Responsabilisation d’enfants réfugiés et marginalisés au Liban et en Jordanie

Situation géographique et informations générales

Contexte

On estime à 1,4 million le nombre de réfugiés syriens installés en Jordanie : 20 % d’entre eux sont répartis dans cinq camps et 80 % vivent en zone urbaine, dans des provinces situées au nord du pays et aux environs d’Amman. Deux tiers des réfugiés enregistrés en Jordanie sont des enfants ou des adolescents.

Le Liban accueille aujourd’hui la plus importante proportion de réfugiés par habitant au monde, avec plus de 1,1 million de réfugiés enregistrés pour 6,2 millions d’habitants. Avec un tiers des réfugiés âgés de 5 à 18 ans, la région est en proie à une véritable crise affectant des mineurs.

Les défis sont nombreux et complexes, tant pour les réfugiés que pour les communautés d’accueil.

  • Les jeunes réfugiés vivent dans une profonde incertitude et souffrent souvent de traumatismes passés.
  • De nombreux enfants réfugiés et déplacés ne peuvent aller à l’école ni même bénéficier de programmes d’enseignement non formels du fait de leurs conditions de vie critiques, et souvent ils ne disposent pas des compétences nécessaires pour entamer un cursus de formation ou y demeurer. Les enfants qui vont tout de même à l’école souffrent souvent d’un manque de motivation dû à l’absence de perspectives et de soutien psychosocial de modèles identificatoires.
  • Malgré les efforts des gouvernements pour fournir des possibilités d’apprentissage formelles et non formelles, les jeunes réfugiés – en particulier les filles et les jeunes femmes – peinent à en bénéficier.

streetfootballworld embrasse ces défis en s’appuyant sur la méthodologie innovante d’éducation non formelle « football3 ». Ainsi nommé parce qu’il comporte 3 « phases » (discussion d’avant-match, match et discussion d’après-match), le football3 intègre des leçons de vie clés dans chaque match comme le dialogue, le fair-play et l’égalité des sexes. Il n’y a pas d’arbitre, ce qui pousse les joueurs à apprendre comment résoudre des conflits par le dialogue et le compromis.

La méthodologie de streetfootballworld exploite le potentiel universel du sport en assurant le dialogue, le fair-play et l’égalité des sexes sur le terrain et en dehors. Le football3 réunit de jeunes réfugiés avec des jeunes issus des communautés d’accueil libanaises et jordaniennes, et permet de surmonter les barrières de langue, de culture et de religion. Les jeunes réfugiés en marge (ou exclus) des structures d’enseignement formelles acquièrent les qualités (résilience accrue, capacité à gérer les conflits, etc.) et les compétences psychosociales (compétences de communication et d’encadrement, confiance en soi, propension accrue à intégrer les autres et à respecter les filles et les femmes, sens des responsabilités) nécessaires pour surmonter des défis critiques, vivre la vie qu’ils auront choisie, s’intégrer plus facilement dans leur société d’accueil, être en bonne santé physique et émotionnelle et insuffler des changements positifs dans leur communauté. Par conséquent, ces jeunes sont plus susceptibles d’entrer à l’école et d’y rester, ou de suivre une formation supérieure formelle.

Contenu du projet

En Jordanie et au Liban, streetfootballworld et ses partenaires de projet sont parvenus à réaliser un éventail de programmes footballistiques locaux destinés à des réfugiés avec le soutien du gouvernement allemand et de la Fondation UEFA pour l’enfance. Maintenant que des synergies ont été créées avec des structures de base locales, la prochaine étape consiste à étendre les bonnes pratiques des projets pilotes à l’échelon régional, afin de soutenir et de responsabiliser les enfants et adolescents vulnérables touchés par la guerre et la crise migratoire.

Nous entendons accroître la portée et l’impact du projet en étendant cette approche éprouvée à de nouvelles zones défavorisées qui sont affectées par la crise migratoire et ont fortement besoin de programmes innovants pour les enfants. Les organisations sportives de base locales se verront fournir les compétences, réseaux sociaux et espaces sûrs nécessaires pour travailler au niveau régional avec des capacités organisationnelles accrues, de façon à pouvoir renforcer la cohésion sociale dans une société fragmentée. Les éléments renforçant les capacités permettront durablement d’améliorer l’accès au sport et de promouvoir le dialogue, la coexistence pacifique et l’amitié entre les jeunes réfugiés et leur communauté d’accueil.

Pour garantir des retombées durables, le projet comprend les cinq volets suivants :

  1. Développement des capacités : former des jeunes leaders et entraîneurs volontaires de 18 à 22 ans à devenir des modèles identificatoires dans leur communauté.
  2. Formation au soulagement des traumatismes pour les relais locaux : pour améliorer la vie des jeunes en Jordanie et au Liban, des experts locaux seront formés spécifiquement à soulager les traumatismes.
  3. Entraînements et festivals de football3 inclusifs : au travers d’entraînements réguliers basés sur la méthodologie « football3 » adaptée à chaque groupe-cible, garçons et filles développeront des compétences psychosociales (santé, hygiène, développement personnel et conscience de leurs droits, entre autres). Les festivals réuniront les enfants, les adolescents et leurs familles dans le but d’impliquer toute la communauté, d’augmenter la portée des messages du projet et d’attirer plus de participants, notamment des filles.
  4. Diffusion des enseignements tirés et des meilleures pratiques à l’échelon régional : rassembler les ONG d’autres pays qui utilisent aussi le football pour aider les enfants et les adolescents dans le but de créer une communauté de pratique pour améliorer le soutien mutuel et le transfert de connaissances.

Objectifs

  1. Améliorer la vie des enfants syriens, jordaniens et libanais vivant dans les communautés concernées par le projet et participant au programme inclusif de football3 et d’acquisition de compétences psychosociales
  2. Augmenter le potentiel de développement personnel et de réalisation de soi des participants au programme
  3. Renforcer le dialogue, la cohésion sociale et la coexistence pacifique entre les réfugiés et les communautés d’accueil
  4. Mettre sur pied des structures de société civile (activités sportives institutionnalisées à caractère inclusif) de sorte que des relais locaux puissent offrir des entraînements de football et de compétences psychosociales hebdomadaires aux enfants marginalisés ; faire en sorte que les relais locaux soient capables d’identifier les traumatismes, sachent comment aborder les enfants traumatisés et puissent former d’autres personnes dans ce sens. L’objectif est qu’ils fassent office de modèles identificatoires et soient une source d’inspiration.
  5. Rendre toutes les organisations partenaires locales capables de consolider et d’augmenter leur capacité d’action dans les régions concernées par des échanges accrus de connaissances sur la construction de la paix et la compréhension des autres cultures entre les joueurs locaux, et par le biais de réseaux renforcés regroupant les partenaires de projet locaux, les gouvernements, les associations de football et la société civile.

Résultats attendus

  1. Organisation de 39 cours pour relais locaux – ateliers de plusieurs jours en Jordanie et au Liban
  2. Formation de 790 relais locaux – jeunes leaders et entraîneurs volontaires âgés de 18 à 22 ans
  3. Organisation de 9300 entraînements inclusifs de football3 et de compétences psychosociales, et de 20 festivals de football3
  4. Participation de 21 000 enfants (6-17 ans) aux entraînements hebdomadaires de football3 (60 % de réfugiés et 40 % de membres des communautés d’accueil ; 60 % de garçons et 40 % de filles, âgés de 6 à 17 ans) et de 6400 enfants dans les festivals
  5. Organisation de trois séminaires régionaux avec formation de 30 experts régionaux de football3

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École socio-sportive pour enfants des rues

Situation géographique et informations générales

Contexte

Des décennies de guerre ont laissé l’Afghanistan exsangue pour ce qui est des structures sociales et économiques. Or, la pauvreté est la principale cause du travail des enfants. De nombreuses familles n’ont en effet d’autre choix que de faire travailler leurs enfants, lesquels passent alors souvent leurs journées dans les rues, à vendre cigarettes et journaux, ce qui les expose à des conditions difficiles et aux risques d’abus.
Action for Development a décidé de s’attaquer au problème des enfants des rues à Kaboul en lançant un projet innovant qui mêle football, éducation et aide alimentaire. L’école socio-sportive pour enfants des rues a un impact positif sur les jeunes marginalisés, où qu’elle soit implantée. Mais l’Afghanistan offre, de par son contexte, un terreau fertile au projet. Le football y suscite en effet un engouement croissant et ne peut qu’avoir des effets bénéfiques sur le pays en général, et sur les filles en particulier.

Contenu du projet

Organisation du projet

  • Mise en place d’un comité consultatif dans le district 11 de Kaboul afin de rallier la communauté à la cause de l’école socio-sportive. Il sera composé de représentants des autorités locales et des autorités en charge de l’éducation dans la région, de leaders communautaires et religieux et de professionnels de santé, et s’attaquera à la problématique du travail des enfants.
  • Recrutement et formation des futurs enseignants (un homme et une femme). Ils joueront un rôle de premier plan car ils seront les premiers interlocuteurs des enfants pour ce qui est du sport et de l’éducation et serviront de modèles.
  • Sélection d’un site sûr pour accueillir les activités.

Programme de retour à l’école
Identification d’enfants âgés de 6 ans révolus et ayant le potentiel pour réintégrer le système scolaire officiel. Cette étape se fera en concertation avec les autorités locales, les écoles et les parents.

Campagnes de sensibilisation
Rencontres avec les familles d’enfants fréquentant l’école afin de les sensibiliser. Les mères seront informées sur des sujets tels que l’hygiène des enfants, les maladies et les dangers liés à la drogue et à la prostitution. Une attention particulière sera portée aux aspects spécifiques aux jeunes filles, car elles forment en général le groupe le plus vulnérable d’enfants des rues.

Développement local
Identification d’enfants désireux de participer au projet. Pas moins de 120 enfants ont déjà intégré le projet, mais d’autres encore auront cette opportunité. Les enfants s’engagent à suivre les séances d’entraînement. La priorité va aux orphelins et aux enfants ayant un parent handicapé, et 50 % des participants doivent être des filles.
Les enfants nécessitant un suivi médical seront aiguillés vers le centre médical, où des soins gratuits leur seront prodigués.
Les activités sportives se dérouleront à heures fixes dans la semaine et seront encadrées par des entraîneurs. Des groupes seront formés par tranches d’âge et, si nécessaire, par sexe, et chaque groupe assistera à deux séances hebdomadaires. Les activités de tutorat se tiendront avant ou après le sport. Toutes les activités se feront en dari et en pashto, les deux langues les plus parlées en Afghanistan. Les activités de seront aménagées de manière flexible pour permettre aux enfants de continuer à travailler, car ils n’ont pas d’autre moyen de subsistance.

Objectifs

  • L’objectif premier du projet est de donner aux enfants des rues du district 11 de Kaboul une chance de recevoir une éducation de base et d’apprendre à lire et à écrire.
  • Trouver un site adapté, à proximité des lieux de travail des enfants, pour leur éviter de longs trajets à pied.
  • Disposer des équipements nécessaires pour l’école socio-sportive, lesquels doivent être facilement accessibles pour les enfants, près des routes, près du lycée de Ghazi (15 minutes à pied) et inclure un terrain de football utilisable pour les entraînements et les matches.
  • Stimuler le développement des aptitudes sociales par le sport et, en particulier par le football, et préparer les enfants à intégrer le cursus scolaire normal.

Résultats attendus

  • Former des entraîneurs afin de promouvoir le transfert de connaissances et de permettre à la population locale de prendre son destin en main
  • Procurer à 400 enfants des rues de la nourriture supplémentaire et leur donner accès aux soins médicaux de base
  • Réduire le nombre d’enfants des rues illettrés
  • Travailler avec 300 familles afin d’amener certains des enfants des rues à réintégrer le système scolaire officiel.
  • Sensibiliser 300 familles aux risques liés au travail dans la rue, à l’importance de l’éducation, et au rôle de l’hygiène et de l’assainissement dans la prévention des maladies.

Partenaire

Améliorer la protection, l’éducation et la réinsertion des enfants des rues à Bangui et Brazzaville

Situation géographique et informations générales

CONTEXTE

Le rapport du Programme des Nations Unies pour le développement positionne la République du Congo à la 135e position sur 188 et la République centrafricaine à la dernière position (2016). La crise humanitaire en République centrafricaine et la pauvreté endémique en République du Congo impactent les plus jeunes en situation de grande vulnérabilité, comme les enfants des rues de Bangui et de Brazzaville. De nombreuses raisons peuvent contraindre ces enfants à mener une vie de vagabond : un mariage forcé, des pressions économiques ou encore la crainte d’un « enfant sorcier », ces enfants qui sont démonisés et livrés à eux-mêmes.

CONTENU DU PROJET

Triangle Génération Humanitaire est une organisation de solidarité internationale qui participe à la lutte contre la pauvreté dans le monde. Son projet à Brazzaville et à Bangui porte sur le développement de dispositifs de prévention visant à protéger les mineurs en danger. Pour ce faire, une équipe mobile composée des travailleurs sociaux et d’infirmiers parcourt quotidiennement les capitales de la République du Congo et de la République centrafricaine. En leur apportant écoute et soutien psychosocial et médical, l’équipe pluridisciplinaire oriente les enfants vers des structures d’accueil adaptées. Les maraudes proposent également des activités sportives, ludiques et récréatives grâce à du matériel sportif mis à disposition pour les enfants.

OBJECTIFS

    • Assurer une prise en charge psychologique, sociale et médicale pour les enfants des rues de Brazzaville et de Bangui.
    • Favoriser la réintégration sociale des mineurs en rupture :
      • en leur assurant un accompagnement et un accès à des services adaptés tels que des familles d’accueil ou des structures collectives, qui bénéficieront tous d’indemnités financières ;
      • par une remise à niveau scolaire grâce à des enseignements locaux et spécialisés ;
      • par la formation à un métier (dans la boulangerie, le tissage ou le raccommodage) via des formateurs locaux.
    • Réintégrer les mineurs en rupture familiale par le biais d’un accompagnement et d’une médiation entre l’enfant et sa famille.
    • Aider les mineurs incarcérés en maison d’arrêt à Brazzaville en leur proposant :
      • des activités sportives en vue de leur faire acquérir des valeurs telles que la discipline, le respect et le goût de l’effort afin de les préparer à leur sortie de prison ;
      • des sessions de sensibilisation sur les conduites à risques telles que la prostitution, la toxicomanie et la délinquance, organisées par le « Réseau en faveur des enfants de la rue en RCA » (RFERC) et le « Réseau des intervenants sur le phénomène de l’enfance en rupture en République du Congo » (REIPER).
    • Sensibiliser et former les politiques et les acteurs publics en lien avec l’enfance.
    • Aider les partenaires du projet et les acteurs de la protection de l’enfance, notamment en renforçant les capacités organisationnelles et opérationnelles du RFERC et du REIPER. 

RÉSULTATS ATTENDUS

    • Réaliser 1000 maraudes par les antennes mobiles
    • Dispenser 2000 soins aux enfants
    • Offrir 23 places par mois en famille d’accueil et 20 places par mois dans des structures collectives
    • Scolariser 200 enfants dans un établissement scolaire ordinaire
    • Réintégrer 100 enfants en rupture dans leur famille d’origine
    • Réaliser 550 interventions auprès de mineurs incarcérés
    • Organiser 60 interventions de sensibilisation auprès de jeunes vivant en milieu carcéral
    • Lancer un séminaire de trois jours en faveur de la protection des enfants vulnérables à Brazzaville

PARTENAIRE

Cruyff Courts dans les Antilles néerlandaises

Situation géographique et informations générales

Contexte

De nombreuses personnes vivent dans la pauvreté dans les îles d’Aruba, de Bonaire, de Saint-Eustache et de Saint-Martin. Les récents dommages occasionnés par l’ouragan Irma ont lourdement pesé sur l’économie locale et la qualité de vie.

Le projet s’adresse aux habitants de zones résidentielles tout juste au-dessus du seuil de pauvreté, où le travail ne permet pas d’assurer la subsistance. La qualité de l’éducation s’est améliorée ces dernières années, sans toutefois atteindre un niveau permettant aux adultes de vivre de façon autonome. Dans les Caraïbes, la pauvreté engendre des problèmes de santé, dont l’obésité, et peut être à l’origine de maltraitances. Pour de nombreux enfants, il est impossible de recevoir une éducation de qualité, de s’inscrire dans un club sportif et de s’entraîner en toute sécurité. Ces écueils ont de graves conséquences sur la santé et le développement personnel des enfants.

La Fondation Cruyff met en œuvre son projet de courts Cruyff sur Aruba et Bonaire depuis 2005 et sur Saint-Eustache et Saint-Martin depuis 2006. Le projet offre des lieux sûrs où les enfants peuvent jouer, se sociabiliser, se faire des amis et développer leurs propres talents. Ils vivent des expériences précieuses qui les accompagneront à mesure de leur développement physique et mental et lors de leur entrée dans la société adulte.

Le projet a été mis sur pied en collaboration avec le ministère néerlandais de la Santé, de la Protection sociale et des Sports ; la mise en œuvre a lieu en collaboration avec des organisations sportives locales.

Les courts Cruyff ont offert à des milliers d’enfants un lieu public sûr pour jouer au football ou pratiquer d’autres sports au cœur de leur communauté. S’ils ont été abondamment utilisés par les enfants et les adolescents de cette région pendant les dix dernières années, les écoles, les clubs sportifs et d’autres résidents ont également pu bénéficier du projet. Nous avons mené en 2011 des programmes de formation pour entraîneurs à Aruba, Bonaire et Saint-Eustache.

Contenu du projet

De nombreux enfants vivent dans la pauvreté et n’ont pas la possibilité de pratiquer un sport ou de participer à des activités qui les aideraient à se développer au niveau émotionnel et social. Le sport est un langage universel, quels que soient le milieu dont sont issus les enfants, leur culture, leur religion ou leurs capacités. Grâce au sport et au jeu, les enfants améliorent leur condition physique, apprennent à interagir et se développent mentalement et physiquement. Nous les encourageons donc à prendre part aux activités sur les courts Cruyff.

Un court Cruyff est une version moderne des terrains de jeu traditionnels que l’on trouvait dans de nombreux districts et communautés avant l’urbanisation. C’est un lieu où les enfants apprennent le respect, la santé, l’intégration, le développement et l’inclusion. Chaque semaine, des milliers d’enfants exercent une activité physique sur les courts Cruyff du monde entier, où ils trouvent un endroit sûr pour pratiquer un sport en extérieur.

Les terrains sur ces quatre îles des Caraïbes se sont beaucoup dégradés après onze et douze ans d’usage intensif ; ils doivent être rénovés pour rester sûrs. Entre-temps, l’ouragan Irma a détruit le court Cruyff de Saint-Martin et endommagé celui de Saint-Eustache. Ces deux terrains seront donc remplacés par des terrains avec le système Field in a box Cruyff Court au lieu d’être rénovés. Ces terrains fonctionnent selon le même principe que ceux du projet du même nom de l’UEFA récemment lancé par la Fondation UEFA pour l’enfance à Madrid et en Pologne, à savoir des terrains de football synthétiques clôturés. Ceux-ci offrent une solution à la fois durable, viable et efficace.

Pour assurer la durabilité du projet, un nouveau programme a été lancé : Heroes of the Cruyff Courts (Héros des courts Cruyff) a pour but de faire de jeunes gens des modèles pour leur quartier et de les impliquer dans la communauté et les courts Cruyff à plus long terme. Des événements sont organisés pour donner aux jeunes la possibilité de découvrir et de cultiver leurs talents tout en les encourageant à se lancer dans des activités nouvelles. Le projet forme des entraîneurs de la Fondation Cruyff qui, par la suite, supervisent les jeunes lorsqu’ils organisent des événements sportifs destinés aux enfants de la communauté.

Calendrier :

  • Été 2018 : début de la formation des entraîneurs locaux pour devenir entraîneurs de la Fondation Cruyff
  • Été 2018 : rénovation des courts Cruyff sur Aruba et Bonaire
  • Été 2018/automne 2018 : installation d’un terrain Field in a Box Cruyff Court sur Saint-Eustache et Saint-Martin
  • Fin 2018/début 2019 : inauguration des nouveaux courts Cruyff avec la participation active des jeunes grâce au programme Heroes of the Cruyff Courts
  • 2018–2028 : projets et activités menés par les locaux (contrat de dix ans), avec un suivi et une évaluation en continu par la Fondation Cruyff

Objectifs

  • Les courts Cruyff proposeront au moins six heures de sport par semaine aux enfants locaux.
  • De nouveaux jeunes seront recrutés pour prendre part au programme Heroes of Cruyff Courts : ils apprendront à entraîner et à organiser des activités et des événements sportifs tout en acquérant quelques compétences commerciales de base. Tous les participants qui valident le programme deviennent entraîneurs certifiés.
  • Entre 250 et 500 enfants participeront, joueront et s’amuseront dans le cadre des activités sportives sur les différents courts Cruyff.
  • 1 cours pour devenir entraîneur de la Fondation Cruyff
  • 4 événements d’inauguration de courts Cruyff
  • 4 événements organisés par 30 Héros/jeunes en 2019
  • 15 nouveaux entraîneurs certifiés

Résultats attendus

Nous avons pour objectif d’inciter plus d’enfants à pratiquer un sport et à jouer sur les courts Cruyff quotidiennement.
Nous nous attendons à encourager davantage d’écoles et d’organisations locales à être actives dans le domaine du sport.
Nous pensons qu’une fois qu’un enfant a découvert les joies du sport, il continuera à être actif toute sa vie.

  • Pratiquer régulièrement une activité physique depuis le plus jeune âge offre un avantage sur le long terme dans le développement moteur.
  • Le sport et le jeu ont une influence positive sur la concentration et améliorent les performances académiques à l’école.
  • Les enfants qui pratiquent régulièrement une activité physique sont beaucoup moins susceptibles de présenter des troubles psychosociaux et comportementaux.

À propos de la Fondation Cruyff

La Fondation Johan Cruyff est une organisation non lucrative internationale qui a pour objectif d’améliorer le bien-être intellectuel, mental, émotionnel et physique des enfants et des adolescents en utilisant différents axes d’intervention :

  • défendre les intérêts des enfants et des jeunes qui ont eu moins de possibilités dans la vie ;
  • proposer et favoriser des activités physiques et sportives en aidant l’initiative Schoolyard14 et les courts Cruyff (spéciaux) ;
  • soutenir financièrement d’autres projets et organisations ayant le même objectif ;
  • encourager la pratique sportive en lien avec l’éducation et la santé ;
  • stimuler la coopération entre différentes organisations similaires aux Pays-Bas et à l’étranger ;
  • stimuler l’intégration entre les différents secteurs de la population.
  • en plus des courts Cruyff et de Schoolyard14, porter une attention particulière aux enfants en situation de handicap.

La Fondation Cruyff collabore avec des associations et des clubs sportifs, des fondations dirigées par d’autres athlètes de premier plan, des gouvernements locaux, provinciaux et nationaux, des écoles, des institutions, des centres de réadaptation et des organisations de football professionnelles.

Partenaire

A ball for all children, a goal for Inclusion

Situation géographique et informations générales

Contexte

La déficience visuelle suscite souvent l’interrogation ou la peur, notamment par crainte de la différence. Stigmatisées, les personnes malvoyantes ou non voyantes sont malheureusement souvent définies avant tout par leur handicap et non perçues comme des personnes à part entière. Cette attitude accentue leur exclusion et ne facilite pas leur intégration dans la société. Les plus jeunes ne sont pas épargnés par ce comportement. Face à un enfant déficient visuels, les railleries et les maladresses sont monnaie courante dans les écoles. En Grèce, le manque de compréhension et de sensibilisation de la part des établissements scolaires contraint les enfants malvoyants et non voyants à suivre généralement leur scolarité dans des écoles spécialisées, ce qui les écarte une fois de plus de la société.

 

Contenu du projet

Orama Neon Youthorama est une organisation non gouvernementale active depuis 2003. Après sa campagne internationale « Everybody Wins », qui promouvait les valeurs olympiques et paralympiques en utilisant des ballons de football adaptés aux déficients visuels, l’organisation souhaite réitérer son engagement au moyen du projet « A ball for all children, a goal for Inclusion ». Ce dernier vise à informer et à soutenir les écoles, les ONG et les structures publiques afin de créer une société inclusive en termes de connaissances, de compétences et de comportements. Pour ce faire, des ballons adaptés munis de grelots et portant le logo de la Fondation UEFA pour l’enfance seront distribués aux bénéficiaires. Ces ballons seront au cœur du projet à travers la pratique du cécifoot. Cette discipline sportive offre l’avantage d’être inclusive. En effet, aucune équipe ne peut être constituée sans la combinaison d’athlètes voyants et non voyants. Un vrai travail d’équipe qui demande compréhension, confiance et soutien de la part de tous les joueurs. Le cécifoot permet en outre de véhiculer un message fort d’intégration et de cohésion sociale. En éveillant les consciences, ce projet vise à changer la manière dont sont perçues les personnes déficientes visuelles, qui ne doivent pas être réduite à leur handicap mais considérées comme des joueurs et des personnes à part entière.

Objectifs

  • Créer une société plus inclusive aux niveaux local et international.
  • Favoriser un mode de vie sain en facilitant l’accès au sport pour tous.

Résultats attendus

  • Toucher 1000 élèves au travers d’ateliers de sensibilisation menés dans 15 écoles.
  • Fournir 500 ballons aux bénéficiaires du projet.
  • Soutenir les enfants réfugiés déficients visuels dans les camps de réfugiés en leur offrant des ballons de football adaptés.
  • Intervenir auprès des écoles disposant d’un nombre élevé d’enfants réfugiés.
  • Réaliser une vidéo promotionnelle afin de sensibiliser le public aux efforts d’inclusion.

 

Partenaire

Football pour Tous au Vietnam

Situation géographique et information générale

Contexte

Le projet Football pour tous au Vietnam (Football for All in Vietnam, FFAV) a été lancé en 1997 et a été formellement établi en 2001 grâce à un partenariat entre l’Association norvégienne de football (NFF) et la Fédération vietnamienne de football (VFF). Le projet recourt aux activités de football pour enseigner des connaissances de base pour la vie et promouvoir des valeurs culturelles auprès d’enfants et d’adolescents. Le projet soutient actuellement 1541 équipes au sein de 183 clubs, et plus de 17 000 enfants participent à ces activités.

Comme certains enfants sont confrontés à des problèmes spécifiques lors de l’intégration dans leurs communautés, ce programme est destiné à être étendu afin de couvrir trois groupes spécifiques :

  • Les petites filles – en particulier celles qui appartiennent à des minorités ethniques – doivent souvent se conformer aux rôles fixés par la société et par leur famille, et sont confrontées à des problèmes liés au manque d’éducation et au mariage précoce.
  • Les enfants en situation de handicap sont souvent mis à l’écart et considérés comme incapables de participer pleinement à la vie sociale en raison de leurs différences.
  • Les enfants vivant sur des bateaux dans des zones de réinstallation sont confrontés à un grand nombre de problèmes liés à la vie sociale, du fait qu’ils sont considérés comme différents et inférieurs par les résidents locaux. Par conséquent, ils se sentent discriminés, ne veulent pas aller à l’école et n’ont pas beaucoup d’amis.

Objectifs

Ce projet étendra le modèle du projet FFAV afin d’y intégrer ces enfants, en particulier en attribuant des ressources à ces groupes pour les aider à faire face aux problèmes qu’ils rencontrent grâce à la participation à des activités de football et d’apprentissage de la vie. En plus du financement de l’UEFA, des programmes additionnels seront déployés et des ressources supplémentaires seront engagées afin de remplir les objectifs suivants :

  • favoriser l’inclusion sociale – en particulier parmi les parents et les enfants – en donnant un meilleur accès aux activités de football aux filles, aux enfants en situation de handicap et aux enfants des zones de réinstallation ;
  • aider et soutenir les partenaires locaux afin qu’ils facilitent les activités de football de base et d’apprentissage de la vie sur le terrain ;
  • contribuer à améliorer les compétences relationnelles (notamment la communication, la confiance en soi et l’esprit d’équipe) et augmenter la conscience sociale des groupes cibles par le biais d’activités de football et d’événements incluant des apprentissages de base pour la vie ;
  • promouvoir le bénévolat et le développement de compétences de leadership parmi les jeunes au sein de la communauté.

Contenu du Projet

Les activités seront concentrées dans des zones spécifiques de la province de Thua Thien-Hue : districts A Luoi et Nam Dong, zones de réinstallation et centres sociaux. Elles comprendront :

  • Formation de football pour entraîneurs et arbitres de nouveaux clubs, plus des cours d’apprentissage de la vie
  • Programme de leadership pour les jeunes
  • Formation de bénévoles pour les membres des communautés locales, y compris les parents
  • Trois festivals de fun football mettant l’accent sur l’intégration des petites filles appartenant à des minorités ethniques, des enfants vivant dans des zones de réinstallation et des enfants en situation de handicap
  • Une visite d’étude pour évaluer les besoins et les résultats du projet

Résultats attendus

Le football de base sera introduit dans sept nouvelles zones de réinstallation et maintenu dans quatre autres. Nous espérons que la création de clubs de football encouragera les enfants à rester à l’école et augmentera ainsi leur niveau d’éducation. La création de liens d’amitié au sein de la communauté facilitera l’inclusion sociale, tandis qu’une plus grande confiance en soi améliorera les compétences de communication. Les enfants apprendront des connaissances de base pour la vie grâce à des activités dans les clubs, ce qui réduira les addictions et les grossesses précoces.

Au moins 2000 enfants défavorisés – y compris des filles appartenant à des minorités ethniques dans deux districts de montagne, des orphelins et des enfants en situation de handicap dans 14 centres sociaux, ainsi que des enfants dans des zones de réinstallation – seront inclus en priorité dans le projet de football et de connaissances de base pour la vie FFAV.

Tous les enfants participant au projet suivront des leçons sur l’égalité des sexes, l’inclusion sociale, les droits des enfants et d’autres problèmes sociaux en lien avec leur communauté.

Au moins 500 adolescentes – en particulier celles qui appartiennent à des minorités ethniques – suivront des leçons sur la santé reproductive, la gestion financière, la santé et l’hygiène, et la communication.

Nous espérons que la participation à des activités de football au sein de nouveaux clubs se traduira par une augmentation de la pratique d’une activité physique par les filles. Nous souhaitons qu’un nombre égal de filles et de garçons participe aux activités, ce qui devrait aider à briser graduellement les normes liées au sexe.

De plus, 13 clubs de football existants dans des centres sociaux et des zones de réinstallation recevront une assistance, aussi bien sur le plan opérationnel qu’au niveau financier.

Permettre à des enfants souffrant d’un handicap de participer à des activités de football contribuera à améliorer l’inclusion sociale en encourageant l’interaction avec un grand nombre de personnes différentes. Nous voulons augmenter la prise de conscience et la compréhension des problèmes rencontrés par les enfants en situation de handicap, leur permettre de jouer et d’interagir avec d’autres enfants, augmenter leur confiance en eux, améliorer leurs compétences de communication et encourager les autres enfants à jouer avec eux. De manière générale, ce projet vise à briser les préjugés négatifs sur les enfants en situation de handicap, en utilisant le football pour montrer la contribution qu’ils peuvent apporter à la société.

Partenaires

GOAL PLUS

Situation géographique et information générale

Contexte

PluSport est la Fédération du sport handicap suisse. Depuis près de 60 ans, elle œuvre en faveur de l’intégration de personnes en situation de handicap par le sport. La Fondation UEFA pour l’enfance soutient le projet « GOAL PLUS – Play football » mis en œuvre par PluSport en Suisse, dont l’objectif principal est d’utiliser le football et la passion qu’il dégage afin que tous les enfants en situation de handicap, incluant ceux en fauteuil roulant, puissent jouer au football. Cela leur apporte mobilité, joie de vivre et esprit d’équipe, des qualités essentielles qui facilitent leur intégration.

PluSport utilise le football pour promouvoir le sport-handicap auprès de ses 12 000 membres amateurs à travers 90 clubs régionaux. Elle propose une offre variée de disciplines sportives et organise une centaine de camps.

Contenu de projet

Contenu du projet partiel « Play Football »
Pour PluSport, la promotion du football et des sports de balle en général comme disciplines d’intégration représente une préoccupation de taille. Tous les enfants et adolescents ou presque souhaitent pouvoir jouer au football ; cela leur apporte mobilité, joie de vivre et esprit d’équipe, des qualités essentielles qui font également progresser les enfants en situation de handicap dans leur vie quotidienne. À la veille de la Coupe du monde de football 2018, nous nous attendons à une augmentation du nombre d’enfants et d’adolescents en situation de handicap intéressés par ce projet.

Grâce au projet partiel «Play Football», la fédération s’est fixé pour objectif de développer et d’élargir le thème du football dans le sens de l’intégration et de la promotion de la relève. Tous les enfants doivent pouvoir avoir la chance de s’amuser en jouant au football, de se faire de nouveaux amis, mais aussi de s’intégrer socialement. Le développement dans le domaine du football progresse constamment. Outre les tournois planifiés, nous avons pu, sur la base d’initiatives et de demandes de partenaires et d’institutions, concrétiser de nouvelles offres et opportunités destinées aux enfants et aux adolescents en situation de handicap dans le domaine du football.

Les objectifs fixés pourraient être mis en œuvre et les activités correspondantes réalisées durant l’année en cours. Il s’agit à présent de poursuivre ce projet de façon durable tout en le développant.

Plan d’action :

  • Intégration d’enfants et d’adolescents (individuels ou groupe entier) dans les clubs PluSport ou les associations régionales de l’Association suisse de football.
  • Poursuite de la création de groupes de football PluSport dans toute la Suisse et accompagnement de ceux-ci.
  • Ces équipes s’entraînent régulièrement (1 fois par semaine) et sont suivies et coachées par PluSport.
  • Une plateforme de tournoi régulière a pu être mise en œuvre avec succès, avec cinq à six tournois organisés chaque année. L’objectif consiste désormais à étendre les possibilités en ajoutant deux ou trois tournois supplémentaires par an. Ces événements doivent se dérouler dans différentes régions de Suisse.
  • Tournoi final spécial organisé pour les équipes gagnantes lors des tournois individuels de la saison.
  • Après-midis de rencontre sous le signe du football organisés avec des élèves avec et sans handicap (écoles, écoles professionnelles, églises, associations, institutions).
  • Utilisation de l’infrastructure pour les entraînements/matches (halle, terrain, vestiaire, etc.)
  • Formation et honoraires des entraîneurs/coaches.
  • Organisation de camps de foot pour enfants et adolescents
  • Rétribution des bénévoles (personnel d‘encadrement, arbitres, athlètes)
  • Acquisition de matériel pour les entraînements et les tournois (ballons, chasubles, etc.)
  • Maintien du Responsable de projet «Goal plus»

Objectifs

Utiliser le football comme outil d’intégration et de promotion de la relève. Tous les enfants doivent avoir la possibilité de s’amuser en jouant au football, de se faire de nouveaux amis et de s’intégrer socialement. Ce projet comprend les aspects suivants :

  • Accès facilité aux jeux de balle pour les enfants et les jeunes en situation de handicap
  • «Goal Plus» fait partie intégrante du paysage sportif suisse
  • Constitution de nouveaux groupes de sports de balle pour enfants et adolescents
  • Promotion intégrale et systématique et développement du sport-handicap
  • Implication dans le projet grâce à des relations de partenariat
  • Transfert d’image ciblé grâce à la responsabilité sociale
  • Expérience de l’intégration grâce au sport

Résultats attendus

  • Constituer de nouvelles équipes de football
  • Créer des entraînements hebdomadaires et un suivi coachés par PluSport
  • Maintenir et développer la plateforme de tournoi régulière (regroupant enfants et jeunes handicapés)
  • Organiser un tournoi final spécial pour les équipes qui remportent les tournois individuels
  • Organiser des après-midis de rencontre sous le signe du football
  • Pérenniser la pratique du football grâce au développement et à l’élargissement à tous.

Partenaires

Améliorer la communication et l’éducation des enfants autistes en Europe

Situation géographique et informations générales

Contexte

La Fondation UEFA pour l’enfance a décidé d’attribuer son Fonds annuel de solidarité 2015 à un projet destiné à améliorer la communication et l’éducation des enfants autistes en Europe. Ce projet, présenté par la Fondation Internationale de la Recherche Appliquée sur le Handicap (FIRAH), a reçu l’approbation du Conseil de Fondation. Séduite par l’approche innovante de la démarche présentée, la Fondation UEFA pour l’enfance a repris une citation de Gandhi pour en faire le slogan du projet :

Vous devez être le changement que vous désirez voir en ce monde.

La Fondation UEFA pour l’enfance exprime ainsi sa volonté d’améliorer la vie de ces enfants et de leur famille, et de leur redonner espoir.

Notre action

Pour mener à bien ce projet, la FIRAH travaille en étroite collaboration avec de nombreux partenaires : représentants d’associations internationales et nationales regroupant des enfants autistes et leur entourage, services éducatifs, sociaux et médicaux intervenant au quotidien auprès des enfants autistes, universités et centres de recherche.

Ses activités s’articulent autour de trois axes :

  • Faciliter l’accès aux matériels et équipements éducatifs issus des nouvelles technologies et adaptés aux besoins spécifiques des enfants autistes et de leur famille, tels que des robots ou des tablettes.
  • Sensibiliser et former les familles et les professionnels pour qu’ils puissent accompagner dans les meilleures conditions les enfants autistes dans l’utilisation des nouvelles technologies. Des guides et des formations en ligne seront accessibles à toutes les familles et à tous les professionnels intéressés.
  • Concevoir et mener des projets de recherche appliquée ayant pour point de départ les besoins et attentes des enfants autistes et de leur famille et apportant des résultats concrets pour leur quotidien. Il s’agira d’évaluer les résultats de l’utilisation des nouvelles technologies auprès des enfants autistes pour améliorer le matériel et les applications disponibles. L’approche adoptée sera participative et impliquera les enfants, leurs parents et les professionnels aux côtés des chercheurs.

La mise en œuvre du projet cible six pays européens en priorité pour garder une dimension de « proximité » et rester dans la réalité des familles.

Notre partneraire

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