Situation géographique et informations générales
Contexte
Le quartier de Mathare est l’un des plus grands et des plus pauvres bidonvilles d’Afrique. Il abrite environ 500 000 personnes, adultes et enfants. Plus de 70 % de ses habitants sont des mères célibataires et leurs enfants, dont les pères sont décédés ou ont abandonné leur famille. L’une des difficultés qui se posent dans la mise en place de projets d’aide à Mathare et dans d’autres bidonvilles est le manque d’études et de données factuelles. Lorsque les Nations Unies recueillent des statistiques, seules deux catégories – urbaines et rurales – sont utilisées. Les bidonvilles et leurs populations urbaines pauvres sont dissimulés dans les statistiques urbaines ; comme ces quartiers forment une partie cachée de la ville, peu de visiteurs les voient. Pourtant, à Nairobi comme dans d’autres grandes villes d’Afrique, plus de la moitié de la population vit dans des bidonvilles marqués par des taux très élevés de chômage, de criminalité et d’analphabétisme.
Contenu du projet
Le quartier de Mathare est l’un des plus grands et des plus pauvres bidonvilles d’Afrique. Il abrite environ 500 000 personnes, adultes et enfants. Plus de 70 % de ses habitants sont des mères célibataires et leurs enfants, dont les pères sont décédés ou ont abandonné leur famille. L’une des difficultés qui se posent dans la mise en place de projets d’aide à Mathare et dans d’autres bidonvilles est le manque d’études et de données factuelles. Lorsque les Nations Unies recueillent des statistiques, seules deux catégories – urbaines et rurales – sont utilisées. Les bidonvilles et leurs populations urbaines pauvres sont dissimulés dans les statistiques urbaines ; comme ces quartiers forment une partie cachée de la ville, peu de visiteurs les voient. Pourtant, à Nairobi comme dans d’autres grandes villes d’Afrique, plus de la moitié de la population vit dans des bidonvilles marqués par des taux très élevés de chômage, de criminalité et d’analphabétisme.
Situation sanitaire
Mathare et les bidonvilles avoisinants sont densément peuplés. Un peu partout, on y trouve des ordures abandonnées, des déchets humains et des systèmes de drainage obstrués. En conséquence, les maladies chroniques telles que la malaria, le choléra, la tuberculose et la dysenterie se propagent facilement et les épidémies font des ravages parmi les habitants des bidonvilles.
La maladie et la mort sont au cœur des préoccupations de celles et ceux qui travaillent pour soutenir Mathare. Les habitants n’ont pas les moyens d’accéder aux traitements appropriés car les services sanitaires à disposition sont limités. L’eau est également une problématique majeure dans les bidonvilles de Mathare et des quartiers avoisinants. L’eau propre, vendue en bidons de 10 à 20 litres, est trop chère pour certains. L’utilisation d’eau sale est à l’origine d’infections et de maladies.
Populations vulnérables
À Mathare et dans les quartiers environnants, les jeunes adultes et les enfants de moins de 18 ans sont les plus exposés au risque de contamination par le VIH/SIDA ou de problèmes liés à la criminalité, à la drogue ou à l’alcool. En cause notamment, le manque d’éducation, le manque de possibilités de générer des revenus, ou encore des normes culturelles et des pratiques qui limitent leurs occasions de bénéficier du développement social et économique. L’abus d’alcool a également contribué de manière significative à la hausse du nombre de jeunes ayant des relations sexuelles non protégées, qui ont par conséquent fait augmenter le nombre d’infections sexuellement transmissibles.
Objectifs
- Encourager la promotion de la paix en augmentant la participation des jeunes dans le sport.
- Produire des administrateurs sportifs et des leaders efficaces grâce à des cours de formation.
- Créer des partenariats avec des écoles, des collèges et d’autres établissements locaux et internationaux.
- Créer des possibilités d’apprentissage pour les joueurs grâce à des programmes d’échanges locaux et internationaux et sensibiliser la communauté aux questions en lien avec le handicap.
- Veiller à ce que les membres de la communauté vivant à Mathare et dans les bidonvilles avoisinants soient conscients de l’importance de la protection de l’environnement et contribuent à la lutte contre le changement climatique.
- Améliorer la qualité des terrains de jeu locaux afin de réduire les blessures survenant lors des activités de la MYSA.
- Documenter l’ensemble des activités de la MYSA, concevoir et publier des brochures, des newsletters et un rapport annuel de l’organisation.
Activités du projet
- Enregistrement d’équipes et de membres, chez lesquels un esprit de compréhension mutuelle et d’amitié est cultivé.
- Élection au moyen d’un processus démocratique de 144 leaders qui peuvent coordonner les championnats dans les seize zones.
- Engagement des jeunes dans les championnats de football et sensibilisation à la protection de l’environnement ; mise à disposition d’espaces sûrs pour échanger entre eux et favoriser la paix dans leur communauté.
- Apprentissage de compétences footballistiques et de vie aux jeunes leaders coordonnant les championnats, et développement de leurs capacités dans différents domaines, notamment la photographie, l’entraînement et l’arbitrage.
- Réunir les jeunes les plus performants des seize zones pour partager leurs meilleures pratiques, mais aussi leur permettre de nouer des liens et d’apprendre les uns des autres.
- Les équipes et les joueurs se verront attribuer des points pour la réalisation en bonne et due forme d’une activité programmée de service communautaire (par exemple, la remise en service du réseau d’assainissement, la remise à niveau des terrains de jeu, la tonte de gazon ou la plantation d’arbres).
Résultats attendus
- Enregistrement de 1850 équipes et de plus de 26 900 membres.
- Plus de 10 000 matches disputés et production de tous les rapports statistiques.
- Élection de responsables dans les comités de championnats et les conseils dédiés au sport, au service communautaire et à l’exécutif.
- 72 séances des conseils dédiés au sport, au service communautaire et à l’exécutif.
- Championnat de la MYSA et festival de cinéma annuels.
- Recrutement de 22 personnes pour la mise en œuvre des activités du projet.
- 32 activités de nettoyage, construction d’une pépinière et plantation de plus de 600 arbres.
- Développement et réparation de deux terrains de jeu par mois.
- Transport des équipements de nettoyage pour les 32 activités programmées de service communautaire.
- Sensibilisation à la protection de l’environnement dans les seize zones de la MYSA.
- Traitement de toutes les blessures survenues dans le cadre des activités liées aux ligues sportives.
- Établissement de quatre nouveaux partenariats pour soutenir les activités.
- Organisation de 24 activités, soit deux par mois, pour les enfants en situation de handicap.
- Deux sorties pédagogiques locales et une internationale pour des enfants en situation de handicap.
- Achat de fournitures de bureau, d’équipements et de matériel sportifs et de communication.
- Formation de 72 membres et jeunes leaders aux questions environnementales, au cinéma et à la photographie.
- Organisation de quatre séances d’information à l’intention des médias et d’une conférence de presse.
- Organisation de deux tournois locaux, d’un tournoi international et d’un programme d’échanges.
- Présentation à la Fondation UEFA pour l’enfance d’un rapport après six mois (rapport intermédiaire) et à la fin de l’année (rapport final).