Situation géogrgaphique et information générale
Contexte
Le Bénin, le Cameroun et le Togo font partie des nations les plus pauvres au monde selon l’ONU ; elles sont classées respectivement 166e, 153e et 162e sur 188 en termes de développement humain. L’espérance de vie ne dépasse pas 57 ans et la durée moyenne de scolarisation est inférieure à six ans, et même à quatre ans au Bénin. Moins d’un jeune sur trois a suivi un enseignement secondaire ou supérieur. Dans le sport, les femmes et les jeunes filles sont marginalisées.
Le projet « Le sport après le livre et le jeu » s’inscrit dans un programme d’éducation extrascolaire basé sur le jeu, le sport, le livre et les nouvelles technologies de l’information en tant que moyens d’apprentissage, de prévention, d’éducation et de développement intégral dans des quartiers défavorisés de pays en développement, notamment par la création de ludothèques, de bibliothèques, d’écoles de sports collectifs et d’espaces informatiques.
Contenu du projet
La Fondation UEFA pour l’enfance soutient ce projet, qui utilise le pouvoir du football et du sport en général pour favoriser le développement intégral des enfants défavorisés et améliorer leurs opportunités de vie. Son financement permettra de réaliser les activités suivantes :
- construire et équiper un terrain multisports au cœur même de ces trois quartiers défavorisés;
- acquérir du matériel sportif pour la pratique du handball, du basketball, du football et du volleyball;
- former de jeunes moniteurs sportifs locaux;
- organiser une école de sport de 4 heures hebdomadaires par discipline (soit 16 heures hebdomadaires pour les quatre sports);
- organiser un tournoi de promotion ;
- réaliser une rencontre d’échanges de pratiques entre les trois pays ;
- assurer le suivi, la supervision, l’accompagnement et l’évaluation du projet.
Objectifs
- Contribuer au développement personnel et à la confiance en soi des bénéficiaires afin de mieux les préparer à l’avenir et de les aider à sortir de la précarité.
- Soutenir les efforts des éducateurs/entraîneurs désireux de proposer des initiatives éducatives de qualité dans le domaine du sport en vue d’un meilleur développement intégral.
- Contribuer à améliorer le bien-être physique et mental d’enfants et d’adolescents africains issus de quartiers défavorisés grâce à la pratique de quatre sports collectifs (football, handball, volleyball et basketball) dans de bonnes conditions.
- Transmettre aux jeunes les valeurs du sport telles que le respect, le partage, l’entraide, l’humilité, le goût de l’effort, la discipline et l’esprit d’équipe.
- Promouvoir l’accès au sport collectif pour tous grâce à une pratique sportive régulière et encadrée par des moniteurs locaux formés et issus de la même catégorie sociale que les bénéficiaires.
- Favoriser les échanges de pratiques et d’expériences ainsi que le travail en réseau chez les jeunes moniteurs sportifs afin de créer un changement durable par le sport.
Résultats attendus
Afin de pratiquer les disciplines sportives dans de bonnes conditions et d’approfondir l’apprentissage d’habiletés sportives, l’éducation aux valeurs civiques positives véhiculées par le sport et la création de comportements qui reflètent les objectifs éducatifs du projet, chacune des quatre écoles de sport (handball, volleyball, mini-football, basketball) n’inscrira pas plus de 30 participant(e)s par semestre, soit 240 bénéficiaires différents par an et par pays (720 bénéficiaires au total par an). Ces conditions doivent permettre d’obtenir les résultats suivants :
- développer de nouvelles activités éducatives au sein de ces quartiers défavorisés;
- faciliter la pratique de sports collectifs grâce à la construction des terrains;
- recruter de jeunes moniteurs (hommes et femmes) impliqués auprès de la jeunesse dans ces quartiers;
- offrir une activité sportive durable et structurée tout au long de l’année;
- développer des valeurs positives telles que le respect, le partage, l’entraide, la discipline et l’esprit d’équipe;
- augmenter la participation des filles et dynamiser la vie de quartier;
- réduire l’inactivité.