à des espaces sûrs où les filles et les jeunes femmes puissent s’ouvrir, instaurer des relations de confiance et acquérir les connaissances dont elles ont besoin pour mener une vie saine et indépendante. Il constitue ainsi un important vecteur de changement. Nous utilisons le football comme un moyen de nouer un dialogue durable avec un groupe cible extrêmement difficile à atteindre, à savoir les enfants vulnérables âgés de 10 à 18 ans qui vivent dans des zones particulièrement touchées par le VIH/SIDA et la MGF. Ce groupe cible bénéficiera, dans le cadre d’un programme ludique, innovant et éducatif basé sur le football, d’informations exhaustives sur la santé sexuelle, les droits des personnes ainsi que les risques et les réalités tant du VIH/SIDA que de la MGF. Ce projet visera à interagir avec des jeunes et d’autres membres de la communauté au moyen de séances d’entraînement, de festivals de football, de discussions et de workshops, des activités fournies avec l’aide de multiplicateurs (acteurs locaux). Les éducateurs et les entraîneurs seront formés pour mener des activités footballistiques en lien avec le VIH/SIDA et la MGF dans leurs propres communautés locales, et recevront pour ce faire un important soutien. Les activités seront mises en œuvre en collaboration avec des services de santé, des centres communautaires, des clubs sportifs et d’autres organisations locales, afin que le personnel d’encadrement puisse fournir des informations, faire passer des tests et dispenser des conseils pertinents à un large public.

Objectifs

La Fondation UEFA pour l’enfance, streetfootballworld et les divers partenaires locaux se sont fixé les objectifs suivants :

  • faire en sorte que les partenaires locaux acquièrent les compétences et le savoir-faire requis dans un cadre organisationnel contrôlé et ancrent systématiquement la méthode Football4Good dans leurs organisations respectives. Ces partenaires sont responsables de la mise en œuvre des activités du projet auprès des enfants et des adolescents défavorisés et développent les compétences nécessaires pour enseigner la méthode Football4Good sur les plans local, régional et national ;
  • enseigner aux 3000 enfants et adolescents participant au programme comment se protéger, eux et les autres, contre des risques sanitaires comme le VIH/SIDA et la pratique de la MGF ;
  • compter 40 multiplicateurs bénévoles aptes à établir des structures civiques et des cours de formation indépendants permettant de faire passer des messages relatifs à la santé. Quelque 20 jeunes diplômés du programme, âgés de 18 à 35 ans, serviront en outre de mentors à une nouvelle génération de bénévoles, ce qui améliorera encore leurs propres connaissances et compétences, qu’ils pourront ensuite transmettre plus loin ;
  • veiller à ce que les parents, les frères et sœurs et les enseignants des enfants et adolescents participant au programme, ainsi que les décideurs des milieux politiques et religieux et de la société civile, découvrent des approches innovantes de l’éducation en matière de santé dans le domaine de la MGF, de la prévention du VIH/SIDA et de la santé/des droits sexuels et reproductifs. Dans ce cadre, le transfert de connaissances sera assuré via la participation de groupes cibles à des festivals communautaires ;
  • développer le concept de « gestion de la qualité » et l’appliquer dans les activités opérationnelles du projet, dans le but de jeter les bases nécessaires pour qu’il puisse à l’avenir être utilisé en dehors de l’Afrique de l’Ouest.

Activitiés du projet

  • À ce jour, 3000 enfants (dont 30 % de filles) âgés de 10 à 18 ans ont participé à au moins 60 % de toutes les séances d’entraînement hebdomadaires dans les sites du projet en Afrique de l’Ouest.
  • Sur ces 3000 enfants, 70 % ont acquis des connaissances sur la MGF, la prévention du VIH et la santé/les droits sexuels et reproductifs grâce à leur participation à ces séances.
  • Les participants ont accès à un forum protégé, où ils peuvent discuter ouvertement de la santé sexuelle/reproductive, du VIH/SIDA, de la MGF et de l’éducation en matière de santé en général.
  • Au moins 70 % des 40 multiplicateurs bénévoles inscrits à ce jour ont terminé avec succès leur formation et obtenu leur certificat.
  • Au moins 70 % de ces 40 multiplicateurs dirigent des séances hebdomadaires de formation et d’entraînement footballistique sur place, diffusant ainsi à plus de 3000 jeunes des messages simples et efficaces relatifs à la santé.
  • Cinq festivals de premier plan ont été organisés avec succès en vue d’établir un dialogue avec les communautés, les familles et les parties prenantes locales sur des questions liées à l’éducation en matière de santé (MGF, prévention du VIH/SIDA, santé/droits sexuels et reproductifs, etc.), à l’égalité des sexes, au football et aux compétences de base.
  • Quelque 80 % des partenaires locaux ont relevé une progression de leurs compétences et de leur savoir-faire dans la réalisation et l’évaluation de programmes Football4Good.
  • En collaboration avec des parties prenantes locales, une stratégie durable de mise en place d’espaces sûrs (terrains communautaires) est en cours de développement et d’application à Dano, au Burkina Faso, afin de garantir que l’utilisation de ces terrains reste conforme aux objectifs de développement du projet à long terme.

Resultats attendus

  • Éducation en matière de santé : réduction du nombre de nouvelles infections par le VIH et baisse de l’incidence de la MGF au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, grâce à (i) l’organisation de séances d’apprentissage des compétences de base au moyen du football, destinées à améliorer les connaissances et à encourager une modification positive du comportement, et à (ii) la formation/l’entraînement de multiplicateurs aptes à communiquer aux enfants et à leurs pairs les valeurs, les activités et les méthodes du projet au sein de leur propre communauté.
  • Mise en place d’espaces sûrs : construction de terrains de football destinés à offrir un espace sûr aux jeunes et à la communauté au sens large, et, partant, à mettre en lumière la capacité du football à promouvoir des changements comportementaux et sociaux.
  • Assurance qualité : élaboration d’un processus de gestion de la qualité qui contribue à la réalisation de programmes en Afrique de l’Ouest et serve de base à la conception et à la mise en œuvre de projets Football4Good en général.

 

Partenaire

Le pouvoir des filles à la fondation pour le football

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement South Africa
Date de début 01.12.2018
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 133 000
Investissement de la Fondation EUR 25 000
Identifiant du projet AFR 2018489
Partenaires Grootbos Green Future Foundation
Catégories Développement personnel

Contexte

La Football Foundation of South Africa a été fondée en 2008 et dépend de la Grootbos Green Future Foundation. Elle vise la création d’un réseau permettant d’atteindre un grand nombre de bénéficiaires par le biais des écoles locales et de la communauté d’Afrique du Sud (dans la région située entre Stanford et Gansbaai dans la province du Cap-Occidental). La plupart des Sud-Africains sont scolarisés dans des classes saturées et manquant de ressources. Ils sont peu à atteindre le niveau universitaire et encore moins à pouvoir se permettre une éducation tertiaire. Le but du projet est d’autonomiser les filles sud-africaines en leur proposant de bonnes opportunités de pratiquer le football ou un autre sport et en leur permettant de développer des compétences de vie, pour leur offrir un avenir meilleur et viable, et une position plus stable dans la société. Les jeunes filles sont particulièrement vulnérables et démunies dans les communautés à bas revenus. La ville de Gansbaai se trouve dans une région rurale, présente un taux exceptionnellement élevé de chômage et accueille un flux important de travailleurs migrants venant du Cap-Oriental voisin. Le chômage, couplé à un manque de soutien parental, conduit souvent les filles à exercer un rôle de parent malgré leur jeune âge.

Contenu du projet

Les initiatives éducatives englobent le programme VIH/SIDA de Grassroot Soccer et ceux d’autonomisation des femmes, d’éducation environnementale Dibanisa, de nourriture pour le sport ainsi que d’autres programmes axés sur la vie pratique et développés en utilisant la terminologie du football et d’autres sports pour illustrer et consolider les compétences de vie et l’apprentissage. Les programmes sont conçus pour les filles et les garçons de deux groupes d’âge. Le premier vise à développer la motricité des enfants jusqu’à 6 ans et le second, destiné aux enfants et aux jeunes de 6 à 19 ans, comprend des entraînements extrascolaires et la possibilité de pratiquer le football, le hockey, l’athlétisme, le rugby, le netball et le canoë à Gansbaai, Stanford et Hermanus.

En outre, des programmes de soutien sont proposés à plus de 1300 lycéens par année pour les aider à choisir leur orientation et leur carrière.

Le programme d’autonomisation des femmes est essentiel pour toucher les jeunes filles qui sont, d’après les organisateurs, extrêmement difficiles à atteindre par le biais du sport une fois qu’elles sont adolescentes.

Objectifs

Autonomiser les filles et les adolescentes vulnérables en leur donnant accès au sport et à des programmes éducatifs et de santé ainsi qu’en les sensibilisant aux problèmes environnementaux.

Activités du projet

  • Autonomisation des femmes
  • Excursion
  • Cours d’autodéfense
  • Camp d’intégration inclusif
  • Test VIH par Grassroot Soccer
  • Nombreux entraînements sportifs, camps et tournois

Résultats attendus

  • Augmentation de la participation des filles dès cinq ans et jusqu’à l’adolescence
  • Hausse du nombre de filles inscrites au programme d’autonomisation des femmes, de 20 en 2018 à 60 en 2019
  • Hausse du nombre de filles participant au programme de canoë Rock the Boat, de 11 en 2018 à 20 en 2019
  • Hausse du nombre de filles pratiquant le football, le rugby, le hockey, le netball, l’athlétisme et le cross-country, de 2286 en 2018 à 2500 en 2019
  • Hausse du nombre de filles pratiquant la natation, de 77 en 2018 à 100 en 2019
  • Organisation d’un tournoi « Girl power » lors de la Journée internationale des femmes

Partenaire

Malawian Youth Kicks Back

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Malawi
Date de début 01.01.2019
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 240 000
Investissement de la Fondation EUR 54 886
Identifiant du projet AFR-2018652
Partenaires SIMAVI
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Enfants en situation de handicap

Contexte

Le soutien apporté par la Fondation UEFA pour l’enfance contribuera à développer la dimension sportive du projet, qui a pour but de lutter contre les stéréotypes de genre selon lesquels les femmes seraient inférieures aux hommes au Malawi. La conséquence est que les filles et les jeunes femmes sont fréquemment la cible de violences sexuelles et sexistes.

Contenu du projet

Le Centre d’alternatives pour femmes et enfants victimes d’abus (Centre for Alternatives for Victimised Women and Children, CAVWOC) organise des activités sportives, notamment autour du football et du karaté, pour rassembler des garçons et des filles vulnérables dans un cadre promouvant une meilleure égalité.

Le but est que les enfants apprennent le respect mutuel, développent leur estime d’eux-mêmes et entament un processus de résilience. La combinaison de l’entraînement sportif et des informations sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive aidera les garçons et les filles à se protéger.

Si les filles jouent au football avec les garçons, la masculinité associée au football disparaîtra. Ce changement renforcera considérablement leur estime d’eux-mêmes et constituera une étape vers la remise en question des stéréotypes de genre. Le sport aidera les filles à collaborer en équipe et à développer leurs compétences de fixation d’objectifs. Travailler avec des entraîneurs, des formateurs et des coéquipiers pour gagner des matches et atteindre des objectifs constitue un très bon entraînement pour réussir plus tard dans la vie. Le sport leur permet également de mieux accepter la défaite et d’en sortir plus fortes. Jouer en équipe les aide en outre à collaborer avec les autres et à résoudre les problèmes, que ce soit sur le terrain ou dans leur vie personnelle.

Le CAVWOC mettra en place douze équipes de football constituées de filles et organisera un tournoi de football auquel seront conviées des joueuses de l’équipe nationale. Cette expérience renforcera chez les filles un sentiment de puissance.

 

Le centre a mené un projet pilote visant à enseigner aux filles le karaté : celui-ci a augmenté leur estime d’elles-mêmes et leur confiance en elles, et même les garçons se montrent maintenant plus compréhensifs et traitent les filles sur un pied d’égalité. De plus, l’entraînement de karaté les aide à se défendre.

Outre les activités sportives, garçons et filles participeront à une campagne d’information sur les droits en matière de santé sexuelle et reproductive. Notre objectif est de réduire les inégalités et le déséquilibre dans les rapports de force entre les garçons et les filles. Et nous pensons que si les hommes et les garçons font partie du problème d’inégalité des sexes, ils font aussi partie de la solution. Ce projet est une manière d’accroître la solidarité avec les filles. Des champions masculins peuvent influencer leurs pairs sur la manière dont les garçons et les hommes peuvent soutenir les filles.

Bénéficiaires :

  • 1000 jeunes vulnérables âgés de 16 à 18 ans vivant dans des zones rurales.
  • Plus de 76 % sont des filles.
  • Environ 5 % sont en situation de handicap.
  • 5 % sont orphelins.
  • 25 % vivent dans un contexte social difficile.

Objectifs

L’objectif général est de réduire le nombre de femmes et d’enfants victimes de violations de leurs droits au Malawi. Le projet apporte des infrastructures et un soutien pour permettre aux communautés de reconnaître et de respecter les lois qui protègent les femmes et les enfants et leur permettent de vivre sainement et de subvenir à leurs besoins.

Une société dans laquelle les femmes et les enfants se sentent en sécurité et protégés des violences sexistes et sont plus forts économiquement.

Activités du projet

  • Former 30 garçons et filles à la santé et aux droits sexuels ainsi qu’à l’approche transformative de la question du genre.
  • Soutien au football des filles.
  • Sensibiliser à l’égalité des genres et au problème des grossesses précoces.
  • Enseigner le karaté aux filles.
  • Former les filles au leadership.
  • Inviter des stars internationales féminines du ballon rond.

Résultats attendus

  • 15 filles et 15 garçons formés à la santé et aux droits sexuels ainsi qu’à l’approche transformative de la question du genre.
  • 8000 jeunes sensibilisés à l’égalité des genres et au problème des grossesses précoces.
  • 12 équipes de football féminines constituées.
  • 30 filles ayant suivi des cours de karaté.
  • 30 filles formées à des compétences en matière de leadership.
  • Campagne nationale sur l’autonomisation des femmes avec le soutien de footballeuses internationales.

Partenaire

Tusobola

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Uganda
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 250 000
Investissement de la Fondation EUR 100 000
Identifiant du projet AFR-2018270
Partenaires Right To Play
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

D’après le recensement national effectué en 2014, Kampala compterait 1,5 million d’habitants. Au total, 560 000 familles vivent dans 62 quartiers informels qui, pour la plupart, ne répondent pas aux normes humanitaires minimales en termes d’accès à l’eau, de logement et d’installations sanitaires. L’impact d’un système sanitaire insuffisant associé à un manque de connaissances en matière d’hygiène et à de mauvaises habitudes est manifeste à Kampala, en particulier dans les ménages à bas revenus.

Selon un rapport d’évaluation de Right to Play, Kamwokya est l’un des quartiers de Kampala les moins bien aménagés et les plus peuplés. La qualité du système sanitaire public est toujours médiocre et le réseau d’égouts fait largement défaut. On estime que moins de 10 % des habitants utilisent ce système, et que les autres se servent d’installations sur place ou collectives qui disposent de quelques toilettes publiques bien entretenues. Kamwokya compte des prestataires de santé publics et privés, des établissements scolaires publics et privés de niveaux primaire et secondaire, mais pas d’institutions publiques de formation tertiaire. L’excessive proportion d’élèves par enseignant, de 110 pour 1, nuit à un enseignement performant et de qualité qui répond aux besoins des enfants, en particulier des filles et des plus vulnérables, et contribue au taux élevé de chômage chez les jeunes en ville.

D’après les études menées par Uganda Youth Development Link (organisation ougandaise pour le développement de la jeunesse) et d’autres organisations, les principaux défis à relever à Kamwokya comprennent la prostitution infantile, le taux élevé d’échecs au niveau secondaire, le taux élevé de grossesses chez les adolescentes, le travail des enfants, la consommation de drogues, le chômage des jeunes, la pauvreté absolue, les systèmes de santé défaillants, la maltraitance à l’égard des enfants et le manque de possibilités de formation pour la plupart des enfants et des adolescents. Tous ces éléments ont un impact négatif sur l’ensemble du développement communautaire.

Contenu du projet

Le projet Tusobola (améliorer l’éducation grâce au sport et au jeu) vise à améliorer la qualité de l’éducation des enfants à Kamwokya. En participant à une série de cours, les enseignants et les entraîneurs communautaires des associations pour la jeunesse apprennent les bases nécessaires pour organiser des activités de sport et de jeu régulières et de bonne qualité. Ces activités améliorent les compétences de vie des jeunes bénéficiaires et s’attaquent aux problèmes de protection de l’enfance, d’égalité des genres et de santé. L’approche du projet est proactive et cherche à impliquer les parties prenantes de la communauté (parents, travailleurs sociaux, autorités en charge de l’éducation, organisation communautaire, responsables locaux) pour surmonter les obstacles à l’éducation et à l’évolution positive de la jeunesse à Kamwokya.

 

Objectifs

Right to Play utilise le sport et le jeu pour développer les compétences de vie et améliorer les connaissances des enfants et des adolescents, afin de les préparer à affronter les défis. Sa méthodologie s’appuie sur plusieurs manuels de football pour le développement, l’évolution positive des enfants et des jeunes, et l’apprentissage par le jeu. Cette approche a pour but :

    • d’apprendre le football aux enfants et aux adolescents par des activités adaptées à leur âge et à leur développement tout en leur apportant des compétences de vie essentielles ;
    • de leur apprendre à faire de meilleurs choix pour leur vie ;
    • d’encourager des attitudes, des valeurs et des comportements positifs ;
    • d’offrir aux enfants une éducation de bonne qualité dans un environnement favorable, en recourant à l’apprentissage par le jeu.

Activités du projet

Le projet regroupe les activités principales suivantes :

  • Former 40 enseignants à des méthodologies sensibles au genre et basées sur le jeu ; Les enseignants assistent à une série de cours, sont suivis en continu et participent à des ateliers à thèmes pour répondre à des besoins spécifiques ; Cette approche de développement professionnel contribue à la pérennité du projet ;
  • Former des jeunes à devenir des entraîneurs de football, en partenariat avec la Fédération d’Ouganda de football (FUFA) ;
  • Créer des réseaux d’enseignants pour promouvoir l’échange de bonnes pratiques ;
  • Attirer l’attention des parents sur les bénéfices de l’apprentissage par le jeu ;
  • Sensibiliser les filles à l’hygiène menstruelle et aux serviettes hygiéniques réutilisables ;
  • Organiser régulièrement des activités de sport et de jeu dans les écoles et les communautés pour donner aux enfants la possibilité d’acquérir des compétences de vie telles que la confiance en soi, la communication et le leadership en dehors de la salle de classe ;
  • Organiser des rencontres avec les parties prenantes et les acteurs communautaires pour partager les bonnes pratiques et les progrès réalisés ;
  • Promouvoir des environnements d’apprentissage sains et positifs en garantissant que les risques sanitaires liés aux sites sont réduits au minimum, voire écartés.

Résultats attendus

  • Les enfants et les adolescents prennent régulièrement part à des activités d’apprentissage basées sur le sport et le jeu
  • Les enseignants et les entraîneurs sont formés à un apprentissage par le jeu participatif et adapté aux enfants, à l’égalité des genres et à l’établissement d’un cadre d’apprentissage positif
  • Les taux de présence des enfants et des adolescents à l’école augmentent
  • Les écoles partenaires offrent un environnement d’apprentissage bien établi, sûr et positif

Le programme devrait profiter à 3500 enfants et jeunes âgés de 6 à 18 ans, 40 enseignants et 20 entraîneurs, ainsi qu’aux parents, travailleurs sociaux et autres membres de la communauté de Kamwokya.

Partenaire

Lutter contre le mariage d’enfants et les MGF en Tanzanie grâce au football

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Tanzania
Date de début 01.02.2017
Date de fin 31.01.2020
Coût du projet EUR 824 000
Investissement de la Fondation EUR 39 186
Identifiant du projet AFR-2018571
Partenaires Plan International UK
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

La Tanzanie est l’un des pays les plus touchés par le mariage d’enfants : plus de 37 % des filles sont mariées avant leur 18e anniversaire. Dans ce pays, le mariage précoce non seulement se répercute sur la santé, le bien-être et le développement personnel des filles, mais il entraîne encore, avec les grossesses qui vont de pair, la déscolarisation de plus de 8000 filles chaque année. En outre, les mutilations génitales féminines (MGF) sont étroitement liées au mariage. La pression sociale contraint les filles à se soumettre à ces pratiques, qui peuvent être extrêmement risquées. Pour qu’elles puissent avoir un avenir malgré un mariage précoce et dire « non » aux MGF, ces filles ont besoin d’aide pour défendre leurs droits et faire évoluer les mentalités au sein de leurs communautés. À cette fin, Plan International UK a mis sur pied un projet ciblant spécifiquement les régions de Geita et de Mara. Dans cette dernière, 40 % des filles subissent des mutilations génitales, soit nettement plus que la moyenne nationale, qui est de 15 %.

Contenu du projet

Nous voulons provoquer un véritable changement d’attitude envers les filles et les jeunes femmes, pour donner à celles-ci la possibilité de faire valoir leurs droits et de s’accomplir au-delà du rôle d’épouse ou de mère. Dans cette optique, nous entendons gagner le soutien des décideurs et faire évoluer les mentalités.

De plus, afin de venir en aide aux filles les plus vulnérables et marginalisées, en particulier celles qui ont quitté l’école, le projet travaille avec des chefs de villages pour identifier les filles en situation de handicap vivant dans des zones reculées et sans protection parentale. Les filles sont au centre de ce projet. Nous travaillerons directement et largement avec elles, pour leur transmettre les compétences, les connaissances et la force dont elles ont besoin pour prendre leur destin en main.

Objectifs

Avec l’appui de la Fondation UEFA pour l’enfance et en nouant le dialogue avec les jeunes par le football, l’objectif consiste à aider les filles à dire « non » aux traditions qui bafouent leurs droits. Nous comptons atteindre les jeunes grâce au soutien de leurs pairs et les adolescentes par le biais de formations professionnelles et susciter un changement durable dans plusieurs communautés, en impliquant les hommes, les femmes, les décideurs et les représentants du gouvernement. L’objectif suprême est d’utiliser le football pour mettre un terme au mariage d’enfants et aux MGF en Tanzanie et pour donner plus d’assurance aux filles et aux jeunes femmes.

 

Activités du projet

  • Constituer un réseau de soutien à l’intention des filles par la création de 49 clubs de filles dans 31 écoles, l’objectif étant d’offrir un espace sûr et réconfortant aux filles susceptibles d’être exposées à des pratiques traditionnelles traumatisantes.
  • Encourager les filles à faire entendre leur voix en dispensant, dans le cadre des clubs de filles, des cours visant à leur transmettre des compétences utiles dans la vie courante, qui les aideront à prendre confiance en elles et à renforcer leur estime de soi.
  • Engager la discussion sur les terrains de football et au-delà. Quarante entraîneurs (dont 30 % de femmes) seront formés pour initier 1470 filles et 620 garçons au football. Ces événements mettront à profit le football pour renforcer les connaissances et engager le débat sur le mariage précoce et les MGF. Plus généralement, le football tiendra lieu de point d’accroche.
  • Ériger des femmes influentes en championnes du changement. Nous voulons obtenir l’appui de décideuses et les amener à faire entendre leur voix contre les pratiques dangereuses.
  • Donner aux filles vulnérables la possibilité de gagner leur vie. Parallèlement au travail mené avec des femmes d’influence, 160 filles et jeunes femmes de 15 à 24 ans parmi les plus marginalisées seront intégrées à un programme d’élaboration de moyens de subsistance. Elles recevront une formation visant à les accompagner dans la création d’une activité lucrative, et cette indépendance financière les mettra en meilleure position pour résister à la pression sociale poussant au mariage précoce.
  • Aider les communautés à soutenir les jeunes pour qu’ils rejettent les MGF et le mariage précoce. Nous voulons provoquer un véritable changement d’attitude envers les filles et les jeunes femmes, pour donner à celles-ci la possibilité de faire valoir leurs droits et de s’accomplir au-delà du rôle d’épouse ou de mère.
  • Dans cette optique, nous entendons gagner le soutien des décideurs et faire évoluer les mentalités.
  • Réaliser un travail de sensibilisation dans les communautés et obtenir l’appui du gouvernement. Pour déclencher un changement réel et durable, il est essentiel d’associer les décideurs locaux au projet. Nous rencontrerons donc les décideurs clés à l’échelle du district, des circonscriptions et des villages afin de leur présenter le projet et de gagner leur soutien. Nous insisterons aussi sur les politiques et les lois en vigueur en ce qui concerne les droits des enfants et examinerons l’impact du mariage précoce et des MGF sur les filles et leurs communautés.
  • Renforcer et soutenir les systèmes locaux visant à protéger les filles. À cet effet, nous constituerons des équipes de protection de l’enfance à l’échelle gouvernementale, que nous soutiendrons et avec lesquelles nous travaillerons afin de maximiser leur efficacité, et nous collaborerons étroitement avec les autorités nationales et de district de manière à peser sur les décisions gouvernementales.

Résultats attendus

En tout, 1470 filles bénéficient d’un soutien pour faire entendre leur voix contre les traditions qui portent atteinte à leurs droits. Via des réseaux de soutien par les pairs, nous atteindrons 2100 jeunes de plus, et 160 jeunes femmes bénéficieront d’une formation professionnelle.

L’objectif global est de provoquer un changement durable dans 31 communautés en impliquant les chefs de village et les représentants du gouvernement. Élaboré avec des partenaires locaux, le projet prévoit une répartition claire des rôles et des responsabilités, ce qui garantit la durabilité de ses objectifs et de ses effets. Les résultats attendus sont une prise de conscience chez les jeunes, de manière à obtenir leur soutien, et une émancipation des filles et des jeunes femmes, qui pourront ainsi prendre des décisions éclairées quant au mariage des enfants et aux MGF.

Partenaire

Good Health and Well-being through Football (Santé et bien-être par le football)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Lesotho
Date de début 01.06.2019
Date de fin 01.06.2020
Coût du projet EUR 244 210
Investissement de la Fondation EUR 122 105
Identifiant du projet AFR-2018543
Partenaires Kick4Life
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Ces dernières années, nous avons pris conscience du fait que les différents problèmes sanitaires auxquels font face les jeunes au Lesotho sont interdépendants et qu’une approche globale est nécessaire en matière d’éducation à la santé.

Les défis en matière de santé sont notamment les suivants :

  • Le VIH est très répandu au Lesotho. Les jeunes sont particulièrement exposés en raison des relations sexuelles avec des partenaires multiples faisant partie de la culture du pays, de la pression poussant à avoir des relations sexuelles précoces, du manque d’accès au dépistage du VIH et aux conseils, de la stigmatisation et de la discrimination.
  • La consommation excessive de drogues et d’alcool est un autre facteur important qui contribue aux nouvelles infections par le VIH.
  • La pauvreté et l’insécurité alimentaire favorisent l’augmentation des maladies telles que le cancer, le diabète et les pathologies respiratoires.
  • Les mauvaises conditions d’hygiène sont responsables de la propagation de maladies transmissibles évitables comme la tuberculose.
  • Les accidents de la route blessent ou tuent chaque année plus de 1500 personnes à Maseru, la capitale du Lesotho.

Les jeunes qui participent au programme sont issus de différents milieux défavorisés et vulnérables :

  • enfants des rues
  • jeunes séropositifs
  • orphelins
  • mères adolescentes
  • enfants et adolescents vivant dans la pauvreté
  • enfants à risque et filles vulnérables
  • enfants travailleurs

Contenu du projet

Le projet comprend le développement et la mise en œuvre d’un projet global et intégré en matière de santé et de bien-être pour 3000 enfants et adolescents du district de Maseru, au Lesotho, qui utilise le football pour s’engager, informer et susciter des changements de comportement positifs.

Le programme sera axé sur les principaux défis sanitaires auxquels font face les filles et les garçons vulnérables, notamment :

  • maladies transmissibles et non transmissibles
  • VIH/SIDA
  • nutrition
  • assainissement et hygiène
  • sécurité routière
  • santé mentale
  • accès aux services de santé
  • protection de l’environnement

Le programme comportera également un volet important consacré à l’égalité des sexes et aux compétences de vie, le développement personnel étant essentiel pour garantir que les connaissances acquises entraînent des changements durables dans les mentalités et les comportements.

Objectifs

Une cartographie sera réalisée pour identifier des partenaires dans d’autres districts du Lesotho, qui peuvent être formés pour proposer le programme à l’avenir. Cet exercice permettra de veiller à ce que l’initiative soit réellement évolutive, pour atteindre ultérieurement un bien plus grand nombre de jeunes vulnérables dans le pays. Le programme sera également conçu pour offrir une grande flexibilité, de sorte qu’il puisse être adapté à une large gamme de défis sanitaires et mis en place par d’autres organisations en dehors du Lesotho et pour les problématiques sanitaires les plus urgentes dans toute communauté donnée.

Activités du projet

Le programme contiendra les sessions suivantes :

  1. Bienvenue dans le programme Good Health and Well-being through Football (Santé et bien-être par le football) : cette session a pour but de construire l’estime de soi et de gagner la confiance des jeunes pour les inciter à devenir des membres actifs du programme. Elle aborde l’importance d’être maître de ses choix, de mettre en place une structure de soutien et de se fixer des objectifs.
  2. Lutter contre le VIH : présente les notions de base sur le virus du VIH et encourage à adopter les bons comportements pour prévenir l’infection.
  3. Objectif Protection : met en avant l’importance de la protection et de la prévention en matière de santé sexuelle.
  4. Soyez justes (égalité des sexes) : est axée sur la promotion de l’égalité des sexes et remet en question les stéréotypes sur le rôle des femmes dans la société.
  5. Objectifs au féminin : insiste sur l’importance de l’égalité des sexes et de l’appréciation de la contribution des femmes et des filles dans tous les secteurs de la société.
  6. Nutrition et VIH : présente la manière dont une bonne alimentation et des repas réguliers peuvent renforcer le système immunitaire des personnes vivant avec le VIH et comment un régime adapté peut contribuer à l’efficacité du traitement.
  7. Sain ou pas sain : autonomise les participants en leur apportant les connaissances nécessaires pour distinguer ce qui est sain de ce qui ne l’est pas.
  8. Propre et en bonne santé : met l’accent sur une alimentation saine et l’exercice physique ainsi que sur la manière dont l’adoption de comportements sains peut réduire le risque de maladies non transmissibles telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires. Cette session traite également de l’importance de l’hygiène de base et du nettoyage dans la prévention de certains troubles comme les diarrhées et les intoxications alimentaires.
  9. Football et équilibre : est axé sur une alimentation saine et l’importance d’un régime équilibré pour rester en bonne santé.
  10. Planète football : traite de l’importance de protéger l’environnement, en abordant des questions telles que le plastique à usage unique, le recyclage et le ramassage des déchets. Cette session inclut une discussion en groupe sur la manière dont les jeunes peuvent agir pour l’environnement au sein de leur communauté.
  11. Défi savon : insiste sur l’importance de la propreté et met en avant les bonnes pratiques en matière d’hygiène et de nettoyage.
  12. En sécurité sur la route : session consacrée à la sécurité routière, à la prévention des comportements dangereux et à la promotion de la prudence pour traverser la route.
  13. Football et circulation : souligne l’importance pour les piétons d’éviter les comportements dangereux et de traverser la route en toute sécurité.
  14. Un avenir équilibré : rassemble tous les enseignements acquis dans le cadre du programme. Chaque participant bénéficie d’une aide pour développer un plan et des objectifs individuels en vue d’améliorer sa santé sur le long terme.

La réalisation du programme sera assurée par nos formateurs expérimentés et suscitant l’inspiration par l’intermédiaire de partenariats locaux. Il atteindra également des jeunes non scolarisés grâce à un réseau étendu d’organisations et de mobilisateurs au sein des communautés.

Résultats attendus

  • 3000 jeunes suivent le programme dans son intégralité et font preuve de connaissances et de mentalités améliorées en matière de santé.
  • 3000 jeunes améliorent leur santé et leur bien-être.
  • 15 jeunes sont formés comme formateurs.
  • 300 jeunes bénéficient d’un meilleur accès aux services de santé grâce à une orientation vers des prestataires externes.
  • 1000 jeunes bénéficient de possibilités de développement supplémentaires par l’intermédiaire de Kick4Life.

Le projet sera doté d’une approche solide en matière de suivi et d’évaluation qui analysera les changements intervenus en matière de connaissances, de mentalité et de comportement, conformément aux cibles spécifiques de l’ODD 3.

 

Partenaire

Ligue de football des filles : Coupe Mutola

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Mozambique
Date de début 01.02.2019
Date de fin 30.11.2019
Coût du projet EUR 200 000
Investissement de la Fondation EUR 80 000
Identifiant du projet AFR-2018573
Partenaires Futebol dá Força
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Au Mozambique, 60 % de la population vit en dessous du seuil international de pauvreté. Les pratiques sociales traditionnelles aggravent encore la situation ; le système éducatif est médiocre et 50 % des filles se marient avant 18 ans. Se marier si tôt limite la capacité à prendre des décisions et entraîne des grossesses précoces non désirées, qui multiplient les risques de mortalité maternelle et infantile. Dans ce contexte, les filles disposent malheureusement de peu d’occasions d’obtenir des informations et un soutien lorsqu’elles en ont besoin.

Pour améliorer la situation, il est nécessaire de mettre en place des plateformes éducatives pour les filles afin de les responsabiliser en leur apportant des connaissances et des informations pratiques sur la manière d’exercer leurs droits au quotidien. Futebol dá Força, une fondation indépendante utilisant le football pour valoriser les filles, s’engage activement à créer une telle plateforme pour le bien des filles et de leur communauté. En offrant des espaces sûrs et des équipes de football dirigées par des leaders bien formés, elle cherche à donner aux filles les moyens d’améliorer leurs perspectives d’avenir.

Contenu du projet

Futebol dá Força a imaginé un plan pour développer une ligue de football des filles au Mozambique appelée Coupe Mutola. La ligue de football est une structure déjà existante dirigée conjointement par des parties prenantes de la région, notamment les ministères du Mozambique dédiés à l’éducation, à la jeunesse et aux sports et à la santé ainsi que la Fédération du Mozambique de football. Concrètement, des séances d’entraînement et des matches de football seront organisés ainsi que des ateliers et des discussions abordant entre autres les compétences de vie, les droits des enfants et la santé sexuelle et reproductive. Il s’agit de créer un espace sûr bien établi où les jeunes, et en particulier les filles, peuvent engager le dialogue.

Objectifs

  • Atteindre 15 000 filles (âgées de 11 à 15 ans) et les sensibiliser aux droits des enfants et aux problèmes de santé ;
  • Valoriser ces filles pour développer leur capacité à agir et améliorer leur estime de soi ;
  • Attirer l’attention des membres de la communauté sur le rôle qu’ils jouent dans les choix de vie stratégiques des filles ;
  • Entraîner 800 entraîneurs de football volontaires, dont 100 femmes ;
  • Organiser des séances d’entraînement, des matches et des ateliers ;
  • Maintenir des coûts bas pour pouvoir intégrer le projet dans les activités quotidiennes ;
  • Avoir un impact à long terme, ce qui signifie travailler étroitement avec les structures nationales.

Activités du projet

Les équipes de football des filles profiteront de plusieurs séances d’entraînement hebdomadaires entre février et novembre. Ces séances, visant 15 000 filles (entre 15 et 25 par équipe), seront organisées dans onze provinces du Mozambique. En parallèle et en collaboration avec les parties prenantes de la région, la ligue de football Coupe Mutola se déroulera d’avril à octobre ; c’est dans ce cadre que les équipes de football des filles disputeront des matches tous les samedis au sein des districts.

Avant chaque match, les 800 entraîneurs bénévoles formés animeront des ateliers avec les filles sur des thèmes-clés liés à leurs droits et à leur santé, dans le but d’améliorer leur capacité à prendre des décisions judicieuses concernant leur avenir. Les sujets des ateliers seront communiqués à toute la ligue afin que chaque équipe puisse avoir accès aux mêmes informations factuelles.

Parallèlement à ces ateliers et entre les matches, les entraîneurs s’adresseront aux spectateurs autour des terrains. Ainsi, le message sera également transmis aux parents des filles, à leurs amis, à leurs frères et sœurs et aux autres membres de la communauté, ce qui représente environ 45 000 personnes. L’accent est mis sur l’application par les membres de la communauté des droits des enfants, en particulier ceux touchant à la santé sexuelle et reproductive, afin de soutenir les filles dans leurs décisions.

Résultats attendus

Dans la pratique, Futebol dá Força utilisera un certain nombre d’indicateurs évaluant la situation actuelle et les opportunités d’avenir pour les filles, afin de vérifier si les changements escomptés en termes d’attitude et de comportement se produisent réellement. Ces indicateurs comprennent notamment :

  • la manière dont les filles reconnaissent leur propre valeur (estime de soi)
  • l’attitude vis-à-vis de l’égalité des genres
  • l’évaluation du traitement réservé aux filles dans la communauté
  • l’accès à diverses opportunités d’éducation
  • le nombre de mariages et de grossesses précoces, d’abandons scolaires et de cas de maltraitance

L’objectif est de suivre les résultats réalisables en menant une enquête de référence et en surveillant les activités et leur qualité. Des visites seront faites régulièrement et, à la fin de l’année consacrée au projet, une enquête de suivi finale sera réalisée.

Partenaire

Solidarité aveugle

Situation géographique et information générale

Contexte

Les portraits d’enfants non-voyants ou malvoyants réalisés par la photographe passionnée Catherine Cabrol à l’Institut des jeunes aveugles (IJA) de Bamako, une école destinée aux enfants non-voyants, ont été le point de départ du projet. Catherine Cabrol, également fondatrice de l’association Libre Vue (qui utilise la photographie comme un outil de solidarité), a voulu nouer avec ces jeunes filles et garçons une relation qui ait du sens et les aider en vendant ses clichés au profit d’un projet visant à leur faire découvrir le cécifoot.

Grâce à ses photos et au soutien de mécènes, Libre Vue a pu aménager un terrain – inauguré en octobre 2012 – conçu spécifiquement pour le cécifoot.

Le projet Solidarité Aveugle vise à promouvoir et à développer durablement le cécifoot au sein de l’IJA. Axé sur les besoins considérables de l’école, il entend améliorer la vie des jeunes non-voyants et malvoyants en se servant du football comme vecteur d’intégration et de développement. Dans les écoles ordinaires, il a aussi pour objectif de sensibiliser les autres enfants et de provoquer un changement des mentalités vis-à-vis du handicap et des différences. Le sport joue un rôle éducatif, véhicule des valeurs essentielles, combat l’exclusion, améliore le bien-être, et renforce l’estime de soi. A l’IJA, les enfants reçoivent un enseignement spécialisé, mais les conditions sont difficiles, les infrastructures étant

rudimentaires. Les équipements sportifs sont limités, et le terrain de football, inondé à la mousson, nécessite un entretien régulier.

 

Contenu du projet

En 2017, Libre Vue a obtenu un premier soutien de la fondation à la suite de l’appel à projet annuel. Cette contribution a permis la réalisation des objectifs suivant :

  • assurer la gestion du centre sportif et de ses activités ;
  • former les encadreurs et jeunes joueurs au cécifoot et leur dispenser un entraînement de premier ordre conforme aux standards internationaux ;
  • organiser la toute première coupe de cécifoot du Mali ; nous avions finalement organisé le 1er tournoi officiel à Bamako comme écrit dans le rapport intermédiaire
  • renforcer la sensibilisation aux déficiences visuelles chez les jeunes à Bamako ;
  • créer de nouvelles installations, notamment des douches et des vestiaires séparés pour les filles et les garçons. Ce projet de Maison-cécifoot a finalement démarré fin 2018 et se terminera en avril 2019. La partie de la subvention dédiée à ce projet a donc été utilisée en fin d’année dernière.
  • permettre la participation des jeunes de Libre Vue à la Coupe d’Afrique des Nations grâce à l’appui financier complémentaire à la campagne de crowdfunding de l’association
    • 120 jeunes âgés de 7 à 25 ans ont bénéficiés du projet dont 35 filles.
    • Quatre séances d’entraînement hebdomadaires ont été organisées.
    • Onze entraîneurs ont été formés par un coach et un joueur de l’équipe de France de cécifoot.
    • Une participation des 10 meilleurs jeunes à la CAN2017 au Cap-Vert avec une médaille d’argent qualificative pour le Championnat du monde de cécifoot 2018 en EspagneAu Championnat du monde de football pour aveugles (IBSA) qui s’est tenu à Madrid en juin 2018, l’équipe du Mali a pris la dixième place sur 16 nations participantes, une performance remarquable pour une première participation.Le 21 avril 2018, l’UEFA et l’Office des Nations Unies à Genève ont uni leurs forces pour organiser le Match pour la Solidarité. Les recettes du match et des enchères ont été intégralement reversées à des projets humanitaires et de développement sélectionnés par la Fondation UEFA pour l’enfance.Le projet Cécifoot à Bamako a été choisi pour bénéficier d’un deuxième soutien tiré de ces recettes. De nouvelles activités sont en cours de planification pour 2019 et 2020.

Objectifs

  • Démocratiser le cécifoot : entretien annuel du terrain et rénovation progressive des installations existantes ; renouvellement de l’équipement sportif (ballons sonores dont mini ballons de Youthorama (soutenu également par votre organisation dernièrement), bandeaux, maillots, protège-tibias, sacs, chaussures) ; et acquisition de matériel spécifique pour les filles (brassières de sport).
  • Favoriser la haute performances: appui d’un coach expert pour la préparation des compétitions, accompagnement par des thérapeutes ; acquisition de matériel spécial (tapis de course, vélo d’intérieur et matériel de street workout) ; formation des arbitres et des guides ; et développement des compétences des entraîneurs.
  • Aménager le bâtiment dédié au cécifoot avec un financement partiel de la Fondation (inauguration au printemps 2019) : mobilier pour les vestiaires et les bureaux des éducateurs ; et technologies d’autonomie énergétique (panneaux solaires pour chauffer l’eau des douches et alimenter le bâtiment en électricité).
  • Encourager les filles : lancement d’un projet artistique alliant la photographie et un concours de poésie pour aider les filles déficientes visuelles à se surpasser ; organisation d’un événement à Bamako à l’Institut français ; et publication d’un livret explicatif.
  • Promouvoir l’intégration économique et sociale : aide pour l’habillement et la mobilité (cannes blanches, participation financière au transport) ; travail de sensibilisation dans les écoles ; soutien académique (papier braille, ordinateurs portables braille pour les enfants plus âgés) ; et création d’une cellule d’insertion professionnelle par le biais d’entreprises de Bamako.

 

Résultats attendus

  • 120 jeunes non et malvoyants bénéficiant d’une animation cécifoot et d’un nouveau bâtiment intégrant des vestiaires et des douches
  • 20 jeunes accompagnés vers le haut-niveau avec un encadrement renforcé
  • 12 jeunes bénéficiant de l’appui d’un chef de projet dédié à leur insertion professionnelle
  • 120 jeunes bénéficiant d’une aide d’existence
  • 16 jeunes filles engagées dans un projet artistique

Partenaire

Children on the Move Uganda (enfants déplacés en Ouganda)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Moyo, Uganda
Date de début 01.01.2019
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 296 592
Investissement de la Fondation EUR 140 000
Identifiant du projet AFR2018161
Partenaires Swiss Academy for Development (SAD), Community Psychosocial Support Organisation (CPSO, local partner)
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Le conflit qui fait rage au Soudan du Sud a poussé près de 800 000 personnes à fuir en Ouganda, où les Sud-Soudanais constituent le plus grand groupe de réfugiés[1]. Coupés de leurs racines par la guerre, de nombreux réfugiés souffrent de graves troubles mentaux. Les victimes de traumatismes sont toutefois rarement prises en charge, la priorité en matière d’accueil étant donnée aux besoins de base immédiats. En plus des troubles mentaux, l’UNICEF a récemment fait savoir que, dans les camps de réfugiés en Ouganda, plus de 4400 enfants et 2706 femmes enceintes vivaient avec le VIH[2]. Il ne s’agit là que des cas déclarés, si bien que les chiffres réels pourraient être plus élevés encore. Il est donc vital de donner aux réfugiés des informations exactes sur la maladie.

Aux enjeux sanitaires s’ajoutent des tensions et des conflits entre les réfugiés et les communautés d’accueil, qui exacerbent les difficultés auxquelles font face les réfugiés.

[1] HCR : https://data2.unhcr.org/en/situations/southsudan

[2] UNICEF Uganda CO Humanitarian Annual Situation Report 2018 (rapport 2018 de l’UNICEF sur la situation humanitaire en Ouganda, en anglais) : https://www.unicef.org/appeals/files/UNICEF_UGANDA_CO_Humanitarian_Annual_Situation_Report___January_to_December_2018.pdf

Contenu du projet

D’après le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), 65 % des réfugiés sud-soudanais ont moins de 18 ans[1]. Dans ce contexte, la Swiss Academy for Development (SAD), en collaboration avec la Community Psychosocial Support Organisation (CPSO), entend aider les jeunes réfugiés du district de Moyo à faire face aux traumatismes et au stress en renforçant leur résilience et leur confiance en eux et en promouvant le soutien entre pairs à travers le sport et des activités psychosociales basées sur le jeu. Un programme sur 24 mois en groupes supervisés mêlant sport (y compris des sports d’équipe sans notion de compétition) et activités ludiques sera déployé pour leur permettre de surmonter leur stress et leur anxiété, pour développer la cohésion sociale et la confiance réciproque, et pour leur enseigner des compétences de base. Les cours visant à transmettre ces compétences comprendront une sensibilisation au VIH/SIDA ainsi qu’un volet environnemental, qui insistera sur la nécessité de maintenir la propreté dans les camps.

[1] HCR : https://data2.unhcr.org/en/situations/southsudan

Objectifs

  • Venir en aide aux jeunes réfugiés sud-soudanais les plus vulnérables vivant dans les camps du district de Moyo.
  • Proposer des programmes sportifs et ludiques réguliers, conçus pour aider les enfants et les jeunes à acquérir des compétences de base et à accroître leur résilience et pour favoriser la cohésion sociale entre les réfugiés et les populations locales.
  • Améliorer la résilience des jeunes réfugiés et leur donner des moyens de subsistance.
  • Réduire les effets psychosociaux négatifs des traumatismes liés à la guerre sur les enfants et les jeunes sud-soudanais déplacés.

Activités du project

Les séances sportives et ludiques reposeront sur le programme d’acquisition de compétences de base visant à surmonter les traumatismes et à gérer le stress (Life Skills for Overcoming Trauma and Coping with Stress Curriculum), lequel a été élaboré conjointement par la SAD et la CPSO et fait l’objet d’adaptations constantes. Présentée dans un format convivial et assortie d’objectifs clairs pour chaque séance, la documentation du programme contient des instructions précises pour chaque activité et des aides didactiques adaptablées aux spécificités d’un camp de réfugiés. Chaque séance sera suivie d’une activité pédagogique sur des sujets en accord avec le groupe d’âge des participants, parmi lesquels la consommation excessive d’alcool et de drogues, le mariage et la grossesse précoces, la prévention du VIH/SIDA, la sensibilisation psychosociale, l’hygiène et les relations saines.

Par ailleurs, le projet Children on the Move Uganda fournira des bases théoriques pour l’organisation de programmes sportifs créés spécialement pour les victimes de traumatismes.

Sous la supervision de spécialistes, des sports d’équipe (en particulier le football) et des jeux autour des compétences de base seront utilisés comme supports pour rassembler des enfants et des jeunes issus de milieux sociaux différents dans un cadre détendu et agréable où ils pourront partager leurs émotions – de manière verbale ou non verbale – et oublier un instant leurs peines et leurs souffrances. Dans le même temps, les activités sportives et ludiques renforceront les liens sociaux entre réfugiés et membres des communautés locales, et offriront un cadre rassurant et positif pour apprendre à gérer des émotions difficiles comme la peur et la frustration.

Le projet inclura des discussions de groupe et des ateliers destinés à sensibiliser les réfugiés aux problèmes de santé mentale pouvant résulter des événements traumatisants qu’ils ont vécus avant, pendant et après leur déplacement, et à leur permettre de les comprendre. Les participants se familiariseront avec un éventail de stratégies d’adaptation et de réaction.

Des séances de discussion aideront en outre les conseillers psychosociaux de la CPSO à détecter les troubles psychologiques plus graves ainsi que les problèmes liés à la dynamique familiale nécessitant un suivi individuel, familial ou de groupe, ou l’intervention de services de santé mentale spécialisés.

Résultats attendus

  • Au cours de la phase 1, la CPSO travaille dans huit des quinze camps du district de Moyo accueillant des réfugiés sud-soudanais. Dans la phase 2, elle prévoit d’étendre ses activités à deux autres camps et d’ouvrir deux nouveaux espaces sécurisés et cinq aires de jeux satellites. En tout, dix espaces sécurisés et dix aires de jeux satellites verront le jour dans les dix camps. Des séances hebdomadaires de sport et de jeux seront organisées pour les enfants et les jeunes, sous la supervision de 20 entraîneurs. Cinq entraîneurs supplémentaires seront recrutés. Les séances auront lieu à un horaire susceptible de convenir au plus grand nombre (fin d’après-midi) et dureront deux heures.
  • L’organisation d’activités sportives et ludiques dans un contexte psychosocial complexe ne saurait se faire sans une équipe d’encadrement efficace. La SAD et la CPSO formeront par conséquent les entraîneurs existants et les nouvelles recrues à la mise sur pied d’activités sportives et ludiques adaptées aux traumatismes subis, et à l’utilisation du sport, du jeu, du théâtre, du chant et des contes pour engager le dialogue sur la gestion des traumatismes et du stress quotidien.
  • Les séances hebdomadaires de sport et de jeux seront suivies d’activités pédagogiques ciblant les enfants, les jeunes et les femmes, et portant sur des thèmes liés au traumatisme, au syndrome de stress post-traumatique (SSPT) et aux stratégies d’adaptation. Les participants apprendront à reconnaître les signes d’un traumatisme et d’un SSPT et se familiariseront avec les stratégies d’adaptation.
  • Des séances thématiques sur la santé (VIH/SIDA), la construction de la paix et la résolution des conflits seront mises sur pied à l’intention des enfants, des jeunes, des femmes et des hommes. Elles permettront de renforcer leur bien-être général et, surtout, leur résilience et leur capacité d’adaptation.
  • Des séances de conseil individuelles, familiales et de groupe seront mises en place pour soutenir les enfants, les jeunes, les hommes et les femmes et leur offrir un cadre rassurant où exprimer leurs craintes et leurs problèmes psychosociaux. Les participants à ces séances étofferont leurs réseaux de soutien, amélioreront leurs aptitudes de communication et trouveront un lieu sûr pour aborder des problématiques délicates.
  • Dix cliniques mobiles (une par camp) seront équipées et se tiendront prêtes à apporter une assistance médicale aux réfugiés présentant des troubles mentaux graves. Les patients qui montreront des signes inquiétants lors des activités sportives et ludiques ou des séances de conseil seront aiguillés vers ces cliniques.
  • Dix groupes d’épargne et de prêts seront par ailleurs créés pour donner aux jeunes la possibilité de monter une activité lucrative.
  • Des formations techniques (création d’entreprise et agriculture) seront dispensées à au moins dix groupes de jeunes, de femmes et d’hommes dans chaque camp pour les aider à créer une activité lucrative.
  • Un capital de départ sera fourni pour aider des jeunes, des femmes et des hommes à démarrer une activité lucrative sur la base de la formation qu’ils auront reçue.

Partenair

BOPHELO KE KGWELE –“Le jeu, la vie !”

Situation géographique et information générale

Contexte

En Afrique du Sud, l’éducation physique a été supprimée des programmes scolaires en 1994, puis réintroduite, grâce notamment à la Coupe du monde de Football de 2010. La pratique sportive est cependant négligée dans les townships en général, et à Mamelodi en particulier. Il existe peu de terrains de sport et d’espaces de jeu pour pratiquer une activité physique. Seules les écoles ayant les moyens financiers et les infrastructures suffisantes peuvent donc maintenir de tels cours, pourtant essentiels au développement de l’enfant.

Contenu du projet

Le projet BOPHELO KE KGWELE (Le jeu, la vie !) propose un programme s’articulant autour de trois axes : soutien scolaire, sport et développement des compétences de vie. Au travers d’activités extrascolaires proposant des sessions alliant sport et éducation, ce projet vise notamment à fournir aux enfants les outils nécessaires pour se construire et à réduire les comportements à risque. Le projet prévoit d’utiliser le football (entre autres sports) pour favoriser la cohésion et le développement et sensibiliser les enfants à des thèmes tels que la criminalité, la santé, le VIH/SIDA, l’estime de soi et les comportements à risque (violence, alcool, drogue, gangs, rapports sexuels précoces et non protégés, grossesses précoces). Ces activités, qui sont encadrées par six jeunes coaches locaux, ont principalement lieu sur le terrain public Rethabile Sports Ground (RSG), mais également dans les écoles partenaires du projet.

Pour mener à bien le projet BOPHELO KE KGWELE (Le jeu, la vie !), IMBEWU travaille en partenariat avec Altus Sport (une association locale active dans l’éducation des jeunes par le biais d’activités sportives depuis près de 20 ans) et avec quatre écoles primaire partenaires dans lesquelles les sessions d’appui scolaire « Read & Write » (lecture et écriture) ont lieu. Ces séances, qui sont destinées aux enfants des classes de niveau 1 à 4, se déroulent en présence des enseignants, et les « Youth Leaders » peuvent eux aussi intervenir concernant les progrès ou les problèmes rencontrés par les enfants. En outre, de nombreux enfants du township de Mamelodi souffrant de malnutrition, le projet a introduit dans ses objectifs un volet nutritionnel dans le cadre duquel un fruit est distribué tous les jours à chaque enfant du programme (sauf le vendredi, où le nombre d’enfants participant est imprévisible).

Objectifs

L’objectif principal est d’utiliser les activités éducatives et sportives afin d’améliorer les possibilités offertes aux enfants des townships et de les aider à devenir eux-mêmes des acteurs du changement au sein de leur communauté.

  • Augmenter le bien-être physique et mental des jeunes : le sport fait découvrir un mode de vie sain aux enfants et aux jeunes, un mode de vie accompagné tout au long du programme par des sessions de développement personnel, explicitant les enseignements intuitifs du sport.
  • Soutenir l’éducation générale des enfants grâce à des sessions « Let’s Read » : en permettant aux participants les plus jeunes (de 6 à 8 ans) d’apprendre à lire et à écrire en anglais, dans un contexte stimulant.
  • Sensibiliser et informer à propos du VIH/SIDA : la prévention et le traitement du VIH/SIDA représentent une des thématiques les plus abordées lors des séances, car les populations défavorisées et les enfants des townships sont confrontés à cette pandémie dès leur plus jeune âge.

Activité du projet

Sessions sportives « Let’s Move »

Quatre fois par semaine, les enfants bénéficiaires du projet découvrent, par le biais de ce programme, un large éventail de sports, et ce tout au long de l’année. Le projet offre aussi aux enfants non inscrits l’opportunité de participer au programme tous les vendredis, lors de journées portes ouvertes appelées Fun Fridays. A cette occasion, des matchs et des tournois sportifs y sont organisés.

Sessions « Life Skills »

Les sessions « Life Skills » (compétences de vie) allient informations sociales et prévention santé au travers d’un moyen ludique et interactif : le jeu. Elles débutent par un premier jeu axé sur une compétence de vie spécifique. Ce jeu est suivi d’une discussion sur la thématique choisie. Puis les enfants effectuent une activité liée au thème et, à la fin de la session, un dernier jeu reprend le sport et la compétence de vie enseignés pour résumer la session. Des thématiques sociales et sanitaires telles que le VIH/SIDA, l’environnement, les droits et les responsabilités, la criminalité et l’égalité des sexes sont abordées lors de ces sessions. Pour les plus âgés, des questions plus sensibles sont abordées, qui touchent à la santé sexuelle et reproductive ou aux problèmes de drogue et d’addictions diverses.

Appui scolaire

Au travers de son programme « Let’s Read », le projet BOPHELO KE KGWELE offre à des enfants âgés de 6 à 8 ans un soutien à la lecture et à l’écriture en anglais.

Camps et autres activités durant les week-ends et les vacances

Afin de sortir les enfants de la dure réalité de leur township, des camps sont organisés une fois par année durant lesquels les enfants peuvent s’évader, découvrir la nature, échanger avec leurs pairs et acquérir le sens des responsabilités au moyen de tâches de cuisine, de nettoyage et de rangement. Ces camps permettent également aux coaches d’évaluer les capacités de leadership des enfants.

Formation et rencontres mensuelles pour les six jeunes coaches

Un atelier de formation réunissant tous les coaches impliqués dans les projets menés par Altus Sport est organisé, avec l’objectif de proposer des espaces d’échange et de dialogue entre les jeunes leaders et de leur offrir des modules de formations pour les aider dans leur recherche d’un emploi.

Résultats attendus

Objectif spécifique A :

Les enfants et les jeunes participant au programme BOPHELO KE KGWELE améliorent leur bien-être psychosocial et leur éducation globale.

Résultats attendus A :

A.1         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leurs compétences sociales et présentent un meilleur comportement.

A.2         Les enfants et les jeunes qui participent au projet renforcent leurs compétences personnelles et se développent dans différents domaines tels que le leadership, la fixation d’objectifs, le sens des responsabilités, etc.

A.3         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leur anglais et leur sens critique.

A.4         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leurs performances sportives et leur santé.

Objectif spécifique B :

Par la construction de partenariats, le partenaire local (Altus Sport) se renforce institutionnellement afin de gagner en durabilité et en autonomie dans le contexte local et international.

Résultats attendus B :

B.1          Les partenaires locaux (les écoles primaires, la municipalité de Tshwane et les parents) sont impliqués dans le projet ; ils participent à sa durabilité et à son succès.

B.2          Les leçons tirées de l’expérience au sein de l’organisation partenaire sont utilisées pour améliorer la qualité du projet.

Partenaires

IMBEWU, Altus Sport, Pula Difate, Zakhele, Balebogeng and Mononong primary schools, University of Pretoria