Lutter contre le mariage d’enfants et les MGF en Tanzanie grâce au football

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Tanzania
Date de début 01.02.2017
Date de fin 31.01.2020
Coût du projet EUR 824 000
Investissement de la Fondation EUR 39 186
Identifiant du projet AFR-2018571
Partenaires Plan International UK
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

La Tanzanie est l’un des pays les plus touchés par le mariage d’enfants : plus de 37 % des filles sont mariées avant leur 18e anniversaire. Dans ce pays, le mariage précoce non seulement se répercute sur la santé, le bien-être et le développement personnel des filles, mais il entraîne encore, avec les grossesses qui vont de pair, la déscolarisation de plus de 8000 filles chaque année. En outre, les mutilations génitales féminines (MGF) sont étroitement liées au mariage. La pression sociale contraint les filles à se soumettre à ces pratiques, qui peuvent être extrêmement risquées. Pour qu’elles puissent avoir un avenir malgré un mariage précoce et dire « non » aux MGF, ces filles ont besoin d’aide pour défendre leurs droits et faire évoluer les mentalités au sein de leurs communautés. À cette fin, Plan International UK a mis sur pied un projet ciblant spécifiquement les régions de Geita et de Mara. Dans cette dernière, 40 % des filles subissent des mutilations génitales, soit nettement plus que la moyenne nationale, qui est de 15 %.

Contenu du projet

Nous voulons provoquer un véritable changement d’attitude envers les filles et les jeunes femmes, pour donner à celles-ci la possibilité de faire valoir leurs droits et de s’accomplir au-delà du rôle d’épouse ou de mère. Dans cette optique, nous entendons gagner le soutien des décideurs et faire évoluer les mentalités.

De plus, afin de venir en aide aux filles les plus vulnérables et marginalisées, en particulier celles qui ont quitté l’école, le projet travaille avec des chefs de villages pour identifier les filles en situation de handicap vivant dans des zones reculées et sans protection parentale. Les filles sont au centre de ce projet. Nous travaillerons directement et largement avec elles, pour leur transmettre les compétences, les connaissances et la force dont elles ont besoin pour prendre leur destin en main.

Objectifs

Avec l’appui de la Fondation UEFA pour l’enfance et en nouant le dialogue avec les jeunes par le football, l’objectif consiste à aider les filles à dire « non » aux traditions qui bafouent leurs droits. Nous comptons atteindre les jeunes grâce au soutien de leurs pairs et les adolescentes par le biais de formations professionnelles et susciter un changement durable dans plusieurs communautés, en impliquant les hommes, les femmes, les décideurs et les représentants du gouvernement. L’objectif suprême est d’utiliser le football pour mettre un terme au mariage d’enfants et aux MGF en Tanzanie et pour donner plus d’assurance aux filles et aux jeunes femmes.

 

Activités du projet

  • Constituer un réseau de soutien à l’intention des filles par la création de 49 clubs de filles dans 31 écoles, l’objectif étant d’offrir un espace sûr et réconfortant aux filles susceptibles d’être exposées à des pratiques traditionnelles traumatisantes.
  • Encourager les filles à faire entendre leur voix en dispensant, dans le cadre des clubs de filles, des cours visant à leur transmettre des compétences utiles dans la vie courante, qui les aideront à prendre confiance en elles et à renforcer leur estime de soi.
  • Engager la discussion sur les terrains de football et au-delà. Quarante entraîneurs (dont 30 % de femmes) seront formés pour initier 1470 filles et 620 garçons au football. Ces événements mettront à profit le football pour renforcer les connaissances et engager le débat sur le mariage précoce et les MGF. Plus généralement, le football tiendra lieu de point d’accroche.
  • Ériger des femmes influentes en championnes du changement. Nous voulons obtenir l’appui de décideuses et les amener à faire entendre leur voix contre les pratiques dangereuses.
  • Donner aux filles vulnérables la possibilité de gagner leur vie. Parallèlement au travail mené avec des femmes d’influence, 160 filles et jeunes femmes de 15 à 24 ans parmi les plus marginalisées seront intégrées à un programme d’élaboration de moyens de subsistance. Elles recevront une formation visant à les accompagner dans la création d’une activité lucrative, et cette indépendance financière les mettra en meilleure position pour résister à la pression sociale poussant au mariage précoce.
  • Aider les communautés à soutenir les jeunes pour qu’ils rejettent les MGF et le mariage précoce. Nous voulons provoquer un véritable changement d’attitude envers les filles et les jeunes femmes, pour donner à celles-ci la possibilité de faire valoir leurs droits et de s’accomplir au-delà du rôle d’épouse ou de mère.
  • Dans cette optique, nous entendons gagner le soutien des décideurs et faire évoluer les mentalités.
  • Réaliser un travail de sensibilisation dans les communautés et obtenir l’appui du gouvernement. Pour déclencher un changement réel et durable, il est essentiel d’associer les décideurs locaux au projet. Nous rencontrerons donc les décideurs clés à l’échelle du district, des circonscriptions et des villages afin de leur présenter le projet et de gagner leur soutien. Nous insisterons aussi sur les politiques et les lois en vigueur en ce qui concerne les droits des enfants et examinerons l’impact du mariage précoce et des MGF sur les filles et leurs communautés.
  • Renforcer et soutenir les systèmes locaux visant à protéger les filles. À cet effet, nous constituerons des équipes de protection de l’enfance à l’échelle gouvernementale, que nous soutiendrons et avec lesquelles nous travaillerons afin de maximiser leur efficacité, et nous collaborerons étroitement avec les autorités nationales et de district de manière à peser sur les décisions gouvernementales.

Résultats attendus

En tout, 1470 filles bénéficient d’un soutien pour faire entendre leur voix contre les traditions qui portent atteinte à leurs droits. Via des réseaux de soutien par les pairs, nous atteindrons 2100 jeunes de plus, et 160 jeunes femmes bénéficieront d’une formation professionnelle.

L’objectif global est de provoquer un changement durable dans 31 communautés en impliquant les chefs de village et les représentants du gouvernement. Élaboré avec des partenaires locaux, le projet prévoit une répartition claire des rôles et des responsabilités, ce qui garantit la durabilité de ses objectifs et de ses effets. Les résultats attendus sont une prise de conscience chez les jeunes, de manière à obtenir leur soutien, et une émancipation des filles et des jeunes femmes, qui pourront ainsi prendre des décisions éclairées quant au mariage des enfants et aux MGF.

Partenaire

Good Health and Well-being through Football (Santé et bien-être par le football)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Lesotho
Date de début 01.06.2019
Date de fin 01.06.2020
Coût du projet EUR 244 210
Investissement de la Fondation EUR 122 105
Identifiant du projet AFR-2018543
Partenaires Kick4Life
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Ces dernières années, nous avons pris conscience du fait que les différents problèmes sanitaires auxquels font face les jeunes au Lesotho sont interdépendants et qu’une approche globale est nécessaire en matière d’éducation à la santé.

Les défis en matière de santé sont notamment les suivants :

  • Le VIH est très répandu au Lesotho. Les jeunes sont particulièrement exposés en raison des relations sexuelles avec des partenaires multiples faisant partie de la culture du pays, de la pression poussant à avoir des relations sexuelles précoces, du manque d’accès au dépistage du VIH et aux conseils, de la stigmatisation et de la discrimination.
  • La consommation excessive de drogues et d’alcool est un autre facteur important qui contribue aux nouvelles infections par le VIH.
  • La pauvreté et l’insécurité alimentaire favorisent l’augmentation des maladies telles que le cancer, le diabète et les pathologies respiratoires.
  • Les mauvaises conditions d’hygiène sont responsables de la propagation de maladies transmissibles évitables comme la tuberculose.
  • Les accidents de la route blessent ou tuent chaque année plus de 1500 personnes à Maseru, la capitale du Lesotho.

Les jeunes qui participent au programme sont issus de différents milieux défavorisés et vulnérables :

  • enfants des rues
  • jeunes séropositifs
  • orphelins
  • mères adolescentes
  • enfants et adolescents vivant dans la pauvreté
  • enfants à risque et filles vulnérables
  • enfants travailleurs

Contenu du projet

Le projet comprend le développement et la mise en œuvre d’un projet global et intégré en matière de santé et de bien-être pour 3000 enfants et adolescents du district de Maseru, au Lesotho, qui utilise le football pour s’engager, informer et susciter des changements de comportement positifs.

Le programme sera axé sur les principaux défis sanitaires auxquels font face les filles et les garçons vulnérables, notamment :

  • maladies transmissibles et non transmissibles
  • VIH/SIDA
  • nutrition
  • assainissement et hygiène
  • sécurité routière
  • santé mentale
  • accès aux services de santé
  • protection de l’environnement

Le programme comportera également un volet important consacré à l’égalité des sexes et aux compétences de vie, le développement personnel étant essentiel pour garantir que les connaissances acquises entraînent des changements durables dans les mentalités et les comportements.

Objectifs

Une cartographie sera réalisée pour identifier des partenaires dans d’autres districts du Lesotho, qui peuvent être formés pour proposer le programme à l’avenir. Cet exercice permettra de veiller à ce que l’initiative soit réellement évolutive, pour atteindre ultérieurement un bien plus grand nombre de jeunes vulnérables dans le pays. Le programme sera également conçu pour offrir une grande flexibilité, de sorte qu’il puisse être adapté à une large gamme de défis sanitaires et mis en place par d’autres organisations en dehors du Lesotho et pour les problématiques sanitaires les plus urgentes dans toute communauté donnée.

Activités du projet

Le programme contiendra les sessions suivantes :

  1. Bienvenue dans le programme Good Health and Well-being through Football (Santé et bien-être par le football) : cette session a pour but de construire l’estime de soi et de gagner la confiance des jeunes pour les inciter à devenir des membres actifs du programme. Elle aborde l’importance d’être maître de ses choix, de mettre en place une structure de soutien et de se fixer des objectifs.
  2. Lutter contre le VIH : présente les notions de base sur le virus du VIH et encourage à adopter les bons comportements pour prévenir l’infection.
  3. Objectif Protection : met en avant l’importance de la protection et de la prévention en matière de santé sexuelle.
  4. Soyez justes (égalité des sexes) : est axée sur la promotion de l’égalité des sexes et remet en question les stéréotypes sur le rôle des femmes dans la société.
  5. Objectifs au féminin : insiste sur l’importance de l’égalité des sexes et de l’appréciation de la contribution des femmes et des filles dans tous les secteurs de la société.
  6. Nutrition et VIH : présente la manière dont une bonne alimentation et des repas réguliers peuvent renforcer le système immunitaire des personnes vivant avec le VIH et comment un régime adapté peut contribuer à l’efficacité du traitement.
  7. Sain ou pas sain : autonomise les participants en leur apportant les connaissances nécessaires pour distinguer ce qui est sain de ce qui ne l’est pas.
  8. Propre et en bonne santé : met l’accent sur une alimentation saine et l’exercice physique ainsi que sur la manière dont l’adoption de comportements sains peut réduire le risque de maladies non transmissibles telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires. Cette session traite également de l’importance de l’hygiène de base et du nettoyage dans la prévention de certains troubles comme les diarrhées et les intoxications alimentaires.
  9. Football et équilibre : est axé sur une alimentation saine et l’importance d’un régime équilibré pour rester en bonne santé.
  10. Planète football : traite de l’importance de protéger l’environnement, en abordant des questions telles que le plastique à usage unique, le recyclage et le ramassage des déchets. Cette session inclut une discussion en groupe sur la manière dont les jeunes peuvent agir pour l’environnement au sein de leur communauté.
  11. Défi savon : insiste sur l’importance de la propreté et met en avant les bonnes pratiques en matière d’hygiène et de nettoyage.
  12. En sécurité sur la route : session consacrée à la sécurité routière, à la prévention des comportements dangereux et à la promotion de la prudence pour traverser la route.
  13. Football et circulation : souligne l’importance pour les piétons d’éviter les comportements dangereux et de traverser la route en toute sécurité.
  14. Un avenir équilibré : rassemble tous les enseignements acquis dans le cadre du programme. Chaque participant bénéficie d’une aide pour développer un plan et des objectifs individuels en vue d’améliorer sa santé sur le long terme.

La réalisation du programme sera assurée par nos formateurs expérimentés et suscitant l’inspiration par l’intermédiaire de partenariats locaux. Il atteindra également des jeunes non scolarisés grâce à un réseau étendu d’organisations et de mobilisateurs au sein des communautés.

Résultats attendus

  • 3000 jeunes suivent le programme dans son intégralité et font preuve de connaissances et de mentalités améliorées en matière de santé.
  • 3000 jeunes améliorent leur santé et leur bien-être.
  • 15 jeunes sont formés comme formateurs.
  • 300 jeunes bénéficient d’un meilleur accès aux services de santé grâce à une orientation vers des prestataires externes.
  • 1000 jeunes bénéficient de possibilités de développement supplémentaires par l’intermédiaire de Kick4Life.

Le projet sera doté d’une approche solide en matière de suivi et d’évaluation qui analysera les changements intervenus en matière de connaissances, de mentalité et de comportement, conformément aux cibles spécifiques de l’ODD 3.

 

Partenaire

Ligue de football des filles : Coupe Mutola

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Mozambique
Date de début 01.02.2019
Date de fin 30.11.2019
Coût du projet EUR 200 000
Investissement de la Fondation EUR 80 000
Identifiant du projet AFR-2018573
Partenaires Futebol dá Força
Catégories Accès au sport - Développement personnel

Contexte

Au Mozambique, 60 % de la population vit en dessous du seuil international de pauvreté. Les pratiques sociales traditionnelles aggravent encore la situation ; le système éducatif est médiocre et 50 % des filles se marient avant 18 ans. Se marier si tôt limite la capacité à prendre des décisions et entraîne des grossesses précoces non désirées, qui multiplient les risques de mortalité maternelle et infantile. Dans ce contexte, les filles disposent malheureusement de peu d’occasions d’obtenir des informations et un soutien lorsqu’elles en ont besoin.

Pour améliorer la situation, il est nécessaire de mettre en place des plateformes éducatives pour les filles afin de les responsabiliser en leur apportant des connaissances et des informations pratiques sur la manière d’exercer leurs droits au quotidien. Futebol dá Força, une fondation indépendante utilisant le football pour valoriser les filles, s’engage activement à créer une telle plateforme pour le bien des filles et de leur communauté. En offrant des espaces sûrs et des équipes de football dirigées par des leaders bien formés, elle cherche à donner aux filles les moyens d’améliorer leurs perspectives d’avenir.

Contenu du projet

Futebol dá Força a imaginé un plan pour développer une ligue de football des filles au Mozambique appelée Coupe Mutola. La ligue de football est une structure déjà existante dirigée conjointement par des parties prenantes de la région, notamment les ministères du Mozambique dédiés à l’éducation, à la jeunesse et aux sports et à la santé ainsi que la Fédération du Mozambique de football. Concrètement, des séances d’entraînement et des matches de football seront organisés ainsi que des ateliers et des discussions abordant entre autres les compétences de vie, les droits des enfants et la santé sexuelle et reproductive. Il s’agit de créer un espace sûr bien établi où les jeunes, et en particulier les filles, peuvent engager le dialogue.

Objectifs

  • Atteindre 15 000 filles (âgées de 11 à 15 ans) et les sensibiliser aux droits des enfants et aux problèmes de santé ;
  • Valoriser ces filles pour développer leur capacité à agir et améliorer leur estime de soi ;
  • Attirer l’attention des membres de la communauté sur le rôle qu’ils jouent dans les choix de vie stratégiques des filles ;
  • Entraîner 800 entraîneurs de football volontaires, dont 100 femmes ;
  • Organiser des séances d’entraînement, des matches et des ateliers ;
  • Maintenir des coûts bas pour pouvoir intégrer le projet dans les activités quotidiennes ;
  • Avoir un impact à long terme, ce qui signifie travailler étroitement avec les structures nationales.

Activités du projet

Les équipes de football des filles profiteront de plusieurs séances d’entraînement hebdomadaires entre février et novembre. Ces séances, visant 15 000 filles (entre 15 et 25 par équipe), seront organisées dans onze provinces du Mozambique. En parallèle et en collaboration avec les parties prenantes de la région, la ligue de football Coupe Mutola se déroulera d’avril à octobre ; c’est dans ce cadre que les équipes de football des filles disputeront des matches tous les samedis au sein des districts.

Avant chaque match, les 800 entraîneurs bénévoles formés animeront des ateliers avec les filles sur des thèmes-clés liés à leurs droits et à leur santé, dans le but d’améliorer leur capacité à prendre des décisions judicieuses concernant leur avenir. Les sujets des ateliers seront communiqués à toute la ligue afin que chaque équipe puisse avoir accès aux mêmes informations factuelles.

Parallèlement à ces ateliers et entre les matches, les entraîneurs s’adresseront aux spectateurs autour des terrains. Ainsi, le message sera également transmis aux parents des filles, à leurs amis, à leurs frères et sœurs et aux autres membres de la communauté, ce qui représente environ 45 000 personnes. L’accent est mis sur l’application par les membres de la communauté des droits des enfants, en particulier ceux touchant à la santé sexuelle et reproductive, afin de soutenir les filles dans leurs décisions.

Résultats attendus

Dans la pratique, Futebol dá Força utilisera un certain nombre d’indicateurs évaluant la situation actuelle et les opportunités d’avenir pour les filles, afin de vérifier si les changements escomptés en termes d’attitude et de comportement se produisent réellement. Ces indicateurs comprennent notamment :

  • la manière dont les filles reconnaissent leur propre valeur (estime de soi)
  • l’attitude vis-à-vis de l’égalité des genres
  • l’évaluation du traitement réservé aux filles dans la communauté
  • l’accès à diverses opportunités d’éducation
  • le nombre de mariages et de grossesses précoces, d’abandons scolaires et de cas de maltraitance

L’objectif est de suivre les résultats réalisables en menant une enquête de référence et en surveillant les activités et leur qualité. Des visites seront faites régulièrement et, à la fin de l’année consacrée au projet, une enquête de suivi finale sera réalisée.

Partenaire

Solidarité aveugle

Situation géographique et information générale

Contexte

Les portraits d’enfants non-voyants ou malvoyants réalisés par la photographe passionnée Catherine Cabrol à l’Institut des jeunes aveugles (IJA) de Bamako, une école destinée aux enfants non-voyants, ont été le point de départ du projet. Catherine Cabrol, également fondatrice de l’association Libre Vue (qui utilise la photographie comme un outil de solidarité), a voulu nouer avec ces jeunes filles et garçons une relation qui ait du sens et les aider en vendant ses clichés au profit d’un projet visant à leur faire découvrir le cécifoot.

Grâce à ses photos et au soutien de mécènes, Libre Vue a pu aménager un terrain – inauguré en octobre 2012 – conçu spécifiquement pour le cécifoot.

Le projet Solidarité Aveugle vise à promouvoir et à développer durablement le cécifoot au sein de l’IJA. Axé sur les besoins considérables de l’école, il entend améliorer la vie des jeunes non-voyants et malvoyants en se servant du football comme vecteur d’intégration et de développement. Dans les écoles ordinaires, il a aussi pour objectif de sensibiliser les autres enfants et de provoquer un changement des mentalités vis-à-vis du handicap et des différences. Le sport joue un rôle éducatif, véhicule des valeurs essentielles, combat l’exclusion, améliore le bien-être, et renforce l’estime de soi. A l’IJA, les enfants reçoivent un enseignement spécialisé, mais les conditions sont difficiles, les infrastructures étant

rudimentaires. Les équipements sportifs sont limités, et le terrain de football, inondé à la mousson, nécessite un entretien régulier.

 

Contenu du projet

En 2017, Libre Vue a obtenu un premier soutien de la fondation à la suite de l’appel à projet annuel. Cette contribution a permis la réalisation des objectifs suivant :

  • assurer la gestion du centre sportif et de ses activités ;
  • former les encadreurs et jeunes joueurs au cécifoot et leur dispenser un entraînement de premier ordre conforme aux standards internationaux ;
  • organiser la toute première coupe de cécifoot du Mali ; nous avions finalement organisé le 1er tournoi officiel à Bamako comme écrit dans le rapport intermédiaire
  • renforcer la sensibilisation aux déficiences visuelles chez les jeunes à Bamako ;
  • créer de nouvelles installations, notamment des douches et des vestiaires séparés pour les filles et les garçons. Ce projet de Maison-cécifoot a finalement démarré fin 2018 et se terminera en avril 2019. La partie de la subvention dédiée à ce projet a donc été utilisée en fin d’année dernière.
  • permettre la participation des jeunes de Libre Vue à la Coupe d’Afrique des Nations grâce à l’appui financier complémentaire à la campagne de crowdfunding de l’association
    • 120 jeunes âgés de 7 à 25 ans ont bénéficiés du projet dont 35 filles.
    • Quatre séances d’entraînement hebdomadaires ont été organisées.
    • Onze entraîneurs ont été formés par un coach et un joueur de l’équipe de France de cécifoot.
    • Une participation des 10 meilleurs jeunes à la CAN2017 au Cap-Vert avec une médaille d’argent qualificative pour le Championnat du monde de cécifoot 2018 en EspagneAu Championnat du monde de football pour aveugles (IBSA) qui s’est tenu à Madrid en juin 2018, l’équipe du Mali a pris la dixième place sur 16 nations participantes, une performance remarquable pour une première participation.Le 21 avril 2018, l’UEFA et l’Office des Nations Unies à Genève ont uni leurs forces pour organiser le Match pour la Solidarité. Les recettes du match et des enchères ont été intégralement reversées à des projets humanitaires et de développement sélectionnés par la Fondation UEFA pour l’enfance.Le projet Cécifoot à Bamako a été choisi pour bénéficier d’un deuxième soutien tiré de ces recettes. De nouvelles activités sont en cours de planification pour 2019 et 2020.

Objectifs

  • Démocratiser le cécifoot : entretien annuel du terrain et rénovation progressive des installations existantes ; renouvellement de l’équipement sportif (ballons sonores dont mini ballons de Youthorama (soutenu également par votre organisation dernièrement), bandeaux, maillots, protège-tibias, sacs, chaussures) ; et acquisition de matériel spécifique pour les filles (brassières de sport).
  • Favoriser la haute performances: appui d’un coach expert pour la préparation des compétitions, accompagnement par des thérapeutes ; acquisition de matériel spécial (tapis de course, vélo d’intérieur et matériel de street workout) ; formation des arbitres et des guides ; et développement des compétences des entraîneurs.
  • Aménager le bâtiment dédié au cécifoot avec un financement partiel de la Fondation (inauguration au printemps 2019) : mobilier pour les vestiaires et les bureaux des éducateurs ; et technologies d’autonomie énergétique (panneaux solaires pour chauffer l’eau des douches et alimenter le bâtiment en électricité).
  • Encourager les filles : lancement d’un projet artistique alliant la photographie et un concours de poésie pour aider les filles déficientes visuelles à se surpasser ; organisation d’un événement à Bamako à l’Institut français ; et publication d’un livret explicatif.
  • Promouvoir l’intégration économique et sociale : aide pour l’habillement et la mobilité (cannes blanches, participation financière au transport) ; travail de sensibilisation dans les écoles ; soutien académique (papier braille, ordinateurs portables braille pour les enfants plus âgés) ; et création d’une cellule d’insertion professionnelle par le biais d’entreprises de Bamako.

 

Résultats attendus

  • 120 jeunes non et malvoyants bénéficiant d’une animation cécifoot et d’un nouveau bâtiment intégrant des vestiaires et des douches
  • 20 jeunes accompagnés vers le haut-niveau avec un encadrement renforcé
  • 12 jeunes bénéficiant de l’appui d’un chef de projet dédié à leur insertion professionnelle
  • 120 jeunes bénéficiant d’une aide d’existence
  • 16 jeunes filles engagées dans un projet artistique

Partenaire

Children on the Move Uganda (enfants déplacés en Ouganda)

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Moyo, Uganda
Date de début 01.01.2019
Date de fin En cours
Coût du projet EUR 296 592
Investissement de la Fondation EUR 140 000
Identifiant du projet AFR2018161
Partenaires Swiss Academy for Development (SAD), Community Psychosocial Support Organisation (CPSO, local partner)
Catégories Développement personnel - Enfants en situation de handicap - Victimes de conflits

Contexte

Le conflit qui fait rage au Soudan du Sud a poussé près de 800 000 personnes à fuir en Ouganda, où les Sud-Soudanais constituent le plus grand groupe de réfugiés[1]. Coupés de leurs racines par la guerre, de nombreux réfugiés souffrent de graves troubles mentaux. Les victimes de traumatismes sont toutefois rarement prises en charge, la priorité en matière d’accueil étant donnée aux besoins de base immédiats. En plus des troubles mentaux, l’UNICEF a récemment fait savoir que, dans les camps de réfugiés en Ouganda, plus de 4400 enfants et 2706 femmes enceintes vivaient avec le VIH[2]. Il ne s’agit là que des cas déclarés, si bien que les chiffres réels pourraient être plus élevés encore. Il est donc vital de donner aux réfugiés des informations exactes sur la maladie.

Aux enjeux sanitaires s’ajoutent des tensions et des conflits entre les réfugiés et les communautés d’accueil, qui exacerbent les difficultés auxquelles font face les réfugiés.

[1] HCR : https://data2.unhcr.org/en/situations/southsudan

[2] UNICEF Uganda CO Humanitarian Annual Situation Report 2018 (rapport 2018 de l’UNICEF sur la situation humanitaire en Ouganda, en anglais) : https://www.unicef.org/appeals/files/UNICEF_UGANDA_CO_Humanitarian_Annual_Situation_Report___January_to_December_2018.pdf

Contenu du projet

D’après le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), 65 % des réfugiés sud-soudanais ont moins de 18 ans[1]. Dans ce contexte, la Swiss Academy for Development (SAD), en collaboration avec la Community Psychosocial Support Organisation (CPSO), entend aider les jeunes réfugiés du district de Moyo à faire face aux traumatismes et au stress en renforçant leur résilience et leur confiance en eux et en promouvant le soutien entre pairs à travers le sport et des activités psychosociales basées sur le jeu. Un programme sur 24 mois en groupes supervisés mêlant sport (y compris des sports d’équipe sans notion de compétition) et activités ludiques sera déployé pour leur permettre de surmonter leur stress et leur anxiété, pour développer la cohésion sociale et la confiance réciproque, et pour leur enseigner des compétences de base. Les cours visant à transmettre ces compétences comprendront une sensibilisation au VIH/SIDA ainsi qu’un volet environnemental, qui insistera sur la nécessité de maintenir la propreté dans les camps.

[1] HCR : https://data2.unhcr.org/en/situations/southsudan

Objectifs

  • Venir en aide aux jeunes réfugiés sud-soudanais les plus vulnérables vivant dans les camps du district de Moyo.
  • Proposer des programmes sportifs et ludiques réguliers, conçus pour aider les enfants et les jeunes à acquérir des compétences de base et à accroître leur résilience et pour favoriser la cohésion sociale entre les réfugiés et les populations locales.
  • Améliorer la résilience des jeunes réfugiés et leur donner des moyens de subsistance.
  • Réduire les effets psychosociaux négatifs des traumatismes liés à la guerre sur les enfants et les jeunes sud-soudanais déplacés.

Activités du project

Les séances sportives et ludiques reposeront sur le programme d’acquisition de compétences de base visant à surmonter les traumatismes et à gérer le stress (Life Skills for Overcoming Trauma and Coping with Stress Curriculum), lequel a été élaboré conjointement par la SAD et la CPSO et fait l’objet d’adaptations constantes. Présentée dans un format convivial et assortie d’objectifs clairs pour chaque séance, la documentation du programme contient des instructions précises pour chaque activité et des aides didactiques adaptablées aux spécificités d’un camp de réfugiés. Chaque séance sera suivie d’une activité pédagogique sur des sujets en accord avec le groupe d’âge des participants, parmi lesquels la consommation excessive d’alcool et de drogues, le mariage et la grossesse précoces, la prévention du VIH/SIDA, la sensibilisation psychosociale, l’hygiène et les relations saines.

Par ailleurs, le projet Children on the Move Uganda fournira des bases théoriques pour l’organisation de programmes sportifs créés spécialement pour les victimes de traumatismes.

Sous la supervision de spécialistes, des sports d’équipe (en particulier le football) et des jeux autour des compétences de base seront utilisés comme supports pour rassembler des enfants et des jeunes issus de milieux sociaux différents dans un cadre détendu et agréable où ils pourront partager leurs émotions – de manière verbale ou non verbale – et oublier un instant leurs peines et leurs souffrances. Dans le même temps, les activités sportives et ludiques renforceront les liens sociaux entre réfugiés et membres des communautés locales, et offriront un cadre rassurant et positif pour apprendre à gérer des émotions difficiles comme la peur et la frustration.

Le projet inclura des discussions de groupe et des ateliers destinés à sensibiliser les réfugiés aux problèmes de santé mentale pouvant résulter des événements traumatisants qu’ils ont vécus avant, pendant et après leur déplacement, et à leur permettre de les comprendre. Les participants se familiariseront avec un éventail de stratégies d’adaptation et de réaction.

Des séances de discussion aideront en outre les conseillers psychosociaux de la CPSO à détecter les troubles psychologiques plus graves ainsi que les problèmes liés à la dynamique familiale nécessitant un suivi individuel, familial ou de groupe, ou l’intervention de services de santé mentale spécialisés.

Résultats attendus

  • Au cours de la phase 1, la CPSO travaille dans huit des quinze camps du district de Moyo accueillant des réfugiés sud-soudanais. Dans la phase 2, elle prévoit d’étendre ses activités à deux autres camps et d’ouvrir deux nouveaux espaces sécurisés et cinq aires de jeux satellites. En tout, dix espaces sécurisés et dix aires de jeux satellites verront le jour dans les dix camps. Des séances hebdomadaires de sport et de jeux seront organisées pour les enfants et les jeunes, sous la supervision de 20 entraîneurs. Cinq entraîneurs supplémentaires seront recrutés. Les séances auront lieu à un horaire susceptible de convenir au plus grand nombre (fin d’après-midi) et dureront deux heures.
  • L’organisation d’activités sportives et ludiques dans un contexte psychosocial complexe ne saurait se faire sans une équipe d’encadrement efficace. La SAD et la CPSO formeront par conséquent les entraîneurs existants et les nouvelles recrues à la mise sur pied d’activités sportives et ludiques adaptées aux traumatismes subis, et à l’utilisation du sport, du jeu, du théâtre, du chant et des contes pour engager le dialogue sur la gestion des traumatismes et du stress quotidien.
  • Les séances hebdomadaires de sport et de jeux seront suivies d’activités pédagogiques ciblant les enfants, les jeunes et les femmes, et portant sur des thèmes liés au traumatisme, au syndrome de stress post-traumatique (SSPT) et aux stratégies d’adaptation. Les participants apprendront à reconnaître les signes d’un traumatisme et d’un SSPT et se familiariseront avec les stratégies d’adaptation.
  • Des séances thématiques sur la santé (VIH/SIDA), la construction de la paix et la résolution des conflits seront mises sur pied à l’intention des enfants, des jeunes, des femmes et des hommes. Elles permettront de renforcer leur bien-être général et, surtout, leur résilience et leur capacité d’adaptation.
  • Des séances de conseil individuelles, familiales et de groupe seront mises en place pour soutenir les enfants, les jeunes, les hommes et les femmes et leur offrir un cadre rassurant où exprimer leurs craintes et leurs problèmes psychosociaux. Les participants à ces séances étofferont leurs réseaux de soutien, amélioreront leurs aptitudes de communication et trouveront un lieu sûr pour aborder des problématiques délicates.
  • Dix cliniques mobiles (une par camp) seront équipées et se tiendront prêtes à apporter une assistance médicale aux réfugiés présentant des troubles mentaux graves. Les patients qui montreront des signes inquiétants lors des activités sportives et ludiques ou des séances de conseil seront aiguillés vers ces cliniques.
  • Dix groupes d’épargne et de prêts seront par ailleurs créés pour donner aux jeunes la possibilité de monter une activité lucrative.
  • Des formations techniques (création d’entreprise et agriculture) seront dispensées à au moins dix groupes de jeunes, de femmes et d’hommes dans chaque camp pour les aider à créer une activité lucrative.
  • Un capital de départ sera fourni pour aider des jeunes, des femmes et des hommes à démarrer une activité lucrative sur la base de la formation qu’ils auront reçue.

Partenair

BOPHELO KE KGWELE –“Le jeu, la vie !”

Situation géographique et information générale

Contexte

En Afrique du Sud, l’éducation physique a été supprimée des programmes scolaires en 1994, puis réintroduite, grâce notamment à la Coupe du monde de Football de 2010. La pratique sportive est cependant négligée dans les townships en général, et à Mamelodi en particulier. Il existe peu de terrains de sport et d’espaces de jeu pour pratiquer une activité physique. Seules les écoles ayant les moyens financiers et les infrastructures suffisantes peuvent donc maintenir de tels cours, pourtant essentiels au développement de l’enfant.

Contenu du projet

Le projet BOPHELO KE KGWELE (Le jeu, la vie !) propose un programme s’articulant autour de trois axes : soutien scolaire, sport et développement des compétences de vie. Au travers d’activités extrascolaires proposant des sessions alliant sport et éducation, ce projet vise notamment à fournir aux enfants les outils nécessaires pour se construire et à réduire les comportements à risque. Le projet prévoit d’utiliser le football (entre autres sports) pour favoriser la cohésion et le développement et sensibiliser les enfants à des thèmes tels que la criminalité, la santé, le VIH/SIDA, l’estime de soi et les comportements à risque (violence, alcool, drogue, gangs, rapports sexuels précoces et non protégés, grossesses précoces). Ces activités, qui sont encadrées par six jeunes coaches locaux, ont principalement lieu sur le terrain public Rethabile Sports Ground (RSG), mais également dans les écoles partenaires du projet.

Pour mener à bien le projet BOPHELO KE KGWELE (Le jeu, la vie !), IMBEWU travaille en partenariat avec Altus Sport (une association locale active dans l’éducation des jeunes par le biais d’activités sportives depuis près de 20 ans) et avec quatre écoles primaire partenaires dans lesquelles les sessions d’appui scolaire « Read & Write » (lecture et écriture) ont lieu. Ces séances, qui sont destinées aux enfants des classes de niveau 1 à 4, se déroulent en présence des enseignants, et les « Youth Leaders » peuvent eux aussi intervenir concernant les progrès ou les problèmes rencontrés par les enfants. En outre, de nombreux enfants du township de Mamelodi souffrant de malnutrition, le projet a introduit dans ses objectifs un volet nutritionnel dans le cadre duquel un fruit est distribué tous les jours à chaque enfant du programme (sauf le vendredi, où le nombre d’enfants participant est imprévisible).

Objectifs

L’objectif principal est d’utiliser les activités éducatives et sportives afin d’améliorer les possibilités offertes aux enfants des townships et de les aider à devenir eux-mêmes des acteurs du changement au sein de leur communauté.

  • Augmenter le bien-être physique et mental des jeunes : le sport fait découvrir un mode de vie sain aux enfants et aux jeunes, un mode de vie accompagné tout au long du programme par des sessions de développement personnel, explicitant les enseignements intuitifs du sport.
  • Soutenir l’éducation générale des enfants grâce à des sessions « Let’s Read » : en permettant aux participants les plus jeunes (de 6 à 8 ans) d’apprendre à lire et à écrire en anglais, dans un contexte stimulant.
  • Sensibiliser et informer à propos du VIH/SIDA : la prévention et le traitement du VIH/SIDA représentent une des thématiques les plus abordées lors des séances, car les populations défavorisées et les enfants des townships sont confrontés à cette pandémie dès leur plus jeune âge.

Activité du projet

Sessions sportives « Let’s Move »

Quatre fois par semaine, les enfants bénéficiaires du projet découvrent, par le biais de ce programme, un large éventail de sports, et ce tout au long de l’année. Le projet offre aussi aux enfants non inscrits l’opportunité de participer au programme tous les vendredis, lors de journées portes ouvertes appelées Fun Fridays. A cette occasion, des matchs et des tournois sportifs y sont organisés.

Sessions « Life Skills »

Les sessions « Life Skills » (compétences de vie) allient informations sociales et prévention santé au travers d’un moyen ludique et interactif : le jeu. Elles débutent par un premier jeu axé sur une compétence de vie spécifique. Ce jeu est suivi d’une discussion sur la thématique choisie. Puis les enfants effectuent une activité liée au thème et, à la fin de la session, un dernier jeu reprend le sport et la compétence de vie enseignés pour résumer la session. Des thématiques sociales et sanitaires telles que le VIH/SIDA, l’environnement, les droits et les responsabilités, la criminalité et l’égalité des sexes sont abordées lors de ces sessions. Pour les plus âgés, des questions plus sensibles sont abordées, qui touchent à la santé sexuelle et reproductive ou aux problèmes de drogue et d’addictions diverses.

Appui scolaire

Au travers de son programme « Let’s Read », le projet BOPHELO KE KGWELE offre à des enfants âgés de 6 à 8 ans un soutien à la lecture et à l’écriture en anglais.

Camps et autres activités durant les week-ends et les vacances

Afin de sortir les enfants de la dure réalité de leur township, des camps sont organisés une fois par année durant lesquels les enfants peuvent s’évader, découvrir la nature, échanger avec leurs pairs et acquérir le sens des responsabilités au moyen de tâches de cuisine, de nettoyage et de rangement. Ces camps permettent également aux coaches d’évaluer les capacités de leadership des enfants.

Formation et rencontres mensuelles pour les six jeunes coaches

Un atelier de formation réunissant tous les coaches impliqués dans les projets menés par Altus Sport est organisé, avec l’objectif de proposer des espaces d’échange et de dialogue entre les jeunes leaders et de leur offrir des modules de formations pour les aider dans leur recherche d’un emploi.

Résultats attendus

Objectif spécifique A :

Les enfants et les jeunes participant au programme BOPHELO KE KGWELE améliorent leur bien-être psychosocial et leur éducation globale.

Résultats attendus A :

A.1         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leurs compétences sociales et présentent un meilleur comportement.

A.2         Les enfants et les jeunes qui participent au projet renforcent leurs compétences personnelles et se développent dans différents domaines tels que le leadership, la fixation d’objectifs, le sens des responsabilités, etc.

A.3         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leur anglais et leur sens critique.

A.4         Les enfants et les jeunes participant au projet améliorent leurs performances sportives et leur santé.

Objectif spécifique B :

Par la construction de partenariats, le partenaire local (Altus Sport) se renforce institutionnellement afin de gagner en durabilité et en autonomie dans le contexte local et international.

Résultats attendus B :

B.1          Les partenaires locaux (les écoles primaires, la municipalité de Tshwane et les parents) sont impliqués dans le projet ; ils participent à sa durabilité et à son succès.

B.2          Les leçons tirées de l’expérience au sein de l’organisation partenaire sont utilisées pour améliorer la qualité du projet.

Partenaires

IMBEWU, Altus Sport, Pula Difate, Zakhele, Balebogeng and Mononong primary schools, University of Pretoria

Offrir aux jeunes et à la paix de bonnes chances sur le terrain et en dehors

Situation géographique et informations générales

Terminé
Emplacement Kenya
Date de début 01.01.2019
Date de fin 31.12.2019
Coût du projet EUR 134 400
Investissement de la Fondation EUR 114 000
Identifiant du projet AFR - 2018289
Partenaires Mathare Youth Sports Association (MYSA), streetfootballworld, East Africa Cup, Laureus Sports for Good Foundation, Noracta
Catégories Développement personnel

Contexte

Le quartier de Mathare est l’un des plus grands et des plus pauvres bidonvilles d’Afrique. Il abrite environ 500 000 personnes, adultes et enfants. Plus de 70 % de ses habitants sont des mères célibataires et leurs enfants, dont les pères sont décédés ou ont abandonné leur famille. L’une des difficultés qui se posent dans la mise en place de projets d’aide à Mathare et dans d’autres bidonvilles est le manque d’études et de données factuelles. Lorsque les Nations Unies recueillent des statistiques, seules deux catégories – urbaines et rurales – sont utilisées. Les bidonvilles et leurs populations urbaines pauvres sont dissimulés dans les statistiques urbaines ; comme ces quartiers forment une partie cachée de la ville, peu de visiteurs les voient. Pourtant, à Nairobi comme dans d’autres grandes villes d’Afrique, plus de la moitié de la population vit dans des bidonvilles marqués par des taux très élevés de chômage, de criminalité et d’analphabétisme.

Contenu du projet

Le quartier de Mathare est l’un des plus grands et des plus pauvres bidonvilles d’Afrique. Il abrite environ 500 000 personnes, adultes et enfants. Plus de 70 % de ses habitants sont des mères célibataires et leurs enfants, dont les pères sont décédés ou ont abandonné leur famille. L’une des difficultés qui se posent dans la mise en place de projets d’aide à Mathare et dans d’autres bidonvilles est le manque d’études et de données factuelles. Lorsque les Nations Unies recueillent des statistiques, seules deux catégories – urbaines et rurales – sont utilisées. Les bidonvilles et leurs populations urbaines pauvres sont dissimulés dans les statistiques urbaines ; comme ces quartiers forment une partie cachée de la ville, peu de visiteurs les voient. Pourtant, à Nairobi comme dans d’autres grandes villes d’Afrique, plus de la moitié de la population vit dans des bidonvilles marqués par des taux très élevés de chômage, de criminalité et d’analphabétisme.

Situation sanitaire

Mathare et les bidonvilles avoisinants sont densément peuplés. Un peu partout, on y trouve des ordures abandonnées, des déchets humains et des systèmes de drainage obstrués. En conséquence, les maladies chroniques telles que la malaria, le choléra, la tuberculose et la dysenterie se propagent facilement et les épidémies font des ravages parmi les habitants des bidonvilles.

La maladie et la mort sont au cœur des préoccupations de celles et ceux qui travaillent pour soutenir Mathare. Les habitants n’ont pas les moyens d’accéder aux traitements appropriés car les services sanitaires à disposition sont limités. L’eau est également une problématique majeure dans les bidonvilles de Mathare et des quartiers avoisinants. L’eau propre, vendue en bidons de 10 à 20 litres, est trop chère pour certains. L’utilisation d’eau sale est à l’origine d’infections et de maladies.

Populations vulnérables

À Mathare et dans les quartiers environnants, les jeunes adultes et les enfants de moins de 18 ans sont les plus exposés au risque de contamination par le VIH/SIDA ou de problèmes liés à la criminalité, à la drogue ou à l’alcool. En cause notamment, le manque d’éducation, le manque de possibilités de générer des revenus, ou encore des normes culturelles et des pratiques qui limitent leurs occasions de bénéficier du développement social et économique. L’abus d’alcool a également contribué de manière significative à la hausse du nombre de jeunes ayant des relations sexuelles non protégées, qui ont par conséquent fait augmenter le nombre d’infections sexuellement transmissibles.

Objectifs

  • Encourager la promotion de la paix en augmentant la participation des jeunes dans le sport.
  • Produire des administrateurs sportifs et des leaders efficaces grâce à des cours de formation.
  • Créer des partenariats avec des écoles, des collèges et d’autres établissements locaux et internationaux.
  • Créer des possibilités d’apprentissage pour les joueurs grâce à des programmes d’échanges locaux et internationaux et sensibiliser la communauté aux questions en lien avec le handicap.
  • Veiller à ce que les membres de la communauté vivant à Mathare et dans les bidonvilles avoisinants soient conscients de l’importance de la protection de l’environnement et contribuent à la lutte contre le changement climatique.
  • Améliorer la qualité des terrains de jeu locaux afin de réduire les blessures survenant lors des activités de la MYSA.
  • Documenter l’ensemble des activités de la MYSA, concevoir et publier des brochures, des newsletters et un rapport annuel de l’organisation.

Activités du projet

  • Enregistrement d’équipes et de membres, chez lesquels un esprit de compréhension mutuelle et d’amitié est cultivé.
  • Élection au moyen d’un processus démocratique de 144 leaders qui peuvent coordonner les championnats dans les seize zones.
  • Engagement des jeunes dans les championnats de football et sensibilisation à la protection de l’environnement ; mise à disposition d’espaces sûrs pour échanger entre eux et favoriser la paix dans leur communauté.
  • Apprentissage de compétences footballistiques et de vie aux jeunes leaders coordonnant les championnats, et développement de leurs capacités dans différents domaines, notamment la photographie, l’entraînement et l’arbitrage.
  • Réunir les jeunes les plus performants des seize zones pour partager leurs meilleures pratiques, mais aussi leur permettre de nouer des liens et d’apprendre les uns des autres.
  • Les équipes et les joueurs se verront attribuer des points pour la réalisation en bonne et due forme d’une activité programmée de service communautaire (par exemple, la remise en service du réseau d’assainissement, la remise à niveau des terrains de jeu, la tonte de gazon ou la plantation d’arbres).

Résultats attendus

  • Enregistrement de 1850 équipes et de plus de 26 900 membres.
  • Plus de 10 000 matches disputés et production de tous les rapports statistiques.
  • Élection de responsables dans les comités de championnats et les conseils dédiés au sport, au service communautaire et à l’exécutif.
  • 72 séances des conseils dédiés au sport, au service communautaire et à l’exécutif.
  • Championnat de la MYSA et festival de cinéma annuels.
  • Recrutement de 22 personnes pour la mise en œuvre des activités du projet.
  • 32 activités de nettoyage, construction d’une pépinière et plantation de plus de 600 arbres.
  • Développement et réparation de deux terrains de jeu par mois.
  • Transport des équipements de nettoyage pour les 32 activités programmées de service communautaire.
  • Sensibilisation à la protection de l’environnement dans les seize zones de la MYSA.
  • Traitement de toutes les blessures survenues dans le cadre des activités liées aux ligues sportives.
  • Établissement de quatre nouveaux partenariats pour soutenir les activités.
  • Organisation de 24 activités, soit deux par mois, pour les enfants en situation de handicap.
  • Deux sorties pédagogiques locales et une internationale pour des enfants en situation de handicap.
  • Achat de fournitures de bureau, d’équipements et de matériel sportifs et de communication.
  • Formation de 72 membres et jeunes leaders aux questions environnementales, au cinéma et à la photographie.
  • Organisation de quatre séances d’information à l’intention des médias et d’une conférence de presse.
  • Organisation de deux tournois locaux, d’un tournoi international et d’un programme d’échanges.
  • Présentation à la Fondation UEFA pour l’enfance d’un rapport après six mois (rapport intermédiaire) et à la fin de l’année (rapport final).

Partenaire

Écoles de fun football (« Open Fun Football Schools », OFFS) : jouer pour la paix

Situation géographique et informations générales

Closed
Emplacement South Sudan
Date de début 01.12.2018
Date de fin 31.12.2020
Coût du projet EUR 300 000
Investissement de la Fondation EUR 250 000
Identifiant du projet 2019722
Partenaires Association danoise de projets interculturels (Cross Culture Project Association, CCPA), Fédération de football du Soudan du Sud et Initiative Nasvick
Catégories Accès au sport - Développement personnel - Victimes de conflits

Contexte

Après 42 ans de guerre civile et de conflits locaux intermittents, la situation au Soudan du Sud reste fragile. En 2018, les conflits avaient déjà entraîné la mort de près de 400 000 personnes et le déplacement de millions d’individus. Depuis 2014, le Soudan du Sud connaît l’une des plus graves crises des réfugiés au niveau mondial. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l’ONU, 1,9 million de personnes ont été contraintes d’abandonner leur foyer. Le pays fait donc face à des enjeux humanitaires de taille. En conséquence, une grande partie de la population ne bénéficie d’aucune protection de ses droits humains et dépend de l'aide humanitaire. Par ailleurs, la guerre a traumatisé de nombreux enfants du pays, qui n’ont ni accès à l’école, ni la possibilité de participer à des activités ludiques et sûres.

Contenu du projet

L’Association danoise de projets interculturels (CCPA) collabore avec la Fédération de football du Soudan du Sud afin d’offrir aux enfants traumatisés par la guerre et les conflits l’accès à des activités footballistiques et de contribuer ainsi à la paix et à la réconciliation entre différents groupes ethniques. En décembre 2018, la CCPA a mené une petite étude de base en collaboration avec la Fédération de football du Soudan du Sud qui a révélé que, dans la région de Torit, seulement 67 garçons et 48 filles âgés de 6 à 15 ans jouaient au football au sein d’un club officiel et qu’à Djouba, seules 71 équipes juniors pour les moins de 17 ans et 12 équipes féminines étaient inscrites auprès de la Fédération (ce qui correspond à moins de 1500 personnes).

Quelque 3600 enfants participent actuellement à des activités hebdomadaires du programme Écoles de fun football, organisées par la CCPA. Ce programme offre un environnement chaleureux, joyeux et non violent à des enfants issus de différents milieux pour qu’ils jouent ensemble, ainsi qu’une plateforme d’éducation informelle pour développer d’autres compétences de vie chez les enfants et les jeunes.

Le projet met l’accent sur la réinsertion des enfants en décrochage scolaire et de ceux – très nombreux – qui ont été déplacés et qui rentrent chez eux des années plus tard. Les activités sont essentiellement dirigées par de jeunes leaders ainsi que par de jeunes entraîneurs et entraîneurs assistants bénévoles.

 

(Remarque : La pandémie de COVID-19 a évidemment des répercussions sur ce programme. Le nombre de personnes contaminées par le COVID-19 au Soudan du Sud augmente tous les jours. Les écoles sont fermées. Les enfants restent à la maison. Leurs déplacements sont limités, et il leur est interdit de se réunir en grands groupes et de jouer au football avec leurs amis.

Cependant, imposer un confinement au Soudan du Sud est un véritable défi, car il s’agit d’un des pays les plus pauvres du monde, et les ménages ont besoin de gagner un revenu quotidien pour subvenir à leurs besoins (nourriture et autres). Les individus sont donc forcés de se déplacer dans les villes et de se rendre dans des lieux comme le marché ou les stations de taxi, ce qui entraîne un risque élevé de propagation du virus. En outre, les familles les plus pauvres, les enfants orphelins et les enfants des rues n’ont accès ni aux informations concernant la propagation, ni à des conditions sanitaires adéquates.

Pour ces raisons, le programme Écoles de fun football a été suspendu. Ses 200 jeunes entraîneurs de football bénévoles apportent leur soutien aux autorités sanitaires du pays, notamment en fournissant des informations sur le COVID‑19 et en distribuant des kits sanitaires directement aux 1000 ménages et orphelins vulnérables qui participent au programme, ainsi qu’en diffusant des informations dans les lieux publics. Ces activités ne faisaient à l’origine pas partie du programme.)

Objectifs

Le programme Écoles de fun football vise à mobiliser 200 jeunes hommes et jeunes femmes pour les former à diriger des activités qui contribuent à entretenir des rapports interethniques pacifiques, à améliorer les conditions de vie, la santé et l’égalité des genres, et à protéger l’environnement et les ressources naturelles. Le projet a en particulier pour objectif d’inclure les enfants orphelins, les personnes déplacées internes et celles qui retournent dans les communautés de Torit et de Djouba.

Activités du project

  • Un séminaire de formation des formateurs sera mis sur pied à l’intention des instructeurs du programme consacré à la manière d’utiliser le football de base comme vecteur d’intégration, de pacification des relations interethniques et de changement social.
  • Un séminaire de renforcement des compétences de deux jours à l’intention des entraîneurs bénévoles, ainsi que des possibilités de formation sur le lieu de travail seront proposés par des instructeurs de football junior et par du personnel international de la CCPA.
  • Un cours de cinq jours conçu par les Écoles de fun football sera offert aux enfants en situation de vulnérabilité, de détresse sociale et d’isolement.
  • Les instructeurs, les entraîneurs, les entraîneurs assistants, les parents et les enfants plus âgés recevront une formation et un accompagnement pour apprendre à intégrer, dans le programme, la sensibilisation aux questions liées à l’hygiène, à la santé et au COVID-19.
  • Les entraîneurs de football junior animeront des formations dans le domaine de la santé et de l’hygiène axées sur le COVID-19, les maladies transmises par l’eau et les maladies connexes, qui figurent parmi les principales causes de souffrance et de décès au Soudan du Sud.

Résultats attendus

  • Au minimum 40 % des enfants participant au programme doivent être des filles, et au minimum 50 % des participants doivent être des enfants orphelins, issus de familles pauvres ou non scolarisés.
  • Seize jeunes seront formés aux fonctions d’instructeur et d’instructeur de football.
  • Les seize instructeurs de football recruteront 96 entraîneurs bénévoles et 96 entraîneurs assistants bénévoles.
  • Quelque 2000 enfants âgés de 6 à 12 ans, dont au moins 50 % doivent être des filles, participeront aux cours de cinq jours des Écoles de fun football, qui prévoient huit festivals.
  • L’approche des Écoles de fun football sera formalisée et mise en œuvre, afin de fournir une structure de soutien durable pour les activités sportives encadrées par des bénévoles.
  • Les jeunes instructeurs et entraîneurs de football seront formés sur les questions d’hygiène et de santé.
  • En outre, 194 entraîneurs et entraîneurs assistants bénévoles supplémentaires seront formés par les instructeurs en matière de santé et d’hygiène.

Partenaires

Field in a Box – Le Cap

Situation géographique et informations générales

Contexte

Après le succès de l’installation de terrains de football selon le système « Field in a Box » à Madrid, en Espagne, et à Mragowo, dans le nord-est de la Pologne, la Fondation UEFA pour l’enfance a décidé de poursuivre son travail avec FedEx, qui a financé la construction d’un nouveau terrain au Cap, en Afrique du Sud. Le réseau mondial à but non lucratif streetfootballworld a contribué à identifier le lieu du terrain et à sélectionner l’organisation caritative locale Oasis FC, qui s’occupera de l’entretien du terrain et garantira son utilisation durable et un impact positif.

Contenu du projet

Depuis 2016, la Fondation UEFA pour l’enfance gère le projet « Field in a Box », dont le but est de fournir un terrain de football synthétique clôturé et entièrement fonctionnel à des communautés dans le besoin. Le système est respectueux de l’environnement et rapide à installer.

Objectifs

En soutenant ce projet, la Fondation UEFA pour l’enfance entend améliorer la vie des jeunes et redonner goût à la vie à des communautés défavorisées. En offrant des occasions de jouer au football, la Fondation s’efforce de promouvoir la santé des enfants et de soutenir leur développement personnel, tout en leur transmettant les valeurs du football, comme le respect et l’esprit d’équipe.

Fondée en 2000 en tant que club de football offrant des occasions de jouer à des jeunes vivant dans la rue, Oasis est devenue une organisation qui crée des possibilités de développement pour ses communautés locales. Le club de football Oasis comprend six équipes juniors, une équipe féminine et deux équipes seniors. Les entraîneurs doivent s’assurer que les joueurs participent à des séances de préparation à la vie quotidienne au fur et à mesure qu’ils progressent dans les différentes divisions. L’accent principal est mis sur l’utilisation des méthodologies « football for good » et « football3 » pour décourager les jeunes d’adopter un comportement antisocial et pour améliorer leurs aptitudes à la vie quotidienne.

La construction du nouveau terrain permettra l’organisation de davantage d’activités dans le cadre de « football for good », à savoir des entraînements au club de football, des matches « football3 » après l’école au sein de la communauté locale, des sessions d’entraînement pour d’autres ONG locales, des matches amicaux joués en nocturne, ainsi qu’un tournoi annuel de football afin de sensibiliser au VIH.

Résultats à ce jour et résultats attendus

  • Organiser des entraînements de football en utilisant la méthode football3 ;
  • Développer des concepts et des études visant à promouvoir l’utilisation du football comme un moyen d’intégration sociale ;
  • S’occuper de l’entretien du terrain et garantir son utilisation durable en générant des revenus grâce à la formation d’une ligue ;
  • Organiser un tournoi de football annuel afin de sensibiliser au VIH ;
  • 7800 participants sont attendus au cours de l’année prochaine, dont 800 participeront aux programmes sociaux de football organisés sur un terrain « Field in a Box »

Partnaires



Logo street football world

Améliorer la protection, l’éducation et la réinsertion des enfants des rues à Bangui et Brazzaville

Situation géographique et informations générales

CONTEXTE

Le rapport du Programme des Nations Unies pour le développement positionne la République du Congo à la 135e position sur 188 et la République centrafricaine à la dernière position (2016). La crise humanitaire en République centrafricaine et la pauvreté endémique en République du Congo impactent les plus jeunes en situation de grande vulnérabilité, comme les enfants des rues de Bangui et de Brazzaville. De nombreuses raisons peuvent contraindre ces enfants à mener une vie de vagabond : un mariage forcé, des pressions économiques ou encore la crainte d’un « enfant sorcier », ces enfants qui sont démonisés et livrés à eux-mêmes.

CONTENU DU PROJET

Triangle Génération Humanitaire est une organisation de solidarité internationale qui participe à la lutte contre la pauvreté dans le monde. Son projet à Brazzaville et à Bangui porte sur le développement de dispositifs de prévention visant à protéger les mineurs en danger. Pour ce faire, une équipe mobile composée des travailleurs sociaux et d’infirmiers parcourt quotidiennement les capitales de la République du Congo et de la République centrafricaine. En leur apportant écoute et soutien psychosocial et médical, l’équipe pluridisciplinaire oriente les enfants vers des structures d’accueil adaptées. Les maraudes proposent également des activités sportives, ludiques et récréatives grâce à du matériel sportif mis à disposition pour les enfants.

OBJECTIFS

    • Assurer une prise en charge psychologique, sociale et médicale pour les enfants des rues de Brazzaville et de Bangui.
    • Favoriser la réintégration sociale des mineurs en rupture :
      • en leur assurant un accompagnement et un accès à des services adaptés tels que des familles d’accueil ou des structures collectives, qui bénéficieront tous d’indemnités financières ;
      • par une remise à niveau scolaire grâce à des enseignements locaux et spécialisés ;
      • par la formation à un métier (dans la boulangerie, le tissage ou le raccommodage) via des formateurs locaux.
    • Réintégrer les mineurs en rupture familiale par le biais d’un accompagnement et d’une médiation entre l’enfant et sa famille.
    • Aider les mineurs incarcérés en maison d’arrêt à Brazzaville en leur proposant :
      • des activités sportives en vue de leur faire acquérir des valeurs telles que la discipline, le respect et le goût de l’effort afin de les préparer à leur sortie de prison ;
      • des sessions de sensibilisation sur les conduites à risques telles que la prostitution, la toxicomanie et la délinquance, organisées par le « Réseau en faveur des enfants de la rue en RCA » (RFERC) et le « Réseau des intervenants sur le phénomène de l’enfance en rupture en République du Congo » (REIPER).
    • Sensibiliser et former les politiques et les acteurs publics en lien avec l’enfance.
    • Aider les partenaires du projet et les acteurs de la protection de l’enfance, notamment en renforçant les capacités organisationnelles et opérationnelles du RFERC et du REIPER. 

RÉSULTATS ATTENDUS

    • Réaliser 1000 maraudes par les antennes mobiles
    • Dispenser 2000 soins aux enfants
    • Offrir 23 places par mois en famille d’accueil et 20 places par mois dans des structures collectives
    • Scolariser 200 enfants dans un établissement scolaire ordinaire
    • Réintégrer 100 enfants en rupture dans leur famille d’origine
    • Réaliser 550 interventions auprès de mineurs incarcérés
    • Organiser 60 interventions de sensibilisation auprès de jeunes vivant en milieu carcéral
    • Lancer un séminaire de trois jours en faveur de la protection des enfants vulnérables à Brazzaville

PARTENAIRE

Protection et intégration sociale par le sport en Égypte

Situation géographique et informations générales

Contexte

En janvier 2017, l’Égypte accueillait plus de 191 000 demandeurs d’asile et réfugiés enregistrés par le HCR, dont 40 % d’enfants. Ces enfants sont pour la plupart de nationalité syrienne (60 %), soudanaise (17 %) et éthiopienne (6 %). Les autres viennent d’Irak, d’Érythrée, de Somalie, du Soudan du Sud et du Yémen. En 2016, la population à risque a augmenté de 50 % par rapport à 2015. En incluant les travailleurs originaires d’autres régions (Asie, notamment) et les immigrants clandestins, l’Organisation internationale pour les migrations estime à un million le nombre total de réfugiés et de migrants en Égypte.

Contexte économique difficile, hausse du coût de la vie, discriminations et barrière de la langue : les obstacles à l’intégration sont nombreux pour les réfugiés. Leur sécurité physique inspire également de l’inquiétude.

Des moyens de subsistance très restreints et la perte d’espoir quant à un retour au pays poussent de plus en plus de réfugiés à tenter le voyage vers l’Europe. Parallèlement, la situation en termes de protection de l’enfance est alarmante. En plus d’atteintes physiques et psychologiques, les enfants sont sujets à des violences à caractère sexiste, à des violences à l’école et au travail des enfants, et le décrochage scolaire est un phénomène courant. L’absence de possibilités en matière d’éducation alimente le sentiment de désespoir et d’isolement.

Contenu du projet

Population ciblée

  • 1500 jeunes (entre 15 et 22 ans), indépendamment de leur nationalité, de leur sexe, de leur statut (réfugiés, migrants ou communauté d’accueil). Cela signifie une moyenne de 150 jeunes par site, en veillant à ce que la part de filles soit de 50 % et à ce que les enfants en situation de handicap soient représentés (dans les sites disposant d’un encadrement approprié).
  • 70 entraîneurs (hommes et femmes) – 20 professionnels et 50 jeunes leaders / parents – 7 par site
  • 750 soignants
  • 2000 membres de la communauté locale – 200 par site

Localisation des sites

Terre des Hommes mènera ce projet sur dix sites dans les gouvernorats du Grand Caire et de Damiette :

  • dans les sept centres familiaux déjà existants ;
  • via des unités mobiles – centres de jeunesse, espaces publics, écoles communautaires.

Le programme de protection et d’intégration sociale par le sport déployé par Terre des Hommes met à contribution la communauté locale afin de venir en aide aux réfugiés et aux migrants, aux enfants et aux jeunes, ainsi qu’aux communautés égyptiennes vulnérables. Le sport, et le football en particulier, joue un rôle essentiel dans le processus de guérison en ce qu’il aide les personnes à faire face à leurs problèmes de santé physiques et à leurs besoins sociaux, psychologiques et d’épanouissement. C’est encore plus vrai pour les jeunes, qui souffrent de stress et d’anxiété du fait de leur déracinement.

Les programmes offrent aux enfants un cadre sécurisant, structuré et bienveillant dans lequel partager leurs émotions et créer du lien social, et ils relaient des messages éducatifs. Les filles et les jeunes femmes ont la possibilité de participer aux activités sportives dont elles étaient auparavant exclues. Des activités ont dernièrement été élargies aux parents, afin de les aider à rompre avec leur routine et à renforcer les liens familiaux.

Objectifs

  • Créer un programme de formation des entraîneurs couvrant les gestes techniques du football, mais aussi des compétences interculturelles et d’encadrement, la résolution de conflits, le développement de l’esprit d’équipe et la communication.
  • Organiser des séances de sport hebdomadaires pour filles et garçons dans un cadre sûr et adapté aux enfants. Une à deux séance(s) hebdomadaire(s) par site.
  • Proposer des activités de soutien psychologique toutes les semaines. La combinaison d’activités artistiques et sportives a démontré son efficacité sur le bien-être psychosocial des enfants et des adolescents. Six jours par semaine.
  • Transmettre aux adolescents les compétences et les connaissances nécessaires pour mener leur vie et pour s’intégrer dans la société égyptienne. Trois jours par semaine.
  • Organiser des activités sportives intergénérationnelles.
  • Mettre sur pied des événements culturels et sportifs. Une fois par mois.
  • Organiser des tournois de football. Tous les six mois.
  • Mener un travail de sensibilisation à la protection de l’enfance, à l’intégration sociale et à la cohésion sociale pendant les séances hebdomadaires et pendant les événements sportifs.
  • Utiliser les médias sociaux à des fins de communication locale en publiant des clips et des exemples de réussite.

Résultats attendus

  1. Faire des jeunes réfugiés et migrants des membres actifs de la communauté, afin d’améliorer leur bien-être et leur intégration sociale.
  2. Le sport pratiqué dans la durée, parallèlement à des activités psychosociales et à l’acquisition de compétences de base, renforce l’intégration sociale et la protection communautaire à l’égard des enfants et des adolescents vulnérables.
  3. D’ici la fin du projet, 70 entraîneurs locaux, professionnels et jeunes leaders auront développé leurs aptitudes techniques et pédagogiques et seront à même d’aider des jeunes à devenir des vecteurs de changement dans leur communauté de réfugiés, de migrants ou d’accueil.
  4. Grâce aux activités socio-sportives, 1500 jeunes auront renforcé leur bien-être psychosocial (estime de soi, confiance en soi) et reçu du soutien de leurs pairs, ce qui leur permettra d’être plus à l’aise dans les interactions avec leurs pairs.
  5. 1500 jeunes et 2750 parents et locaux sont mobilisés pour participer aux activités visant à renforcer la cohésion de la communauté et de la société, avec les personnes des deux sexes, avec ou sans handicap.

Partenaire

Apprentissage des compétences de base pour la vie

Situation géographique et information générale

Contexte

Plus de 25 ans d’insécurité et de violence aux niveaux national et international dans la République démocratique du Congo laissent très peu de perspectives de développement aux jeunes. En conséquence de cette longue période d’instabilité, la population est confrontée à des problèmes de santé causés notamment par la drogue, l’alcool, la malnutrition et les maladies transmissibles. Dans ce contexte, Promo Jeune Basket (PJB), une organisation de sport de base sur place à Goma, se concentre sur l’éducation des jeunes à travers le basketball. PJB a pour but d’aider les jeunes à surmonter leurs situations difficiles et utilise le sport comme un outil pour promouvoir la santé, la paix et l’éducation, notamment en demandant à tous les participants d’aller à l’école.

La Fondation UEFA pour l’enfance soutient le projet Apprentissage des compétences de base pour la vie. Ce programme encouragera les jeunes à se concentrer sur leur avenir, à éviter les comportements à risque et à s’engager dans la vie avec des perspectives plus larges. Les thèmes abordés lors du cours incluront la santé et l’hygiène personnelles, l’importance de l’éducation, la fixation d’objectifs et la communication non-violente.

Ce projet sera mené en tandem avec les programmes existants de l’organisation, à savoir l’entraînement de basketball, qui utilise le sport pour inculquer les valeurs de travail assidu, d’esprit d’équipe, de discipline et de respect, ainsi que l’octroi de bourses scolaires aux joueurs qui illustrent ces valeurs sur le terrain de basket et au sein de la communauté.

Contenu du projet

Le projet Apprentissage des compétences de base pour la vie est un cours ciblé sur les besoins et les aspirations de la communauté. Ces leçons offrent aux jeunes la possibilité de recevoir des informations utiles pour leur santé, d’apprendre à résoudre les conflits de manière non-violente et d’augmenter leur aptitude à travailler avec les autres, et fournissent un lieu ouvert et sûr pour discuter des problèmes qu’ils rencontrent dans leur communauté. Le cours s’articulera autour des cinq volets suivants :

  1. Développement personnel : accent sur la santé, l’hygiène et la confiance en soi
  2. Collaboration et coopération : accent sur la résolution de conflits
  3. Communication interpersonnelle : accent sur la gestion et l’expression des émotions, ainsi que sur la prise de parole en public
  4. Développement professionnel : accent sur la fixation d’objectifs, la gestion du temps et le développement du leadership
  5. Résolution de problèmes et pensée critique : accent sur le dialogue autour de problèmes de la communauté comme la pauvreté, l’insécurité, la violence domestique et sexuelle, et la pression des pairs

Objectifs

  • Proposer le programme d’apprentissage des compétences de base pour la vie à des joueurs de PJB âgés de 14 ans au minimum. Ces jeunes se développeront sur le plan personnel et professionnel, apprendront des stratégies visant à faciliter la résolution non-violente de conflits, collaboreront les uns avec les autres et pratiqueront la pensée critique.
  • Former 15 jeunes leaders (étudiants universitaires et de niveau secondaire supérieur) pour enseigner et donner des leçons de compétences de base pour la vie sur le terrain de basket et en dehors.
  • Proposer le programme d’apprentissage des compétences de base pour la vie à plus de 1200 jeunes de la ville de Goma.
  • Créer un programme à l’intention des médias afin de promouvoir le programme d’apprentissage des compétences de base pour la vie et d’atteindre ainsi un plus grand nombre de jeunes dans la ville.

Effets et résultats attendus

  1. Les cours de développement personnel augmentent la confiance et les compétences de leadership des jeunes.
  2. Les cours de communication préparent les jeunes à pratiquer une communication non-violente et les familiarise avec les stratégies de paix.
  3. Les cours de développement professionnel préparent les jeunes à réussir tant au niveau académique que sur le plan professionnel.
  4. Les cours de collaboration et de coopération améliorent les capacités des jeunes à travailler dans des groupes éclectiques.
  5. Les leçons de résolution de problèmes développent la pensée critique et favorisent le dialogue lors de la discussion de thèmes difficiles comme la pauvreté ou l’insécurité. Le résultat final du programme d’apprentissage des compétences de base pour la vie est d’aider les jeunes à devenir des citoyens actifs et des leaders au sein de leur communauté.

Partenaires

promojeunebasket

Le sport après le livre et le jeu

Situation géogrgaphique et information générale

Contexte

Le Bénin, le Cameroun et le Togo font partie des nations les plus pauvres au monde selon l’ONU ; elles sont classées respectivement 166e, 153e et 162e sur 188 en termes de développement humain. L’espérance de vie ne dépasse pas 57 ans et la durée moyenne de scolarisation est inférieure à six ans, et même à quatre ans au Bénin. Moins d’un jeune sur trois a suivi un enseignement secondaire ou supérieur. Dans le sport, les femmes et les jeunes filles sont marginalisées.
Le projet « Le sport après le livre et le jeu » s’inscrit dans un programme d’éducation extrascolaire basé sur le jeu, le sport, le livre et les nouvelles technologies de l’information en tant que moyens d’apprentissage, de prévention, d’éducation et de développement intégral dans des quartiers défavorisés de pays en développement, notamment par la création de ludothèques, de bibliothèques, d’écoles de sports collectifs et d’espaces informatiques.

Contenu du projet

La Fondation UEFA pour l’enfance soutient ce projet, qui utilise le pouvoir du football et du sport en général pour favoriser le développement intégral des enfants défavorisés et améliorer leurs opportunités de vie. Son financement permettra de réaliser les activités suivantes :

  • construire et équiper un terrain multisports au cœur même de ces trois quartiers défavorisés;
  • acquérir du matériel sportif pour la pratique du handball, du basketball, du football et du volleyball;
  • former de jeunes moniteurs sportifs locaux;
  • organiser une école de sport de 4 heures hebdomadaires par discipline (soit 16 heures hebdomadaires pour les quatre sports);
  • organiser un tournoi de promotion ;
  • réaliser une rencontre d’échanges de pratiques entre les trois pays ;
  • assurer le suivi, la supervision, l’accompagnement et l’évaluation du projet.

Objectifs

  • Contribuer au développement personnel et à la confiance en soi des bénéficiaires afin de mieux les préparer à l’avenir et de les aider à sortir de la précarité.
  • Soutenir les efforts des éducateurs/entraîneurs désireux de proposer des initiatives éducatives de qualité dans le domaine du sport en vue d’un meilleur développement intégral.
  • Contribuer à améliorer le bien-être physique et mental d’enfants et d’adolescents africains issus de quartiers défavorisés grâce à la pratique de quatre sports collectifs (football, handball, volleyball et basketball) dans de bonnes conditions.
  • Transmettre aux jeunes les valeurs du sport telles que le respect, le partage, l’entraide, l’humilité, le goût de l’effort, la discipline et l’esprit d’équipe.
  • Promouvoir l’accès au sport collectif pour tous grâce à une pratique sportive régulière et encadrée par des moniteurs locaux formés et issus de la même catégorie sociale que les bénéficiaires.
  • Favoriser les échanges de pratiques et d’expériences ainsi que le travail en réseau chez les jeunes moniteurs sportifs afin de créer un changement durable par le sport.

Résultats attendus

Afin de pratiquer les disciplines sportives dans de bonnes conditions et d’approfondir l’apprentissage d’habiletés sportives, l’éducation aux valeurs civiques positives véhiculées par le sport et la création de comportements qui reflètent les objectifs éducatifs du projet, chacune des quatre écoles de sport (handball, volleyball, mini-football, basketball) n’inscrira pas plus de 30 participant(e)s par semestre, soit 240 bénéficiaires différents par an et par pays (720 bénéficiaires au total par an). Ces conditions doivent permettre d’obtenir les résultats suivants :

  • développer de nouvelles activités éducatives au sein de ces quartiers défavorisés;
  • faciliter la pratique de sports collectifs grâce à la construction des terrains;
  • recruter de jeunes moniteurs (hommes et femmes) impliqués auprès de la jeunesse dans ces quartiers;
  • offrir une activité sportive durable et structurée tout au long de l’année;
  • développer des valeurs positives telles que le respect, le partage, l’entraide, la discipline et l’esprit d’équipe;
  • augmenter la participation des filles et dynamiser la vie de quartier;
  • réduire l’inactivité.

Partenaire

Lutter contre l’exclusion sociale au Burkina Faso

Situation géographique et information générales

Notre objectif

Le Samusocial Burkina Faso (SSBF) est une association burkinabée créée il y a 13 ans avec le soutien du Samusocial International. Sa mission est de contribuer à lutter contre l’exclusion sociale des enfants des rues à Ouagadougou. Depuis sa création, le SSBF a développé divers services, notamment des équipes mobiles qui interviennent dans les rues, un hébergement d’urgence et un centre d’accueil de jour. Il soutient aussi des associations partenaires afin de mettre en place et renforcer un suivi des soins, notamment en assistant les enfants et les jeunes des rues dans leurs projets de quitter la rue.

Contenu du projet

Un enfant de la rue participe à une activité sociale et éducative

Une assistance permanente pour les enfants des rues au Burkina Faso

L’objectif de ce programme est de lutter contre l’exclusion sociale au Burkina Faso en améliorant la situation des enfants et des jeunes à risque vivant dans les rues de Ouagadougou et en soutenant leurs projets pour quitter la rue.

Objectifs spécifiques :

  • Leur donner accès à des services professionnels d’urgence adaptés à leurs besoins spécifiques, 7 jours sur 7 ;
  • Détecter, prévenir et répondre à la souffrance physique et psychologique qu’ils subissent ;
  • Soutenir leurs projets hors de la rue en recherchant leur famille et/ou en les dirigeant vers des programmes de réinsertion gérés par les services publics ou par des associations partenaires ;
  • Informer et mobiliser la société civile et les autorités publiques sur le phénomène des enfants des rues afin qu’elles accordent une grande attention à ce problème dans leurs actions.

Assistance médicale dans la rue

Activités du Samusocial dans le centre

Le travail du centre s’articule autour de diverses activités :

  • Entrer en contact avec les enfants des rues et leur offrir des services médicaux, psychologiques et sociaux dans les rues. Des interventions dans les rues sont organisées chaque nuit à Ouagadougou, dans des zones spécifiques où vivent les enfants des rues, afin de leur prodiguer des soins médicaux et de les écouter, ce qui leur permet de rétablir des liens avec la société, de regagner la confiance en eux et d’envisager leur avenir.
  • Offrir des mesures de protection immédiate aux enfants des rues les plus vulnérables en leur proposant un hébergement d’urgence au SSBF et/ou des services d’accueil de jour.
  • Offrir aux enfants des rues l’accès aux services d’hygiène de base et à des consultations avec des professionnels (médecins, travailleurs sociaux et psychologues) au centre d’accueil de jour du SSBF ou en les orientant vers les services de structures partenaires.
  • Soutenir les enfants des rues dans leurs projets de quitter la rue et/ou de retourner dans leur famille. Pour les enfants qui envisagent la possibilité de rétablir le contact avec leur famille et de retourner chez eux, le Samusocial offre son soutien dans la médiation familiale. Quant aux enfants qui souhaitent quitter la rue par d’autres manières, le Samusocial les oriente vers des partenaires spécialisés dans des programmes à moyen ou long terme (études, formation professionnelle, etc.).
  • Informer, mobiliser et inclure les services municipaux dans les activités en faveur des enfants des rues.
  • Organiser des activités de sensibilisation à l’attention du grand public.

Résultats attendus

Services d’hygiène au centre d’accueil de jour

Protéger les enfants et les jeunes des rues et prendre soin d’eux en permettant chaque année à :

  • 900 enfants et jeunes de bénéficier de soins médicaux, psychologiques et sociaux ;
  • 150 nouveaux enfants et jeunes d’entrer en contact avec l’équipe mobile ;
  • 150 enfants et jeunes d’avoir accès à l’hébergement d’urgence.

Soutenir les enfants et les jeunes des rues dans leurs projets de quitter la rue et/ou de retourner dans leur famille, en aidant chaque année :

  • 70 enfants et jeunes dans leurs projets de quitter la rue ;
  • 50 enfants et jeunes dans leurs projets de recherche de leur famille.

Informer et mobiliser le grand public sur le thème de l’exclusion sociale des enfants et des jeunes des rues afin que, chaque année, :

  • environ 15 parties prenantes publiques et privées participent à un groupe de collaboration et de consultation sur les enfants et les jeunes des rues.

Une équipe du Samusocial dispense une aide sociale à un enfant de la rue

Liens

samusocial International http://www.samu-social-international.com/fr/
samusocial BurkinaFaso http://samusocialburkinafaso.org/

NOS PARTNERAIRES

logo samusocial Burkina Faso

Améliorer les conditions de vie des enfants des rues à Luanda

Situation géographique et information générales

NOTRE OBJECTIF

Le Samusocial International en Angola contribue à promouvoir une société inclusive en renforçant des actions et des partenariats entre les organisations de la société civile et les autorités locales qui s’occupent des enfants et des adolescents les plus exclus.

Présent en Angola depuis 2010, le Samusocial International travaille avec les enfants des rues en partenariat avec l’association angolaise CACAJ (Foyer pour enfants Arnold Janssen). Depuis que le Samusocial International a commencé son activité dans ce pays, plus de 300 enfants des rues ont bénéficié d’un soutien médico-psychosocial.

Contenu du projet

Luanda-02

Selon l’UNICEF, 5000 enfants vivent dans les rues de Luanda

Le programme intervient à trois niveaux :

  • améliorer l’accès aux services de base et la qualité des soins fournis aux enfants des rues de Luanda en assistant le Foyer pour enfants Arnold Janssen avec des moyens techniques ;
  • renforcer la collaboration et le réseautage entre les acteurs non-gouvernementaux et les institutions publiques/autorités locales impliquées dans les soins et le soutien des enfants des rues ;
  • promouvoir les droits des enfants des rues en augmentation la sensibilisation aux conditions de vie de ces enfants et en diffusant des informations et des expériences à toutes les entités impliquées dans les soins aux enfants.

Activités du Samusocial International

Les actions ci-dessous sont envisagées afin de garantir l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base pour les enfants des rues à Luanda :

  • soutien médico-psychosocial aux enfants vulnérables par l’équipe mobile de proximité et par le Foyer pour enfants Arnold Janssen ;
  • renforcement de la direction du Foyer Arnold Janssen grâce à un soutien sur le plan logistique, des ressources humaines et financier ;
  • soutien du processus de réinsertion familiale en partenariat avec les institutions locales et nationales pertinentes.

La collaboration entre les professionnels de différentes entités sociales en faveur des enfants des rues et les autorités locales sera renforcée grâce aux activités suivantes :

  • organisation de sessions de formation pour les équipes du Foyer Arnold Janssen ;
  • organisation de sessions de formation pour les équipes partenaires ;
  • facilitation de l’échange de meilleures pratiques et de la collaboration entre les centres d’accueil travaillant avec les enfants des rues à Luanda et avec les autorités locales ;
  • organisation et développement d’un réseau d’acteurs étatiques et non étatiques travaillant dans la réintégration sociale et familiale des enfants et des jeunes.

Des informations et de la documentation sur la situation et les droits des enfants vulnérables seront mises à la disposition des acteurs publics et de la société civile œuvrant pour la protection des enfants grâce aux activités suivantes :

  • garantir la mise à jour permanente de la documentation et des données sur les enfants des rues ;
  • développer des documents d’information technique pour les professionnels du réseau et organiser l’échange des informations et des connaissances ;
  • développer des outils de sensibilisation pour les droits des enfants les plus exclus.

Résultats attendus

L’accès aux services sociaux de base est amélioré pour les enfants des rues à Luanda grâce à l’amélioration des capacités et des moyens techniques du Foyer Arnold Janssen :

  • 400 enfants des rues bénéficient de soutien médico-psychosocial pendant les deux années du projet ;
  • 800 enfants reçoivent chaque année des soins individuels et un soutien social ;
  • 20 enfants des rues bénéficient chaque année de la recherche de leur famille ;
  • 120 enfants vivant dans le Foyer Arnold Janssen participent aux activités éducatives, professionnelles et de loisirs.

Le partage et la collaboration entre les professionnels de différentes institutions sociales s’occupant des enfants des rues et les autorités locales seront réalisés par l’intermédiaire de sessions de formation et de partage des expériences :

  • 30 membres du personnel du Foyer Arnold Janssen ainsi que des partenaires participent aux sessions de formation, aux échanges professionnels et au réseautage.

Des informations et de la documentation sur la situation et les droits des enfants vulnérables seront mises à la disposition des acteurs publics et de la société civile œuvrant pour la protection des enfants :

  • 40 professionnels, décideurs et parties prenantes public/privé travaillant avec des enfants des rues et/ou des enfants vulnérables ont accès à la documentation sur la situation des enfants des rues et reçoivent la documentation technique et les directives produites durant le projet ;
  • ils participent à des événements de sensibilisation impliquant des enfants des rues, qui sont organisés au moins une fois par année à Luanda.

Luanda-03

Liens

Samu Social International http://www.samu-social-international.com/en/

Samu Social International – Facebook https://www.facebook.com/ssiangola/timeline

Centro de Acolhimento de Crianças http://cacajluanda.org/

NOS PARTNERAIRES

logo_cacaj  SamusocialInternational-logo

Une médiathèque pour les enfants de Ziguinchor

Situation géographique et informations générales

Context

La Fondation UEFA pour l’enfance va participer financièrement au déploiement d’une médiathèque en kit, sous forme d’Ideas Box, et permettre à l’association franco-sénégalaise Futur au présent (FAP), qui intervient auprès des enfants des rues à Ziguinchor, d’intensifier ses actions en faveur de l’éducation des jeunes déscolarisés. Cette initiative bénéficiera à 7500 enfants, et une attention particulière sera donnée à l’accès des jeunes filles aux livres.

35 % des enfants de moins de 15 ans travaillent

La Casamance est une enclave géographique située dans le sud du Sénégal. Ce territoire est l’un des plus pauvres du pays et de surcroît une zone de conflit entre les indépendantistes et le gouvernement sénégalais depuis les années 1980. L’instabilité de la région, le déficit d’infrastructures et l’extrême pauvreté de la population entraînent un exode vers la principale ville de Ziguinchor.

Les enfants sont les premières victimes de la paupérisation de cette population : ils ne vont plus à l’école et doivent travailler de façon précoce. Certains, en rupture familiale, sont contraints de vivre dans la rue. Les jeunes filles sont particulièrement vulnérables car elles travaillent souvent comme domestiques, ce qui peut conduire aux pires formes d’abus.

L’Ideas Box, une solution pour créer un lien avec les enfants marginalisés

Bibliothèque Sans Frontières a mis au point l’Ideas Box, une médiathèque en kit qui tient dans deux palettes et crée un espace de 100 m2 avec une connexion internet ou 4G, des ordinateurs et des tablettes tactiles, des livres en format papier et un coin cinéma. Mobile, elle peut être montée en moins de 20 minutes.

Atelier musique

Objectifs et résultats attendus

Objectifs du projet :

  • améliorer l’insertion et l’accès à l’éducation des enfants de la rue et des enfants en situation de travail précoce dans la région de Ziguinchor, au Sénégal ;
  • renforcer les liens intrafamiliaux et les liens entre la famille et le système éducatif.

Groupes cibles et bénéficiaires :

  • les enfants des rues ;
  • les enfants en situation de précarité et de travail précoce ;
  • les familles vulnérables et les écoles de la zone.

Résultats attendus :

  • l’autonomie et l’insertion sociale des enfants, en particulier des filles ;
  • le renforcement de l’éducation grâce à l’accès aux livres, la diminution du taux d’analphabétisme des jeunes, l’augmentation de la résilience grâce à un accompagnement psychosocial ;
  • le renforcement des liens intrafamiliaux ;
  • la création d’un lien entre les familles et le système éducatif.

Nos partenaires

biblio

FAP

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