CETTE EXPOSITION PRÉSENTE TROIS PERSPECTIVES DIFFÉRENTES SUR LA VIE DES ENFANTS
DANS LE CAMP DE ZA’ATARI.

Cinq enfants du camp ont eu l’occasion de montrer, de leur point de vue, comment la vie continue en dépit de leur situation actuelle. En partenariat avec une ONG locale, ces jeunes ont bénéficié d’une formation de photographes, et la Fondation UEFA pour l’enfance leur a fourni des appareils photo afin qu’ils puissent produire leur propre exposition de photos et la promouvoir en dehors
du camp de Za’atari.

Les aspirants photographes étaient très enthousiastes à l’idée de participer à ce projet, et pouvoir se servir d’un appareil photo a été une expérience fantastique pour eux. Ils ont été supervisés dans leurs activités par Mahmoud Hamed Al Hariri, un entraîneur de football du camp, qui a également pris quelques clichés.

Pascale Cholette, une photographe française travaillant pour la Digital Agency Future Learning, a ressenti tout le contraste entre sa liberté et celle des réfugiés, qui ne peut s’exprimer que dans les limites du camp. Se sentant prisonnière de son esprit européen et de sa culture occidentale, elle a décidé d’utiliser la lumière du désert pour libérer les jeunes de la réalité qui les entoure afin de se concentrer sur ce qu’ils sont et restent : des enfants.

Rawan Risheq, photographe jordanienne, a vécu une expérience fascinante. Elle a eu accès aux mosquées et aux foyers, et a pu visiter les centres pour jeunes et les terrains de jeux, ce qui lui a permis de comprendre comment est organisée la vie d’un réfugié et comment les Syriens se sont adaptés, après des années passées au camp. De nombreux enfants étaient heureux d’être photographiés, mais certains souriaient à peine : ils semblaient presque des adultes dans le corps d’enfants.

Rawan a rencontré de nombreuses personnes talentueuses et capturé des expressions fortes qui racontaient des histoires de survie.